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La Culture des Camellias

     

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    Il ne sera pas question ici de bouturage ou de greffage, ou des différentes espèces ou variétés de camellias, mais de leur culture par les amateurs : achat, exposition, sol, implantation, plantation ou transplantation, protections, arrosage, alimentation, accidents de parcours.

    ACHAT D’UN PLANT

    attention aux plants trop jeunes : les plants trop jeunes (petits conteneurs) sont délicats à conserver et à faire pousser. Les plants en conteneurs sont plus sensibles au gel et à la sécheresse. Ne pas attendre pour les planter.

    Quel camellia ? Pour planter où ? Avec quelles autres plantes ? Pour quel effet décoratif ou floral ? Quelle couleur de fleurs? Quelle forme de plant? Quelle période de floraison ? etc.

    Bien formé, ni chétif ni malade : Attention ! La forme et l’aspect des jeunes plants peuvent être très divers suivant les variétés, et différer de l’aspect adulte.

    Bien boutonné : mais en sachant bien que les professionnels savent forcer la floraison !

    Bien raciné, et dans un bon substrat : les racines doivent être bien visibles et saines et se répartir sur toute la surface de la motte, sans trop s’enchevêtrer, mais on ne peut pas toujours sortir la motte du conteneur pour vérifier ! Le conteneur ne doit pas être trop léger, il soit y avoir autre chose que de la tourbe légère et des écorces de pin !

    Jardinerie, grande surface, ou professionnel ?

    En jardinerie et en grande surface, on trouve généralement des arrivages saisonniers, quelquefois mal étiquetés, ou sans indication de producteur, et on trouve rarement des camellias bien soignés en dehors des périodes de “promotion”, on passe donc à côté des floraisons tardives (hors gelées), et on ne trouve que ce qui se vend bien, c’est-à-dire peu de variétés, et pratiquement toujours les mêmes. Chez un pépiniériste producteur et vendeur, on a plus de choix, mais il y a de moins en moins de professionnels vendant aux particuliers !.

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    EXPOSITION

    Du soleil pour les sasanquas ! Exposition au soleil (sud ou sud-ouest de préférence) pour les sasanquas, sinon la floraison risque d’être décevante. Mais il faut éviter la réverbération trop forte d’un mur trop proche qui peut griller les jeunes pousses, les bourgeons et les boutons.

    Ombre, mi-ombre, ou soleil ? Peu de camellias en Bretagne demandent la mi-ombre. Attention! La mi-ombre n’est pas l’ombre, et l’exposition peut être très différente en été et en hiver. Il faut quand même un minimum de lumière pour obtenir une floraison intéressante.

    Un minimum d’abri aussi ! Abriter autant que possible contre le vent, éviter en particulier les couloirs de vents froids qui peuvent griller le feuillage et les boutons. En bord de mer, prendre encore plus de précaution.

    SOL

    Sol acide, évidemment ! Les camellias sont des plantes de terre de bruyère, qui demandent un pH entre 4 et 6. Les sasanquas, en général, peuvent s’accommoder d’un pH plus neutre (pH 6 à 7).

    On est gâté en Bretagne, pas de problème de pH en général ! Mais on peut avoir de mauvaises surprises : les entours de bâtiments ou bas de murs ou de murets peuvent être malsains par contamination avec des déchets calcaires de construction (ciment, plâtre, etc.). Et même dans un sol apparemment sans problème, on peut tomber sur un piège caché en profondeur (plâtre enfoui, fosse d’inhumation d’un animal avec de la chaux, etc.). Et on peut avoir dans son jardin une ou plusieurs zones ponctuelles maudites où tout végète ou crève, quoi qu’on fasse!

    Et si le pH est trop haut ? On peut améliorer le pH en l’abaissant par un apport de terre de bruyère, ou de tourbe, mais les “terres dites de bruyère” vendues dans le commerce ne sont souvent que de la tourbe stérile. A ne pas utiliser seule. Il faut compléter par de la nourriture pour vos camellias.

