Schlumbergera ou Cactus de Noël
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Ce vendredi matin nous sommes 8 au rendez-vous pour une escapade automnale.
Véronique et Florence nous rassemblent dans le joli minibus prêté par la ville de Grand-Champ. Les marches sont un peu hautes pour certaines ! Mais nous voilà bien installées, départ pour notre voyage en commençant par traverser le bois de Colpo (route affectionnée par Véronique).
Sur le chemin de la Sarthe, nous faisons notre 1ère halte en Ille-et-Vilaine à Corps-Nuds (35150), plus exactement à La Lande aux Pitois, où Luc Bienvenu nous attend à l’entrée de son jardin : les Jardins Rocambole, classés « jardin remarquable ». Après une présentation des lieux, nous débutons notre visite libre.
Dès l’entrée, un hangar nous interpelle et donne le ton de l’esprit de ces jardins et de son concepteur à l’imagination fertile, grand amateur de théâtre. Une succession d’espaces exubérants et colorés, d’installations artistiques tout en retrouvant un potager classique, tiré au cordeau et hyperproductif où tout est maîtrisé et organisé. Des tableaux végétaux se reflétant dans un bassin, encadré d’un éclairage, accentuent l’effet automnal.
Les différentes chambres du jardin sont mises en scène et nous retrouvons le mouvement, la légèreté où se mélangent légumes, fruits, fleurs, sculptures et éléments décoratifs où sont associés eau, arrosoirs, miroirs, pots de terre cuite entiers ou cassés, ardoises, ustensiles de cuisines parfaitement intégrés.
Tout cela parmi les légumes du potager prêts à être cueillis : tomates, choux, céleris, fenouil, betteraves, maïs, poireaux…
Ensuite, nous déambulons entre toutes les floraisons automnales : Aconit, sauge amistad, Isodon, Amicia, Clerodendron …
Puis nous contournons le poulailler pour nous retrouver dans le verger avec de très beaux fruitiers et de petits fruits rouges, les actinidias préparent leurs fruits.
Cela fait déjà deux heures que nous nous émerveillons et nous terminons en longeant le nouvel espace que prépare Luc Bienvenu où sont installées les sculptures et le tracé des nouveaux espaces qui attendent de nouvelles plantes.
Ce jardin âgé de 12 ans développe toutes ses couleurs, son propriétaire a pour objectif de renforcer son potentiel automnal et de nous permettre d’apprécier la richesse de cette saison.
Nous sommes invitées à nous installer dans la serre autour d’une grande table pour le temps du pique-nique.
Merci à Luc Bienvenu pour cette belle matinée, la nouvelle partie en préparation nous encourage à prévoir une nouvelle visite pour apprécier son évolution.
www.jardinsrocambole.fr – jardinsrocambole@orange.fr – 07 86 85 97 22
Il est temps de reprendre notre véhicule pour rejoindre la Sarthe, nous avons rendez-vous pour la visite du Château de Villaines, Route de Sablé, à Louplande (72210).
Nous stationnons devant le parc après avoir suivi le chemin d’accès. Nous nous émerveillons des couleurs des innombrables cyclamens qui couvrent cette première partie du parc.
Nous traversons le jardin à la française qui prend ses premières couleurs d’automne et sommes accueillies par la propriétaire Mme Forissier.
Celle-ci nous fait entrer dans le hall d’accueil du château et nous raconte l’histoire de ce monument du XVII siècle. Nous sommes invitées à poursuivre notre visite jusqu’à la cuisine en passant par différentes pièces dont la bibliothèque.
Nous ressortons pour entamer la visite du jardin labellisé « jardin remarquable » en commençant par le passage devant la très belle orangerie et nous poursuivons dans le verger où de belles pommes restent encore bien que la récolte ai été déjà effectuée. Nous traversons les carrés potagers qui commencent à prendre leurs quartiers d’hiver.
La visite se poursuit en longeant le pigeonnier et une haie de hêtre et de laurier portugais taillés en nuages. Nous nous retrouvons au bord des douves où sont installés de magnifiques pots de fleurs portant le nom du Château de Villaines. Le parcours continue au-delà des douves dans la partie jardin à l’anglaise.
Nous prenons congé en remerciant notre chaleureuse hôtesse qui nous a permis cette très belle et riche visite.
www.châteaudevillaines.com – mj.forissier@comagie.fr – 06 08 73 15 85
Il nous faut maintenant rejoindre notre hôtel à Arnage pour profiter d’une petite heure de repos avant de nous rassembler autour d’une table pour un repas revigorant et bien animé.
Dimanche, bien restaurées par un bon petit-déjeuner, nous partons à 9h pour prendre le tram jusqu’à proximité de l’office du tourisme du Mans d’où nous ressortons chacune avec un plan de la ville du Mans.
Munies de notre bracelet nous donnant accès à différentes entrées dans des cours et jardins participants ce week-end à l’édition « entre cours et jardins ».
Les cours sont pleines de douceur et de calme avec de belles dispositions de plantes. L’architecture médiévale est charmante, le soleil fait ressortir les couleurs ocres de ces belles demeures. Nous entrons dans le jardin des simples reconstitué il y a trois ans. La responsable et initiatrice de ce jardin nous accueille, l’implication de cette personne est communicative et rend cette visite très riche en explications et renseignements.
Au bout de deux heures, nous nous posons au pied de la cathédrale pour une pause déjeuner, puis nous repartons en commençant par un détour dans la cathédrale.
Ensuite, nous avons rendez-vous à 14h devant la maison du Pilier Rouge pour une visite guidée « Balade au fil des senteurs ». Nous suivons notre guide qui nous invite à la suivre jusqu’à différents endroits de la ville pour nous faire deviner des parfums correspondants à nos arrêts : au pied de magnolias, près de vignes, dans le jardin des simples, un passage de rosiers, le jardin des tanneries : Potagenet, le long des remparts, dans le verger.
Cette journée, bien remplie se poursuit devant une boisson chaude avant de rejoindre un restaurant pour une belle soirée autour de plats exotiques.
Après une bonne nuit, il est temps de prendre la route du retour.
Nous arrivons à 10h au Jardin d’Atmosphère du Petit Bordeaux à Saint Biez en Belin (72220).
Ce jardin à quatre mains, façonné tout en relief, associe les formes et les volumes, joue avec une extraordinaire richesse végétale, depuis 38 ans.
Sylvie et Michel Berrou nous invitent à une visite libre en suivant les sentiers numérotés de 1 à 41 pour découvrir cette collection de 4.300 espèces et variétés de plantes.
