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Balades & jardins

Annaïg Le Meliner

29Avr

Le Jardin du Perdrier à Sucé sur Erdre (44)

29 avril 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Nous avons été reçus par M Chiron, paysagiste, installé à Sucé-sur-Erdre, près de Nantes. Nous tenons à le remercier pour sa disponibilité, son amabilité et la grande clarté des informations qu’il nous a délivrées.

Le terrain, d’une superficie de 2 ha, a été acquis il y a une vingtaine d’années, et accueille à la fois le domicile familial, d’une part, et l’entreprise, d’autre part. Ce terrain n’avait pas été cultivé depuis une trentaine d’années, ce qui à la fois offrait un espace libre, et surtout non pollué, dans l’optique de l’aménagement d’un jardin paysagé.

La visite s’est faite sur la partie personnelle de la propriété, aménagée par M Chiron pour son usage propre, mais aussi pour servir d’exemple de ses réalisations.

Ainsi, le jardin, d’inspiration japonaise libre (ce sur quoi insiste notre hôte), a été structuré en espaces construits :

Nous entrons par une allée droite qui mène à un parking privé et à la maison, encadrée par de grands panneaux de ciment et peints en noir (et parfois rouge), qui (aux dires du paysagiste) ont donné à cet espace une allure d’abord minérale, peu à peu rééquilibrée par le développement de la végétation (ici, une alternance régulière de buis et d’hydrangeas Annabelle). Cette allée est doublée par une contre-allée sur laquelle nous reviendrons en fin de visite.

Le sol est couvert par des dalles naturelles ou des galets.

Dès le départ, l’élément remarquable est la perspective offerte sur l’allée, où la vue est menée jusqu’à un des panneaux, percé en lune pleine et qui laisse entrevoir un champ parsemé de grandes roches noires dressées. Ici, l’inspiration japonisante est perceptible, renforcée par la présence de plusieurs érables et d’un Parrotia persica.

Nous empruntons ensuite une allée plantée d’arbres, où se remarquent notamment un grand figuier d’une quinzaine d’années et surtout un superbe Prunus serrula Jaro, taillé en transparence et dont l’écorce prune est superbement mise en valeur.

Alors nous débouchons, en contraste, sur un vaste espace carré, dont la forme est renforcée par une haie de hêtres, et au-delà par la masse des chênes qui entourent l’ensemble de la propriété.

Le rêve du chêne peut-être
C’est d’être un jour
Roseau qui danse avec le vent
JPJarry

Ce grand espace vide crée dans le jardin, sous la voûte ouverte du ciel, un lieu de respiration, en contraste avec les lieux plus fermés, couverts et densément végétalisés. Prévu dans un premier temps comme un espace de jeu pour les enfants de notre hôte (pour jouer au foot, évidemment !!!), il sert ainsi plutôt aujourd’hui d’accueil aux exercices de tai shi, yoga et autres activités culturelles.

Derrière la haie de hêtres est dissimulée une allée librement plantée, ombragée, où se mêlent plants indigènes et de collection. Notre pérégrination nous mène vers des masses végétales où se révèle un remarquable effet produit par les ondulations de troènes taillés, ou, plus loin, de Leptospermum Silver sheen. Ainsi se construit un contraste avec l’équilibre et la respiration « shinto » suggérés par le vaste espace quadrangulaire que nous venions de quitter et les roches dressées que nous avions entrevues derrière le mur « lune ». L’évidence de glycines blanches rappelle encore l’esprit japonais, comme les bouquets de phyllostachys nigra, ceints de lauriers taillés en boules.

Nous parvenons alors aux abords de la maison, entourée d’une vaste prairie, et nous y sommes accueillis par un sympathique robot tout occupé à tondre (mais qui a failli me mordre quand j’ai tenté d’interrompre son dur labeur). Une partie de la pelouse n’est pas fauchée et laissée à la libre pousse de graminées et d’annuelles florifères, pour créer un contraste interrompu par quelques trouées qui invitent à la déambulation.

Notre hôte nous indique son souci de ne pas trop enrichir le sol de cette partie non tondue, ce qui évite de trop favoriser les variétés cultivées au détriment de la diversité végétale naturelle.

Nous retrouvons enfin notre point de départ, et nous repartirons vers l’entrée de la propriété en suivant cette fois-ci le « chemin des écoliers » égayé par les parterres d’hydrangeas Annabelle, superbe couvre-sol drageonnant, qui malheureusement n’était pas en floraison lors de notre visite.

Nous prenons alors congé d’un hôte aussi accueillant et prévenant qu’un maître de maison de thé. Nous pourrions lui dédier ce haïku du sage Iida Dakotsu :

Douceur du printemps
Aux confins des choses
La couleur du ciel.

Date : 29 avril 2017
Photos / texte : Jean Pierre J

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27Avr

Les Arbres du Monde au Huelgoat (29) en 2016 et 2017

27 avril 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Anciennement Arboretum du Poërop
Arrivée le matin au Huelgoat avec un peu de brume avec des couleurs d’automne.
Malo Dormont, le jeune jardinier nous a accompagné pour cette visite.
Il n’y a pas que le feuillage qui soit intéressant dans ce parc, il y a aussi les troncs.
L’arboretum des Arbres du Monde au Huelgoat est un espace dédié à la biodiversité végétale mondiale. Il présente à tous les publics sur 22 hectares, 3.600 espèces d’arbres et arbustes originaires de 4 continents. Une Collection Extraordinaire, une invitation au voyage : à travers la vallée himalayenne, la flore chilienne, les eucalyptus et arbustes du bush australien, les magnolias, les rhododendrons, les chênes, les érables, ainsi que les pins, les rosiers, et la bambouseraie.
Un des plus beaux arboretums de France.

