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Balades & jardins

Annaïg Le Meliner

10Mai

Le Jardin du Petit Bonheur à Guéméné Penfao (44)

10 mai 2018 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Madeleine a transmis le virus à sa fille Claudine, créatrice d’un jardin d’ornement avec de nombreuses vivaces et rosiers, à quelques centaines de mètres !

Un jardin « féminin », romantique, tout en courbes et en subtilité : massifs d’arbustes habillés de vivaces et de clématites, des rosiers buisson, arbustifs et grimpants en abondance…sans oublier une petite mare et un potager

 

Date : 1er mai 2018
Photos / texte : Gérard M et BidouLe Jardin du Petit BonheurPropriétaire : Claudine Janvresse
33 Route de Nozay – 44290 Guéméné Penfao

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10Mai

Le Jardin de Paradis à Guéméné-Penfao (44)

10 mai 2018 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Philippe Gantier nous fait découvrir son Eden qu’il a réussi à aménager sur un terrain tout en pente.

Philippe a installé au fil du temps une profusion de plantes, toutes résistantes à la chaleur, car dans ce jardin il peut faire très chaud et sec en été.

      

Date : 1er mai 2018
Photos / texte : Gérard M et BidouLe Jardin du ParadisPropriétaire : Philippe Gantier
34 Avenue du Paradis – 44290 Guéméné Penfao

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01Mai

Le Jardin de Séquoia à Guéméné Penfao (44)

1 mai 2018 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Visite guidée du jardin de Madeleine : grande collectionneuse, « dingue » de plantes…Camellias, Hydrangeas, Rosiers et de nombreux arbustes, vivaces et graminées dont certaines espèces rares peuplent le jardin de 1.400 m² de cette ancienne agricultrice. Sans oublier une impressionnante collection de plantes en pots !

 

Date : 1er mai 2018

Photos / texte : Gérard M et Brighid GDLe Jardin de SéquoiaMadeleine Gascoin
11 Rue du Séquoia – 44290 Guéméné Penfao

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27Avr

Le Jardin de Saint Durec à Saint Durec (29)

27 avril 2018 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Jean-Yves Sylvestre a aménagé un grand jardin de 2 ha sur l’ancienne ferme familiale, composé essentiellement d’arbres et arbustes, et cultive également un potager en s’inspirant de la permaculture…

 

Date 25 : avril 2018
Photos / texte : François L et Bidou

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22Avr

Conférence : Les cyclamens rustiques de jardins par Alain Levasseur

22 avril 2018 Annaïg Le Meliner Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Texte fourni par le conférencier pour illustrer son propos

Pourquoi planter des cyclamens ? 10 bonnes raisons
Mes premiers cyclamens datent de plus de 20 ans ils se développaient doucement juste sous la fenêtre de cuisine sous des bouleaux… où rien ne poussait.  J’ai trouvé cela très bien surtout que je ne m’en occupais pas et que les plantes qui poussent bien ici sont peu fréquentes, le terrain est très ingrat.
Et puis grâce à Jardin Passion de Lannion, époque où les réunions se tenaient encore dans le centre Jean Savidan, j’ai découvert les coums… Connaitre les coums était, dans l’association, la preuve de faire partie des initiés ! Et lors d’une réunion j’ai eu l’opportunité d’obtenir une caissette de coums… j’avais mis le doigt dans l’engrenage.
Et puis comme l’écrit Christopher Grey Wilson dans son livre on devient vite addict !
1. Ils poussent là où très peu de plantes peuvent pousser, sous les arbres feuillus et résineux, endroits sombres, très secs en été. Les cyclamens sont pour la plupart des plantes des sous-bois donc d’ombre ou demi-ombre. Ils font leur végétation en hiver période où il n’y a pas de feuilles dans les arbres et entrent en repos pendant l’été. Ce cycle de végétation permet l’entretien aisé, passage de la tondeuse à gazon en fin de printemps.
2. Si la situation leur plaît, ils peuvent coloniser ‘’rapidement’’…. Tout un espace. La multiplication se fait naturellement par graines qui peuvent être disséminées par les fourmis qui sont friandes du mucilage sucré qui entoure les graines.
3. Les cyclamens défendent bien leur place une fois installés ils laissent peu de place aux adventices concurrentes ! Pas besoin de les désherber.
4. Les plus communs fleurissent en automne, hiver, période où il y a peu de fleurs dans le jardin et ils peuvent faire des tapis impressionnants. Et en multipliant les variétés il est possible d’avoir des fleurs vraiment toute l’année, excepté pendant les périodes de fortes gelées.
5. Ils font de ravissants petits bouquets et ils tiennent très bien en fleurs coupées
6. Certains sont odorants, même très odorants, et sont utilisés en parfumerie pour leur odeur florale. Eau de Givenchy. Ils répandent une agréable odeur, qui rappelle celle du muguet. Je l’ai trouvé référencé dans une liste de 14 senteurs florales. Acacia, cyclamen, jacinthe, jasmin, lilas rose, lilas blanc, muguet, magnolia, mimosa, narcisse, fleur d’oranger, orchidée, rose, pois de senteur.
7. Ils présentent des feuilles avec un graphisme et des couleurs remarquables
8. Ce sont des plantes résistantes aux maladies, je n’ai jamais eu de maladie donc pas de traitements. Ils résistent aux limaces et escargots excepté les semis au moment de la levée.
9. Ils vivent très bien en pot et font de magnifiques potées au moment de leur floraison. A placer sur une terrasse. Attention cela reste une plante d’extérieur, J’ai des plants mères depuis plus de 10 ans en pot.
10. Le semis en terrine est très facile et sans travail il permet la multiplication rapide du nombre de pieds

