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2015

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08Juil

Les plantes sauvages comestibles ou le régal végétal par Jean Yves

8 juillet 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Conopodium (C4) Conopode – (grec kônos, cône ; podio, pied)
La racine sphérique du C. majus (= denudatum) (génottes) est à consommer crue ou cuite. Son goût de noisette est très agréable. Les plantes poussent généralement en colonies et il est donc possible d’en récolter d’importantes quantités. Les racines, généralement grosses comme une noisette, atteignent parfois la taille d’une noix.

Salicornia (B2) Salicorne
(Nom italien de la plante, de sal, sel ; cornu, corne : les tiges de la plante ont un goût salé)
Les tiges charnues et remplies d’un jus salé sont excellentes crues lorsqu’elles sont jeunes et tendres. Plus tard, elles deviennent ligneuses, en commençant par l’intérieur. Elles ont fréquemment été conservées au vinaigre.
Les jeunes tiges de la Salicornia europaea (= herbacea) ont un goût très délicat. On nomme souvent la plante « passepierre » ou « cornichon de mer ».
Les salicornes contiennent de la vitamine C et de nombreux sels minéraux.
Les minuscules graines seraient comestibles.

Beta (A4) Betterave – (Nom latin de la plante)
La forme originale de la betterave cultivée est la Beta vulgaris subsp. maritima (betterave maritime).
Ses feuilles, très tendres, sont comestibles crues ou cuites. Elle était déjà consommée dans l’Antiquité et c’est toujours l’une des plantes sauvages les plus récoltées en Europe.
La culture a produit de nombreuses variétés de betterave (Beta vulgaris subsp. vulgaris) dont on utilise différentes parties : poirée ou bette, (var. Cicla), les feuilles ; carde (var. Flavescens), les pétioles blancs, jaunes ou rouges et les nervures principales des feuilles ; betterave rouge (parfois jaune) (var. Rapa), fourragère (var. Alba), à sucre (var. Altissima), la racine.
Ces deux dernières variétés n’ont été développées que récemment ; le sucre blanc en particulier, n’est extrait de la betterave que depuis la fin du XVIII ème siècle.
D’autres variétés sont ornementales. Diverses formes de betterave cultivée sont spontanées en Europe. Elles sont fréquemment récoltées. Les feuilles peuvent être mangées crues ou cuites.
Elles contiennent les vitamines A, B1, B2, PP et C, des sels minéraux et beaucoup de fer, des saponines, de l’asparagine et d’autres substances (bétaïne…).
Les racines des betteraves sauvages sont en général minces et ligneuses, mais la partie extérieure est parfois assez tendre pour pouvoir être utilisée : on peut la détacher et la râper, ou bien la cuire à l’eau.
Les racines de la betterave rouge contiennent beaucoup de sucre et de vitamine A. Celles de la betterave à sucre contiennent de la vanilline et beaucoup de saccharose : c’est ce dernier qui chimiquement pur, forme le sucre blanc.

Stellaria (A1) Stellaire – (du Latin stella, étoile : de la forme de la fleur)
La Stellaria media (mouron des oiseaux, mouron blanc, morgeline) est extrêmement commune et c’est l’une des meilleures plantes de base pour les salades. On récolte habituellement la plante entière et il est facile d’en ramasser de grandes quantités toute l’année. Mais il vaut mieux ne cueillir que les jeunes pousses. Feuilles et tiges nouvelles sont tendres, juteuses, et ont un léger goût de noisette très agréable. Elles peuvent aussi se faire cuire.
La plante contient entres autres de la vitamine C, des sels minéraux et de l’huile grasse et de la saponine.
Elle est tonique, diurétique, expectorante et légèrement laxative.
On peut également consommer les minuscules graines, si on a la patience de les ramasser.
Les autres espèces de stellaire sont généralement trop coriaces pour être comestibles. On a néanmoins consommé comme légume de disette en Asie les jeunes feuilles de la Stellaria neglecta.

Umbilicus (B2-3) Umbilic – (Nom latin de la plante, d’umbilicus, nombril, petit cercle)
Les feuilles charnues, très tendres et au goût agréablement acidulé de l’Umbilicus rupestris (= pendulinus) sont comestibles crues. On en prépare de délicieuses salades. Les inflorescences sont par contre amères et peu plaisantes à manger.
Après en avoir retiré l’épiderme, on place les feuilles sur les plaies pour les aider à cicatriser ou sur les brûlures pour en calmer la douleur.
En Bretagne les feuilles servent à graisser les poêles, en particulier pour les « culotter » lorsqu’elles sont neuves : on les écrase et on frotte avec un chiffon.

Cardamine (B2-3) Cardamime
Les feuilles de plusieurs espèces peuvent être consommées crues, en salade
Cardamine amara (cardamine amère).
Les feuilles sont amères et piquantes, mais agréables dans des salades composées. Elles formaient jadis en Savoie un légume.

Cardamine subsp. alpina (= C. alpina).
Les feuilles relèvent agréablement le pique-nique des randonneurs en montagne.