Nous suivons les chemins pavés pour descendre vers un premier point d’eau entouré de plessis, longer la bambouseraie, passer devant la maison avec les érables, les massifs en un spectacle de scènes qui s’y succèdent avec les jeux d’ombre et de lumière.
Tout le long du parcours, chaises et bancs invitent au repos. Un second point d’eau est surplombé d’un belvédère permettant de photographier ce superbe jardin en hauteur.
Nous terminons par un passage dans la pépinière où nous retrouvons des plants vus dans le jardin.
Ce jardin classé « jardin remarquable », maintes fois récompensé, émet une ambiance de sérénité et chaque pas donne envie de découvrir la suite.
www.jardindupetitbordeaux.fr – contact@jardindupetitbordeaux.fr – 02 43 42 15 30
Nous repartons pour nous arrêter à quelques kilomètres sur une place de village pour notre pique-nique et en voiture pour notre dernier arrêt de ce week-end.
14h15, nous voilà devant l’entrée du Manoir de la Massonnière à Saint-Christophe-en-Champagne (72540).
Nous sommes accueillis par Pascaline et Emmanuel, paysagistes concepteurs, devant la cour carrée, sobre, épurée dévoilant ce beau manoir du XVe siècle. Nous traversons le jardin à la française où éclos à la belle saison avec 1.000 rosiers iceberg, avant de longer les mixed-borders en attente d’une restructuration. Ensuite, nous découvrons le potager et la roseraie en préparation pour l’hiver.
Une belle collection d’érables ouvre le chemin qui mène au bassin pour aboutir au jardin forestier. Puis nous rejoignons le majestueux parc pour nous retrouver autour du pigeonnier de plus de 700 boulins et des écuries.
https://lemanoirdelamassonniere.fr/ – 06 86 20 94 42
Notre voyage se termine. Nous arrivons à Grand Champ vers 18h enchantées de notre week-end et remercions vivement Florence et Véronique pour leurs implications. Ce fut un grand plaisir d’avoir partagé toutes ensemble ces trois belles journées !
Date : 11, 12 et 13 octobre 2024
Texte et photos : Hélène
Voici les arbres remarquables du parc présentés sur le document remis par le parc :
1 – Le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum), famille de Taxodiacées
Le séquoia géant, pouvant faire 90 m de hauteur, n’atteint pas les records de grandeur du Sequoia sempervirens (120 m dans son habitat d’origine). Il faut noter que 100 graines de séquoia pèsent moins de 1g. Les séquoias géants sont des arbres qui poussent à l’état naturel uniquement sur les contreforts de la Sierra Nevada en Californie, aux USA, où ils sont assez rares. Le nom de Séquoia rend hommage au chef indien Sequoyah (1770-1843) de la tribu Cherokee.
2 –Limonium humile, petite statice, famille des Plombaginacées
Plante protégée au niveau national, annexe 1
Cette petite plante vivace, à la floraison modeste, se rencontre principalement au nord de l’Europe. En France, les botanistes jugent la situation de cette plante extrêmement préoccupante. Les seules populations de cette espèce
recensées en France sont uniquement localisées dans la rade de Brest. Elles sont fortement menacées par une graminée introduite au début du vingtième siècle (Spartina alterniflora) qui envahit inexorablement les vases salées où pousse ce Limonium qui dépérit alors rapidement.3 – Le cyprès-chauve (Taxodium distichum), famille des Taxodiacées
Malgré son nom, cet arbre appartient à la famille du séquoia et non à celle du cyprès. Le cyprès chauve pousse à l’état naturel dans les marécages du sud-est des USA. Pour survivre en ayant la base du tronc en permanence dans l’eau, il développe des racines aériennes, appelées pneumatophores, lui permettant d’assurer sa respiration. A l’automne, ses feuilles deviennent d’un beau brun-cuivré avant de tomber. Son bois est très apprécié en menuiserie car il est réputé pour sa résistance au pourrissement.
4 – Metasequoia glyptostroboides, famille des Taxodiacées
Le Métaséquoia peut être considéré comme un fossile vivant. En effet, cet arbre était connu des botanistes mais sous forme de fossile et l’on pensait que la plante avait disparue de la surface de la Terre depuis des millions d’années. Pourtant, quelques exemplaires vivants furent découverts en 1941 dans une province reculée de Chine. Ses qualités ornementales et botaniques en font une espèce très intéressante pour les jardins.
5 – Le cyprès du Cachemire (Cupressus cashmeriana), famille des Cupressacées
Ce très bel arbre est originaire du Bhoutan, pays situé à l’Est de la chaîne de l’Himalaya. Avec ses rameaux pleureurs et son feuillage bleuté, cette espèce est d’un grand intérêt ornemental. C’est malheureusement une espèce rare en nature, et très peu cultivée car assez délicate : elle est facilement endommagée par le vent et ne supporte pas les longues périodes de chaleur. Le genre Cupressus possède une vingtaine d’espèces, dont la plupart sont rares en nature.6 – Les Fougères arborescentes
Il existe plus de 1000 espèces différentes de fougères arborescentes dans le monde. Elles sont surtout réparties dans les zones tropicales, cependant certaines espèces originaires d’Australie et de Nouvelle-Zélande peuvent être rustiques en zone tempérée. Cyathea cooperi a une croissance plus rapide que Dicksonia antarctica, mais elle est plus sensible au froid et nécessite d’être entièrement protégée en hiver. Les fougères sont des plantes présentes sur Terre depuis plus de 400 millions d’années. Celles qui poussaient à l’âge du Carbonifère, puis qui se sont fossilisées, ont donné naissance au charbon.
7 – Gunnera manicata, famille des Gunneracées
Gunnera manicata est une plante originaire du sud du Brésil. Si elle est cultivée à proximité de l’eau, le développement de ses feuilles peut devenir spectaculaire. A la fin de l’automne, les feuilles des Gunnera sont coupées pour être disposées sur le rhizome afin de protéger les bourgeons des rigueurs de l’hiver. Aux beaux jours, la plante produira de nouvelles feuilles qui décorent si merveilleusement les bords de nos étangs.
8 – Eucalyptus kartzoffiana, famille des Myrtacées
Les Eucalyptus sont originaires d’Australie et de Tasmanie où l’on recense plus de 600 espèces différentes, dont environ 170 sont menacées en nature. C’est malheureusement le cas pour cette espèce originaire de la Nouvelle Galle du Sud, en Australie, dont les populations sauvages sont limitées. Les feuilles de cet Eucalyptus sont riches en produits odorants qui parfument aux alentours lors des chaudes journées estivales.
