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Conférence

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28Jan

Conférence : Des vivaces belles toute l’année par Thierry Delabroye

28 janvier 2015 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Texte extrait du propos du conférencier

L’exposé du conférencier, fort intéressant et détaillé, n’a pas été linéaire. Les nombreux échanges (souhaités !) avec la salle, les réponses apportées ponctuellement aux questions ont parfois bousculé l’ordonnancement du discours. Le compte-rendu ci-dessous se veut fidèle aux informations dispensées mais pour une bonne lisibilité du propos, nous nous sommes autorisés à effectuer des regroupements par thèmes sans respecter totalement une rédaction chronologique.

Sommaire :

1.- Les hellébores
1.a.- Lexique et anecdotes
1.b.- Espèces
1.c.- Hybridations
1.d.- Culture

2.- D’autres espèces en fleurs en janvier

3.- Des feuillages colorés

4.- Les baptisias.

Les hellébores
1.a. Lexique et anecdotes
En latin : Helleborus – En grec : Helleboros
Masculin ou féminin ? Le mot est masculin. On devrait dire « un hellébore ». Mais dans l’usage courant le féminin est souvent employé.
On écrit aussi Ellébore (cf. dictionnaires Larousse et Robert)
Comment Thierry Delabroye est-il « allé vers les hellébores » ? L’hiver est long au jardin. Des livres de Roger Phillips et Martin Rix montraient de belles floraisons en février, il y avait des adresses… Un autre livre a été déterminant (mais il est désormais indisponible) : « Les plantes vivaces et leurs milieux » par R. Hansen et F. Stahl paru chez Ulmer en 1992. Autre déclencheur : le contact avec Mme Elisableth Strangman de la pépinière Washfield en Angleterre dans les années 1989.
L’hellébore que l’on appelle communément « Rose de Noël » est l’espèce niger.
Petite légende à propos de cette appellation « Rose de Noël » :

Une pauvre petite bergère voit passer, le soir de Noël, les gens qui vont faire un cadeau à l’enfant Jésus. Elle n’a rien à offrir et se désespère de ne pouvoir lui apporter, elle aussi, un cadeau. Elle pleure. Ses larmes font fondre la neige et découvrent un hellébore qui a fleuri sous la neige. Elle en fait un bouquet qu’elle pourra porter en offrande. De là ce nom de « Rose de Noël »

L’hellébore niger ssp macranthus commence, dans le Nord, à fleurir fin novembre. Pour les hellébores x orientalis à floraison un peu plus tardive (février / mars), on utilise parfois aujourd’hui la dénomination commerciale de « Rose de Carême »…

1.b. Des espèces à partir desquelles sont réalisées les hybridations.

  • L’espèce corsicus (argutifolius), qui pousse dans la pierraille et les terrains secs.
  • L’espèce lividus dont le feuillage est marbré. Origine : Majorque. Vit en sol rocailleux et craint le gel.
  • L’espèce niger, plante médicinale, le plus toxique des hellébores (helleborus = plante qui tue). Origine alpine (Suisse, Autriche, Italie du Nord). La fleur est toujours blanche et rosit en vieillissant. Préfère les terrains calcaires.
  • L’espèce thibetanus, asiatique, plante de rocaille fraîche.
  • L’espèce viridis, à fleur verte endémique dans nos régions.
  • L’espèce orientalis.
  • L’espèce torquatus, venue des Balkans, avec des fleurs verdâtres, voire noirâtres.
  • L’espèce liguricus qui vient du nord de l’Italie fleurit tôt (novembre) et est parfumée (odeur fruitée).
  • L’espèce abruzicus provenant des montagnes des Abruzzes en Italie.
  • Il existe une espèce odorus qui vient de Grèce.
  • L’espèce vesicarius vient du Sud de la Turquie et du Nord de la Syrie. Elle perd ses feuilles en été, où il ne lui faut pas trop d’eau. C’est une plante compliquée à faire pousser, gélive.

Au Japon et aux USA les hellébores sont arrivés, il y a à peine quinze ans, plus tard que chez nous.

1.c. Des hybridations

  • x sternii du nom du botaniste Stern qui réalisa l’hybridation d’un corsicus et d’un lividus.
  • De génération en génération, les hybridations conduisent à des plantes stériles sur lesquelles on ne peut plus rien faire. Observation d’un membre de l’association : Mes Sternii dégénèrent, reviennent au type (corsicus) et perdent leur caractère lividus. Les semis spontanés reviennent au type (1èregénération).
  • Niger sur sternii a produit un hellébore, stérile mais qui peut être cloné, nommé x Eric Smithii, à floraison blanche devenant cuivrée. Il existe de nombreux cultivars qui sont très florifères et aiment le soleil ou la mi-ombre.
  • Niger sur corsicus a donné la variété x nigercors dont la floraison peut être blanc verdâtre (voir le cultivar ‘Candy Love’, crème puis rose verdâtre).
  • Niger croisé à un hybride d’orientalis donne un hellébore qui fleurit précocement, mais est stérile et donc difficile à reproduire. Il en va ainsi du cultivar ‘Marshmallow’.
  • Le cultivar ‘Sensas’ est issu d’un croisement miracle entre niger macranthus et orientalis ssp abchasicus.
  • Niger sur lividus a donné la variété x ballardiae.
  • Le croisement d’un abruzzicus et d’un orientalis a un feuillage bien découpé.
  • L’hellébore ‘Briar’, rose, est un croisement de niger et de vesicarius.
  • On obtient des hybrides foncés grâce à l’espèce torquatus, mais les plus noires sont les moins poussantes.

  • Lors des sélections, on essaie de garder des fleurs qui ne pendent pas trop. Mais elles ne doivent pas non plus être trop horizontales car elles seraient plus sensibles à l’eau et donc au pourrissement.
  • Pour désigner l’existence d’une couleur au bord de la fleur on utilise le mot « picoti » (posséder des « picotis » roses, c’est être ourlé de rose), et pour les hellébores piquetés de petits points colorés au centre, c’est le mot « guttatus »qui convient.
  • Hybrider un orientalis prend deux minutes (le temps de prendre les étamines). Mais il faut opérer des sélections drastiques et ne s’attendre à un résultat qu’au bout de 2 à 3 ans.

D’une manière générale, le processus d’hybridation est relativement long :

Si l’on pratique l’hybridation aujourd’hui (janvier), on aura des graines fin mai. On les sèmera en juin-juillet. La germination se produira dans la période de Noël et du nouvel an. On effectuera un repiquage des petits plants en février. Ils grossiront pendant un an en pot de 13 cm dans du terreau sous tunnel, puis seront rempotés dans des plus gros pots. Au bout d’un an encore, 50% des plantes fleuriront et il faudra attendre un an encore. On mesure que cela immobilise les serres sur une longue durée.

1.d. Conditions de culture.

Les niger adorent le calcaire. Si on croise niger et orientalis, l’hybride supportera mieux une terre acide.
Les variétés méditerranéennes demandent du soleil et craignent les endroits ventés.
Pour tous les hellébores, cultiver à la mi-ombre ou même au soleil pour certains hybrides comme les ericsmithii et apporter de la chaux.
Peu d’exigences de soin. Couper les feuilles abîmées.
Les hybrides sont peu sujets aux maladies. Mais attention aux pucerons (à traiter au savon noir), aux limaces qui mangent les fleurs et aux mulots qui adorent les boutons verts.
Ne pas planter trop profond : le collet doit être au sec et on doit voir le dessus du terreau d’origine. Mais détasser profondément le sol car les racines peuvent descendre jusqu’à 80 cm. Si l’on recouvre le sol de mulch, veiller à ne pas en mettre au cœur des plantes.
Niger possède un feuillage résistant. Dégager éventuellement le centre pour mieux voir les fleurs.
Orientalis : si la plante est en situation peu abritée, ne pas couper les feuilles car elles constituent une protection.
Il ne faut pas acheter des hellébores non fleuris car la couleur peut être aléatoire. Il faut choisir la couleur que l’on veut sur des plantes fleuries.
Les hellébores doubles grainent peu. Mais de toutes façons il vaut mieux ne pas laisser trop grainer les hellébores. La suppression des gousses lorsqu’elles grossissent permet aux fleurs de bien vieillir.
Au bout de dix ans, certaines variétés peuvent atteindre 1 m.

D’autres espèces en fleurs en janvier

  • Le cyclamen coum peut être planté en compagnie d’hellébores. C’est une plante de rocaille qui se ressème moins facilement que le cyclamen neapolitanum. On peut répandre des cendres de bois autour des cyclamens pour aider le semis spontané.
  • Les galanthus (perce-neige) également. Une petite légende, là encore :

La neige cherchait sa couleur. Elle s’adresse à la rose, qui refuse. Elle s’adresse à la violette, qui refuse également. Elle en rencontre beaucoup d’autres mais aucune fleur ne veut donner sa couleur à la neige. Elle rencontre cependant le perce-neige qui, lui, est généreux et accepte. Alors, en remerciement, la neige lui dit : lorsque je recouvrirai la terre, toutes les fleurs me détesteront, mais toi, jamais tu ne seras abîmé…

  • Le chrysosplenium macrophyllum stolonne comme le fraisier. Très bon couvre-sol.
  • L’ypsilandra thibetica difficile à trouver, fleurit blanc (existe aussi en bleu), mesure 30 cm et aime l’ombre du sous-bois.

Des feuillages colorés

  • Le Carex oshimensis ‘Everillo’, belle touffe persistante de couleur dorée, plante très résistante, mais ne pas placer dans des racines d’arbres où l’ombre serait trop sèche.
  • Le Carex elata ‘Aurea’ aime l’ombre ou la mi-ombre lui aussi et demande de l’humidité.
  • La Luzula sylvatica ‘Aurea’ de couleur dorée elle aussi (comme son nom l’indique) supporte très bien l’ombre sèche.

Les Baptisias

Vivaces, elles aiment le plein soleil et tolèrent la mi-ombre. Légumineuses, elles ressemblent un peu aux lupins. Elles comptent 6 à 7 espèces botaniques. L’intérêt s’est d’abord porté sur l’espèce australis. Elle résiste à la sécheresse estivale, préfère un sol calcaire (pH de 7,2 à 8,5) mais pousse tout de même en sol acide (avec un pH de 5,8).

Autres espèces citées : tinctoria qui servait en teinturerie, et surtout, leucantha.
Il existe 40 à 50 variétés. Il ne faut pas acheter des sujets trop petits, les limaces en sont friandes.
Constat qu’autour des vieux pieds les mauvaises herbes ont du mal à s’installer. Il pourrait y avoir (le conditionnel est important) sécrétion d’antibiotiques au niveau des racines.
Deux catalogues américains en ligne peuvent être consultés sur Internet : Wayside Gardens et Plants Delights.
Il y a très peu de producteurs de graines. La graine est en effet très imperméable à l’eau. Pour les semer, Thierry Delabroye les coupent légèrement.

Nota
Le temps a manqué pour aborder la question des épimediums, mais Thierry Delabroye s’est montré prêt à venir nous rencontrer à nouveau.

Je vous signale l’existence d’un petit film sur les hellébores (et notamment l’hybridation).
Ce film a été tourné par Philippe Minot pour son site http://www.jardin-jardinier.com/

Date : 24 janvier 2015
Photos / Texte : Daniel P

Après la conférence, les pépiniéristes ont apporté un certain nombre de plantes qui ont été écoulées auprès des adhérents présents

 Les Vivaces de Sandrine et Thierry
Thierry et Sandrine Delabroye
40 rue Roger Salengro – 59496 Hantay
03 20 49 73 98
contact@les-vivaces-de-sandrine-et-thierry.fr
https://www.les-vivaces-de-sandrine-et-thierry.fr/

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09Déc

Conférence : Les succulentes ou plantes grasses rustiques par Stéphane Bellec

9 décembre 2014 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Conférence

Pourquoi le mot ‘succulentes’ :

Concept de plantes à réserve d’eau

  • feuilles : Sempervivurns, sedums, delospermas, rosularia, orostackys, etc.
  • racines : (tuberisées) rhodiola, talinum

Les familles :

  • crassulacées : sedum, crassula, sempervivum, rhodiola, rosularia, orostackys
  • aizoacées : delosperma, bergeranthus, chasmatophyllum
  • portulacacées : calandrina, talinum

Les origines géographiques :

  • sedums (dans le monde entier, sur tous les continents sauf Australie et Nouvelle-Zélande)
  • sempervivums (montagnes d’Europe et de tout le vieux continent jusqu’en Turquie et Géorgie et une seule espèce d’origine marocaine, des monts atlas)
  • rhodiola (Europe -Asie principalement)
  • orostackys (Russie ,Mongolie, Sibérie)
  • La grande famille des aizoacéesï (Afrique du sud principalement)
  • famille des portulacacées (hémisphère sud, Afrique du sud, Chili)
  • Les crassulas (Afrique du sud)

Les milieux :

Pour la plupart de ces plantes les milieux sont en général secs et arides, du moins une partie de l’année (montagne, haut plateau, plaine d’altitude, steppe aride, milieu semi-désertique) d’où très peu de concurrence

La plupart du temps ces plantes absorbent de l’eau au cours du printemps ou à la fonte des neiges dans leurs milieux d’origine et pour certaines sont en semi-dormance au cours de l’été.

Les plantes adaptées

Adaptation spécifique au milieux secs et arides par le biais du stockage d’eau et le repos estival ou semi-dormance

Feuillage à cuticule foliaire très épais et aussi la capacitée de se recroqueviller lors de la saison sèche pour diminuer son évapotranspiration et elles peuvent perdre une partie de leurs feuillages en desséchant elles-mêmes leurs propres feuilles, pour préserver les bourgeons terminaux de croissance en attendant la prochaine pluie ou la prochaine saison pour certaines

Confusion des genres et espèces rustiques et non rustiques :

Le gros souci aujourd’hui est la vente en jardinerie, mais aussi par des pépiniéristes peu scrupuleux qui n’hésitent pas à mélanger toute les succulentes, en général une grande part de non rustique avec une partie de rustique,

Cela est très fréquent chez des revendeurs et l’on voit à la vente beaucoup d’echeveria parmi les sempervivums, ou dans des compositions (toute faite), c’est vrai que suivant l’endroit où cette composition va être posée ou cultivée la température diffère énormément si l’on habite à proximité de la côte ou à +de 10 km dans les terres.

