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Balades & jardins

35

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07Juil

Le Jardin des Pépins à Cesson Sévigné (35)

7 juillet 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine

Nous commençons notre dernière journée de visites des jardins avant la trêve estivale par le « Jardin des Pépins » au lieu-dit Belle Fontaine à Cesson–Sévigné.
Denis et Christine, les propriétaires des lieux, nous accueillent devant leur belle demeure datant de 1684. Cette maison d’architecture traditionnelle en terre a conservé son aspect d’origine. Le mur du bâtiment attenant, qui sert aujourd’hui de garage, est en terre non enduite ce qui permet donc aux chauve-souris, mésanges et autres oiseaux et insectes d’y trouver refuge.
De part et d’autre de l’entrée de la maison des plantes à floraison et parfum d’hiver ont été privilégiées : camélia, sasanqua, sarcoccoca.
Nous accédons alors au jardin d’agrément dont l’aménagement est cohérent avec la démarche bio de Denis et Christine. Pour cela les plantes sont choisies en fonction de leur adaptation au sol, leur résistance aux maladies et aux ravageurs. Denis considère que le jardin n’est pas un hôpital pour plantes souffreteuses.
Une autre règle importante pour Denis est de ne pas laisser de terre nue dans les parterres et sous les arbres fruitiers dans le but d’éviter les herbes indésirables et de favoriser la pollinisation. L’épimedium, le lamier, le cyclamen coum sont utilisés en plante couvre-sol et le fuchsia, le géranium vivace, la benoîte accompagnent un pommier. Les espaces qui se découvrent en hiver sont paillés, le plus souvent avec des feuilles mortes.
Le long de la maison les sauges Amistad, les sauges X jamensis côtoient entre autres des buphthalmum salicifolium à feuille de saule, un rosier Cocteau, un Calamintha népéta rose, un hortensia « You and me expression », un tabac blanc.
Au pignon de la maison un Cornus Satomi rose bien fleuri borde l’allée qui nous conduit au potager.
Pour Denis et Christine le challenge du potager est d’être autosuffisant en légumes frais et fournir de la salade toute l’année.
Le potager est entouré d’arbustes à fleurs, de rosiers et de vivaces en couvre-sol. Il est travaillé en planches, elles aussi fleuries (petits arbustes et vivaces tout autour et annuelles au centre) dans le but d’attirer les auxiliaires mangeurs de pucerons et pollinisateurs et d’être agréable à l’œil du jardinier. Les allées sont gazonnées.
Ici, comme au jardin d’agrément, le sol doit être toujours couvert.
Devant une planche de poireaux bien enfouis Denis nous explique sa façon de procéder :
Des navets d’hiver « boule d’or » recouverts d’un bon paillis de feuilles mortes, puis des radis ont été récoltés sur cette planche. Les restes de cultures ont été laissés sur place et recouverts de tonte de pelouse en décomposition de mars à juin. Ceci « a travaillé la terre à notre place » nous précise Denis. Une fois le résidu de paillage ôté un simple coup de croc a suffi avant de planter les poireaux.

                                           

 

Au fur et à mesure de notre visite du potager nous trouvons :

  • Les laitues romaines « oreilles du diable » et « Chicon du père Vendi » parsemées de plants de souci à fort pouvoir répulsif contre la piéride du chou notamment,
  • Les fraises paillées avec de la consoude broyée, riche en potasse,
  • Les carottes sous un voile anti-insectes,
  • Des pommes de terre « Sarpo Mira » résistante au mildiou et sucrée en fin de saison,
  • Des choux raves « qui sont meilleurs que les navets »
  • De la salade « cressonette du Maroc »,
  • Des tomates sous serre dont le sol paillé cache le tuyau d’arrosage. Les tomates sont bien arrosées à la plantation puis une fois par mois à raison de 30l à 40l au m² en goutte à goutte. La variété « prévia » (ou « belle Lorraine ») est résistante au mildiou.
  • Des courgettes « Tempra » et « Atia » résistantes aux maladies,
  • Des haricots à rame « mélissa » de chez Vilmorin (dont les haricots du bas de la rame sont mangés en vert et le haut en demi-sec ou sec),
  • Des planches, dont les légumes ont été récoltés, recouvertes de tonte de gazon et des restes de légumes
  • Une ronce Navaho dont la saveur se rapproche de la mure sauvage, de plus il est très florifère. Car les fleurs ont une place importante dans ce potager pour leur rôle pollinisateur et refuge pour insectes et auxiliaires.