9 – Les bambous, famille des Poacées
Les bambous sont des graminées (comme le blé) allant de quelques dizaines de centimètres à plus de 25 mètres pour Phyllostachys pubescens. Il existe 70 genres de bambous soit un millier d’espèces. Certains bambous peuvent être acclimatés dans notre région, à condition de les cultiver dans des terrains riches et frais. Les bambous sont des plantes largement utilisées en horticulture, comme matériau de construction, pour fabriquer des ustensiles, des vêtements, ainsi qu’en alimentation.
10 – Les palmiers, famille des Arecacées
Parmi les palmiers que vous pouvez admirer dans le jardin du Conservatoire botanique, vous rencontrerez des spécimens de Phoenix, Washingtonia, Trachycarpus, Butia et Jubea. Jubea chilensis est un palmier remarquable qui peut atteindre 30 m de haut et 5 m de diamètre dans son habitat naturel au Chili. Les spécimens cultivés au Conservatoire botanique ont été plantés en 1976, à partir de graines provenant de sujets cultivés à Lorient.Après un pique-nique sur place, M Patrick Péron nous accueille au Pavillon d’accueil pour nous faire une visite guidée des Serres tropicales: passionnante !
Date : 5 novembre 2024
Texte transmis par le Conservatoire
Photos : Annaïg
Horaires d’ouverture au public : de 9h à 18h (jusqu’à 20h l’été)
Voici les arbres remarquables du parc présentés sur le document remis par le parc :
1 – Le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum), famille de Taxodiacées
Le séquoia géant, pouvant faire 90 m de hauteur, n’atteint pas les records de grandeur du Sequoia sempervirens (120 m dans son habitat d’origine). Il faut noter que 100 graines de séquoia pèsent moins de 1g. Les séquoias géants sont des arbres qui poussent à l’état naturel uniquement sur les contreforts de la Sierra Nevada en Californie, aux USA, où ils sont assez rares. Le nom de Séquoia rend hommage au chef indien Sequoyah (1770-1843) de la tribu Cherokee.
2 –Limonium humile, petite statice, famille des Plombaginacées
Plante protégée au niveau national, annexe 1
Cette petite plante vivace, à la floraison modeste, se rencontre principalement au nord de l’Europe. En France, les botanistes jugent la situation de cette plante extrêmement préoccupante. Les seules populations de cette espèce
recensées en France sont uniquement localisées dans la rade de Brest. Elles sont fortement menacées par une graminée introduite au début du vingtième siècle (Spartina alterniflora) qui envahit inexorablement les vases salées où pousse ce Limonium qui dépérit alors rapidement.
3 – Le cyprès-chauve (Taxodium distichum), famille des Taxodiacées
Malgré son nom, cet arbre appartient à la famille du séquoia et non à celle du cyprès. Le cyprès chauve pousse à l’état naturel dans les marécages du sud-est des USA. Pour survivre en ayant la base du tronc en permanence dans l’eau, il développe des racines aériennes, appelées pneumatophores, lui permettant d’assurer sa respiration. A l’automne, ses feuilles deviennent d’un beau brun-cuivré avant de tomber. Son bois est très apprécié en menuiserie car il est réputé pour sa résistance au pourrissement.
4 – Metasequoia glyptostroboides, famille des Taxodiacées
Le Métaséquoia peut être considéré comme un fossile vivant. En effet, cet arbre était connu des botanistes mais sous forme de fossile et l’on pensait que la plante avait disparue de la surface de la Terre depuis des millions d’années. Pourtant, quelques exemplaires vivants furent découverts en 1941 dans une province reculée de Chine. Ses qualités ornementales et botaniques en font une espèce très intéressante pour les jardins.
5 – Le cyprès du Cachemire (Cupressus cashmeriana), famille des Cupressacées
Ce très bel arbre est originaire du Bhoutan, pays situé à l’Est de la chaîne de l’Himalaya. Avec ses rameaux pleureurs et son feuillage bleuté, cette espèce est d’un grand intérêt ornemental. C’est malheureusement une espèce rare en nature, et très peu cultivée car assez délicate : elle est facilement endommagée par le vent et ne supporte pas les longues périodes de chaleur. Le genre Cupressus possède une vingtaine d’espèces, dont la plupart sont rares en nature.
6 – Les Fougères arborescentes
Il existe plus de 1000 espèces différentes de fougères arborescentes dans le monde. Elles sont surtout réparties dans les zones tropicales, cependant certaines espèces originaires d’Australie et de Nouvelle-Zélande peuvent être rustiques en zone tempérée. Cyathea cooperi a une croissance plus rapide que Dicksonia antarctica, mais elle est plus sensible au froid et nécessite d’être entièrement protégée en hiver. Les fougères sont des plantes présentes sur Terre depuis plus de 400 millions d’années. Celles qui poussaient à l’âge du Carbonifère, puis qui se sont fossilisées, ont donné naissance au charbon.
7 – Gunnera manicata, famille des Gunneracées
Gunnera manicata est une plante originaire du sud du Brésil. Si elle est cultivée à proximité de l’eau, le développement de ses feuilles peut devenir spectaculaire. A la fin de l’automne, les feuilles des Gunnera sont coupées pour être disposées sur le rhizome afin de protéger les bourgeons des rigueurs de l’hiver. Aux beaux jours, la plante produira de nouvelles feuilles qui décorent si merveilleusement les bords de nos étangs.
8 – Eucalyptus kartzoffiana, famille des Myrtacées
Les Eucalyptus sont originaires d’Australie et de Tasmanie où l’on recense plus de 600 espèces différentes, dont environ 170 sont menacées en nature. C’est malheureusement le cas pour cette espèce originaire de la Nouvelle Galle du Sud, en Australie, dont les populations sauvages sont limitées. Les feuilles de cet Eucalyptus sont riches en produits odorants qui parfument aux alentours lors des chaudes journées estivales.
9 – Les bambous, famille des Poacées
Les bambous sont des graminées (comme le blé) allant de quelques dizaines de centimètres à plus de 25 mètres pour Phyllostachys pubescens. Il existe 70 genres de bambous soit un millier d’espèces. Certains bambous peuvent être acclimatés dans notre région, à condition de les cultiver dans des terrains riches et frais. Les bambous sont des plantes largement utilisées en horticulture, comme matériau de construction, pour fabriquer des ustensiles, des vêtements, ainsi qu’en alimentation.
10 – Les palmiers, famille des Arecacées
Parmi les palmiers que vous pouvez admirer dans le jardin du Conservatoire botanique, vous rencontrerez des spécimens de Phoenix, Washingtonia, Trachycarpus, Butia et Jubea. Jubea chilensis est un palmier remarquable qui peut atteindre 30 m de haut et 5 m de diamètre dans son habitat naturel au Chili. Les spécimens cultivés au Conservatoire botanique ont été plantés en 1976, à partir de graines provenant de sujets cultivés à Lorient.