Aujourd’hui beaucoup d’affirmation chez les amateurs qui se prennent malheureusement souvent pour des connaisseurs et qui n‘hésitent pas à mettre nos connaissances en doute parce que chez eux, elles tiennent dehors ou elles ne tiennent pas. Ces gens-là en général ne vérifient ni le nom botanique, ni la véracité de ce nom, ni les milieux de culture de ces plantes. Combien de fois je n’ai pas entendu des clients me dire que les sempervivums gelaient chez eux ; ils ne se sont jamais posé la question du substrat par exemple et cela est très préjudiciable pour les pépiniéristes spécialisés.

Les genres :

  • Les sempervivums : latin, toujours vivant, faculté de survivre en se nourrissant uniquement de la pourriture de leurs propres feuilles, plante oto phage mytologie, barbe de Jupiter, plante médicinale, vertus cicatrisantes, utilisation ancestrale sur les faitages de chaumières
  • Les sedums : de formes végétales très variées, vus les différentes origines (montagne, steppes, milieux semi-désertiques, allant des formes caduques à persistante ou semi-persistantes, voire annuelle (sedum pulchellum) ou bisannuelle (sedum pilosum-sedum sempervivoides)
  • Les delospermas et autres aizoacées rustiques : quasiment toutes originaires de milieux semi-désertiques avec des hivers secs en général, d’où les problèmes de culture sans protection hivernale
  • Les orostackys et rosularia: origine d’assez haute altitude et de steppe rocailleuse bien sûr couverte de neige en hiver, d’où pas de problème d’humidité en hiver.

Les utilisations (possibles ou souhaitées) :

Rocailles : les succulentes sont avant tout des plantes de rocaille, mais qu’est vraiment une ‘rocaille’ ? On peut faire tellement de sorte de rocailles différentes et il est impossible de cultiver toutes les plantes de rocaille dans un seul type de rocaille car les exigences des plantes sont tellement différentes (éboulis, fissure verticale, sol frais drainant, acide, calcaire, situation ensoleillée ou mi-ombre, pleine lumière ou sans soleil direct) pour beaucoup des succulentes elles préfèrent le plein soleil et les milieux arides.

(On voit trop souvent des succulentes qui ressemble à des choux car cultivées en milieux trop riches)

Couvre-sols : avant tout avec certains sedums et certains delospermas qui ont des croissances rapides si les milieux ne sont pas trop pauvres en nutriments 

Toits végétaux : très à la mode, mais toutes les succulentes ne conviennent pas. Certains sedums sont idéaux, mais trop invasifs (principe de création des tapis végétaux).

Les genres et variétés peu adaptées sont avant tout ceux qui ont des enracinements profonds (delosperma rhodiola orostackys certains sedums). Il leur faut au moins 10cm de profondeur. Or les toitures dites extensives avec 5 cm de substrat sont des milieux pauvres et très peu enclins à la propagation, d’où l’utilisation des tapis et des variétés très invasives.

Auges, bacs, pots : toutes les variétés sont possibles mais avec des variabilités énormes suivant la profondeur, les combinaisons, les substrats et l’arrosage s’il y a lieu.

Problème d’indentification : problèmes liés aux métiers de l’horticulture, internet pas sérieux, échanges sans noms, semis sans intérêt.

Problème et maladies :

  • Sensibilité aux limaces pour certain genre (orostackys delosperma certain sedum et sempervivums),
  • Problème récurrent : les othyrynques, les taupins, les tipules, pourriture liée avant tout à un manque de drainage et de milieu trop confiné, climat trop humide en hiver.

Date : 8 décembre 2014

Photos / texte : Stéphane Bellec

Après la conférence, le pépiniériste a apporté un certain nombre de plantes qui ont été écoulées auprès des adhérents présents

Pépinière Bellec Stéphane et Nathalie

Pépinière de vivaces, plantes de rocailles et succulentes rustiques

Kerlosquet – 56240 Berné

Tel 02 97 34 20 39

Contact@pepiniere-bellec.com

https://www.pepiniere-bellec.com/

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10Nov

Conférence : A propos des plantes qui supportent la présence de racines par Thérèse P

10 novembre 2014 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Petite étude simplifiée du système racinaire.

Rôles de la racine :

  • L’ancrage au sol : selon la nature du sol, les racines se développent et se ramifient plus ou moins (de quelques mm à plusieurs dm). Selon l’espèce de plantes, le développement des racines peut être totalement différent : en profondeur pour le chêne, la glycine, la rose trémière…en surface pour le prunus, le peuplier, le buis, le lonicera.
  • L’absorption de l’eau et des nutriments du sol, leur transportaux autres parties de la plante pour sa croissance et la photosynthèse dans les feuilles. Ce transport est en fait réalisé à la fois par l’évaporation foliaire et par la pression racinaire due à l’absorption active d’eau.
  • L’accumulation de réserves surtout dans les régions à climat saisonnier : pendant la saison froide, une partie des réserves est utilisée pour la respiration d’entretien des tissus ; au début de la saison chaude, le redémarrage de la croissance se fait grâce aux réserves de glucides, de lipides et de protéines accumulées.
  • Le support d’associations symbiotiques complexes avec les micro-organismes (certaines bactéries et les champignons mycorhiziens) qui vont aider à la fixation de l’azote, à la solubilisation et à l’absorption d’éléments comme le phosphore, le cuivre ou le zinc, à l’absorption de l’eau. Ceci va permettre d’améliorer le développement des racines et des plantes.
  • La fonction de tuteur : chez certains végétaux, des racines aériennes viennent s’ancrer dans le sol de part et d’autre de la plante pour la maintenir à la verticale.
  • Le décolmatage du sol :c’est le cas du Branle, une plante résistante aux climats extrêmes, qui par ses racines déstructure la roche dure et stérile, la transforme en sol plus riche, permettant à d’autres espèces plus exigeantes de s’implanter.
  • La création de sol : par les acides organiques qu’elles produisent, les racines contribuent à la destruction des calcaires et à la libération de calcium et autres minéraux utiles aux plantes.

Structure de la racine :

Le plus souvent, la racine est un axe qui de développe vers le bas en fuyant la lumière.

On distingue 4 zones aux fonctions spécifiques que l’on retrouvera aussi dans les ramifications de la racine primaire :

  • la zone subéreuse : située juste sous le collet, elle a un rôle protecteur. C’est dans cette zone que se forment les racines secondaires qui auront les mêmes caractéristiques que la racine principale. Elles permettent d’accroître l’étendue du système racinaire. On appelle radicelles les plus fines de ces racines secondaires qui possèdent beaucoup de poils absorbants.
  • la zone pilifère : garnie de poils absorbants sauf chez les plantes aquatiques et les plantes épiphytes. Chaque poil est constitué d’une seule cellule très allongée dont les parois nues permettent l’absorption de l’eau et des sels minéraux. Ces poils, d’une durée de vie très courte, sont sans cesse renouvelés. Cette zone est toujours de la même taille.
  • la zone subterminale:lisse de quelques mm, elle est le siège de la croissance.
  • la zone embryonnaire recouverte d’une coiffe composée de cellules qui se renouvellent continuellement et par leur sécrétion permettent une meilleure pénétration dans le sol.
  • Les radicelles représentent moins de 10% de la masse totale d’un arbre mais le chevelu racinaire qu’elles forment correspond à 90% de sa longueur. On trouve ici le problème que nous évoquerons bientôt : comment gérer la concurrence entre les systèmes racinaires des plantes que l’on veut installer.

Les types de racines :

  • La racine primaire : Elle se développe dès le début de la germination. C’est la racine principale Elle résulte de la croissance de la radicule de l’embryon contenue dans la graine.
  • Les racines secondaires d’ordre 2,3,4 : Elles naissent à partir de la racine primaire ou d’une racine secondaire.
  • Les racines adventives :elles naissent à partir de la tige ou d’une feuille ou d’un stolon. Elles peuvent être aériennes ou souterraines. 

Les systèmes racinaires.

L’ensemble formé par la racine primaire et les racines secondaires forme le système racinaire. On rencontre plusieurs formes de systèmes racinaires.

  • Le système racinaire pivotant : par sa longueur et sa largeur, la racine principale se développe de façon prédominante
  • Le système racinaire fasciculé :

2 cas:

  • la disparition précoce du pivot entraîne la formation d’un faisceau de racines à la base de la tige.
  • les racines latérales ont un développement similaire à la racine principale et ne se ramifient pas.
  • Le système racinaire traçant : la racine principale est plus ou moins développée. Des racines secondaires se développent horizontalement et à faible profondeur. Elles donnent naissance à de nouvelles plantes quand elles percent le sol.
  • Les racines tubérisées : la racine pivotante (carotte, betterave…) ou les racines fasciculées dahlia…) se développent de façon proéminente et accumulent des réserves. A noter que les tubercules peuvent aussi se développer sur des tiges souterraines (pomme de terre) ou à la base de la tige (cyclamen, colchique…)

Pour mémoire, on peut citer d’autres systèmes racinaires moins fréquents qui résultent de l’adaptation de la plante à son milieu d’origine : les racines contrefort, les racines échasses, les racines lianes, les racines ventouses ou crampons.

Remarques :

Les rhizomes : il ne s’agit pas d’une racine mais d’une tige souterraine qui donne naissance à des systèmes de racines fasciculées sur la face inférieure et à des tiges aériennes sur la face supérieure.

Dans le choix des plantes que nous voulons installer, il sera important de prendre en compte le système racinaire des plantes choisies.

Celles qui ont un système pivotant doivent pouvoir accéder aux couches profondes du sol, alors que celles ayant un système fasciculé ou un système traçant, celles qui forment des rhizomes se contentent de puiser leurs ressources dans les couches superficielles.

Planter en tenant compte des racines concurrentes.

Les éléments à prendre en compte.
Dans la majorité des cas, lorsqu’on pense concurrence des racines, il s’agit de planter près d’arbres.

Le choix de l’emplacement :
Dans le système racinaire d’un arbre, la partie où les racines sont le plus actives se trouve à l’aplomb de la couronne. C’est là que se trouvent les radicelles qui puisent l’eau et la nourriture dans le sol. Près du tronc, les racines occupent plus de place mais sont moins actives.

Le système racinaire :
La surface occupée par les racines et la profondeur de celles-ci diffèrent selon le système racinaire. Il faut essayer d’en tenir compte dans le choix des plantes.
A l’évidence, une racine pivotante a besoin de profondeur, des racines fasciculées ont besoin d’une épaisseur de terre moindre mais plus étendue tout comme des racines traçantes.

L’exposition :

– au soleil : lorsqu’on veut planter le long d’une haie, en plein sud.

– à mi-ombre : dans un sous-bois clair, à la lisière d’un bois, dans un massif ombragé par un arbre ou des arbustes.

– à l’ombre dense des arbres : dans une zone boisée ou tout près du tronc des arbres.

Dans ce cas-là, on pourra privilégier la plantation de bulbes ou de plantes à floraison printanière avant la pousse des feuilles ou bien abattre quelques arbres pour aérer le lieu ou bien élaguer quelques branches basses pour permettre une pénétration de la lumière.

Cette dernière solution ne doit pas faire oublier que les arbres formeront d’autres branches ou que celles situées au-dessus s’allongeront.

L’accès à l’eau

Sous les arbres, l’eau est absorbée rapidement et l’été les pluies ne traversent pas les feuillages. Si on arrose au pied des plantes que l’on a installées, les racines des arbres reviendront rapidement coloniser cet espace et les plantes plus fragiles ne pourront se développer ou bien auront une durée de vie courte. Pour éviter ce phénomène ou le ralentir, il est nécessaire d’arroser tout autour des arbres afin que chaque plante trouve l’eau dont elle a besoin. Dans les espaces plus aérés où il ne s’agit pas d’arbres, on veillera aussi à apporter l’eau à toutes les plantes qui entourent celles que l’on installe.

La nourriture

Les plantes que l’on installe ont besoin de trouver rapidement les éléments nécessaires à leur développement. Comme leurs racines sont de fait encore peu développées et que les plantes déjà installées ont sans doute absorbé ceux qui se trouvaient en surface, il faut au moment de la plantation et dans les années qui suivent enrichir la terre en apportant du compost et des engrais. On retrouve ici le même problème que pour l’eau, à savoir que des racines concurrentes risquent de se redévelopper dans l’espace choisi et priver notre nouvelle plante des éléments que nous avons apportés. Donc, il faut épandre ces éléments nutritifs sur une surface assez large.

Comment procéder ?

Pour assurer au mieux l’installation de notre nouvelle plante, on forme une poche de profondeur adaptée. Il est important de ne pas vouloir installer de gros sujets car le volume du conteneur obligera à creuser une grande poche. Pour la former, il faut supprimer les racines gênantes, retirer la terre et apporter de la terre de jardin et du compost afin de l’enrichir. Lorsqu’on supprime des racines, il ne faut pas oublier qu’elles vont repousser. En conséquence, il faut bien observer le lieu où l’on va creuser pour faire en sorte d’en retirer le moins possible. Ensuite, il faut pailler pour garder l’humidité et arroser régulièrement. Une surveillance des limaces ne doit pas être oubliée car sous les arbres, elles sont souvent nombreuses.

Si on installe une plante à rhizome, on peut en plus ajouter une certaine épaisseur de terre sur l’espace que l’on veut voir coloniser. Comme en général ce sont des plantes qui produisent des racines fasciculées, elles trouveront à s’installer sans problème.