Cardamine hirsuta (cardamime hérissée).
Feuilles et fleurs fournissent de bonnes salades, de goût légèrement piquant. Elle est parfois nommée « cresson des vignes ».

Cardamine pratensis (cardamine des prés, cresson des prés).
Les feuilles ont la même saveur piquante que le cresson (Nasturtium officinale) auquel elles ressemblent également par la forme. Elles ont parfois un goût d’éther et une amertume plus ou moins prononcée. On peut les employer crues dans des salades composées (seules elles sont trop fortes), mais on peut aussi les cuire comme le cresson.
La plante a été cultivée dans les potagers.
En Bosnie, on mange comme légume cuit les jeunes feuilles avec la racine.
Elles contiennent beaucoup de vitamine C et un glucoside.
La cardamine des prés est tonique, stomachique, expectorante et antiscorbutique.

Cardamine resedifolia
Les feuilles relèvent agréablement le pique-nique des randonneurs en montagne.
Les feuilles sont comestibles crues ou cuites.

Plantago (A1) Plantain – (Nom latin de la plante – de planta, plante des pieds : de la forme des feuilles de certaines espèces)
Une dizaine d’espèces ont des feuilles d’assez grande taille et relativement tendres pour être consommées (chez les autres elles sont linéaires et coriaces),
Jeunes, elles peuvent se manger crues en salade.
Plus tard, il est préférable de les faire cuire, en particulier dans les soupes.
Leur goût est agréable. Cru, il rappelle le champignon.

Solanum( B-F1) Morelle – (Nom latin de la plante- de sol, soleil)
Six espèces, originaires d’Amérique, se rencontrent à l’état subspontané sur notre continent.
L’aubergine et la pomme de terre sont cultivées comme légumes.
Parmi nos morelles indigènes, la Snigrum (morelle noire), adventice fréquente des cultures et cosmopolite, est la seule à avoir été consommée.
Les feuilles, tiges et fruits verts contiennent le gluco-alcaloïde solanine, surtout lorsqu’elles deviennent âgées.
Elles sont de ce fait, considérées comme toxiques.
A maturité, les baies noires ne contiennent pratiquement plus de solanine.
On les consomme, crues ou cuites dans le sud de notre continent ainsi qu’en Amérique du Nord. On a d’ailleurs dérivé de la morelle noire une forme horticole que l’on cultive pour ses fruits. Il est possible d’en faire des desserts ou des sirops.
Les baies crues sont sucrées, d’une saveur agréable bien qu’un peu fade.
On a utilisé la plante comme antispasmodique, analgésique et sédatif, du fait de sa teneur en solanine.
Toutes les morelles possèdent une certaine toxicité. Parmi nos espèces indigènes figurent en particulier les S, dulcamara (douce-amère) et sodomeum (pomme de Sodome). Il en est de même du S. pseudo-capsicum (pommier d’amour), espèce sud-américaine cultivée comme ornementale et parfois subspontanée dans le sud-ouest de l’Europe.

Bellis (D1) Pâquerette
Les feuilles de la bellis perennis, l’espèce la plus répandue, sont comestibles crues, mais elles ont un arrière goût un peu âcre et il vaut mieux les mélanger à d’autres plantes dans les salades composées.
On consomme les jeunes rosettes crues, en Sardaigne et dans certaines régions d’Italie.
Les boutons floraux sont parfois conservés au vinaigre et utilisés comme des câpres.
On fait avec les fleurs (capitules) un vin, Elles servent aussi à décorer les salades.

Arctium (C1) Bardane
(Nom grec de la plante – arktion – de arktos, ours)
On utilise principalement les Arctium. Lappa (= majus) (grande bardane) et minus (petite bardane).
A la fin de la première année de la croissance de cette plante bisannuelle, les racines sont charnues et tendres. Il faut les ramasser entre l’automne et le début du printemps, avant la reprise de la végétation qui va épuiser leurs réserves. Elles sont alors comestibles crues ou cuites. Elles ont un goût d’artichaut, très agréable, et une saveur sucrée due à l’inuline, un sucre très facilement assimilable – même par les diabétiques, souvent rencontré chez les Composées. On les consomme assez fréquemment en Bosnie.
Au Japon, on cultive la bardane pour ses racines que l’on fait cuire à l’eau ou dans de la sauce de soja, après les avoir brossées ou pelées.
Elles sont aussi consommées crues. On les connaît sous le nom de « gobo » – il s’en vend en Europe, fort cher, dans les magasins de nourriture macrobiotique, alors qu’il serait facile d’aller chercher son propre « gobo » dans le terrain vague avoisinant.
La racine de bardane est également un légume courant en Corée et en Chine.
Sous l’influence de la communauté asiatique, il s’en vend fréquemment sur les marchés de New York ou du Brésil. On en même vendu, sur le marché de Lorient.
Pour conserver la couleur blanche des racines, une fois pelées, on les met à tremper dans de l’eau vinaigrée.

