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Jardinage

Home / Jardinage
10Avr

Comment favoriser les défenses naturelles des plantes au jardin potager par Thérèse

10 avril 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

1. Les défenses naturelles des plantes
Au cours de l’évolution, les plantes ont su développer des stratégies de défenses face aux agressions : attaques de ravageurs, maladies, sécheresse, gel ou chaleur excessive, vent, nature du sol…
Si certaines de ces défenses anatomiques sont visibles comme la taille des plantes, le feuillage, les épines, les couleurs etc… d’autres (défenses passives, défenses constitutives, défenses induites) sont encore en étude par les scientifiques, soit pour en connaitre les mécanismes, soit pour développer de nouvelles stratégies de protection des plantes. Il s’agit là d’agir sur les rapports entre la plante et son agresseur ou de stimuler les défenses naturelles de la plante.
* Les défenses passives : Il s’agit de la capacité de la plante à libérer des molécules chimiques tendant à nuire au prédateur (latex, gomme, résine…)
* Les défenses constitutives : La plante offre le gîte et le couvert à un animal qui éliminera certains de ses prédateurs. Ces hôtes se verront installés dans les tiges de la plante, dans ses pétioles, ses bulbes, ses poils…
* Les défenses induites : Lorsqu’elle est attaquée par un prédateur, la plante libère des molécules qui pourront avoir une action extérieure ou engendrer une réaction intérieure.

Dans le cas d’une réaction intérieure, comment fonctionne la résistance active d’une plante dans le cadre d’une défense induite ?
1er acte : l’attaque
* scène 1 : Phase de reconnaissance entre la plante et l’agent pathogène (prédateur, bactérie, champignon…)
* scène 2 : L’agent pathogène produit des enzymes de dégradation de la paroi végétale.
* scène 3 : La plante a reconnu un agresseur et émet des substances appelées éliciteurs. Ceux-ci, actifs à faible dose, servent de signal d’alerte.

2ème acte : l’entrée en guerre
* scène 1 : Les éliciteurs arrivent à des récepteurs situés sur les parois des cellules et une perturbation de la membrane s’effectue.
* scène 2 : Le message d’attaque est transmis au noyau de la cellule par des substances secondaires comme l’acide salicylique.
* scène 3 : La cellule active ses gènes de défense et émet des molécules de défense. Selon les cas, elles peuvent avoir un pouvoir insecticide, antifongique ou antibiotique.

3ème acte : la lutte
2 scènes en parallèle :
* Certaines molécules vont renforcer ou réparer la paroi végétale afin d’arrêter la pénétration de l’agresseur.
* D’autres molécules luttent contre l’agresseur pour le détruire

4ème acte : l’épilogue
* Les cellules attaquées vont émettre des signaux vers leurs voisines afin de créer une zone de résistance locale acquise (RLA). Cette RLA est caractérisée par la synthèse de tissus autour du point d’infection.
* La réaction de défense se propage à toute la plante : c’est la résistance systémique acquise (RSA)
Cette résistance, moins forte que la RLA, sera plus durable. Elle permettra à la plante de résister à toutes sortes d’agresseurs plus rapidement et plus efficacement. Cette RSA peut durer plusieurs semaines.

Réaction extérieure dans le cas d’une défense induite
Dans le cas d’une réaction extérieure, la plante va émettre des molécules volatiles qu’elle a synthétisées. Celles-ci ont pour but d’attirer des prédateurs de l’attaquant. Ainsi l’exemple du maïs attaqué par la chenille du légionnaire de la betterave qui, par ses composées volatiles libérés, attire une guêpe parasite. Celle-ci va pondre dans les chenilles qui finiront par mourir. On observe le même phénomène sur le haricot ou le concombre attaqués par un acarien et qui attirent par leurs substances un autre acarien prédateur.
Par ailleurs, des études actuelles montrent que les plantes communiquent entre elles. Lors d’une attaque, elles peuvent envoyer des éliciteurs aux plantes voisines soit dans l’air par des molécules volatiles, soit dans le sol par leurs racines avec l’aide des mycorhizes (champignons) ou des bactéries qui les entourent. Les plantes voisines ont ainsi leurs réactions de défenses stimulées et réagissent plus rapidement à une attaque

Les voies de la recherche actuelle.
Les éliciteurs ont été découverts dans les années 80.
Depuis, les scientifiques recherchent des molécules capables d’induire les réactions de défense des végétaux.
Ces molécules sont appelées stimulateurs de défenses naturelles (SDN).
Parmi ces SDN, on distingue les vrais éliciteurs de défense induite, des stimulateurs de vitalité ou biostimulants et des potentialisateurs.
Les biostimulants permettent à la plante de mieux se développer et d’être plus résistante.
Avec l’usage de potentialisateurs, les premières phases de la résistance induite sont déclenchées puis stoppées. La plante se trouve en état de veille. En cas d’attaque, la réponse de défense sera plus rapide et plus efficace.
La frontière est infime entre ces différents SDN. On trouvera des éliciteurs dans des fertilisants et de la même façon, des biostimulants pourront avoir un effet éliciteur ou potentialisateur.
Les SDN peuvent être d’origine végétale (à base de légumineuse ou d’algues) animale (acides aminés), minérale (oligo-éléments) ou d’origine synthétique. Actuellement quelques SDN sont homologués et commercialisés. Ils concernent le blé, l’orge, la fraise, le feu bactérien du pommier, du poirier et du cognassier, la vigne et la tomate.
Il existe d’autres SDN non homologués en France dont l’efficacité ou la toxicité sont encore à prouver ou à améliorer.
Ceci étant, les scientifiques, afin de découvrir de nouveaux éliciteurs, s’orientent aussi vers des mélanges de composants qui ne présentent pas d’activité biologique lorsqu’ils sont utilisés seuls : extraits d’algues, fertilisants, acides aminés…)
L’utilisation des SDN s’inscrit dans le cadre d’une agriculture raisonnée.
Les SDN ne remplaceront pas les traitements phytosanitaires car leur efficacité reste partielle. Mais en associant SDN et traitements phytosanitaires, on pourrait réduire l’utilisation de ces derniers.
De plus, s’ils sont utilisés correctement, ils ne semblent pas toxiques pour l’homme et ils ont un impact faible sur l’environnement.
Les SDN pourront aussi apporter des solutions lorsqu’il existe peu ou pas de traitement efficace.
Cependant beaucoup de questions n’ont pas de réponses et les chercheurs manquent de recul :
Effets secondaires sur l’homme à long terme, sur l’environnement, évaluation de l’importance de l’efficacité, diminution des rendements, conditions d’utilisation…
En ce qui nous concerne, actuellement, il faut savoir que les engrais et fertilisants commercialisés et qui annoncent un effet éliciteur ne le sont que s’ils ont reçu une homologation (AMM).
Pour l’instant, il est plus sage de continuer à observer de bonnes conditions de culture. A nous d’essayer de réduire les traitements en jouant sur les préparations à base de plantes traditionnelles et, au regard des connaissances sur les interactions entre les plantes, sur les associations.

2. Rappel des bonnes conditions de culture
Lorsqu’elle active ses défenses naturelles, la plante utilise énormément d’énergie. Il est donc nécessaire qu’elle ait été cultivée dans les meilleures conditions possibles :
* un travail du sol respectant sa structure,
* un apport de fumier, compost, cendres, algues correspondant aux besoins de la plante,
* un semis ou une plantation à la bonne date,
* une rotation des cultures,
* la limitation des causes de stress telles que sécheresse, vent, température, manque de lumière,
* un bon entretien des parcelles pour limiter les adventices les plus redoutables,
* l’installation des auxiliaires.

3. Les plantes qui aident les plantes
Bien que les études actuelles n’aient pas permis de le certifier, les jardiniers ont pu observer que l’utilisation de certaines plantes comme l’ortie, la prêle, la consoude ou la fougère aigle, stimulaient la croissance des plantes et en renforçait les défenses naturelles.
En ce qui concerne leur utilisation, on peut se reporter au texte dans le site sur les décoctions, infusions et purins.
Au regard des recherches actuelles et comme nous sommes proches de l’océan, il est facile aussi d’utiliser les algues, soit dans le compost, soir en amendement direct, soit en jus d’algues.

4. Les associations de plantes
Les observations des jardiniers ont montré que la gestion du compagnonnage entre les plantes pouvait donner de bons résultats.
Cela fera l’objet d’une future intervention.

Sources :
* Les 4 saisons du jardin bio.
* site A2D
* site Valinov

Date : avril 2015
Photos / texte : Thérèse

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18Mar

Conférence : Le vert au jardin et les jardins verts, par Alain

18 mars 2015 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

« La couleur dominante du jardin est le vert et tout le reste n’est qu’une question d’ornement assez secondaire” (Robert Dash, peintre américain et jardinier)

La couleur verte
Quand on demande aux personnes si elles aiment le vert, les réponses sont très partagées. Certaines l’aiment (c’est la couleur préférée pour seulement une personne sur 6), mais une majorité la détestent. Si elle est symbole de vie, de sève, de chance et d’espérance, elle a aussi été au travers des siècles associée au malheur (la couleur des sorcières, du Diable…) et au poison. Ce n’est que récemment qu’on lui accorde quelques qualités : c’est la couleur, notamment, de la nature et de l’écologie.

Le vert
Vert = bleu + jaune
Couleur complémentaire : rouge
Le vert est une couleur froide donc apaisante et reposante. Mais le vert sombre peut être déprimant et à déconseiller à des personnes dépressives ou souffrant de troubles psychosomatiques ! Il ne faudra donc pas abuser des feuillages vert sombre.
C’est la couleur dominante du jardin. Elle joue un rôle neutre comme le blanc sur les murs intérieurs d’une maison. Elle sert d’arrière-plan et met en valeur les taches colorées créées par les fleurs.
On la considère comme la couleur du printemps, période où l’on voit apparaître les jeunes feuillages vert tendre.
Dans le nom botanique des plantes, la couleur verte est mise en évidence par les qualificatifs : virens, virid, viridi, viridis, viridiflora et bien entendu Green apparaît dans le nom de certains cultivars.