 

A retenir

Quant à moi, après toutes ces considérations théoriques, si je dois planter, je pense aux éléments suivants :

  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire pivotant aux racines secondaires peu superficielles : on peut choisir une plante elle-même à système pivotant, fasciculé ou traçant ou formant un rhizome. Soit, elle installera sa racine en profondeur, soit ses racines pourront coloniser l’espace superficiel.
  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire fasciculé :
    • une plante à système pivotant trouvera facilement à installer sa racine.
    • une plante à système racinaire fasciculé aura des difficultés pour s’installer. Ses racines seront vite au contact de celles des autres plantes. Pour réussir, le mieux sera de conserver une certaine distance avec les autres plantes. C’est ce qu’on observe dans les jardins à la française le long des bordures de buis : il y a toujours un espace important car les racines de ceux-ci sont très superficielles.
    • une plante à système racinaire traçant s’installera si on la soigne dans les premiers temps.
  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire traçant :on peut installer des plantes avec des systèmes racinaires des 3 types. Il suffit de dégager un espace suffisant en retirant les racines encombrant l’espace et de l’enrichir.
    • Les plantes en place ne souffriront pas puisqu’elles ont des racines ailleurs. Si on installe une plante à système à pivot, elle pourra former sa racine en profondeur.
    • Si c’est un système fasciculé, l’espace dégagé devra être suffisant car la plante en place risque de recoloniser l’espace dégagé.
    • Si c’est un système traçant, elle trouvera d’elle-même sa place en l’aidant dans les premiers temps pour installer ses rejets. Dans ce cas, c’est plutôt la concurrence entre les parties aériennes qui risquent de poser problème, une plante étouffant l’autre.

 

Sources : Recherches et photos sur internet sur une multitude de sites et photos personnelles.

Date : 8 novembre 2014
Photos / texte : Thérèse P

Choix de plantes qui s’accommodent de la présence de racines.
Plantes Type racines Floraison Exposition Remarques
Anémone hupehensis pivotante 08/10 mi-o/so rhizome
Anémone nemorosa 04/05 o/mi-o rhizome couvre-sol
Anémone ranuncoloïdes 04/05 mi-o/so rhizome couvre-sol
Aquilegia pivotante printemps mi-o/so/o
Aralia racemosa pivotante 06 et fruits en été ombre légère tubercules ramifiés
Aruncus dioicus 05/07 mi-o/so rhizome
Asperula (Galium) fasciculées 04/07 mi-o/o rhizome tapissant
Aster divaricatus pivotante 08/10 mi-o/so rhizome couvre-sol
Astrantia major fasciculées été mi-o/so racines horizontales
Brunnera fasciculées printemps o/mi-o
Campanula latiloba 05/07 mi-o/so
Campanula poscharskyana 05/10 mi-o/so  stolons
Carex morrowii fasciculées 03/06 so/mi-o rhizome
Centaurea montana 06/07 et 08/09 so/ombre légère rhizome traçant
Ceratostigma plumbaginoïdes 07/10 so/mi-o rhizome traçant
Convallaria majabis (muguet) fasciculées printemps mi-o rhizome
Dianthus barbatus fasciculées été soleil
Dicentra formosa tubéreuses 05/07 mi-ombre
Digitalis 05/07 so/mi-o se ressème facilement
Disporopsis pernyi pivotante 06 mi-o rhizome
Epimedium fasciculées 04/06 o/mi-o rhizome
Euphorbia robbiae fasciculées 04/05 o/mi-o rhizome traçant
Fragaria vesca (fraise des bois pivotante 05/07 so/mi-o stolons
Geranium fasciculées 05/10 so/mi-o
Gillenia stipulata pivotante 05/10 so/mi-o rhizome traçant
Hosta fasciculées 06/09 mi-o/o
Ligularia pivotante automne mi-o rhizome
Liriope muscari fasciculées fin été mi-o rhizome
Omphalodes verna 02/05 mi-ombre stolons
Pachysandra terminalis pivotante 05/06 mi-o/o rhizome
Peucedanum ostruthium tubéreuses 06/08 so/mi-o
Podophyllum peltatum fasciculées 05/06 mi-o rhizome
Polygonum runciforme fasciculées 07/11 mi-o/o rhizome traçant
Primula fasciculées selon espèces mi-o
Pulmonaria 02/04 mi-o/O rhizome
Reinecka carnea fasciculées 09/10 o/mi-o rhizome
Rodgersia aesculifolia fin été mi-o/o rhizome
Saxifraga stolonifera fasciculées 05/07 mi-o/o stolons
Stobilanthes attenuata 08/11 so/mi-o
Tricyrtis 07/09 mi-o/o rhizome
Vinca major pivotante printemps so/mi-o/o stolons
Waldestenia ternata pivotante 05/06 so/mi-o stolons
A cette liste de plantes non exhaustive, on ajoutera des fougères : Blechnum spicant, Dryopteris, Cyrtomium falcatum, Onoclea sensibilis, Polystichum, des bulbes : Scilla nutans, Anemone blanda, Narcissus, Eranthis, Cyclamen et les tulipes botaniques, sans oublier les rosiers et toutes sortes d’arbustes.
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19Avr

Conférence : Les iris de jardins par Alain Chapelle

19 avril 2014 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Texte fourni par le conférencier pour illustrer son propos

Quelques notions d’agronomie
Texture de la terre : sableuse, limoneuse ou argileuse. Trop sableuse : séchante et lessivante ; fractionner les apports d’engrais trop argileux : trop compacte et risque de blocage d’éléments : apports précoces.
L’idéal étant le mélange des 3 = 40%de sable, 30% de limon et 20% d’argile.
Pour les Iris de zones humides il peut être intéressant de rajouter du compost. Mais pour l’iris des jardins c’est assez peu important.
Le pH c’est-à-dire le degré d’acidité de la terre. L’intérêt d’un pH neutre : l’assimilation des nutriments est beaucoup plus importante. L’influence du pH sur l’assimilation des éléments fertilisants par la plante. (Etude faite par : Semences de France)
Le pH de la Bretagne est d’environ 4,5 à 5.

Plantes
Les plantes peuvent se diviser en :

  • Plantes acidophiles (pH de 4 à 6,5) : Azalées, Rhododendrons, Bruyères, Hortensias bleus
  • Plantes neutrophiles (pH de 6,5 à 7,5) : la plupart des bulbes et autres plantes de jardins dont l’Iris
  • Plantes basophiles (pH de 7,5 et plus)

Comment remonter le pH
Il faut 300 gr de CAO pur au m² pour remonter d’un point le pH sachant qu’on ne peut pas en mettre plus de 100 gr à chaque fois afin d’éviter les blocages d’oligoéléments et que 30g r seront perdus tous les ans par lessivage.
En pratique mettre 100 gr de chaux vive à 90%, 200 gr de carbonate de chaux à 45% ou 300 gr de lithothamne à 35% et ce, tous les ans.

Il faut donc plus de 4 ans pour remonter le pH d’un point.

Culture de l’Iris
Certains Iris acceptent un sol acide (Iris Sibiricas, I. Pseudacorus, Spurias, Ensatas, iris de Hollande)
L’Iris des jardins fait partie des plantes neutrophiles d’où la nécessité d’apports de chaux, magnésienne de préférence.

Conseils de plantation (cf : fiche ci-jointe)

Pourquoi l’Iris ?
La fleur Arc-en-Ciel
L’Iris est la fleur qui offre le plus de possibilités en formes, en couleurs et en parfums.

L’Iris
Tous les Iris sont composés de 3 pétales, 3 sépales et 3 styles qui sont les organes sexuels de la plante comprenant les étamines portant le pollen et le pistil composé d’un stigmate servant de réceptacle au pollen et surmontant les ovaires.
Certains iris possèdent une barbe sur laquelle se posent les bourdons pollinisateurs.

Quelques espèces d’Iris

IRIS A BULBES

– Iris Reticulatas les premiers à fleurir

– Iris Xiphium à bulbes du pourtour méditerranéen dont l’I. latifolia, l’iris des Pyrénées qui a donné l’iris de Hollande.

Ces bulbes sont à planter en automne à 10cm de profondeur 

IRIS A RHIZOMES

APOGON sans barbe

– IRIS D’EAU

  • Laevigata un joli bleu venant d’Asie
  • Pseudacorus de nos marais, plutôt jaune
  • Versicolor venant d’Amérique du Nord, bleu violet

– IRIS DES ZONES HUMIDES

  • Ensata ou I. Kaempferi du Japon
  • Sibirica
  • Spuria

– IRIS DES TERRES SECHES

  • Foetidissima à petites fleurs bleutées et graines rouges les seuls avec le I. Pseudacorus à fleurir à l’ombre
  • Unguicularis d’Alger fleurit en hiver
  • Tectorum originaire de Chine et Japon mais depuis des années sur le toit des chaumières souvent croisés avec des nains
  • Arilbred du Moyen Orient

– POGONIRIS avec barbe

  • Pumila petites fleurs violettes
  • Lutescens nain du sud de France
  • Germanica
  • Florentina
  • Pallida
  • Variegata
  • Plicata 

Iris Hybrides ou Iris des jardins tétraploïdes

Histoire de l’hybridation
Au 19ème siècle : les amateurs d’iris récoltaient les graines fécondées par les bourdons et les semaient : De Bure, Jacques, Lemon en France.
Au début du 20ème siècle : ils ont commencé à hybrider en choisissant les parents : Vilmorin et Ferdinand Cayeux, en France et Foster en Angleterre.
En 1920 aux USA naissance de l’AIS (American Iris Society).
La SFIB (Sté Française des Iris et Bulbeuses) en 1959.
Cependant jusqu’en 1939, 95 % des créations mondiales étaient françaises.
Après la guerre, les américains prennent le monopole.
Les principaux Schreiner et Black & Johnson (Mid-America).
Et aussi en plus Keppel, Ghio, Sutton, Aitken, etc.
En Australie surtout Barry Blyth.

Créations de nouvelles variétés :

BUT : AMELIORATION

  • Tiges (solidité, ramifications, étagement)
  • Plante (multiplication, résistance aux maladies)
  • Fleur (Forme, largeur des épaules, ondulations, tenue, texture, frisure)
  • Couleurs (nouvelles couleurs ou associations de couleurs, barbes de couleurs parfois surmontées d’un éperon ou d’une cuillère c-à-d en forme de petit pétale, broken, striure, spot)

LA TECHNIQUE :

  • Choisir les bons parents
  • Prendre le pollen sur les étamines du père et le déposer sur le pistil de la mère

Classification :

HAUTEUR < de 40 cm : Floraison mi-fin avril

  • Iris Nains Miniatures < 25 cm
  • Iris Lilliputs de 25 à 40 cm

HAUTEUR de 40 à 70 cm : Floraison fin avril à mai

  • Iris Grands Miniatures : fleurs de <10 cm
  • Iris Intermédiaires : fleurs de 10 à 13 cm (floraison entre les nains et les grands Iris)
  • Iris De Bordure : fleurs de 10 à 15 cm (floraison avec les grands Iris)

HAUTEUR > de 70 cm : Floraison de début mai pour les précoces à début juin pour les tardifs – Pour les remontants (seulement 10% des variétés) fin d’été et automne

  • Grands Iris Standards

Catégories :

Selfs ou unicolores (blanc, blanc teinté, jaune, orange, brun rouge, pourpre, rose, bleu, noir)

  • Variegatas : jaune/brun rouge
  • Bitones : 2 tons d’une même couleur
  • Amoénas : blanc/couleur
  • Plicatas : blanc bordé d’une couleur
  • Luminatas : lumière sous la barbe
  • Bicolores : 2 couleurs différentes
  • Brokens : des striures aléatoires
  • Striés : stries foncées sur fond clair
  • Space Age : un éperon prolongeant la barbe portant parfois une cuillère

Quelques questions souvent posées

Les Iris dégénèrent t’ils ?

  • Heureusement non s’ils sont issus d’un rhizome, c’est ce qu’on appelle la multiplication végétative ;
  • La reproduction sexuée donne des graines ; les fleurs correspondront au patrimoine génétique des parents et dans la même gousse vous pouvez avoir toutes les couleurs ;
  • Ils ont été plantés trop près d’autres variétés qui les ont étouffés ou à l’emplacement d’autres iris c-à-d dans une terre épuisée par cette monoculture.

Les fleurs changent-elles de couleur selon le sol ?

  • Non, par contre un apport de potasse renforce les couleurs des 1ères fleurs ;
  • De même un sol riche (sauf en azote) donnera de plus grandes fleurs en plus grand nombre.

Pourquoi mes Iris ne fleurissent pas ? (Cf : conseils de plantation)

  • Rhizomes trop enfoncés ;
  • Pas assez de soleil ;
  • Le sol trop acide ;
  • Ils ont besoin d’être divisés et replantés dans une terre nouvelle (tous les 5 ans).

Conclusion
Que sera l’Iris dans les années à venir ?
En 1900 on pensait avoir atteint les limites de l’évolution.
Quelques pistes du BLEU sans violet
Un ROUGE plus rouge malgré l’absence de la pélargonidine, le pigment rouge.
De nouvelles associations de couleurs
Des iris très STRIES
De nouvelles formes plus PETITES mais plus NOMBREUSES ou au contraire des fleurs plus grandes mais avec une substance plus épaisse durant plus longtemps
Les SPACE AGE : la cuillère au bout de la barbe formant une 4ème pièce florale.
Plus de remontants et de meilleure qualité.

Date : 12 avril 2014
Alain Chapelle et Yolande Airaud
Pépinière “Jardin d’Iris ” – Trévingard – 56340 Bubry
02 97 51 73 20 – 06 78 10 41 15
www.jardindiris-bubry.com

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20Fév

Conférence : Les viburnum par Maurice Laurent

20 février 2014 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Conférence qui n’a pas donné lieu à un compte-rendu, seulement une présentation générale

Les viburnum squattent l’ensemble du monde de manière naturelle selon Maurice, sauf l’Australie. Mais sinon, on les trouve de l’Asie en passant par la Chine au continent américain (les trilobum).

A l’état sauvage, on recense 250 espèces environ, mais si on parle hybridation il faut compter 650 taxons environs qui ne présentent pas tous d’intérêt pour les jardins.