Taraxacum Pissenlit – Le Taraxacum officinale n’est cultivé comme salade que depuis le siècle dernier, mais la plante sauvage est consommée et utilisée en médecine depuis l’antiquité.
Le pissenlit est l’une des plantes sauvages les plus abondantes et les plus couramment récoltées en Europe.
Aux États-Unis, un festival du pissenlit est organisé chaque année, avec concours de cuisine à l’appui.
La racine est comestible crue malgré son amertume. Il est possible de la manger comme des salsifis ou bouillie, puis servie avec de l’huile d’olive.
Torréfiée, comme la chicorée, elle fournit un bon succédané du café. On la récolte pendant la période de repos de la végétation.
Les jeunes feuilles forment une excellente salade de printemps ; il suffit de cueillir les tendres feuilles du centre de la rosette.
Les fleurs, décorent joliment les salades. Elles ont un goût agréable.
On peut également les faire cuire avec du sucre, pour avoir un sirop très épais nommé « miel de pissenlit »

Daucus Carotte – La D.carota(carotte sauvage), est l’ancêtre de la carotte potagère que nous cultivons depuis l’antiquité.
La racine de la carotte sauvage, plante bisannuelle, doit être récoltée au cours de la première année de la vie de la plante. Elle est alors tendre, sucrée, et délicieuse. L’année suivante, elle devient ligneuse à l’intérieur.
Les feuilles sont comestibles crues ou cuites. On les déguste lorsqu’elles sont encore en rosette, avant que n’apparaisse la tige.
Les ombrelles des fleurs blanches, présentant souvent une fleur centrale rouge foncé, peuvent être consommées. On les consomme frits.
Les fruits, récoltés avant maturité, sont très aromatiques et forment un bon condiment. Ils ont une odeur marquée de poire et parfument délicieusement desserts et boissons.

Heracleum Berce – Deux espèces, l’une indigène, l’autre asiatique, sont parfois cultivées comme plantes ornementales et se rencontrent à l’état subspontané sur notre continent.
On peut consommer les racines, mais sa saveur est extrêmement aromatique et piquante ; on ne peut les employer qu’en petite quantité, comme condiment dans les soupes par exemple.
Les jeunes tiges des berces sont comestibles crues après avoir été pelées.
Elles sont aromatiques tendres et juteuses. Elles sont excellentes mangées telles quelles, ou bien en salades. Il serait dommage de les faire cuire car elles perdraient leur arôme délicat et leur texture croquante, semblable, en plus tendre, à celle du concombre.
Les pétioles peuvent être confits au sucre, à la façon de la tige d’angélique.
Les jeunes feuilles sont très bonnes à manger crues, dans les salades, et les feuilles développées forment l’un des meilleurs légumes sauvages. On en fait d’excellents gratins.

Rumex Rumex, patience – Quelques espèces sont cultivés comme légumes, telle la patience – épinard et quelques espèces d’oseille.
Les feuilles de toutes les espèces de rumex sont comestibles. Si elles sont trop amères, on peut les cuire à deux eaux pour en éliminer les tanins.
Les pétioles du rumex alpin sont légèrement acides et totalement exempts d’astringence et d’amertume ; ils sont très agréables à manger crus après avoir été pelés. Ils sont rafraîchissants. On peut aussi en faire de délicieuses compotes et salées ou sucrées.
Les graines de Rumex sont consommables ; il est préférable, mais difficile, de les débarrasser de leur enveloppe qui est très astringente, après quoi on peut les moudre et les mélanger en petites quantités à la farine pour faire des bouillies, des galettes, voire du pain. Leur apport alimentaire est faible.

Urtica (A1) Ortie – (Nom latin de la plante – de uro, brûler)
Les jeunes pousses et feuilles des diverses orties forment un des meilleurs légumes sauvages. On peut les ramasser en abondance… et la plante est facile à reconnaître. Le goût des jeunes pousses est très délicat. En Revanche, celui des feuilles un peu âgées est plus fort et rappelle assez nettement le poisson. On en prépare ainsi d’étonnantes « brandades d’ortie ».
On ne cueille habituellement que les quatre feuilles du sommet de la plante. Il est possible de les ajouter crues aux salades composées, à condition de les hacher finement. On en prépare aussi de savoureux canapés. Les orties crues ont une agréable saveur de haricots verts.
C’est cependant cuit qu’on les consomme le plus en Europe, en Asie et en Amérique : on en fait d’excellentes soupes ou on les utilise dans d’innombrables autres préparations, à la façon des épinards. Elles peuvent être mangées telles quelles, en légume, ou en quiche, en gratin, en soufflé, etc. On peut même en préparer des desserts, telles des tartes ou des sorbets. Il est possible de les faire sécher pour profiter de leurs vertus pendant l’hiver.
Les espèces les plus utilisées sur notre continent sont les Urtica dioica (dont urtica gracilis) (ortie dioïque, grande ortie) et urens (ortie brûlante, petite ortie).
L’ortie dioïque est la plus répandue. C’est sans doute la plante la plus largement consommée sur l’ensemble de notre continent (son usage alimentaire est noté dans chacun des pays d’Europe) et même au-delà, seule ou en mélange avec d’autres plantes en Suède et en Turquie. En Provence, on préparait des pâtes vertes, les « boursouses », avec les pousses d’ortie. En Catalogne, en Italie et en Turquie on en fait des omelettes. En Pologne, on en farcissait les écrevisses jusque dans les années 1950. On a utilisé une décoction concentrée des feuilles, salée, comme présure pour cailler le lait. Cet usage se pratique encore au Liban, où l’on fait également une sorte de bière.