Nous avons pu admirer notamment un sureau noir et un « physocarpus diabolo » mettant en valeur des rosiers tels que « Princesse Anne », « Pierre Cardin », « La rose du petit Prince », « el Camino de Compostella » accompagnés de l’achillée millefeuille, du lamier, de la marjolaine dorée, de la grande aunée, de la brunelle, des zinnias qui attirent des auxiliaires toute l’année.
Nous terminons notre visite par le verger où la règle du sol couvert s’applique également : les fruitiers sont paillés s’il n’y a pas d’herbes hautes. Par ailleurs il y a toujours une petite parcelle en herbes hautes afin d’avoir des fleurs en continu.
Une mare agrémente ce verger et héberge des grenouilles agiles, des tritons alpestres, des grenouilles vertes, des crapauds accoucheurs.
Nous remercions Denis et Christine de nous avoir accueillis et d’avoir partagé leur savoir-faire.

Date : 2 juillet 2016
Photos / texte : Colette MLe Jardin des PépinsDenis et Christine Pépin
Lieu-dit Belle Fontaine – 35510 Cesson Sévigné

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27Mai

Le Jardin du Levant à St Germain du Pinel (35)

27 mai 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine

Visiter le jardin du Levant, c’est franchir les portes du Japon.
Pour les passionnés, une pépinière qui regorge de bonsaïs intéressants.
Arrêt sur images à Saint Germain du Pinel, situé entre Le Mans et Rennes, une vision sublimée mais sobre de la nature.


L’histoire du bonsaï s’enracine en Orient, en Chine d’abord, puis et surtout au Japon qui l’a codifié et lui a conféré ses lettres de noblesse. En Asie, les bonsaïs accompagnent toutes les fêtes importantes. En France et en Europe, cet art ancestral serait plutôt affaire d’initiés.
Jérôme HAY, bonsaïste reconnu, est le 1er producteur français de jeunes plants destinés aux Bonsaïs issus de variétés asiatiques, de chêne, de hêtre, de charme ou de conifères bien de chez nous.
Son jardin est à l’image de son exigence sans maniérisme, dans la plus pure tradition japonaise.
C’est une invitation à la rencontre de deux cultures que nous avons découvert dans ce havre de paix…

Date : 21 mai 2016
Photos / texte : Chantal BLe Jardin du LevantPropriétaire : Jérôme Hay
Lieu-dit les Haies – 35370 St Germain du Pinel

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27Mar

Les Jardins de Brocéliande à Bréal sous Montfort (35)

27 mars 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine

Samedi 26 mars, nous étions plus d’une vingtaine d’adhérents, à braver la pluie, pour s’adonner à notre passion favorite : la visite de jardin.


En fin de matinée, nous nous rendons aux jardins de Brocéliande, et après un déjeuner sur le pouce, nous découvrons l’humour décalé du site où les habitants des différentes pièces de la maison sont les poules ! Une guide nous attend pour nous montrer la collection de camélias et pour les personnes distraites du matin ou, à l’humeur vagabonde comme moi, elle nous redonne quelques conseils de culture et d’entretien bien utiles. Mais la cerise sur le gâteau, à Brocéliande, c’est la visite de l’exposition de bonzaïs : un condensé de passion, de patience et d’humilité pour la culture de ces arbres miniatures qui requière une attention quotidienne.
Nous quittons Bréal sous Monfort sous la pluie, mais cette journée conviviale nous a réchauffé le cœur