Les verts
Le vert se décline en une multitude de nuances, que l’on pourrait classer brièvement en :

  • Vert foncé: Buis, Viburnum tinus (Laurier-tin) …
  • vert moyen: Rodgersia podophylla, Prunus laurocerasus (Laurier-cerise) …
  • vert clair: Liriodendron tulipifera (Tulipier de Virginie), Stipa tenuifolia, Griselinia littoralis…
  • vert jaune: Choisya ‘Sundance’, Philadelphus coronarius ‘Aureus’, Acer palmatum ‘Aureum’, Robinia pseudoacacia ‘Frisia’, Heuchère ‘Key Lime Pie’, Acer japonicum ‘Aureum’, Sambucus racemosa ‘Plumosa Aura’, Gleditsia triacanthos ‘Sunburst’,  Humulus lupus ‘Aureus’ (Houblon doré)…
  • vert glauque (vert bleuté) : Thalictrum flavum, Hosta x tardiana ‘Alcyon’…

Les associations avec le vert
En règle générale, on peut dire que le vert est plutôt facile à associer avec les autres couleurs.
Il est évident qu’avec un vert sombre, les couleurs des fleurs que l’on associera seront bien différentes de celles à conseiller pour un vert jaune.

  • Si le vert est sombre, il faudra le réveiller par une couleur claire ayant un impact visuel fort: du blanc (ensemble froid), du jaune (agréable en été), du rose pâle, de l’orange. Pour le rouge, il devra être clair et lumineux (pas le rouge cramoisi du rosier ‘Sénégal’ !). De même, le bleu sombre est à éviter : on choisira un bleu pâle (le bleu et le vert sont 2 couleurs froides !).
  • Avec un feuillage vert jaune ou doré, le bleu et le violet sont à recommander.
  • Le vert glauque se marie bien avec du jaune, du rose et du pourpre.

Associer des couleurs est un vrai casse-tête et les appréciations sont très subjectives. On réussira parfois après plusieurs échecs !

L’art de marier les feuillages
« Le comble de la sophistication c’est le vert sur le vert » Robert Dash
Les jardins très architecturés faits de haies et arbustes taillés peuvent être de vrais chefs-d’œuvre (Erygnac, Marqueyssac, Prieuré d’Orsan, et les jardins à la Française). Mais réussir de tels jardins n’est pas à la portée du premier jardinier venu !

Un jardin uniformément vert avec des feuillages identiques ou trop proches d’aspect peut donner une impression de monotonie. Pour l’éviter il est conseillé de respecter quelques règles qui permettront de surprendre le visiteur :

  • Jouer avec les formes et les textures des feuillages:
    Les feuilles peuvent être entières (cordiformes, lancéolées…), découpées mais aussi lisses (mates ou brillantes) ou velues etc. Associer des formes de feuillages très différents permet de créer des contrastes forts qui mettent en valeur chacun de ces feuillages. Les grandes feuilles des hostas sont ainsi mises en valeur par le feuillage fin des graminées ou le feuillage découpé des fougères. De même, on plantera un Olearia virgata aux feuilles fines, linéaires et mates près d’une Griselinia littoralis aux feuilles ovales et brillantes. En associant des feuillages voisins, on crée un effet de buisson et les feuillages ont alors moins d’intérêt. Un conseil : ne pas abuser des feuillages panachés, qui risquent de produire, s’ils sont trop nombreux, un ensemble bariolé.
  • Jouer sur les contrastes de couleurs:
    Associer trop de feuillages sombres risque de donner un ensemble triste et déprimant. Trop de feuillages clairs donneront un ensemble manquant de caractère. L’idéal est d’associer les deux. Les feuillages vert-jaune du Choisya ‘Sundance’, du Physocarpus opulifolius ‘Dart’s Gold’ sont mis en valeur près des feuillages sombres de l’Osmanthus burkwoodii ou du Viburnum tinus.
    Il est intéressant de savoir que si un fond de massif est réalisé avec des feuillages…
    * clairs : on rapproche les limites du massif (il semble moins profond)
    * sombres : on repousse les limites du massif (il semble plus profond)
  • Jouer avec la lumière:
    L’orientation d’un massif et l’implantation des sujets par rapport au soleil sont très importants. Tout jardinier qui a planté un Cercis canadensis ‘Forest Pansy’ sait qu’il est impensable de ne pas pouvoir profiter de ses feuilles à contre-jour. Le contre-jour pour certains feuillages dévoile les nervures, la texture des tissus et certains autres arbustes verts à grand feuillage s’y prêtent particulièrement bien. Je pense notamment aux Acer.
    Tout jardinier-photographe sait que les feuillages sont beaucoup plus beaux en lumière rasante, c’est-à-dire en début ou fin de journée. Le vert banal d’une feuille, suivant la lumière, peut se révéler subtil.
  • Jouer avec les silhouettes et les volumes:

L’association des plantes à la silhouette élancée avec des plantes à formes géométriques compactes est intéressante. Par exemple, des boules de buis se marient très bien avec des graminées ou des vivaces telles que le fenouil (Foeniculum vulgare) ou la Verbena bonariensis.
La taille en transparence permet d’alléger les silhouettes des arbustes. On peut ainsi transformer un Camellia ou un Rhododendron massif en un grand arbuste élégant qui dévoile ses troncs.

Les fleurs vertes… Quelle idée !
A priori l’idée de planter des végétaux à fleurs vertes peut paraître saugrenue. Pour certains jardiniers le vert est réservé aux feuillages. Quant aux fleurs, elles sont jaunes, rouges, bleues… Et pourtant…
Il est bien évident que si vous ne voyez pas l’intérêt de planter un Hellébore corsicus ou si restez insensible à la beauté des fleurs de l’Euphorbe characias, cet article n’est pas fait pour vous…
Ce sont les fleuristes qui, dans leurs compositions florales, ont lancé cette mode des fleurs vertes, parfois associées à des fleurs blanches. Elles sont arrivées petit à petit au jardin.

Quelques bonnes raisons de planter des végétaux à floraison verte :
On pourrait penser que les floraisons vertes passent inaperçues dans un feuillage… vert. Il n’en est rien car le vert des fleurs tire sur le jaune et tranche avec le vert des feuilles. De plus, les formes et les structures diverses des fleurs vertes attirent le regard.
Elles constituent dans un jardin une transition remarquable entre des massifs aux floraisons colorées.
Les vivaces ont parfois besoin d’être mises en valeur pour ne pas passer inaperçues. Ainsi on pourra les planter en potées, rocailles ou univers minéral. Elles font merveille en bouquet.
Le nombre de plantes à floraison verte est plus important que l’on pense mais bien souvent ces plantes sont assez difficiles à trouver. C’est la raison pour laquelle je ne citerai que les plus connues, les plus remarquables et les plus faciles à trouver en pépinières et jardineries. De plus, ne sont pas citées les fleurs dont le vert tire trop sur le jaune.
Il faut par ailleurs noter que certaines fleurs blanches peuvent, avant l’ouverture ou au contraire après la floraison, être franchement vert pâle. C’est le cas de certains Hydrangeas qui virent au vert, notamment H. ‘Annabelle’, ‘Incredi Ball’, ‘Haye’s Starburst’, ‘Shakira’… ‘Limelight’ est d’abord vert clair puis blanc.
J’ai enfin écarté des fleurs dont une partie seulement est verte. C’est le cas de la Clématite ‘Yukiokoshi’, Astrantia ‘Shaggy’, Aquilegia viridiflora ‘Chocolate Soldier’, de certains perce-neiges, etc.
Ceci explique pourquoi le nombre de fleurs citées ici est assez limité.

Des arbustes

  • Ribes laurifolium ‘Mrs Amy Doncaster’
    Le Ribes laurifolium (groseillier à feuilles de laurier) est un arbuste persistant (1 m x 1,50 m) qui produit {en février-mars des fleurs jaune-vert en coupe réunies en grappes pendantes}. La variété {‘Mrs Amy Doncaster’ a de superbes fleurs vert pâle.} Arbuste encore trop peu connu en France. Soleil ou mi-ombre. Sol ordinaire. Très rustique.
  • Itea ilicifolia
    Arbuste persistant aux feuilles ressemblant à celles du houx. 2 m en tous sens. Petites fleurs blanc-verdâtre en été groupées en grappes pendantes, rappelant des chatons. Plein soleil à l’abri des vents froids. Sol riche.
  • Rosa chinensis ‘Viridiflora’
    Des boutons verts s’ouvrant en écailles souvent striées de pourpre. Remontant. Buisson de 1 m.

Des vivaces

  • Anemonella thalictroides
    Vivace pour sous-bois (sol humide ne se desséchant pas l’été) dont les fleurs rappellent les anémones. Fleurs blanches ou roses en fin de printemps, mais il existe 2 variétés vertes : ‘Double Green’ fleurs doubles, ‘Green Hurricane’.
  • Arisaema jacquemontii
    « Plante cobra ». Vivace tubéreuse originale pour les sous-bois et sol humide (jamais sec en été). Floraison mai-juin. Culture en pot possible. Hauteur 70 cm. Le spathe est vert légèrement rayé de blanc. Un autre cultivar : A. triphyllum (50 cm, spathe de 10 à 20 cm vert rayé de brun)
  • Chrysanthemum rubellum ‘Feeling Green’
    Un chrysanthème aux pompons vert pomme. Il fleurit dès août et très longtemps à l’automne. 75 cm. Au soleil. Excellent en bouquet. Rabattre en cours de saison pour avoir une touffe compacte. 2 autres variétés : ‘Green Lizard’ et ‘Shamrock’
  • Echinacea
    ‘Green Envy’ (vert aux extrémités des pétales, rose plus ou moins foncé vers l’intérieur). E. ‘Green Jewel’ (entièrement verte). E. ‘Greenline’ (gros cône central vert, petits pétales blancs). 60 cm. Floraison en été. Soleil. Bonne terre restant fraîche en été.

Des euphorbes

  • Vivace persistante de 1 m (et plus) en tous sens. A partir de mars-avril, de {grosses inflorescences cylindriques vert-jaunâtre disposées en ombelles}. Chaque fleur est formée de bractées en forme de coupe et portant au centre des glandes à nectar brunes. E. characias ssp. wulfenii: glandes à nectar vert-jaune. Une plante majestueuse incontournable dans un jardin. Soleil, sol ordinaire.
  • Feuillage persistant. 30 à 50 cm. Cymes de 10 à 20 cm de haut. Bractées florales {jaune-vert} à partir du 15 mars. Pousse n’importe où ! Supporte les sols secs et la plantation sous les arbres.