L’Urtica dubia (=membranacea) (ortie à membrane) – région méditerranéenne – est couramment consommée en Espagne et en Italie. On les consomme bouillies avec de l’huile d’olive et du citron et on en prépare du risotto et des pâtes vertes.

L’Urtica pilulifera (ortie à pilules, ortie romaine) a été consommée en Crète pendant la dernière guerre. On la mangeait cuite à l’eau, mélangée à d’autres légumes sauvages.
Il a été recommandé de ne pas manger crues les feuilles âgées en été ou en automne car elles pourraient provoquer des lésions rénales du fait de leur teneur excessive en minéraux. Leur texture est d’ailleurs peu agréable. D’autre part, les substances urticantes de l’ortie ont engendré par absorption de la plante des éruptions cutanées et de la rétention d’urine chez certains sujets très sensibles.
Le pouvoir urticant de l’ortie est dû à de l’histamine et à de l’acétylcholine, substances allergisantes contenues dans des poils creux et cassants, qui provoquent les éruptions cutanées et les démangeaisons bien connues ?
Les feuilles renferment des protéines, des lipides, des vitamines A et C, des sels minéraux ; beaucoup de chlorophylle, du tanin, du mucilage et des acides organiques (gallique, formique). Elles se montrent sept fois plus riches en vitamine C que les oranges et trois fois mieux pourvues en fer que les épinards.
Elles sont dépuratives, toniques, astringentes, diurétiques, galactagogues, antianémiques…
En lotions, elles tonifient le cuir chevelu.
Les piqûres d’ortie soulagent l’arthrite et les rhumatismes. Les feuilles de plantain ou de rumex, écrasées et frottées sur la peau, suppriment d’ailleurs rapidement la sensation douloureuse due à l’ortie.
Les orties étaient jadis fréquemment données aux animaux qui les appréciaient beaucoup. En été ou en automne, on peut faucher la plante montée pour récolter les pousses qui ne tarderont pas à se développer.
Les graines d’ortie peuvent se consommer grillées à la poêle.
Les fibres de la tige ont été employées depuis des temps reculés pour fabriquer cordes, filets de pêcheurs et tissus, principalement dans le nord de l’Europe.

Chenopodium (A1) Chénopode, ansérine – (du grec chên, oie ; podion, petit pied, patte : de la forme des feuilles de certaines espèces)
Le Chenopodium album (chénopode blanc), plante rudérale très commune, a été consommé par l’homme depuis le Néolithique. Les Romains le cultivaient.
Les feuilles sont comestibles crues ou cuites et leur goût est agréable. Le chénopode blanc, « mauvaise herbe » extrêmement répandue ;
Les feuilles du chénopode blanc contiennent beaucoup de protéines et de provitamine A, ainsi que les vitamines et d’importantes quantités des sels minéraux. Arthritiques, rhumatisants… devront donc y veiller, ainsi qu’en cas d’inflammation gastrique et intestinale. Les feuilles renferment aussi des saponines.
Le chénopode blanc est sédatif et rafraîchissant.

Le Chenopodium bonus-henricus (Bon-Henri) a des feuilles de grandes dimensions qui sont excellentes crues ou cuites. Le Bon-Henri était fréquemment cultivé comme légume en Angleterre et parfois ailleurs en Europe jusqu’au début de ce siècle. On le consomme encore, sous divers noms et de manières variées dans la plupart de nos montagnes européennes.
On l’appelle souvent « épinard sauvage ».
On mange les jeunes inflorescences à la façon des asperges.
La composition des feuilles du Bon-Henri est similaire à celle de l’espèce précédente.
La plante est émolliente, rafraîchissante et légèrement laxative.
Les graines des chénopodes sont comestibles. Elles sont très petites, mais il est généralement facile de les ramasser en quantité.
Les graines du chénopode blanc et du Bon-Henri (et probablement de plusieurs autres espèces) faisaient partie de l’alimentation de nos ancêtres préhistoriques. Celles de plusieurs espèces locales, et aussi du chénopode blanc (d.c.) étaient consommées par certains Indiens des deux Amériques, bouillies ou moulues en une farine de couleur sombre. On faisait parfois griller les graines du Chenopodium ficifolium (d.c.) pour les utiliser comme condiment à la façon des graines de sésame (Sessamum indicum – Pedaliaceae).

Le C. quinoa (quinoa), originaire d’Amérique du Sud, est abondamment cultivé pour ses graines dans les Andes. Elles forment la nourriture de base de certaines populations indiennes, et on en fait aussi une boisson fermentée. Le quinoa est devenue une céréale courante en Europe et en Amérique du Nord. Sur son continent d’origine, on cultive principalement des variétés riches en saponine, qu’il faut cuire à deux eaux. En Occident, on préfère celles qui n’en contiennent pas et que l’on peu simplement faire bouillir sans devoir changer d’eau.
Ses feuilles sont également comestibles.
Cette espèce est parfois cultivée en Europe et se rencontre à l’état subspontané.

