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Fleurir le potager

    L’an dernier, nous avons vu l’association entre plantes compagnes, surtout en ce qui concerne les légumes.

    L’utilisation des fleurs au potager, outre le rôle de plantes-compagnes, comporte d’autres atouts plus importants.

     

    Les raisons de fleurir son potager et son verger

     

    1-Pour l’esthétique, pour le plaisir des yeux

    La plupart des légumes sont verts ou vert-bleuté. En introduisant des fleurs, on crée des contrastes et on ajoute de la gaieté au potager.

    On choisira de préférence des fleurs aux couleurs vives plutôt que des couleurs pastel.

    Il ne s’agit pas de créer un jardin de fleurs: 20% de la surface maximum seront dédiés aux fleurs.

    2-Pour disposer de fleurs à couper

    Si les floraisons sont abondantes, on peut toujours faire des bouquets.

     

    3-Pour introduire des fleurs dans la cuisine

    A ce propos, une conférence est programmée l’an prochain!

    4-Pour faire de l’ombrephoto 1

    Certaines fleurs, par leur hauteur apportent une ombre légère à certains légumes: cosmos, lavatères, amarantes protègent melons, tomates, concombres, bettes aux heures chaudes. Les courgettes apprécient l’ombre des dahlias.

    5-Pour pratiquer une agriculture biologique

    1. En attirant les butineurs par la plantation de fleurs mellifères (nectarifères)

    Les insectes butineurs, tels que abeilles domestiques (responsables de 80% de la pollinisation), abeilles sauvages, bourdons, papillons seront plus nombreux s’ils trouvent des fleurs riches en nectar pour se nourrir. La pollinisation des fleurs des légumes-fruits en sera renforcée.

    1. En attirant les insectes auxiliaires.

    photo 2   photo 3   photo 4

    La présence d’auxiliaires nombreux et variés permet de lutter contre de nombreux prédateurs et indirectement contre certaines maladies. Ainsi les larves de syrphes et de chrysopes dévorent les pucerons.

    S’ils sont attirés seulement par un légume hôte pour y pondre, les insectes auxiliaires adultes puis les jeunes issus de cette ponte ne resteront pas sur la parcelle, n’ayant pas de quoi se nourrir. Si la parcelle est riche en fleurs nectarifères, source de nourriture, les auxiliaires s’y installeront et produiront d’autres générations.

    De même, les insectes ont besoin d’accumuler des réserves nutritives pour passer l’hiver. La présence de fleurs à floraison tardive couplée à la conservation d’espaces naturels va les y aider.

    1. En utilisant l’interaction entre plantes compagnes.

    On a vu les associations entre légumes. Mais il en existe aussi entre légumes et fleurs. Elles permettent de protéger certains légumes de certains ravageurs et même de renforcer leur système immunitaire.

    1. En utilisant les compétences de certaines fleurs.

    Par l’odeur qu’elles dégagent, certaines fleurs ont un pouvoir répulsif contre certains insectes et certains parasites. Le brouillage des odeurs les empêche de trouver leurs légumes favoris.

    1. En attirant des parasites.

    Certaines fleurs sont le refuge favori de certains parasites, ce qui a pour effet de les éloigner des légumes qui seraient envahis en leur absence.

    1. En gardant des plantes dites plantes-relais.

    Elles abritent des pucerons non-ravageurs. Elles serviront d’abri et de nourriture aux auxiliaires quand les autres ravageurs dont ils se nourrissent habituellement, sont absents.

    A noter qu’il est important de laisser des ravageurs là où ils ne posent pas de problème afin de ne pas détruire tous les auxiliaires.

    1. En limitant le désherbage grâce aux substances secrétées par les racines, surtout celles des plantes aromatiques.

    Quelques règles à respecter

     

    Où installer des fleurs?

    Il ne faut pas le nier: mettre des fleurs dans son potager va donner un surcroît de travail. Il est important pour le limiter de réfléchir aux emplacements des fleurs lors du dessin du plan de jardin.photo 5 (2)

    Il faut garder un aspect pratique pour la culture des légumes: les fleurs ne doivent gêner ni pour l’entretien ni pour les récoltes. Cependant, il faut qu’elles se trouvent au plus près des cultures, soit qu’elles agissent par brouillage olfactif, soit par interaction racinaire, soit qu’elles servent d’abri ou de réserve de nourriture.

