Bosvigo Garden en Cornouailles (GB)
Après notre déambulation bien agréable sur le marché de Truro, nous arrivons par les routes étroites de Cornouailles à destination.
La propriétaire nous reçoit aimablement, elle nous propose de visiter le jardin des voisins, dont la conception à l’anglaise « un carré de pelouse entouré de massifs fleuris » nous ravit et bien sûr l’eau indispensable à tous jardins, un bassin aux énormes carpes. Tout naturellement nos pas nous conduisent vers le potager où les pruniers conduits en espaliers nous surprennent, (chez nous plutôt pommiers et poiriers), vraiment un bijou de jardin.
Revenons à Bosvigo : Vaste entrée de cette belle demeure du 18ème siècle où une glycine blanche monte à l’assaut de la façade ainsi qu’un Michelia Figo, un arbre rare.
Nous contournons la bâtisse et arrivons dans le 1er jardin clos où se dégagent des senteurs diverses des rhododendrons parfumés, les kiwis, vigne vierge tapissent les murs, côté nord les hostas prennent leur aise et puis la serre en ferronnerie, charmante, où toutes les plantes, fuchsia, bégonias la composant, sont en parfaite harmonie, une potée de rhodohyposis en potée retient notre attention, ainsi que la superbe plante grimpante Rhodochiton Atrosanguineus.
Le 2ème jardin clos plus ensoleillé un rhodo Yackt s’épanouit librement, un fauteuil livré aux intempéries garni de lichen nous invite à la pause.
Le 3ème jardin clos toujours plein soleil, nous émerveille avec ses camaïeux de jaunes, un escalier rejoint une demie gloriette oubliée.
Il est 15 h l’hôtesse nous invite pour le goûter dans une cuisine d’époque avec sa collection d’assiettes, elle nous narre une histoire de fantôme qui nous laisse sceptiques, mais qui ne nous a pas coupé l’appétit, thé, café, gâteaux, un régal !
Ensuite nous visitons les pièces adjacentes à la cuisine, le petit salon et sa collection de coquillages, la bibliothèque aux livres précieux, des portraits de personnages illustres dont Napoléon enfant. A l’étage un superbe escalier nous y conduit, dans une niche une belle collection de porcelaine de Chine, sur le palier une noble porte aux inscriptions « honneur, amour, 1860 », les chambres au charme fou avec les meubles d’époque et les têtes de lit capitonnées, et la fameuse chambre au fantôme pour le frisson (bof! même pas peur !), dans le couloir, un placard réservé pour la structure (légèrement encombrante ) des jupes à crinolines de ces gentes dames, d’où l’expression évoquée par notre historien Daniel P, « la main au panier »…
La visite se termine par le jardin promenade boisé où tous s’extasient devant l’association de fleurs diverses (digitales blanches, pois de senteurs vivaces, lyculaires pourpres, sceau de Salomon, beaucoup de plantes tapissantes aussi……
Nous regagnons notre bus avec son chauffeur armé d’une patience infinie. Nous sommes enchantés de cette visite, il s’en suivit une ovation à Bidou pour son choix, et puis le soleil était au rendez-vous, que demander de plus ? D’autres visites bien sûr !
Date : 28 mai 2016
Photos / texte : Elisabeth LF