Des hellébores

  • Helleborus argutifolius (corsicus): 80 cm (et plus) en tous sens. Port étalé. Magnifique feuillage persistant, épais, satiné et denté, vert ou vert de gris. Grappes de fleurs d’un vert plus ou moins pâle de février à fin mars. Longue floraison. Soleil, mi-ombre.
  • L’Hellébore x sterniiqui est un hybride H. corsicus x H. lividus a une floraison verte plus ou moins teintée de rose ou de pourpre suivant les cultivars. Superbe. Longue floraison.
  • Helleborus foetidus: 60 cm. Elégant feuillage fin, très découpé, persistant, vert sombre.  Grappes de fleurs vert pâle avec souvent un liseré pourpre de février à mars. Toute exposition. Aime le calcaire.
  • D’autres hellébores (moins communes et donc plus difficiles à trouver en pépinière) : multifidus(feuillage fin, fleurs en coupe),  viridis (30 à 40 cm. Floraison vert pomme. On la trouve à l’état sauvage en France), H. vesicarius clochettes vertes – frileuses).
  • Beaucoup plus intéressant : il existe des hellébores orientalis à floraison verte. Personnellement, elles font partie de mes préférées. Impératif pour qui aime les orientalis mais il faut, pour les dénicher, chercher chez des pépiniéristes spécialisés en hellébores.
  • Une autre merveille peu connue : Helleborus cyclophyllus. 40 cm. Feuillage caduc. Floraison vert chartreux.

D’autres vivaces

  • Mathiasella bupleuroides’Green Dream’
    1 m. Feuillage vert bleuté. Au printemps, floraison en clochettes vert-jade à œil noir. Vire au rose (une vague ressemblance avec l’hellébore corsicus). Une merveille. Soleil, sol bien drainé.
  • Plantago major ‘Rosularis’(plantain)
    Petites rosettes de bractées ressemblant à des petites roses vert clair (nom commun : « The Rose Plantain »). 15 cm. Se ressème peu, mais tout de même suffisamment pour assurer sa pérennité.
  • Primula auricula(auricule)
    Floraison en avril-mai. 2 catégories :
    * les auricules de jardin (vivaces, rustiques, en pot ou en pleine terre
    * les auricules de collection (en pot ou à l’extérieur sous abri)
    Quelques variétés : ‘Fiddler’s green'(double), certaines ont des pétales bordés d’un liseré vert ‘Figaro’, ‘Bob Lancashire’, ‘Marmion, Oban’… A noter : Primula polyanthus ‘Francesca’ aux fleurs frisottées vert pomme. Voir le site : www.barnhaven.com/fr
  • Rudbeckia occidentalis ‘Green Wizard’
    Des sépales verts entourent un cône noir. 1,50 m. Soleil. Floraison jusqu’en automne. Excellente en bouquet.
  • Zantedeschia aethiopica ‘Green Godess’(Arum d’Ethiopie)
    Floraison d’été. Spathe blanche et verte à l’extérieur. Sol riche et frais (arroser abondamment). Soleil, mi-ombre.

Des plantes bulbeuses

  • Ixia viridiflora
    Longs épis de fleurs vert bleuté à cœur noir en août septembre. 40 à 60 cm. Plantation en avril-mai. Plante peu rustique à protéger du gel.
  • Tulipa viridiflora ´Spring Green’
    Des fleurs crème veinées de vert en mai. 45 cm. 

Des annuelles

  • Nicotinia ‘Lime Green’(tabac)
    Floraison vert tilleul de l’été à l’automne. 60 cm. Plein soleil. Sol fertile et frais.
  • Molucella lævis(Clochette d’Irlande)
    Les fleurs, minuscules, blanches, sont entourées d’un {{calice vert pâle en coupe}} qui fait tout l’intérêt (en été) de la plante. 60 cm. Semis en place en mai. Soleil. Bonne terre.

ET TOUTES LES PLANTES QUE J’AI EU TORT D’OUBLIER !!!

Les jardins verts

Les jardins verts ne sont pas les jardins préférés… il faut des fleurs ! Et pourtant…
On peut classer les jardins verts en deux catégories :

Les jardins très structurés parmi lesquels on compte les jardins à la Française. Les plantations sont ordonnées.
Ce sont des jardins formés de plantes savamment taillées pour obtenir des formes géométriques très étudiées : haies taillées, boules, cubes, pyramides, cônes… C’est l’art topiaire. Les végétaux utilisés sont peu nombreux : conifères, buis, charme, hêtre… Les fleurs sont rares (elles peuvent même être incongrues) mais peuvent exister dans certaines parties retirées du jardin (roseraie d’Eyrignac ou d’Orsan par exemple).
Ce sont des jardins qui changent peu au fil des saisons. C’est le reproche que l’on peut faire mais ici l’art réside dans l’utilisation de la géométrie, de la symétrie, des perspectives et non dans la diversité des végétaux. Bien sûr, on pense aux jardins prestigieux des châteaux comme Versailles, Vaux le Vicomte etc.

Mais je ne citerai que des jardins que j’ai visités :

  • Jardin du Prieuré Notre-Dame d’Orsan (18) : Des jardins clos monastiques inspirés de miniatures représentant des jardins du Moyen-âge. Une merveille.
  • Le jardin du Mirail à Crannes en Champagne (72) : superbe association du vert et du gris
  • Jardin du château d’Azay Le Ferron (36) : un parc avec au premier plan le jardin à la française avec ses topiaires et ses broderies de buis et en fond la prairie bordée d’arbres majestueux.
  • Les jardins du château de la Ballue (35) : le « jardin régulier » devant le château et une succession de chambres de verdure.
  • Les jardins du manoir d’Eyrignac à Salignac (24) : Sculptures végétales, chambres de verdure, broderie de buis et de charme…
  • Les jardins suspendus de Marqueyssac à Vézac (24) : Aménagé sur un éperon rocheux, le parc domine la vallée de la Dordogne. Les rondeurs et la taille moutonnante des buis font de Marqueyssac un lieu unique.
  • Les jardins de Séricourt à Séricourt (62) : Un jardin étonnant et fascinant qui ne cesse de surprendre les visiteurs.

Les jardins de feuillages : Les plantations sont libres et la diversité des végétaux est importante.
Ce sont des jardins où la couleur dominante est le vert… des arbres, arbustes mais aussi de graminées et de vivaces (Hosta, Rodgersia… et bien sûr des fougères). Les fleurs ne sont pas exclues bien sûr (floraison des arbres) mais les parties très fleuries sont mises dans des chambres de verdure à l’écart : jardin du Pays d’Auge par exemple.

  • Le Vallon du Stang-Alar à Brest (29)
  • Flore et Sens à Coutances (50) : une riche collection d’essences rares.
  • Le jardin de Cuy à Chougny (58) : un jardin contemporain avec des parties sauvages.
  • Les jardins du musée Gantner à La Chapelle sous Chaux (90)
  • Le jardin du Grand-Launay à Lanrivain (22) : le mariage des végétaux sculptés (Buis, If, Hêtre…) et des graminées est étonnant.
  • Le Prieuré St Michel à Crouttes (61) : une succession de jardins créés dans l’esprit du prieuré.
  • Le jardin du pays d’Auge à Cambremer (14) : une suite de jardins aux ambiances très différentes. Une grande partie du jardin fait la part belle aux feuillages des arbres, arbustes, vivaces et graminées.

Qu’ils soient ordonnés ou libres, ces jardins verts font évidemment la part belle à la pelouse. Dans la première catégorie, les pelouses sont extrêmement soignées et régulièrement tondues. On n’imagine pas Orsan, Eyrignac ou La Ballue avec une pelouse proche du style prairie sauvage ! Pour les autres jardins, c’est différent. Le jardin de Cuy est très sauvage.

Quelques plantes vedettes des jardins verts :

Hormis les feuillages des arbres et arbustes, on pourra abuser des graminées (notamment persistantes), des hostas, des épimédiums, des rodgersias etc.
Mais à l’ombre et la mi-ombre, les fougères s’imposent.
Et maintenant : METTEZ-VOUS AU VERT !

Date : 14 mars 2015
Texte : Alain

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18Mar

Les plantes et herbes aromatiques par Thérèse

18 mars 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Indispensables dans la cuisine pour parfumer les aliments et apporter de la variété, les herbes aromatiques nous fournissent des vitamines et des oligo-éléments nécessaires à notre bonne santé et augmentent la résistance de notre organisme.
Nous ne nous occuperons ici que de l’usage de ces plantes dans la cuisine pour parfumer les plats.

Les classiques incontournables

1. Les annuelles ou bisannuelles.
Le persil : C’est une bisannuelle : la première année, on récolte les feuilles qui sont utilisées crues, ses tiges qui parfument les liquides de cuisson, la 2ème année, les graines et les racines à l’automne. Moins utilisées, celles-ci se consomment en crudités, en potage ou en légume.
Outre ses qualités aromatiques, le persil est riche en vitamine C.
Deux variétés de persil : le frisé (Frisé vert foncé), plus beau en garniture et le plat (Géant d’Italie) plus parfumé.
Le semis s’effectue à partir de mars jusqu’en août. Après avoir fait tremper les graines 24 heures (dans du marc de café, ce qui permet de semer plus léger), il faut semer en ne couvrant que légèrement les graines : 1cm. Ensuite, la terre devra rester humide jusqu’à la germination qui a lieu 2 à 3 semaines plus tard. Pour hâter celle-ci, on peut couvrir la terre avec un voile ou semer en godets en serre ou sous châssis. Il faudra éclaircir en laissant 15 cm entre les plantules.
Il est indispensable de changer l’emplacement de la culture tous les ans (rotation de 3 à 4 ans).
On cultive le persil dans une terre humifère riche, plutôt humide, au soleil ou à mi-ombre. On apportera un engrais organique mais surtout pas d’engrais frais

.

Le cerfeuil : C’est une annuelle qui fleurit rapidement. On récolte les feuilles qui sont utilisées crues. La saveur du cerfeuil s’accorde bien avec les crudités, les salades, les œufs, les potages et la viande d’agneau.
Le cerfeuil est riche en vitamine C ; il favorise le métabolisme et a une action dépurative.
Deux variétés : le cerfeuil commun et le cerfeuil musqué qui est plus anisé.
Le semis s’effectue dès mars et doit être renouvelé jusqu’en juillet. La germination demande 1 à 2 semaines. Le sol doit être riche en humus, frais ou à mi-ombre. Le cerfeuil se ressème facilement.

