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Balades & jardins

Alain D

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18Mar

Conférence : Le vert au jardin et les jardins verts, par Alain

18 mars 2015 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

« La couleur dominante du jardin est le vert et tout le reste n’est qu’une question d’ornement assez secondaire” (Robert Dash, peintre américain et jardinier)

La couleur verte
Quand on demande aux personnes si elles aiment le vert, les réponses sont très partagées. Certaines l’aiment (c’est la couleur préférée pour seulement une personne sur 6), mais une majorité la détestent. Si elle est symbole de vie, de sève, de chance et d’espérance, elle a aussi été au travers des siècles associée au malheur (la couleur des sorcières, du Diable…) et au poison. Ce n’est que récemment qu’on lui accorde quelques qualités : c’est la couleur, notamment, de la nature et de l’écologie.

Le vert
Vert = bleu + jaune
Couleur complémentaire : rouge
Le vert est une couleur froide donc apaisante et reposante. Mais le vert sombre peut être déprimant et à déconseiller à des personnes dépressives ou souffrant de troubles psychosomatiques ! Il ne faudra donc pas abuser des feuillages vert sombre.
C’est la couleur dominante du jardin. Elle joue un rôle neutre comme le blanc sur les murs intérieurs d’une maison. Elle sert d’arrière-plan et met en valeur les taches colorées créées par les fleurs.
On la considère comme la couleur du printemps, période où l’on voit apparaître les jeunes feuillages vert tendre.
Dans le nom botanique des plantes, la couleur verte est mise en évidence par les qualificatifs : virens, virid, viridi, viridis, viridiflora et bien entendu Green apparaît dans le nom de certains cultivars.

Les verts
Le vert se décline en une multitude de nuances, que l’on pourrait classer brièvement en :

  • Vert foncé: Buis, Viburnum tinus (Laurier-tin) …
  • vert moyen: Rodgersia podophylla, Prunus laurocerasus (Laurier-cerise) …
  • vert clair: Liriodendron tulipifera (Tulipier de Virginie), Stipa tenuifolia, Griselinia littoralis…
  • vert jaune: Choisya ‘Sundance’, Philadelphus coronarius ‘Aureus’, Acer palmatum ‘Aureum’, Robinia pseudoacacia ‘Frisia’, Heuchère ‘Key Lime Pie’, Acer japonicum ‘Aureum’, Sambucus racemosa ‘Plumosa Aura’, Gleditsia triacanthos ‘Sunburst’,  Humulus lupus ‘Aureus’ (Houblon doré)…
  • vert glauque (vert bleuté) : Thalictrum flavum, Hosta x tardiana ‘Alcyon’…

Les associations avec le vert
En règle générale, on peut dire que le vert est plutôt facile à associer avec les autres couleurs.
Il est évident qu’avec un vert sombre, les couleurs des fleurs que l’on associera seront bien différentes de celles à conseiller pour un vert jaune.

  • Si le vert est sombre, il faudra le réveiller par une couleur claire ayant un impact visuel fort: du blanc (ensemble froid), du jaune (agréable en été), du rose pâle, de l’orange. Pour le rouge, il devra être clair et lumineux (pas le rouge cramoisi du rosier ‘Sénégal’ !). De même, le bleu sombre est à éviter : on choisira un bleu pâle (le bleu et le vert sont 2 couleurs froides !).
  • Avec un feuillage vert jaune ou doré, le bleu et le violet sont à recommander.
  • Le vert glauque se marie bien avec du jaune, du rose et du pourpre.

Associer des couleurs est un vrai casse-tête et les appréciations sont très subjectives. On réussira parfois après plusieurs échecs !

L’art de marier les feuillages
« Le comble de la sophistication c’est le vert sur le vert » Robert Dash
Les jardins très architecturés faits de haies et arbustes taillés peuvent être de vrais chefs-d’œuvre (Erygnac, Marqueyssac, Prieuré d’Orsan, et les jardins à la Française). Mais réussir de tels jardins n’est pas à la portée du premier jardinier venu !

Un jardin uniformément vert avec des feuillages identiques ou trop proches d’aspect peut donner une impression de monotonie. Pour l’éviter il est conseillé de respecter quelques règles qui permettront de surprendre le visiteur :

  • Jouer avec les formes et les textures des feuillages:
    Les feuilles peuvent être entières (cordiformes, lancéolées…), découpées mais aussi lisses (mates ou brillantes) ou velues etc. Associer des formes de feuillages très différents permet de créer des contrastes forts qui mettent en valeur chacun de ces feuillages. Les grandes feuilles des hostas sont ainsi mises en valeur par le feuillage fin des graminées ou le feuillage découpé des fougères. De même, on plantera un Olearia virgata aux feuilles fines, linéaires et mates près d’une Griselinia littoralis aux feuilles ovales et brillantes. En associant des feuillages voisins, on crée un effet de buisson et les feuillages ont alors moins d’intérêt. Un conseil : ne pas abuser des feuillages panachés, qui risquent de produire, s’ils sont trop nombreux, un ensemble bariolé.
  • Jouer sur les contrastes de couleurs:
    Associer trop de feuillages sombres risque de donner un ensemble triste et déprimant. Trop de feuillages clairs donneront un ensemble manquant de caractère. L’idéal est d’associer les deux. Les feuillages vert-jaune du Choisya ‘Sundance’, du Physocarpus opulifolius ‘Dart’s Gold’ sont mis en valeur près des feuillages sombres de l’Osmanthus burkwoodii ou du Viburnum tinus.
    Il est intéressant de savoir que si un fond de massif est réalisé avec des feuillages…
    * clairs : on rapproche les limites du massif (il semble moins profond)
    * sombres : on repousse les limites du massif (il semble plus profond)
  • Jouer avec la lumière:
    L’orientation d’un massif et l’implantation des sujets par rapport au soleil sont très importants. Tout jardinier qui a planté un Cercis canadensis ‘Forest Pansy’ sait qu’il est impensable de ne pas pouvoir profiter de ses feuilles à contre-jour. Le contre-jour pour certains feuillages dévoile les nervures, la texture des tissus et certains autres arbustes verts à grand feuillage s’y prêtent particulièrement bien. Je pense notamment aux Acer.
    Tout jardinier-photographe sait que les feuillages sont beaucoup plus beaux en lumière rasante, c’est-à-dire en début ou fin de journée. Le vert banal d’une feuille, suivant la lumière, peut se révéler subtil.
  • Jouer avec les silhouettes et les volumes:

L’association des plantes à la silhouette élancée avec des plantes à formes géométriques compactes est intéressante. Par exemple, des boules de buis se marient très bien avec des graminées ou des vivaces telles que le fenouil (Foeniculum vulgare) ou la Verbena bonariensis.
La taille en transparence permet d’alléger les silhouettes des arbustes. On peut ainsi transformer un Camellia ou un Rhododendron massif en un grand arbuste élégant qui dévoile ses troncs.

Les fleurs vertes… Quelle idée !
A priori l’idée de planter des végétaux à fleurs vertes peut paraître saugrenue. Pour certains jardiniers le vert est réservé aux feuillages. Quant aux fleurs, elles sont jaunes, rouges, bleues… Et pourtant…
Il est bien évident que si vous ne voyez pas l’intérêt de planter un Hellébore corsicus ou si restez insensible à la beauté des fleurs de l’Euphorbe characias, cet article n’est pas fait pour vous…
Ce sont les fleuristes qui, dans leurs compositions florales, ont lancé cette mode des fleurs vertes, parfois associées à des fleurs blanches. Elles sont arrivées petit à petit au jardin.

Quelques bonnes raisons de planter des végétaux à floraison verte :
On pourrait penser que les floraisons vertes passent inaperçues dans un feuillage… vert. Il n’en est rien car le vert des fleurs tire sur le jaune et tranche avec le vert des feuilles. De plus, les formes et les structures diverses des fleurs vertes attirent le regard.
Elles constituent dans un jardin une transition remarquable entre des massifs aux floraisons colorées.
Les vivaces ont parfois besoin d’être mises en valeur pour ne pas passer inaperçues. Ainsi on pourra les planter en potées, rocailles ou univers minéral. Elles font merveille en bouquet.
Le nombre de plantes à floraison verte est plus important que l’on pense mais bien souvent ces plantes sont assez difficiles à trouver. C’est la raison pour laquelle je ne citerai que les plus connues, les plus remarquables et les plus faciles à trouver en pépinières et jardineries. De plus, ne sont pas citées les fleurs dont le vert tire trop sur le jaune.
Il faut par ailleurs noter que certaines fleurs blanches peuvent, avant l’ouverture ou au contraire après la floraison, être franchement vert pâle. C’est le cas de certains Hydrangeas qui virent au vert, notamment H. ‘Annabelle’, ‘Incredi Ball’, ‘Haye’s Starburst’, ‘Shakira’… ‘Limelight’ est d’abord vert clair puis blanc.
J’ai enfin écarté des fleurs dont une partie seulement est verte. C’est le cas de la Clématite ‘Yukiokoshi’, Astrantia ‘Shaggy’, Aquilegia viridiflora ‘Chocolate Soldier’, de certains perce-neiges, etc.
Ceci explique pourquoi le nombre de fleurs citées ici est assez limité.

Des arbustes

  • Ribes laurifolium ‘Mrs Amy Doncaster’
    Le Ribes laurifolium (groseillier à feuilles de laurier) est un arbuste persistant (1 m x 1,50 m) qui produit {en février-mars des fleurs jaune-vert en coupe réunies en grappes pendantes}. La variété {‘Mrs Amy Doncaster’ a de superbes fleurs vert pâle.} Arbuste encore trop peu connu en France. Soleil ou mi-ombre. Sol ordinaire. Très rustique.
  • Itea ilicifolia
    Arbuste persistant aux feuilles ressemblant à celles du houx. 2 m en tous sens. Petites fleurs blanc-verdâtre en été groupées en grappes pendantes, rappelant des chatons. Plein soleil à l’abri des vents froids. Sol riche.
  • Rosa chinensis ‘Viridiflora’
    Des boutons verts s’ouvrant en écailles souvent striées de pourpre. Remontant. Buisson de 1 m.