Les Viburnum sont quasiment exempts de maladies. Il faut toutefois surveiller les pucerons (principalement sur les V. opulus et V. carlesii et les othiorhynques), qui poinçonnent les feuilles façon tickets de métro !

Les difficultés de la greffe et de la multiplication des viburnum seront abordées à plusieurs reprises. Ce n’est pas une plante qui se laisse faire si aisément. Les V. Carlesi sont par exemple greffés sur V. Lantana, et le porte-greffe peut facilement reprendre le dessus. Maurice en montre un exemple, une potée qu’il a apportée. Débat : faut-il couper ou arracher les rejets qui apparaissent ?

Maurice conseille, quand c’est encore possible et que le rejet n’est pas trop costaud, d’arracher le rejet, petit truc à lui, donné par la Princesse Sturdza.

Chez les Viburnum, il y a les caducs et les persistants. Il n’est guère nécessaire de les tailler, sauf pour les régénérer si besoin au bout de 10 à 15 ans. Sinon « on fait de l’esthétique si nécessaire » car il y a un risque de ne pas avoir les baies qui suivent la floraison.

Autrefois, classé dans la famille des Caprifoliaceae, le genre des Viburnum s’est retrouvé dans la famille des Adoxaceae depuis les modifications de la classification phylogénétique.

Après les mots savants, Maurice nous présente une série de Viburnum en photos. Nous voilà dans le monde du rêve… Rêve de fleurs, rêves de parfums…

  • acerifolium, dont l’écorce était utilisée par les indiens pour soigner les crampes d’estomac
    V. carlcephalum (x) ‘Cayuga’ 1m50, 1m 80, très florifère
  • plicatum ‘Fireworks’ n’est pas encore dans le commerce, ses boutons floraux sont colorés
  • plicatum ‘Janny’ tout en boules blanches, magnifique, feuillage coloré à l’automne comme beaucoup de Viburnum.
  • plicatum ‘Kilimandjaro’ qui est vendu pour être pyramidal, mais qui ne l’est pas vraiment
  • plicatum ‘Mary Milton’ très difficile à bouturer
  • plicatum ‘Molly Schroeder’ magnifique floraison rose
  • plicatum ‘Pink Beauty’
  • Pour les sols, les plicatum venant du Japon, se plairont en terre acide.
  • plicatum ‘Rosace’ reste beau longtemps, selon Maurice, puisqu’il garde ses fleurs de 3 à 4 week-end de suite (en évoluant dans ses nuances de couleurs), équivalent à ‘Mary Milton’ mais plus facile à bouturer
  • dentatum ‘Côte Rôtie
  • plicatum ‘Mary Milton’
  • plicatum ‘Summer Pastel’, fleurs plus petites que Shasta, mais très apprécié
  • prunifolium, une allure d’arbre. 5 à 6 m de haut. Couleurs d’automne +++, la forme pyriformis a des fruits en forme de poire
  • sargentii ‘Flavum’, feuille vert-jaune, fruits jaunes
  • sargentii ‘Onondaga’, à arroser en été, peut atteindre 4 mètres de haut
  • Pour avoir de nombreuses baies dans nos viburnum, pas de secret, sauf celui de posséder… plein de Viburnum, qui se croisent et se pollinisent les uns les autres
  • trilobum, baies comestibles, en gelée par exemple. Boule de feu en automne
  • ‘Bois Marquis’, attention la résistance n’est pas celle de tous les Viburnum, peu rustique
  • plicatum ‘Jackie’, un plicatum à floraison en boules de neige, reste petit
  • plicatum ‘Quintessence’, floraison plus tardive que les autres plicatum, au moment des glycines, visible au jardin de la Souloire (que Maurice et Alain nous recommandent, magnifique jardin)

La plupart des Viburnum se marcottent facilement.

Et quel est le petit favori de Maurice ? Le V. bitchiuense, au parfum incomparable…

Date : 19 février 2014
Photos / textes : Maurice Laurent

Après la conférence, Maurice Laurent a proposé un certain nombre de plants qui ont été écoulés auprès des adhérents présents.

Pépinière spécialisée CCSV de viburnum
Pépinière Maurice Laurent
2374 Route de Rive de Gier – 69560 Saint Romain en Gal
Tel 04 75 53 03 80 – 06 26 58 12 59
https://www.pepiniere-laurent.fr/

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14Déc

Conférence : La culture des camellias par René Mahuas

14 décembre 2013 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Texte issus des propos du conférencier 

Il ne sera pas question ici de bouturage ou de greffage, ou des différentes espèces ou variétés de camellias, mais de leur culture par les amateurs : achat, exposition, sol, implantation, plantation ou transplantation, protections, arrosage, alimentation, accidents de parcours.

ACHAT D’UN PLANT
Attention aux plants trop jeunes : les plants trop jeunes (petits conteneurs) sont délicats à conserver et à faire pousser. Les plants en conteneurs sont plus sensibles au gel et à la sécheresse. Ne pas attendre pour les planter.
Quel camellia ? Pour planter où ? Avec quelles autres plantes ? Pour quel effet décoratif ou floral ? Quelle couleur de fleurs ? Quelle forme de plant ? Quelle période de floraison ? etc.
Bien formé, ni chétif ni malade : Attention ! La forme et l’aspect des jeunes plants peuvent être très divers suivant les variétés, et différer de l’aspect adulte.
Bien boutonné : mais en sachant bien que les professionnels savent forcer la floraison !
Bien raciné, et dans un bon substrat : les racines doivent être bien visibles et saines et se répartir sur toute la surface de la motte, sans trop s’enchevêtrer, mais on ne peut pas toujours sortir la motte du conteneur pour vérifier ! Le conteneur ne doit pas être trop léger, il soit y avoir autre chose que de la tourbe légère et des écorces de pin !

Jardinerie, grande surface, ou professionnel ?
En jardinerie et en grande surface, on trouve généralement des arrivages saisonniers, quelquefois mal étiquetés, ou sans indication de producteur, et on trouve rarement des camellias bien soignés en dehors des périodes de “promotion”, on passe donc à côté des floraisons tardives (hors gelées), et on ne trouve que ce qui se vend bien, c’est-à-dire peu de variétés, et pratiquement toujours les mêmes. Chez un pépiniériste producteur et vendeur, on a plus de choix, mais il y a de moins en moins de professionnels vendant aux particuliers !

EXPOSITION
Du soleil pour les sasanquas ! Exposition au soleil (sud ou sud-ouest de préférence) pour les sasanquas, sinon la floraison risque d’être décevante. Mais il faut éviter la réverbération trop forte d’un mur trop proche qui peut griller les jeunes pousses, les bourgeons et les boutons.
Ombre, mi-ombre, ou soleil ? Peu de camellias en Bretagne demandent la mi-ombre. Attention ! La mi-ombre n’est pas l’ombre, et l’exposition peut être très différente en été et en hiver. Il faut quand même un minimum de lumière pour obtenir une floraison intéressante.
Un minimum d’abri aussi ! Abriter autant que possible contre le vent, éviter en particulier les couloirs de vents froids qui peuvent griller le feuillage et les boutons. En bord de mer, prendre encore plus de précaution.

SOL
Sol acide, évidemment ! Les camellias sont des plantes de terre de bruyère, qui demandent un pH entre 4 et 6. Les sasanquas, en général, peuvent s’accommoder d’un pH plus neutre (pH 6 à 7).
On est gâté en Bretagne, pas de problème de pH en général ! Mais on peut avoir de mauvaises surprises : les entours de bâtiments ou bas de murs ou de murets peuvent être malsains par contamination avec des déchets calcaires de construction (ciment, plâtre, etc.). Et même dans un sol apparemment sans problème, on peut tomber sur un piège caché en profondeur (plâtre enfoui, fosse d’inhumation d’un animal avec de la chaux, etc.). Et on peut avoir dans son jardin une ou plusieurs zones ponctuelles maudites où tout végète ou crève, quoi qu’on fasse !
Et si le pH est trop haut ? On peut améliorer le pH en l’abaissant par un apport de terre de bruyère, ou de tourbe, mais les “terres dites de bruyère” vendues dans le commerce ne sont souvent que de la tourbe stérile. A ne pas utiliser seule. Il faut compléter par de la nourriture pour vos camellias.
Sol pas trop lourd, et riche en humus. On peut améliorer année après année par des apports d’humus renouvelés (matelas permanent de feuilles par exemple). Du sable ? Avec précaution, et pas de sable inconnu ! Les sables vendus dans les magasins de bricolage sont prévus pour faire du béton et sont généralement calcaires !
Sol bien drainant. Les camellias ne sont pas des plantes de marécages ! Leurs racines ne supportent pas de baigner dans l’eau. Elles s’asphyxient et meurent si elles sont noyées On peut pallier au problème soit par une tranchée drainante, soit par des billons (petits talus de plantation) qui rehaussent les racines et les mettent à l’abri de la noyade.
Et si on a de gros problèmes ? On peut toujours cultiver en grands bacs, ou dans un trou bâché rempli de terre convenable.

IMPLANTATION
Les camellias sont divers ! Les camellias ont des ports très variés. Leurs fleurs ont aussi des formes et des couleurs très variées. Leurs floraisons, suivant les espèces et les variétés, peuvent s’échelonner sur au moins 8 mois.
Divers par leurs couleurs de fleurs : du blanc au rouge très foncé en passant par tous les roses et tous les rouges, plus les panachés par taches, bandes ou stries, ou bordures.
Divers par leurs formes et tailles de fleurs : simples, semi-doubles, en anémone, en pivoine, imbriquées. Miniatures, petites, moyennes, grandes, très grandes, de 2 à plus de 15 cm de largeur !
Divers par leurs périodes de floraison : en général, les sasanquas et leurs hybrides ou les hybrides d’oleifera fleurissent de septembre à janvier selon les variétés, les japonicas fleurissent en général de janvier à avril, les hybrides de japonica fleurissent en général de mars à mai, et les reticulatas et leurs hybrides sont plutôt tardifs de mars à mai également en général.
Divers par leurs ports naturels ou dirigés : fastigié, dressé, retombant, pleureur, buissonnant, étalé, couvre-sol, élevé en tige, etc.
Ils se prêtent à de nombreuses utilisations : isolés, en ensembles ou massifs, bordures de jardins, entours de maison, rocailles, haies moyennes ou hautes, alignements, etc.
Ils ont tous un feuillage persistant ! Il faut toujours avoir à l’esprit que les camellias sont des plantes à feuillage persistant particulièrement résistant, pouvant servir autant de brise-vent que de brise-vue en toutes saisons.
On a toujours tendance à planter les jeunes plants trop serrés. Certains camellias poussent en hauteur et ne prennent pas beaucoup de place au sol en grandissant, mais la plupart s’étalent plus ou moins. Une bonne moyenne pour prévenir l’encombrement des plants âgés est 1,20 m entre chaque plant, au moins.

PLANTATION
Les camellias en conteneur peuvent être plantés toute l’année, mais, évidemment, les périodes de gel ou de forte chaleur ou de sécheresse sont à éviter.
Attention au substrat du conteneur ! Quelquefois, ce n’est que de la tourbe et des écorces de pin avec des engrais professionnels. Substrat qui a souvent du mal à s’accorder avec la terre du jardin, et qu’il faut quelquefois enlever au moins en partie.
Trou de plantation : faire un trou de plantation en fonction du volume de la motte en conteneur : 3 fois plus large et 2 fois plus profond pour bien ameublir la terre. On peut garnir le fond du trou d’éléments nutritifs (compost bien décomposé par exemple), on peut aussi enrichir la terre de comblement (on en reparlera plus loin).
Préparation de la motte : on peut trancher ou “écorcher” légèrement la surface de la motte pour limiter le “tournis” des racines et forcer leur extension radiale. C’est parfois même indispensable.
Mise en place : positionner le plant en hauteur (remettre de la terre au fond du trou si nécessaire) de façon que le collet soit au niveau du sol environnant, et l’orienter pour lui donner la meilleure présentation. Lui ajouter un tuteur si nécessaire (ça peut servir à le maintenir en cas de vent mais aussi à le redresser ou à le resserrer plus tard).
Arrosage et comblement : arroser copieusement avant de combler le trou avec le reste de terre, et tasser légèrement, en ménageant si possible une rigole circulaire pour faciliter l’arrosage. Arroser encore copieusement.
Et ensuite ? Ne pas oublier de protéger toute la surface de la motte par du paillage ou un équivalent, et d’arroser régulièrement au moins pendant 6 mois, sinon 1 an, même en période de pluie !

TRANSPLANTATION
On peut transplanter même des gros sujets. Il ne faut surtout pas hésiter si c’est nécessaire. Mais il ne faut pas avoir peur de mouiller sa chemise !

Déplantation :
Cernage préalable, et préparation si possible : si la transplantation est prévue, il est bon de “cerner” la motte assez longtemps à l’avance (plusieurs mois si possible) pour permettre aux racines tranchées de se régénérer avant la transplantation, la reprise sera meilleure. On peut aussi préparer à l’avance le trou de transplantation pour ameublir la terre et faciliter l’adaptation du plant transplanté.

Quand transplanter ? Transplanter de préférence en automne, après une bonne période de pluie ayant profondément trempé la terre, sinon préparer le terrain autour du camellia à déplanter et à l’endroit de la transplantation par des arrosages réguliers et copieux. Evidemment, ne pas transplanter en période de gel ou de grosse chaleur.

Rabattre et ceinturer : commencer par rabattre la plante d’un tiers pour adapter le volume de feuilles aux racines transplantées. Ceinturer la plante pour faciliter le reste du travail.

Dégager la surface de la motte racinaire : enlever la terre à la base tout autour en creusant progressivement pour dégager la surface de la motte et trouver son contour en profondeur. Utiliser une bonne bêche ou un louchet (bêche spéciale renforcée pour déplanter).

Cernage vertical : trancher verticalement tout autour de la motte à profondeur de bêche ou de louchet. Ne jamais remuer l’outil d’avant en arrière (ou l’inverse !), mais toujours de droite à gauche pour ne pas désagréger la motte.

