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Balades & jardins

Annaïg Le Meliner

24Nov

Celosia ‘Caracas’

24 novembre 2022 Annaïg Le Meliner Plante du mois

Plante du mois novembre 2022
Nom scientifique : Celosia ‘Caracas’
Autres noms : Célosie, fleur de velours
Etymologie : Vient du grec κήλεος (kèleos) : brulant (l’épi floral ayant une forme de flamme)
Famille : Amntacées (comme la queue-de-renard et l’amarante à crête de coq)
Origine géographique : Afrique vers l’équateur, mais présente aussi en Asie et en Amérique équatoriale, d’où des polémiques sur l’origine réelle
Période de floraison : Mai à décembre
Couleur des fleurs : Epis pourpres ou blancs à bout pourpre
Feuillage : Plante annuelle (le feuillage flétrit et tombe vers décembre, les feuilles nouvelles apparaissant en janvier)
Multiplication : Semis facile en veillant à laisser la terre humide quand la plante grandit
Semis : Couper les fleurs qui sèchent très facilement et restent belles, puis récolter les graines et semer sous abri après les gelées
Exposition : Comme plante d’intérieur, supporte l’ombre en pièce ou le soleil en véranda, mais comme plante d’extérieur, apprécie la chaleur
Soin : Peut rester au moins deux semaines sans être arrosée dès lors qu’elle est déjà bien développée
Largeur : Jusqu’à 30 cm de large
Hauteur : Jusqu’à 30 cm de haut
Mellifère : Plutôt non
Résistance au gel : Non
Types de sols : Aucune exigence particulière
Précautions : Craint les pucerons et les aleurodes
Remarque : Plante qui est mangée au Mexique ou en Indonésie et qui est devenue à la mode au plan ornemental au Japon
Date : novembre 2022
Photos / texte : Thierry P

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22Nov

Conférence : Toutes les plantes grimpantes par Cédric Basset

22 novembre 2022 Annaïg Le Meliner Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Ceci est une fiche de présentation de la conférence

Botaniste, pépiniériste et photographe diplômé en horticulture, Cédric Basset gère sa propre pépinière avec un jardin de collection comprenant plus de 5.000 plantes. Elles sont nombreuses à être issues de ses multiples expéditions botaniques en Asie, dont il a fait sa spécialité.
En appui à son dernier livre paru chez Ulmer, il nous présentera des plantes grimpantes botaniques pour habiller murs et clôtures, et fleurir les petits espaces. Pleines de qualités, elles fascinent par leurs mouvements et apportent une fantaisie, une autre dimension au jardin comme au balcon.

Livre Cédric Basset ‘TOUTES LES PLANTES GRIMPANTES’ – 24,90 € TTC
Ce livre, édité chez Ulmer et co-écrit avec Arnaud Travers et Didier Willery présente une gamme très large de plantes grimpantes.
Nous partageons la même passion pour les plantes grimpantes et souhaitons avec ce livre montrer comment elles peuvent métamorphoser le moindre espace, même un minuscule balcon.
Une seule d’entre elles peut couvrir plusieurs mètres carrés, mais il est souvent possible d’en planter plusieurs dans le même trou de plantation pour multiplier les intérêts au même endroit durant toute l’année, avec un minimum de soins.
Fleurs, feuillages, fruits, odeurs, couleurs, saveurs, elles regorgent de qualités et fascinent par leurs mouvements et leurs facultés à s’élever de l’ombre pour gagner les étages supérieurs et s’épanouir au soleil.
L’exubérance de certaines grimpantes très vigoureuses donne rapidement l’effet d’une jungle, trop rapidement peut-être pour des jardiniers qui aiment tout maîtriser…
Mais aujourd’hui de nombreuses sélections plus sages et plus compactes peuvent contenter les plus timorés d’entre nous.