Des vivaces

  • Anemonella thalictroides
    Vivace pour sous-bois (sol humide ne se desséchant pas l’été) dont les fleurs rappellent les anémones. Fleurs blanches ou roses en fin de printemps, mais il existe 2 variétés vertes : ‘Double Green’ fleurs doubles, ‘Green Hurricane’.
  • Arisaema jacquemontii
    « Plante cobra ». Vivace tubéreuse originale pour les sous-bois et sol humide (jamais sec en été). Floraison mai-juin. Culture en pot possible. Hauteur 70 cm. Le spathe est vert légèrement rayé de blanc. Un autre cultivar : A. triphyllum (50 cm, spathe de 10 à 20 cm vert rayé de brun)
  • Chrysanthemum rubellum ‘Feeling Green’
    Un chrysanthème aux pompons vert pomme. Il fleurit dès août et très longtemps à l’automne. 75 cm. Au soleil. Excellent en bouquet. Rabattre en cours de saison pour avoir une touffe compacte. 2 autres variétés : ‘Green Lizard’ et ‘Shamrock’
  • Echinacea
    ‘Green Envy’ (vert aux extrémités des pétales, rose plus ou moins foncé vers l’intérieur). E. ‘Green Jewel’ (entièrement verte). E. ‘Greenline’ (gros cône central vert, petits pétales blancs). 60 cm. Floraison en été. Soleil. Bonne terre restant fraîche en été.

Des euphorbes

  • Vivace persistante de 1 m (et plus) en tous sens. A partir de mars-avril, de {grosses inflorescences cylindriques vert-jaunâtre disposées en ombelles}. Chaque fleur est formée de bractées en forme de coupe et portant au centre des glandes à nectar brunes. E. characias ssp. wulfenii: glandes à nectar vert-jaune. Une plante majestueuse incontournable dans un jardin. Soleil, sol ordinaire.
  • Feuillage persistant. 30 à 50 cm. Cymes de 10 à 20 cm de haut. Bractées florales {jaune-vert} à partir du 15 mars. Pousse n’importe où ! Supporte les sols secs et la plantation sous les arbres.

Des hellébores

  • Helleborus argutifolius (corsicus): 80 cm (et plus) en tous sens. Port étalé. Magnifique feuillage persistant, épais, satiné et denté, vert ou vert de gris. Grappes de fleurs d’un vert plus ou moins pâle de février à fin mars. Longue floraison. Soleil, mi-ombre.
  • L’Hellébore x sterniiqui est un hybride H. corsicus x H. lividus a une floraison verte plus ou moins teintée de rose ou de pourpre suivant les cultivars. Superbe. Longue floraison.
  • Helleborus foetidus: 60 cm. Elégant feuillage fin, très découpé, persistant, vert sombre.  Grappes de fleurs vert pâle avec souvent un liseré pourpre de février à mars. Toute exposition. Aime le calcaire.
  • D’autres hellébores (moins communes et donc plus difficiles à trouver en pépinière) : multifidus(feuillage fin, fleurs en coupe),  viridis (30 à 40 cm. Floraison vert pomme. On la trouve à l’état sauvage en France), H. vesicarius clochettes vertes – frileuses).
  • Beaucoup plus intéressant : il existe des hellébores orientalis à floraison verte. Personnellement, elles font partie de mes préférées. Impératif pour qui aime les orientalis mais il faut, pour les dénicher, chercher chez des pépiniéristes spécialisés en hellébores.
  • Une autre merveille peu connue : Helleborus cyclophyllus. 40 cm. Feuillage caduc. Floraison vert chartreux.

D’autres vivaces

  • Mathiasella bupleuroides’Green Dream’
    1 m. Feuillage vert bleuté. Au printemps, floraison en clochettes vert-jade à œil noir. Vire au rose (une vague ressemblance avec l’hellébore corsicus). Une merveille. Soleil, sol bien drainé.
  • Plantago major ‘Rosularis’(plantain)
    Petites rosettes de bractées ressemblant à des petites roses vert clair (nom commun : « The Rose Plantain »). 15 cm. Se ressème peu, mais tout de même suffisamment pour assurer sa pérennité.
  • Primula auricula(auricule)
    Floraison en avril-mai. 2 catégories :
    * les auricules de jardin (vivaces, rustiques, en pot ou en pleine terre
    * les auricules de collection (en pot ou à l’extérieur sous abri)
    Quelques variétés : ‘Fiddler’s green'(double), certaines ont des pétales bordés d’un liseré vert ‘Figaro’, ‘Bob Lancashire’, ‘Marmion, Oban’… A noter : Primula polyanthus ‘Francesca’ aux fleurs frisottées vert pomme. Voir le site : www.barnhaven.com/fr
  • Rudbeckia occidentalis ‘Green Wizard’
    Des sépales verts entourent un cône noir. 1,50 m. Soleil. Floraison jusqu’en automne. Excellente en bouquet.
  • Zantedeschia aethiopica ‘Green Godess’(Arum d’Ethiopie)
    Floraison d’été. Spathe blanche et verte à l’extérieur. Sol riche et frais (arroser abondamment). Soleil, mi-ombre.

Des plantes bulbeuses

  • Ixia viridiflora
    Longs épis de fleurs vert bleuté à cœur noir en août septembre. 40 à 60 cm. Plantation en avril-mai. Plante peu rustique à protéger du gel.
  • Tulipa viridiflora ´Spring Green’
    Des fleurs crème veinées de vert en mai. 45 cm. 

Des annuelles

  • Nicotinia ‘Lime Green’(tabac)
    Floraison vert tilleul de l’été à l’automne. 60 cm. Plein soleil. Sol fertile et frais.
  • Molucella lævis(Clochette d’Irlande)
    Les fleurs, minuscules, blanches, sont entourées d’un {{calice vert pâle en coupe}} qui fait tout l’intérêt (en été) de la plante. 60 cm. Semis en place en mai. Soleil. Bonne terre.

ET TOUTES LES PLANTES QUE J’AI EU TORT D’OUBLIER !!!

Les jardins verts

Les jardins verts ne sont pas les jardins préférés… il faut des fleurs ! Et pourtant…
On peut classer les jardins verts en deux catégories :

Les jardins très structurés parmi lesquels on compte les jardins à la Française. Les plantations sont ordonnées.
Ce sont des jardins formés de plantes savamment taillées pour obtenir des formes géométriques très étudiées : haies taillées, boules, cubes, pyramides, cônes… C’est l’art topiaire. Les végétaux utilisés sont peu nombreux : conifères, buis, charme, hêtre… Les fleurs sont rares (elles peuvent même être incongrues) mais peuvent exister dans certaines parties retirées du jardin (roseraie d’Eyrignac ou d’Orsan par exemple).
Ce sont des jardins qui changent peu au fil des saisons. C’est le reproche que l’on peut faire mais ici l’art réside dans l’utilisation de la géométrie, de la symétrie, des perspectives et non dans la diversité des végétaux. Bien sûr, on pense aux jardins prestigieux des châteaux comme Versailles, Vaux le Vicomte etc.

Mais je ne citerai que des jardins que j’ai visités :

  • Jardin du Prieuré Notre-Dame d’Orsan (18) : Des jardins clos monastiques inspirés de miniatures représentant des jardins du Moyen-âge. Une merveille.
  • Le jardin du Mirail à Crannes en Champagne (72) : superbe association du vert et du gris
  • Jardin du château d’Azay Le Ferron (36) : un parc avec au premier plan le jardin à la française avec ses topiaires et ses broderies de buis et en fond la prairie bordée d’arbres majestueux.
  • Les jardins du château de la Ballue (35) : le « jardin régulier » devant le château et une succession de chambres de verdure.
  • Les jardins du manoir d’Eyrignac à Salignac (24) : Sculptures végétales, chambres de verdure, broderie de buis et de charme…
  • Les jardins suspendus de Marqueyssac à Vézac (24) : Aménagé sur un éperon rocheux, le parc domine la vallée de la Dordogne. Les rondeurs et la taille moutonnante des buis font de Marqueyssac un lieu unique.
  • Les jardins de Séricourt à Séricourt (62) : Un jardin étonnant et fascinant qui ne cesse de surprendre les visiteurs.

Les jardins de feuillages : Les plantations sont libres et la diversité des végétaux est importante.
Ce sont des jardins où la couleur dominante est le vert… des arbres, arbustes mais aussi de graminées et de vivaces (Hosta, Rodgersia… et bien sûr des fougères). Les fleurs ne sont pas exclues bien sûr (floraison des arbres) mais les parties très fleuries sont mises dans des chambres de verdure à l’écart : jardin du Pays d’Auge par exemple.

  • Le Vallon du Stang-Alar à Brest (29)
  • Flore et Sens à Coutances (50) : une riche collection d’essences rares.
  • Le jardin de Cuy à Chougny (58) : un jardin contemporain avec des parties sauvages.
  • Les jardins du musée Gantner à La Chapelle sous Chaux (90)
  • Le jardin du Grand-Launay à Lanrivain (22) : le mariage des végétaux sculptés (Buis, If, Hêtre…) et des graminées est étonnant.
  • Le Prieuré St Michel à Crouttes (61) : une succession de jardins créés dans l’esprit du prieuré.
  • Le jardin du pays d’Auge à Cambremer (14) : une suite de jardins aux ambiances très différentes. Une grande partie du jardin fait la part belle aux feuillages des arbres, arbustes, vivaces et graminées.

Qu’ils soient ordonnés ou libres, ces jardins verts font évidemment la part belle à la pelouse. Dans la première catégorie, les pelouses sont extrêmement soignées et régulièrement tondues. On n’imagine pas Orsan, Eyrignac ou La Ballue avec une pelouse proche du style prairie sauvage ! Pour les autres jardins, c’est différent. Le jardin de Cuy est très sauvage.

Quelques plantes vedettes des jardins verts :

Hormis les feuillages des arbres et arbustes, on pourra abuser des graminées (notamment persistantes), des hostas, des épimédiums, des rodgersias etc.
Mais à l’ombre et la mi-ombre, les fougères s’imposent.
Et maintenant : METTEZ-VOUS AU VERT !

Date : 14 mars 2015
Texte : Alain

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19Sep

Conférence : Passez à l’orange, la couleur orange par Alain

19 septembre 2014 Ronan Quidu Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

La couleur orange est une couleur secondaire résultant de la combinaison des couleurs primaires jaune et rouge.