  • Date : 26/03/2016
    Texte : Viviane

Les Jardins de BrocédiandeLes Mesnils – 35310 Bréal sous Montfort

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11Juin

Le Jardin de la Péfolière à Cuguen (35)

11 juin 2015 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Nous sommes accueillis sous un beau soleil par M. Denis Auvray le maître des lieux qui nous embarque dans une visite commentée de 2 heures. Le domaine est étendu, le propriétaire est passionné et bien sûr, la visite passionnante !
L’histoire commence en février 1985 par l’achat de ces bâtiments de ferme et de ses 11.000 m² alors vierges de toute plantation ! Les 1ères plantations démarrent à l’automne. Au début, le but recherché consiste à agrémenter les lieux en plantant quelques arbres persistants pour créer un écrin de verdure, mais, très vite, la recherche d’essences remarquables s’impose. Le terrain acide convient particulièrement aux rhododendrons, magnolias, camellias, hydrangeas qui vont bien s’intégrer dans la campagne environnante. Puis une mare est créée avec un petit ruisseau pour apporter un peu de fraîcheur. Et au printemps 2009, une nouvelle parcelle de 8.000 m² vient agrandir la propriété et accueillir les rosiers.
Aujourd’hui, la partie la plus ancienne du jardin, bien boisée, est vallonnée et la visite se fait le long de sentiers entre hostas pleins de vigueur, rhododendrons (près de 300 variétés dont beaucoup sont botaniques et certains très parfumés), magnolias (plus de 60 variétés dont les floraisons, très souvent parfumées, s’étendent de mai à juillet), camellias (près de 200 variétés), hydrangeas (près de 50 variétés) et de nombreux arbres et arbustes remarquables.
La 2nde partie, vraie jardin à l’anglaise accueille la collection de rosiers (plus de 300 variétés) souvent accompagnés de clématites. Le tout est mis en scène de façon à mettre chaque végétal en valeur : acers et cornus, cercidiphyllum ou arbre caramel, akebia quinata, clérodendron, eucryphia nemansay, heptacodion jasminoïdes, embotrium coccineum ou arbre de feu du Chili, etc.
Une basse-cour anime le jardin avec poules, canards, et paons colorés ou blancs qui nous gratifient de superbes ‘roues’, accompagnées de leurs cris stridents reconnaissables entre tous.
Concernant l’entretien du domaine, M. Auvray travaille seul, hormis l’intervention d’un paysagiste pour essentiellement l’élagage et l’abattage des arbres. Le produit de ces tailles est bien sûr réaffecté : le bois de chauffage est mis de côté et le reste est broyé et répandu sur les plantations. Le paillage consiste aussi à utiliser, en « lasagnes », selon la saison, du carton, du compost, de la paille pour inciter les vers de terre à travailler le sol…
Nous remarquons tout de suite les bordures de massifs qui sont impeccables. M Auvray nous délivre son secret : une fois par an, il creuse les bordures volontairement très profondes, à la bêche car cela facilite l’entretien et surtout cela donne plus de relief aux massifs. L’entretien est ensuite fait au rotafil ou à l’aide d’une tondeuse verticale.
Lors de nos déambulations entre tous ces plants, M Auvray répond avec bonne humeur et grande précision aux questions des visiteurs, sur le nom de telle plante ou sur les spécificités de telle autre. Il consulte de temps en temps un épais document papier, sa « bible », où il retrouve la dénomination de chaque plant, répertorié sur le terrain par un n°, un travail titanesque ! Et M Auvray de nous préciser, en souriant, que la saisie informatique de ces données prendrait beaucoup de temps et n’est pas à l’ordre du jour…
La fin de la visite était accompagnée de grondements du tonnerre, pour finir sous une grosse pluie d’orage. Nous avons profité d’une accalmie pour remercier chaleureusement M Auvray pour cette belle visite commentée de la Péfolière, un jardin à revoir avec bonheur, un peu plus tôt au printemps, pour admirer magnolias et rhododendrons ou bien un peu plus tard, pour apprécier la floraison des hydrangeas ; et aussi à l’automne pour les couleurs des arbres et arbustes dont de très nombreux érables…