C’est le quatrième livre qu’Arnaud et Didier publie sur ce sujet, remettant constamment à jour les informations et les choix des variétés, notamment chez les clématites ou les chèvrefeuilles, où des progrès immenses ont été faits ces dernières années.
Manon Rivière et Cédric Basset y ont adjoint leurs connaissances et leur expérience avec les grimpantes « botaniques », souvent plus discrètes, beaucoup moins courantes, mais à la beauté plus subtile et fascinante.
Rares ou courantes, faciles ou délicates, sages ou exubérantes, botaniques ou horticoles, toutes les grimpantes ont en commun de pouvoir donner un maximum d’attrait pour un minimum de place au sol.
Ce sont donc les panacées des jardins urbains, petits mais foisonnants, mais pas seulement…
Toutes les plantes grimpantes botaniques ou horticoles pour habiller murs et clôtures, et fleurir les petits espaces
Ce guide très complet répertorie la quasi-totalité des plantes grimpantes cultivables aujourd’hui chez nous.

Quatre spécialistes, aux compétences complémentaires, ont mis en commun leurs connaissances pour en dresser un panorama complet et actuel.
Arnaud Travers, 5ème génération de pépiniéristes producteurs de grimpantes, et en particulier de clématites, apporte ses lumières sur les meilleures variétés de ce genre.
Manon Rivière et Cédric Basset y ajoutent leur expertise des espèces plus strictement botaniques, dont beaucoup nouvellement introduites en culture.
Didier Willery, qui les a presque toutes cultivées au jardin, complète le tableau.

Sommaire – Introduction – Culture et utilisations des plantes grimpantes –
Descriptions – Les grimpantes ligneuses – Les grimpantes herbacées – Les raretés
Commentaire : « Elles apportent une fantaisie, une autre dimension au jardin comme au balcon, et se placent partout, parfois même dans des endroits incongrus. Et, quelquefois, elles jouent les couvre-sol avec ténacité. »

Cédric BASSET
Botaniste, pépiniériste et photographe diplômé en horticulture, Cédric Basset a travaillé à la célèbre Bambouseraie d’Anduze durant 5 ans avant de gérer les collections du jardin botanique de Lyon pendant 11 ans.
Depuis 2012, il gère sa propre pépinière avec un jardin de collection comprenant plus de 5.000 plantes dont de nombreuses issues de ses multiples expéditions botaniques en Asie, dont il a fait sa spécialité (Chine, Himalaya, Japon, Corée, Taiwan, Inde, Singapour…).
Près de 20 000 photos de plantes asiatiques sont visibles sur son site www.asianflora.com et sur le blog qui s’y rattache.
Les plantes cultivées dans le jardin-pépinière, en sud Bourgogne, sont visibles sur le site https://www.pepiniere-aoba.com/fr/
Après un premier ouvrage de photos macro de plantes et un autre sur les vieilles serres du parc de la tête d’or à Lyon, il publie plusieurs ouvrages aux éditions Ulmer :
* Atlas des plantes de l’Himalaya et des montagnes de Chine,
* Cultiver les plantes de Chine et du Japon et
* Fougères rustiques pour le jardin.

Manon RIVIÈRE
Manon Rivière est diplômée en horticulture. Passionnée de plantes botaniques d’Asie, de plantes d’ombre et de plantes grimpantes en particulier, elle dirige, avec Cédric Basset, la pépinière Aoba, à Saint-Ouen-la-Rouërie (Val-Couesnon) où ils cultivent près de 5.000 espèces et variétés de plantes rares.

Arnaud TRAVERS
Arnaud Travers est un des grands spécialistes des plantes grimpantes en France.
Il dirige les pépinières Travers à Orléans qui depuis trois générations se consacrent à la culture des plantes grimpantes et notamment des clématites.
https://www.clematite.net/

Didier WILLERY
Journaliste et photographe de jardin, Didier Willery est avant tout un jardinier passionné qui essaie les plantes avant d’en parler.
Il essaie et cultive de nombreuses plantes dans son propre jardin et gère les collections végétales (8.500 espèces et variétés) du Jardin du Vasterival, en Normandie.
Auteur de nombreux ouvrages aux éditions Ulmer, il en est également l’un des responsables éditoriaux du domaine « Jardin».
https://dinguedeplantes.blogspot.fr/