Photos / texte : Florence A
Date : 15 Octobre 2016

 

Nouvelle visite de l’arborétum de Huelgoat le 22 avril 2017
Dans les Monts d’Arrée 10.000 arbres dont 300 espèces se répartissent en cinq continents dans cet espace dédié à la biodiversité sur une superficie de 22 ha à 220 m d’altitude.
Le jardin créé en 1993 par M Merret est resté à l’abandon durant quelques années. L’association « Les Amis Des Arbres Du Monde » épaule ensuite Malo DORMONT (botaniste) qui veille au maintien et à la réhabilitation de ce site avec le soutien de bénévoles qui interviennent très régulièrement.
Les plantations profitent d’une bonne hygrométrie et de peu de variations de température.
Tout d’abord les arbustes et arbres d’Europe :

  • rhododendrons et camélias en fleurs
  • viornes dont le splendide viburnum opulus au port étalé
  • satiphiléa (mellifère) dont les graines étaient utilisées pour la réalisation de chapelets dans les monastères
  • véronique hébé salicifolia bleue
  • fothergilla (fleur blanche en forme de rince bouteille)
  • indigo colutéa
  • pivoine arbustive.

Puis nous arrivons dans un verger de fruits secs : chataigniers, noisetiers, noyers bordés de poiriers et un verger de pommiers à cidre.
Une trouée dans la végétation nous permet d’admirer une vue exceptionnelle de la campagne environnante.
Le Chili et sa flore diversifiée :

  • araucarias
  • aralias
  • nothofagus au superbe port
  • bambous d’Amérique du Sud : Chili , Argentine
  • crinodendrons
  • embrothrium
  • coccynéum ou arbre de feu (floraison orangée, une merveille)
  • azara microphylla ( très parfumé)
  • pittosporum dallii

Et puis le Népal

  • sorbus aria magnifica au feuillage gris et port très étalé
  • chênes (40 espèces)
  • indigoféra doshuo
  • bambou grimpant
  • luna apiculata (écorce de couleur cannelle)
  • cornus en fleur : kousa et cherokee chief nous déployant une floraison somptueuse
  • azalées
  • magnolia macrophylla Dr Johson majestueux !
  • arbre à mouchoirs en pleine floraison
    Les arbres du bush australien : magnolias, rhododendrons, chênes et pins, rosiers, eucalyptus et la bambousaie.
    Le jardin de thé : nombreux camélias dont le camélia sinensis.
    Nous sinuons vers le jardin humide : grand plan d’eau entouré et planté de gunnéras, lis des marais, carex, iris confusea et nombreuses fougères.
    Nous achevons notre visite par le parcours en vallée himalayenne : sarcococca, budléia, pivoines arbustives, bouleaux, bambous reproduits par semis spontané, nombreux conifères.
    Et au détour, un superbe bouddha qui nous invite à la méditation et au respect d’un site aussi majestueux.
    Un grand merci à Malo Dormont pour sa visite guidée et sa gentillesse.

Date : 22 avril 2017
Photos / texte : Anne Marie PLES ARBRES DU MONDE AU HUELGOATLe Poerop – 29690 HUELGOAT

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02Avr

Atelier Bouturage

2 avril 2017 Annaïg Le Meliner Atelier

 Archive

Une douzaine de personnes se sont retrouvées à Locmiquel le 31 mars pour l’atelier bouturage animé par France M.

Les participants ont suivi les précieux conseils de France, ont pris des notes, n’ont pas hésité à poser de nombreuses questions pour ensuite passer à la pratique.

« A nous ! Oh la la, j’ai oublié si je prends une bouture à talon ou une tige simple ! »

« J’ai bien coupé une partie des feuilles pour éviter l’évaporation comme l’a dit France »

Et voilà les petits pots sont bien étiquetés…

« Bon, on a bien travaillé ! maintenant, on va reprendre des forces : un p’tit café, un jus de fruit, des petits gâteaux ! »

Bel après-midi à Grand-Champ : Merci à France pour ses explications et à Bidou pour son hospitalité.

Date : 31 mars 2017

Pierrette G

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27Mar

Le Jardin botanique des Montagnes Noires à Spézet (29)

27 mars 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Pour notre première sortie de la saison M Cozic nous accueille pour une belle visite du jardin botanique qu’il a créé en 1993 pour les besoins de son activité de paysagiste et par passion. Ce jardin qui s’étend sur 5ha abrite la plus grande collection de conifères de France disséminés dans différents espaces paysagers. Le choix s’est porté sur les conifères et les plantes de terre de bruyère en fonction de la nature du sol et du climat.
M Cozic a aménagé son jardin en privilégiant le naturel afin de réduire la charge de travail. Il a à cœur d’avoir un jardin dont on n’est pas esclave. Les grandes lignes développent un jardin à l’anglaise nous offrant au détour un jardin thématique à la française, un peu plus loin un autre à l’italienne.
Le camaïeu de vert est rehaussé par les bruyères d’hiver, de très beaux camélias, des magnolias, des azalées en pleine floraison pour notre plus grand bonheur
C’est un vrai plaisir de parcourir de grands espaces engazonnés parsemés de sujets choisis par M Cozic soit pour leur forme, leur couleur, la beauté de leur port, la particularité de leur écorce.
Ainsi avons-nous pu admirer le squelette d’un imposant Fagus sylvatica pendula (âgé de 25/26ans) avant l’arrivée de son feuillage.