    Sol pas trop lourd, et riche en humus. On peut améliorer année après année par des apports d’humus renouvelés (matelas permanent de feuilles par exemple). Du sable ? Avec précaution, et pas de sable inconnu ! Les sables vendus dans les magasins de bricolage sont prévus pour faire du béton et sont généralement calcaires !

    Sol bien drainant. Les camellias ne sont pas des plantes de marécages! Leurs racines ne supportent pas de baigner dans l’eau. Elles s’asphyxient et meurent si elles sont noyées On peut pallier au problème soit par une tranchée drainante, soit par des billons (petits talus de plantation) qui rehaussent les racines et les mettent à l’abri de la noyade.

    Et si on a de gros problèmes ? On peut toujours cultiver en grands bacs, ou dans un trou bâché rempli de terre convenable.

    IMPLANTATION

    Les camellias sont divers ! Les camellias ont des ports très variés. Leurs fleurs ont aussi des formes et des couleurs très variées. Leurs floraisons, suivant les espèces et les variétés, peuvent s’échelonner sur au moins 8 mois.

    Divers par leurs couleurs de fleurs : du blanc au rouge très foncé en passant par tous les roses et tous les rouges, plus les panachés par taches, bandes ou stries, ou bordures.

    Divers par leurs formes et tailles de fleurs : simples, semi-doubles, en anémone, en pivoine, imbriquées.

    Miniatures, petites, moyennes, grandes, très grandes, de 2 à plus de 15 cm de largeur !

    Divers par leurs périodes de floraison : en général, les sasanquas et leurs hybrides ou les hybrides d’oleifera fleurissent de septembre à janvier selon les variétés, les japonicas fleurissent en général de janvier à avril , les hybrides de japonica fleurissent en général de mars à mai , et les reticulatas et leurs hybrides sont plutôt tardifs de mars à mai également en général .

    Divers par leurs ports naturels ou dirigés : fastigié, dressé, retombant, pleureur, buissonnant, étalé, couvre-sol, élevé en tige, etc.

    Ils se prêtent à de nombreuses utilisations : isolés, en ensembles ou massifs, bordures de jardins, entours de maison, rocailles, haies moyennes ou hautes, alignements, etc.

    Ils ont tous un feuillage persistant ! Il faut toujours avoir à l’esprit que les camellias sont des plantes à feuillage persistant particulièrement résistant, pouvant servir autant de brise-vent que de brise-vue en toutes saisons.

    On a toujours tendance à planter les jeunes plants trop serrés. Certains camellias poussent en hauteur et ne prennent pas beaucoup de place au sol en grandissant, mais la plupart s’étalent plus ou moins. Une bonne moyenne pour prévenir l’encombrement des plants âgés est 1,20 m entre chaque plant, au moins.

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    PLANTATION

    Les camellias en conteneur peuvent être plantés toute l’année, mais, évidemment, les périodes de gel ou de forte chaleur ou de sécheresse sont à éviter.

    Attention au substrat du conteneur ! Quelquefois, ce n’est que de la tourbe et des écorces de pin avec des engrais professionnels. Substrat qui a souvent du mal à s’accorder avec la terre du jardin, et qu’il faut quelquefois enlever au moins en partie.

    Trou de plantation : faire un trou de plantation en fonction du volume de la motte en conteneur : 3 fois plus large et 2 fois plus profond pour bien ameublir la terre. On peut garnir le fond du trou d’éléments nutritifs (compost bien décomposé par exemple), on peut aussi enrichir la terre de comblement (on en reparlera plus loin).

    Préparation de la motte : on peut trancher ou “écorcher” légèrement la surface de la motte pour limiter le “tournis” des racines et forcer leur extension radiale. C’est parfois même indispensable.

    Mise en place : positionner le plant en hauteur (remettre de la terre au fond du trou si nécessaire) de façon que le collet soit au niveau du sol environnant, et l’orienter pour lui donner la meilleure présentation. Lui ajouter un tuteur si nécessaire (ça peut servir à le maintenir en cas de vent mais aussi à le redresser ou à le resserrer plus tard).