    On sèmera des annuelles ou bisannuelles, plantera des vivaces ou laissera des fleurs sauvages

    -en bordure des rangs ou entre les rangs en longues bandes

    -entre les plantes par pieds isolés ou touffes

    -dans les rangs en quinconce

    -au bout des rangs

    -près des légumes-fruits qui ont besoin des pollinisateurs pour mieux fructifier

    -tout autour du potager pour former des haies plus ou moins larges, hautes et denses selon l’espace disponible.

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    Au verger, on pourra installer des bandes fleuries autour des arbres ou entre les arbres. Une haie servant d’abri et de réserve de nourriture sera la bienvenue.

    En dehors du potager et du verger, l’installation de fleurs abritant des auxiliaires est aussi utile près des rosiers et des arbustes sujets à maladiphoto 7es ou attaques de prédateurs.

    Quels types de fleurs choisir?

    .1 Il faut que les floraisons soient échelonnées sur presque toute l’année.

    En fin d’hiver et début du printemps

    -pour servir de nourriture aux premiers insectes qui sortent

    -pour aider à la pollinisation des arbres fruitiers précoces.

    Au printemps et en été

    -pour attirer et fixer les pollinisateurs et les auxiliaires en leur offrant du nectar.

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    En automne

    -pour aider les insectes à accumuler leurs réserves nutritives

    -pour leur servir d’abri, surtout dans la partie haie.

    1. Il faut adapter la hauteur des fleurs aux légumes.

    Les fleurs ne doivent pas priver les légumes de soleil: une hauteur égale en général.

    Les fleurs les plus hautes auront leur place autour du potager, sauf si on les utilise pour ombrer certaines cultures.

    Celles qui servent de barrières olfactives devront être légèrement plus hautes que les légumes à protéger.

    1. Dans le choix des fleurs, il faut privilégier les fleurs simples: les insectes s’y posent plus facilement et tous les insectes, y compris les plus petits, les butinent plus facilement car elles sont plus faciles d’accès.

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    1. Il faut éviter d’installer des plantes qui drageonnent telles que certains asters, la consoude, l’oenothera speciosa, la saponaire officinale, la menthe…On les plantera plutôt en périphérie.

    Des conseils de culture

    Pour les annuelles, on peut, soit semer sous châssis ou en godets puis transplanter quand les plants sont suffisamment développés, soit semer en place en ligne, en poquets ou à la volée. A ce moment-là, il faut être vigilant sur les attaques de limaces.

    Les vivaces seront plutôt installées en bordure ou autour du potager pour des raisons pratiques. En général, elles se développent et prennent plus de place risquant de gêner pour les cultures suivantes.

    Il faut aussi respecter la rotation des cultures et le bon compagnonnage, ce qui devient compliqué si les vivaces sont installées au milieu des carrés ou des planches.

    En revanche, si leur durée de floraison est plus courte, les vivaces demandent moins de temps pour leur culture.

    Pour obtenir une floraison plus rapide et plus fournie, il ne faut pas mettre de fumier ou d’engrais riche en azote à l’emplacement choisi pour installer les fleurs. Fumier et engrais favorisent le feuillage au détriment des fleurs. Privilégier les engrais plus fournis en phosphore et potassium.

    Petit rappel

    Le phosphore (P) a une action importante sur la croissance du végétal, le développement racinaire, et la précocité de la floraison. Son excès bloque l’action d’oligo-éléments et ralentit le métabolisme.
    Le potassium (K) favorise la coloration des fleurs, la rigidité des tiges, la résistance aux maladies, la formation de réserves. Son excès a peu de conséquences.

    Thérèse Perrot

    Balades et jardins 4 mars 2017

    Liste de fleurs, annuelles, vivaces, sauvages, à compléter!