Un peu plus loin trois beaux Chamaecyparis Nootkatensis pendula ont été surnommés « les trois sorcières » par leur propriétaire.
Le tronc d’un séquoia sempenvirens a été dégarni pour que le visiteur puisse apprécier son toucher doux et souple, rappelant celui du liège.
Mon regard a également attiré par :

  • l’abiès pinsapo pyramidal, originaire d’Espagne, en voie de disparition,
  • l’abiès koréana green carpet, beau couvre-sol, adapté aux petits (et grands) jardins,
  • le spinus densiflora pendula, cultivar d’un pinus du Japon,
  • le Chamaecyparis pisifera « Filifera », sujet rare,
  • le Sciadopitys verticillata aussi appelé Pin parasol du Japon,
  • des Ifs dont un particulièrement qui a été semé il y a 30 ans par M Cozic, il a poussé en cépée. Il a été baptisé Taxus baccata Cozig Pendulum, sujet unique !

Voici seulement un petit aperçu de la richesse de ce jardin où il fera bon se promener à nouveau et prendre le temps d’admirer et se procurer, le cas échéant, un bonsaï car M Cozic est également passionné de bonsaï.
Nous le remercions pour son accueil et sa gentillesse.

Date : 25 Mars 2017
Photos / texte : Colette MLe Jardin Botanique des Montagnes NoiresPropriétaire : André Cozic
Le Fell – 29540 SPEZET

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25Mar

Le Domaine de Trévarez à Saint Goazec (29)

25 mars 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Premier point de vue à partir de Châteauneuf du Faou d’où l’on devine dans le bleu de la brume, dominant la vallée de l’Aulne et planté dans le site superbement désolé des Montagnes Noires, le château de Trévarez. Ce château, bâti par le richissime James de Kerlégu à la fin du 19ème siècle, tient à la fois de la Tour Eiffel par sa structure métallique et de Walt Disney par son kitsch gothico-rococo. On y verrait bien quelque fée Carabosse aimant le confort début 20ème ou un des personnages fantastiques de Tim Burton : Edward aux Mains d’Argent par exemple, qui aurait rendu de grands services aux jardiniers chargés de l’entretien du parc.
Occupé par l’armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale, détruit par un bombardement allié, le domaine fut racheté en 1968 par le département du Finistère qui restaura et recomposa le parc laissé à l’abandon pendant une cinquantaine d’années.

   
Ce site est désormais classé « Jardin Remarquable » et comporte 750 variétés de camellias.
Dès sa création en 1893, le parc moderne et composite a servi d’écrin au château : devant le bâtiment, les jardins ; au-delà de ces derniers, le parc à l’anglaise et en troisième ceinture, l’utilisation de la hêtraie préexistante. Pour masquer les trous dans le paysage et cacher les allées de service, on a utilisé les rhododendrons pontiques qui ont envahi le sous-bois pendant la période de délaissement du domaine si bien qu’aujourd’hui, dans certaines parties du parc, de véritables fouilles archéologiques botaniques sont entreprises pour retrouver les allées d’origine.

   
Lors de l’achat par Le Conseil Général du Finistère, le parc foral qui comporte 160 camellias centenaires et 100 rhododendrons est restauré et de nouvelles plantes sont introduites.
L’ouragan de 1987 détruit les 2/3 du parc ; il est décidé de dispatcher la collection en jardins « quatre saisons » (une collection majeure par saison).
En mars, la majorité des camellias est en fleurs.
Notre charmant guide, ingénieur agronome chargé, entre autres, de la reconnaissance des espèces de camellias nous conduit d’abord dans « La Clairière Aux Camellias » où ont été implantées après 1987 des camellias de toutes les espèces et de toutes les couleurs.
Le camellia japonica a donné 25.000 cultivars et 10.000 hybridations à partir de 1944. La plus commercialisée est le camellia sinensis ou théier.
Les camellias peuvent être classés en :

  • Groupes culturels liés à la cérémonie du thé (ex ; Higo, fleur simple à gros cœur d’étamines)
  • Groupes botaniques (ex : camellia japonica rusticans, très ramifié et très trapu pour supporter le poids de la neige.)
  • Familles d’hybrides (japonica densetii, le réticulata) est l’hybridation la plus connue
  • Groupes ayant subi une mutation d’un ou plusieurs gènes qui affectent soit le port de l’arbuste, soit la fleur (couleur, forme, pétale fimbrillé), soit la feuille. Parfois les trois à la fois. On peut trouver des parties mutantes sur un même arbre. Un exemple est donné à partir de l’ancêtre « elegans » qui a pu donner, entre autres, le « cm wilson hawaï. »
  • Les camellias bicolores sont striés génétiquement ou par contamination par un virus.