TEXTE DE PRESENTATION – CONFERENCE DE NOVEMBRE
Cédric Basset intervient à nouveau dans notre Association en s’appuyant sur le dernier livre qu’il a publié chez Ulmer, en collaboration avec 4 spécialistes complémentaires : Manon Rivière, Arnaud Travers et Didier Willery, livre au titre très explicite : « Toutes les plantes grimpantes ».
Il nous présentera plus particulièrement les espèces horticoles pour habiller murs et clôtures, et fleurir les petits espaces dont certaines ont été nouvellement introduites en culture.
Une seule d’entre elles peut couvrir plusieurs mètres carrés, mais il est souvent possible d’en planter plusieurs dans le même trou de plantation pour multiplier les intérêts au même endroit durant toute l’année, avec un minimum de soins.
Fleurs, feuillages, fruits, odeurs, couleurs, saveurs, elles regorgent de qualités et fascinent par leurs mouvements et leurs facultés à s’élever de l’ombre pour gagner les étages supérieurs et s’épanouir au soleil.
L’exubérance de certaines grimpantes très vigoureuses donne rapidement l’effet d’une jungle, trop rapidement peut-être pour des jardiniers qui aiment tout maîtriser…
Mais aujourd’hui de nombreuses sélections plus sages et plus compactes peuvent contenter les plus timorés d’entre nous.
« Elles apportent une fantaisie, une autre dimension au jardin comme au balcon, et se placent partout, parfois même dans des endroits incongrus. Et, quelquefois, elles jouent les couvre-sol avec ténacité. » Article de La Croix – 27 mars 2022

Pépinière Aoba
Manon Rivière et Cédric Basset
La Touche au Burgot – 35460 Saint Ouen la Rouerie
Tel 07 67 30 37 98 – 06 09 48 24 85
info@pepiniere-aoba.com
https://www.pepiniere-aoba.com/

Date : 19 novembre 2022

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24Oct

Abelia ‘Edward Goucher’

24 octobre 2022 Annaïg Le Meliner Plante du mois

Plante du mois octobre 2022
Nom scientifique : Abelia ‘Edward Goucher’
Etymologie : Nom donné vers 1825 par le botaniste Robert BROWN en référence au médecin de l’ambassade britannique en Chine Clarke ABEL
Famille : Caprifoliaceae (comme le chèvrefeuille)
Origine géographique : Chine, contreforts de l’Himalaya
Période de floraison : Juillet à octobre
Couleur des fleurs : blanche ou rose
Feuillage : Semi-persistant
Port : Arbuste produisant de nombreuses branches arquées
Exposition : Accepte toutes les solutions mais apprécie le soleil
Soin : N’a besoin d’aucun arrosage même lors des canicules
Croissance : rapide mais tolère très bien une taille sévère après la floraison
Largeur : Jusqu’à 3 m de large (voire plus en l’absence de taille)
Hauteur : Jusqu’à 2 m de haut
Multiplication : Bouturage très facile
Mellifère : Oui
Résistance au gel : Excellente (jusqu’à – 15 °C)
Types de sols : Aucune exigence particulière concernant la variété ‘Edward Goucher’
Particularité : Supporte les vents marins
Résistance à la sécheresse : très bonne
Remarque : Plante logiquement très appréciée des municipalités au vu du faible entretien requis
Date : octobre 2022
Photos / texte : Thierry P

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17Oct

Conférence : Les plantes supportant la sécheresse par Aurélien Davroux

17 octobre 2022 Annaïg Le Meliner Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Ceci est une fiche de présentation de la conférence