Les sources d’informations :
Le net à prendre avec beaucoup d’esprit critique ;
Articles intéressant en Anglais
« Morel » extra mais uniquement pour les pro et sur le persicum
Forums en français aucun intérêt.
Jan Bravenboer un cultivateur hollandais chez qui j’ai acheté beaucoup de graines et toujours de bon conseil.
Deux ouvrages en Anglais rien en Français
Mon expérience, beaucoup de notes, d’expériences…
Toutes les photos viennent du jardin excepté la carte de vœux.
Cyclamens coum de l’ile de Cos erroné en fait sur les bords de la mer noire…
Bulbes ou tubercules….
Des gousses au lieu des capsules
Les graines qui éclatent pour disperser les graines.
Le semis dans le noir absolu la moindre clarté bloquerait la germination (étude américaine Reading)
Le cyclamen son nom proviendrait du Grec, cercle ou couronne, tubercule fleur ?
Pendant l’antiquité, le cyclamen était surtout connu pour ses vertus thérapeutiques : il contient un puissant toxique purgatif pour l’homme. Dans certaines régions, la croyance populaire veut que les cochons en raffoleraient : d’où leur nom vernaculaire « pain de pourceau »
Plusieurs fois les sangliers sont venus ils ont fait pas mal de dégâts mais n’ont pas touché aux cyclamens.
C’est une plante que tout le monde connait mais qui reste bien inconnue, il est très difficile d‘obtenir des informations pas de livres en français pas de docs, et sur les forums les discussions restent sommaires et truffées d’erreurs elles se limitent souvent à ; il suffit de planter quelques ‘’bulbes’’ et avec un peu de temps et de chances ils se ressèment tout seul et l’on obtient les fameux tapis qui font rêver ! 

Précisions botaniques.
Bulbe ou oignon : organe souterrain composé
* d’un plateau charnu (tige souterraine tassée)
* d’écailles ou de tuniques (feuilles modifiées chargées de réserves)
* d’un bourgeon terminal, narcisse, jacinthe

Tubercule partie renflée de certains organes,
Tige souterraine ou rhizomes : ex pomme de terre, topinambours
Racines : carotte, panais….
Mixtes : tige en haut, racine en bas chou rave céleri rave…
Il y a d’autres formes de réserves. Caïeux, Rhizomes, Cormes

Caïeu : petit bourgeon qui se forme à l’intérieur d’un bulbe, et qui entraine la fragmentation du bulbe en grossissant, échalote

Rhizome ; tige souterraine ou à ras de terre, ressemblant à une racine : iris, liseron, chiendent, fraisier…

Cormes, organe complexe ressemblant à un bulbe

C’est une forme particulière de rhizome glaïeul, safran
Cyclamen plante tubéreuse et non bulbeuse.
Dans le commerce on parle toujours de bulbes !
Morel, ‘’le spécialiste’’, dans ses articles grand public parle de bulbes !
Les cyclamens font partie des primulacées (primevère) et ont des fleurs hermaphrodites
Ils sont entomogame la fécondation est assurée par les insectes
Principalement allogame (pollinisation croisée) certains seraient autogame.
Ils sont barochore les graines chutes naturellement sur le sol
Connerie internet les graines explosent ! Les graines sont dans des gousses ! (Capsule. Fruit sec déhiscent formé à partir de plusieurs carpelles soudés et renfermant les graines.)
Les cyclamens sont d’origine géographique générale sur le pourtour du bassin méditerranéen. Les noms sont significatifs, (de Naples, de Rhodes, des Baléares, de Perse, de Crète, de Chypre, du Liban, de Colchide etc.)
Il y aurait 22 espèces botaniques de cyclamens, et selon leurs origines leur résistance au froid, la nature du sol, les conditions de cultures peuvent être très variables bien qu’étant d’une manière générale issues du pourtour du bassin certaines résistent très bien au gel et supportent -28°.
Mais attention les espèces alpines généralement ne supportent pas bien les froids humides.

L’espèce animale ou végétale
La définition la plus communément admise est celle du concept biologique de l’espèce énoncé par Ernst Mayr en 1942 : une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles. Ainsi, l’espèce est la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible et les individus d’une même espèce sont donc génétiquement isolés d’autres ensembles équivalents du point de vue reproductif.

En d’autres termes une espèce botanique est une plante qui pousse spontanément dans la nature sans intervention humaine.
Il y a beaucoup de cyclamens vendus dans le commerce qui proviennent d’un arrachage sauvage dans la nature. Ce sont de réels cyclamens ‘’botaniques’’. Si l’on se contente de multiplier des espèces botaniques sans sélections ce seront encore des espèces botaniques, mais un travail de sélection les transforme en ‘’variété’’ Les plantes possèdent alors des caractéristiques propres à la variété et reproductibles.

Une variété ou cultivar : 2 notions très différentes
Une variété ou cultivar qui est issue d’un plant unique obtenu d’une graine d’une mutation et qui est multiplié par voie végétative naturelle ou humaine, stolons, oignons, tubercules, division de touffe greffe, marcotte bouture
Fraisiers, tulipes, pomme de terre, pommier, cerisier, camélia, etc. Toutes les obtentions portent un nom de variété ou cultivar.