La visite se poursuit par « Le Sous-bois Aux Camellias » qui présente plusieurs variétés de grands sujets. C’est une plante très ancienne qui vient du Japon ou de Chine.

  • Au début du 19ème siècle, elle est introduite en Europe, en Angleterre et en Hollande. Elle est cultivée sous serres pour la production de fleurs coupées. On recherche la fleur en forme de pompon pour la mettre à la boutonnière. Les Italiens préfèrent la fleur imbriquée.
  • 1900 : c’est l’apogée du monde colonial. La préférence des collectionneurs allant aux orchidées que l’on place dans les serres, les camellias sont plantés en pleine terre. On l’utilise alors comme plante ornementale de parc.
  • A la fin de la deuxième guerre mondiale, les Américains et les Australiens se prennent de passion pour les camellias et organisent des concours. On cherche à obtenir de grosses fleurs, des couleurs et des ports particuliers. Au début la sélection est faite par des pépiniéristes mais à partir du 20ème siècle ce n’est plus le cas car peu productif (1 graine sur 1.000 pour 1 sélection).

Nous terminons la visite commentée par « Les Alentours du Château »
Devant la bâtisse, s’étendant en demi-cercle, le jardin limité par un alignement de 25 camellias centenaires de la même espèce : Kerjégu n’était pas un spécialiste et y voyait surtout un ancrage symbolique dans l’aristocratie. Au-delà des camellias, la prairie ; en arrière-plan la forêt d’arbres exotiques
Nous empruntons les allées à la manière des invités de la grande époque du château. Leur organisation ménage un jeu de cache-cache : le bâtiment est d’abord dissimulé aux yeux des visiteurs par des rangées de rhododendrons, d’azalées, de pieris en bordure de l’allée d’honneur et de conifères exotiques en lisière. Puis, au milieu de l’arc de cercle dessiné par l’allée, s’ouvre un large espace découvrant la perspective du château, dressé, brique et noir, sur fond de montagnes bleutées de brume. La promenade repart sous le couvert d’autres rangées d’arbres jusqu’à la cour d’honneur.
La visite commentée s’achève. Perplexe quant à la suite des opérations (rédaction du compte-rendu de la visite) et transpercée par une bise qui refroidirait l’Ankou soi-même, je laisse plus courageux que moi visiter la rocaille. Je quitte donc Trévarez et ses cerfs, soi-disant morbihannais qui viennent manger les camellias des Finistériens.
Que notre guide et nos camarades éminents spécialistes me pardonnent si j’ai estropié le nom des espèces, commis des erreurs ou omis des pans entiers de la visite. Bien que n’ayant pas une goutte de sang bleu, je suis comme James de Kerlégu : j’aime les camellias sans rien y connaître.

Photos / texte : Marguerite R
Date : 25 mars 2017Le Domaine de TrévarezRoute de Laz – 29520 Saint-Goazec

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25Mar

Atelier Graines germées

25 mars 2017 Annaïg Le Meliner Atelier

Archive

Vendredi 24 Mars 2017 avait lieu à Grand-Champ, un atelier concernant les graines germées dans l’alimentation. Simone P nous a renseignés sur leur rôle bénéfique pour la santé : atouts nutritifs, richesse en oligo-éléments et en fibres, rôle anti-oxydant, apports de calories en faible quantité.

Elle nous a expliqué comment les préparer avec peu de matériel, puis nous avons procédé à l’expérimentation. »

D’abord les explications.

Les « élèves » appliquent les instructions : un brin de causette, il y a toujours quelques élèves bavardes au fond de la classe !

Si nous avons bien écouté, voilà ce que cela devrait donner…

Ce fût un après-midi instructif et très intéressant puisque qu’ensuite de nombreuses questions ont été posées et ont levé les derniers doutes sur la marche à suivre. Merci infiniment à Simone de nous avoir fait partager son savoir !

Date : 24 mars 2017

Pierrette G

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18Mar

Atelier Fabrication d’une Mangeoire à trémie

18 mars 2017 Annaïg Le Meliner Atelier

Archive

Un atelier bricolage, même pour les oiseaux du jardin, c’est sérieux et il faut du matériel, des pointes, un marteau, une scie et… du bois !

Voilà, cela semble prendre forme !

Et bien non, on s’est trompé ! Et il faut défaire et recommencer car le fond ne se fixe pas sur le dessus !

Et puis, parfois un morceau est trop long. Alors il faut le scier : Jacques nous fait scier !!

Quand c’est fini, on se dit : « les petits oiseaux viendront-ils picorer ? Oui, si je le peins en rouge, ou bien en gris ! »

« Mais non, je vous ai dit qu’il fallait la rendre étanche avec de l’huile de lin pour que ce ne soit pas nocif pour eux…

Peut-être avec de la peinture Bio ?

Tout le monde paraît satisfait

Merci Jacques G

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09Mar

Liste de fleurs, annuelles, vivaces, sauvages pour le potager, par Thérèse, à compléter…

9 mars 2017 Annaïg Le Meliner Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Fleurs pour la cuisine :
* Amarante : feuilles
* Bleuet : fleurs et feuilles
* Bourrache : fleurs et feuilles
* Camomille : fleurs
* Capucine : fleurs
* Primevères : feuilles et fleurs au goût de miel, racines au parfum d’anis et de girofle.