Après un pique-nique sur place, M Patrick Péron nous accueille au Pavillon d’accueil pour nous faire une visite guidée des Serres tropicales: passionnante !
Date : 5 novembre 2024
Texte transmis par le Conservatoire
Photos : Annaïg
Horaires d’ouverture au public : de 9h à 18h (jusqu’à 20h l’été)Jardin du Conservatoire Botanique National de BrestRampe du Stang Alar – 29200 Brest
Nous arrivons à 10h au Jardin d’Atmosphère du Petit Bordeaux à Saint Biez en Belin (72220).
Ce jardin à quatre mains, façonné tout en relief, associe les formes et les volumes, joue avec une extraordinaire richesse végétale, depuis 38 ans.
Sylvie et Michel Berrou nous invitent à une visite libre en suivant les sentiers numérotés de 1 à 41 pour découvrir cette collection de 4.300 espèces et variétés de plantes.
Nous suivons les chemins pavés pour descendre vers un premier point d’eau entouré de plessis, longer la bambouseraie, passer devant la maison avec les érables, les massifs en un spectacle de scènes qui s’y succèdent avec les jeux d’ombre et de lumière.
Tout le long du parcours, chaises et bancs invitent au repos. Un second point d’eau est surplombé d’un belvédère permettant de photographier ce superbe jardin en hauteur.
Nous terminons par un passage dans la pépinière où nous retrouvons des plants vus dans le jardin.
Ce jardin classé « jardin remarquable », maintes fois récompensé, émet une ambiance de sérénité et chaque pas donne envie de découvrir la suite.
Date : 18 octobre 2024
Texte : Hélène
Photos: Véronique
Le Jardin d’atmosphère du Petit Bordeaux72220 Saint Biez en Belin
Il est temps de reprendre notre véhicule pour rejoindre la Sarthe, nous avons rendez-vous pour la visite du Château de Villaines, Route de Sablé, à Louplande (72210).
Nous stationnons devant le parc après avoir suivi le chemin d’accès. Nous nous émerveillons des couleurs des innombrables cyclamens qui couvrent cette première partie du parc.
Nous traversons le jardin à la française qui prend ses premières couleurs d’automne et sommes accueillies par la propriétaire Mme Forissier.
Celle-ci nous fait entrer dans le hall d’accueil du château et nous raconte l’histoire de ce monument du XVII siècle. Nous sommes invitées à poursuivre notre visite jusqu’à la cuisine en passant par différentes pièces dont la bibliothèque.
Nous ressortons pour entamer la visite du jardin labellisé « jardin remarquable » en commençant par le passage devant la très belle orangerie et nous poursuivons dans le verger où de belles pommes restent encore bien que la récolte ai été déjà effectuée. Nous traversons les carrés potagers qui commencent à prendre leurs quartiers d’hiver.
La visite se poursuit en longeant le pigeonnier et une haie de hêtre et de laurier portugais taillés en nuages. Nous nous retrouvons au bord des douves où sont installés de magnifiques pots de fleurs portant le nom du Château de Villaines. Le parcours continue au-delà des douves dans la partie jardin à l’anglaise.
Nous prenons congé en remerciant notre chaleureuse hôtesse qui nous a permis cette très belle et riche visite.
Date : 19 octobre 2024
Texte : Hélène
Photos : VéroniqueLes Jardins du Château de Villaines72210 Louplande
14h15, nous voilà devant l’entrée du Manoir de la Massonnière à Saint-Christophe-en-Champagne (72540).
Nous sommes accueillis par Pascaline et Emmanuel, paysagistes concepteurs, devant la cour carrée, sobre, épurée dévoilant ce beau manoir du XVe siècle. Nous traversons le jardin à la française où éclos à la belle saison avec 1.000 rosiers iceberg, avant de longer les mixed-borders en attente d’une restructuration. Ensuite, nous découvrons le potager et la roseraie en préparation pour l’hiver.
Une belle collection d’érables ouvre le chemin qui mène au bassin pour aboutir au jardin forestier. Puis nous rejoignons le majestueux parc pour nous retrouver autour du pigeonnier de plus de 700 boulins et des écuries.
Date : 13 octobre 2024
Texte : Hélène
Photos : Véronique
Les Jardins du Manoir de la Massonnière72540 Saint Christophe en Champagne
Nous sommes 8 à nous retrouver cet après-midi de vendredi pour monter des nichoirs à mésanges.
Nous nous installons autour de tables à l’abri dans un garage. Chacun de nous récupère les parties du nichoir pour le monter (les découpes ont déjà été faites : le travail sur machine à bois étant dangereux).
Cette partie du travail se fait avec de l’entraide, il faut que tout concorde !
Maintenant, il faut fixer l’ensemble avec des vis et pour cela, se servir de la visseuse !
Nous terminons par installer une ardoise sur le toit du nichoir pour le protéger.
Chacun choisi la finition : huile de lin, naturel, peinture …
Le résultat est parfait, il restera l’installation et attendre les occupants !
Pour ce modèle de nichoir « La mésange » nous avons fabriquer un modèle « boîtes aux lettres » avec une ouverture de 32 mm.
Nous profitons d’installation de différents modèles de nichoirs pour faire une promenade : nichoir semi-ouvert pour rouge-gorge, bergeronnette, nichoir balcon pour sittelle torchepot, juillard pour chevêche d’Athéna.
Certaines agrémentent cette promenade par une récolte de châtaignes.
Pour terminer ce bon moment, nous nous retrouvons devant un café et un far breton.
Nous passons un bon moment d’échanges autour de différents ouvrages sur les nichoirs et les oiseaux.
Date : 18 octobre 2024
Texte et photos : Hélène
Ces ateliers sont animés par des adhérents bénévoles, parfois sous la conduite de professionnels reconnus
2024 10 18 – Atelier de nichoirs bois – Chez Hélène à Grand-Champ
Février est le mois durant lequel nos nichoirs à oiseaux doivent être en place avant d’être pris d’assaut ! Nous vous proposons de profiter d’un atelier « nichoir à mésanges » avant que nous soyons accaparés par les fêtes de fin d’année. Le bois (non traité) et la visserie, déjà achetés, sont pris en charge par Balades et Jardins. Vous pouvez vous munir d’huile de lin : 1 litre suffit, tournevis manuel ou électrique. Nous en profiterons pour étudier différents nichoirs : rouge-gorge, sitelle, chouette hulotte, huppe fasciée… et terminerons, bien sûr, autour d’un café. Cet atelier gratuit est ouvert aux 8 premières inscriptions.