La coriandre : C’est une annuelle à semer tous les 15 jours. Les feuilles bien vertes (éviter la cuisson) ont le même usage que le persil avec une saveur plus prononcée. Les graines parfument les viandes en cari, le couscous, les grillades ou les cornichons.
La culture se fait dans un terrain meuble au soleil. La levée est longue. Pour retarder la montée à graines, il faut ombrer et arroser en cas de fortes chaleurs.

Le basilic : C’est une annuelle dont la saveur à la fois citronnée et camphrée parfume les salades (compagne idéale des tomates), les sauces et les viandes à base de vin et d’ail. Il est excellent pour l’estomac.
Il se cultive dans un sol fertile et frais au soleil. Le semis se fait en mars sous châssis avec repiquage en mai. Il faut absolument éviter le fleurissement qui empêche la plante de faire de nouvelles feuilles. On peut conserver les feuilles dans de l’huile d’olive ou en pesto.

L’aneth : C’est une annuelle dont on utilise le feuillage à la saveur anisée cru et les graines avec des poissons, des légumes, des sauces, etc… Le semis se fait de mars à mai dans un sol riche (sans fumier frais), léger et drainé, au soleil. Faire tremper les graines pour favoriser la germination.

2. Les vivaces
La ciboulette et autres ciboules, ail chinois ou ciboulail : Ce sont des plantes bulbeuses dont on utilise les feuilles crues au parfum oscillant entre ail et oignon, dans les vinaigrettes, les assaisonnements à base de crème, avec les œufs, le poisson fumé, le fromage blanc, etc…
Il faut les installer au soleil dans un sol profond. On peut semer mais plus simplement replanter des éclats de souche en mars ou octobre. Il faut arroser la première année. Pour avoir des feuilles fraîches en permanence, il faut éviter la floraison. On peut congeler les feuilles ciselées pour l’hiver.

Le fenouil commun ou vulgaire : C’est une vivace de plus de 1 m, souvent cultivée comme une bisannuelle dont on utilise les jeunes pousses dans les salades et les graines. Il se cultive dans une terre calcaire, riche et profonde en plein soleil.

L’estragon Français : Celui-là est vivace. Son parfum subtil accompagne les salades, potages, sauces et viandes. Il se divise par éclats des racines. On l’installe dans une terre riche, fraîche et humifère à la chaleur. Un apport de compost frais au printemps ou après la récolte complète est judicieux. Le pied se renouvelle tous les 3-4 ans. La récolte se fait toute la saison. En septembre, on peut couper toutes les tiges et les conserver au vinaigre ou à l’huile.

La menthe : Il en existe de nombreuses variétés (1200, menthe pomme, menthe gingembre…) aux parfums très divers : menthe verte, menthe poivrée, etc. En dehors du thé, on l’utilise avec des salades de fruits, des desserts, dans le taboulé, dans des sauces fraîches à base de crème, avec les nems, dans des cocktails…
Facile à faire pousser, il faut plutôt prévoir de la contenir. On l’installe dans un sol profond et frais enrichi de compost à peine décomposé, à mi-ombre ou au soleil. Attention aux limaces au démarrage de la végétation !
La récolte se fait de mai aux gelées. On peut la faire sécher à l’ombre et la conserver au sec sans lumière ou la ciseler avant de la congeler.

Le céleri perpétuel : On utilise les feuilles pour parfumer les potages, les potées, les viandes bouillies.
Il se cultive dans une bonne terre de jardin, au soleil. Il faut veiller à ne pas utiliser les feuilles du cœur. A l’automne, rabattez le plant et faites sécher les feuilles ou congelez-les pour un usage d’hiver.

L’oseille : On l’utilise pour sa saveur acide et fraîche blanchie dans des sauces avec du poisson, dans les potages et avec les viandes, ou crue dans des salades et garnitures de pain.
Elle se cultive dans un sol riche et humide, plutôt lourd et à mi-ombre. On la récolte d’avril à novembre en prenant soin de ne pas prendre les feuilles du cœur ni les vielles feuilles trop chargées en acide oxalique.

Des sous-arbrisseaux persistants
Le thym : Il existe de nombreuses variétés de thym dont les utilisations seront toutes aussi variées : dans les potages, les sauces, avec les viandes bouillies ou grillées au barbecue, avec les poissons, avec des légumes du soleil, avec des salades de fruits. Parmi les variétés, citons le thym citron, le thym cumin, le thym panaché…
Le thym se cultive dans une terre calcaire bien drainée voir caillouteuse au soleil. Il ne supporte pas le fumier frais. On lui apporte du compost bien décomposé, de la corne ou des algues séchées. Il se ressème facilement et on peut le bouturer.
On peut le récolter au fur et à mesure des besoins ou faire une coupe importante entre mai et août à 20 cm. Les feuilles séchées se conserveront dans un pot fermé.

Le romarin : C’est un buisson de 1,50 m dont on utilise les feuilles fines en forme d’aiguille. Son goût camphré frais et un peu amer relève les sauces, le gibier, la volaille, les viandes au barbecue, la ratatouille… On récolte les feuilles au gré des besoins. Le romarin séché perd de son arôme.
On l’installe au soleil dans une terre drainée, riche en humus. Il faut le tailler après la floraison pour que des jeunes pousses se forment. Il se multiplie facilement par bouture.

L’origan : C’est une plante peu exigeante à installer au soleil dans un sol plutôt calcaire et un peu enrichi de compost bien mûr. Son goût est incontournable pour parfumer, les salades, les poissons, les légumes, les plats italiens, notamment les pâtes et les pizzas. On le récolte au fur et à mesure. On peut le faire sécher, le surgeler ou le conserver à l’huile.

La marjolaine : De la même famille que l’origan, elle a une saveur plus douce. L’utilisation et la culture sont semblables.

La sarriette : La variété vivace buissonnante a un goût poivré plus prononcé assez proche du thym. Elle parfume les potages, les sauces, les légumes secs qu’elle rend plus digestes, les pommes de terre. On la cultive au soleil dans un sol assez sec, léger, riche en humus et calcaire.

Le laurier : C’est facilement un arbre si on ne le taille pas. Il pousse très bien en Bretagne et se ressème facilement. On utilise ses feuilles fraîches ou séchées pour parfumer de nombreux plats, des marinades et des sauces.

La sauge : comme elle est à feuillage persistant, on la récolte selon les besoins. On l’utilise pour la cuisson des légumes secs, pour les sauces, la cuisson de viandes et poissons, pour parfumer huile et vinaigre.
On l’installe dans un sol enrichi de compost mûr, drainé et calcaire, au soleil. Il faut la rabattre au printemps.

 

Des plantes aromatiques à découvrir.
Des variétés cousines de nos indispensables. Gélives à -7°, il faut les rabattre et les pailler pour l’hiver.

La menthe banane : à utiliser dans des boissons : cocktails, thé glacé, jus de fruits, avec des salades de fruits.

La sauge ananas : pour parfumer des salades ou des jus de fruits, des crèmes en faisant infuser les feuilles. On utilise les fleurs dans les salades de fruits.

La verveine d’Argentine : Elle s’utilise en infusion pour parfumer des jus de fruits ou des sirops. Elle développe des senteurs d’agrumes et de menthe.

La verveine citronnelle, la citronnelle et la mélisse citronnelle : toutes trois ont un parfum citronné très marqué. On les utilise avec des crudités, dans des mayonnaises, pour la cuisson de poissons, volailles ou viandes.

L’Hélichrysum italicum : Il parfume les plats en marinade, le riz ou les pâtes. On utilise ses feuilles mais il ne faut pas les consommer.

Le basilic anis : à utiliser pour parfumer viandes ou poissons, dans les salades.

Le basilic cannelle : Il s’utilise avec les fruits, en salades, compotes, gâteaux en ajoutant les feuilles ciselées au dernier moment.

L’agastache : de saveur mentholée et anisée, elle parfume les salades. Elle se cultive dans un sol drainé, assez frais.

La livèche : Elle a une subtile saveur de céleri qui accompagne les crudités, les pommes de terre sautées, les potages et les sauces.

L’hysope : D’une saveur assez forte et un peu amère, il faut l’utiliser avec parcimonie dans la cuisson des viandes et dans les farces. Il se cultive comme le thym.

L’ail des ours : On utilise ses bulbes, ses feuilles, ses boutons floraux et ses fleurs. Il se cultive facilement au point de devenir envahissant.

Le lierre terrestre : à ne pas confondre avec le lierre : Il a des senteurs boisées qui aromatisent les champignons, les salades, les légumes et les soupes.

Le Rau Ram : appelé aussi menthe vietnamienne. Il pousse à mi-ombre et demande beaucoup d’humidité. Gélif, il faut le rentrer en automne. Sa saveur crue associe coriandre et citronnelle, cuite elle est plutôt poivrée.

Une épice connue : le safran.
Longtemps largement cultivée en France surtout dans le Gâtinais, la culture du safran (Crocus sativus) est accessible à tous. Il suffit d’un peu de temps et de minutie.
Tout d’abord, préparez l’emplacement en installant dans le sol et sur les bords une barrière anti-campagnols. Le coût des bulbes justifie cette précaution.1 m² est suffisant pour une trentaine de bulbes. Après avoir travaillé le sol au printemps sur 20 cm, on paille ou on sème un engrais vert pour garder un sol propre. On se contente d’apporter un peu de cendres. On plante les bulbes entre le 15 juillet et le 15 août à 10-15 cm en espaçant de 20 cm.
Il est important d’avoir des gros bulbes si on veut une floraison (8 cm de circonférence). Il ne faut arroser qu’en cas de sécheresse.
En automne, vers le 15 octobre et dans les 2 à 4 semaines suivantes, les bulbes donneront jusqu’à 3 fleurs chacun. Comme la fleur pousse la nuit, il faut la récolter le matin avant qu’elle ne s’ouvre. On coupe la fleur à la base en prenant soin de ne pas abîmer les feuilles et le pistil. Ensuite, on ouvre la fleur, on retire le pistil rouge, on supprime la partie inférieure et on fait sécher rapidement en posant sur un papier sulfurisé au four thermostat 1 à 2. Le pistil ne doit pas devenir cassant : on conserve ensuite au sec à l’abri de la lumière.
On laisse les bulbes en place. Ils feront des bulbilles. Tous les 2-3 ans, il faut arracher les bulbes pour leur redonner plus d’espace.