RECONNAÎTRE ET CUISINER LES PLANTES COMESTIBLES

Sources :
* Le régal végétal (Nouvelle Edition) de François Couplan aux Editions Sand de la Terre.
* L’encyclopédie des plantes sauvages.

FRANCOIS COUPLAN est botaniste et docteur ès-sciences. Il est l’auteur de plus de soixante ouvrages sur les plantes et la nature. Il a entrepris le recensement exhaustif des plantes comestibles voici plus de quarante ans.

Date : 6 juin 2015
Photos / texte : Jean Yves

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14Juin

Conférence : Les fougères (aspects botaniques et évolutifs) par Michèle et Henri Couderc

14 juin 2015 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Conférence qui n’a pas donné lieu à un compte-rendu, seulement une présentation générale

Les Fougères (Ptéridophytes 10500 espèces dont environ 8500 fougères), sont des plantes qui, bien que très anciennes, sont des végétaux supérieurs appartenant aux Cormophytes car possédant un cormus c’est-à-dire un axe feuillé, ce qui les oppose aux Thallophytes (algues etc) où il est absent avec une organisation beaucoup plus simple.

Dans les Cormophytes on distinguera les Bryophytes (Mousses, 25000 espèces) et les Rhizophytes (251000 espèces) qui, à l’inverse des Mousses, ont des racines et des vaisseaux lignifiés d’où leur autre dénomination de « Plantes vasculaires ». Ces dernières comprennent les Ptéridophytes (plantes sans ovule) et les Spermaphytes (240500 espèces ayant ovules et graines) qui regroupent les Gymnospermes (500 espèces, résineux etc., plantes à ovules nus) et surtout les Angiospermes végétaux les plus évolués (200.000 espèces à ovules inclus dans un ovaire avec style et stigmates).

Nous traitons essentiellement des fougères proprement dites, donc de la classe des Filicinées, à travers la présentation d’une dizaine d’espèces présentes en France, depuis la fort commune fougère aigle longtemps exploitée par l’homme, jusqu’à la rarissime Hyménophylle. Le mode de reproduction est décrit, en soulignant son caractère primitif, avec l’exemple du cycle de développement de Dryopteris, l’alternance sporophyte diploïde – gamétophyte haploïde, l’étude du mécanisme de fécondation et des organes reproducteurs.

La structure anatomique des fougères montre également son archaïsme.

La description de fougères arborescentes modernes, véritables fossiles vivants, sert d’introduction à la paléobotanique, évidemment très schématique, des Ptéridophytes et surtout à leur importance considérable dans la formation des combustibles fossiles selon des mécanismes qui sont évoqués.

Paradoxalement ces plantes, devenues largement minoritaires dans la flore terrestre, jouent aujourd’hui un rôle déterminant, dans l’histoire et l’évolution du monde, comme source d’énergie pour l’humanité.

Date : 13 juin 2015

Photos / texte : Henri et Michèle Couderc

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11Juin

Le Jardin de la Péfolière à Cuguen (35)