Il existe donc différents tons d’orange tirant plus sur le rouge, ou plus sur le jaune. On parlera ainsi de rouge-orangé, de jaune-orangé, d’un orange vif ou au contraire pâle. Et pour compliquer encore plus, certaines fleurs ou surtout certains feuillages d’une plante peuvent varier d’une saison à l’autre, selon l’exposition, selon la météo… On qualifie certains oranges de : cuivre, abricot, pêche, roux, corail…

Dans le nom d’une plante aurantica ou aurantiacum indique une couleur orange (exemple : Meconopsis cambrica var. Aurantiaca)

Sa couleur complémentaire est le bleu. C’est la couleur qui crée un contraste fort mettant les tons orange le plus en valeur.

C’est la couleur la plus chaude. Elle est stimulante et synonyme d’énergie, de chaleur et de dynamisme mais elle est aussi envahissante, en tout cas peu discrète et il faut s’en méfier.

De l’orange ? Pour ou contre ?

Beaucoup de jardiniers se méfient de cette couleur. Certains la trouvent flamboyante et chaleureuse, d’autres la considèrent comme vulgaire. Faut-il pour autant la bannir alors qu’on s’extasie devant les flamboyantes couleurs automnales où l’orange est omniprésent ?

Contre :

  • Souvent agressif si employé abondamment
  • Certains tons d’orange violent manquent de délicatesse.
  • Pas évident à employer : attire le regard. On peut s’en servir pour mettre en valeur un objet de décoration ou un arbuste mais il faudra éviter de mettre de l’orange près d’un endroit que l’on souhaite oublier (un mur inesthétique, une construction sans intérêt…).
  • A éviter dans les jardins que l’on veut reposants.

Pour :

  • Couleur joyeuse et stimulante qui se marie bien avec le soleil d’été et les fortes luminosités. C’est une couleur du Midi.
  • Teinte automnale par excellence.

Alors ?

C’est une couleur à utiliser avec modération, par petites touches pour créer une note vive et réveiller une plate-bande un peu sombre (le blanc et le jaune réveillent également les teintes froides mais l’orange apporte plus de chaleur)

Avec quelles couleurs l’associer ?

En priorité avec le bleu, le vert foncé et le violet. Le contraste est fort. Au milieu de teintes froides, l’orange doit rester minoritaire et être utilisé en petites touches.

De même, il réveille les feuillages gris ou bleutés.

Intéressant avec le jaune et le rouge pour créer des plates-bandes vives et colorées. Mais attention : un excès de couleurs chaudes peut donner un ensemble criard, agressif, en tout cas peu reposant et gare aux fautes de goût. A manier avec prudence… (on évitera de transformer son jardin en « plate-bande de commune » !). Toutefois ce mélange est somptueux à l’automne (feuillages d’automne et floraisons rouge ou jaune). Il est vrai aussi que les coloris orange des feuillages d’automne sont plus doux que la majorité des floraisons.

Superbe avec le pourpre et le « noir ». L’association d’un Cotinus coggygria ‘Royal Purple’ ou un Cercis canadensis ‘Forest Pansy’ avec un rosier ‘Westerland’ est du plus bel effet.

Quelques floraisons orange

Je n’ai pas la prétention de pouvoir citer toutes les plantes à floraison orange. Car il y en a beaucoup plus que ce que l’on croit. J’ai donc fait un choix très personnel et je ne m’attarderai que sur les floraisons que je considère comme les plus intéressantes et qui demandent à être plus connues.

Ce choix est de plus très personnel car j’ai oublié ( ?) de citer des plantes que je n’aime pas (Kniphofia, œillets d’Inde…) !

Arbres et arbustes

  • Berberis :  darwinii, B. linearifolia ‘Orange King’, B. x logogensis (hybride des précédents). Arbustes persistants de 2 à 3 m au feuillage épineux fleurissant en avril-mai.
  • Chaenomeles (Cognassier du Japon): ‘Orange Selection’ et ‘Cameo’. 2 m. Floraison avril.
  • Hamamelis x intermedia ‘Jelena’ : floraison orange cuivré de novembre à janvier. Feuillage d’automne orangé et rouge. Jusqu’à 4 m. Soleil ou mi-ombre. Terrain frais plutôt acide. Cultivar voisin : ‘Robert’
  • Leonotis leonurus(queue de lion) : Arbrisseau de 1 à 2 m. Floraison à l’automne. Plein soleil car la plante craint le gel. Cultiver en serre ou situation chaude. Rabattre en fin d’hiver. Souvent cultivée comme vivace, voire comme annuelle dans les régions froides.
  • Lonicera x brownii ‘Fuchsioides’ et ‘Dropmore Scarlet’ : longues trompettes orange écarlate en été. 3-4 m. Tout sol. Soleil, mi-ombre.
  • Potentilla fruticosa: arbuste bas de moins de 1 m. Floraison en été. Plein soleil, sol ordinaire. ‘Sunset’ (orange foncé), ‘Tangerine’ (rouge-orangé pâle virant au jaune), ‘Hopley Orange’ (orange virant au jaune)
  • Punica granatum (grenadier) :fleurs rouge-orangé vif en été. Fruits à l’automne : grenade. 4 à 5 m mais il existe une variété naine. Plein soleil et longs étés chauds nécessaires pour floraison et fructification.
  • Rhododendron et azalée(les azalées persistantes ou caduques appartiennent à la section Azalea au sein du genre Rhododendron). Sol acide (PH voisin de 5). Mi-ombre, soleil si sol frais. On trouve des Azalées hybrides généralement caduques au coloris orange souvent brillant et vif. Ils mesurent environ 1,50 m : R. ‘Glowing Embers’, R. ‘Gibraltar’, R. ‘Fire Ball’, R. ‘Coccineum speciosum’ (2 m) etc.

J’aurais pu citer également : Buddleja ‘Orange Sceptre’ sans oublier le jeune feuillage orangé de la Spiraea japonica ‘Fire Light’

Plantes grimpantes

  • Campsis (Bignone) : fleurs en trompette en été. Plein soleil. 10 m. Certains cultivars de C. grandifloraet C. radicans. C. x tagliabuana ‘Mme Galen’ est la plus connue.
  • Eccremocarpus scaber (Bignone du Chili): persistante, croissance rapide. Fleurs tubulaires en grappes en été. 3 à 6 m. Se cultive comme une annuelle car gélive. Semis fin d’hiver (18°C). Soleil, sol riche.
  • Thunbergia alata (Suzanne aux yeux noirs) : vivace souvent cultivée comme annuelle car gélive. 1,50 m. Semis printemps (15°C). Plantation plein soleil.
  • Tropaeolum(capucine) :  tuberosum : vivace. 2 à 3 m. Rouge-orangé et jaune mais certains cultivars ont des fleurs orange. T. majus : annuelle (1 à 3 m). Soleil, sol ordinaire.

A noter les fruits de la passiflore.

Rosiers

Impossible de citer tous les rosiers à la floraison à dominante orange. J’en citerai donc très peu :

  • ‘Louis de Funès’ (1 m),
  • ‘René Descartes’ (1 m),
  • ‘Pat Austin’(1,20 m),
  • ‘Mrs Oakley Fisher’(80 cm, églantine),
  • ‘Marie Curie’(80 cm, orange pâle bordé de rose),
  • ‘Lady of Shalott’ (1,20 m David Austin),
  • ‘Just Joey’ (1 m) etc.

Mais il faut absolument citer

  • l’arbustif ‘Westerland’(2 m),
  • le grimpant ‘Polka 91’ainsi que ‘Leander’ et ‘Crown Princess Margareta’ (arbuste ou grimpant, David Austin).

Tous ces rosiers orange sont à associer avec des feuillages pourpres ou gris ou des floraisons bleues (Perovskia atriplicifolia par exemple).

Vivaces

  • Alstroemeria aurantiaca ‘Orange King’ : Vivace tubéreuse. 1 m. Plein soleil. Ne pas déplacer (racines fragiles).
  • Asclepias tuberosa : Vivace tubéreuse. Suc laiteux toxique. Ombelles de fleurs (parfois rouges ou jaunes) tout l’été. 1 m. Soleil.
  • Echinacea : superbes capitules avec un cœur proéminent. E. ‘Big Kahuna’(capitules jaune-orange / cœur orange), ‘Tiki Torch’ (orange / brun), ‘Marmalade’ (mandarine /cœur ébourrifé orange clair), ‘Art’s Pride’ (orange / brun) Sol riche, soleil. 1 m.
  • Erysinum(giroflée) : (Syn : Cheiranthus). E. x allionii ‘Orange Queen’, E. cheiri ‘Orange Bedder’ (ravenelle)… Plante pour muret. Plein soleil.
  • Epimedium x warleyense ‘Orange königin’ : couvre-sol d’ombre et mi-ombre. Tout sol.35 cm. Floraison en avril-mai. Egalement E. warleyense ‘Ellen Willmott’
  • Euphorbia griffithii ‘Fireglow’, ‘Fern Cottage’ et ‘Dixter’ : vivace drageonnante. 75 cm. Soleil ou mi-ombre.
  • Gazania: Floraison tout l’été. Plein soleil, sol léger. Pour climat tempéré. Nombreux autres coloris.
  • Geum (benoîte): G. rivale ‘Coppertone’ (abricot cuivré), ‘Sigiswand’ (orangé teinté de rouge), ‘Beach house apricot’ (abricot doux), ‘ Marmelade’ (abricot). ‘Tangerine’ (orange vif).  coccineum (orange, étamines jaunes). 30 à 50 cm. Soleil. Terre fraîche.
  • Helenium : fleurs en capitules et disque central proéminent. Longue floraison estivale. Plein soleil. 80 cm à 1,20 m. ‘Septemberfuchs’, ‘Chipperfield Orange’, ‘Coppelia’, ‘Moerheim Beauty’, ‘Sahin’s Early Flowerer’ etc.
  • Helianthemum ‘Henfield Brilliant’ : Fleurs orange foncé en mai-juin. Feuillage gris.  20 cm. Sol sec, plein soleil. Plante de rocailles et murets. H. ‘Ben Heckla’(cœur rouge)
  • Hemerocallis : Une vivace bien connue aux fleurs de formes variées. Beaucoup de cultivars orange. Soleil, mi-ombre. Terrain frais. 0,40 à 1 m.
  • Heuchère ‘Caramel’: coloris brun-orangé. 40 cm. Ombre et mi-ombre.
  • Lantana camara ‘Radiation’: vivace buissonnante de 60 cm. Fleurs orange et rouge tout l’été. S’utilise beaucoup en potées. A rentrer sous abri l’hiver car gélif.
  • Meconopsis cambrica var. Aurantiaca: variété orange du M. cambrica (Pavot jaune). Floraison en été. 30 à 40 cm. Pas de terrain sec. Mi-ombre à ombre (sous-bois). Se ressème.
  • Primula bulleyana (primevère candélabre) : En juin, sur la tige 2 à 5 grappes de fleurs. Ombre, mi-ombre. Sol humifère humide. 50 cm.
  • Salvia regla: vivace arbustive (2 m). Rusticité -10°C. Contre un mur au Sud.
  • Trollius x cultorum: Forme des touffes au feuillage caduc. Floraison jaune plus ou moins orangé ou orange en coupe ou globuleuse (‘Etna’ 60 cm, ‘Orange Globe’ 60 cm, ‘Orange Princess’ 90 cm) en mai-juin. Soleil ou mi-ombre. Terrain humide.
  • Viola(pensée) : la grande (V. x wittrockiana) et la petite (V. cornuta). Tous les coloris mais aussi de l’orange, soit uni soit mélangé à d’autres couleurs. Plein soleil ou mi-ombre.