Dégagement latéral : dégager la terre tout autour de la motte pour permettre la suite du travail. Si nécessaire, approfondir le cernage vertical pour pouvoir trancher le dessous de la motte sans la briser.

Libération de la motte : à partir du dégagement latéral, trancher en biais la base de la motte tout autour, en manœuvrant toujours l’outil latéralement, sans forcer pour soulever, pour ne pas désagréger la motte. Continuer tant que la motte ne se libère pas toute seule.

Extraction, soins : soulever délicatement la plante, la poser délicatement sur le côté et la tourner pour retailler proprement les racines au sécateur, pour éviter les infections et enlever les moignons de racines tordus ou divergents. Si possible envelopper la motte dans une tontine ou un équivalent pour faciliter son transport.

Replantation
Creusement : creuser un trou nettement plus large et plus profond que la motte à replanter, et ameublir la terre. Si nécessaire, humidifier fortement. Garnir si possible le fond du trou avec des éléments nutritifs. Arroser copieusement.
Mise en place : positionner la motte en remettant de la terre en-dessous de façon que le collet soit au niveau du sol environnant, et présenter le plant le mieux possible. Ajouter un tuteur si nécessaire.
Comblement : combler le trou avec la terre restante, et tasser légèrement, en ménageant autant que possible une rigole pour l’arrosage. Arroser encore copieusement.

Et ensuite ? Protéger tout autour du pied par du paillage ou un équivalent, et arroser régulièrement au moins pendant 6 mois, sinon 1 an, même en période de pluie !

PROTECTIONS HIVERNALES ET ESTIVALES
Pourquoi ? Il est indispensable de protéger contre le dessèchement et le gel les jeunes plants et les plants transplantés récemment.
Comment ? Avec quoi ? On peut utiliser toutes sortes de paillages, d’épaisseur suffisante et sur une surface assez large pour être efficaces (10 cm d’épaisseur au moins, la largeur dépendant de l’ampleur de la motte) : paille hachée, feuilles hachées, fougères hachées, aiguilles de pin hachées, etc. L’important est d’employer des matériaux qui gardent assez longtemps une structure un peu aérée, qui ne “feutrent” pas et se décomposent assez lentement pour garder un rôle protecteur. Les camellias aiment une terre aérée. Il faut que la terre continue à respirer et ne soit pas étouffée. Les galettes compactes d’herbes humides ne conviennent pas ! Il y a quelque temps, la mode était aux écorces de pin. Mais elles posent des problèmes de décomposition.

ARROSAGES
Quand ? Les jeunes plants ou les plants récemment transplantés doivent être arrosés régulièrement, même en période de pluie. Mais, en période de sécheresse estivale, il peut être intéressant, ou même nécessaire si la sécheresse est forte et prolongée, d’arroser même les camellias bien développés, pour empêcher trop de dégâts dans le feuillage et dans la formation des boutons à fleurs.
Et en cas de gel ? Le gel, surtout pour les camellias en conteneurs ou en bacs, prive les racines d’eau liquide assimilable. En cas de gel prolongé, il est conseillé d’arroser pour éviter la déshydratation des racines, mais modérément pour ne pas les asphyxier dans une carapace de glace. Lors du dégel, il est conseillé également d’arroser progressivement pour réhydrater la plante sans la noyer.
Comment ? Suivant l’importance des plantations et leur disposition, on peut privilégier tel ou tel mode d’arrosage (goutte à goutte, arrosoir, aspersion, bruine, etc.). L’important, c’est que la motte reste suffisamment humide. Pour une collection assez dense, par forte chaleur, une aspersion fine prolongée, en créant une couche d’air humide rafraichissante au-dessus du sol, donne de bons résultats.
Quelle eau ? En Bretagne, l’eau n’est pas naturellement calcaire, et l’eau du robinet, sauf exceptions locales, peut convenir à l’arrosage des camellias. Si on peut disposer de réserves d’eau de pluie, c’est la meilleure solution.

ALIMENTATION
Les jeunes camellias ont besoin d’être nourris, et les professionnels ne s’en privent pas pour leur donner une bonne mine ! Mais les jeunes camellias ne trouvent pas forcément dans leur terre de plantation tout ce qui est nécessaire à leur croissance et à leur floraison. Et les vieux camellias ont aussi des besoins.
Quoi ? Comment ? Un bon moyen de leur assurer un complément naturel est de renouveler régulièrement à leur pied un bon tapis de feuilles mortes qui se transforme peu à peu en terreau aéré et fertilisant. Pour donner quelque chose de plus substantiel, le meilleur engrais est le crottin de cheval bien décomposé.  D’autres compléments organiques sont possibles, comme le brf, le compost, ou la corne broyée, ou le sang séché.
Quand ? Précautions ! La meilleure période pour les compléments organiques est au début de l’hiver. La libération dans le sol pendant les mois de décembre, janvier et février est lente et progressive et ne risque pas de brûler les racines. Mais attention au brf et au compost dont le pH peut être trop élevé (idem pour or brun, fumier de volaille, cendres, etc.). Et il ne faut pas oublier que tous les compléments organiques, surtout les matières dures (bois, écorces, etc.), ont besoin d’azote pour se décomposer, et s’ils ne sont pas suffisamment décomposés, ils pompent cet azote dans le sol au détriment de la plante. Les compléments organiques doivent donc être complètement décomposés avant d’être incorporés.
Et les engrais minéraux ? On peut utiliser des engrais minéraux pour pallier aux manques du sol. Mais les engrais minéraux ont souvent besoin de chaleur pour agir (billes d’osmocot par exemple). Et la chaleur et l’humidité peuvent provoquer des libérations brutales incontrôlables qui peuvent brûler les racines et fusiller la plante. Le dosage des engrais minéraux et le contrôle de leur libération sont très délicats et l’excès peut être plus dangereux que le manque.
Et les vieux camellias qui jaunissent et dépérissent ? Les camellias en général vieillissent bien, beaucoup de camellias centenaires sont en excellente santé sans soins particuliers. Mais si le terrain d’origine est plutôt pauvre, ou si le sol est peu profond, l’épuisement des ressources est plus rapide que leur renouvellement, et les camellias en vieillissant jaunissent et dépérissent. En ce cas, il est indispensable de renouveler la terre en surface au-dessus de la masse racinaire et de faire des apports renouvelés d’éléments nutritifs. Il ne faut pas hésiter dans certains cas à recéper pour donner au camellia une nouvelle jeunesse.

ACCIDENTS DE PARCOURS
Les camellias en général sont peu sujets aux maladies ou aux attaques de parasites. Les problèmes ont le plus souvent d’autres causes.

La météo d’abord !

  • gelures sur les fleurs qui prennent des taches de rouille, plus visibles, évidemment, sur les fleurs blanches ou roses que sur les rouges.
  • chute des boutons floraux à cause du gel
  • dessèchement des boutons floraux à cause de la chaleur ou de la sécheresse
  • flétrissement ou jaunissement des feuilles à cause des excès de chaleur ou d’humidité dans le sol (attention! Il est normal que les vieilles feuilles jaunissent et tombent!)
  • brûlure des feuilles par le gel ou la neige
  • déformation des jeunes feuilles par des gelées tardives
  • boursouflures ou cicatrisations de l’écorce ou des nervures suite à l’éclatement des vaisseaux par le gel ou la chaleur, ou par excès d’eau (œdèmes)
  • apparition de lichens sur les rameaux suite à des décollements ou à des fissures d’écorce causés par le gel.

Des petites bêtes quelquefois !

  • découpes ou entailles des feuilles par les limaces ou les escargots,
  • limbe grignoté superficiellement par les limaces et nécrosé ensuite
  • vrillage ou déformation des feuilles par des chenilles ou des pucerons. (Mais certains camellias ont naturellement des feuilles vrillées ou d’aspect maladif : ‘Lady Vansittart’ et ses mutations, ‘Helen Bower’, par exemple.)

Champignons et virus :

  • fleurs qui flétrissent et pourrissent suite à des “explosions” de “petal blight” par temps chaud et humide, surtout en mi-saison, les floraisons précoces et tardives y échappent généralement.
  • fumagine qui recouvre le dessus des feuilles d’un enduit noir produit par un champignon qui se développe  sur le miellat des pucerons ou cochenilles qui infestent la plante souvent trop touffue (traitement avec du savon noir ou une émulsion huileuse). Les vieux camellias ont souvent besoin d’une taille d’aération.
  • décolorations par taches ou points jaunes ou blancs, produites par un virus qui détruit la chlorophylle, virus qui peut déjà être présent lors de l’achat ou avoir été transmis par les insectes ou les outils de coupe. A ne pas confondre avec les décolorations dues au soleil. Les camellias virosés sont plus sensibles au gel et à la chaleur, et on ne doit pas en prélever de boutures ou de greffons qui propageraient l’infection.

Sans oublier les erreurs ou les négligences humaines ! :

  • attention aux bordureuses ou débroussailleuses/tondeuses à fil ! Rien de tel pour trancher l’écorce tout autour du pied, et voir le plant se dessécher complètement et brutalement « sans raison apparente » !
  • attention aussi aux capots de tondeuse dont l’avant est souvent blessant. Un coup dans l’écorce peut causer de gros dommages à un jeune plant !
  • une chlorose (décoloration générale des feuilles) peut survenir sur un plant récemment transplanté qui n’a pas été rabattu et qui n’a peut-être pas été assez arrosé ou protégé ou nourri. Cela peut atteindre aussi des camellias âgés, mais trop proches de grands arbres qui pompent l’eau et la nourriture, forcément. Les camellias ont soif, et souffrent.

Finalement, et malgré tout, les camellias sont des plantes très agréables à vivre et à cultiver !

PAS DE JARDIN SANS CAMELLIA !
(Titre du livre écrit par Jean Le Bihan, de Poullaouen, en 1972)

Date : 14 décembre 2013
Photos / Texte : Brighid GD / René Mahuas
René Mahuas a participé avec Jacques Soignon à la rédaction du livre « 1001 camellias à Nantes et dans toute la Bretagne », éditions d’Orbestier

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10Nov

Conférence : Les belles pestes du jardin par Alain

10 novembre 2013 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Qui sont ces belles pestes ?
Ce sont ces plantes qui colonisent tout l’espace environnant disponible et qui parfois étouffent les plantes voisines.
Je me limiterai aux plantes vivaces (et éventuellement quelques annuelles). Il ne s’agit nullement d’évoquer des mauvaises herbes mais au contraire des plantes achetées en pépinières ou jardineries et qui ont un intérêt décoratif certain par leur floraison ou leur feuillage.

Qui est une peste et qui ne l’est pas ?
Le problème n’est pas simple car

  • une plante envahissante peut réjouir un jardinier qui cherche un couvre-sol pour recouvrir un grand espace et s’avérer être un véritable fléau dans un jardin soigné où l’espace est limité. A l’ombre de grands arbres, pour recouvrir une grande surface, le géranium phaeum ou le lamium sont des plantes idéales. Dans un jardin « mouchoir de poche », ce sont des plantes à proscrire.
  • tout dépend également de l’état d’esprit du jardinier qui accepte ou non qu’une plante puisse s’échapper de l’espace qui lui a été attribué.
  • une plante n’est cavaleuse que si elle se plaît bien c’est à dire que les conditions de culture sont très favorables (exposition, nature du sol). Un lamium en plein soleil et terrain sec n’appréciera pas du tout et risque de mourir alors qu’en terrain frais à mi-ombre il va coloniser tout l’espace.
  • Les plantes couvre-sol dont il est facile de limiter l’extension car elles s’arrachent facilement n’ont pas été mentionnées comme pestes (Geranium macrorrhizum…).

Comment se propagent-elles ?

  • par semis (ancolie, fenouil…): après la floraison, les graines se forment et tombent sur le sol. Ces semis spontanés ne lèvent parfois que l’année suivante. C’est le cas de l’ancolie ou du fenouil
  • par racines traçantes (anémone du Japon, menthe…) : ce sont des racines qui courent sous la surface de la terre
  • par stolons aériens (pervenche, Lithospermum purpurocaeruleum…) : la plante émet des tiges aériennes qui s’enracinent.

Faut-il les acheter ?
Oui si vous cherchez à remplir rapidement de grands espaces.
Non, si votre espace est restreint, ou si vous voulez uniquement des plantes faciles à contrôler.
Il est donc difficile de répondre après ce qui vient d’être dit. A chacun de faire son choix. L’important est de savoir à quoi s’en tenir. Il est difficile de rester insensible au charme des ancolies mais attention aux semis spontanés : le jardin peut très vite être colonisé !
De plus, il faut aussi savoir qu’il y a des moyens d’éviter l’invasion.

Comment lutter contre l’invasion ?

  • semis spontanés : Il suffit d’empêcher les graines de se former, c’est-à-dire couper les fleurs fanées. Attention il faut sacrifier les dernières fleurs car les premières fleurs fanées sont déjà montées à graines. C’est le cas des ancolies. On peut bien sûr laisser quelques graines se former ou bien les récolter pour les distribuer aux ami(e)s jardinier(e)s. Au printemps (en général), dès que les levées de semis apparaissent, il ne faut pas tarder à supprimer les petits plants en trop. Encore faut-il savoir reconnaître les feuilles !
  • racines traçantes : Planterdans un contenant sans fond de 30 cm de profondeur minimum (pot de terre, conteneur plastique pour plantes, bassine etc.). Le plus simple est de prendre un pot en plastique (noir pour la discrétion) et découper le fond. Pour certaines plantes il peut être conseillé de laisser dépasser le rebord du contenant d’environ 2 cm. Lorsque la plante occupe tout l’espace du pot, on la divise et on replante une partie de la touffe.

Pour des plantes telles que l’Anémone du Japon, l’espace devant être plus grand, on pourra tapisser les bords d’une fosse par un film plastique. C’est ce que j’ai fait pour un petit bambou trop cavaleur, le Pleioblastus auricoma. Il n’a pas encore trouvé la porte de sortie !
Mais une plante cavaleuse peut être limitée tout simplement par une terrasse, une allée ou même une pelouse. Attention toutefois à ce que la plante ne colonise pas la pelouse, ce qui m’est arrivé avec l’Achillée crismifolia.