Il existe quantité d’autres aromatiques à découvrir. Certaines demandent une culture en serre l’hiver car fortement gélives.
Pour la plupart des plantes citées ci-dessus, il est facile de se procurer des plants sur les marchés pour les plus communes ou dans les fêtes des plantes ou chez des pépiniéristes spécialisés pour les variétés mois courantes. Dans la mesure où on ne met qu’un plant, le coût est abordable.

Des idées pour installer les plantes aromatiques.
Quelle que soit la solution choisie, il est important de placer les aromatiques à proximité de la cuisine !
Pour ajouter aux plaisirs gustatifs, on cherchera à soigner le côté esthétique en jouant sur les couleurs et les tailles, les formes des feuilles sans oublier les floraisons.
Il faut penser à l’exposition, pour la plupart au soleil, les grandes plantes pouvant créer l’ombre dont certaines ont besoin ; et aussi penser à la nature du sol, drainé, frais, sec, riche, calcaire…
On peut installer les plantes aromatiques :
* En jardinières ou potées sur le rebord d’une fenêtre ou sur la terrasse ou le balcon : il faudra veiller à l’arrosage. Attention, les vivaces ont souvent du mal à le rester si les contenants sont trop petits. On peut construire à l’aide de palettes découpées, des grandes jardinières que l’on installera sur la terre à cause du poids.
* En bordure d’une allée ou d’un massif
* En damier
* En carré d’aromatiques
* En forme de marelle rectangulaire ou circulaire dont le nombre de cases dépendra de la quantité de plantes choisies. Certaines cases peuvent être vides et couvertes de gravillons, d’ardoises, de pierres.
* En spirale au sol
* En spirale montante : montée avec des pierres, ce sera un milieu abritant une grande diversité : plantes et auxiliaires petits et grands…

N’hésitez pas à faire un plan avant de mettre en place vos petits plants !
Vous trouverez des modèles dans les ouvrages cités ci-dessous.

Documentation.
* Les quatre saisons du jardin bio.
* Le guide vert : les plantes aromatiques et herbes potagères
* L’ami des jardins
* Détente jardin.

Date : mars 2015
Photos et texte  : Thérèse

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24Fév

L’altise par Jean Yves

24 février 2015 Ronan Quidu Maladies et ravageurs

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Altise à table
L’altise est un petit insecte qui parasite de nombreuses plantes potagères à la fin du printemps. La lutte contre ce petit coléoptère passe par la prévention, et, en cas d’attaque avérée, des traitements biologiques existent.

Un petit coléoptère sauteur

L’altise est un petit insecte appartenant à l’ordre des coléoptères et à la même famille que les chrysomèles. Long de seulement quelques millimètres, il possède une paire de pattes postérieures très développées qui lui permettent de sauter lorsqu’il est dérangé (on l’appelle également « puce de jardin » ou « puce de terre »).
Il en existe de nombreuses espèces dont la carapace peut être uniformément noire ou présenter des reflets bleutés ou dorés, ou encore des bandes.

Symptômes et dégâts

    Dégâts d’altise 

Au potager, l’altise s’attaque volontiers aux crucifères comme les choux, les radis, le navet ou encore à la roquette. Certaines espèces d’altises affectionnent d’autres plantes comme l’artichaut, la pomme de terre, l’aubergine, la tomate, la betterave, la blette, la vigne…
Les symptômes sont assez caractéristiques : le feuillage (notamment les jeunes pousses) est criblé de petits trous plus ou moins circulaires. Les tiges peuvent parfois, selon l’espèce d’altise incriminée, présenter des lésions.
En cas de forte infestation, les dégâts peuvent être conséquents : les semis et les jeunes plants sont particulièrement menacés, quant aux plantes plus âgées, elles peuvent voir leur croissance considérablement ralentie, et la récolte peut être compromise.

Conditions de développement
Les attaques d’altise sont observées à la fin du printemps (mai-juin) par temps chaud et sec, car ce petit coléoptère a horreur de l’humidité.
Le cycle de vie de l’altise peut différer légèrement selon les espèces, mais le plus souvent, les adultes hibernent sous les feuilles ou dans le sol. A la fin du printemps, ils sortent de leur hibernation et se nourrissent des feuilles des végétaux. Ils déposent leurs œufs au pied des jeunes plants. Ceux-ci éclosent au bout de une ou deux semaines, puis les larves se nourrissent des racines de la plante, parfois des tiges et des feuilles. Les larves deviennent adultes puis gagnent le feuillage.

Prévention : Plusieurs mesures préventives sont envisageables :

  • paillez le pied des plantes afin de maintenir un degré d’humidité suffisant pour décourager les altises.
  • Répandez de la cendre de bois autour des plantes, celle-ci a un effet répulsif sur les parasites.
  • Plantez à proximité des végétaux à protéger de la tanaisie ou du trèfle blanc (qui repoussent les altises) ou de la moutarde (qui attirent ces insectes, mais vos cultures seront ainsi délaissées par les altises qui préféreront grignoter les feuilles de moutarde).
  • Installez un voile anti-insectes au-dessus des cultures potagères sensibles.

Lutte et traitements biologiques

– Le plus simple est l’arrosage puisque l’altise déteste l’humidité. Un arrosage quotidien (voir biquotidien idéalement tôt le matin puis en début d’après-midi) peut suffire à enrayer une attaque, en maintenant la terre et le feuillage humides (attention toutefois à certains végétaux, comme la tomate, dont le feuillage ne doit pas être mouillé).

– En matière de traitement biologique, une pulvérisation d’infusion de tanaisie ou d’absinthe, ou encore du purin d’ortie (2 applications à quelques jours d’intervalle) a souvent raison du parasite.

  • En cas d’infestation importante, vous pouvez essayer un insecticide naturel à base de pyrèthre ou d’huile de neem.
  • La pose de pièges (plaques ou bandes collantes, blanches ou jaunes) permet dans une certaine mesure de limiter les populations d’individus adultes.
  • Sous serre, utilisez une méthode biologique intégrée à base d’encarsia formosa: une petite guêpe redoutable contre les larves d’altises.
  • Ne négligez pas le rôle des crapauds et des oiseaux qui sont des prédateurs naturels de ce coléoptère
  • Installez un bassin ou une mare.

Date : février 2015
Photos / texte : Jean Yves

 

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11Fév

Les piéridés par Thérèse

11 février 2015 Ronan Quidu Maladies et ravageurs

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Dans la mythologie, les piérides sont les 9 filles du roi de Macédoine : Piéros. Excellentes chanteuses, elles sont changées en divers oiseaux à la suite d’un concours perdu contre les Muses.
Pour le potager, ce qui nous intéresse, ce sont les papillons et leurs chenilles
Si le papillon est un hôte utile au potager pour son rôle de butineur-pollinisateur, sa chenille l’est beaucoup moins lorsqu’elle est installée sur les choux !
Parmi la dizaine de papillon de cette famille, nous nous intéressons à ceux que l’on rencontre le plus fréquemment sur les Brassicacées (ex crucifères).

La piéride du chou (Pieris brassicae) : ce papillon vole en 2 à 3 générations: mai-juin et juillet-septembre. C’est un papillon diurne.
Le papillon mâle est blanc avec une bordure noire sur les ailes antérieures, la femelle blanche avec des points noirs sur les ailes antérieures et teintée de jaune sur les ailes postérieures. Il mesure de 40 à65mm d’envergure.
Les chenilles sont vert-jaune, couvertes de taches noires et de soies. Elles peuvent mesurer jusqu’à 5cm.
La femelle de la Piéride du chou est attirée par les composés soufrés dégagés par les Brassicacées, surtout les choux. Elle pond ses œufs jaune orangé par lots de 20 à 50 sur la face inférieure des feuilles. Les larves qui éclosent restent regroupées et rongent la feuille de façon superficielle. Mais, après avoir muer, elles se dispersent par groupe de 4 ou 5 et attaquent les feuilles extérieures, ne laissant que les nervures. Les excréments qu’elles rejettent s’accumulent au centre du chou et le rendent souvent immangeable du fait de leur odeur.
2 autres papillons moins fréquents dans nos jardins mais dont les chenilles sont susceptibles de ravager nos plantations :

La piéride du navet : ce papillon vole de mars à octobre en 3 générations qui se chevauchent. C’est un papillon blanc avec des taches noires.

La piéride de la rave : ce papillon vole en 2 générations : mai-juin et juillet-août. C’est un papillon blanc avec des taches noires, d’envergure 40 à 45mm. Sa femelle pond ses œufs isolément mais peut en pondre jusqu’à 80 ! La chenille est verte avec 3 fines bandes jaunes longitudinales. Les soies sont courtes et fines.

  

Les moyens de prévention et de lutte :

1 Les chenilles des piérides ont plusieurs ennemis naturels :

  • Les oiseaux insectivores : on fera en sorte de privilégier leur présence par installation de nichoirs, en laissant des espaces de taillis.
  • Certains insectes de l’ordre des hyménoptères qui parasitent les chenilles en pondant leurs œufs dans les chenilles. Sans toutes les détruire, ils contribuent à réguler une attaque sévère de chenilles. Leur présence est favorisée par la culture de bandes florales dans le potager et par une réelle biodiversité.
  • Les araignéesqui capturent les piérides ; veiller à ne pas trop nettoyer le potager pour les laisser s’installer.

2 Les répulsifs : La culture de cosmos, d’absinthe d’ail ou de menthe poivrée au milieu des choux désorientent les piérides. La pulvérisation chaque semaine d’extrait de tanaisie ou d’absinthe.

3 La chasse aux papillons en ne tuant que les femelles.

4 La destruction manuelle des œufs et des petites chenilles en retournant régulièrement les feuilles pour les écraser. On peut aussi les déloger avec le tuyau d’arrosage.

5 La pose d’un voile anti-insectes de mi-avril jusqu’à octobre.

6 Et si tous ces moyens ne suffisent pas, pulvérisez, en cas d’infestation le Bacillus thuringiensis.

Date : février 2015
Photos / texte : Thérèse

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28Jan

Conférence : Des vivaces belles toute l’année par Thierry Delabroye

28 janvier 2015 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Texte extrait du propos du conférencier

L’exposé du conférencier, fort intéressant et détaillé, n’a pas été linéaire. Les nombreux échanges (souhaités !) avec la salle, les réponses apportées ponctuellement aux questions ont parfois bousculé l’ordonnancement du discours. Le compte-rendu ci-dessous se veut fidèle aux informations dispensées mais pour une bonne lisibilité du propos, nous nous sommes autorisés à effectuer des regroupements par thèmes sans respecter totalement une rédaction chronologique.