2024 09 10 – Atelier de bouturage – Chez Jacqueline D à saint Jean Brévelay
Elle nous accueillera pour nous faire partager sa grande passion. Cet atelier est ouvert aux 10 premières inscriptions reçues par messages. Des précisions (adresse, matériel) sont données ultérieurement aux inscrits. Sur les tables à notre disposition nous trouvons boutures, terreau, arrosoirs … Nous écoutons avec concentration les explications que nous donne Jacqueline : même si, individuellement, nous pratiquons cette méthode de multiplication, nous apprenons beaucoup de l’expérience de notre hôtesse. Quelques exemples de conseils précieux :
C’est avec beaucoup d’applications que nous nous mettons au travail sous l’œil vigilant de notre maître de stage. Une fois terminé, nous avons la joie de suivre Jacqueline qui nous fait une visite complète de son jardin dans lequel nous déambulons en écoutant attentivement les présentations de ces innombrables plantes, arbustes, arbres. Nous terminons ce bel après-midi autour de gâteaux et de cidre que nous servent Jacqueline et son mari Jo. Nous vous remercions pour ce merveilleux accueil ainsi que ce beau moment de partage.
2024 06 – Atelier Vannerie : fabrication de mangeoires ou de nichoirs, animé par Jean Pierre Gillet chez Hélène
Habitant Grand-Champ, il aime transmettre son savoir de vannier et travaille trois types de bois : l’osier, le cornouiller et la bourdaine. Après un temps d’explications, il a prévu de vous aider à fabriquer 4 mangeoires et 4 nichoirs à oiseaux. Il vous faudra préciser votre choix, lors de votre inscription. Cet atelier est gratuit : Jean-Pierre ne demande aucune participation, il est également apiculteur et je sais qu’il apprécie les plantes mellifères et, si vous en avez à partager …
2024 04 05 – Sortie nature : Découverte des plantes sauvages comestibles, animée par Jeanne Marty
C’est sous la pluie que Jeanne Marty, guide de l’Instant Plantes, nous fait parcourir son monde végétal dans son jardin de Brandivy. Elle nous fait découvrir les fleurs et plantes de nos régions, comment elles se cueillent, comment elles se mangent. Quels sont leurs vertus, leurs pouvoir nutritionnel. Jeanne nous précise les différentes règles de cueillettes ainsi que les aspects essentiels à connaître avant de commencer à cueillir soi-même et manger des plantes sauvages. Elle nous détaille les propriétés de l’ortie, le plantain, la cardamine hérissée, le pissenlit, le gaillet gratteron, le sureau noir … Jeanne termine par une présentation de son entreprise ainsi que les différents produits qu’elle crée et fabrique.
2024 03 19 – Atelier Mosaïque, animé par Ivy à Saint Pierre Quiberon
C’est par une belle journée aussi belle qu’une journée d’été que nous nous rendons à Saint Pierre Quiberon pour une initiation à la mosaïque chez Ivy et Alain. Notre équipe de 7 participants se retrouve à 11h, autour d’un café et nous en profitons pour faire le tour des créations en mosaïque d’Ivy : jardinières, tables, dessertes … Dans son atelier qu’elle met à notre disposition, elle commence par nous donner les consignes et les explications techniques du déroulement de cette journée. Nous sommes toutes arrivées avec idées toutes très différentes. Déjà 12h ! Nous squattons la salle à manger pour un moment de restauration avec de nombreux échanges aussi conviviaux que d’habitude. 13h, nous retournons à nos « œuvres ». Ivy est attentive à l’avancée de notre travail et répond à toutes nos sollicitations. Concentration, échanges, avis, essais et très belles créations accompagnent ce bel après-midi jusqu’à 17h. Anne, qui habite près de chez Ivy, passe dans l’après-midi nous inviter à visiter son magnifique jardin. C’est donc par un passage chez Anne que nous terminons cette belle journée. Nous remercions Ivy pour son accueil et pour avoir partagé sa passion avec tant de disponibilité.
2023 03 27 et 2023 10 09 – Marcottage aérien, animé par Odile
En deux parties, mars et octobre, Odile J nous initie au marcottage aérien. Nous apprécions sa grande connaissance et sa dextérité autour des branches sélectionnées pour multiplier différentes plantes et arbustes. Chacun applique ensuite sa propre marcotte et le jour de l’ouverture est très important : réussite ou pas ??? Merci Odile !
Le processus du marcottage aérien est tout simplement similaire à la prise de boutures. Cependant, vous laissez les boutures sur la plante ou sur l’arbre-parent jusqu’à ce qu’elles prennent racine avant de les retirer. Lorsque vous faites une entaille suffisamment importante dans la tige de la plante pour empêcher les nutriments de voyager des feuilles de la plante vers ses racines via la couche interne de l’écorce, ces nutriments se rassemblent au niveau de cette entaille et l’encouragent à produire de nouvelles racines. Une fois que celles-ci se sont développées, vous pouvez couper la tige située en-dessous et obtenir une plante entièrement nouvelle. En bref, le marcottage aérien est une méthode de propagation de nouveaux arbres et arbustes à partir de tiges encore attachées à la plante-mère. La tige est enveloppée de mousse humide pour favoriser la formation de racines. Le marcottage aérien est une méthode efficace pour certaines plantes qui ne s’enracinent pas facilement à partir de boutures et qui manquent souvent de pousses basses convenant au marcottage conventionnel. Effectivement, la plupart des plantes peuvent être multipliées par voie aérienne et, même si aucun enracinement n’a lieu, la plante originale n’est pas endommagée par le processus puisque vous ne retirez pas le matériau donneur avant qu’il n’ait produit des racines. Quelle est la meilleure période de l’année pour propager des plantes par voie aérienne ? En fait, le printemps ou le milieu de l’été conviennent tous les deux. Si vous avez la possibilité de procéder à la propagation au printemps, choisissez des pousses de l’année précédente. Si vous n’avez pas l’occasion de le faire avant le milieu de l’été, choisissez des pousses de l’année en cours. Gardez à l’esprit que les pousses des arbres d’extérieur ne doivent avoir qu’un diamètre de la taille d’un crayon jusqu’à 2 cm. Les plantes d’intérieur « plus souples » peuvent être beaucoup plus grandes que cela. Dans ce cas, il est préférable de faire deux petites entailles sur les côtés opposées de la tige plutôt qu’une seule longue entaille sur un côté.