J’aurais pu citer également : Eremurus x isabellinus ‘Cleopatra’, Phlox paniculata ‘Orange Perfection’, Kniphofia, Pilosella aurantiaca (Hieracium aurantiacum), Agastache ‘Apricot Sunrise’, A. ‘Glowing Embers’, A. ‘Tangerine Dreams’, A. aurantiaca ‘Apricot Sprite’…

Annuelles

  • Bidens ‘Orange Drop’: Floraison continuelle en été. Plante vigoureuse pour potées et jardinières. Des centaines de fleurs orange et centre rouge. Nouveauté 2014.
  • Calendula officinalis (souci): Fleurs en capitules simples ou doubles de mai à l’automne. Semis en avril. Existe en jaune. Soleil, sol ordinaire.
  • Cosmos sulphureus: Feuillage très découpé. Floraison tout l’été. Existe en jaune et rouge. Soleil. Semis en mars.
  • Eschscholtzia californica (pavot de Californie) : Fleurs en coupe. 30 cm. Terrain sec et pauvre. Plein soleil.
  • Tropaeolum (capucine): pour jardinières ou l’avant des massifs. Existe aussi en jaune et rouge. Soleil, terre ordinaire.

On aurait pu citer l’œillet d’Inde (Tagetes).

Plantes bulbeuses

  • Crocosmia (Montbretia) : Fleurs groupées en épis de juillet à septembre. 60 à 80 cm. Soleil, terrain frais. Se multiplie rapidement par stolons. C. aurea, C. x crocosmiiflora, C. ‘Star of the East’, C. ‘Emily McKenzie’, C. masoniorum. Existent aussi des Crocosmia jaunes ou rouges.
  • Dahlia :De 30 cm à 1,50 m. Les formes des inflorescences sont très variées (simples, pompon, cactus…). Plein soleil, sol riche. L’orange est un des nombreux coloris.
  • Homeria collina : Fleurs en coupe (existe aussi en jaune) en mai-juin. Les bulbes sont vendus en mélange de couleurs. 30 à 40 cm. Plein soleil. Sol fertile.
  • Iris germanica : Impossible de citer toutes les variétés orange. On trouve tous les tons possibles. Plein soleil. PH neutre.
  • Lilium (Lis) : classés en plusieurs groupes : botaniques, divers hybrides (asiatiques, américains…). Différentes formes de fleurs et différentes hauteurs. Quelques lis orange : ‘Annabell’, ‘Bright Beauty’, ‘Brushmarks’, ‘Cherywood’, ‘Enchantment’, ‘Jetfire’, ‘Marhan’, ‘Peggy North’ etc. L. bulbiferum, henryi, superbum, pardalinum…
  • Ornithogalum dubium ‘Ballerina’: Plante qui aime la chaleur et le soleil. 30 à 40 cm en fleur. En vente chez les fleuristes principalement. Assez peu rustique (préférer la culture en pot – au sec l’hiver)
  • Tulipe : Toutes les formes, toutes les hauteurs… T. fosteriana ‘Orange Emperor’, T. ‘orange Favourite’, T. ‘Orange Monarch’ etc. Plein soleil, sol fertile.

Feuillage d’automne orange

La couleur orange est la couleur de l’automne avec le rouge et le jaune. Que l’on soit un adepte des floraisons aux couleurs chaudes (et en particulier de l’orange) ou que l’on fuit cette couleur pour son manque de naturel, tout le monde s’accorde pour dire que le mélange du jaune, du rouge et du orange peut créer des décors naturels et des paysages fabuleux à l’automne.

Bien entendu, les feuillages d’automne ne donnent pas des couleurs orangées aussi vives que les fleurs. La couleur est intermédiaire entre le jaune et le rouge. De plus, les feuillages sont souvent un mélange des trois couleurs. Il ne faut pas oublier que les coloris d’automne varient suivant les conditions climatiques et les conditions de culture. Une année une plante peut prendre des couleurs orangées flamboyantes, l’année suivante le coloris peut être plus terne

Quelques Acer (érables)

Les Acer sont des arbres ou arbustes de terrain riche, frais, bien drainé et plutôt acide qui prennent des couleurs exceptionnelles.

Les Acer palmatum aiment la mi-ombre et un sol acide. Beaucoup d’Acer ont un feuillage qui vire à l’orange (bien souvent, un mélange de jaune, rouge et orange).

Ainsi, parmi les espèces d’Acer on notera :

  • buergerianum (orange et rouge),
  • circinatum (orange et rouge),
  • davidii (orange, jaune et rouge),
  • griseum (orange et rouge),
  • oliverianum (orange, rouge et pourpre),
  • saccharinum (orange, jaune et rouge),
  • sieboldianum (orange, jaune et rouge),
  • triflorum (orange) etc.

Parmi les Acer palmatum, on notera :

  • ‘Beni shichihenge’ (brun orangé),
  • ‘Elegans’ (orange vif teinté de rouge),
  • ‘First Ghost’ (orange, doré),
  • ‘Green Star’ (orange vif),
  • ‘Herbstfeuer’(orange),
  • ‘Herhaim’ (orange),
  • ‘Hogyoku’(orange foncé),
  • ‘Ichigyoji’ (jaune ou orange),
  • ‘Kamagata’ (jaune vif et orange),
  • ‘Katsura’ (jaune vif et orange),
  • ‘Koto hime’ (jaune et orange),
  • ‘Matsuyoi’ (orange plus ou moins foncé),
  • ‘Shin deshojo’ (orange et rouge),
  • ‘Summer Gold’ (orangé) etc.

Quelques arbres et arbustes

On ne peut pas dire que le feuillage soit franchement orange : il est orangé, rouge-orangé ou jaune orangé.

C’est le cas, pour les arbres, de :

  • Amelanchier asiatica, A. laevis, A. lamarckii,
  • la plupart des Betula (bouleau) ont des feuilles qui virent au jaune plus ou moins orangé,
  • Cercidiphyllum japonicum,
  • Cornus controversa,
  • Cotinus obovatus et Cotinus ‘Grace’,
  • certains Malus notamment M. x ‘Evereste’…
  • Le hêtre et le charme prennent également des tons orangés.

Pour les arbustes :

  • Aronia arbutifolia,
  • Cercis canadensis ‘Forest Pansy’,
  • Cotinus ‘Grace’,
  • Enkianthus campanulatus,
  • Fothergilla,
  • Hamamelis x intermedia…

Quelques graminées

Certaines graminées ont, souvent dès l’été, des inflorescences dorées, cuivrées… mais les feuillages à l’automne peuvent virer à l’orange plus ou moins vifs. C’est le cas notamment de

  • Achnatherum calamagrostis,
  • Andropogon gerardii, A. gyrans et A. virginicus,
  • Sorghastrum nutans.

Mais ce ne sont pas les seules.

Quelques baies orange

Il y a les fleurs en toute saison, les feuillages à l’automne, mais en hiver la couleur orange est encore un peu présente, cette fois sous forme de baies. Là encore la couleur est souvent jaune-orangé ou rouge-orangé plus que franchement orange. De plus la couleur varie avec la maturité des baies. Mon choix est assez restreint car je ne cite que les baies vraiment proches de l’orange.

  • Cotoneaster franchetii(baies orangées à l’automne qui deviennent rouges au fur et à mesure de l’avancement de l’hiver), ‘Coral Beauty’ (couvre-sol),  splendens (orangé vif)
  • Hippophae rhamnoides (Argousier)Grand arbuste ou petit arbre, buissonnant, à pousses épineuses. Fruits jaunes ou orange à maturité (vers le mois de septembre) sur les plants femelles.
  • Malus‘John Downie’ (rouge et orange), ‘Professor Sprenger’ (rouge-orangé persistant l’hiver), ‘Rudolph’ (jaune-orangé tout l’hiver), ‘Snowdrift’ (rouge orangé persistant l’hiver)
  • Physalis alkekengi (Amour en cage): vivace traçante. Baies rouge-orangé entouré d’un calice orange (lanterne chinoise). 70 cm. Soleil. Sol ordinaire.
  • Pyracantha  ‘Orange Glow’, ‘Orange Charmer’(beaucoup de fruits sont jaune-orangé ou rouge-orangé)
  • Sorbus aucuparia ‘Edulis’(sorbier des oiseleurs)
  • Les cynorrhodons des rosiers sont généralement rouge-orangé mais certains rosiers ont des fructifications orange. C’est le cas de Rosa nitida, Rosa soulieana, Rosa rugosa rubra, Rosa moyesii ‘Hemsley’ et ‘Highdownensis’, certains rosiers-lianes (‘Seagull’, ‘Kew Rambler’…) etc.
  • Parmi les vivaces, il est intéressant de noter les baies orange spectaculaires de l’Iris foetidissima.

Date : 13 septembre 2014
Photos / Texte : Alain

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12Mar

Le Sentier du Chimonobambusa à Hellemes (59)

12 mars 2014 Ronan Quidu Jardins visités Nord

Lundi 3 mars 2014, à Hellemmes… Le temps est gris mais c’est l’émerveillement en découvrant Le sentier du Chimonobambusa…Comme son nom le laisse deviner, ici nous sommes au Japon… ou presque.

C’est un petit jardin de ville, à peine 400 m², étroit et tout en longueur que l’on savoure tout au long de la visite.