Le terme cultivar est synonyme de « variété cultivée » ou « variété horticole »,
Dans ce cas la variété n’a pas un patrimoine génétique ‘’pur’’ ou ‘’homozygote’’ elle est souvent le résultat de 2 parents très différents parfois issue de 2 espèces différentes cas des hybrides. Les graines obtenues de ces cultivars donnent des résultats très variables.
Une variété ou cultivar reproduite par graines, ce qui est le cas de toutes les graines potagères doit être issue de parents ayant les mêmes caractéristiques et cela depuis des générations. Dans ce cas toutes les graines sont génétiquement identiques et homozygotes pour tous leurs caractères en raison d’une consanguinité prolongée. Tous les individus d’une lignée pure ont un génotype quasi-identique.
Il en résulte qu’une telle lignée peut être définie morphologiquement et physiologiquement de façon très précise, tous ses individus, étant identiques (proche du clone), ne diffèrent les uns des autres que par des fluctuations négligeables. La lignée demeure stable au cours des générations successives, en l’absence de croisement naturel ou désiré avec une autre variété. La variation peut provenir d’une mutation, La lignée étant pure l’acclimatement n’est pas possible.

En botanique et en agriculture, les lignées pures sont obtenues par autofécondation forcée pendant 6 à 8 générations, par culture sélective des plantes, avec les individus correspondants aux critères choisis, les déviances sont supprimées. Ces lignées pures mises en culture sont les cultivars, et portent un nom, le croisement de 2 lignées pures donne des Hybrides F1.

Homozygote se dit d’un gène qui, chez un individu (animal ou végétal), sera représenté par deux allèles (des variantes de ce gène) identiques, sur un même locus.
Par extension, on parlera d’individu homozygote pour ce gène. Utilisé pour des jumeaux dits homozygotes
Beaucoup de cyclamens en particulier les persicum, mais aussi les hédérifolium, coum….ont fait l’objet de sélections et présentent des coloris des fleurs de taille de feuilles ….et donnent des semis identiques aux parents ce sont donc non plus des cyclamens botaniques mais des variétés ! et portent un nom de cultivar. Par ex C. hédérifolium ‘Bowles Apollo’, ‘Ruby’.
De plus les persicums les cyclamens dits des fleuristes sont maintenant des cultivars tri- et tétraploïdes.

Multiplication des cyclamens :
Les tubercules peuvent être divisés comme les pommes de terre sous réserve de laisser dans chaque morceau un œil viable et une région portant des racines.
Ces deux conditions sont réalisables sur des variétés qui ont plusieurs points de croissance tels que les graecums, cependant il reste des problèmes de cicatrisation et de dessèchement, ce qui fait que la méthode n’est pas utilisée. Le semis reste le seul moyen de propagation semis naturel ou en pépinière

En conclusion : Vous possédez une variété magnifique issue d’une sélection rigoureuse le seul moyen de le multiplier est de faire une pollinisation protégée suivi d’un semis. Saul que le cyclamen étant principalement allogame il n’est pas certain que la pollinisation soit effective ! Moralité il est préférable d’avoir au moins 2 plants !
Vous possédez un Plant magnifique apparu par hasard …aucune chance ou peu de le multiplier à l’identique le cyclamen est entomogame et même une pollinisation protégée ne sera que le début du long chemin vers le cultivar.
Ceci explique qu’il n’y ait pas de cyclamens anciens comme pour les tulipes, jacinthes galantus et qu’il n’y a pas de bourse et que les prix ne s’envolent pas comme pour les plantes de collections où les prix peuvent atteindre des montants astronomiques !
En Angleterre sévit la snow drop mania les prix montent jusqu’à 725 £
Vu sur le net américain 2.500 $ un bulbe de galantus nivalis

Le jardinier amateur trouvera dans les jardineries, fête des plantes, i commerce, des tubercules, certains peuvent être très gros (20 cm de diamètre) mais il faut faire attention les cyclamens supportent mal de rester hors de terre longtemps, il faut veiller lors de l’achat à ce que les tubercules ne soient pas tout ratatinés ! Les tubercules restent relativement chers il faut compter entre 3 et 10 € le tubercule suivant les variétés et espèces. Beaucoup des gros tubercules ne sont pas issus de la culture mais proviennent d’un arrachage sauvage dans leur milieu naturel !
Le cycle végétatif pour les cyclamens (excepté le pupurascens qui reste pratiquement en végétation toute l’année)
Repos estival il est sous les arbres en condition très sèche.
Aux pluies de fin d’été et d’automne reprise des activités
Floraison et feuilles en automne, hiver et printemps.
Entrée en repos estival avec perte des feuilles
Maturation des graines et récolte à la mi-juillet des capsules.
Semis en fin d’été et levée des graines en 1 à 2 mois ou 1 an plus tard

Semis naturel
En semis naturel d’automne on retrouve au printemps au pied des adultes des quantités de bébés avec leur petite bille encore claire et leur feuille unique, ces bébés peuvent être récupérés j’ai utilisé un tournevis pour les replanter ailleurs, c’est une méthode que j’ai utilisée longtemps mais que je ne pratique plus, longue et pour récupérer peu de plants Maintenant je préfère le semis en pot, c’est plus efficace pour finalement moins de travail.