Ingénieur horticole, issu de l’Institut national d’Horticulture et de Paysage d’Angers, Aurélien Davroux est conseiller botanique. Son bureau d’études propose à des collectivités et à des acteurs privés des solutions d’aménagement et de gestion durables du végétal. Il met, entre autres, ses compétences aux services du pépiniériste « Promesse de Fleurs » installé à Houplines dans le département du Nord. Il gère en parallèle depuis plus de 15 ans un jardin d’essais dans le Pas-de-Calais où il teste le comportement de nombre d’espèces et de variétés de plantes, avec un entretien réduit.
Nous l’avons rencontré lors de l’une de ses interventions publiques à la Fête des Plantes de Guerlesquin dans le Finistère. Il s’est montré immédiatement intéressé par l’idée de venir à Grand Champ communiquer avec notre association sur cette problématique : Dans le contexte des évolutions climatiques actuelles, vers quelles plantes résistant à la sécheresse et ne nécessitant pas d’arrosage peut-on désormais se tourner ?
Auteur d’un ouvrage paru aux éditions Ulmer en 2020, où il s’applique à décrire toutes les plantes supportant la sécheresse, Aurélien Davroux saura nous expliquer ce qui conditionne la sécheresse d’un sol, de sa nature-même à sa situation, sans négliger son évolution au fil de l’année. Entre influences géographiques, expositions et situations, modes de développement racinaire, les plantes adoptent des stratégies qu’il nous aidera à mieux connaître. Et, abordant des techniques pour diminuer le besoin en eau, il nous préservera de décisions ou de comportements inadaptés et parfois coûteux.
Son propos, évitant le piège des considérations théoriques inaccessibles, nous fera toucher du doigt les enjeux climatiques qui nous concernent directement, et nous permettra de construire, à notre échelle, les réponses convenant à chacun de nos jardins.

Toutes les plantes supportant la sécheresse
Aurélien DAVROUX – 500 illustrations – 320 pages – 24.90 € – Edition ULMER
ISBN : 9782379220814 – Année d’édition : 2020 – Collection : Medium expert

Aurélien Davroux est ingénieur horticole (INHP d’Angers, Agrocampus Ouest) et conseiller botanique. Passionné depuis de nombreuses années par la flore et la faune, il a créé le bureau d’études Phyta Conseil afin de proposer  à ses clients, collectivités et acteurs privés, des solutions d’aménagement et de gestion durables du végétal, particulièrement en milieu urbain et péri-urbain.
Il gère en parallèle depuis 15 ans son jardin d’essais dans le Pas-de-Calais, où il peut tester le comportement et les associations de plus de 1 500 espèces et variétés de plantes, sans aucun pesticide et avec un entretien réduit.
Il habite près d’Arras (62).

Face aux enjeux climatiques, il est indispensable d’utiliser dans nos jardins des plantes qui résistent à la sécheresse sans nécessiter d’arrosage.
Ce livre présente plus de 450 plantes pour toutes les situations du jardin et toutes les régions, désormais également touchées par les périodes de canicule.
Ce guide, plus exhaustif que ceux déjà parus, ne se limite pas aux plantes méditerranéennes. Les plantes sont regroupées par petites entités liées aux étages de végétation ou aux usages courants, ce qui permet une sélection rapide en fonction de ses goûts, de ses besoins, ou des difficultés imposées par le terrain.
On y trouvera aussi une sélection importante de végétaux pour l’ombre sèche au pied des murs ou des grands arbres, difficile même quand les sécheresses ne sont pas exceptionnelles…

Sommaire :
Introduction – Les zones sèches au jardin : où, quand, pourquoi ?
Techniques pour diminuer le besoin en eau – Les plantes et la sécheresse
Les plantes résistantes à la sécheresse en plein soleil –
Les plantes résistantes à la sécheresse à mi-ombre –
Les plantes résistantes à la sécheresse à l’ombre.

Date : 15 octobre 2022

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11Oct

Le Jardin de Marc Le Pajolec à Sarzeau (56)

11 octobre 2022 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan

Les conséquences de la sécheresse caniculaire sur les jardins ont contraint Sophie à annuler le week-end prévu en Cotentin et à réduire le programme de visites cet automne.

C’est peu dire que nous étions reconnaissants envers Marc Le Pajolec d’avoir accepté de nous ouvrir les portes de son jardin situé au centre de la presqu’île de Rhuys à Sarzeau.