Sommaire :

1.- Les hellébores
1.a.- Lexique et anecdotes
1.b.- Espèces
1.c.- Hybridations
1.d.- Culture

2.- D’autres espèces en fleurs en janvier

3.- Des feuillages colorés

4.- Les baptisias.

Les hellébores
1.a. Lexique et anecdotes
En latin : Helleborus – En grec : Helleboros
Masculin ou féminin ? Le mot est masculin. On devrait dire « un hellébore ». Mais dans l’usage courant le féminin est souvent employé.
On écrit aussi Ellébore (cf. dictionnaires Larousse et Robert)
Comment Thierry Delabroye est-il « allé vers les hellébores » ? L’hiver est long au jardin. Des livres de Roger Phillips et Martin Rix montraient de belles floraisons en février, il y avait des adresses… Un autre livre a été déterminant (mais il est désormais indisponible) : « Les plantes vivaces et leurs milieux » par R. Hansen et F. Stahl paru chez Ulmer en 1992. Autre déclencheur : le contact avec Mme Elisableth Strangman de la pépinière Washfield en Angleterre dans les années 1989.
L’hellébore que l’on appelle communément « Rose de Noël » est l’espèce niger.
Petite légende à propos de cette appellation « Rose de Noël » :

Une pauvre petite bergère voit passer, le soir de Noël, les gens qui vont faire un cadeau à l’enfant Jésus. Elle n’a rien à offrir et se désespère de ne pouvoir lui apporter, elle aussi, un cadeau. Elle pleure. Ses larmes font fondre la neige et découvrent un hellébore qui a fleuri sous la neige. Elle en fait un bouquet qu’elle pourra porter en offrande. De là ce nom de « Rose de Noël »

L’hellébore niger ssp macranthus commence, dans le Nord, à fleurir fin novembre. Pour les hellébores x orientalis à floraison un peu plus tardive (février / mars), on utilise parfois aujourd’hui la dénomination commerciale de « Rose de Carême »…

1.b. Des espèces à partir desquelles sont réalisées les hybridations.

  • L’espèce corsicus (argutifolius), qui pousse dans la pierraille et les terrains secs.
  • L’espèce lividus dont le feuillage est marbré. Origine : Majorque. Vit en sol rocailleux et craint le gel.
  • L’espèce niger, plante médicinale, le plus toxique des hellébores (helleborus = plante qui tue). Origine alpine (Suisse, Autriche, Italie du Nord). La fleur est toujours blanche et rosit en vieillissant. Préfère les terrains calcaires.
  • L’espèce thibetanus, asiatique, plante de rocaille fraîche.
  • L’espèce viridis, à fleur verte endémique dans nos régions.
  • L’espèce orientalis.
  • L’espèce torquatus, venue des Balkans, avec des fleurs verdâtres, voire noirâtres.
  • L’espèce liguricus qui vient du nord de l’Italie fleurit tôt (novembre) et est parfumée (odeur fruitée).
  • L’espèce abruzicus provenant des montagnes des Abruzzes en Italie.
  • Il existe une espèce odorus qui vient de Grèce.
  • L’espèce vesicarius vient du Sud de la Turquie et du Nord de la Syrie. Elle perd ses feuilles en été, où il ne lui faut pas trop d’eau. C’est une plante compliquée à faire pousser, gélive.

Au Japon et aux USA les hellébores sont arrivés, il y a à peine quinze ans, plus tard que chez nous.

1.c. Des hybridations

  • x sternii du nom du botaniste Stern qui réalisa l’hybridation d’un corsicus et d’un lividus.
  • De génération en génération, les hybridations conduisent à des plantes stériles sur lesquelles on ne peut plus rien faire. Observation d’un membre de l’association : Mes Sternii dégénèrent, reviennent au type (corsicus) et perdent leur caractère lividus. Les semis spontanés reviennent au type (1èregénération).
  • Niger sur sternii a produit un hellébore, stérile mais qui peut être cloné, nommé x Eric Smithii, à floraison blanche devenant cuivrée. Il existe de nombreux cultivars qui sont très florifères et aiment le soleil ou la mi-ombre.
  • Niger sur corsicus a donné la variété x nigercors dont la floraison peut être blanc verdâtre (voir le cultivar ‘Candy Love’, crème puis rose verdâtre).
  • Niger croisé à un hybride d’orientalis donne un hellébore qui fleurit précocement, mais est stérile et donc difficile à reproduire. Il en va ainsi du cultivar ‘Marshmallow’.
  • Le cultivar ‘Sensas’ est issu d’un croisement miracle entre niger macranthus et orientalis ssp abchasicus.
  • Niger sur lividus a donné la variété x ballardiae.
  • Le croisement d’un abruzzicus et d’un orientalis a un feuillage bien découpé.
  • L’hellébore ‘Briar’, rose, est un croisement de niger et de vesicarius.
  • On obtient des hybrides foncés grâce à l’espèce torquatus, mais les plus noires sont les moins poussantes.

  • Lors des sélections, on essaie de garder des fleurs qui ne pendent pas trop. Mais elles ne doivent pas non plus être trop horizontales car elles seraient plus sensibles à l’eau et donc au pourrissement.
  • Pour désigner l’existence d’une couleur au bord de la fleur on utilise le mot « picoti » (posséder des « picotis » roses, c’est être ourlé de rose), et pour les hellébores piquetés de petits points colorés au centre, c’est le mot « guttatus »qui convient.
  • Hybrider un orientalis prend deux minutes (le temps de prendre les étamines). Mais il faut opérer des sélections drastiques et ne s’attendre à un résultat qu’au bout de 2 à 3 ans.

D’une manière générale, le processus d’hybridation est relativement long :

Si l’on pratique l’hybridation aujourd’hui (janvier), on aura des graines fin mai. On les sèmera en juin-juillet. La germination se produira dans la période de Noël et du nouvel an. On effectuera un repiquage des petits plants en février. Ils grossiront pendant un an en pot de 13 cm dans du terreau sous tunnel, puis seront rempotés dans des plus gros pots. Au bout d’un an encore, 50% des plantes fleuriront et il faudra attendre un an encore. On mesure que cela immobilise les serres sur une longue durée.

1.d. Conditions de culture.

Les niger adorent le calcaire. Si on croise niger et orientalis, l’hybride supportera mieux une terre acide.
Les variétés méditerranéennes demandent du soleil et craignent les endroits ventés.
Pour tous les hellébores, cultiver à la mi-ombre ou même au soleil pour certains hybrides comme les ericsmithii et apporter de la chaux.
Peu d’exigences de soin. Couper les feuilles abîmées.
Les hybrides sont peu sujets aux maladies. Mais attention aux pucerons (à traiter au savon noir), aux limaces qui mangent les fleurs et aux mulots qui adorent les boutons verts.
Ne pas planter trop profond : le collet doit être au sec et on doit voir le dessus du terreau d’origine. Mais détasser profondément le sol car les racines peuvent descendre jusqu’à 80 cm. Si l’on recouvre le sol de mulch, veiller à ne pas en mettre au cœur des plantes.
Niger possède un feuillage résistant. Dégager éventuellement le centre pour mieux voir les fleurs.
Orientalis : si la plante est en situation peu abritée, ne pas couper les feuilles car elles constituent une protection.
Il ne faut pas acheter des hellébores non fleuris car la couleur peut être aléatoire. Il faut choisir la couleur que l’on veut sur des plantes fleuries.
Les hellébores doubles grainent peu. Mais de toutes façons il vaut mieux ne pas laisser trop grainer les hellébores. La suppression des gousses lorsqu’elles grossissent permet aux fleurs de bien vieillir.
Au bout de dix ans, certaines variétés peuvent atteindre 1 m.

D’autres espèces en fleurs en janvier

  • Le cyclamen coum peut être planté en compagnie d’hellébores. C’est une plante de rocaille qui se ressème moins facilement que le cyclamen neapolitanum. On peut répandre des cendres de bois autour des cyclamens pour aider le semis spontané.
  • Les galanthus (perce-neige) également. Une petite légende, là encore :

La neige cherchait sa couleur. Elle s’adresse à la rose, qui refuse. Elle s’adresse à la violette, qui refuse également. Elle en rencontre beaucoup d’autres mais aucune fleur ne veut donner sa couleur à la neige. Elle rencontre cependant le perce-neige qui, lui, est généreux et accepte. Alors, en remerciement, la neige lui dit : lorsque je recouvrirai la terre, toutes les fleurs me détesteront, mais toi, jamais tu ne seras abîmé…

  • Le chrysosplenium macrophyllum stolonne comme le fraisier. Très bon couvre-sol.
  • L’ypsilandra thibetica difficile à trouver, fleurit blanc (existe aussi en bleu), mesure 30 cm et aime l’ombre du sous-bois.

Des feuillages colorés

  • Le Carex oshimensis ‘Everillo’, belle touffe persistante de couleur dorée, plante très résistante, mais ne pas placer dans des racines d’arbres où l’ombre serait trop sèche.
  • Le Carex elata ‘Aurea’ aime l’ombre ou la mi-ombre lui aussi et demande de l’humidité.
  • La Luzula sylvatica ‘Aurea’ de couleur dorée elle aussi (comme son nom l’indique) supporte très bien l’ombre sèche.

Les Baptisias

Vivaces, elles aiment le plein soleil et tolèrent la mi-ombre. Légumineuses, elles ressemblent un peu aux lupins. Elles comptent 6 à 7 espèces botaniques. L’intérêt s’est d’abord porté sur l’espèce australis. Elle résiste à la sécheresse estivale, préfère un sol calcaire (pH de 7,2 à 8,5) mais pousse tout de même en sol acide (avec un pH de 5,8).

Autres espèces citées : tinctoria qui servait en teinturerie, et surtout, leucantha.
Il existe 40 à 50 variétés. Il ne faut pas acheter des sujets trop petits, les limaces en sont friandes.
Constat qu’autour des vieux pieds les mauvaises herbes ont du mal à s’installer. Il pourrait y avoir (le conditionnel est important) sécrétion d’antibiotiques au niveau des racines.
Deux catalogues américains en ligne peuvent être consultés sur Internet : Wayside Gardens et Plants Delights.
Il y a très peu de producteurs de graines. La graine est en effet très imperméable à l’eau. Pour les semer, Thierry Delabroye les coupent légèrement.