Floraison en fin d’hiver et début de printemps :
Arabis alpina (corbeille d’argent) (Brassicacées) : février à mai, 20cm, à fleurs simples pour les pollinisateurs
Aubrieta deltoidea (Brassicacées) : avril à mai, 15cm, pour les pollinisateurs
Erica carnea (la bruyère d’hiver) (Ericacées) : de décembre à avril, 10-20cm, attire les premiers butineurs
Giroflée ravenelle : (Erysimum cherii) (Brassicacées) : 20-60cm, mars à juin, pour les pollinisateurs, très utile au pommier
Helleborus (Renonculacées) : dès fin janvier jusqu’en avril, attire les butineurs ; indispensable
Lonicera fragans (Caprifoliacées), un chèvrefeuille à floraison très précoce pour nourrir les abeilles et les bourdons dès leur sortie
Myosotis (Boraginacées) : mars à mai, lutte contre le ver des framboisiers
Primevères (Primula acaulis et Primula veris) (Primulacées) : 15-30cm, février à avril, attire bourdons et syrphes ; le feuillage sert de nourriture aux chenilles des papillons
Souci (Calendula officinalis) (Astéracées) :50-70cm, fleurit presque toute l’année mellifère attirant pollinisateurs et auxiliaires dont les syrphes ; contrôle des nématodes ; répulsif de certains ravageurs : aleurodes, altises, chenilles, doryphores. Excellent compagnon du fraisier et de la tomate (alternariose), de la carotte (aleurodes et nématodes), de la PDT, du haricot, du chou (piérides), de la laitue (pucerons), des framboisiers et des rosiers. Action racinaire améliorant et assainissant la terre ; indispensable au potager.