    Arrosage et comblement : arroser copieusement avant de combler le trou avec le reste de terre, et tasser légèrement, en ménageant si possible une rigole circulaire pour faciliter l’arrosage. Arroser encore copieusement.

    Et ensuite ? Ne pas oublier de protéger toute la surface de la motte par du paillage ou un équivalent, et d’arroser régulièrement au moins pendant 6 mois, sinon 1 an, même en période de pluie!

    TRANSPLANTATION

    On peut transplanter même des gros sujets. Il ne faut surtout pas hésiter si c’est nécessaire. Mais il ne faut pas avoir peur de mouiller sa chemise !

    Déplantation :

    Cernage préalable, et préparation si possible : si la transplantation est prévue, il est bon de “cerner” la motte assez longtemps à l’avance (plusieurs mois si possible) pour permettre aux racines tranchées de se régénérer avant la transplantation, la reprise sera meilleure. On peut aussi préparer à l’avance le trou de transplantation pour ameublir la terre et faciliter l’adaptation du plant transplanté.

    Quand transplanter ? Transplanter de préférence en automne, après une bonne période de pluie ayant profondément trempé la terre, sinon préparer le terrain autour du camellia à déplanter et à l’endroit de la transplantation par des arrosages réguliers et copieux. Evidemment, ne pas transplanter en période de gel ou de grosse chaleur.

    Rabattre et ceinturer : commencer par rabattre la plante d’un tiers pour adapter le volume de feuilles aux racines transplantées. Ceinturer la plante pour faciliter le reste du travail.

    Dégager la surface de la motte racinaire : enlever la terre à la base tout autour en creusant progressivement pour dégager la surface de la motte et trouver son contour en profondeur. Utiliser une bonne bêche ou un louchet (bêche spéciale renforcée pour déplanter).

    Cernage vertical : trancher verticalement tout autour de la motte à profondeur de bêche ou de louchet. Ne jamais remuer l’outil d’avant en arrière (ou l’inverse !), mais toujours de droite à gauche pour ne pas désagréger la motte.

    Dégagement latéral : dégager la terre tout autour de la motte pour permettre la suite du travail. Si nécessaire, approfondir le cernage vertical pour pouvoir trancher le dessous de la motte sans la briser.

    Libération de la motte : à partir du dégagement latéral, trancher en biais la base de la motte tout autour, en manoeuvrant toujours l’outil latéralement, sans forcer pour soulever, pour ne pas désagréger la motte. Continuer tant que la motte ne se libère pas toute seule.

    Extraction, soins : soulever délicatement la plante, la poser délicatement sur le côté et la tourner pour retailler proprement les racines au sécateur, pour éviter les infections et enlever les moignons de racines tordus ou divergents. Si possible envelopper la motte dans une tontine ou un équivalent pour faciliter son transport.

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    Replantation :

    Creusement : creuser un trou nettement plus large et plus profond que la motte à replanter, et ameublir la terre. Si nécessaire, humidifier fortement. Garnir si possible le fond du trou avec des éléments nutritifs. Arroser copieusement.

    Mise en place : positionner la motte en remettant de la terre en-dessous de façon que le collet soit au niveau du sol environnant, et présenter le plant le mieux possible. Ajouter un tuteur si nécessaire.

    Comblement : combler le trou avec la terre restante, et tasser légèrement, en ménageant autant que possible une rigole pour l’arrosage. Arroser encore copieusement.

    Et ensuite ? Protéger tout autour du pied par du paillage ou un équivalent, et arroser régulièrement au moins pendant 6 mois, sinon 1 an, même en période de pluie!

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    PROTECTIONS HIVERNALES ET ESTIVALES

    Pourquoi ? Il est indispensable de protéger contre le dessèchement et le gel les jeunes plants et les plants transplantés récemment.