Contrairement aux boutures ordinaires, les plantes multipliées par enracinement à l’air continuent de recevoir l’humidité de leur plante-mère pendant toute la durée de l’enracinement, ce qui réduit les risques de dessèchement. Le processus de marcottage aérien permet également de produire de grands spécimens plus rapidement que les boutures standard, sans avoir besoin d’un pot et d’un mélange de rempotage. En ce qui concerne les inconvénients, les tiges peuvent mettre plus de temps à produire des racines que les autres types de boutures, mais cela dépend souvent du type de plante concerné. En outre, vous n’obtiendrez pas autant de boutures que si vous preniez des boutures plus courtes et complètement détachées. Merci à Odile J et aussi à Hélène et Pierre Le B
2022 05 19 à 2023 09 11 – Initiation à l’utilisation du béton pour petite déco de jardin, animé par Evelyne à Arradon
Avec deux équipes, une en 2022 et l’autre en 2023, nous avons proposé 4 ateliers bien manuels ! Évelyne S nous a reçu chez elle à Arradon où elle nous a accueilli de façon charmante dans un petit bois bien plein de fraîcheur. Chacun a laissé libre cours à son imagination pour fabriquer mangeoires à oiseaux, bains d’oiseaux, pots de fleurs etc … Ces après-midis se sont terminés autour de café, gâteaux, sans oublier discussions, échanges sur notre travail. Un grand merci à Évelyne !
2022 05 17 – Cueillette de fleurs de sureau, animé par Françoise à Saint Avé
Après de bonnes journées pluvieuses, voilà enfin une fenêtre d’éclaircies. Françoise C qui surveille la maturité des fleurs de sureau, nous reçoit chez elle à Saint-Avé pour un après-midi autour du sureau. Nous voilà donc équipés de bottes, bâtons, paniers, sécateurs … le long de très jolis chemins de la campagne autour de chez Françoise. Chargés de notre récolte, nous profitons du jardin pour échanger, préparer nos fleurs. Nous terminons par différentes dégustations à base de sureau : beignets, sirop, pétillants et un magnifique gâteau préparé par Françoise. Merci Françoise !
2021 10 13 – Initiation à la fabrication d’un mur en pierres sèches, animé par Jean Claude Le Ruyet chez Françoise à Saint Philibert
C’est par un beau mercredi d’octobre que nous nous retrouvons à Saint-Philibert chez Françoise B. Après un moment passé autour de Jean-Claude Le Ruyet qui nous enseigne le travail d’un mur en pierres sèches. Jean-Claude est passionné par les vieux murs de pierre sèches qui jalonnent notre région et il s’implique beaucoup dans la rénovation de ceux-ci. Nous trouvons chez Françoise un beau projet en devenir et nous attelons à la tâche. Nous partageons un bon moment de pique-nique toujours accompagnés par ce beau soleil. Merci à tous les participants, à Jean-Claude ainsi qu’à Françoise pour son accueil !
2021 09 16 à 2023 06 19 – 7 Ateliers croquis/dessin, animés par Josée
Tout au long de ces sept séances, Josée T nous a accompagnés dans notre recherche de représentations, de ressentis de nos propres jardins à partir de dessins, peintures. Nous nous retrouvons chez l’un, chez l’autre pour ces très beaux moments de partages et de grandes découvertes. De très belles découvertes à travers différents regards. De grands merci à Josée !
2021 06 03 – Fabrication de cloches maraîchères, animé par Hélène à Grand-Champ
Cet atelier consiste à fabriquer une cloche en grillage équipée à la base d’un ruban en cuivre servant d’anti-limaces. Nous nous mettons au travail par ce très bel après-midi. Tout d’abord, il nous faut découper le grillage avant de former la cloche qui sera ensuite refermée à l’aide de fil de fer. Pour terminer, nous fixons le ruban de fil de cuivre en bas de la cloche. Le résultat est parfait, il nous reste après ce bon moment qui se termine autour de gâteaux et de café, à installer notre création autour de notre plante préférée pour l’isoler de prédateurs bien voraces. Un grand merci à Hélène LB pour cette initiative !
2021 05 20 – Sortie nature : A la rencontre des arbres, animé par Aurélie Dethy
Ce jeudi matin, nous nous retrouvons dans une forêt de Saint-Avé où nous avons rendez-vous avec Aurélie Dethy, guide nature des Ateliers Sauvages. Nous nous laissons guider par cette passionnée des arbres et des plantes sauvages le long de sentiers plus ou moins escarpés. Au bout de deux heures de déambulation, d’écoute, de découvertes, nous terminons cette matinée autour d’une bonne tisane.
DATE ??? Atelier Mur en pierres sèches – Nous avons été très bien accueillis à Porz Kerviche en Séné.
Jean Yves Serazin, le « murailleur » comme il se nomme, nous a d’abord expliqué les différents types de pierres utilisées et sa façon de travailler. Lors du taillage de pierres, nous sommes attentifs…. Les différents outils utilisés sont en tungstène pour résister à l’usure. Et voilà l’aperçu du mur à poursuivre… Et là, c’est du sérieux car il faut que cela s’ajuste exactement ! Il n’y a pas que les hommes à mettre la main à la pâte ! Le travail se poursuit et les conseils abondent… Et voici le résultat en fin d’après-midi ! Tous les participants ont beaucoup apprécié les conseils, le professionnalisme de Jean-Yves, l’hospitalité et la gentillesse de la propriétaire sans oublier le chien « pot de colle » qui ne nous a pas quitté d’une semelle (quêtant une caresse, des appels au jeu). Ce fût une belle journée enrichissante.
2020 – 2016 – Ateliers Art Floral, animés par Joëlle
2017 10 13 – Atelier Sortie Champignons, animé par Brigitte Bodiguel
2017 10 10 – Atelier-fabrication d’une mangeoire à trémie, animé par Jacques
Un atelier bricolage : même pour les oiseaux du jardin, c’est sérieux et il faut du matériel, des pointes, un marteau, une scie et… du bois ! Voilà, cela semble prendre forme ! Et bien non, on s’est trompé ! Et il faut défaire et recommencer car le fond ne se fixe pas sur le dessus ! Et puis, parfois un morceau est trop long. Alors il faut le scier : Jacques nous fait scier !! Quand c’est fini, on se dit : « les petits oiseaux viendront-ils picorer ? Oui, si je le peins en rouge, ou bien en gris ! » « Mais non, je vous ai dit qu’il fallait la rendre étanche avec de l’huile de lin pour que ce ne soit pas nocif pour eux… Peut-être avec de la peinture Bio ? Tout le monde paraît satisfait. Merci Jacques G !