Date : 11 juin 2015
Photos / texte : Annaïg LM et Sophie B

Le Jardin de la PéfolièreDenis Auvray

35270 Cuguen (près de Combourg)

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27Mai

Le Parc bocager du Fourneau à Paimpont (35)

27 mai 2015 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

En lisière de la forêt de Paimpont, le parc bocager du Fourneau a été créé en 1860 par les ancêtres de Joël Le Bourdellès, actuel propriétaire, sur les terres d’une métairie avec le conseil des frères Bühler (architectes de l’aménagement du Parc du Thabor à Rennes). Bon pied, bon œil, cet agronome de 80 printemps et quelques, nous accueille en nous retraçant l’histoire de sa famille et va nous guider pour une visite passionnante de son domaine de 6,5 ha.
L’homme, chercheur et grand voyageur, a rapporté de ses nombreux séjours sur les 5 continents plus de 210 espèces d’arbres et 300 espèces d’arbustes, dont beaucoup d’origine Asiatique. Quelques genres sont bien représentés comme les Acer, Sorbus, Magnolia, Hydrangea, et Viburnum.
Quittant les abords de la maison, nous cheminons dans l’agréable fraicheur du parc, découvrant successivement un talus plantés de chênes centenaires, un bois parcouru d’une source, une prairie parsemée d’Orchidées sauvages, plusieurs clairières où Mr Le Bourdellès nous arrête régulièrement pour nous conter l’histoire et l’origine des différents sujets plantés…Impossible de ne pas être captivé par ses récits, toujours agrémentés d’anecdotes personnelles à propos d’une rencontre au fin fond de la Chine ou d’une expédition botanique au Monténégro !


Le clou de la visite reste cependant la découverte des 3 majestueux géants du domaine, 3 arbres remarquables pluricentenaires qui nous ont particulièrement impressionnés par leur beauté : un Sequoiadendron giganteum de 38 m et près de 9 m de circonférence, un Sequoia sempervirens de 42 m issu d’un semis naturel et un Pin Laricio de 36 m. de haut avec 2,40 m de circonférence.
Le parc évolue toujours puisqu’il continue d’être planté avec de nouvelles espèces forestières par le fils du propriétaire, contaminé lui aussi par le « virus » familial…
En résumé, ce fut une visite presque hors du temps, riche en émotions, pleine de réjouissantes découvertes, animée par un guide-jardinier passionné et généreux : du pur plaisir !
Merci Monsieur Le Bourdellès !

Photos / texte : Sophie B
Date : 21 mai 2015Le Parc bocager du FourneauJoël Le Bourdellès
35380 Paimpont

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27Juin

Le Jardin Botanique à St-Georges de Reintembault ( 35)