    Comment ? Avec quoi ? On peut utiliser toutes sortes de paillages, d’épaisseur suffisante et sur une surface assez large pour être efficaces (10 cm d’épaisseur au moins, la largeur dépendant de l’ampleur de la motte) : paille hachée, feuilles hachées, fougères hachées, aiguilles de pin hachées, etc. L’important est d’employer des matériaux qui gardent assez longtemps une structure un peu aérée, qui ne “feutrent” pas et se décomposent assez lentement pour garder un rôle protecteur. Les camellias aiment une terre aérée. Il faut que la terre continue à respirer et ne soit pas étouffée. Les galettes compactes d’herbes humides ne conviennent pas! Il y a quelque temps, la mode était aux écorces de pin. Mais elles posent des problèmes de décomposition.

    ARROSAGES

    Quand ? Les jeunes plants ou les plants récemment transplantés doivent être arrosés régulièrement, même en période de pluie. Mais, en période de sécheresse estivale, il peut être intéressant, ou même nécessaire si la sécheresse est forte et prolongée, d’arroser même les camellias bien développés, pour empêcher trop de dégâts dans le feuillage et dans la formation des boutons à fleurs.

    Et en cas de gel ? Le gel, surtout pour les camellias en conteneurs ou en bacs, prive les racines d’eau liquide assimilable. En cas de gel prolongé, il est conseillé d’arroser pour éviter la déshydratation des racines, mais modérément pour ne pas les asphyxier dans une carapace de glace. Lors du dégel, il est conseillé également d’arroser progressivement pour réhydrater la plante sans la noyer.

    Comment ? Suivant l’importance des plantations et leur disposition, on peut privilégier tel ou tel mode d’arrosage (goutte à goutte, arrosoir, aspersion, bruine, etc.). L’important, c’est que la motte reste suffisamment humide. Pour une collection assez dense, par forte chaleur, une aspersion fine prolongée, en créant une couche d’air humide rafraichissante au-dessus du sol, donne de bons résultats.

    Quelle eau ? En Bretagne, l’eau n’est pas naturellement calcaire, et l’eau du robinet, sauf exceptions locales, peut convenir à l’arrosage des camellias. Si on peut disposer de réserves d’eau de pluie, c’est la meilleure solution.

    ALIMENTATION

    Les jeunes camellias ont besoin d’être nourris, et les professionnels ne s’en privent pas pour leur donner une bonne mine ! Mais les jeunes camellias ne trouvent pas forcément dans leur terre de plantation tout ce qui est nécessaire à leur croissance et à leur floraison. Et les vieux camellias ont aussi des besoins.

    Quoi ? Comment ? Un bon moyen de leur assurer un complément naturel est de renouveler régulièrement à leur pied un bon tapis de feuilles mortes qui se transforme peu à peu en terreau aéré et fertilisant. Pour donner quelque chose de plus substantiel, le meilleur engrais est le crottin de cheval bien décomposé.  D’autres compléments organiques sont possibles, comme le brf , le compost, ou la corne broyée, ou le sang séché.

    Quand ? Précautions ! La meilleure période pour les compléments organiques est au début de l’hiver. La libération dans le sol pendant les mois de décembre, janvier et février est lente et progressive et ne risque pas de brûler les racines. Mais attention au brf et au compost dont le pH peut être trop élevé (idem pour or brun, fumier de volaille, cendres, etc.). Et il ne faut pas oublier que tous les compléments organiques, surtout les matières dures (bois, écorces, etc.), ont besoin d’azote pour se décomposer, et s’ils ne sont pas suffisamment décomposés, ils pompent cet azote dans le sol au détriment de la plante. Les compléments organiques doivent donc être complètement décomposés avant d’être incorporés.

    Et les engrais minéraux ? On peut utiliser des engrais minéraux pour pallier aux manques du sol. Mais les engrais minéraux ont souvent besoin de chaleur pour agir (billes d’osmocot par exemple). Et  la chaleur et l’humidité peuvent provoquer des libérations brutales incontrôlables qui peuvent brûler les racines et fusiller la plante. Le dosage des engrais minéraux et le contrôle de leur libération sont très délicats et l’excès peut être plus dangereux que le manque.