La propriétaire des lieux, passionnée depuis l’enfance par l’Asie, a commencé ce jardin en 2003. Un travail énorme a été effectué pour parvenir au résultat recherché et ce n’est qu’après la transformation de la maison que Martine s’est attaquée au jardin qu’elle a également totalement transformé. Citerne, dalle de béton, hangar, poulailler etc., il a fallu quatre ans pour tout enlever et tout modifier.

La lecture d’ouvrages spécialisés, le soutien de son mari et un travail incessant ont permis à Martine de réussir ce jardin qui lui tient tant à cœur et qui demande beaucoup d’attention quotidienne et de taille.

On retrouve le principe des jardins japonais c’est-à-dire aucune ligne droite mais des courbes et des dénivellations ce qui permet d’agrandir l’espace. Au fur et à mesure de la déambulation, les ambiances sont différentes. Tous les éléments qui composent le jardin japonais sont présents : l’eau, la pierre et les plantes. On trouve bien sûr, des arbres taillés en Niwaki (en nuage) et il faut également citer de nombreuses variétés de fougères, d’Ophiopogon, de mousses, d’Acer et de bambous dont le fameux Chimonobambusa qui donne son nom au jardin. Pour l’anecdote, on dira également que c’est avec ce bambou qu’a été réalisée la canne utilisée par Charly Chaplin !

Depuis peu, le jardin s’est enrichi d’un pavillon de thé où un Maître de thé préside à la Cérémonie du thé sur réservation.

Nous sommes venus en hiver mais emprunter le sentier du Chimonobambusa à d’autres saisons doit réserver encore de belles surprises.

Ce jardin nous parle, nous émerveille et on a qu’une envie : y revenir à défaut de pouvoir y rester. Un grand merci à Martine, pour son accueil, sa gentillesse, sa disponibilité et le beau voyage qu’elle nous a permis de faire.

Date : 3 mars 2014
Photos / texte : Alain et Anne Marie D

Jardin privé – Prix Bonpland 2012 – Visites sur RDV

Le Sentier du ChimonobambusaM. et Mme Vandenbussche
97 rue Roger Salengro – 59260 Hellemmes

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10Nov

Conférence : Les belles pestes du jardin par Alain

10 novembre 2013 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Qui sont ces belles pestes ?
Ce sont ces plantes qui colonisent tout l’espace environnant disponible et qui parfois étouffent les plantes voisines.
Je me limiterai aux plantes vivaces (et éventuellement quelques annuelles). Il ne s’agit nullement d’évoquer des mauvaises herbes mais au contraire des plantes achetées en pépinières ou jardineries et qui ont un intérêt décoratif certain par leur floraison ou leur feuillage.

Qui est une peste et qui ne l’est pas ?
Le problème n’est pas simple car

  • une plante envahissante peut réjouir un jardinier qui cherche un couvre-sol pour recouvrir un grand espace et s’avérer être un véritable fléau dans un jardin soigné où l’espace est limité. A l’ombre de grands arbres, pour recouvrir une grande surface, le géranium phaeum ou le lamium sont des plantes idéales. Dans un jardin « mouchoir de poche », ce sont des plantes à proscrire.
  • tout dépend également de l’état d’esprit du jardinier qui accepte ou non qu’une plante puisse s’échapper de l’espace qui lui a été attribué.
  • une plante n’est cavaleuse que si elle se plaît bien c’est à dire que les conditions de culture sont très favorables (exposition, nature du sol). Un lamium en plein soleil et terrain sec n’appréciera pas du tout et risque de mourir alors qu’en terrain frais à mi-ombre il va coloniser tout l’espace.
  • Les plantes couvre-sol dont il est facile de limiter l’extension car elles s’arrachent facilement n’ont pas été mentionnées comme pestes (Geranium macrorrhizum…).

Comment se propagent-elles ?

  • par semis (ancolie, fenouil…): après la floraison, les graines se forment et tombent sur le sol. Ces semis spontanés ne lèvent parfois que l’année suivante. C’est le cas de l’ancolie ou du fenouil
  • par racines traçantes (anémone du Japon, menthe…) : ce sont des racines qui courent sous la surface de la terre
  • par stolons aériens (pervenche, Lithospermum purpurocaeruleum…) : la plante émet des tiges aériennes qui s’enracinent.

Faut-il les acheter ?
Oui si vous cherchez à remplir rapidement de grands espaces.
Non, si votre espace est restreint, ou si vous voulez uniquement des plantes faciles à contrôler.
Il est donc difficile de répondre après ce qui vient d’être dit. A chacun de faire son choix. L’important est de savoir à quoi s’en tenir. Il est difficile de rester insensible au charme des ancolies mais attention aux semis spontanés : le jardin peut très vite être colonisé !
De plus, il faut aussi savoir qu’il y a des moyens d’éviter l’invasion.

Comment lutter contre l’invasion ?

  • semis spontanés : Il suffit d’empêcher les graines de se former, c’est-à-dire couper les fleurs fanées. Attention il faut sacrifier les dernières fleurs car les premières fleurs fanées sont déjà montées à graines. C’est le cas des ancolies. On peut bien sûr laisser quelques graines se former ou bien les récolter pour les distribuer aux ami(e)s jardinier(e)s. Au printemps (en général), dès que les levées de semis apparaissent, il ne faut pas tarder à supprimer les petits plants en trop. Encore faut-il savoir reconnaître les feuilles !
  • racines traçantes : Planterdans un contenant sans fond de 30 cm de profondeur minimum (pot de terre, conteneur plastique pour plantes, bassine etc.). Le plus simple est de prendre un pot en plastique (noir pour la discrétion) et découper le fond. Pour certaines plantes il peut être conseillé de laisser dépasser le rebord du contenant d’environ 2 cm. Lorsque la plante occupe tout l’espace du pot, on la divise et on replante une partie de la touffe.

Pour des plantes telles que l’Anémone du Japon, l’espace devant être plus grand, on pourra tapisser les bords d’une fosse par un film plastique. C’est ce que j’ai fait pour un petit bambou trop cavaleur, le Pleioblastus auricoma. Il n’a pas encore trouvé la porte de sortie !
Mais une plante cavaleuse peut être limitée tout simplement par une terrasse, une allée ou même une pelouse. Attention toutefois à ce que la plante ne colonise pas la pelouse, ce qui m’est arrivé avec l’Achillée crismifolia.

La culture en pot est souvent recommandée voire indispensable (Leymus arenarius, menthe…).

  • stolons aériens : Il faut systématiquement couper les stolonset arracher si besoin les tiges enracinées.

 

MES pestes dans mon jardin /
Ce sont celles que je connais bien pour les avoir affrontées. Certaines ont été éliminées définitivement du jardin. D’autres existent encore mais je dois sans relâche limiter leur prolifération… tant bien que mal !

Elles se ressèment partout…

  • Aquilegia vulgare (Ancolie) : Une superbe vivace de 80 cm à 1 m. Floraison mai. Les fleurs sont très différentes les unes des autres (forme, coloris). Les semis spontanés ne sont pas toujours identiques à la plante-mère (hybridation). Pousse à peu près n’importe où. Très sensible à l’oïdium après la floraison (raser 1 voire 2 fois le feuillage atteint). Note personnelle : Une de mes vivaces préférées. Dès que les premières fleurs fanent, il faut les couper. C’est fastidieux si on a beaucoup de plants comme c’est mon cas. Ne pas attendre la fin de la floraison pour couper toutes les tiges. On peut laisser quelques fleurs monter à graines et les récolter avant qu’elles ne tombent sur la terre.
  • Foeniculum vulgare (fenouil) : Vivace au feuillage aromatique (anisé), léger et très décoratif (surtout ‘Purpureum’ pourpre). Floraison jaune en juillet-août. 1,50 m à 2 m. Note personnelle : Il faut absolument empêcher les graines de se former. Les racines sont pivotantes et les petits plants sont difficiles à arracher. J’ai passé plusieurs heures à supprimer quelques m² de petits plants !!! J’ai complètement supprimé cette vivace du jardin, même si je la trouve très belle.
  • Geranium phaeum : Géranium vivace pour la mi-ombre et l’ombre. Belles touffes de 80 cm. Nombreuses variétés. Tout sol. Note personnelle : Géranium intéressant pour un sous-bois. Il faut le surveiller car les petits  plants peuvent vite former de grosses touffes. Intéressant parfois mais ces touffes peuvent étouffer les plantes voisines. Je le contrôlais très bien depuis des années mais en 2012 les touffes se sont multipliées et ont pris une envergure qui a posé de vrais problèmes.
  • Impatiens balfourii : Annuelle de plus de 1 m. Floraison tout l’été. Les gousses de graines éclatent au moindre toucher. I. glandulifera est tout aussi invasive. Note personnelle : Une calamité, surtout quand on a de jeunes enfants qui trouvent très drôle de faire éclater les gousses. Plusieurs années pour m’en débarrasser !
  • Montia sibirica : Jolies feuilles charnues, brillantes, vert foncé. 20 cm. Longue floraison rose en mai-juin. Toute exposition. Sol frais. Note personnelle : Des milliers de petits plants lèvent en fin d’hiver. Il ne faut surtout pas attendre pour en enlever une centaine pour en garder un par ci par là. En 2012, j’ai été complètement débordé : il y en avait partout, même sous les arbustes. Heureusement l’enracinement est superficiel et les plants s’arrachent facilement.
  • Myosotis alpestris : Bisannuelle de 30 cm. Floraison bleue vers avril-mai. Soleil ou mi-ombre. Sol ordinaire. Arracher les plants avant la fin de la floraison (en fin de floraison les plants montent et sont moins beaux). Les petits plants apparaissent dans le courant de l’été : faire du nettoyage avant l’hiver pour limiter leur nombre. Note personnelle : Une plante à redécouvrir mais attention aux milliers de petits plants.

