Metasequoia
La Plante du mois de décembre 2019
Nom latin : Metasequoia glyptostroboides
Nom chinois : 水杉云杉
Famille : Taxodiaceae
Le Métaséquoia, un arbre au charme discret. Sa découverte fut une belle histoire.
Depuis la nuit des temps, dans la province du Lechuan en Chine, les habitants l’appelle le sapin d’eau.
Des fossiles datés entre 100 et 2 millions d’années ont été retrouvés dans un vaste territoire couvrant la Sibérie, la Chine, la Corée et le Japon. Il vivait en compagnie du Ginkgo Biloba. Il était considéré comme espèce disparue comme de nombreuses autres.
En 1941, un paléobotaniste japonais Shigeru Miki décrit ces fossiles ; la même année un forestier chinois T. Khan décrit un arbre inconnu.
En 1943, un botaniste chinois Chan Wang découvre dans la province du Sichuan et du Lubei un arbre étrange et l’identifie par erreur comme « Glyptostrobus pensilis ou le cyprès chinois des marais.
En 1948, 2 chercheurs sino-américains Wan Chun Cheng et Hu Xiansu font le rapprochement entre les fossiles et les arbres du Sichuan et du Lubei. Il est alors dénommé officiellement « Métaséquoia ». Un Métaséquoia est planté aux jardins des plantes de Paris.
En 2019, dans le jardin d’eau de Kervezennec à Maël-Carhaix, un Métaséquoia vit paisiblement à côté d’un Ginkgo Biloba.
Cet arbre à croissance rapide 1 mètre par an est réservé aux grands jardins. Son tronc rappelle celui du Séquoia, ses aiguilles disposées en forme de peigne prennent dès les premiers froids une teinte cuivrée et tombe au sol comme le mélèze et le cyprès chauve.
Il a besoin de beaucoup d’eau
Il accepte tous les sols.
Plusieurs cultivars ont été créés, le plus connu est le Metasequoia glyptostroboides Gold Rush.
Sa croissance est plus lente et ses aiguilles de couleur vert-doré.
Texte et photos François L