     

    Fleurs pour la cuisine:

    Amarante: feuilles;

    Bleuet: fleurs et feuilles;

    Bourrache: fleurs et feuilles;

    Camomille: fleurs;

    Capucine: fleurs;

    Primevères: feuilles et fleurs au goût de miel, racines au parfum d’anis et de girofle;

    Floraison en fin d’hiver et début de printemps

    Arabis alpina (corbeille d’argent) (Brassicacées):février à mai, 20cm, à fleurs simples pour les pollinisateurs;

    Aubrieta deltoidea (Brassicacées): avril à mai, 15cm, pour les pollinisateurs;

    Erica carnea (la bruyère d’hiver) (Ericacées): de décembre à avril, 10-20cm, attire les premiers                butineurs;

    Giroflée ravenelle: (Erysimum cherii) (Brassicacées): 20-60cm, mars à juin, pour les pollinisateurs,        très utile au pommier;

    Helleborus (Renonculacées): dès fin janvier jusqu’en avril, attire les butineurs; indispensable;

    Lonicera fragans (Caprifoliacées), un chèvrefeuille à floraison très précoce pour nourrir les abeilles     et les bourdons dès leur sortie;

    Myosotis (Boraginacées):mars à mai, lutte contre le ver des framboisiers;

    Primevères (Primula acaulis et Primula veris) (Primulacées): 15-30cm, février à avril, attire bourdons et syrphes; le feuillage sert de nourriture aux chenilles des papillons;

    Souci (Calendula officinalis) (Astéracées):50-70cm, fleurit presque toute l’année; mellifère attirant     pollinisateurs et auxiliaires dont les syrphes; contrôle des nématodes; répulsif de certains         ravageurs: aleurodes, altises, chenilles, doryphores. Excellent compagnon du fraisier et de la   tomate (alternariose), de la carotte (aleurodes et nématodes), de la PDT, du haricot, du chou             (piérides), de la laitue (pucerons), des framboisiers et des rosiers. Action racinaire améliorant         et assainissant la terre; indispensable au potager.

    Floraison de printemps et d’été

    Achillea millefolium (Astéracées): 50cm, juin-août, l’une des meilleures pour attirer butineurs et         auxiliaires (chrysopes, coccinelles, syrphes, guêpes, parasites du puceron, de la cochenille, de             la mouche blanche); protège les pommiers de nombreux ravageurs; réservoir de graines pour        les oiseaux en hiver;

    Agastache (Lamiacées): 60cm à 1m, juillet-septembre, attire les pollinisateurs;

    Alyssum maritimum (Brassicacées) : 20-30cm, avril-mai, hôte de nombreux auxiliaires. Ses effets se   font sentir très largement autour (15m);

    Amarante (Chenopodiacées): 1-2m, juin à octobre, attire les carabes;

    Aneth (Apiacées): 30-50cm, juillet à août, attire des auxiliaires par son nectar; répulsif de ravageurs,   très utile au verger. Protège la carotte de la mouche mais n’est pas favorable à sa croissance.

    Angelica (Apiacées): 2m, mai à août, attire les insectes pollinisateurs et des auxiliaires tels que              coccinelles et chrysopes, mais fort pouvoir allélopathique. La tenir éloignée des cultures (2- 3m);

    Aquilegia (Ancolie) (Renonculacées): avril à mai, 25 à 60cm, mellifère;

    Artemisia alba (Armoise) (Astéracées): 1m, juin à août, pour brouiller les repères d’indésirables par    l’odeur du feuillage. Fort pouvoir allélopathique; la tenir éloignée car elle inhibe la  croissance          de nombreuses plantes.

    Bleuet (Centaurea cyanus) (Astéracées) annuelle ou bisannuelle: 60cm, été, mellifère pour les             abeilles; attire des auxiliaires pour la protection des choux et des pommiers;

    Bourrache (Boraginacées): 30-40cm, mai à septembre, mellifère; attire les auxiliaires prédateurs de    pucerons, de chenilles et autres insectes; éloigne escargots et limaces; répulsif de la piéride du chou, du sphinx et des vers de la tomate, des noctuelles, des doryphores; c’est un     antifongique du fraisier et un excellent engrais vert.