La culture en pot est souvent recommandée voire indispensable (Leymus arenarius, menthe…).

  • stolons aériens : Il faut systématiquement couper les stolonset arracher si besoin les tiges enracinées.

 

MES pestes dans mon jardin /
Ce sont celles que je connais bien pour les avoir affrontées. Certaines ont été éliminées définitivement du jardin. D’autres existent encore mais je dois sans relâche limiter leur prolifération… tant bien que mal !

Elles se ressèment partout…

  • Aquilegia vulgare (Ancolie) : Une superbe vivace de 80 cm à 1 m. Floraison mai. Les fleurs sont très différentes les unes des autres (forme, coloris). Les semis spontanés ne sont pas toujours identiques à la plante-mère (hybridation). Pousse à peu près n’importe où. Très sensible à l’oïdium après la floraison (raser 1 voire 2 fois le feuillage atteint). Note personnelle : Une de mes vivaces préférées. Dès que les premières fleurs fanent, il faut les couper. C’est fastidieux si on a beaucoup de plants comme c’est mon cas. Ne pas attendre la fin de la floraison pour couper toutes les tiges. On peut laisser quelques fleurs monter à graines et les récolter avant qu’elles ne tombent sur la terre.
  • Foeniculum vulgare (fenouil) : Vivace au feuillage aromatique (anisé), léger et très décoratif (surtout ‘Purpureum’ pourpre). Floraison jaune en juillet-août. 1,50 m à 2 m. Note personnelle : Il faut absolument empêcher les graines de se former. Les racines sont pivotantes et les petits plants sont difficiles à arracher. J’ai passé plusieurs heures à supprimer quelques m² de petits plants !!! J’ai complètement supprimé cette vivace du jardin, même si je la trouve très belle.
  • Geranium phaeum : Géranium vivace pour la mi-ombre et l’ombre. Belles touffes de 80 cm. Nombreuses variétés. Tout sol. Note personnelle : Géranium intéressant pour un sous-bois. Il faut le surveiller car les petits  plants peuvent vite former de grosses touffes. Intéressant parfois mais ces touffes peuvent étouffer les plantes voisines. Je le contrôlais très bien depuis des années mais en 2012 les touffes se sont multipliées et ont pris une envergure qui a posé de vrais problèmes.
  • Impatiens balfourii : Annuelle de plus de 1 m. Floraison tout l’été. Les gousses de graines éclatent au moindre toucher. I. glandulifera est tout aussi invasive. Note personnelle : Une calamité, surtout quand on a de jeunes enfants qui trouvent très drôle de faire éclater les gousses. Plusieurs années pour m’en débarrasser !
  • Montia sibirica : Jolies feuilles charnues, brillantes, vert foncé. 20 cm. Longue floraison rose en mai-juin. Toute exposition. Sol frais. Note personnelle : Des milliers de petits plants lèvent en fin d’hiver. Il ne faut surtout pas attendre pour en enlever une centaine pour en garder un par ci par là. En 2012, j’ai été complètement débordé : il y en avait partout, même sous les arbustes. Heureusement l’enracinement est superficiel et les plants s’arrachent facilement.
  • Myosotis alpestris : Bisannuelle de 30 cm. Floraison bleue vers avril-mai. Soleil ou mi-ombre. Sol ordinaire. Arracher les plants avant la fin de la floraison (en fin de floraison les plants montent et sont moins beaux). Les petits plants apparaissent dans le courant de l’été : faire du nettoyage avant l’hiver pour limiter leur nombre. Note personnelle : Une plante à redécouvrir mais attention aux milliers de petits plants.

Elles drageonnent (er proposent un réseau souterrain de racines)

  •  Achillea crithmifolia : Feuillage persistant gris-vert, finement découpé et doux au toucher. Floraison en ombelles blanc-crème. 20 cm. Plein soleil, sol ordinaire. Note personnelle: C’est surtout le feuillage que j’aime beaucoup. Cette plante m’a été donnée mais on a oublié de me dire qu’elle cavale ! Au retour des vacances, elle commençait à coloniser la pelouse ! Il vaut mieux la contenir par une « barrière » quelconque.
  • Anemone hupehensis var. japonica (Anémone du Japon) : 1,20 à 1,50 m. Soleil mais plutôt mi-ombre. Tout sol riche et frais. Floraison rose en fin d’été. Note personnelle: Je désespérais de ne pas l’avoir et maintenant je désespère de l’avoir ! Je supprime tous les ans une centaine de petits plants dans une plate-bande. Ils apparaissent un peu partout à plusieurs mètres du pied-mère. Il faut lui préférer la variété blanche ‘Honorine Jobert’ plus sage.
  • Artemisia ludoviciana ‘Valerie Finnis’: 50 cm. Vivace rampante à feuillage gris. Plein soleil. Supporte la sécheresse. Raser le feuillage quand il s’abîme, un nouveau réapparaît. Note personnelle : Peut être belle ou vraiment laide si on ne rase pas son feuillage.
  • Ceratostigma plumbaginoides : 25 cm. Feuillage rouge-bronze à l’automne. Superbe floraison bleu nuit en fin d’été. Soleil, mi-ombre. Sol frais. Accepte l’ombre sèche. Note personnelle: Elle est difficile à arracher : j’ai renoncé à la supprimer complètement car sa floraison est superbe et son feuillage d’automne intéressant.
  • Euphorbe cyparissias : Euphorbe petit-cyprès. Feuillage caduc très fin. Floraison jaune-vert en avril. Soleil, sol même pauvre et sec. La variété ‘Clarice Howard’ a un feuillage pourpre. Note personnelle: Elle est si mignonne en fleurs que l’on oublie que c’est une vraie peste qui s’insinue partout. Je pensais l’avoir supprimée, mais elle est toujours là… et je la surveille ! Difficile à arracher car elle s’accroche à la vie !
  • Galium odoratum (Aspérule odorante) : couvre-sol caduc de terrain frais. Mi-ombre, ombre. Floraison blanche en mai-juin. Plante aromatique et médicinale. Note personnelle: très jolie mais trop envahissante. 2 ans pour la supprimer
  • Helianthus ( ?) : 1,50 à 2 m. Grandes feuilles rugueuses. Soleil. Tout sol même sec et pauvre. Note personnelle: C’est une plante que l’on voit partout mais je n’ai jamais trouvé son véritable nom botanique. A mon avis c’est un Helianthus, mais lequel ? C’est une vraie calamité et en plus elle est très sensible à l’oïdium. Il m’a fallu plusieurs années pour la supprimer. L’Helianthus decapetalus la remplace avantageusement (même fleur) mais elle ne drageonne pas. Dans le même genre il y a le Silphium perfolatium.
  • Lamium : L. galeobdolon (floraison jaune)et certains L. maculatum (floraison rose ou blanche). Couvre-sol de sous-bois (émet également des stolons). Terre ordinaire mais restant fraîche. Note personnelle : J’ai complètement supprimé L. galeobdolon que je n’aime pas. Choisir des variétés de L. maculatum au développement contrôlable ‘Silver Beacon’, ‘White Nancy’… plutôt que ‘Chequers’ ou ‘Shell Pink’.
  • Leymus arenaria: Graminée bleue pour terrain sablonneux (stabilise les dunes) et plein soleil. 90 cm. Le feuillage jaunit en hiver. A utiliser en pot car c’est une peste redoutable. Note personnelle : très belle mais incontrôlable. Plantée près d’un rosier, j’ai dû la supprimer avant qu’il ne soit trop tard pour le rosier… et pour moi ! Bien réfléchir avant de la planter.
  • Menthe : Nombreuses espèces et variétés toutes aussi envahissantes les unes que les autres. Mi-ombre et terrain frais. Note personnelle: Une astuce : les faire pousser dans de grands bacs (lessiveuses…)
  • Solidago canadensis(Verge d’or) : 1,50 m. Plumets de fleurs jaunes en été. Soleil, sol ordinaire. Note personnelle : J’apprécie moyennement cette plante. Depuis sa plantation il y a quelques années, j’enlève régulièrement certains plants pour la limiter (facile car son enracinement est superficiel mais en 2013, pour une raison que j’ignore, la plante occupait plus d’un mètre-carré au risque d’étouffer toutes les plantes voisines. J’ai tout supprimé !
  • Violette sauvage: Probablement Viola sylvestris que l’on trouve à l’état naturel dans les sous-bois. Floraison violet pâle au printemps. Non odorante. 20 cm. Soleil, mi-ombre. Note personnelle : Il y a une trentaine d’années j’ai eu l’idée stupide de prélever dans la nature ces violettes. 30 ans plus tard, je n’ai toujours pas réussi à m’en débarrasser ! Si seulement elles fleurissaient abondamment ! Elles se contentent d’étouffer les plantes voisines…

Elles se marcottent (elles émettent des stolons aériens)

  • Lithospermum purpurocaeruleum (Buglossoides purpurocaerulea) : 20 cm. Tout sol. Mi-ombre, ombre. Emet de longs stolons à la manière des fraisiers. En avril : fleurs bleu gentiane très belles mais peu nombreuses. Note personnelle: Forme un tapis très dense qui peut tout étouffer (du muguet par exemple !). Pas facile à arracher. Plante que j’essaie de supprimer… pas évident !
  • Vinca (pervenche) : major (40 cm) ou minor (20 cm), elles colonisent les endroits ombragés. Floraison bleue ou blanche. Note personnelle: Intéressante pour couvrir de grands tapis en sous-bois. Mais beaucoup de feuillage pour peu de fleurs. Peut-être une peste dans un petit jardin. Limiter son extension.

Les bulbeuses

  • Allium triquetrum : Ail à tiges triangulaires. 30 cm. Longue floraison en avril-mai : clochettes pendantes blanches. Plante invasive en Bretagne (fait disparaître la flore locale). Note personnelle: La floraison est belle et spectaculaire mais s’il se plaît, cet ail est un fléau. J’ai fait la bêtise de jeter les bulbes au compost : le meilleur moyen de le propager dans tout le jardin. J’essaie de le supprimer totalement. Pas évident !
  • Alstroemeria aurea: 1 m, soleil. Sol riche et sec. Floraison orange en début d’été. Se couchent car les tiges sont trop souples. Note personnelle : Planté plein Sud au pied de la maison, elle a colonisé toute une platebande. J’ai dû la supprimer, non sans quelques regrets. Impossible à déplacer car les racines cassent comme du verre.

Et les autres.

Celles que j’ai eu la bonne idée de ne pas planter ! Il est impossible de citer toutes les pestes du jardin. Je me suis contenté de ne citer que celles qui peuvent s’avérer être des calamités !

Rhizomes traçants.

  • Aegopodium podagraria ‘Variegatum’(Herbe aux goutteux) : Couvre-sol d’ombre et mi-ombre. Beau feuillage panaché. Floraison blanche en ombelle. 30 à 50 cm. En pot ou entre les arbustes. Attention : difficile de s’en débarrasser !
  • Houttuynia cordata ‘Chameleon’: 20 cm. Feuillage panaché de vert, jaune et rouge. Mi-ombre. Sol frais à humide.
  • Physalis alkekengi (Lanterne chinoise ou Amour en cage ou Coqueret) : 50 cm. Baies  rouges dans un calice orange. Soleil, mi-ombre.
  • Persicaria elata: 60 cm, Floraison blanc rosé en été. Feuillage vert marginé de pourpre. Mi-ombre. Sol frais
  • Persicaria runcinata ‘Yunnan Giant’ : 30 cm, superbe feuillage triangulaire vert et pourpre. Mi-ombre. Floraison crème en été. Sol frais.

Se marcottent

Ajuga reptans : 15 cm. Couvre-sol d’ombre. Floraison en épis bleus au printemps. Nombreux cultivars dont ‘Black Scallop’ au feuillage noir .
Il est impossible de citer toutes les pestes que l’on peut cultiver dans un jardin. Toutefois, je terminerai en disant que certains jardinier(e)s se plaignent également de :

Acaena novae-zelandiae (couvre-sol de 15 cm, fruits épineux, se marcottent), Achillea ptarmica ‘The Pearl’ (floraison double blanche en juillet), Bidens aurea ‘Hannay’s Lemon Drop’ (floraison jaune et blanc à l’automne. 1,50 m), Lysimachia ciliata ‘Firecracker’ (Feuillage pourpre, floraison jaune en juillet), Lysimachia clethroides (floraison blanche en bec de canard), Melissa officinalis (plante aromatique à odeur de citron), Phlomis russeliana (Fleurs jaune en été), Veronica filiformis (floraison bleue en mars-avril, 5 cm)…

Et il y a toutes celles qui ont été oubliées !!!

Date : 9 novembre 2013
Photos / Texte : Alain

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10Juin

Conférence : Récup et créations végétales par Anne-Marie B

10 juin 2013 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Que faire pour valoriser une partie du végétal que nous éliminons du jardin ?

APRES LE NETTOYAGE DU JARDIN :
Nous avons souvent parlé du broyage et du compostage des déchets végétaux. Je vous propose aujourd’hui de faire un tour d’horizon des différents objets utilitaires, décoratifs ou ludiques réalisables à partir des matériaux que nous pouvons récupérer.
Le plus souvent, nous avons à notre disposition :

– du bois (troncs, rondins, racines)

– des branchages et des lianes

– des fleurs et des feuilles

– des fruits et des graines

– des mousses et des lichens

– des écorces

BOIS, BRANCHES ET LIANES

  1. Vous avez abattu un arbre ou le vent en a déraciné un. Avant d’en faire des bûches pour la cheminée, je vous propose de le regarder sous tous les angleset d’imaginer comment en tirer parti :
    1. Forme générale ou seulement d’une branche à conserver pour en faire par exemple : un pied de lampe, une sculpture (éventuellement écorcée puis cirée ou peinte), un bougeoir, un décor de table ou de bouquet, une console, une sellette, un piédestal ou un piètement de table.
    2. Transformation simple : une rondelle peut devenir une sculpture, un plateau, la base d’une horloge, une planche à découper ou un dessous de plat. Un rondin, écorcé ou non peut faire un petit siège, une table ou un support, un personnage (génie du jardin) ou un animal stylisé (déco ou jeu pour enfant).
    3. Les déchets restants peuvent évidemment être broyés et permettre le passage au sec dans une allée.
  2. Vous venez de tailler arbres, arbustes ou grimpantes. Que garder avant de sortir le broyeur ?