Elles drageonnent (er proposent un réseau souterrain de racines)

  •  Achillea crithmifolia : Feuillage persistant gris-vert, finement découpé et doux au toucher. Floraison en ombelles blanc-crème. 20 cm. Plein soleil, sol ordinaire. Note personnelle: C’est surtout le feuillage que j’aime beaucoup. Cette plante m’a été donnée mais on a oublié de me dire qu’elle cavale ! Au retour des vacances, elle commençait à coloniser la pelouse ! Il vaut mieux la contenir par une « barrière » quelconque.
  • Anemone hupehensis var. japonica (Anémone du Japon) : 1,20 à 1,50 m. Soleil mais plutôt mi-ombre. Tout sol riche et frais. Floraison rose en fin d’été. Note personnelle: Je désespérais de ne pas l’avoir et maintenant je désespère de l’avoir ! Je supprime tous les ans une centaine de petits plants dans une plate-bande. Ils apparaissent un peu partout à plusieurs mètres du pied-mère. Il faut lui préférer la variété blanche ‘Honorine Jobert’ plus sage.
  • Artemisia ludoviciana ‘Valerie Finnis’: 50 cm. Vivace rampante à feuillage gris. Plein soleil. Supporte la sécheresse. Raser le feuillage quand il s’abîme, un nouveau réapparaît. Note personnelle : Peut être belle ou vraiment laide si on ne rase pas son feuillage.
  • Ceratostigma plumbaginoides : 25 cm. Feuillage rouge-bronze à l’automne. Superbe floraison bleu nuit en fin d’été. Soleil, mi-ombre. Sol frais. Accepte l’ombre sèche. Note personnelle: Elle est difficile à arracher : j’ai renoncé à la supprimer complètement car sa floraison est superbe et son feuillage d’automne intéressant.
  • Euphorbe cyparissias : Euphorbe petit-cyprès. Feuillage caduc très fin. Floraison jaune-vert en avril. Soleil, sol même pauvre et sec. La variété ‘Clarice Howard’ a un feuillage pourpre. Note personnelle: Elle est si mignonne en fleurs que l’on oublie que c’est une vraie peste qui s’insinue partout. Je pensais l’avoir supprimée, mais elle est toujours là… et je la surveille ! Difficile à arracher car elle s’accroche à la vie !
  • Galium odoratum (Aspérule odorante) : couvre-sol caduc de terrain frais. Mi-ombre, ombre. Floraison blanche en mai-juin. Plante aromatique et médicinale. Note personnelle: très jolie mais trop envahissante. 2 ans pour la supprimer
  • Helianthus ( ?) : 1,50 à 2 m. Grandes feuilles rugueuses. Soleil. Tout sol même sec et pauvre. Note personnelle: C’est une plante que l’on voit partout mais je n’ai jamais trouvé son véritable nom botanique. A mon avis c’est un Helianthus, mais lequel ? C’est une vraie calamité et en plus elle est très sensible à l’oïdium. Il m’a fallu plusieurs années pour la supprimer. L’Helianthus decapetalus la remplace avantageusement (même fleur) mais elle ne drageonne pas. Dans le même genre il y a le Silphium perfolatium.
  • Lamium : L. galeobdolon (floraison jaune)et certains L. maculatum (floraison rose ou blanche). Couvre-sol de sous-bois (émet également des stolons). Terre ordinaire mais restant fraîche. Note personnelle : J’ai complètement supprimé L. galeobdolon que je n’aime pas. Choisir des variétés de L. maculatum au développement contrôlable ‘Silver Beacon’, ‘White Nancy’… plutôt que ‘Chequers’ ou ‘Shell Pink’.
  • Leymus arenaria: Graminée bleue pour terrain sablonneux (stabilise les dunes) et plein soleil. 90 cm. Le feuillage jaunit en hiver. A utiliser en pot car c’est une peste redoutable. Note personnelle : très belle mais incontrôlable. Plantée près d’un rosier, j’ai dû la supprimer avant qu’il ne soit trop tard pour le rosier… et pour moi ! Bien réfléchir avant de la planter.
  • Menthe : Nombreuses espèces et variétés toutes aussi envahissantes les unes que les autres. Mi-ombre et terrain frais. Note personnelle: Une astuce : les faire pousser dans de grands bacs (lessiveuses…)
  • Solidago canadensis(Verge d’or) : 1,50 m. Plumets de fleurs jaunes en été. Soleil, sol ordinaire. Note personnelle : J’apprécie moyennement cette plante. Depuis sa plantation il y a quelques années, j’enlève régulièrement certains plants pour la limiter (facile car son enracinement est superficiel mais en 2013, pour une raison que j’ignore, la plante occupait plus d’un mètre-carré au risque d’étouffer toutes les plantes voisines. J’ai tout supprimé !
  • Violette sauvage: Probablement Viola sylvestris que l’on trouve à l’état naturel dans les sous-bois. Floraison violet pâle au printemps. Non odorante. 20 cm. Soleil, mi-ombre. Note personnelle : Il y a une trentaine d’années j’ai eu l’idée stupide de prélever dans la nature ces violettes. 30 ans plus tard, je n’ai toujours pas réussi à m’en débarrasser ! Si seulement elles fleurissaient abondamment ! Elles se contentent d’étouffer les plantes voisines…

Elles se marcottent (elles émettent des stolons aériens)

  • Lithospermum purpurocaeruleum (Buglossoides purpurocaerulea) : 20 cm. Tout sol. Mi-ombre, ombre. Emet de longs stolons à la manière des fraisiers. En avril : fleurs bleu gentiane très belles mais peu nombreuses. Note personnelle: Forme un tapis très dense qui peut tout étouffer (du muguet par exemple !). Pas facile à arracher. Plante que j’essaie de supprimer… pas évident !
  • Vinca (pervenche) : major (40 cm) ou minor (20 cm), elles colonisent les endroits ombragés. Floraison bleue ou blanche. Note personnelle: Intéressante pour couvrir de grands tapis en sous-bois. Mais beaucoup de feuillage pour peu de fleurs. Peut-être une peste dans un petit jardin. Limiter son extension.

Les bulbeuses

  • Allium triquetrum : Ail à tiges triangulaires. 30 cm. Longue floraison en avril-mai : clochettes pendantes blanches. Plante invasive en Bretagne (fait disparaître la flore locale). Note personnelle: La floraison est belle et spectaculaire mais s’il se plaît, cet ail est un fléau. J’ai fait la bêtise de jeter les bulbes au compost : le meilleur moyen de le propager dans tout le jardin. J’essaie de le supprimer totalement. Pas évident !
  • Alstroemeria aurea: 1 m, soleil. Sol riche et sec. Floraison orange en début d’été. Se couchent car les tiges sont trop souples. Note personnelle : Planté plein Sud au pied de la maison, elle a colonisé toute une platebande. J’ai dû la supprimer, non sans quelques regrets. Impossible à déplacer car les racines cassent comme du verre.

Et les autres.

Celles que j’ai eu la bonne idée de ne pas planter ! Il est impossible de citer toutes les pestes du jardin. Je me suis contenté de ne citer que celles qui peuvent s’avérer être des calamités !

Rhizomes traçants.

  • Aegopodium podagraria ‘Variegatum’(Herbe aux goutteux) : Couvre-sol d’ombre et mi-ombre. Beau feuillage panaché. Floraison blanche en ombelle. 30 à 50 cm. En pot ou entre les arbustes. Attention : difficile de s’en débarrasser !
  • Houttuynia cordata ‘Chameleon’: 20 cm. Feuillage panaché de vert, jaune et rouge. Mi-ombre. Sol frais à humide.
  • Physalis alkekengi (Lanterne chinoise ou Amour en cage ou Coqueret) : 50 cm. Baies  rouges dans un calice orange. Soleil, mi-ombre.
  • Persicaria elata: 60 cm, Floraison blanc rosé en été. Feuillage vert marginé de pourpre. Mi-ombre. Sol frais
  • Persicaria runcinata ‘Yunnan Giant’ : 30 cm, superbe feuillage triangulaire vert et pourpre. Mi-ombre. Floraison crème en été. Sol frais.

Se marcottent

Ajuga reptans : 15 cm. Couvre-sol d’ombre. Floraison en épis bleus au printemps. Nombreux cultivars dont ‘Black Scallop’ au feuillage noir .
Il est impossible de citer toutes les pestes que l’on peut cultiver dans un jardin. Toutefois, je terminerai en disant que certains jardinier(e)s se plaignent également de :

Acaena novae-zelandiae (couvre-sol de 15 cm, fruits épineux, se marcottent), Achillea ptarmica ‘The Pearl’ (floraison double blanche en juillet), Bidens aurea ‘Hannay’s Lemon Drop’ (floraison jaune et blanc à l’automne. 1,50 m), Lysimachia ciliata ‘Firecracker’ (Feuillage pourpre, floraison jaune en juillet), Lysimachia clethroides (floraison blanche en bec de canard), Melissa officinalis (plante aromatique à odeur de citron), Phlomis russeliana (Fleurs jaune en été), Veronica filiformis (floraison bleue en mars-avril, 5 cm)…

Et il y a toutes celles qui ont été oubliées !!!

Date : 9 novembre 2013
Photos / Texte : Alain

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11Mai

Conférence : Des petits arbustes « bouche-trous » par Alain

11 mai 2013 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

« Bouche-trou » est une appellation peu flatteuse pour des arbustes très utiles aux intérêts très variés.

Quand on crée un jardin, on commence par planter les arbres puis les grands arbustes en isolé ou pour former des haies. C’est la structure du jardin. On ajoutera ensuite les fleurs (vivaces, annuelles…). Mais pour faire la liaison entre les arbustes et les fleurs, des petits arbustes s’imposent. Ils serviront notamment à… boucher les trous, mais pas uniquement.

Pourquoi des arbustes bouche-trous ?  Pour :

  • Passer moins de temps au jardin et simplifier votre travail de jardinier. Le travail est bien souvent réduit à quelques tailles.
  • Structurer un massif. Composer une plate-bande de vivaces n’est pas simple (ne parlons pas des associations d’annuelles et bisannuelles !). L’avantage des vivaces est qu’elles créent un décor à priori permanent… à priori car il y a celles qui sont trop envahissantes, celles qui végètent, celles qui meurent, celles qu’on croyait plus petites ou trop grandes, celles qui sont caduques et disparaissant l’hiver en créant des vides dans les massifs, celles que l’on n’aime plus etc. Et le jardinier vieillit… le nettoyage, la coupe des fleurs fanées, la taille des vivaces défleuries… avec les années on s’en lasse ! Planter un maximum de petits arbustes structure les massifs et créent un décor permanent demandant moins d’entretien.
  • Eviter les vides dans les massifs l’hiver, surtout si ces arbustes sont persistants. Les petits arbustes caducs ne manquent toutefois pas d’intérêt à la mauvaise saison car ils occupent un certain volume. Ils peuvent aussi avoir une écorce originale (Rubus thibetanus, Cornus alba ‘Aurea’…) ou porter des baies intéressantes (Aronia…).
  • Marquer un angle de massif.
  • Cacher un élément peu esthétique du jardin (compteur électrique, tas de compost, dévidoir de tuyau d’arrosage, plaque de ciment du compteur d’eau etc.).
  • Combler un vide causé par la mort d’une plante.
  • Cacher le bas d’une haie qui se dégarnit du pied.