    Camomille allemande (Matricaria recutita) (Astéracées): 60-80cm, juin à août, attire chrysopes et        syrphes et des butineurs; répulsif de parasites; agit sur les nématodes de la tomate; favorise                la croissance des légumes proches à petite dose; protège les pommiers contre leurs              ravageurs.

    Capucine (Tropaéloacées): juin à octobre, contre les pucerons qui sont détournés des autres plantes;               limitation des carpocapses et des pucerons lanigères par une plantation sous les pommiers;                contre les mouches blanches; excellente compagne de nombreux légumes;

    Centaurea (Astéracées): de 20 à 80cm, de mai à août selon les espèces, attire les auxiliaires:   papillons, coccinelles et chrysopes; indispensable dans le verger.

    Chicorée en fleurs: répulsif des altises; il est facile de laisser monter quelques salades;

    Coreopsis (Astéracées): 40-80cm, juin à octobre, attire les butineurs; plante hôte d’auxiliaires;

    Cosmos (Astéracées): de 20cm à 1,5m selon les espèces, juin à septembre, attire abeilles et papillons;              répulsif des altises et de la piéride du chou; propriétés nématicides et à ce titre les cultiver               l’année précédant la culture de tomates; hôte d’auxiliaires;

    Eschscholtzia (pavot de Californie) (Papavéracées): 15-40cm, mai à août, mellifère;

    Gaillarde (Astéracées): 20-70cm, juin à septembre, pour les butineurs; détruit les nématodes                nuisibles par ses sécrétions racinaires;

    Géranium (Géraniacées): attire des butineurs et des auxiliaires prédateurs de la mouche blanche et d’acariens;

    Géranium Herbe à Robert (Géraniacées): plante sauvage pas envahissante à très longue floraison.     Les fleurs sont riches en pollen facilement accessible;

    Helenium (Astéracées): 60cm-1m, juin à septembre, propriétés nématicides;

    Héliotrope (Boraginacées): 30cm-1m, juin à octobre, mellifère;

    Hysope (Lamiacées): 30-60cm, juillet à septembre, mellifère; attire papillons et pollinisateurs;               répulsive contre fourmis, limaces et escargots;

    Laiteron (Astéracées): 30cm-1,50m, juillet à septembre, dite mauvaise herbe, répulsif d’insectes         et nématicide après sa décomposition;

    Lamium album (Lamier blanc ou ortie blanche) (Lamiacées): 60cm, été, attire les pollinisateurs,             surtout les bourdons, et possède des effets répulsifs contre les nuisibles des fruitiers et les                 doryphores;

    Lavande (Lamiacées): 50cm, juin à août, riche en nectar pour les pollinisateurs et les auxiliaires;            répulsif contre les fourmis et certains indésirables;

    Liatris (Astéracées): 50cm-1m, juin à septembre, attire les papillons;

    Linum (lin)(Linacées):20-50cm, mai à juillet, répulsif des doryphores; décompacte le sol par ses             racines; favorable à la laitue et à la carotte;

    Lupin (Fabacées): 60cm-1,50m, mai à septembre, attire les auxiliaires; excellent engrais vert;

    Mélisse citronnelle (Melissa officinalis) (Lamiacées): 80-100cm, juillet à août, très riche en nectar          pour tous les butineurs; attention à la propagation;

    Menthe (Lamiacées): 60cm, juillet-août, attire de nombreux insectes: abeilles, bourdons, papillons,   auxiliaires prédateurs; répulsif des fourmis, des pucerons noirs, de la piéride du chou;

    à installer au verger; attention à son développement;

    Moutarde (Brassicacées): attire les pollinisateurs et les auxiliaires dont les syrphes; protection contre                les altises et les chenilles quand elle est en fleur car plante-piège; engrais vert;

    Nepeta (Lamiacées): 30-80cm, juin à septembre, mellifère;

    Œillet et rose d’inde (Tagètes patula et erecta) (Asteracées): les plus indispensables; très florifères;                 hôtes d’auxiliaires; puissants répulsifs olfactifs pour beaucoup d’insectes:  aleurodes, altises,              mouches blanches, pucerons, certains nématodes, anguillules; favorisent les légumes             proches par leur action racinaire; aident à lutter contre le chiendent;