2017 06 – Atelier Cueillette de fleurs de sureau, animé par Françoise à Saint Avé
2017 06 – Atelier Photo, animé par Chantal chez France
2017 04 25 – Atelier Sortie Plantes sauvages comestibles
2017 04 01- Atelier Semis, animé par France à Locmiquel
2017 03 31 Atelier bouturage, animé par France à Locmiquel
Une douzaine de personnes se sont retrouvées à Locmiquel le 31 mars pour l’atelier bouturage animé par France M. Les participants ont suivi les précieux conseils de France, ont pris des notes, n’ont pas hésité à poser de nombreuses questions pour ensuite passer à la pratique. « A nous ! Oh la la, j’ai oublié si je prends une bouture à talon ou une tige simple ! » « J’ai bien coupé une partie des feuilles pour éviter l’évaporation comme l’a dit France » Et voilà les petits pots sont bien étiquetés… « Bon, on a bien travaillé ! maintenant, on va reprendre des forces : un p’tit café, un jus de fruit, des petits gâteaux ! » Bel après-midi à Grand-Champ : Merci à France pour ses explications et à Bidou pour son hospitalité. Pierrette G
2017 03 24 Atelier graines germées, animé par Simone
Vendredi 24 Mars 2017 avait lieu à Grand-Champ, un atelier concernant les graines germées dans l’alimentation. Simone P nous a renseignés sur leur rôle bénéfique pour la santé : atouts nutritifs, richesse en oligo-éléments et en fibres, rôle anti-oxydant, apports de calories en faible quantité. Elle nous a expliqué comment les préparer avec peu de matériel, puis nous avons procédé à l’expérimentation. » D’abord les explications. Les « élèves » appliquent les instructions : un brin de causette, il y a toujours quelques élèves bavardes au fond de la classe ! Si nous avons bien écouté, voilà ce que cela devrait donner… Ce fût un après-midi instructif et très intéressant puisque qu’ensuite de nombreuses questions ont été posées et ont levé les derniers doutes sur la marche à suivre. Merci infiniment à Simone de nous avoir fait partager son savoir ! Pierrette G
2016 11 27- Atelier cadre végétal, animé par Christine et Evelyne
Le 27 novembre, plusieurs adhérentes se sont réunies à Grand-Champ, pour réaliser un cadre végétal sous la houlette de Christine L et Evelyne D. Même si le travail est minutieux, les consignes et les conseils prodigués par les animatrices sont précis, efficaces et l’ambiance est à la bonne humeur ! Une petite pose- avec café, thé, gâteau au citron – nous permet de stimuler les énergies s’il en est besoin… A la fin de l’après-midi, chacune de nous repart, avec sa création, satisfaite d’avoir acquis de nouvelles compétences ! Nous remercions chaleureusement Evelyne et Christine pour cet agréable moment. Photos : Pierrette G
2016 09 23 et 2016 10 06 Atelier Fer à béton, animé par Gérard
Gérard nous apprend à faire un petit tuteur où accrocher une étiquette en ardoise. Puis nous suivons ses conseils pour fabriquer un ensemble pour soutenir les fleurs qui ont tendance à tomber comme les pivoines ainsi qu’un tipi pour les grimpantes, comme les « Suzanne aux yeux noirs ». Mardi Gérard pour ces précieux conseils !
2016 05 31 – Atelier Apéro-oiseaux, animé par 2 spécialistes, Jean Annezo et Christian Hays, à Colpo
Nous nous sommes réunis pour une première approche dans la reconnaissance des oiseaux à travers leurs chants et leurs cris. Les apprentis-ornithologues sont prêts, l’ouïe fine et l’œil vif ! Christian, à l’aide de sa « bible » nous permet de visualiser les oiseaux entendus pendant que Jean note les meilleurs « chanteurs ». Puis, ce sont les fientes que l’on observe…. Après la concentration, c’est la détente ! Autant de bouteilles que d’individus, plus les petits gâteaux ! Et discussion sur les mérites des différents crus, Jurançon, Muscadet, bien loin des oiseaux tout ça ! Une matinée bien agréable et vite passée ! Bon, pour devenir un spécialiste, il faudra renouveler le stage le printemps prochain !
PS : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération !
2016 04 21 – Atelier Bouturage, animé par France à Locmiquel
2016 04 09 – Taille fruitière de jeunes pommiers en gobelet, animé par Claude chez Nelly et Gilbert à Saint Avé
2016 03 31 – Atelier Bouturage, animé par France à Locmiquel
2016 03 10 – Atelier Taille de rosiers à Grand-Champ
2015 09 24 – Atelier Serre à boutures
2015 05 24 – Atelier Photo, animé par Chantal
2015 05 12 – Atelier marcottage aérien du camellia
On commence par découper un anneau dans l’écorce du Camellia sous un nœud puis l’on retire cet anneau. Ensuite on étale de l’hormone de bouturage sur de la mousse des bois très humidifiée. Cette mousse entoure la partie découverte du bois, elle est ensuite enveloppée dans du papier aluminium. Nous recouvrons le tout de plastique noir et fixons par des ficelles les extrémités ainsi que le milieu du « bonbon » pour que le manchon ne tourne pas avec le vent. Pendant l’été, il faut vérifier si la mousse est toujours humide. Puis en novembre, regarder si le chignon de racines est important. Si les racines sont bien développées, sevrer la marcotte après les racines puis la mettre en pot à l’ombre pendant une année. Si les racines ne sont pas assez développées, il faudra laisser la marcotte sur l’arbre plus longtemps.
2015 03 24 – Atelier Vannerie : fabrication d’un nichoir, animé par Caroline Chomy à la Maison des Associations
2015 – Atelier Porte étiquettes, animé par Daniel
Comment réaliser des porte-étiquettes pour le jardin ? Vous voulez étiqueter vos plantes dans votre jardin ou dans un pot ? Facile… il suffit de quelques cintres venant du pressing et de quelques ardoises que l’on découpera, par exemple, à la scie sauteuse. Quelques images pour comprendre… Points de coupe. Mise en ligne droite avec l’étau. Mise en forme avec un étau ou mise en forme à la main. Et voilà le travail ! Réalisation et photos de Daniel P. Merci l’artiste.
2015 – Atelier Serre-livres, animé par Anne Marie
2014 12 06 – Atelier Décoration de Noel : Couronne de Noël, animé par Anne Marie
2014 04 15 –Atelier Trousse pinette, animé par Pierrette
2014 03 12 – Atelier Taille des rosiers
2014 03 01 – Atelier taille des fruitiers chez Martine à Pluvigner, animé par Claude
Samedi 1 mars. Démonstration de taille des fruitiers chez Martine sous la direction de Claude, notre adhérent, féru de pomologie. Il vaut mieux mal tailler que ne pas tailler du tout, mais nous allons apprendre à bien tailler. Au bout de quelques années, l’arbre finirait par être encombrant et ne donnerait que de faible récolte et de mauvaise qualité. Il faut aider les fruitiers à concentrer leur production sur la qualité plutôt que sur la quantité. Un peu de pédagogie : pourquoi tailler ?