 Critères de choix des arbustes :

  • Décoratifs. Aucune raison de planter des arbustes quelconques au feuillage peu intéressant sous prétexte qu’ils sont là pour cacher un élément peu esthétique du jardin !
  • Persistants (de préférence) mais certains arbustes au feuillage caduc peuvent avoir un certain intérêt.
  • Moins de 1,20 m. On peut planter des arbustes pouvant atteindre de plus grandes tailles mais on les taillera sévèrement chaque année (Buis, Leptospermum lanigerum ‘Silver Sheen’…). L’utilisation des topiaires est intéressante.
  • Certaines vivaces persistantes à volume assez important peuvent jouer le rôle d’arbuste bouche-trou : Hellébores foetidus ou corsicus, Euphorbe characias…
  • Certaines graminées persistantes peuvent également jouer ce rôle (Stipa arundinacea, Stipa gigantea…)

Des arbustes bouche-trous persistants à feuillage vert ou panaché
Il est évident que la liste est loin d’être exhaustive. Ne sont mentionnés qu’un tout petit nombre d’arbustes particulièrement intéressants.
Voici une liste avec LE NOM, LES CARACTERISTIQUES et LA CULTURE de chaque plant.

Abelia x grandiflora
‘Prostata’ : (h = 1m ; e = 1m), port étalé, feuillage luisant vert foncé bordé de pourpre en automne, fleurs blanches et parfumées de juillet à octobre laissant un calice rose très décoratif quand elles fanent.
‘Confetti’ : (h = 70 cm, e = 1,20 m). Feuillage vert marginé de blanc rosissant en automne. Soleil.
Sol ordinaire, drainé, sec à peu humide. Tailler en mars – avril si besoin. Supprimer le bois mort. A l’abri du vent, au soleil pour conserver un feuillage panaché ou supporte une ombre légère.

Buxus sempervirens
C’est le buis commun que l’on peut tailler en boule pour marquer un angle de plate-bande par exemple. Il existe plusieurs variétés.
‘Elegans’ a des feuilles marginées de blanc. Terre ordinaire. Soleil ou mi-ombre. Il existe des problèmes (maladies, ravageurs) qui déciment les buis dans certaines régions. Méfiance, notamment de l’origine des plants. Tailler au printemps et septembre.

Correa
‘Dusky bells’ : (0,50 x 1 m), port étalé, feuillage vert moyen. Superbes fleurs rose carmin en clochettes retombantes d’octobre à la fin de l’hiver.
alba ‘Rosea’ : (1 m x 1 m), feuillage vert grisé au revers, fleurs en clochettes pendantes roses (octobre à mars)
Tout sol bien drainé au soleil ou mi-ombre. Adapté au bord de mer. Protéger si hiver froid (-7 à -10 degrés). Déteste le gel.

Daphne odora ‘Aureomarginata’
1 m x 1,50 m. Feuillage luisant, coriace, vert foncé ourlé de jaune. Grappes de petites fleurs blanches et roses parfumées réunies en glomérules de début janvier à mi-février. Ombre ou mi-ombre. Sol plutôt acide, normal et frais.

Erica mediterranea
Floraison blanche ou rose en février-mars. Peut dépasser 1m mais doit impérativement être taillée tous les ans. Plus belle si elle est taillée régulièrement. Soleil. Sol acide ou neutre.

Euonymus fortunei
0,80 x 1,50 m, port étalé, feuillage vert foncé, floraison sans intérêt en mai, baies toxiques.
fortunei ‘Emerald Gaiety’ : Feuillage vert panaché de blanc rosissant légèrement en hiver ; (h = 1 m, e = 1,50 m).
fortunei ‘Emerald’n’ Gold’ : Feuillage vert largement bordé de jaune d’or très lumineux rougissant quand l’hiver est rude. (h = 30 à 40 cm ; e = 60 à 80 cm).
Pousse au soleil ou mi-ombre dans tout sol ordinaire drainé, supporte la sécheresse quand il est bien installé. Tailler si nécessaire au printemps. Marcotte très facilement. 

Haloragis erecta ‘Wellington Bronze’
70 cm. Superbe feuillage bronze. Floraison jaune verdâtre en été. Soleil. Assez sensible au gel.

Hebe microphylla
Une boule compacte de 1 à 1,20 m de diamètre. Floraison blanche en épis blancs en juillet et souvent en septembre-octobre. Sol ordinaire. Soleil. Accepte la sécheresse. Tailler après la floraison. Peut être rabattue au ras du sol

Jovellana violacea
Semi-persistant. 80 cm. Clochettes lilas tachetées de pourpre, gorges jaunes en été. Superbe. Sol frais, bien drainé. Plutôt Mi-ombre, situation abritée. Rusticité moyenne (-10°C).

Leucothoe
fontanesiana‘Scarletta Zeblid’ : 80 x 60 cm, compact, fleurs blanches insignifiantes en avril-mai. Feuillage vert foncé et luisant : au printemps les jeunes pousses rouges. Rouge foncé en automne pour devenir cuivré en hiver.
axillaris ‘Curly Red’ : 0,80 x 1,50 m, jeunes feuilles recroquevillées rouges.
Pousse dans un sol ordinaire, acide et frais à l’ombre ou mi-ombre. Arroser par temps sec.

Melaleuca gibbosa
1 x 1,20 m, port souple et retombant, feuillage vert foncé, très fin, aromatique. En été, petites fleurs mauves en pompon. Longue floraison en Bretagne. Planter à l’abri des vents dans tout sol sec et drainé, pas trop riche. Tailler, si besoin en mai-juin après la floraison et au maximum la moitié de la longueur des rameaux en juillet.

Nandina domestica
‘Firepower’ 0,60 m, port en boule, feuillage variant suivant les saisons : jeunes pousses cuivrées au printemps devenant vertes en été puis jaunes, orange et rouge vif en automne si exposé au soleil.
‘Richmond’ 1,20 x 1 m, port érigé, feuillage étalé à l’horizontale rougeâtre au printemps et orange à pourpre à l’automne, fleurs blanches (pas toujours) en grappes l’été, suivies de fruits rouges.
‘Orihime’ 50 cm. Feuillage fin. Superbe.
Pousse dans un sol frais (supporte une sécheresse passagère), drainé même pauvre et caillouteux mais non calcaire, au soleil non brûlant ou mi-ombre, à l’abri des vents forts. Planter au printemps de préférence. Planter ‘Orishime’ plutôt à mi-ombre ou à l’ombre

Phormium tenax
Quelques cultivars de moins de 1 m :

  • ‘Rainbow Queen’ (90 cm, vert-bronze panaché de rose),
  • ‘Jester’ (1 m, rouge-bronze bordé de vert),
  • ‘Tom Thumb’ (60 cm, vert bronze),
  • ‘Bronze Baby’ (80 cm, rouge-bronze),
  • ‘Apricot Queen’ (1 m, abricot rayé de vert),
  • ‘Platt’s Black’ (1 m, noir) etc.

Planter les Phormiums en avril-mai, en plein soleil, dans un sol riche bien drainé. Au sec en hiver. Pailler les Phormiums nouvellement plantés. Engrais en début de printemps. Peuvent être cultivés en pots.

Pittosporum tenuifolium ‘Golf Ball’
Petit arbuste au port arrondi qui ne dépasse pas 1 m. Il a l’aspect d’une boule de buis. Les feuilles ovales mesurent 3 à 3,5 cm de long. Croissance rapide. A utiliser comme le buis. Tout sol ordinaire, bien drainé. Accepte le calcaire. Résiste plutôt bien à la sécheresse. Excellent en bord de mer (accepte bien le vent et les embruns). Rusticité moyenne : n’apprécie pas le froid prolongé et déteste la neige.

Pittosporum tenuifolim ‘Tom Thumb’
Buisson trapu en boule de 80 cm. Le jeune feuillage est vert-bronze puis devient pourpre foncé. Terre ordinaire. Soleil.

Pittosporum tobira ‘Nana’
80 x 80 cm. Feuillage compact, vert brillant, à port arrondi. Fleurs blanches parfumées en mai suivies de graines cireuses orangées. Pousse dans un sol drainé, pas trop sec, au soleil ou mi-ombre. Supporte bien la taille. Planter dans 1/3 sable, 1/3 tourbe, 1/3 terre jardin. 

Prostanthera cuneata
0,60 x 1,20 m, port étalé, petites feuilles rondes, vert foncé, brillantes, à forte odeur de camphre quand on les froisse. Fleurs blanches en mai-juin.
Plein soleil dans un sol ordinaire, drainé, supporte le sec. Tailler pour éliminer le bois sec. Eviter les tailles trop sévères. Ne supporte pas l’humidité stagnante et les fortes gelées.

Raphiolepsis x delacourii ‘Springtime’
0,80 x1,50 m, port compact, feuillage vert foncé, coriace et brillant. En avril-mai, fleurs rose et jeunes feuilles cuivrées. Croissance lente. Soleil, Sol acide, ordinaire, bien drainé. Supporte la sécheresse et les embruns. Tailler si nécessaire.

Rosmarinus officinalis
C’est le romarin. Feuillage aromatique si on le froisse. Fleurs bleues à blanches de mars à mai. Plante mellifère. Nombreuses variétés au port dressé ou rampant : ‘Corsican Blue’ et ‘Pointe Du Raz’ ont des fleurs bleu foncé. Pousse dans un sol bien drainé, pauvre, sec, en plein soleil. Tailler après la floraison pour garder un port compact.

Sarcococca hookeriana ‘Humilis’
1,20 x 1 m, pousse lente, buissonnant, à port raide, feuilles vert foncé, brillantes. En janvier-février, petites fleurs blanches au parfum puissant à l’aisselle des feuilles, suivies de baies noires luisantes. Ombre ou mi-ombre, dans un sol ordinaire, drainé. Semis abondant. Tailler si nécessaire après la floraison.