« Un jardin d’arbres » ainsi qu’il se plait à le souligner, commencé par Marc en 1985, d’abord sur 1.000 m² puis 3.000 m² supplémentaires, repris en 2004. Pas si facile, le sol variable et ingrat étant pauvre et drainant au sud, argileux plus au nord. Ses arbres qui ont aujourd‘hui entre 20 et 40 ans sont pour beaucoup des feuillus, dont des chênes de plusieurs espèces : un magnifique Quercus phellos, chêne américain à feuilles de saule, de pousse rapide et aux belles couleurs d’automne a retenu notre attention… Pour que la silhouette de tous ses arbres reste élégante, Marc les élague tous les trois ans.

Cette plantation relativement dense réalisée par Marc au fil du temps a été très bénéfique au jardin cet été. En beaucoup d’endroits l’atmosphère de mi-ombre (y compris dans son petit potager) a permis aux plantes situées en-dessous, arbustes, vivaces, légumes, de résister aux rayons brûlants du soleil. Lors de notre visite les grandes feuilles vernissées et persistantes du Fatsia japonica (un arbuste de terrain pourtant très frais, originaire du sud du Japon) avaient gardé fière allure. Tout comme l‘Hydrangea quercifolia W.Bartram, l’espèce botanique d’origine, identifiée dès 1791, indigène dans les états du SE des USA, Floride, Géorgie, Louisiane, Mississippi… Voilà sans doute pourquoi la chaleur ne l’a pas tant gêné. Parmi les vivaces, les nombreuses heuchères ou même l’original Persicaria amplexicaulis ‘Golden Arrow’ au feuillage vert chartreuse (donné pour terrain frais) ont aussi bien résisté.

A l’extrémité nord du jardin, Marc a tiré parti du sol très argileux (qui restait détrempé l’hiver) pour recreuser et damer l’argile sous-jacente, créant ainsi une mare d’habitude pleine de vie. Le niveau d’eau a baissé, les plantes de berges sont à la peine mais rien n’a été perdu… Il a ainsi fallu chercher (et retrouver !) les feuilles du gunnera miniature (Gunnera magellanica), une plante tapissante, couvre-sol en terrain humide, rare cousin du gunnera géant (Gunnera manicata) familier des bords d’étangs et des jardins d’eau.

Certes son jardin en ce début octobre était peu fleuri. C’est d’ailleurs fin mai-début juin que le jardin de Marc connait son apothéose : des rosiers grimpants et rosiers lianes plantés en quantité partent à l’assaut des haies et des arbres les plus hauts, son jardin n’est alors qu’une profusion de roses… Pendant la visite on percevait à peine tous ces rosiers. Nous avons pourtant remarqué au passage ‘Pleine de grâce’ caractérisé par ses longues branches retombantes (un superbe rosier créé par le grand rosiériste belge Lens en 1984 ; des bouquets de fleurs simples, blanches, abondantes et très parfumées au printemps). Début octobre ses grappes de petits fruits orangés ne pouvaient passer inaperçues.

Marc visiblement heureux de partager avec nous ses connaissances et expériences, nous a expliqué entre autres comment multiplier le Dahlia imperialis, un dahlia botanique exceptionnel (il atteint 4 m en une saison, fleurit à l’automne) en prélevant et repiquant des tronçons de ses tiges. Il nous avait auparavant beaucoup amusés en racontant, avec force gestes à l’appui, comment il estourbit les frelons à l’aide d’une raquette ! Sa façon à lui de sauver ses abeilles du frelon asiatique qui les attaque à la sortie de la ruche.

Nous garderons aussi en souvenir la beauté de plusieurs grandes sauges spectaculaires originaires d’Amérique du sud ou Amérique Centrale, (en fleurs de la fin du printemps aux gelées). Marc les a plantées proches de la maison, en terrain filtrant, protégées des basses températures hivernales car elles sont frileuses : Salvia x guaranitica ‘Amistad’, semi-arbustive, violet foncé et noire, plus de 2 m dans la saison ; Salvia involucrata ‘Bethelii’, un cultivar spontané aux grosses fleurs rose fuchsia et au feuillage très parfumé, d’1,25m-1,50m.