    Papaver orientalis (Pavot d’orient) (Papavéracées): riche en nectar, pour les pollinisateurs;

    Pétunia (Solanacées): 35cm, été, mellifère;

    Phacélie (Hydrophillacées): attire les pollinisateurs en masse; hôte d’auxiliaires prédateurs     d’insectes nuisibles; engrais vert; les racines ameublissent la terre

    Pissenlit (Asteracées): dès mars, riche en nectar; attire des auxiliaires dont certains acariens   prédateurs;

    Potentille (Rosacées): 15-50cm, avril à août, hôte de l’acarien auxiliaire prédateur de l’araignée             rouge;

    Silene latifolia (compagnon blanc) (Caryophyllacées): attire les insectes plutôt le soir et la nuit;

    Tabac d’ornement (Nicotiana) (Solanacée): 60cm-1,50m, été, répulsif des aleurodes et des thrips        des PDT;

    Tanacetum parthenium (grande camomille) (Astéracées):30cm, juillet à août, répulsive pour des         nuisibles; attire coccinelles et papillons;

    Tanacetum vulgare (tanaisie) (Astéracées): répulsif des fourmis, pucerons, doryphores, vers gris;        aide à la lutte contre la mouche de la carotte et la piéride du chou; attire les auxiliaires               surtout les coccinelles;

    Trèfle blanc (Trifolium) (Fabacées):30cm, juin à août, mellifère; hôte d’auxiliaires: carabes,      prédateurs de pucerons, de mouches; répulsif de ravageurs; bon compagnon des choux, des           pommiers, oignons, fraisier; engrais vert;

    Vipérine annuelle (Echium plantagineum) (Boraginacées): 30-40cm, mai à juillet, très mellifère; attire                toutes sortes d’insectes;

     

    Floraison de fin d’été et d’automne

    Aster cordifolius ‘Little Carlow’ ou novii-belgii, petits asters,(Astéracées): 20cm à-1,50m, septembre à                octobre, floraison mellifère; attire les syrphes dévoreuses de pucerons; graines pour les             oiseaux;

    Bourrache

    Colchicum autumnale (Liliacées): 10cm, septembre à octobre, pour les pollinisateurs;

    Dahlia (Astéracées) à fleurs simples: été jusqu’aux gelées, mellifère; hôte de papillons;

    Erica herbacea (bruyère) (Ericacées): 50cm, de novembre à avril, très utile pour les derniers et les       premiers insectes à sortir;

    Fenouil (Apiacées): 1m-1,50m, août à septembre, attire les auxiliaires mais répulsif des papillons;

    Gaura ( Oragranacées 🙂 60cm-1m, de juin aux gelées, mellifère;

    Tournesol (Helianthus annus) (Astéracées):2-4m, juillet à octobre, mellifère; favorise le concombre;

    Moutarde

    Sauge (Salvia) (Lamiacées): 60cm à 1m, juin à décembre selon les variétés, mellifère;

    Scabieuse (Dipsacacées): 20 à 80cm, avril à octobre, très mellifère, attire les papillons;

    Sedum (Crassulacées): 10-20cm, de mai à septembre selon les espèces, très mellifère;

    Solidago (Astéracées): 40cm à 1m, juillet à octobre, mellifère, très utile en fin de saison;

    Souci

    Thym (commun, citron, serpolet) (Lamiacées): 10-30cm, juin à octobre, très mellifère; hôte de              certaines chenilles;

    Verbascum thapsus (bouillon blanc) (Scrophulariacées): 2m, de juillet jusqu’aux gelées, attire les         butineurs, de minuscules guêpes qui parasitent les chenilles, une punaise prédatrice de        pucerons du pommier et toutes sortes d’insectes;

    Verveine de Buenos-Aires (Verbénacées): 1,50m de juin aux gelées, mellifère;

    Zinnia (Astéracées):30-70cm, juin-octobre, mellifère, hôte d’auxiliaires, propriétés nématicides;

    Quelques arbustes à installer autour du potager

    Cotonéaster, Bulddleia, Camelia, Cognassier du Japon, Symphorine, Lierre, Romarin, Laurier-tin, Mimosa, Cornouiller…