Floraison de printemps et d’été
Achillea millefolium (Astéracées) : 50cm, juin-août, l’une des meilleures pour attirer butineurs et auxiliaires (chrysopes, coccinelles, syrphes, guêpes, parasites du puceron, de la cochenille, de la mouche blanche) ; protège les pommiers de nombreux ravageurs ; réservoir de graines pour les oiseaux en hiver
Agastache (Lamiacées) : 60cm à 1m, juillet-septembre, attire les pollinisateurs
Alyssum maritimum (Brassicacées) : 20-30cm, avril-mai, hôte de nombreux auxiliaires. Ses effets se font sentir très largement autour (15m)
Amarante (Chenopodiacées) : 1-2m, juin à octobre, attire les carabes
Aneth (Apiacées) : 30-50cm, juillet à août, attire des auxiliaires par son nectar ; répulsif de ravageurs, très utile au verger. Protège la carotte de la mouche mais n’est pas favorable à sa croissance.
Angelica (Apiacées) : 2m, mai à août, attire les insectes pollinisateurs et des auxiliaires tels que coccinelles et chrysopes, mais fort pouvoir allélopathique. La tenir éloignée des cultures (2- 3m)
Aquilegia (Ancolie) (Renonculacées) : avril à mai, 25 à 60cm, mellifère
Artemisia alba (Armoise) (Astéracées) : 1m, juin à août, pour brouiller les repères d’indésirables par    l’odeur du feuillage. Fort pouvoir allélopathique ; la tenir éloignée car elle inhibe la croissance de nombreuses plantes.
Bleuet (Centaurea cyanus) (Astéracées) annuelle ou bisannuelle : 60cm, été, mellifère pour les abeilles ; attire des auxiliaires pour la protection des choux et des pommiers
Bourrache (Boraginacées) : 30-40cm, mai à septembre, mellifère ; attire les auxiliaires prédateurs de pucerons, de chenilles et autres insectes ; éloigne escargots et limaces ; répulsif de la piéride du chou, du sphinx et des vers de la tomate, des noctuelles, des doryphores ; c’est un antifongique du fraisier et un excellent engrais vert.
Camomille allemande (Matricaria recutita) (Astéracées) : 60-80cm, juin à août, attire chrysopes et syrphes et des butineurs ; répulsif de parasites ; agit sur les nématodes de la tomate ; favorise la croissance des légumes proches à petite dose ; protège les pommiers contre leurs ravageurs.
Capucine (Tropaéloacées) : juin à octobre, contre les pucerons qui sont détournés des autres plantes ; limitation des carpocapses et des pucerons lanigères par une plantation sous les pommiers ; contre les mouches blanches ; excellente compagne de nombreux légumes
Centaurea (Astéracées) : de 20 à 80cm, de mai à août selon les espèces, attire les auxiliaires : papillons, coccinelles et chrysopes ; indispensable dans le verger.
Chicorée en fleurs :  répulsif des altises ; il est facile de laisser monter quelques salades
Coreopsis (Astéracées) : 40-80cm, juin à octobre, attire les butineurs ; plante hôte d’auxiliaires
Cosmos (Astéracées) : de 20cm à 1,5m selon les espèces, juin à septembre, attire abeilles et papillons ; répulsif des altises et de la piéride du chou ; propriétés nématicides et à ce titre les cultiver l’année précédant la culture de tomates ; hôte d’auxiliaires
Eschscholtzia (pavot de Californie) (Papavéracées) : 15-40cm, mai à août, mellifère
Gaillarde (Astéracées) : 20-70cm, juin à septembre, pour les butineurs ; détruit les nématodes nuisibles par ses sécrétions racinaires
Géranium (Géraniacées) : attire des butineurs et des auxiliaires prédateurs de la mouche blanche et d’acariens
Géranium Herbe à Robert (Géraniacées) : plante sauvage pas envahissante à très longue floraison. Les fleurs sont riches en pollen facilement accessible
Helenium (Astéracées) : 60cm-1m, juin à septembre, propriétés nématicides
Héliotrope (Boraginacées) : 30cm-1m, juin à octobre, mellifère
Hysope (Lamiacées) : 30-60cm, juillet à septembre, mellifère ; attire papillons et pollinisateurs ; répulsive contre fourmis, limaces et escargots
Laiteron (Astéracées) : 30cm-1,50m, juillet à septembre, dite mauvaise herbe, répulsif d’insectes et nématicide après sa décomposition
Lamium album (Lamier blanc ou ortie blanche) (Lamiacées) : 60cm, été, attire les pollinisateurs, surtout les bourdons, et possède des effets répulsifs contre les nuisibles des fruitiers et les doryphores
Lavande (Lamiacées) : 50cm, juin à août, riche en nectar pour les pollinisateurs et les auxiliaires ; répulsif contre les fourmis et certains indésirables
Liatris (Astéracées) : 50cm-1m, juin à septembre, attire les papillons
Linum (lin)(Linacées) :20-50cm, mai à juillet, répulsif des doryphores ; décompacte le sol par ses racines ; favorable à la laitue et à la carotte
Lupin (Fabacées) : 60cm-1,50m, mai à septembre, attire les auxiliaires ; excellent engrais vert
Mélisse citronnelle (Melissa officinalis) (Lamiacées) : 80-100cm, juillet à août, très riche en nectar pour tous les butineurs ; attention à la propagation
Menthe (Lamiacées) : 60cm, juillet-août, attire de nombreux insectes : abeilles, bourdons, papillons, auxiliaires prédateurs ; répulsif des fourmis, des pucerons noirs, de la piéride du chou ; à installer au verger ; attention à son développement
Moutarde (Brassicacées) : attire les pollinisateurs et les auxiliaires dont les syrphes ; protection contre les altises et les chenilles quand elle est en fleur car plante-piège ; engrais vert
Nepeta (Lamiacées) : 30-80cm, juin à septembre, mellifère
Œillet et rose d’inde (Tagètes patula et erecta) (Asteracées) : les plus indispensables ; très florifères ; hôtes d’auxiliaires ; puissants répulsifs olfactifs pour beaucoup d’insectes : aleurodes, altises, mouches blanches, pucerons, certains nématodes, anguillules ; favorisent les légumes proches par leur action racinaire ; aident à lutter contre le chiendent
Papaver orientalis (Pavot d’orient) (Papavéracées) : riche en nectar, pour les pollinisateurs
Pétunia (Solanacées) : 35cm, été, mellifère
Phacélie (Hydrophillacées) : attire les pollinisateurs en masse ; hôte d’auxiliaires prédateurs d’insectes nuisibles ; engrais vert ; les racines ameublissent la terre
Pissenlit (Asteracées) : dès mars, riche en nectar ; attire des auxiliaires dont certains acariens prédateurs
Potentille (Rosacées) : 15-50cm, avril à août, hôte de l’acarien auxiliaire prédateur de l’araignée rouge
Silene latifolia (compagnon blanc) (Caryophyllacées) : attire les insectes plutôt le soir et la nuit
Tabac d’ornement (Nicotiana) (Solanacée) : 60cm-1,50m, été, répulsif des aleurodes et des thrips des PDT
Tanacetum parthenium (grande camomille) (Astéracées) :30 cm, juillet à août, répulsive pour des nuisibles ; attire coccinelles et papillons
Tanacetum vulgare (tanaisie) (Astéracées) : répulsif des fourmis, pucerons, doryphores, vers gris ; aide à la lutte contre la mouche de la carotte et la piéride du chou ; attire les auxiliaires surtout les coccinelles
Trèfle blanc (Trifolium) (Fabacées) :30cm, juin à août, mellifère ; hôte d’auxiliaires : carabes, prédateurs de pucerons, de mouches ; répulsif de ravageurs ; bon compagnon des choux, des pommiers, oignons, fraisier ; engrais vert
Vipérine annuelle (Echium plantagineum) (Boraginacées) : 30-40cm, mai à juillet, très mellifère ; attire toutes sortes d’insectes