Semis en pépinière
Une règle en or les graines fraiches sont de loin préférables.
Les graines se récoltent en début d’été et faut les semer aussitôt.
Elles auraient un pouvoir germinatif de 5 à 10 ans ……
Il faut 2 à 3 ans de culture avant de voir les fleurs, exceptionnellement 1 an (Marité), la levée est lente et parfois capricieuse ! 1 mois minimum et parfois, 1 à 2 ans exceptionnellement 3 ! Dans des terres de récupération de semis j’ai encore des levées après 2 ans !
En particulier le purpurascens réputé de germination très lente et capricieuse surtout pour les graines achetées les miennes ne semblent pas avoir cette mauvaise réputation.
Des tests comparatifs ne m’ont pas convaincu de l’intérêt de faire tremper les graines contrairement aux recommandations usuelles !
Après 1 an de culture en pot mes plus gros tubercules ont un diamètre de 17 mm et ceux de 2 ans ont 40 mm soit la taille des tubercules achetés dans le commerce et qui sont vendu de 3 à 4 € pièce.
Les années passées j’ai semé dans les grandes caisses à poisson en polystyrène mais les grandes caisses une fois pleines sont très lourdes, (plus de 40 litres) pas assez hautes ni faites pour assurer un drainage efficace, la hauteur limitée de substrat séchait vite, et donc en caisse les cyclamens risquaient la noyade et la sécheresse !!! Il ne faut pas oublier que les cyclamens vont vivre dans leur caisse un minimum d’un an et parfois 2 ou plus ! et qu’en hiver les pluies peuvent être abondantes et que pour les cyclamens l’eau stagnante est le pire ennemi. Les caisses sont certainement parfaites pour ceux qui sont vigilants.
Le support de culture, est pour moi un mélange de compost végétal de la ville, de sable et de terre de jardin, il reste lourd comparé à celui vu en pépinière, et le compost de semis de pépinière vendu dans le commerce est très cher plus d’1 € le litre celui de la ville 1,5 € le m3.    Il me faut 2 m3
Le récipient qui actuellement me donne toute satisfaction est le pot classique de pépinière en plastique noir de 15 ou 25 litres, il est rigide se manipule bien raisonnablement lourd et permet une hauteur de drainage efficace et une bonne hauteur de substrat, et en moyenne je récupère de 80 à 150 tubercules par pot de 25 l après 1 an de culture ce nombre diminuant avec le temps. Au-delà de 4 à 5 ans les tubercules peuvent devenir énormes (20 cm). Juste après le semis les pots sont couverts d’un film noir. Dès le début de la levée (mini un mois) la bâche noire est retirée et les pots sont couverts de grillage à poule, protection contre les oiseaux, chats, chiens…. Et régulièrement protégés contre les limaces, surtout au début.
Attention le paillis mis en fond de pot favorise la prolifération des limaces qui y trouve un refuge confortable.
Les densités de semis dépendent du prix des graines, et des origines, celles provenant de la maison sont semées serrées peut être 200 ? par pot, un bon semis serait certainement tous les 2 cm environ et pour les graines achetées je sème un paquet (une variété) par pot soit10 à 25 graines. Je cultive les cyclamens achetés en pot au moins 2 ans les graines mettent parfois plus d’un an à germer en particulier les purpuracens.
J’utilise actuellement pour le drainage du bois broyé, et comme je récupère le substrat d’une année sur l’autre le broyat ne pose pas de problème de tri. Le bois broyé offre l’avantage d’être gratis, et léger et se recycle bien dans la terre.

La graine en germant va faire une courte tige suivie d’une petite boule rosée (souvent à fleur de terre) d’où repartira une tige avec un petite feuille en parasol cette petite boule rosée est le futur tubercule.
Au moment de la levée les limaces en sont friandes et font d’énormes dégâts.
Je laisse maintenant mes semis à l’extérieur plutôt sous des arbres, Je ne fais plus rien juste du désherbage, et parfois un peu d’arrosage ! et un peu d’engrais, du 10 20 20 !
Avant je les rentrais sous serre c’était un gros travail de manutention pour un bénéfice incertain et plus de soins d’arrosage, en hiver le cyclamen a besoin d’eau.

Au printemps 2 solutions :
1)  fin d’arrosage on laisse le cycle naturel s’accomplir, chute des feuilles et en juillet août on récupère les petits tubercules d’un an ont la taille d’un ongle de pouce) et l’on peut replanter aussitôt. Des essais comparés montrent que les cyclamens réagissent bien à la fertilisation.
Ou garder en pot une année de plus ou plus mes pieds mères ont pour certains 10 ans
2)  les plants sont continuellement arrosés, ils ne se mettent pas au repos et ils grossissent plus vite, c’est habituellement ce que l’on trouve dans la littérature, mais l’expérience faite en 2010/2011 ou j’ai continué à arroser les cyclamens, ils ont perdu leurs feuilles et sont entré en repos végétatif d’été !

Un test comparatif démarré en juillet 2011 – 2 pots : un au noir et l’autre sous vitre.
Il y a eu des levées dans le pot mis dans le noir plus rapidement, mais sitôt les premières levées (2 mois) j’ai découvert le pot, à la fin novembre les 2 pots ont des levées équivalentes sachant que les pots ont été placés sous serre fin octobre et que beaucoup de levées se sont faites mi-octobre et par la suite sous serre, mi-novembre la levée se poursuit. Les jours de soleil sous serre la température monte à près de 25 ° et la nuit elle descend à 9°.
Conclusion : Le noir absolu comme il est préconisé par les études américaine ne me semble pas une évidence, de plus cela oblige une surveillance accrue !
Expérience confirmée à la lecture du livre Christopher Grey-Wilson.

Conclusions : Des graines fraîches, une température voisine de 15°, le noir, et l’humidité sont les conditions optimales de réussite et probablement un substrat de culture comme celui que l’on peut trouver en pépinière… léger pas besoin de drainage.

Plantation des tubercules
N’ayant trouvé aucune information pendant longtemps concernant la période de plantation des tubercules, l’idée basique a été de le faire pendant le repos végétatif, et donc en été quand les feuilles sont fanées.
J’ai pratiqué ainsi pendant des années jusqu’à la lecture du livre de Christopher Grey-Wilson qui confirme cette pratique et précise le moment optimum – juste avant la reprise de la végétation-
D’une façon générale les cyclamens se plantent peu profondément 2 à 3 cm excepté le répandum qui doit être mis plus profond, mais tous les cyclamens supportent d’être mis en terre plus profond en zone ou le gel peut être plus fort mais sous réserve d’être dans un sol très bien drainé.
Des oublis de tubercules de cyclamens lors du recyclage de la terre prouvent qu’ils peuvent vivre et bien prospérer à des profondeurs de plus de 20 cm.