27 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Il y a trente ans Jean-Pierre Juillard s’installait à Moulanou dans cette longère de pierres alors entourée de terrains agricoles. Et c’est depuis un quart de siècle qu’il aménage patiemment et passionnément cet espace pour en faire le foisonnant jardin que l’on peut aujourd’hui visiter. C’était d’abord une grande pelouse. Les massifs se sont constitués peu à peu, avec les moyens disponibles, en utilisant même des plantes sauvages au début.
Ce sont environ 1.300 m² que notre jardinier embellit, qu’il bichonne quotidiennement, et qu’il fait découvrir avec gourmandise, en ce premier jour de l’été, aux Morbihannais que nous sommes. Ici, au nord de la Bretagne, aux confins de la Basse-Normandie (la « frontière » joue avec les vallons environnants), point de douceur maritime… Le temps est souvent froid et venteux, souligne Jean-Pierre. Le magnifique soleil du jour est trompeur : avril et mai ont connu, par exemple, des nuits très froides après un « débourrement » printanier précoce.
Mais qu’importe ! L’abondance est là : Depuis le chemin où il nous accueille, au pied de la maison, avec un talus agrémenté de sympathiques floraisons serrées, jusqu’à la collection d’hostas (plus de cent variétés), de fougères, et de dizaines d’autres plants qu’il nous proposera à la fin de notre parcours botanique. Entre temps, il nous aura été donné de découvrir, au hasard des allées, une superbe accumulation végétale : succession saisissante d’espèces, occupation quasi déconcertante de l’espace, mélange impressionniste de couleurs et de formes.
« L’homme fait le jardin » mais c’est aussi l’inverse. Jean-Pierre sait être, comme son jardin, à la fois secret et disert, simple et déroutant, modeste et émerveillé. Non, dans cette visite, nous ne le suivons pas ! Nous le précédons ! Comme aimantés par les découvertes qui se succèdent, nous avançons en effet au gré de ce qui nous attire, au fil de notre regard.
Ici un alignement de fougères aux tons métalliques. Là d’originales acanthes. Ailleurs des alstroemerias délicatement colorés. Ailleurs encore un abutilon à l’audacieuse floraison, puis le feuillage maculé de jaune d’une originale ligulaire… Un petit bassin garni de végétation devant lequel on s’attarde… Un arrangement touffu de graminées… Et puis de grands arbres émergeant des massifs, tels ce noyer et ce cerisier déjà présents à l’origine.
Bien jolie promenade, donc, que ce parcours guidé par le hasard des pas ! Merci à Jean-Pierre, passionné de nature et friand des raretés qu’elle recèle, d’avoir créé et d’entretenir cette féérie, pour son plaisir et pour le nôtre.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Daniel PLe Jardin botanique de Jean Pierre JuillardMoulanou – 35420 Saint Georges de Reintembault

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27Juin

Le Jardin des Landes au Ferré (35)

27 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Tout d’abord, nous tenons à remercier M et Mme Menard pour l’accueil qu’ils nous ont réservé, pour leur sympathie, leur disponibilité à répondre à nos multiples questions.
Ce fut un vrai plaisir des yeux, un endroit reposant, tout simplement un jardin à visiter.
Ce parc fut créé dans les années 1998 sur une propriété familiale. Il s’étend sur une superficie de 8.000 m2.
Le jardin a été une priorité, pour M et Mme Menard, c’est-à-dire la création d’un premier espace avant la rénovation de l’habitation car tous deux sont passionnés de fleurs.
A l’origine, la propriété était un champ bordé de talus et d’arbres, enfin presque rien. Le sol argileux et humide avec un PH de 6,5 a facilité l’aménagement et surtout la création de bassins, d’étangs dans la seconde partie et le choix des végétaux.
Le premier aménagement fut le jardin devant la longère. La démolition des talus fut une évidence pour augmenter l’espace devant la maison, tout en conservant certains arbres (noisetiers, chênes).
Les plantes viennent prendre place autour du bassin et du puits (reines des prés, sédums, phlox, clématites, graminées, lysimaques, des couvres sol au pied des arbres, un magnifique junipérus taillé en nuage, pavots somnifères…).
Puis, nous cheminons vers un autre espace composé de pelouse et de parterres plantés de nombreuses plantes. Il regroupe une telle diversité de végétaux que je ne peux vous citer la totalité des plants et fleurs.
Ex : cornus, chênes, plantes sauvages, bouleaux, plantes de berge, gunnéras géantes, pétasites, reines des prés, fougères, osmondes royales, astrances, thaclitrums, sureaux argentés et de nombreuses variétés de rosiers, de géraniums vivaces, …)
Les propriétaires sont très respectueux de la nature c’est pourquoi ils ont opté pour un paillage des parterres (de la paille ou des végétaux broyés).
Ils ont su intégrer également un potager et aussi des arbres fruitiers.
Et pour attirer l’œil du visiteur, ils n’ont rien oublié, construction de bancs en rondins de bois ou encore une cabane dans les arbres. Ce n’est pas tout car les animaux sont également au rendez-vous, ils animent l’espace. (Ânes, chèvres, oies, canards, poules…)
M et Mme Menard sont toujours à la recherche de nouveaux plants, de nouvelles idées pour continuer à aménager les espaces encore disponibles et améliorer l’existant qu’ils aiment partager avec les visiteurs.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Clotilde GLe Jardin des LandesM et Mme Ménard
Les Landes – Le Ferré 35420