Les conifères nains (de rocaille) sont très intéressants mais attention : il faut bien choisir ceux qui ne dépassent pas 1 m (certains conifères appelés conifères nains peuvent atteindre 2 à 3 m et s’ils ne poussent pas en hauteur, c’est parfois en largeur). Même si la pousse est souvent assez lente, mieux vaut bien se renseigner sur ses dimensions adultes.
On choisira en priorité :

  • Abies balsamea ‘Nana’,
  • Chamaecyparis lawsoniana ‘Green Globe’,
  • Chamaecyparis lawsoniana ‘Minima Aurea’,
  • Chamaecyparis pisifera ‘Nana aurea variegata’,
  • Chamaecyparis pisifera ‘Nana’,
  • Cryptomeria japonica ‘Vilmoriana’,
  • Juniperus communis ‘Compressa’,
  • Juniperus communis ‘Sentinel’,
  • Juniperus squamata ‘Blue star’,
  • Picea pungens ‘Glauca Globosa’,
  • Pinus mugo ‘Gnom’,
  • Pinus mugo ‘Humpy’,
  • Pinus mugo ‘Picobello’,
  • Thuya plicata ‘Whipcord’ etc.

Bien que n’étant pas des arbustes, les graminées peuvent tout à fait jouer un rôle d’arbuste bouche-trou : idéales pour marquer un angle de massif, on peut aussi les cultiver en pot. Il y en a pour toutes les expositions, tout type de sol. Les feuillages et les inflorescences sont très variés, le port est retombant ou érigé. Il y a toujours une graminée adaptée à un emplacement. Les graminées les plus intéressantes sont celles qui ont un feuillage persistant.

Quelques graminées à utiliser :

  • Stipa arundinacea,
  • Stipa gigantea,
  • Eragrostis,
  • Calamagrostis x acutiflora,
  • Molinia caerulea,
  • Panicum virgatum,
  • Miscanthus etc.

Des arbustes bouche-trous persistants à feuillage gris
Il est évident que la liste est loin d’être exhaustive. Ne sont mentionnés qu’un tout petit nombre d’arbustes particulièrement intéressants.
Voici une liste avec LE NOM, LES CARACTERISTIQUES et LA CULTURE de chaque plant.

Ballota pseudodictamnus
Touffe dense (60 x 80 cm) grise presque blanche formée de longues tiges portant des feuilles cordiformes. Feuilles et jeunes tiges ont un aspect laineux. Petites fleurs roses discrètes sur des hampes florales en juin. Planter dans un sol sec, ordinaire ou pauvre, bien drainé, en plein soleil, mais accepte très bien la mi-ombre. Tailler les hampes florales en arrondissant la touffe. Quand il y a trop de bois, rabattre sévèrement, après la floraison, au niveau des petites feuilles qui apparaissent sur les tiges ligneuses. La plante n’est belle que si elle est taillée régulièrement.

Brachyglottis greyi
(Syn : Senecio greyi) 1 m x 1,50 m. Port étalé, feuillage gris au revers blanc. Fleur jaune en forme de marguerite en mai-juin. Plein soleil dans un sol bien drainé, pauvre, sec. Supporte les embruns. Tailler sévèrement au départ de la végétation (mars-avril) et après la floraison. Se marcotte très facilement.

Convolvulus cneorum
0,80 m x 0,80 m, port arrondi, feuillage gris-argenté, brillant et soyeux, fleurs blanches abondantes en mai juin. Pousse au soleil dans un sol ordinaire, drainé, sec. Craint l’excès d’eau et les araignées rouges par temps très sec. Tailler après la floraison si nécessaire.

Dorycnium hirsutum
(Lotus hirsutus) 60 x 80 cm. Sous-arbrisseau buissonnant. Feuilles grises velues. Floraison blanche en été. Soleil, sol léger, sec et pauvre même calcaire. Plante de bord de mer. A tailler en boule après la floraison.

Gomphostigma virgatum ‘White Candy’
1,50 m. Longues branches souples, feuillage (genre romarin) gris argenté. En été, petites fleurs, parfumées, simples, blanc pur de juillet à septembre. Soleil à l’abri des vents en sol frais. Tailler, si besoin et au maximum le quart de la longueur des rameaux, en début de printemps.

Helichrysum angustifolium
(Syn : H. italicum) Boule de 50 cm, feuillage linéaire argenté à odeur de curry quand on le froisse, fleurs en corymbe jaune, parfumées en début d’été. Plein soleil, sol pauvre, caillouteux, très bien drainé, craint l’eau stagnante, supporte les embruns. Marcotte facilement. Tailler sévèrement au début du printemps, en boule après la floraison et en fin d’été en cas de besoin.

Leptospermum lanigerum ‘Silver Sheen’
C’est un arbuste qui peut atteindre facilement 2 m mais on peut le tailler en boule comme un buis. Dans ce cas, sa floraison blanche de fin juin est sacrifiée. Sol assez fertile. Plein soleil et endroit chaud. Rusticité moyenne mais c’est le plus rustique des Leptospermum.

Perovskia atriplicifolia
1,20 m en fleurs. Tiges gris-blanchâtres. Floraison bleu-lavande (‘Blue-Spire’ bleu-violet)
Sol ordinaire, Plein soleil, endroit chaud. Taille très courte au printemps. A besoin souvent d’être tuteuré car se couche.

Teucrium fruticans
Boule de 1,20 m. Compact, touffu, tiges blanches, feuilles aromatiques gris-vert sur le dessus et blanches dessous. Fleurs bleu lavande tout l’été et en automne s’il fait beau.
Pousse dans un sol bien drainé, pauvre, sec, en plein soleil. Tailler au début de printemps en boule et en cours d’été pour conserver sa forme. En cas de besoin, supporte une taille très sévère. On peut le raser au niveau du sol au printemps.

Des arbustes bouche-trous caducs

Il est bien sûr impossible de citer tous les petits arbustes caducs qui peuvent servir de bouche-trous. Je me contenterais de citer ceux qui ne dépassent pas 1,20 m ou que l’on peut maintenir à cette hauteur.
On pourra utiliser évidemment les rosiers (grands buissons ou arbustifs). Remontants ou non… Du moment que le rosier reçoit suffisamment de soleil dans la journée, on peut très bien le coincer entre de grands arbustes.

Voici une liste avec LE NOM, LES CARACTERISTIQUES et LA CULTURE de chaque plant.

Berberis thunbergii
Beaucoup de cultivars, notamment :

  • ‘Diabolicum’ : 1 m x 1 m, feuillage jaune bordé d’orange.
  • ‘Faisceau doré’ : 1 m, port colonnaire, feuillage jaune.
  • ‘Orange Rocket’ : 1 m, port colonnaire, rouge orangé etc.

Superbes couleurs d’automne. Tout sol, soleil ou mi-ombre.

Caryopteris x clandonensis
1 m maximum. Petites fleurs bleues en bouquets en août-septembre. Plusieurs variétés dont ‘Worcester Gold’ au feuillage jaune. Plein soleil. Accepte bien la sécheresse et les sols pauvres. Tailler sévèrement au printemps.

Daphne mezereum
Ou bois joli, bois gentil. 1,20 m x 0,80 m. Port érigé. En février-mars : fleurs roses ou pourpres, très parfumées. Soleil ou mi-ombre. Sol ordinaire, frais.

Deutzia

  • calycosa 1,20 m x 1 m. Fleurs roses.
  • gracilis : 1 m x 1 m. Fleurs blanches parfumées

Culture facile. Croissance rapide. Soleil. Sol ordinaire. Floraison au printemps.

Fothergilla gardenii
1 m x 1 m. Fleurs blanches parfumées en mars. Superbe feuillage d’automne. Sol acide, frais. Soleil ou mi-ombre. Superbe.

Hydrangea
Les H. serrata ‘Angustata, ‘Belladone’, ‘Blue Billow’, ‘Chinensis’, ‘Koreana’, ‘miranda’, ‘Montaso’, ‘Shirotae’, ‘Fuji No Taki’ ne dépassent pas 1 m. Mi-ombre, terre acide ou neutre. Terrain frais.

Philadelphus ‘Manteau d’hermine’ Ou Seringat
0,75 m x 1,50 m. Fleurs doubles très parfumées en juin-juillet. Soleil ou mi-ombre. Sol fertile même calcaire.

Prunus glandulosa ‘Albo- Plena’
1,20 m. Fleurs doubles blanc pur en mai. Superbe. Soleil, terre ordinaire. Tailler assez sévèrement après la floraison (fleurit sur le bois d’un an).

Sorbaria sorbifolia ‘Sem’
1,50 m. Feuilles composées de folioles lancéolées et dentelées. Jeunes pousses rougeâtres. Beau feuillage d’automne. Floraison blanche en été. Soleil ou mi-ombre. Sol frais, voire humide. Peut-être taillé sévèrement en fin d’hiver. Peut drageonner.

Spiraea thunbergii ’Fujino Pink’
1 m. Port retombant, branches arquées. Floraison blanche et rose mi-mars. Feuillage jaune-orangé à l’automne. Sol riche, frais. Soleil. Tailler après la floraison.

Spirea
Floraison blanche en avril-mai :

  • x cinerea ‘Grefsheim’ : 1,20 m, port dressé, petites fleurs.
  • prunifolia ‘Plena’ : 1,50 m, port souple, fleurs doubles.
  • media ’Darsnorm’ : 1,20 m, fleurs réunies en ombelles.

Sol assez riche et frais. Soleil. Tailler après la floraison.

Spirea japonica

  • ‘Goldflame’ 80 cm, feuillage rouge puis jaune puis vert.
  • ‘Magic Carpet’ 50 cm, feuillage rouge bronze puis vert.

Plus intéressantes pour le feuillage que pour la floraison. Tout sol. Soleil. Tailler après la floraison. Supporte très bien une taille sévère.

Symphoricarpos orbiculatus ’Foliis Variegatis’
Une symphorine verte marginée de jaune. 1 m. Sol ordinaire, mi-ombre avec quelques heures de soleil ou soleil. A tailler sévèrement en fin d’hiver et régulièrement pour garder une forme compacte.

Viburnum
Maximum 1,50 m. Floraison blanche en avril-mai : ‘Jackie’, ‘Eskimo’, ‘Newport’.
Floraison rose en mars : V. farreri ’Fioretta’ (parfumé). Sol plutôt acide, Plutôt mi-ombre.

Date : 11 mai 2013
Photos / texte : Alain

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