Maladies
Pour moi les seuls problèmes rencontrés sont les limaces et escargots et rarement la pourriture des tubercules probablement causée par un excès d’eau dans les pots, mauvais drainage.
Les pucerons, les araignées rouges, nématodes, mouches sciarides, thrips, othiorhynques, souris et campagnol…
Les oiseaux en particulier les merles qui grattent les plates-bandes
Pourriture bactérienne erwinia cartovarum, botrytis, fusarium, oïdium
Virus en particulier la mosaïque

1 tableau des espèces

5 Fleurs et espèces

Quelles espèces planter
Distinction entre tous les cyclamens : A mon niveau je suis incapable de reconnaitre les différentes espèces, mais elles se distinguent par
Des époques de floraisons et de feuillaison différentes : Tableau de floraisons
Des tailles et formes de fleurs et feuilles différentes : 3 feuilles, Diamètre de l’ouverture de la corolle, Présence d’auricules, Taches de couleurs veinage…etc
Des pédoncules de fruits en queue de cochon ou pas
Des feuilles qui pointent en l’air directement de la souche, alors que pour d’autres les pétioles des feuilles rampent dans le sol avant de s’élever
Les tubercules et les systèmes racinaires peuvent très différents.
Les parfums

Dans le livre Christopher Grey Wilson, il y a un plan de cheminement avec des questions qui permettent la détermination de l’espèce… et cela semble marcher !

Le cyclamen de perse : Attention, il ne faut pas rêver !
Le cyclamen vendu en potée pour la maison est issu du cyclamen de Perse, qui est gélif, il ne résiste pas ou mal à l’extérieur craint le froid humide.
Pour l’instant l’espèce type et aucune variété n’ont été capables de survivre dans mon jardin….
Mais de longues sélections ont permis d’obtenir des variétés plus résistantes et des hybrides.

A noter la Société Morel du côté de Fréjus 1er producteur mondial de cyclamens où la base est toujours le cyclamen de Perse mais garanti une tenue de certaines variétés à – 7° mais d’autres craignent le gel répétitif, ou encore ils supportent des températures approchant le gel !!! Metis®, Tianis®, Premium et Latinia® sont spécialement testés chaque année pour leur bonne tenue en massif d’octobre à mars. Les conditions climatiques peuvent être très difficiles, jusqu’ à -7°C la nuit, du vent violent, des pluies diluviennes, et même quelquefois la neige ! Portes ouvertes professionnelles en novembre. Nos variétés craignent le gel sévère et répétitif, mais elles sont sélectionnées pour supporter passagèrement des températures jusqu’à -5°C. Ils supportent alors des températures approchant le gel et résistent même à de légères chutes de neige.

2 espèces sont particulièrement à recommander
Le cyclamen hédérifolium (à feuille de lierre) ou de Naples à floraison automnale, il est de loin le plus commun, du blanc au rose foncé, et même rouge, les feuilles présentent souvent un graphisme vert foncé et blanc argenté comme la plupart des cyclamens. (Il est en fleur à la maison régulièrement à la mi-juillet et parfois début juin), certains cultivars sons odorants. L’hédérifolium (Naples) présent un peu partout autour des maisons…la Roche Jagu. Ils se sont si bien adaptés et depuis si longtemps que l’on pourrait croire qu’ils sont endémiques
Le cyclamen coum à floraison hivernale et début de printemps, avec des feuilles plus rondes. Avec son cousin très proche l’élégans qui fleurit un peu plus tôt. Il faut noter que depuis que ces cyclamens sont cultivés les sélections ont permis de dégager de nombreuses variétés ; les sélections ont porté sur les fleurs taille, couleur, période de floraison, et aussi sur les feuilles (couleur, graphisme).

Il est conseillé de ne pas mélanger les 2 espèces : l’hédérifolium est beaucoup plus vigoureux et prendra le dessus.
J’ajouterai le cilicium que l’on commence à trouver dans le commerce et qui pousse et fleuri très bien en automne.
Le répandum sur la côte méditerranéenne réputé coloniser Bretagne et Normandie il semble bien s’implanter dans le jardin mais colonise moins vite.
Dans le jardin le pseudibéricum semble prospérer gentiment ce sont des cyclamens de printemps.
Reste le pupurascens cyclamen extraordinaire fleuri tout l’été avec des couleurs magnifiques et extrêmement odorant. Il est réputé difficile ! Le purpurascens pousse naturellement dans les Alpes le seul calcicole et pratiquement en végétation toute l’année.

Les hybrides
Il n’existe aucun hybride naturel reconnu, d’une part le cyclamen s’hybride difficilement à cause de barrières d’incompatibilités entre espèces, et d’autre part les zones où il pousse sont souvent très éloignées et les époques de floraisons différentes.
Cependant il existe des hybrides créés par l’homme dans des séries de cyclamens possédant le même nombre de chromosomes ce nombre variant de 20, 30, 48.
Ces hybrides généralement ressemblent aux parents qui sont généralement assez proches. Ces hybrides sont féconds et en première génération (F1) le semis est homogène mais par la suite la progéniture est très variable sachant qu’ils sont capables de rétro-croisements.

Repandum et balearicum ou cretinum s’hybrident très facilement au point de devoir conserver les espèces pures.
De même Hederifolium et Africanum qui se ressemblent mais qui se différencient par leur résistance au froid.
Géranium de madère et des canaries qui s’hybrident au point qu’il devient très difficile de conserver l’espèce pure, de plus ils s’hybrident avec le géranium de robert ou herbe à robert….