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17Juin

Les Jardins du Château de la Ballue à Bazouges la Pérouse (35)

17 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Un incontournable en Haute-Bretagne
Si vos roues vous mènent un jour entre Rennes et le Mont-Saint-Michel, faites à mi-chemin un petit écart à l’ouest de la grande route et vous trouverez Bazouges-la-Pérouse. Charmant village qui, bien que possédant une architecture de caractère, souffre visiblement de son éloignement du grand axe…
Mais suivez le fléchage impeccable jusqu’au château de La Ballue. C’est là que se trouvent les jardins dits « inattendus » cachant treize surprises. Vous n’êtes pas superstitieux ? Alors, entrez !

 

Je vous ferai grâce de l’histoire du site, du descriptif du château, et de l’histoire des jardins. On vous donnera de la littérature dès votre arrivée pour vous aider à élargir votre champ culturel, déjà fort vaste bien entendu, et accessoirement à vous y retrouver dans l’espace qui vous attend. Le dépliant est fort bien fait et invite donc à la découverte.
Ne vous attardez pas dans la cour d’honneur du château. Aussi solennelle qu’en soit l’apparence (on peut aimer), ce n’est pas l’aspect le plus original du lieu. Et puisque l’on vous propose un parcours, suivez-le !
De bosquets en bosquets, d’allées en labyrinthe et en théâtre de verdure, c’est à un jeu de perspectives, de courbes soigneusement taillées, d’alignements spectaculaires, de « chambres » propices aux surprises, que les visiteurs sont conviés. Il faut aimer un peu la géométrie, je vous l’accorde. Mais l’ensemble vaut la promenade, notamment un jour de soleil comme ce fut le cas le 30 avril 2014, jour de notre venue.
On ne cherchera pas ici l’espèce rare ou la variété inédite, ce n’est pas le propos. L’architecture « maniériste » des jardins est le choix, associant couleurs harmonieuses et lumières accueillantes, faisant se succéder percées audacieuses et lieux plus intimes dans un agencement de plans successifs qui ravira les cartésiens les plus exigeants d’entre nous. Les magnifiques et multiples points de vue sollicitent incessamment le regard, qui se doit alors d’être pénétrant pour apprécier la logique de l’endroit.
Comment ne pas tomber sous le charme de l’allée de glycines entrelacées dans un alignement long de 50 m d’ifs taillés au cordeau ? Comment rester insensible devant le temple de Diane totalement constitué de verdure ? Comment ne pas être admiratif devant le jardin régulier qui prolonge la façade sud du château et conduit le regard vers la campagne environnante ?
Il reste qu’on aimera ou pas ce « délire paysagé » articulant symbolisme classique et modernité. D’aucuns pourront le trouver trop rigide, voire d’un intellectualisme agaçant. Certains s’y pénétreront des mystères que fait naître la succession des clartés et des obscurités. D’autres se réjouiront simplement des surprises qu’il offre à tout instant au regard… Affaire de goût, bien sûr. Mais de passage dans ce coin de Haute-Bretagne, je ne puis que vous donner un conseil : Ne manquez pas l’expérience !