    Et les vieux camellias qui jaunissent et dépérissent ? Les camellias en général vieillissent bien, beaucoup de camellias centenaires sont en excellente santé sans soins particuliers. Mais si le terrain d’origine est plutôt pauvre, ou si le sol est peu profond, l’épuisement des ressources est plus rapide que leur renouvellement, et les camellias en vieillissant jaunissent et dépérissent. En ce cas, il est indispensable de renouveler la terre en surface au-dessus de la masse racinaire et de faire des apports renouvelés d’éléments nutritifs. Il ne faut pas hésiter dans certains cas à recéper pour donner au camellia une nouvelle jeunesse.

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    ACCIDENTS DE PARCOURS

    Les camellias en général sont peu sujets aux maladies ou aux attaques de parasites. Les problèmes ont le plus souvent d’autres causes.

    La météo d’abord !

    – gelures sur les fleurs qui prennent des taches de rouille, plus visibles, évidemment, sur les fleurs blanches ou roses que sur les rouges.

    – chute des boutons floraux à cause du gel

    – dessèchement des boutons floraux à cause de la chaleur ou de la sécheresse

    – flétrissement ou jaunissement des feuilles à cause des excès de chaleur ou d’humidité dans le sol (attention! Il est normal que les vieilles feuilles jaunissent et tombent!)

    – brûlure des feuilles par le gel ou la neige

    – déformation des jeunes feuilles par des gelées tardives

    – boursouflures ou cicatrisations de l’écorce ou des nervures suite à l’éclatement des vaisseaux par le gel ou la chaleur, ou par excès d’eau (oedèmes)

    – apparition de lichens sur les rameaux suite à des décollements ou à des fissures d’écorce causés par le gel.

    Des petites bêtes quelquefois !

    – découpes ou entailles des feuilles par les limaces ou les escargots,

    – limbe grignoté superficiellement par les limaces et nécrosé ensuite

    – vrillage ou déformation des feuilles par des chenilles ou des pucerons. (Mais certains camellias ont naturellement des feuilles vrillées ou d’aspect maladif : ‘Lady Vansittart’ et ses mutations, ‘Helen Bower’, par exemple.)

    Champignons et virus :

    – fleurs qui flétrissent et pourrissent suite à des “explosions” de “petal blight” par temps chaud et humide, surtout en mi-saison, les floraisons précoces et tardives y échappent généralement.

    – fumagine qui recouvre le dessus des feuilles d’un enduit noir produit par un champignon qui se développe  sur le miellat des pucerons ou cochenilles qui infestent la plante souvent trop touffue (traitement avec du savon noir ou une émulsion huileuse). Les vieux camellias ont souvent besoin d’une taille d’aération.

    – décolorations par taches ou points jaunes ou blancs, produites par un virus qui détruit la chlorophylle, virus qui peut déjà être présent lors de l’achat ou avoir été transmis par les insectes ou les outils de coupe. A ne pas confondre avec les décolorations dues au soleil. Les camellias virosés sont plus sensibles au gel et à la chaleur, et on ne doit pas en prélever de boutures ou de greffons qui propageraient l’infection.

    Sans oublier les erreurs ou les négligences humaines ! :

    – attention aux bordureuses ou débroussailleuses/tondeuses à fil ! Rien de tel pour trancher l’écorce tout autour du pied, et voir le plant se dessécher complètement et brutalement « sans raison apparente » !

    – attention aussi aux capots de tondeuse dont l’avant est souvent blessant. Un coup dans l’écorce peut causer de gros dommages à un jeune plant !

    – une chlorose (décoloration générale des feuilles) peut survenir sur un plant récemment transplanté qui n’a pas été rabattu et qui n’a peut-être pas été assez arrosé ou protégé ou nourri. Cela peut atteindre aussi des camellias âgés, mais trop proches de grands arbres qui pompent l’eau et la nourriture, forcément. Les camellias ont soif, et souffrent.

    Finalement, et malgré tout, les camellias sont des plantes très agréables à vivre et à cultiver !

    PAS DE JARDIN SANS CAMELLIA !

    (titre du livre écrit par Jean Le Bihan, de Poullaouen, en 1972)

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    Texte  

    RENÉ MAHUAS
    14 DÉCEMBRE 2013

    Photos

    BIDOU