Conclusion
Une chose est sûre, les marchands de cyclamens forains, boutique ou net ne sont pas producteurs ni connaisseurs, ils vendent ce qu’ils peuvent trouver. Même des pros comme les bulbes d’Argens ne sont que des revendeurs, et le marché de l’importation semble vraiment soumis aux règles de profit maximum peu importe la variété protégée ou pas !

Il faut vendre ! au besoin en changeant les noms !
Si l’on veut avoir un minimum de certitude il faut s’adresser à un cultivateur producteur sérieux.
Les cyclamens d’une manière générale supportent mal le dessèchement je rappelle que c’est en été qu’il faut les transplanter et donc attention aux tubercules vendus sous blister en hiver période où ils sont en pleine croissance.
Pour moi à la seule voie est celle du semis, de graines obtenues chez un producteur ou de ses propres plants mères !

Date : 21 avril 2018
Photos / texte : Alain Levasseur, membre de l’Association « Jardin Passion » de Lannion

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18Avr

Amélanchier

18 avril 2018 Annaïg Le Meliner Plante du mois

La Plante du mois d’avril 2018
Petit arbuste de 3 à 6m de la famille des rosacés, proche des aubépines, des prunus, de croissance assez lente.
En avril, les bourgeons pourpres donnent d’élégantes fleurs blanches légères, parfois très odorantes et de belles petites feuilles vertes caduques.
En été des fruits d’un bleu profond se forment, ils sont comestibles.
A l’automne les feuilles deviennent jaunes orangées, cuivrées.
Plantation : de préférence à l’automne,
Taille : après floraison si nécessaire,
Multiplication : bouturage, au printemps, récupération de drageons
Arrosage : les deux 1ères années.
Rusticité : de -10°C à -25°C suivant les variétés.
Sol : profond pas trop sec, plutôt acide, jamais calcaire.
Variété endémique du pourtour méditerranéen cultivé au moyen âge. En gaulois aballo, en provençal amalenca.
Exposition : soleil, mi ombre, à l’abri du vent.

Variétés :
Amelanchier ovalis :
Amelanchier canadensis :
Originaire de l’est de l’Amérique du Nord, introduit en France en 1623 par Louis Hébert. Variété la plus couramment planté, drageonnant, rustique (-25°C), port érigé, mellifères, fruits comestibles, belles couleurs d’automne, jaunes puis rouges.

Amelanchier lamarckii : assez grand 9 m, grandes fleurs rosées, fruits juteux.
Hybride du canadensis et de laevis.

Amelanchier alnifolia : à feuilles d’aulne, rustique, accepte les étés secs. Culture possible en pot.

Amelanchier asiatica ‘Ballerina’
Il est plus compact (7 m x 3,50 m) aux inflorescences plus volumineuses et rosées en boutons, à la coloration automnale plus rougeâtre. Supporte le calcaire.
Photos et texte : François L

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18Mar

Travaux au jardin d’agrément en septembre-octobre

18 mars 2018 Annaïg Le Meliner Travaux mois par mois

Tout l’été vous avez arrosé, nettoyé, observé votre jardin…

Les idées de modifications d’améliorations se bousculent

Vous allez pouvoir planter déplacer vos plantes les moins fragiles.

 

Pelouse et bordure

  • Semer les nouvelles pelouses, le bon moment c’est maintenant.
  • Aérer les pelouses anciennes. Taille des bordures.

Arbres, arbustes et conifères

  • Dernière taille très courte des topiaires et des haies.
  • Tailler les arbres à fort écoulement de sève, bouleau, noyer, érable…
  • Bouturer buddleia, weigelia, seringat, mahonia, forsythia, saule, hortensia…
  • Préparer les trous de plantations (mélange de compost terreau et de bonne terre).
  • Récupérer les drageons de lilas, spirées, corètes, symphorine…
  • Planter les conifères et les arbustes à feuillage persistant, fusain, camélia, rhododendron.

Plantes vivaces

  • Diviser touffe des épimédium, phlox, ophiopogon, pivoine herbacée, bergénia… iris tout de suite.
  • Tailler la lavande sur vert,
  • Bouturer pélargonium, héliotrope, fuchsia…
  • Planter les pivoines, pivoines arbustives, pervenches, épimédium, sedum, graminées, hélianthèmes…
  • Repiquer les semis, fenouil, alchémille, ancolie, campanule, euphorbe, hellébore…

Fleurs saisonnières

  • Semer pois de senteur, coquelicot, bleuet, muflier, pied d’alouette, nigelle, pavot.
  • Planter les semis naturels : pensée, myosotis, nigelle, giroflée, digitale, primevère…

Plantes grimpantes

  • Taille de propreté, palisser lierre, chèvrefeuille, glycine.
  • Planter jasmin, lierre, chèvrefeuille…

Rosiers

  • Arquer les rosiers grimpants pour favoriser l’apparition de rameaux latéraux.
  • Rouille : supprimer les feuilles en fin de saison.

Plantes bulbeuses

  • Planter les bulbes de printemps, tulipe, narcisse, crocus, jacinthe, scille, ail, muscari, lis, iris…
  • Penser à mettre de l’ail des ours au pied des noisetiers. (conseil de Didier Willery)

 Conseils

  • Pensez à aérer le compost au moins une fois par mois.
  • Trous de plantations d’arbres et d’arbustes, mettre au fond du trou une couche de bois, elle sera une réserve d’humidité pour les terrains trop drainants. (essai positif pour cornus, laurier rose et hortensia)
  • Roses trémières, éliminer les tiges et graines qui peuvent contenir des larves d’insectes.
  • Epandre du compost dans les massifs.
  • Ne pas arroser les rhododendrons afin d’avoir plus de fleurs.