Date : 30 avril 2014
Photos / texte : Daniel P

Nouvelle visite un peu plus tard …
Arrivée vers 10 h à La Ballue, le soleil est déjà là et la journée sera chaude.
Nous sommes accueillis par le propriétaire du château de la Ballue, dans la cour d’honneur située devant la façade nord du château. La cour avec ses topiaires plantées dans 6 caisses provenant de l’orangerie de Versailles, est fleurie de roses anciennes parfumées.
Le Propriétaire nous remet le plan détaillé des jardins et présente l’historique de La Ballue.
Bâtisse reconstruite au 17e siècle qui a connu une longue période de déshérence jusqu’à l’arrivée en 1973 de Claude Arthaud, éditrice. Elle achète un château et une vaste prairie sauvage. Les jardins sont alors recréés par 2 architectes futuristes Paul Maymont et François-Hébert Stévens. Puis nouvel abandon entre 1990 et 1995.
En 1996 les jardins sont restaurés par M.F. Barrère et Alain Schrotter. En 1998, les jardins et l’ensemble du site sont inscrits aux Monuments Historiques.
Depuis 2005, château et jardins font l’objet d’une restauration sous l’impulsion des nouveaux propriétaires. Le groupe est ensuite guidé par la châtelaine, Marie-Françoise Mathiot-Mathon.
Nous traversons le château par le hall d’honneur d’où nous avons une vision dominante sur le jardin régulier d’inspiration italienne, un jardin géométrique tout en sculptures végétales. Le château est largement ouvert sur ce jardin d’une symétrie parfaite, constitué de triangles, de couronnes hexagonales, de boules de buis et de troènes sur tige, de colonnes de végétaux sur les côtés. Une haie ondulée au fond ouvre sur la campagne à perte de vue.
La taille des végétaux et arbres, effectuée avec des outils modernes accompagnés de fils à plomb, équerres, et niveaux, ne semble avoir aucun secret pour notre guide châtelaine.
Ce jardin est composé de 13 chambres de verdures : Nous arrivons en façade sud du château et passons entre 2 colonnes d’Ifs noirs, sous une arche de glycines (dommage la floraison est terminée) qui annonce le second jardin baroque.
Le bosquet de charmes évoquant la Toscane.
Le bosquet de fougères.
Le bosquet attrape (pièces de verdure créant de brèves surprises).
Le jardin mouvementé : jardin de topiaires de buis, d’ifs et de houx taillés en boule, en cubes, en cônes et en spirales, des alchémilles sont en couvre-sol.
Un ensemble de topiaires représentant le poulailler entre 2 chambres de verdure.
Le bosquet des senteurs : au centre, un bassin octogonal et pots avec plantes odorantes.
La rotule : ouverture sur des lauriers palme
Le bosquet mystérieux : thuyas, cyprès forment un ensemble sombre.
Le théâtre de verdure : Le fond de scène en ifs et l’estrade en gazon nous ramènent dans la lumière.
Nous sortons par les coulisses de verdure et entrons dans le temple de Diane.
Le temple de Diane : en thuyas
L’allée de tilleuls : taille en marquise.
Le bosquet de musique : salle de verdure haute, en charmes qui permet d’écouter les bruits de la nature, le chant des oiseaux.
Le labyrinthe à entrée unique.
La taille et la coupe des végétaux sont présentes dans tous les jardins.
Quelques sculptures modernes et des roses anciennes ponctuent notre visite.
D’immenses arbres sont élagués et sculptés avec la collaboration de M. Claude Le Maut, arboriste, de façon à laisser passer la lumière, « taille en transparence » : magnifique, étonnant, quel travail !
Après la visite de ce jardin, retour vers le jardin régulier devant le château, façade sud, où nous nous attardons. Nous admirons les topiaires érigées et taillées avec une grande maîtrise et profitons de la vue dominante sur la campagne.
La visite se poursuit au jardin des douves avec la présentation de la collection de buis en port naturel (contraste avec les végétaux taillés de l’ensemble du jardin)
Retour en empruntant les escaliers « en pas d’âne », accompagné par le chant d’une grive musicienne.
Notre guide énergique et passionnée, ses commentaires intéressants et précis, nous ont permis de visiter ces jardins de façon très agréable.
Il est 13h. Nous sommes invités à nous installer et manger notre pique-nique au salon de thé ombragé du château. Nous quittons le château de la Ballue à 14h.
Très bel endroit, très belle visite.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Pierrette LRLes Jardins du Château de la BallueLa Ballue – 35560 Bazouges-la-Pérouse

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27Mai

Le Jardin de Tyjolou à Pléchatel (35)