Nota
Le temps a manqué pour aborder la question des épimediums, mais Thierry Delabroye s’est montré prêt à venir nous rencontrer à nouveau.

Je vous signale l’existence d’un petit film sur les hellébores (et notamment l’hybridation).
Ce film a été tourné par Philippe Minot pour son site http://www.jardin-jardinier.com/

Date : 24 janvier 2015
Photos / Texte : Daniel P

Après la conférence, les pépiniéristes ont apporté un certain nombre de plantes qui ont été écoulées auprès des adhérents présents

 Les Vivaces de Sandrine et Thierry
Thierry et Sandrine Delabroye
40 rue Roger Salengro – 59496 Hantay
03 20 49 73 98
contact@les-vivaces-de-sandrine-et-thierry.fr
https://www.les-vivaces-de-sandrine-et-thierry.fr/

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09Déc

Techniques de jardinage à pratiquer de décembre à février pour préparer les récoltes des primeurs par Thérèse 

9 décembre 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Des techniques pour semer ou planter en hiver et des solutions pour obtenir des légumes primeurs.

Les buttes : il s’agit ici de créer des buttes simplement en remontant la terre afin de former un dôme entre 2 allées. Le but est d’assurer le drainage et de profiter au maximum des rayons du soleil arrivant à l’oblique sur le sol. Le gain estimé est de 2 à 4°C. Si la terre est trop lourde ou trop humide, il faut l’enrichir de sable et de compost.
Pour augmenter l’emmagasinement de chaleur, on peut étaler une couche de 20cm de terreau noir sur la terre.
La culture sur buttes dans tout le potager est associée à une démarche plus écologique de culture et pourrait être traitée dans une autre conférence.

 Les couches chaudes : On les réalise de fin décembre, début janvier à fin février.
Matériel nécessaire : un châssis avec des baies vitrées (fabrication maison ou acheté), des paillassons pour le couvrir par grands froids, du fumier de cheval ou de vache ou de mouton et des débris végétaux (compost grossier, feuilles mortes.), de la paille pour entourer le châssis et maintenir la température et un thermomètre.
Mise en place de la couche : Le châssis doit être orienté plein sud. Pour éviter les déperditions de chaleur, il faut l’enterrer de 20 à 30 cm environ. On creuse dans le sol une fosse de 30 à 60 cm que l’on remplit avec le fumier et les débris végétaux. On arrose sans excès et on couvre le tout avec 20cm de terreau. La partie de terreau se trouvera au-dessus du niveau du sol. Il faut qu’il reste une hauteur de 30cm minimum sous la vitre. Ensuite, on installe la paille autour du châssis.
Mise en chauffe de la couche : La montée en température due à la fermentation doit se faire dans les 7 à 10 jours. Selon le fumier utilisé, elle peut atteindre plus de 60°. Il faut attendre qu’elle redescende vers 25° pour commencer à utiliser la couche. Cette température se maintiendra environ 1 mois avant de descendre vers 15°.
Surveillance de la couche : Dès qu’il y a du soleil, il faut ouvrir le châssis pour éviter une surchauffe qui peut intervenir rapidement. Si les nuits sont froides, il faut couvrir avec les paillassons qu’il faudra enlever dès le matin pour éviter une obscurité qui produirait un étiolement des plantes.

Les ados : Il s’agit de créer une butte à un seul versant le long d’un mur ou d’une haie exposée au sud et à l’abri des vents froids. En la recouvrant de terre noire, on augmente la température du sol. C’est la technique la plus simple, la plus écologique, la moins onéreuse et qui est cependant très efficace.

Le jardin en cave : Une caisse en bois ou une poubelle remplie de terreau permet le forçage des endives, des pissenlits récupérés dans la pelouse. Avant le repiquage, arrosez copieusement. Au besoin, couvrez-les d’un plastique noir. 

Des aides matérielles :

Les châssis : Froid, s’il ne reçoit aucun fumier, tiède s’il reçoit sous la couche de terre du fumier de vache ou d’ovin ou une bonne épaisseur de feuilles mortes à décomposition rapide. La couverture vitrée permet d’emmagasiner la chaleur le jour. Il est indispensable de pouvoir aérer les châssis et il sera nécessaire de les couvrir la nuit par grand froid (couverture, paillis, cartons)

Les tunnels : Tous les modèles sont permis, fabrication maison ou tunnels accordéon du commerce, ils permettent de lutter contre l’humidité (les racines des plantes résistent mieux au gel dans une terre sèche), de lutter contre les écarts de température en emmagasinant de la chaleur le jour. Ces tunnels ont l’avantage d’être déplaçables

La serre : Grâce à son grand volume d’air, la différence de température entre le jour et la nuit est réduite. On peut aussi la chauffer ou la maintenir hors gel. C’est la meilleure solution pour cultiver des légumes primeurs mais c’est aussi la plus onéreuse. S’équiper d’une serre permet d’allonger les périodes de culture en automne et de cultiver des tomates à l’abri de la pluie.

Que semer planter ou repiquer et quand ?

Les fèves :  En novembre, décembre, janvier, à bonne exposition sur buttes, sous châssis froid, sous tunnel. Pour les protéger du froid, il faut semer profond à 10cm. Ensuite on buttera les tiges lorsqu’elles atteindront 15cm pour éviter qu’elles ne se couchent. La culture anticipée permet d’échapper aux pucerons noirs. Lorsque la plante a fleuri, il faut étêter la tige Variétés à privilégier ‘Séville’ ‘Express’ très hâtives et ‘Aguadulce’ hâtive.

Les laitues de printemps : A repiquer sous châssis froid ou sous tunnel en novembre.

Les épinards : A semer en novembre en choisissant des variétés d’hiver tel ‘Géant d’hiver’. Il sera nécessaire de les couvrir si le froid devient plus intense.

L’ail rose ou blanc : A planter à partir de novembre sur buttes de préférence car il ne supporte pas l’humidité stagnante.

L’échalote : A planter en janvier sur buttes

Les oignons blancs : Semis sur couche chaude en Janvier ou sous tunnel en février. Repiquage de ceux semés en octobre-novembre sous tunnel en février.

Les endives : A replanter en cave tout l’hiver au fur et à mesure des besoins.

La barbe de capucin : Arracher la plante avec toutes ses racines et la repiquer en cave après avoir coupé les feuilles 1cm au-dessus du bourgeon. Couvrir pour assurer le noir complet. Récolter tout l’hiver en coupant toujours au-dessus du bourgeon.

Les carottes : Semis en janvier sur couche chaude ou sous châssis tiède, à partir de fin Janvier sous tunnel ou châssis froids Choisir des variétés hâtives à racines courtes.

Les choux : Semis en décembre sur couche chaude de choux pointus très précoces comme ‘Express », Golden Acre’ ou précoces comme ‘Pointu de Châteaurenard ‘ ou F1 ‘Cap Horn’, à partir de fin janvier sous tunnels ou châssis froid. Les choux de Milan seront semés à partir de janvier sur couche chaude ou sous châssis tiède.

Les pois : Semis de pois à grains ronds et de pois gourmands en janvier sur couche chaude, début février sous tunnel.

Les radis : Culture sur couche chaude tout l’hiver, sous châssis tiède à partir de mi-janvier.

Les tomates, les aubergines, les poivrons, les céleris, les poireaux d’été : semis sur couche chaude en janvier pour un repiquage sous tunnel ensuite.

Les topinambours : A planter en janvier.

Les pommes de terre : A planter sous tunnel à partir de mi-janvier des variétés hâtives. On peut mettre des cartons sur le sol les premiers temps pour maintenir la chaleur. Cette culture se fera sous abri jusqu’à la fin des gelées.

Date : 6 décembre 2014
Photos / texte : Thérèse

 

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09Déc

Conférence : Les succulentes ou plantes grasses rustiques par Stéphane Bellec

9 décembre 2014 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Conférence

Pourquoi le mot ‘succulentes’ :

Concept de plantes à réserve d’eau

  • feuilles : Sempervivurns, sedums, delospermas, rosularia, orostackys, etc.
  • racines : (tuberisées) rhodiola, talinum

Les familles :

  • crassulacées : sedum, crassula, sempervivum, rhodiola, rosularia, orostackys
  • aizoacées : delosperma, bergeranthus, chasmatophyllum
  • portulacacées : calandrina, talinum

Les origines géographiques :

  • sedums (dans le monde entier, sur tous les continents sauf Australie et Nouvelle-Zélande)
  • sempervivums (montagnes d’Europe et de tout le vieux continent jusqu’en Turquie et Géorgie et une seule espèce d’origine marocaine, des monts atlas)
  • rhodiola (Europe -Asie principalement)
  • orostackys (Russie ,Mongolie, Sibérie)
  • La grande famille des aizoacéesï (Afrique du sud principalement)
  • famille des portulacacées (hémisphère sud, Afrique du sud, Chili)
  • Les crassulas (Afrique du sud)

Les milieux :

Pour la plupart de ces plantes les milieux sont en général secs et arides, du moins une partie de l’année (montagne, haut plateau, plaine d’altitude, steppe aride, milieu semi-désertique) d’où très peu de concurrence

La plupart du temps ces plantes absorbent de l’eau au cours du printemps ou à la fonte des neiges dans leurs milieux d’origine et pour certaines sont en semi-dormance au cours de l’été.

Les plantes adaptées

Adaptation spécifique au milieux secs et arides par le biais du stockage d’eau et le repos estival ou semi-dormance

Feuillage à cuticule foliaire très épais et aussi la capacitée de se recroqueviller lors de la saison sèche pour diminuer son évapotranspiration et elles peuvent perdre une partie de leurs feuillages en desséchant elles-mêmes leurs propres feuilles, pour préserver les bourgeons terminaux de croissance en attendant la prochaine pluie ou la prochaine saison pour certaines

Confusion des genres et espèces rustiques et non rustiques :

Le gros souci aujourd’hui est la vente en jardinerie, mais aussi par des pépiniéristes peu scrupuleux qui n’hésitent pas à mélanger toute les succulentes, en général une grande part de non rustique avec une partie de rustique,

Cela est très fréquent chez des revendeurs et l’on voit à la vente beaucoup d’echeveria parmi les sempervivums, ou dans des compositions (toute faite), c’est vrai que suivant l’endroit où cette composition va être posée ou cultivée la température diffère énormément si l’on habite à proximité de la côte ou à +de 10 km dans les terres.