Nul doute qu’avec l’élévation des températures estivales, nous soyons tentés de redécouvrir les sauges, arbustives ou herbacées (900 espèces tout de même !) et d’en introduire, si ce n’est déjà fait, dans nos jardins.

Date : 8 octobre 2022

Photos / texte : Bidou

Le Jardin de Marc Le Pajolec17 Rue du Grabon – Kerblay – 56370 Sarzeau

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05Oct

Le Jardin de Jacqueline à Saint Jean Brévelay, primé en 2022

5 octobre 2022 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan

“La propriété des époux Dréano, à Saint-Jean-Brévelay (Morbihan), est fleurie toute l’année. Des centaines de variétés annuelles ou vivaces ornent les massifs. Jacqueline est incollable sur l’identité des espèces. Elle témoigne d’une passion extrême qu’elle aime à partager.

Jacqueline participe régulièrement au concours des maisons fleuries. Elle a obtenu le premier prix dans la catégorie « jardin paysager visible de l’espace public ».

L’embellissement de la commune fait partie des préoccupations des élus de Saint Jean Brévelay. Pour inciter le plus grand nombre à participer à la mise en valeur de leur environnement, un concours des maisons fleuries est organisé chaque année.

Jacqueline a obtenu le premier prix dans la catégorie jardin paysager visible de l’espace public. « J’aime partager ma passion, échanger des conseils, et voir le cercle autour des fleurs s’agrandir ! » Et quand on lui demande comment est né cet engouement, elle répond : « Lors de notre emménagement à Mangouéro, et des tas de terre dans la cour, je me suis dit qu’il était nécessaire de garnir les coins. »

Jacqueline et son mari, Jo, ont alors imaginé et organisé ensemble la structure du jardin. Les premières plantations ont suivi. « Les copines me fournissaient en boutures, et, très vite, j’ai attrapé le virus. » Les espèces florales annuelles ou vivaces se succèdent, s’alternent et se comptent par centaines. L’harmonie des couleurs (fleurs et feuillages), et la hauteur des végétaux sont calculées. Ainsi, le jardin est fleuri toute l’année.

On y trouve entre autres, de multiples petites fleurs de printemps, des rhododendrons en quantité, des magnolias, une quarantaine de camélias fleuris d’octobre à avril, des azalées, agapanthes, géraniums vivaces, 400 plants d’Hellébore (ou Rose de Noël), et plus de 140 catégories de rosiers… « Tout est paillé, donc les parterres demandent peu d’entretien. La taille et l’organisation des bordures représentent le plus gros travail… mais aussi tellement de plaisir ! » confie Jacqueline qui utilise l’eau de récupération pour l’arrosage et achète peu de plants. Je les multiplie, je fais du troc, je vais aux vide-jardins et aux fêtes des plantes.

La passionnée est incollable sur l’identité des variétés. Elle accueille régulièrement les visiteurs et se montre intarissable sur les conseils et explications. Les pommiers pollinisateurs décoratifs ouvrent l’espace arboré et font la joie des oiseaux. Jacqueline cultive aussi un potager, créé ses semences et récolte sans ajout de produits chimiques.”

 Bravo Jacqueline !