Floraison de fin d’été et d’automne
Aster cordifolius ‘Little Carlow’ ou novii-belgii, petits asters, (Astéracées) : 20cm à-1,50m, septembre à octobre, floraison mellifère ; attire les syrphes dévoreurs de pucerons ; graines pour les oiseaux
Bourrache
Colchicum autumnale (Liliacées) : 10cm, septembre à octobre, pour les pollinisateurs
Dahlia (Astéracées) à fleurs simples : été jusqu’aux gelées, mellifère ; hôte de papillons
Erica herbacea (bruyère) (Ericacées) : 50cm, de novembre à avril, très utile pour les derniers et les premiers insectes à sortir
Fenouil (Apiacées) : 1m-1,50m, août à septembre, attire les auxiliaires mais répulsif des papillons
Gaura (Oragranacées) 60cm-1m, de juin aux gelées, mellifère
Tournesol (Helianthus annus) (Astéracées) :2-4m, juillet à octobre, mellifère ; favorise le concombre
Moutarde
Sauge (Salvia) (Lamiacées) : 60cm à 1m, juin à décembre selon les variétés, mellifère
Scabieuse (Dipsacacées) : 20 à 80cm, avril à octobre, très mellifère, attire les papillons
Sedum (Crassulacées) : 10-20cm, de mai à septembre selon les espèces, très mellifère
Solidago (Astéracées) : 40cm à 1m, juillet à octobre, mellifère, très utile en fin de saison
Souci
Thym (commun, citron, serpolet) (Lamiacées) : 10-30cm, juin à octobre, très mellifère ; hôte de certaines chenilles
Verbascum thapsus (bouillon blanc) (Scrophulariacées) : 2m, de juillet jusqu’aux gelées, attire les butineurs, de minuscules guêpes qui parasitent les chenilles, une punaise prédatrice de pucerons du pommier et toutes sortes d’insectes
Verveine de Buenos-Aires (Verbénacées) : 1,50m de juin aux gelées, mellifère
Zinnia (Astéracées) :30-70cm, juin-octobre, mellifère, hôte d’auxiliaires, propriétés nématicides

Quelques arbustes à installer autour du potager
Cotonéaster,
Bulddleia,
Camelia,
Cognassier du Japon,
Symphorine,
Lierre,
Romarin,
Laurier-tin,
Mimosa,
Cornouiller…

Date : 4 mars 2017
Photos / texte : Thérèse

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06Mar

Fleurir le potager par Thérèse

6 mars 2017 Annaïg Le Meliner Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

L’an dernier, nous avons vu l’association entre plantes compagnes, surtout en ce qui concerne les légumes.
L’utilisation des fleurs au potager, outre le rôle de plantes-compagnes, comporte d’autres atouts plus importants.

Les raisons de fleurir son potager et son verger

1. Pour l’esthétique, pour le plaisir des yeux
La plupart des légumes sont verts ou vert-bleuté. En introduisant des fleurs, on crée des contrastes et on ajoute de la gaieté au potager.
On choisira de préférence des fleurs aux couleurs vives plutôt que des couleurs pastel.
Il ne s’agit pas de créer un jardin de fleurs : 20% de la surface maximum seront dédiés aux fleurs.

2. Pour disposer de fleurs à couper
Si les floraisons sont abondantes, on peut toujours faire des bouquets.

3. Pour introduire des fleurs dans la cuisine
A ce propos, une conférence est programmée l’an prochain !

4. Pour faire de l’ombre
Certaines fleurs, par leur hauteur apportent une ombre légère à certains légumes : cosmos, lavatères, amarantes protègent melons, tomates, concombres, bettes aux heures chaudes. Les courgettes apprécient l’ombre des dahlias.

5. Pour pratiquer une agriculture biologique
* En attirant les butineurs par la plantation de fleurs mellifères (nectarifères) Les insectes butineurs, tels que abeilles domestiques (responsables de 80% de la pollinisation), abeilles sauvages, bourdons, papillons seront plus nombreux s’ils trouvent des fleurs riches en nectar pour se nourrir. La pollinisation des fleurs des légumes-fruits en sera renforcée.
* En attirant les insectes auxiliaires. La présence d’auxiliaires nombreux et variés permet de lutter contre de nombreux prédateurs et indirectement contre certaines maladies. Ainsi les larves de syrphes et de chrysopes dévorent les pucerons. S’ils sont attirés seulement par un légume hôte pour y pondre, les insectes auxiliaires adultes puis les jeunes issus de cette ponte ne resteront pas sur la parcelle, n’ayant pas de quoi se nourrir. Si la parcelle est riche en fleurs nectarifères, source de nourriture, les auxiliaires s’y installeront et produiront d’autres générations. De même, les insectes ont besoin d’accumuler des réserves nutritives pour passer l’hiver. La présence de fleurs à floraison tardive couplée à la conservation d’espaces naturels va les y aider.
* En utilisant l’interaction entre plantes compagnes. On a vu les associations entre légumes. Mais il en existe aussi entre légumes et fleurs. Elles permettent de protéger certains légumes de certains ravageurs et même de renforcer leur système immunitaire.
* En utilisant les compétences de certaines fleurs. Par l’odeur qu’elles dégagent, certaines fleurs ont un pouvoir répulsif contre certains insectes et certains parasites. Le brouillage des odeurs les empêche de trouver leurs légumes favoris.
* En attirant des parasites. Certaines fleurs sont le refuge favori de certains parasites, ce qui a pour effet de les éloigner des légumes qui seraient envahis en leur absence.
* En gardant des plantes dites plantes-relais. Elles abritent des pucerons non-ravageurs. Elles serviront d’abri et de nourriture aux auxiliaires quand les autres ravageurs dont ils se nourrissent habituellement, sont absents. A noter qu’il est important de laisser des ravageurs là où ils ne posent pas de problème afin de ne pas détruire tous les auxiliaires.
* En limitant le désherbage grâce aux substances secrétées par les racines, surtout celles des plantes aromatiques. 