Les branches droites : petites barrières, paravents, supports et tuteurs, croisillons de soutien, encadrements, cagettes, cabanes, épouvantails, plessis, pergolas, petits instruments de musique …

  1. Pour ces réalisations, il est intéressant d’avoir à sa disposition noisetier, viorne, troène, châtaignier (golfe-bois)

BRANCHES SOUPLES ET LIANES : tressage (tontines, pyramides, cloches, boules, nichoirs, corbeilles, personnages, jouets … Penser à faire tremper les branches plusieurs jours avant de les travailler. Les pousses de printemps sont plus faciles à peler, (il est utile de faire bouillir les lianes de clématite 1 à 2 heures pour les peler. Elles deviennent alors jaunes comme du rotin.)

  1. On peut utiliser l’osier (= saule : on le qualifiait « d’arbre domestique » car il était beaucoup utilisé dans la vie quotidienne. On compte 80 variétés en France, dont 20 sont utilisées en vannerie), le cornus (facile à travailler après l’avoir laissé flétrir quelques jours), la glycine, les sarments de vigne, la clématite, les ronces dont on utilise l’écorce pour coudre les graminées des vanneries spiralées.

TIGES CREUSES : abris à insectes, sifflets et flûtes, jouets …

  1. Matériaux : sureau, bambou, fenouil, polygonum

BRANCHES FOURCHUES : tuteurs, lance-pierre, crécelle, personnages.

BRANCHES TORTUEUSES : déco, art floral, support de mobile. 

FEUILLES, FLEURS, FRUITS ET GRAINES
Utilisation en art floral ou en assemblage ou collage. On peut leur ajouter des guirlandes lumineuses (leds).
Pot- pourri, décors de Noël (baies), collages sur abat-jour, sur bougie, réalisation de sets de table (+bombe dorée)
Feuilles squelettisées (congélation 24h + mijotage 2h avec ¾ l d’eau et 80g de bicarbonate de soude).

ECORCES, LICHENS, MOUSSES

  1. ECORCES : Récipients, vases, nichoirs, utilisation en bouquet.
  2. MOUSSES ET LICHENS : Utilisation en bouquet, en maquette (réalisation de « paysages »), cœurs en lichen

POUR CONCLURE,
Nos productions ont un aspect rustique, qui conviendront mieux à certains jardins qu’à d’autres. Elles sont parfois éphémères, mais ont la valeur du plaisir que nous avons à les réaliser et des échanges que cela suscite. Dans notre monde où tout s’achète, il y a une certaine satisfaction à confectionner soi-même un objet, de plus en utilisant ce que la nature met à notre disposition. Nous pouvons aussi aider nos enfants ou petits-enfants à découvrir cela et partager ce plaisir avec eux.

DOCUMENTATION :

  1. LIVRES :
  • La nature en déco (Eyrolles)
  • Déconature (S. Walton)
  • Idées de charme pour le jardin : 20 créations en châtaignier et en osier tressé.
  • Jouets de plantes (Christine Armengaud ; Ed Plume de carotte)
  • La vannerie sauvage (Bernard Bertrand ; Ed de Terran)
  • Matéria, d’autres matériaux pour le jardin (Ed Le Bec en l’air)
  • Aménagements écologiques au jardin (Ed Terre Vivante)
  1. REVUES :
    • Marianne Jardin
    • Marie Clair Idées
    • AD déco : envie de nature
  2. SITES INTERNET :
    espritcabane.com
    stephaniebricole.com
    savoirsetpaysages.over-blog.com
    reveeveille.net (musique verte)
    cabanedetellus.free.fr
    Atelier-nature-creative.over-blog.com
    bricolons.ch
    leparadisdunepassionnee.hautefort.com (Jardins d’Ingrid)
    naturim.free.fr
    panier.over-blog.com
    Jouet-rustique.blogspot.fr

VANNIERS PROPOSANT DES STAGES OU DES ATELIERS :

  • blogspirit.com : Apprendre à tresser et confectionner des objets décoratifs pour le jardin. (Exemple : animation au Café de la Pente à Rochefort en Terre, journée complète = 60 euros)
  • Valérie ROBICHON, 9 rte de Malansac, 56220 SAINT GRAVE. Téléphone : 02 97 43 58 00, 06 87 03 27 62 Oseraie de Pen ar Hoat : vannerie-en-bretagne.com
  • Michel Le Guilcher, 22160 PLOURAC’H (sud de Morlaix) Téléphone : 02 96 45 03 62
  • CHOMY vannerie Caroline d’osier pour le jardin Le Val, 35330 LOUTEHEL Téléphone : 02 99 34 89 91 / 06 51 30 72 36
  • War dro an natur : wardroannature.over-blog .fr : Ateliers, stages, sorties pour valoriser le patrimoine naturel
  • Martine STEPHAN (Jardin des Mélanges) : Ateliers « Vannerie au jardin » Le Carport, 22290 St GILDAS LES BOIS. 02 96 21 75 85

MATERIAUX
GOLFE BOIS CREATIONS : www.golfe-bois.com  (perches de châtaignier) ZA Mané Craping. 56690 Landévant – Tel 02 97 37 14 37

Date : 8 juin 2013
Photos / texte : Anne Marie B

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11Mai

Conférence : Des petits arbustes « bouche-trous » par Alain

11 mai 2013 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

« Bouche-trou » est une appellation peu flatteuse pour des arbustes très utiles aux intérêts très variés.

Quand on crée un jardin, on commence par planter les arbres puis les grands arbustes en isolé ou pour former des haies. C’est la structure du jardin. On ajoutera ensuite les fleurs (vivaces, annuelles…). Mais pour faire la liaison entre les arbustes et les fleurs, des petits arbustes s’imposent. Ils serviront notamment à… boucher les trous, mais pas uniquement.

Pourquoi des arbustes bouche-trous ?  Pour :

  • Passer moins de temps au jardin et simplifier votre travail de jardinier. Le travail est bien souvent réduit à quelques tailles.
  • Structurer un massif. Composer une plate-bande de vivaces n’est pas simple (ne parlons pas des associations d’annuelles et bisannuelles !). L’avantage des vivaces est qu’elles créent un décor à priori permanent… à priori car il y a celles qui sont trop envahissantes, celles qui végètent, celles qui meurent, celles qu’on croyait plus petites ou trop grandes, celles qui sont caduques et disparaissant l’hiver en créant des vides dans les massifs, celles que l’on n’aime plus etc. Et le jardinier vieillit… le nettoyage, la coupe des fleurs fanées, la taille des vivaces défleuries… avec les années on s’en lasse ! Planter un maximum de petits arbustes structure les massifs et créent un décor permanent demandant moins d’entretien.
  • Eviter les vides dans les massifs l’hiver, surtout si ces arbustes sont persistants. Les petits arbustes caducs ne manquent toutefois pas d’intérêt à la mauvaise saison car ils occupent un certain volume. Ils peuvent aussi avoir une écorce originale (Rubus thibetanus, Cornus alba ‘Aurea’…) ou porter des baies intéressantes (Aronia…).
  • Marquer un angle de massif.
  • Cacher un élément peu esthétique du jardin (compteur électrique, tas de compost, dévidoir de tuyau d’arrosage, plaque de ciment du compteur d’eau etc.).
  • Combler un vide causé par la mort d’une plante.
  • Cacher le bas d’une haie qui se dégarnit du pied.

 Critères de choix des arbustes :

  • Décoratifs. Aucune raison de planter des arbustes quelconques au feuillage peu intéressant sous prétexte qu’ils sont là pour cacher un élément peu esthétique du jardin !
  • Persistants (de préférence) mais certains arbustes au feuillage caduc peuvent avoir un certain intérêt.
  • Moins de 1,20 m. On peut planter des arbustes pouvant atteindre de plus grandes tailles mais on les taillera sévèrement chaque année (Buis, Leptospermum lanigerum ‘Silver Sheen’…). L’utilisation des topiaires est intéressante.
  • Certaines vivaces persistantes à volume assez important peuvent jouer le rôle d’arbuste bouche-trou : Hellébores foetidus ou corsicus, Euphorbe characias…
  • Certaines graminées persistantes peuvent également jouer ce rôle (Stipa arundinacea, Stipa gigantea…)

Des arbustes bouche-trous persistants à feuillage vert ou panaché
Il est évident que la liste est loin d’être exhaustive. Ne sont mentionnés qu’un tout petit nombre d’arbustes particulièrement intéressants.
Voici une liste avec LE NOM, LES CARACTERISTIQUES et LA CULTURE de chaque plant.

Abelia x grandiflora
‘Prostata’ : (h = 1m ; e = 1m), port étalé, feuillage luisant vert foncé bordé de pourpre en automne, fleurs blanches et parfumées de juillet à octobre laissant un calice rose très décoratif quand elles fanent.
‘Confetti’ : (h = 70 cm, e = 1,20 m). Feuillage vert marginé de blanc rosissant en automne. Soleil.
Sol ordinaire, drainé, sec à peu humide. Tailler en mars – avril si besoin. Supprimer le bois mort. A l’abri du vent, au soleil pour conserver un feuillage panaché ou supporte une ombre légère.

Buxus sempervirens
C’est le buis commun que l’on peut tailler en boule pour marquer un angle de plate-bande par exemple. Il existe plusieurs variétés.
‘Elegans’ a des feuilles marginées de blanc. Terre ordinaire. Soleil ou mi-ombre. Il existe des problèmes (maladies, ravageurs) qui déciment les buis dans certaines régions. Méfiance, notamment de l’origine des plants. Tailler au printemps et septembre.

Correa
‘Dusky bells’ : (0,50 x 1 m), port étalé, feuillage vert moyen. Superbes fleurs rose carmin en clochettes retombantes d’octobre à la fin de l’hiver.
alba ‘Rosea’ : (1 m x 1 m), feuillage vert grisé au revers, fleurs en clochettes pendantes roses (octobre à mars)
Tout sol bien drainé au soleil ou mi-ombre. Adapté au bord de mer. Protéger si hiver froid (-7 à -10 degrés). Déteste le gel.

Daphne odora ‘Aureomarginata’
1 m x 1,50 m. Feuillage luisant, coriace, vert foncé ourlé de jaune. Grappes de petites fleurs blanches et roses parfumées réunies en glomérules de début janvier à mi-février. Ombre ou mi-ombre. Sol plutôt acide, normal et frais.

Erica mediterranea
Floraison blanche ou rose en février-mars. Peut dépasser 1m mais doit impérativement être taillée tous les ans. Plus belle si elle est taillée régulièrement. Soleil. Sol acide ou neutre.

Euonymus fortunei
0,80 x 1,50 m, port étalé, feuillage vert foncé, floraison sans intérêt en mai, baies toxiques.
fortunei ‘Emerald Gaiety’ : Feuillage vert panaché de blanc rosissant légèrement en hiver ; (h = 1 m, e = 1,50 m).
fortunei ‘Emerald’n’ Gold’ : Feuillage vert largement bordé de jaune d’or très lumineux rougissant quand l’hiver est rude. (h = 30 à 40 cm ; e = 60 à 80 cm).
Pousse au soleil ou mi-ombre dans tout sol ordinaire drainé, supporte la sécheresse quand il est bien installé. Tailler si nécessaire au printemps. Marcotte très facilement. 

Haloragis erecta ‘Wellington Bronze’
70 cm. Superbe feuillage bronze. Floraison jaune verdâtre en été. Soleil. Assez sensible au gel.

Hebe microphylla
Une boule compacte de 1 à 1,20 m de diamètre. Floraison blanche en épis blancs en juillet et souvent en septembre-octobre. Sol ordinaire. Soleil. Accepte la sécheresse. Tailler après la floraison. Peut être rabattue au ras du sol

Jovellana violacea
Semi-persistant. 80 cm. Clochettes lilas tachetées de pourpre, gorges jaunes en été. Superbe. Sol frais, bien drainé. Plutôt Mi-ombre, situation abritée. Rusticité moyenne (-10°C).

Leucothoe
fontanesiana‘Scarletta Zeblid’ : 80 x 60 cm, compact, fleurs blanches insignifiantes en avril-mai. Feuillage vert foncé et luisant : au printemps les jeunes pousses rouges. Rouge foncé en automne pour devenir cuivré en hiver.
axillaris ‘Curly Red’ : 0,80 x 1,50 m, jeunes feuilles recroquevillées rouges.
Pousse dans un sol ordinaire, acide et frais à l’ombre ou mi-ombre. Arroser par temps sec.

Melaleuca gibbosa
1 x 1,20 m, port souple et retombant, feuillage vert foncé, très fin, aromatique. En été, petites fleurs mauves en pompon. Longue floraison en Bretagne. Planter à l’abri des vents dans tout sol sec et drainé, pas trop riche. Tailler, si besoin en mai-juin après la floraison et au maximum la moitié de la longueur des rameaux en juillet.