Date : 21 Septembre 2022 – Article paru dans Ouest France

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24Sep

Pentas lanceolata

24 septembre 2022 Annaïg Le Meliner Plante du mois

Plante du mois, septembre 2022
Nom scientifique : Pentas lanceolata
Etymologie : Expression latine qui signifie : lance munie d’étoiles à 5 branches
Autres noms : Sipanea carnea, Psychotria arabica, Étoile égyptienne
Famille : Rubiacées
Origine géographique : Yemen et pourtours de la mer rouge
Arrivée en Occident : Très à la mode à la Réunion et aux États-Unis dans un premier temps
Période de floraison : Mai à novembre
Couleur des fleurs : rouge, rose ou pourpre
Feuillage : Persistant
Port : Arbustif et en boule
Exposition : Soleil, voire mi-ombre lors des très grandes chaleurs
Largeur : Jusqu’à 1 m de large mais plutôt 30 cm avec croissance assez lente
Hauteur : Jusqu’à 1 m de haut mais plutôt 30 cm avec croissance assez lente
Multiplication : Bouturage très facile
Mellifère : Attractivité modérée
Résistance au gel : Très faible
Types de sols : Supporte les sols neutres à légèrement acides
Soin : Ne pas trop arroser hors canicule
Résistance à la sécheresse : bonne, mais arroser quand il fait sec
Précaution : Mieux vaut préférer la plantation en pots pour pouvoir changer la plante de place au gré des températures (et la mettre à l’abri en cas de gel et à mi-ombre en cas de canicule)
Date : septembre 2022
Photos / texte : Thierry P

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19Sep

Conférence : Les épimédiums par Dominique

19 septembre 2022 Annaïg Le Meliner Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Ceci est une fiche de présentation de la conférence

Dominique, l’une de nos adhérentes, jardinière passionnée, nous fera découvrir les épimédiums.

C’est un excellent couvre-sol vivace à feuillage semi-persistant à persistant, en fonction des espèces qui mesure en général 30 cm de haut. Il préfère les sols frais et bien drainé, plutôt à l’ombre ou la mi-ombre et, une fois établi, demande peu d’entretien. Ses feuilles prennent de jolies teintes à l’automne et ses fleurs forment des grappes légères et aériennes au printemps, allant du blanc au jaune et jusqu’au pourpre.

Date :  17 septembre 2022

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24Juil

Lantana camara ‘Radiation’

24 juillet 2022 Annaïg Le Meliner Plante du mois

Plante du mois juillet 2022
Nom scientifique : Lantana camara ‘Radiation’
Etymologie : Mot latin pour désigner la viorne (de la famille des adoxiacées) à laquelle le Lantana ressemble
Autres noms : Lantanier, corbeille d’or, mille fleurs, Galabert (à la Réunion)
Famille : Verbénacées
Origine géographique : Antilles, Amérique centrale, nord de l’Amérique du sud (invasif en Guyane et en Nouvelle Calédonie)
Arrivée en Occident : Très à la mode au sud du Portugal
Période de floraison : Mai à novembre
Couleur des fleurs : jaune, orange, rouge, pourpre puis saumon en fonction de la période
Feuillage : Persistant
Port : Arbuste faisant des rayons
Exposition : Soleil, voire mi-ombre lors des très grandes chaleurs
Largeur : Jusqu’à 2 m de large
Hauteur : Jusqu’à 2 m de haut (se taille en mars)
Multiplication : Bouturage facile en août
Mellifère : Oui
Résistance au gel : Plante assez rustique mais protégez les racines en hiver
Évolution horticole : La variété ‘Chapel Hill Yellow’ résisterait jusqu’à – 15 ° C
Distinction : Les fleurs de la variété ‘Chapel Hill Yellow’ sont jaunes invariables et le port est plus en boule que pour la variété ‘Radiation’
Types de sols : Supporte les sols neutres à légèrement acides
Soin : N’arroser que par très forte canicule
Résistance à la sécheresse : très bonne
Précaution : Les feuilles ont une agréable odeur de romarin mélangé à du pamplemousse, mais la plante est toxique en cas d’ingestion, tant pour l’homme que pour les animaux
Date : juillet 2022
Photos / texte : Thierry P

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29Juin

Le Jardin de Chantal et Bernard Danion à Saint-Nicolas du Tertre (56)

29 juin 2022 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan

Nous franchissons l’entrée du domicile de Chantal et Bernard Danion, notre regard embrasse la luxuriance végétale qui règne sur ce domaine de 9.000 m², acquis en 1980.

La visite prend un tour pédagogique. Bernard Danion, en tant que membre et actif de l’association Polen : pour un développement écologique, durable, local et solidaire sur le Pays de Ploërmel a une conscience aigüe du respect de la biodiversité. Et dans cette perspective, face à un public pluriel, l’idée de la transmission d’une nécessité écologique devient fondamentale.