Utiliser un matériel bien aiguisé et propre (pour éviter de transmettre des maladies). Un sécateur- une scie égoïne- un sécateur à manche télescopique- une échelle ou un escabeau- du mastic cicatrisant ou du goudron de Norvège. Faire des coupes bien lisses pour que l’eau ne stagne pas sur la plaie. En Bretagne, on taille :
Supprimer les branches mortes, celles qui s’entrecroisent, les bois abîmés. Il faut tailler au-dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur permettant à la branche de se développer vers l’extérieur. La cicatrisation se fait au bout de quelques années, donc il faut enduire les coupes importantes en appliquant du mastic ou du goudron. La coupe doit être franche et de biais pour que l’eau ruisselle (sinon prise d’eau et risque de pourriture). Retirer les fruits momifiés restés sur l’arbre depuis l’automne. Couper également les branches basses pour faciliter la tonte si les arbres sont plantés sur une pelouse ou dans une prairie. Sectionner les gourmands situés près du tronc principal et ôter également les rejets apparaissant au pied de l’arbre. La concurrence de certaines plantes (notamment les adventices ou mauvaises herbes) peut être préjudiciable à la croissance et à la fructification des fruitiers, surtout lorsqu’ils sont jeunes. Pour éviter cet inconvénient, nettoyer régulièrement le pied des arbres par un binage ou paillage. Merci à Martine pour son accueil, le goûter servi dans une ambiance chaleureuse et à Claude pour ses conseils avisés.
Mme Le Blan nous accueille devant un grand porche entouré de très beaux murs à l’entrée de sa propriété.
Nous longeons la maison pour rejoindre la très belle serre toute en verre où nous découvrons une grande variété de succulentes, grasses, cactus.
Toutes ces plantes, de la petite bouture aux grands sujets ont toutes été multipliées par Mme Le Blan, passionnée à la main verte. Elle a commencé sa collection par juste quelques plans et, maintenant présente une grande variété de sujets connus, moins connus et rares.
Nous continuons notre visite dans le parc entouré de grands murs en vieilles pierres. Les arbres sont majestueux : hêtre pourpre, tilleul, aubépine, chêne vert, chêne de pays, érable. Des touches de couleurs sont apportées par les rosiers, les acanthes, les pavots.
Nous longeons un joli parterre délicatement disposé devant ces jolies pierres et entourant des escaliers couverts de mousses donnant un très bel effet.
Mme Le Blan nous invite à retourner par la serre pour nous permettre d’effectuer nos achats de plantes.
Cette visite est une belle découverte et nous remercions Mme Le Blan pour son accueil et le partage de sa passion dans ce très beau cadre.
Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite
Date : 5 juillet 2024
Texte : Hélène
Photos : Véronique
C’est par une rare journée ensoleillée de ce mois de septembre que nous avons été accueillis par Marie-Madeleine pour une visite guidée de son magnifique jardin. Jardin qu’elle a commencé, avec son mari, il y a une cinquantaine d’années dans ce lieu chargé d’histoire puisqu’il est surplombé d’une chaussée-digue datant de1334 qui aurait servi de voie d’accès pour véhiculer les pierres extraites de carrières avoisinantes lors de la construction de Vannes. Plus récemment elle a été utilisée pour la construction de la voie rapide. Ce jardin est traversé par un ruisseau qui alimentait un important moulin aujourd’hui détruit. Notre regard est attiré par l’harmonie des couleurs et des formes.
Marie-Madeleine choisit les plantes en fonction de la nature du sol et de leur période de floraison.
Aussi pouvons-nous contempler un bel Hibiscus des Marais rouge foncé, qu’elle a dû déplacer à plusieurs reprises avant qu’il ne se sente bien, quelques Anémones de Chine roses et blanches, des rosiers remontants.
Elle accorde une importance aux formes et perspectives : des azalées, un genévrier vieux de 40 ans, devenus trop denses ont été taillés en nuage afin de ne pas masquer le fond du jardin cerné par des grands sujets tels que : peuplier, saule, érable et chênes imposants.
Un Cornouiller bâton rouge, des Hydrangéas dont H.Paniculata « Diamant rouge », Quercifolia Harmony notamment, puis des camélias bordent l’allée qui nous conduit en terrasse.
Ici, un nouveau style de jardin d’agrément dû au terrain plus sec précède le potager à l’arrière de la maison.
Nous trouvons également une belle collection de Cornus, des Physocarpus, un Eunoymus grandiflora « Red wine » soigneusement choisis pour leur couleur.
Un parterre de Graminées, Viburnums, Hypéricum « Magical Red Fame », Pinus, se love le long du talus en limite de jardin. Un peu plus loin un Sénécio « Angel Wings » se distingue parmi des Bruyères, des sédums et d’autres Graminées.
Un arbre aux Perruques, accompagné d’Asters, d’Acanthe, de Phlox, de Rosier ancien, de Graminées pourpres et de Carex dorés, agrémente le sentier qui nous mène au vallon.
Deux Charmes nous invitent à aller plus loin dans cet autre jardin.
La partie escarpée nous dévoile une belle variété de sujets : Origan, Chrysanthème très ancien, Centaurée, Aster rampant blanc, Rosier, Bruyère.
Une fois arrivés dans la cour de l’ancien moulin, deux petits carrés de pelouse dessinés à la française guident le ruissellement de l’eau. En effet dans ce vallon inondable Marie-Madeleine redouble d’efforts et d’imagination pour implanter ses massifs. Les Saules ont été arrachés pour être remplacés par des Hortensias, des Bouleaux aux écorces de couleur différente, des Hostas qui précèdent une belle collection de Fougères dont : F.Coniogramme Japonica, F. Plume d’Autruche, F.Cyathea Australis, F.Disksonia Antartica notamment.
Notre visite s’achève en empruntant la chaussée-digue qui nous offre une vue plongeante sur les méandres du ruisseau, le bel agencement de ce vallon égayé par de beaux hortensias encore en fleurs.
Un grand merci à Marie-Madeleine pour ce merveilleux moment passé avec elle dans ce cadre merveilleusement pensé et entretenu, avec quelle passion ! Bravo ! Pas étonnant qu’elle ait reçu le prix « Bonpland » en 2013.
Date :
Photos / texte : Colette et Gérard M + François L et Brighid GDLe Jardin de Caradec
Le jardin est ouvert sur rdv téléphonique au 064701687756250 Saint Nolff