Nandina domestica
‘Firepower’ 0,60 m, port en boule, feuillage variant suivant les saisons : jeunes pousses cuivrées au printemps devenant vertes en été puis jaunes, orange et rouge vif en automne si exposé au soleil.
‘Richmond’ 1,20 x 1 m, port érigé, feuillage étalé à l’horizontale rougeâtre au printemps et orange à pourpre à l’automne, fleurs blanches (pas toujours) en grappes l’été, suivies de fruits rouges.
‘Orihime’ 50 cm. Feuillage fin. Superbe.
Pousse dans un sol frais (supporte une sécheresse passagère), drainé même pauvre et caillouteux mais non calcaire, au soleil non brûlant ou mi-ombre, à l’abri des vents forts. Planter au printemps de préférence. Planter ‘Orishime’ plutôt à mi-ombre ou à l’ombre

Phormium tenax
Quelques cultivars de moins de 1 m :

  • ‘Rainbow Queen’ (90 cm, vert-bronze panaché de rose),
  • ‘Jester’ (1 m, rouge-bronze bordé de vert),
  • ‘Tom Thumb’ (60 cm, vert bronze),
  • ‘Bronze Baby’ (80 cm, rouge-bronze),
  • ‘Apricot Queen’ (1 m, abricot rayé de vert),
  • ‘Platt’s Black’ (1 m, noir) etc.

Planter les Phormiums en avril-mai, en plein soleil, dans un sol riche bien drainé. Au sec en hiver. Pailler les Phormiums nouvellement plantés. Engrais en début de printemps. Peuvent être cultivés en pots.

Pittosporum tenuifolium ‘Golf Ball’
Petit arbuste au port arrondi qui ne dépasse pas 1 m. Il a l’aspect d’une boule de buis. Les feuilles ovales mesurent 3 à 3,5 cm de long. Croissance rapide. A utiliser comme le buis. Tout sol ordinaire, bien drainé. Accepte le calcaire. Résiste plutôt bien à la sécheresse. Excellent en bord de mer (accepte bien le vent et les embruns). Rusticité moyenne : n’apprécie pas le froid prolongé et déteste la neige.

Pittosporum tenuifolim ‘Tom Thumb’
Buisson trapu en boule de 80 cm. Le jeune feuillage est vert-bronze puis devient pourpre foncé. Terre ordinaire. Soleil.

Pittosporum tobira ‘Nana’
80 x 80 cm. Feuillage compact, vert brillant, à port arrondi. Fleurs blanches parfumées en mai suivies de graines cireuses orangées. Pousse dans un sol drainé, pas trop sec, au soleil ou mi-ombre. Supporte bien la taille. Planter dans 1/3 sable, 1/3 tourbe, 1/3 terre jardin. 

Prostanthera cuneata
0,60 x 1,20 m, port étalé, petites feuilles rondes, vert foncé, brillantes, à forte odeur de camphre quand on les froisse. Fleurs blanches en mai-juin.
Plein soleil dans un sol ordinaire, drainé, supporte le sec. Tailler pour éliminer le bois sec. Eviter les tailles trop sévères. Ne supporte pas l’humidité stagnante et les fortes gelées.

Raphiolepsis x delacourii ‘Springtime’
0,80 x1,50 m, port compact, feuillage vert foncé, coriace et brillant. En avril-mai, fleurs rose et jeunes feuilles cuivrées. Croissance lente. Soleil, Sol acide, ordinaire, bien drainé. Supporte la sécheresse et les embruns. Tailler si nécessaire.

Rosmarinus officinalis
C’est le romarin. Feuillage aromatique si on le froisse. Fleurs bleues à blanches de mars à mai. Plante mellifère. Nombreuses variétés au port dressé ou rampant : ‘Corsican Blue’ et ‘Pointe Du Raz’ ont des fleurs bleu foncé. Pousse dans un sol bien drainé, pauvre, sec, en plein soleil. Tailler après la floraison pour garder un port compact.

Sarcococca hookeriana ‘Humilis’
1,20 x 1 m, pousse lente, buissonnant, à port raide, feuilles vert foncé, brillantes. En janvier-février, petites fleurs blanches au parfum puissant à l’aisselle des feuilles, suivies de baies noires luisantes. Ombre ou mi-ombre, dans un sol ordinaire, drainé. Semis abondant. Tailler si nécessaire après la floraison.

Les conifères nains (de rocaille) sont très intéressants mais attention : il faut bien choisir ceux qui ne dépassent pas 1 m (certains conifères appelés conifères nains peuvent atteindre 2 à 3 m et s’ils ne poussent pas en hauteur, c’est parfois en largeur). Même si la pousse est souvent assez lente, mieux vaut bien se renseigner sur ses dimensions adultes.
On choisira en priorité :

  • Abies balsamea ‘Nana’,
  • Chamaecyparis lawsoniana ‘Green Globe’,
  • Chamaecyparis lawsoniana ‘Minima Aurea’,
  • Chamaecyparis pisifera ‘Nana aurea variegata’,
  • Chamaecyparis pisifera ‘Nana’,
  • Cryptomeria japonica ‘Vilmoriana’,
  • Juniperus communis ‘Compressa’,
  • Juniperus communis ‘Sentinel’,
  • Juniperus squamata ‘Blue star’,
  • Picea pungens ‘Glauca Globosa’,
  • Pinus mugo ‘Gnom’,
  • Pinus mugo ‘Humpy’,
  • Pinus mugo ‘Picobello’,
  • Thuya plicata ‘Whipcord’ etc.

Bien que n’étant pas des arbustes, les graminées peuvent tout à fait jouer un rôle d’arbuste bouche-trou : idéales pour marquer un angle de massif, on peut aussi les cultiver en pot. Il y en a pour toutes les expositions, tout type de sol. Les feuillages et les inflorescences sont très variés, le port est retombant ou érigé. Il y a toujours une graminée adaptée à un emplacement. Les graminées les plus intéressantes sont celles qui ont un feuillage persistant.

Quelques graminées à utiliser :

  • Stipa arundinacea,
  • Stipa gigantea,
  • Eragrostis,
  • Calamagrostis x acutiflora,
  • Molinia caerulea,
  • Panicum virgatum,
  • Miscanthus etc.

Des arbustes bouche-trous persistants à feuillage gris
Il est évident que la liste est loin d’être exhaustive. Ne sont mentionnés qu’un tout petit nombre d’arbustes particulièrement intéressants.
Voici une liste avec LE NOM, LES CARACTERISTIQUES et LA CULTURE de chaque plant.

Ballota pseudodictamnus
Touffe dense (60 x 80 cm) grise presque blanche formée de longues tiges portant des feuilles cordiformes. Feuilles et jeunes tiges ont un aspect laineux. Petites fleurs roses discrètes sur des hampes florales en juin. Planter dans un sol sec, ordinaire ou pauvre, bien drainé, en plein soleil, mais accepte très bien la mi-ombre. Tailler les hampes florales en arrondissant la touffe. Quand il y a trop de bois, rabattre sévèrement, après la floraison, au niveau des petites feuilles qui apparaissent sur les tiges ligneuses. La plante n’est belle que si elle est taillée régulièrement.

Brachyglottis greyi
(Syn : Senecio greyi) 1 m x 1,50 m. Port étalé, feuillage gris au revers blanc. Fleur jaune en forme de marguerite en mai-juin. Plein soleil dans un sol bien drainé, pauvre, sec. Supporte les embruns. Tailler sévèrement au départ de la végétation (mars-avril) et après la floraison. Se marcotte très facilement.

Convolvulus cneorum
0,80 m x 0,80 m, port arrondi, feuillage gris-argenté, brillant et soyeux, fleurs blanches abondantes en mai juin. Pousse au soleil dans un sol ordinaire, drainé, sec. Craint l’excès d’eau et les araignées rouges par temps très sec. Tailler après la floraison si nécessaire.

Dorycnium hirsutum
(Lotus hirsutus) 60 x 80 cm. Sous-arbrisseau buissonnant. Feuilles grises velues. Floraison blanche en été. Soleil, sol léger, sec et pauvre même calcaire. Plante de bord de mer. A tailler en boule après la floraison.

Gomphostigma virgatum ‘White Candy’
1,50 m. Longues branches souples, feuillage (genre romarin) gris argenté. En été, petites fleurs, parfumées, simples, blanc pur de juillet à septembre. Soleil à l’abri des vents en sol frais. Tailler, si besoin et au maximum le quart de la longueur des rameaux, en début de printemps.

Helichrysum angustifolium
(Syn : H. italicum) Boule de 50 cm, feuillage linéaire argenté à odeur de curry quand on le froisse, fleurs en corymbe jaune, parfumées en début d’été. Plein soleil, sol pauvre, caillouteux, très bien drainé, craint l’eau stagnante, supporte les embruns. Marcotte facilement. Tailler sévèrement au début du printemps, en boule après la floraison et en fin d’été en cas de besoin.

Leptospermum lanigerum ‘Silver Sheen’
C’est un arbuste qui peut atteindre facilement 2 m mais on peut le tailler en boule comme un buis. Dans ce cas, sa floraison blanche de fin juin est sacrifiée. Sol assez fertile. Plein soleil et endroit chaud. Rusticité moyenne mais c’est le plus rustique des Leptospermum.

Perovskia atriplicifolia
1,20 m en fleurs. Tiges gris-blanchâtres. Floraison bleu-lavande (‘Blue-Spire’ bleu-violet)
Sol ordinaire, Plein soleil, endroit chaud. Taille très courte au printemps. A besoin souvent d’être tuteuré car se couche.

Teucrium fruticans
Boule de 1,20 m. Compact, touffu, tiges blanches, feuilles aromatiques gris-vert sur le dessus et blanches dessous. Fleurs bleu lavande tout l’été et en automne s’il fait beau.
Pousse dans un sol bien drainé, pauvre, sec, en plein soleil. Tailler au début de printemps en boule et en cours d’été pour conserver sa forme. En cas de besoin, supporte une taille très sévère. On peut le raser au niveau du sol au printemps.

Des arbustes bouche-trous caducs

Il est bien sûr impossible de citer tous les petits arbustes caducs qui peuvent servir de bouche-trous. Je me contenterais de citer ceux qui ne dépassent pas 1,20 m ou que l’on peut maintenir à cette hauteur.
On pourra utiliser évidemment les rosiers (grands buissons ou arbustifs). Remontants ou non… Du moment que le rosier reçoit suffisamment de soleil dans la journée, on peut très bien le coincer entre de grands arbustes.

Voici une liste avec LE NOM, LES CARACTERISTIQUES et LA CULTURE de chaque plant.

Berberis thunbergii
Beaucoup de cultivars, notamment :

  • ‘Diabolicum’ : 1 m x 1 m, feuillage jaune bordé d’orange.
  • ‘Faisceau doré’ : 1 m, port colonnaire, feuillage jaune.
  • ‘Orange Rocket’ : 1 m, port colonnaire, rouge orangé etc.

Superbes couleurs d’automne. Tout sol, soleil ou mi-ombre.

Caryopteris x clandonensis
1 m maximum. Petites fleurs bleues en bouquets en août-septembre. Plusieurs variétés dont ‘Worcester Gold’ au feuillage jaune. Plein soleil. Accepte bien la sécheresse et les sols pauvres. Tailler sévèrement au printemps.

Daphne mezereum
Ou bois joli, bois gentil. 1,20 m x 0,80 m. Port érigé. En février-mars : fleurs roses ou pourpres, très parfumées. Soleil ou mi-ombre. Sol ordinaire, frais.

Deutzia

  • calycosa 1,20 m x 1 m. Fleurs roses.
  • gracilis : 1 m x 1 m. Fleurs blanches parfumées

Culture facile. Croissance rapide. Soleil. Sol ordinaire. Floraison au printemps.

Fothergilla gardenii
1 m x 1 m. Fleurs blanches parfumées en mars. Superbe feuillage d’automne. Sol acide, frais. Soleil ou mi-ombre. Superbe.

Hydrangea
Les H. serrata ‘Angustata, ‘Belladone’, ‘Blue Billow’, ‘Chinensis’, ‘Koreana’, ‘miranda’, ‘Montaso’, ‘Shirotae’, ‘Fuji No Taki’ ne dépassent pas 1 m. Mi-ombre, terre acide ou neutre. Terrain frais.

Philadelphus ‘Manteau d’hermine’ Ou Seringat
0,75 m x 1,50 m. Fleurs doubles très parfumées en juin-juillet. Soleil ou mi-ombre. Sol fertile même calcaire.

Prunus glandulosa ‘Albo- Plena’
1,20 m. Fleurs doubles blanc pur en mai. Superbe. Soleil, terre ordinaire. Tailler assez sévèrement après la floraison (fleurit sur le bois d’un an).

Sorbaria sorbifolia ‘Sem’
1,50 m. Feuilles composées de folioles lancéolées et dentelées. Jeunes pousses rougeâtres. Beau feuillage d’automne. Floraison blanche en été. Soleil ou mi-ombre. Sol frais, voire humide. Peut-être taillé sévèrement en fin d’hiver. Peut drageonner.

Spiraea thunbergii ’Fujino Pink’
1 m. Port retombant, branches arquées. Floraison blanche et rose mi-mars. Feuillage jaune-orangé à l’automne. Sol riche, frais. Soleil. Tailler après la floraison.

Spirea
Floraison blanche en avril-mai :

  • x cinerea ‘Grefsheim’ : 1,20 m, port dressé, petites fleurs.
  • prunifolia ‘Plena’ : 1,50 m, port souple, fleurs doubles.
  • media ’Darsnorm’ : 1,20 m, fleurs réunies en ombelles.

Sol assez riche et frais. Soleil. Tailler après la floraison.

Spirea japonica

  • ‘Goldflame’ 80 cm, feuillage rouge puis jaune puis vert.
  • ‘Magic Carpet’ 50 cm, feuillage rouge bronze puis vert.

Plus intéressantes pour le feuillage que pour la floraison. Tout sol. Soleil. Tailler après la floraison. Supporte très bien une taille sévère.

Symphoricarpos orbiculatus ’Foliis Variegatis’
Une symphorine verte marginée de jaune. 1 m. Sol ordinaire, mi-ombre avec quelques heures de soleil ou soleil. A tailler sévèrement en fin d’hiver et régulièrement pour garder une forme compacte.

Viburnum
Maximum 1,50 m. Floraison blanche en avril-mai : ‘Jackie’, ‘Eskimo’, ‘Newport’.
Floraison rose en mars : V. farreri ’Fioretta’ (parfumé). Sol plutôt acide, Plutôt mi-ombre.

Date : 11 mai 2013
Photos / texte : Alain

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