11 juin 2015 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Nous sommes accueillis sous un beau soleil par M. Denis Auvray le maître des lieux qui nous embarque dans une visite commentée de 2 heures. Le domaine est étendu, le propriétaire est passionné et bien sûr, la visite passionnante !
L’histoire commence en février 1985 par l’achat de ces bâtiments de ferme et de ses 11.000 m² alors vierges de toute plantation ! Les 1ères plantations démarrent à l’automne. Au début, le but recherché consiste à agrémenter les lieux en plantant quelques arbres persistants pour créer un écrin de verdure, mais, très vite, la recherche d’essences remarquables s’impose. Le terrain acide convient particulièrement aux rhododendrons, magnolias, camellias, hydrangeas qui vont bien s’intégrer dans la campagne environnante. Puis une mare est créée avec un petit ruisseau pour apporter un peu de fraîcheur. Et au printemps 2009, une nouvelle parcelle de 8.000 m² vient agrandir la propriété et accueillir les rosiers.
Aujourd’hui, la partie la plus ancienne du jardin, bien boisée, est vallonnée et la visite se fait le long de sentiers entre hostas pleins de vigueur, rhododendrons (près de 300 variétés dont beaucoup sont botaniques et certains très parfumés), magnolias (plus de 60 variétés dont les floraisons, très souvent parfumées, s’étendent de mai à juillet), camellias (près de 200 variétés), hydrangeas (près de 50 variétés) et de nombreux arbres et arbustes remarquables.
La 2nde partie, vraie jardin à l’anglaise accueille la collection de rosiers (plus de 300 variétés) souvent accompagnés de clématites. Le tout est mis en scène de façon à mettre chaque végétal en valeur : acers et cornus, cercidiphyllum ou arbre caramel, akebia quinata, clérodendron, eucryphia nemansay, heptacodion jasminoïdes, embotrium coccineum ou arbre de feu du Chili, etc.
Une basse-cour anime le jardin avec poules, canards, et paons colorés ou blancs qui nous gratifient de superbes ‘roues’, accompagnées de leurs cris stridents reconnaissables entre tous.
Concernant l’entretien du domaine, M. Auvray travaille seul, hormis l’intervention d’un paysagiste pour essentiellement l’élagage et l’abattage des arbres. Le produit de ces tailles est bien sûr réaffecté : le bois de chauffage est mis de côté et le reste est broyé et répandu sur les plantations. Le paillage consiste aussi à utiliser, en « lasagnes », selon la saison, du carton, du compost, de la paille pour inciter les vers de terre à travailler le sol…
Nous remarquons tout de suite les bordures de massifs qui sont impeccables. M Auvray nous délivre son secret : une fois par an, il creuse les bordures volontairement très profondes, à la bêche car cela facilite l’entretien et surtout cela donne plus de relief aux massifs. L’entretien est ensuite fait au rotafil ou à l’aide d’une tondeuse verticale.
Lors de nos déambulations entre tous ces plants, M Auvray répond avec bonne humeur et grande précision aux questions des visiteurs, sur le nom de telle plante ou sur les spécificités de telle autre. Il consulte de temps en temps un épais document papier, sa « bible », où il retrouve la dénomination de chaque plant, répertorié sur le terrain par un n°, un travail titanesque ! Et M Auvray de nous préciser, en souriant, que la saisie informatique de ces données prendrait beaucoup de temps et n’est pas à l’ordre du jour…
La fin de la visite était accompagnée de grondements du tonnerre, pour finir sous une grosse pluie d’orage. Nous avons profité d’une accalmie pour remercier chaleureusement M Auvray pour cette belle visite commentée de la Péfolière, un jardin à revoir avec bonheur, un peu plus tôt au printemps, pour admirer magnolias et rhododendrons ou bien un peu plus tard, pour apprécier la floraison des hydrangeas ; et aussi à l’automne pour les couleurs des arbres et arbustes dont de très nombreux érables…

Date : 11 juin 2015
Photos / texte : Annaïg LM et Sophie B

Le Jardin de la PéfolièreDenis Auvray

35270 Cuguen (près de Combourg)

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06Juin

Le Jardin d’Odile à Saint Cosmes en Vairais (72)

6 juin 2015 Ronan Quidu Jardins visités Sarthe

Un bel endroit bucolique, bordé d’une rivière. Odile a la passion pour créer et entretenir son jardin. Elle l’a démarré en1975 avec beaucoup de ténacité et courage partant d’une friche de 3.000 m² remplie d’épines et d’orties, ajoutant au sol lourd du compost, en tenant compte du fait qu’il peut geler jusqu’à -17°, elle nous dit aussi « j’aime la pluie ».

Le tout premier arbre planté : un lilas offert par sa maman ; puis ensuite des arbres et des arbustes variés, avec une diversité de feuillages de différentes couleurs et de plates-bandes aux vivaces multiples. « Je ne cherche pas la collection » dit-elle. Non, Odile est artiste peintre et elle recherche aussi l’harmonie des couleurs dans son jardin. Elle le construit comme un tableau, elle a très bien réussi : un grand bravo ! Déjà à l’arrivée, nous voyons un festival de couleurs avec iris : bleu, mauve, violet, elle se rappelle le jardin de Monet !

Puis nous empruntons le chemin du printemps, aux fleurs blanches, avec des feuillages multiples, différentes fougères, lamium, pétasites, podophyllum…

Voilà le petit pont de la rivière, nous découvrons la sculpture de l’écureuil et les chèvres qui essaient de la brouter…

Nous admirons cette magnifique vue sur la campagne environnante au travers d’une arche recouverte de roses, puis c’est la petite cascade avec des roses ‘euphrosine’ entourées d’animaux construits en branchage souple par Odile, ainsi que le personnage en totem de lierre.

La belle façade de la maison est mise en peinture avec les rosiers grimpants ‘Francis Lester‘ et ‘Santa catalina’.

Voilà la gloriette qui met en valeur les tableaux peints par Odile, représentant eux aussi la nature : fleurs, fruits, légumes !

Ainsi nous voyons réunies les 2 passions d’Odile la peinture et le jardin, belle complémentarité. Puis nous terminons cette agréable visite par le petit chemin bordant la rivière à l’eau claire et aux rives plantées d’espèces variées.

Nous restons assis encore quelques temps charmés par ce bel endroit.

Merci, Odile pour cet excellent moment.

Date : 30 mai 2015
Texte / Photos : Jacqueline et JoLe Jardin d’OdilePropriétaire : Odile Delorme
L’Arche – 72110 St Cosme en Vairais

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06Juin

Le Jardin du Petit Bordeaux à Saint Biez en Belin (72) en 2015

6 juin 2015 Ronan Quidu Jardins visités Sarthe

Il faut emprunter un chemin frais au milieu de la forêt pour arriver jusqu’au portail du Petit Bordeaux. Au bout d’une allée bordée d’une joyeuse végétation, on aperçoit une charmante maison aux joints ocres et aux volets bleus typiques de la région.