 

Date 23 Septembre 2017

Texte François L

 

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18Mar

Travaux au jardin d’agrément en avril

18 mars 2018 Annaïg Le Meliner Travaux mois par mois

Pelouse et bordure

  • Aérez les gazons asphyxiés.
  • Enlevez les mousses, aérez puis terreautez.
  • Enlever pissenlits, plantains, semer les zones dégarnies.
  • Soignez les découpes de massifs, avec une cisaille à gazon.
  • Semez les nouvelles pelouses.
  • Tondez, de préférence avant la pluie, sinon arrosez.

Arbres, arbustes et conifères

  • Taillez les arbustes à feuillage gris : artémises et armoises, cinéraires…toutes plantes sensibles au froid et à l’humidité. Santoline et Lavande seront taillées après floraison.
  • Taillez après floraison les arbustes à floraison printanière : Forsythia,…
  • Taille de mise en forme : buis, cotonéaster persistant, fusain, eleagnus,…
  • Il est encore temps de tailler les haies et les arbres trop chargés.
  • Plantez les haies brise-vent de persistants comme les corokias, les coprosmas, grisélinias, fusains, rhamnus, eucalyptus…

Attention vous aurez à arroser tout l’été.

  • Plantez, hors périodes de gel, les essences caduques livrées en motte, conteneur ou racines nues, les persistantes en motte ou conteneur.

Attention vous aurez à arroser tout l’été.

  • Plantez les lilas des Indes (Lagerstroemia), céanothes, palmiers, arbousiers, lavatères en arbre, Fremontodendron, oranger du Mexique…

 Attention vous aurez à arroser tout l’été.

  • Plantez ou divisez les bambous, c’est le moment idéal, lors de leur repousse au printemps.
  • Avant la plantation des plantes de terre de bruyère, en mottes ou en conteneurs, faites tremper patiemment leur motte dans l’eau jusqu’à disparition des bulles d’air.
  • Camélias et rhododendrons, supprimez les fleurs fanées, paillez avec un compost riche.
  • Arroser les plantes de terre de bruyère si difficile à réhydrater : azalées, rhododendrons…
  • Supprimez les pousses sur les troncs des arbres conduits en tige.

Plantes vivaces

  • Enlevez progressivement les protections contre le froid (paillis, voiles de forçage, films plastiques) afin d’endurcir les plantes.
  • Prélevez des œilletons racinés sur les roses trémières, les delphiniums, le crambe, l’artichaut et le chardon d’ornement. Repiquez-les de suite.
  • Attention aux limaces et escargots friands de pousses tendres.
  • Tuteurez les grosses touffes de pivoines, avec du fil de fer pas trop serré.
  • Vous pouvez encore diviser les plantes à floraison tardive et à croissance rapide (asters, monardes, chrysanthèmes d’automne, verges d’or, phlox, héléniums).
  • Bouturez les violas (petites pensées vivaces) pour régénérer leurs souches.
  • Planter les vivaces peu rustiques, agapanthes, crocosmias, ainsi que les fougères et les graminées qui n’aiment pas l’humidité.
  • Pincez les touffes de chrysanthèmes d’automne, d’hélénium, de phlox, d’aster d’automne.…
  • Bouturez « en vert » de nombreuses plantes vivaces.
  • Tuteurez les vivaces les plus hautes delphiniums, iris et pavots avant qu’elles ne soient trop élevées.
  • Enlevez les feuilles fanées d’épimédium.

Fleurs saisonnières

  • Plantez les pois de senteur au pied d’un support.
  • Plantez les annuelles les plus rustiques comme les mufliers, les ibéris, les némésias, les sauges Horminum…
  • Repiquez les plantes issues des semis des mois précédents, et les boutures de taille suffisante.
  • Semez les fleurs annuelles peu rustiques en terrine, à chaud : sauge, pétunia, impatience, rudbeckia, tabac d’ornement, œillet des fleuristes, héliotrope, …
  • Semez à chaud les grimpantes frileuses : cobée, capucines des Canaries, …
  • Semez directement en place les plantes annuelles rustiques telles que cosmos, soucis, centaurées et bleuets, nigelles, pavot de Californie.
  • Semez en place les annuelles rustiques et semi-rustiques : Zinnia, Anchusa, argémone, Cladanthus, coréopsis, immortelles, Kochia, lin rouge, némophile, godétias, rudbeckia, belle de jour et de nuit…

Plantes grimpantes

  • Paillez les clématites avec un compost riche.
  • Marcottez les jasmins, clématites, chèvrefeuilles.
  • Plantez les grimpantes en motte passiflores, bignones, jasmins, clématites à feuillages persistants.
  • Semez les coloquintes pour garnir les treillages.
  • Palissez régulièrement ces grimpantes.

Rosiers

  • Paillez avec un compost riche.
  • Bien dégager les collets.

Plantes bulbeuses

  • Plantez les lis en massifs ou dans des pots profonds. Pensez à ménager un bon drainage et à leur procurer une terre riche.
  • Forcez à chaud afin de hâter leur végétation : les cannas, bégonias, caladiums, Hedychium…
  • Plantez les tubercules de dahlias et d’arums, mais aussi les bulbes de jacinthes du Cap, de Crinum, de nérines, d’oxalis…
  • Procédez à la division « en vert » des touffes de narcisses dès la fin de leur floraison.

Conseils

  • Pensez à arroser les plantes récemment mises en place.
  • Pour les plantations d’arbres et arbustes au printemps, pensez que vous aurez à arroser tout l’été, si possible reportez les plantations à l’automne.
  • Les pucerons arrivent jets d’eau, savon noir, à chacun ses astuces.
  • Pyrale du buis : les chenilles sont déjà écloses. Vous pouvez facilement les repérer par la présence de petites toiles et de feuilles abimées et les écraser. Si l’infestation est trop importante, taillez très court, dégager l’intérieur pour faciliter les traitements insecticides. Vous pourrez mettre des pièges à phéromone en fin d’été.