Quelques règles à respecter

Où installer des fleurs ?
Il ne faut pas le nier : mettre des fleurs dans son potager va donner un surcroît de travail. Il est important pour le limiter de réfléchir aux emplacements des fleurs lors du dessin du plan de jardin.
Il faut garder un aspect pratique pour la culture des légumes : les fleurs ne doivent gêner ni pour l’entretien ni pour les récoltes. Cependant, il faut qu’elles se trouvent au plus près des cultures, soit qu’elles agissent par brouillage olfactif, soit par interaction racinaire, soit qu’elles servent d’abri ou de réserve de nourriture.
On sèmera des annuelles ou bisannuelles, plantera des vivaces ou laissera des fleurs sauvages
* en bordure des rangs ou entre les rangs en longues bandes
* entre les plantes par pieds isolés ou touffes
* dans les rangs en quinconce
* au bout des rangs
* près des légumes-fruits qui ont besoin des pollinisateurs pour mieux fructifier
* tout autour du potager pour former des haies plus ou moins larges, hautes et denses selon l’espace disponible.
Au verger, on pourra installer des bandes fleuries autour des arbres ou entre les arbres. Une haie servant d’abri et de réserve de nourriture sera la bienvenue.
En dehors du potager et du verger, l’installation de fleurs abritant des auxiliaires est aussi utile près des rosiers et des arbustes sujets à maladies ou attaques de prédateurs.

Quels types de fleurs choisir ?
Il faut que les floraisons soient échelonnées sur presque toute l’année.
* En fin d’hiver et début du printemps pour servir de nourriture aux premiers insectes qui sortent et pour aider à la pollinisation des arbres fruitiers précoces.
* Au printemps et en été pour attirer et fixer les pollinisateurs et les auxiliaires en leur offrant du nectar.
* En automne pour aider les insectes à accumuler leurs réserves nutritives et pour leur servir d’abri, surtout dans la partie haie.

Il faut adapter la hauteur des fleurs aux légumes.
* Les fleurs ne doivent pas priver les légumes de soleil : une hauteur égale en général.
* Les fleurs les plus hautes auront leur place autour du potager, sauf si on les utilise pour ombrer certaines cultures.
* Celles qui servent de barrières olfactives devront être légèrement plus hautes que les légumes à protéger.

Dans le choix des fleurs, il faut privilégier les fleurs simples : les insectes s’y posent plus facilement et tous les insectes, y compris les plus petits, les butinent plus facilement car elles sont plus faciles d’accès.
Il faut éviter d’installer des plantes qui drageonnent telles que certains asters, la consoude, l’oenothera speciosa, la saponaire officinale, la menthe…On les plantera plutôt en périphérie.

Des conseils de culture
Pour les annuelles, on peut, soit semer sous châssis ou en godets puis transplanter quand les plants sont suffisamment développés, soit semer en place en ligne, en poquets ou à la volée. A ce moment-là, il faut être vigilant sur les attaques de limaces.
Les vivaces seront plutôt installées en bordure ou autour du potager pour des raisons pratiques. En général, elles se développent et prennent plus de place risquant de gêner pour les cultures suivantes.
Il faut aussi respecter la rotation des cultures et le bon compagnonnage, ce qui devient compliqué si les vivaces sont installées au milieu des carrés ou des planches.
En revanche, si leur durée de floraison est plus courte, les vivaces demandent moins de temps pour leur culture.
Pour obtenir une floraison plus rapide et plus fournie, il ne faut pas mettre de fumier ou d’engrais riche en azote à l’emplacement choisi pour installer les fleurs. Fumier et engrais favorisent le feuillage au détriment des fleurs. Privilégier les engrais plus fournis en phosphore et potassium.

Petit rappel

Le phosphore (P) a une action importante sur la croissance du végétal, le développement racinaire, et la précocité de la floraison. Son excès bloque l’action d’oligo-éléments et ralentit le métabolisme.

Le potassium (K) favorise la coloration des fleurs, la rigidité des tiges, la résistance aux maladies, la formation de réserves. Son excès a peu de conséquences.

Date : 4 mars 2017
Photos / Texte : Thérèse

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18Jan

Travaux au jardin d’agrément en janvier et février

18 janvier 2017 Annaïg Le Meliner Travaux mois par mois

Janvier exceptionnellement doux en Bretagne !

En février la nature s’éveille…

Pelouses et bordures

Laisser la pelouse au repos, les vers de terre travaillent !

Arbres, arbustes et conifères

Continuer les travaux de janvier.

Plantation, déplacement des arbres et arbustes caducs.

Élagage des arbres si nécessaire. Taille des arbustes à floraison d’été.

Protections contre le gel : pour les plantes fragiles.

Plantes vivaces

Soigner les hellébores, supprimer les vieilles feuilles, épandre de la cendre de bois.

Graminées : Attention certaines bien exposées démarrent. Couper les chaumes lorqu’ils se brisent.

Plantes grimpantes

Fin février, il est possible de tailler les clématites à floraison estivale et automnale et celles à grandes fleurs. Cette taille favorise la floraison. Marcottage possible des clématites.

Rosiers

Plantations des rosiers à racines nues. Rosiers remontants, les bourgeons gonflent, commencer la taille.

 

Date 20 janvier 2018

Texte François L

 

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