27 mai 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Le propriétaire, M. Louis Macé, nous accueille chaleureusement à l’entrée de son jardin situé dans un charmant village de campagne de la grande banlieue de Rennes.
Cette propriété rurale en pierre de schiste a été rénovée et le jardin aménagé de toute pièce en 1994 occupe une surface de 5.000 m² sur un sous-sol argileux. Seul le plan d’eau à l’extrémité du terrain existait à l’origine.
Macé n’est pas avare d’explications et de conseils, il travaille beaucoup dans cet espace dont les plantes ont grandi au fil des années. La plupart sont obtenues à partir de boutures récupérées ici et là. Les plantes (rosiers, vivaces) portent le nom de leur donateur. L’entrée est embellie par la présence de nombreux rosiers (Mme de Rothschild, Marie Curie, Iceberg) dont plusieurs grimpants. Sur la façade du garage s’élancent deux glycines dont l’une a été obtenue à partir d’un semis. Il a fallu attendre 7 ans avant la première floraison mais la patience est la règle du jardinier ! Face à la maison, plusieurs grosses poteries contenant des chênes, noisetiers, ifs, troènes, junipérus taillés en bonzaï et en nuage agrémentent les plates-bandes.
Un bassin de 5.000 litres d’eau entouré de pierres et nombreuses joubarbes précède la roseraie et le potager en carré (radis, salades, échalotes, fraisiers).
Pour éviter la pousse des mauvaises herbes, des cartons sont placés sur le sol recouvert d’une couche épaisse de compost. Dans la partie marécageuse, poussent gunnera, prêle, rhubarbe géante.
Clin d’œil au repos du jardinier : un lit végétalisé invite à la sieste. Les rosiers lianes et clématites diverses montent à l’assaut des arbres fruitiers (cognassier, prunier, pêcher, pommier, sureau) qui bordent le plan d’eau de 500 m² servant de refuge à de nombreux volatiles (cygnes noirs, canards, oies). Un paon se dandine entre poules et coqs. Rien n’est oublié, la vigne aussi est présente. La récolte de tous ces fruits est prometteuse pour de bonnes confitures maison.
Les nichoirs et abris d’insectes sont disséminés dans le parc. Aucun produit phytosanitaire n’est utilisé, le compost est utilisé abondamment.
Coup de cœur pour ce jardin très varié.
Merci pour le verre de l’amitié servi avant le pique-nique.

Date : 24 mai 2014
Photos / texte : Rolande Le Jardin de TyjolouM Louis Macé
8 rue de l’Ardouais – 35470 Pléchatel

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27Mai

Le Jardin de la Midoni à Bourg des Comptes (35)

27 mai 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

“Un jardin en souvenir d’un frère”…
Le jardin de 2.000 m² se situe dans un joli village préservé avec des maisons en pierre et un environnement très « campagne ».
Dès l’entrée, près de la « maison des cochons » se succèdent plates-bandes de vivaces et un jardin minéral-végétal. Ce dernier est dessiné autour d’une gloriette support de clématites dont une jolie « Lady Diana » (à vérifier appellation contestée).
Ces clématites sont taillées à 30 cm de hauteur en novembre. Un petit banc dans ce coin zen et une belle photo est prise, Marie Claire et Jo très complices …
Plus loin, on rencontre Kériano, un alpaga très aimé de notre jardinière.
A l’arrière de la maison, on découvre des ambiances très différentes, naturelle, asiatique, méditerranéenne et une belle collection d’alliums.
Les deux ruches aux toits végétalisés ont retenu notre attention, pour les amateurs : se servir des alvéoles à graviers (pour allées ou parking), les remplir de sable et terre puis planter joubarbes et sédums.
Une autre découverte, un verbascum jaune très intéressant mais que l’on rencontre rarement dans les jardins.
Et nous partons vers un autre jardin et aussi et surtout une autre rencontre ….
Merci Madame Chevalier.

Date : 24 mai 2014
Photos / texte : Daniel PLe Jardin de ’La Midoni’Marie-Annick Chevalier
La Gohérais – 35890 Bourg des Comptes

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