C’est en 1986 que Michel Berrou et son épouse Sylvie ont eu un coup de foudre pour une petite ferme : un « bordage » à Saint Biez en Belin en Sarthe.

De 1987 à 1997, ils s’emploient à créer une structure, à construire leur jardin puis les trois années suivantes, ils plantent intensément et peuvent ainsi accueillir en 2000 leurs premiers visiteurs.

Le jardin a obtenu le prix Bonpland en 2002 et le label « jardin remarquable » en 2007.

Pins et marécages ont laissé place à deux grands bassins au cœur d’un écrin vert animé par de multiples touches de couleurs : primevères, iris, rhododendrons, pivoines, roses, astrances…

Minéral et végétal se côtoient : de larges allées dallées d’ardoise conduisent entre deux haies moutonnantes à de paisibles scènes fleuries ou à une rive bordée de plantes aquatiques. Parfois le chemin rétrécit, on est submergé par la végétation foisonnante d’où émergent une cépée géante de bouleaux, un bosquet de bambou, une forêt d’érables ou tout autre surprise aménagée par le jardinier…. Chaque détour nous plonge dans une nouvelle atmosphère…

 

 

Riche de 4.200 espèces et variétés d’arbres, arbustes, rosiers anciens, vivaces et graminées, le jardin où se mêlent feuillages et floraisons joue à la fois de contrastes et d’harmonies. Les éléments décoratifs : statues, structures métalliques, rochers se fondent dans le décor et le subliment.

C’est tout un monde végétal qui se mire dans les bassins, se cache dans le sous-bois ou se dresse fièrement au bord des allées et devant la pelouse.

La promenade balisée nous conduit à la pépinière attenante au jardin, le choix est difficile devant tant de tentations mais nous pouvons profiter des conseils du maître de maison pour repartir comblés après cette immersion dans un temple de verdure !

Date : 31 mai 2015
Photos / texte : LilianeLe Jardin du Petit BordeauxPropriétaires : Michel et Sylvie Berrou
72220 Saint Biez en Belin

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01Juin

Atelier Taille des fruitiers chez Martine à Pluvigner

1 juin 2015 Ronan Quidu Atelier

Samedi 1 mars

Démonstration de taille des fruitiers chez Martine sous la direction de Claude Cadio

Il vaut mieux mal tailler que ne pas tailler du tout, mais nous allons apprendre à bien tailler.

Au bout de quelques années, l’arbre finirait par être encombrant et ne donnerait que de faible récolte et de mauvaise qualité.

Il faut aider les fruitiers à concentrer leur production sur la qualité plutôt que sur la quantité.

Un peu de pédagogie : pourquoi tailler ?

  • pour éclaircir le centre de l’arbre afin que les fruits reçoivent le plus de lumière possible.
  • Pour réduire la longueur des branches afin de pouvoir cueillir les fruits sans difficultés.

Utiliser un matériel bien aiguisé et propre (pour éviter de transmettre des maladies).

Un sécateur- une scie égoïne- un sécateur à manche télescopique- une échelle ou un escabeau- du mastic cicatrisant ou du goudron de Norvège.

Faire des coupes bien lisses pour que l’eau ne stagne pas sur la plaie.

En Bretagne, on taille

  • en fin février début mars, les fruitiers à fruits à pépins (pommiers-poiriers)
  • et après la récolte les arbres produisant des fruits à noyaux (cerisiers- pruniers- abricotiers).

Supprimer les branches mortes, celles qui s’entrecroisent, les bois abîmés.

Il faut tailler au-dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur permettant à la branche de se développer vers l’extérieur.

La cicatrisation se fait au bout de quelques années, donc il faut enduire les coupes importantes en appliquant du mastic ou du goudron.

La coupe doit être franche et de biais pour que l’eau ruisselle (sinon prise d’eau et risque de pourriture).

Retirer les fruits momifiés restés sur l’arbre depuis l’automne.

Couper également les branches basses pour faciliter la tonte si les arbres sont plantés sur une pelouse ou dans une prairie.

Sectionner les gourmands situés près du tronc principal et ôter également les rejets apparaissant au pied de l’arbre.

La concurrence de certaines plantes (notamment les adventices ou mauvaises herbes) peut être préjudiciable à la croissance et à la fructification des fruitiers, surtout lorsqu’ils sont jeunes.

Pour éviter cet inconvénient, nettoyer régulièrement le pied des arbres par un binage ou paillage.

Merci à Martine pour son accueil, le goûter servi dans une ambiance chaleureuse et à Claude pour ses conseils avisés.

Marie Claire O

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01Juin

Atelier Porte étiquettes par Daniel P

1 juin 2015 Ronan Quidu Atelier

Comment réaliser des porte-étiquettes pour le jardin ?

Vous voulez étiqueter vos plantes dans votre jardin ou dans un pot ?

Facile… il suffit de quelques cintres venant du pressing et de quelques ardoises que l’on découpera, par exemple, à la scie sauteuse.

 Quelques images pour comprendre…

 

Points de coupe

 

 

Mise en ligne droite avec l’étau

 

 

Mise en forme avec un étau        ou mise en forme à la main

 

 

 

 

Et voilà le travail !