En effet, ce qui frappe en ce lieu, c’est le respect et la place accordés au vivant, qui entrent en résonnance avec l’ouvrage philosophique de Jean Philippe Morizot « Manière d’être vivant », dont le constat est sans appel concernant notre société contemporaine. Il énonce : « Nous vivons une crise de sensibilité majeure. Notre relation au vivant est appauvrie et desséchée. »

Les infrastructures mettent en œuvre la récupération des eaux des toits, la phytoépuration et la décantation dans un bassin qui sert à l’arrosage, les serres avec des matériaux de récupération et le compostage, les voiles de protection pour certaines plantes…

Nous commençons la visite par la découverte des mobiles de bois flotté et de coquillages, accrochés devant les fenêtres, dont l’objet est d’avertir les oiseaux, afin qu’ils ne se fracassent pas sur les vitres.

Une spirale aromatique en pierres sèches réalisée par le propriétaire des lieux marque l’entrée du jardin. La terre recouverte d’un paillage de schiste, d’acacias et de châtaignier accueille au sommet les plantes méditerranéennes, demandeuses de soleil et de chaleur, dont la hauteur servira d’ombrage aux plantes plus basses, comme les physalis.

Une tentative de lombricompostage est expérimentée dans un abreuvoir muni d’un robinet pour purger le trop-plein. Un système de lasagne compose les différentes strates : 20cm de cailloux, une couche de coquilles d’huitre, des briques cassées, un voile géotextile, des rondins de bois, du terreau, de l’herbe de pelouse… Un alignement de composteurs de villes et de poubelles noires transformé en lombricomposteur, muni de robinet permet de récupérer le thé de lombric.

Bernard Danion livre quelques conseils :

La recette de l’engrais de lombric consiste à diluer 10 % de thé pour 1 l d’eau.

Les tiges vertes sont coupées à la tondeuse et les tas de compost déposé dans un espace du jardin servent de paillage pour amender et pailler le sol – « Tout ce qui pousse dans le jardin retourne au jardin. »

Dans ce jardin, la relation au vivant est en permanence activée, enrichie et vivifiée. Le respect de la biodiversité s’appuie sur un parfait équilibre et une symbiose entre les besoins humain, animal, végétal et minéral. Bernard Danion affirme : « La biodiversité est une richesse. Ici, il y a en a pour tout le monde. Il y a le gîte et le couvert » Nous saisissons très vite que chaque élément va nourrir ou servir l’autre, et que tout ce petit monde évolue en une interdépendance dans cet espace naturel et néanmoins organisé.

Au-delà de sa fonction nourricière, le jardin garde une dimension esthétique. Il rassemble une variété d’arbres fruitiers, de légumes et de fleurs, mêlée aux infrastructures qui favorisent l’autonomie de ce milieu. M Danion le dit : « zéro intrant ; pas de produits phytosanitaires ni de ressources extérieures. » Les demandes de la nature nécessitent des réponses et des soins élaborés : compostage, paillage, gestion de l’eau, choix des plantes, soins naturels… Aucun outil thermique n’entre dans le jardin : la grelinette ameublit le sol.

La campagnole équipée de roues et de contre-dents casse les mottes de terre.

La visite du jardin confirme la mise en œuvre de tout un écosystème humain/végétal/animal/minéral.

M et Mme Danion cultivent et récoltent les légumes et les fruits pour les besoins familiaux, et au-delà, puisque la notion de partage qui découle de la biodiversité est devenue leur visée. Afin de clore cette visite riche d’enseignements, Mme Danion parle de son expérience avec l’association du comité de jumelage Ploërmel-Kolbuszowa (Pologne) qui œuvre en faveur des réfugiés ukrainiens, où le jardin et sa biodiversité trouvent leur place.

Date : 27 juin 2022

Photos / texte : Yannick LP, Jacqueline F, Bidou et Josée TLe Jardin de Chantal et Bernard Danion6, rue La Porte – 56910 Saint-Nicolas-du-Tertre

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