 

 

Date 08 avril 2017

Texte François L

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18Mar

Travaux au jardin d’agrément en mars

18 mars 2018 Annaïg Le Meliner Travaux mois par mois

Plantes vivaces

  • Semez à chaud les vivaces à croissance rapide Coréopsis, Rudbeckia, gaillardes.
  • Plantez, les vivaces peu rustiques agapanthes, crocosmias, fougères et les graminées…
  • Supprimez les fleurs fanées.
  • Rabattez les grandes graminées Miscanthus …
  • Divisez les plantes à floraison automnale (asters, cératostigma, chrysanthèmes nains, Cimicifuga)
  • Limaces et escargots : apprivoiser un hérisson.

Arbres, arbustes et conifères

  • Rabattez les arbustes caducs à floraison estivale, Hydrangea paniculata, Ceanothus, spirées, sureau…
  • Taillez ou rabattez les arbustes à bois décoratifs saules, cornouillers,
  • Multipliez par division des souches les arbustes drageonnant Kerria, l’Aronia, l’Aesculus parviflora…
  • En fin de mois, taillez les fleurs d’hydrangea.
  • Effectuez des boutures de racines de paulownia, de bignone, de ronces.
  • Plantez les arbres et arbustes en motte ou conteneur, les essences à feuillage persistant : les plantes de terre de bruyère, les magnolias, les conifères. Bien tremper la motte.
  • Rajeunissez, si besoin est, les haies de caducs par une taille

Fleurs saisonnières

  • Semis directs des annuelles très rustiques lavatères, soucis, nigelles, pavot de Californie, pavot somnifère…
  • Semez à chaud des plantes annuelles non rustiques et à croissance lente pélargoniums,
  • Bouturez ou divisez les potées de chrysanthèmes d’automne.
  • Griffez la terre des pensées et primevères.
  • Plantez les saisonnières (plantes bisannuelles) proposées en godet primevères, myosotis, pâquerettes…
  • Semez les annuelles peu rustiques en terrine, à chaud : sauge, pétunia, impatience, rudbeckia, tabac d’ornement, œillet des fleuriste, héliotrope, roses d’Inde…
  • Semez à chaud les grimpantes frileuses : cobée, capucine des Canaries, Eccremocarpus

Plantes grimpantes

  • Taillez les chèvrefeuilles, les aristoloches… et réduisez sévèrement les tiges de glycines, actinidias et bignones.
  • Taillez les clématites à floraison estivale.
  • Tailler les lierres, chèvrefeuille set vignes vierges.
  • Plantez les grimpantes caduques en pot ou motte, hors période de gel.
  • Paillez copieusement avec un bon compost riche, le pied des clématites.
  • Plantez les grimpantes en motte/pot les moins rustiques : bignones, jasmins, clématites à feuillage persistant.

Rosiers

  • Taillez les rosiers non remontants.
  • Tailler les rosiers modernes remontants, lorsqu’il ne gèle pas.
  • Apportez et incorporez en surface un engrais spécifique rosiers (comportant de la magnésie).
  • Plantez hors des périodes de gel les rosiers en racines nues, conteneurs ou motte.
  • Désherbez et ameublissez les massifs au pied des rosiers. Béquillez la surface avec une fourche-bêche en incorporant un engrais spécifique « rosiers », contenant de la magnésie et des oligo-éléments.

Pelouses et gazons

  • Tondre à hauteur moyenne. Aérez les gazons.
  • Pourquoi enlever la mousse, c’est si joli ! Mélangée avec du gazon vous avez un merveilleux activateur de compost !
  • Refaire les découpes de bordures de massifs.

Plantes bulbeuses

  • Bouturez les dahlias et les bégonias mis en végétation le mois dernier.
  • Plantez de nombreux bulbes comme la renoncule et l’anémone de Caen pour une floraison hâtive.
  • Divisez les souches de dahlia hivernées à l’abri puis mettez-les en végétation au chaud dans de la tourbe humide. Idem pour les bégonias et cannas.
  • Divisez en vert les perce-neige et éranthis dès la fin de leur floraison.
  • Commandez les bulbes à floraison estivale : bégonias tubéreux, glaïeuls, dahlias… à planter à partir d’avril
  • Plantez les lis. Pensez à ménager un bon drainage et à leur procurer une terre riche.
  • Supprimez les fleurs fanées

 

Date 11 mars 2017

Texte François L

 

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12Mar

Clematis Armandii

12 mars 2018 Annaïg Le Meliner Plante du mois

La Plante du mois de mars 2018
Autre nom : La clématite d’Armand, Clématite Armandii
Origine : originaire des forêts du centre de la Chine Introduite en Europe au 19ème siècle par le Père Armand Braud (d’où son nom)
Liane de la famille des renonculacées
Taille : 6 à 9 mètres
Feuillage : feuilles vertes luisantes persistantes
Floraison : fin d’hiver début du printemps février- mars
Fleurs parfumées à certaines heures de la journée
Rusticité : assez rustique fleurs -7°C, tiges -12°C, racines -15°C
Sol : pH neutre, riche, pas trop sec, pas trop humide
Exposition : pied à l’ombre, tête au soleil
Plantation : au printemps, ou à l’automne
Taille : après la floraison, mars-avril Multiplication : marcottage/bouturage, au printemps
Arrosage : les deux 1ères années
Variétés : Apple blossom : fleurs blanches rosées, snowdrift : fleurs blanches
Intérêt : floraison précoce, feuillage persistant, idéale pour palisser sur un mur orienté sud ou sud-ouest, culture possible en pot.
Photos et texte : François L

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