Réalisation et photos de Daniel P.  Merci l’artiste !

Date : 2015

Photos et texte : Daniel P

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01Juin

Gâteau au chocolat goûté lors de l’Assemblée Générale

1 juin 2015 Ronan Quidu Recette

Bidou souhaite que je donne ma recette du gâteau au chocolat, réservé aux gourmands !

Ingrédients :

  • 200g de chocolat noir
  • 200g de beurre
  • 150 g de sucre
  • 5 œufs
  • 1 cuillère de farine
  • 1sachet de noix de pécan (au rayon gâteau apéro)

Préparation :

Faites chauffer le four à 190 degrés,

Casser le chocolat et le faire fondre avec le beurre.

Hors du feu, ajouter le sucre et laisser refroidir un peu.

Incorporez un à un les œufs, en remuant bien entre chaque nouvel œuf ajouté.

Ajouter la farine et les noix de pécan cassées en morceaux et bien mélanger.

Verser dans un plat et faire cuire 22mn.

Le gâteau doit être légèrement tremblant au milieu.

Bonne dégustation

Marie Claire

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28Mai

Le Jardin d’Anne et Michel à Issé (44)

28 mai 2015 Ronan Quidu Jardins visités Loire Atlantique

Tout d’abord nous avons été accueillis avec beaucoup de gentillesse et on nous a laissés la possibilité de flâner au gré de nos envies dans ce bel endroit tout en étant à l’écoute de nos questions.

C’est un jardin vert, un peu sauvage, naturel où les herbes poussent à leur gré, ceci pour le plus grand bonheur des insectes… un vrai paradis !

                                      

Il y a également pleins de petits coins aménagés pour la détente : une table avec quelques chaises pour contempler la végétation, une petite cage pendue dans un arbre, de magnifiques rosiers grimpants avec des couleurs éclatantes.

Au détour d’une allée, on peut apercevoir un bassin avec de beaux nénuphars, une petite cabane dans les arbres pour le plus grand bonheur des enfants de la maison, quelques pots posés par ci par là une belle treille de kiwis vers la maison, de belles souches récupérées dans la rivière qui anime ce jardin et qui passe en contrebas de la propriété…Quel régal !

De plus, les personnes qui nous ont accueillies sont délicieuses et vraiment à l’écoute du visiteur ! Voilà mon ressenti : j’ai vraiment adoré ce jardin !
Date : 22 mai 2015
Photos / texte : Maryse F et Daniel PLe Jardin d’Anne et MichelPropriétaires : Anne et Michel Bouvet
Les Coudrais – 44520 Issé

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27Mai

Le Parc bocager du Fourneau à Paimpont (35)

27 mai 2015 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

En lisière de la forêt de Paimpont, le parc bocager du Fourneau a été créé en 1860 par les ancêtres de Joël Le Bourdellès, actuel propriétaire, sur les terres d’une métairie avec le conseil des frères Bühler (architectes de l’aménagement du Parc du Thabor à Rennes). Bon pied, bon œil, cet agronome de 80 printemps et quelques, nous accueille en nous retraçant l’histoire de sa famille et va nous guider pour une visite passionnante de son domaine de 6,5 ha.
L’homme, chercheur et grand voyageur, a rapporté de ses nombreux séjours sur les 5 continents plus de 210 espèces d’arbres et 300 espèces d’arbustes, dont beaucoup d’origine Asiatique. Quelques genres sont bien représentés comme les Acer, Sorbus, Magnolia, Hydrangea, et Viburnum.
Quittant les abords de la maison, nous cheminons dans l’agréable fraicheur du parc, découvrant successivement un talus plantés de chênes centenaires, un bois parcouru d’une source, une prairie parsemée d’Orchidées sauvages, plusieurs clairières où Mr Le Bourdellès nous arrête régulièrement pour nous conter l’histoire et l’origine des différents sujets plantés…Impossible de ne pas être captivé par ses récits, toujours agrémentés d’anecdotes personnelles à propos d’une rencontre au fin fond de la Chine ou d’une expédition botanique au Monténégro !


Le clou de la visite reste cependant la découverte des 3 majestueux géants du domaine, 3 arbres remarquables pluricentenaires qui nous ont particulièrement impressionnés par leur beauté : un Sequoiadendron giganteum de 38 m et près de 9 m de circonférence, un Sequoia sempervirens de 42 m issu d’un semis naturel et un Pin Laricio de 36 m. de haut avec 2,40 m de circonférence.
Le parc évolue toujours puisqu’il continue d’être planté avec de nouvelles espèces forestières par le fils du propriétaire, contaminé lui aussi par le « virus » familial…
En résumé, ce fut une visite presque hors du temps, riche en émotions, pleine de réjouissantes découvertes, animée par un guide-jardinier passionné et généreux : du pur plaisir !
Merci Monsieur Le Bourdellès !

Photos / texte : Sophie B
Date : 21 mai 2015Le Parc bocager du FourneauJoël Le Bourdellès
35380 Paimpont

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