Aujourd’hui beaucoup d’affirmation chez les amateurs qui se prennent malheureusement souvent pour des connaisseurs et qui n‘hésitent pas à mettre nos connaissances en doute parce que chez eux, elles tiennent dehors ou elles ne tiennent pas. Ces gens-là en général ne vérifient ni le nom botanique, ni la véracité de ce nom, ni les milieux de culture de ces plantes. Combien de fois je n’ai pas entendu des clients me dire que les sempervivums gelaient chez eux ; ils ne se sont jamais posé la question du substrat par exemple et cela est très préjudiciable pour les pépiniéristes spécialisés.

Les genres :

  • Les sempervivums : latin, toujours vivant, faculté de survivre en se nourrissant uniquement de la pourriture de leurs propres feuilles, plante oto phage mytologie, barbe de Jupiter, plante médicinale, vertus cicatrisantes, utilisation ancestrale sur les faitages de chaumières
  • Les sedums : de formes végétales très variées, vus les différentes origines (montagne, steppes, milieux semi-désertiques, allant des formes caduques à persistante ou semi-persistantes, voire annuelle (sedum pulchellum) ou bisannuelle (sedum pilosum-sedum sempervivoides)
  • Les delospermas et autres aizoacées rustiques : quasiment toutes originaires de milieux semi-désertiques avec des hivers secs en général, d’où les problèmes de culture sans protection hivernale
  • Les orostackys et rosularia: origine d’assez haute altitude et de steppe rocailleuse bien sûr couverte de neige en hiver, d’où pas de problème d’humidité en hiver.

Les utilisations (possibles ou souhaitées) :

Rocailles : les succulentes sont avant tout des plantes de rocaille, mais qu’est vraiment une ‘rocaille’ ? On peut faire tellement de sorte de rocailles différentes et il est impossible de cultiver toutes les plantes de rocaille dans un seul type de rocaille car les exigences des plantes sont tellement différentes (éboulis, fissure verticale, sol frais drainant, acide, calcaire, situation ensoleillée ou mi-ombre, pleine lumière ou sans soleil direct) pour beaucoup des succulentes elles préfèrent le plein soleil et les milieux arides.

(On voit trop souvent des succulentes qui ressemble à des choux car cultivées en milieux trop riches)

Couvre-sols : avant tout avec certains sedums et certains delospermas qui ont des croissances rapides si les milieux ne sont pas trop pauvres en nutriments 

Toits végétaux : très à la mode, mais toutes les succulentes ne conviennent pas. Certains sedums sont idéaux, mais trop invasifs (principe de création des tapis végétaux).

Les genres et variétés peu adaptées sont avant tout ceux qui ont des enracinements profonds (delosperma rhodiola orostackys certains sedums). Il leur faut au moins 10cm de profondeur. Or les toitures dites extensives avec 5 cm de substrat sont des milieux pauvres et très peu enclins à la propagation, d’où l’utilisation des tapis et des variétés très invasives.

Auges, bacs, pots : toutes les variétés sont possibles mais avec des variabilités énormes suivant la profondeur, les combinaisons, les substrats et l’arrosage s’il y a lieu.

Problème d’indentification : problèmes liés aux métiers de l’horticulture, internet pas sérieux, échanges sans noms, semis sans intérêt.

Problème et maladies :

  • Sensibilité aux limaces pour certain genre (orostackys delosperma certain sedum et sempervivums),
  • Problème récurrent : les othyrynques, les taupins, les tipules, pourriture liée avant tout à un manque de drainage et de milieu trop confiné, climat trop humide en hiver.

Date : 8 décembre 2014

Photos / texte : Stéphane Bellec

Après la conférence, le pépiniériste a apporté un certain nombre de plantes qui ont été écoulées auprès des adhérents présents

Pépinière Bellec Stéphane et Nathalie

Pépinière de vivaces, plantes de rocailles et succulentes rustiques

Kerlosquet – 56240 Berné

Tel 02 97 34 20 39

Contact@pepiniere-bellec.com

https://www.pepiniere-bellec.com/

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10Nov

Conférence : A propos des plantes qui supportent la présence de racines par Thérèse P

10 novembre 2014 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Petite étude simplifiée du système racinaire.

Rôles de la racine :

  • L’ancrage au sol : selon la nature du sol, les racines se développent et se ramifient plus ou moins (de quelques mm à plusieurs dm). Selon l’espèce de plantes, le développement des racines peut être totalement différent : en profondeur pour le chêne, la glycine, la rose trémière…en surface pour le prunus, le peuplier, le buis, le lonicera.
  • L’absorption de l’eau et des nutriments du sol, leur transportaux autres parties de la plante pour sa croissance et la photosynthèse dans les feuilles. Ce transport est en fait réalisé à la fois par l’évaporation foliaire et par la pression racinaire due à l’absorption active d’eau.
  • L’accumulation de réserves surtout dans les régions à climat saisonnier : pendant la saison froide, une partie des réserves est utilisée pour la respiration d’entretien des tissus ; au début de la saison chaude, le redémarrage de la croissance se fait grâce aux réserves de glucides, de lipides et de protéines accumulées.
  • Le support d’associations symbiotiques complexes avec les micro-organismes (certaines bactéries et les champignons mycorhiziens) qui vont aider à la fixation de l’azote, à la solubilisation et à l’absorption d’éléments comme le phosphore, le cuivre ou le zinc, à l’absorption de l’eau. Ceci va permettre d’améliorer le développement des racines et des plantes.
  • La fonction de tuteur : chez certains végétaux, des racines aériennes viennent s’ancrer dans le sol de part et d’autre de la plante pour la maintenir à la verticale.
  • Le décolmatage du sol :c’est le cas du Branle, une plante résistante aux climats extrêmes, qui par ses racines déstructure la roche dure et stérile, la transforme en sol plus riche, permettant à d’autres espèces plus exigeantes de s’implanter.
  • La création de sol : par les acides organiques qu’elles produisent, les racines contribuent à la destruction des calcaires et à la libération de calcium et autres minéraux utiles aux plantes.

Structure de la racine :

Le plus souvent, la racine est un axe qui de développe vers le bas en fuyant la lumière.

On distingue 4 zones aux fonctions spécifiques que l’on retrouvera aussi dans les ramifications de la racine primaire :

  • la zone subéreuse : située juste sous le collet, elle a un rôle protecteur. C’est dans cette zone que se forment les racines secondaires qui auront les mêmes caractéristiques que la racine principale. Elles permettent d’accroître l’étendue du système racinaire. On appelle radicelles les plus fines de ces racines secondaires qui possèdent beaucoup de poils absorbants.
  • la zone pilifère : garnie de poils absorbants sauf chez les plantes aquatiques et les plantes épiphytes. Chaque poil est constitué d’une seule cellule très allongée dont les parois nues permettent l’absorption de l’eau et des sels minéraux. Ces poils, d’une durée de vie très courte, sont sans cesse renouvelés. Cette zone est toujours de la même taille.
  • la zone subterminale:lisse de quelques mm, elle est le siège de la croissance.
  • la zone embryonnaire recouverte d’une coiffe composée de cellules qui se renouvellent continuellement et par leur sécrétion permettent une meilleure pénétration dans le sol.
  • Les radicelles représentent moins de 10% de la masse totale d’un arbre mais le chevelu racinaire qu’elles forment correspond à 90% de sa longueur. On trouve ici le problème que nous évoquerons bientôt : comment gérer la concurrence entre les systèmes racinaires des plantes que l’on veut installer.

Les types de racines :

  • La racine primaire : Elle se développe dès le début de la germination. C’est la racine principale Elle résulte de la croissance de la radicule de l’embryon contenue dans la graine.
  • Les racines secondaires d’ordre 2,3,4 : Elles naissent à partir de la racine primaire ou d’une racine secondaire.
  • Les racines adventives :elles naissent à partir de la tige ou d’une feuille ou d’un stolon. Elles peuvent être aériennes ou souterraines. 

Les systèmes racinaires.

L’ensemble formé par la racine primaire et les racines secondaires forme le système racinaire. On rencontre plusieurs formes de systèmes racinaires.

  • Le système racinaire pivotant : par sa longueur et sa largeur, la racine principale se développe de façon prédominante
  • Le système racinaire fasciculé :

2 cas:

  • la disparition précoce du pivot entraîne la formation d’un faisceau de racines à la base de la tige.
  • les racines latérales ont un développement similaire à la racine principale et ne se ramifient pas.
  • Le système racinaire traçant : la racine principale est plus ou moins développée. Des racines secondaires se développent horizontalement et à faible profondeur. Elles donnent naissance à de nouvelles plantes quand elles percent le sol.
  • Les racines tubérisées : la racine pivotante (carotte, betterave…) ou les racines fasciculées dahlia…) se développent de façon proéminente et accumulent des réserves. A noter que les tubercules peuvent aussi se développer sur des tiges souterraines (pomme de terre) ou à la base de la tige (cyclamen, colchique…)

Pour mémoire, on peut citer d’autres systèmes racinaires moins fréquents qui résultent de l’adaptation de la plante à son milieu d’origine : les racines contrefort, les racines échasses, les racines lianes, les racines ventouses ou crampons.

Remarques :

Les rhizomes : il ne s’agit pas d’une racine mais d’une tige souterraine qui donne naissance à des systèmes de racines fasciculées sur la face inférieure et à des tiges aériennes sur la face supérieure.

Dans le choix des plantes que nous voulons installer, il sera important de prendre en compte le système racinaire des plantes choisies.

Celles qui ont un système pivotant doivent pouvoir accéder aux couches profondes du sol, alors que celles ayant un système fasciculé ou un système traçant, celles qui forment des rhizomes se contentent de puiser leurs ressources dans les couches superficielles.

Planter en tenant compte des racines concurrentes.

Les éléments à prendre en compte.
Dans la majorité des cas, lorsqu’on pense concurrence des racines, il s’agit de planter près d’arbres.

Le choix de l’emplacement :
Dans le système racinaire d’un arbre, la partie où les racines sont le plus actives se trouve à l’aplomb de la couronne. C’est là que se trouvent les radicelles qui puisent l’eau et la nourriture dans le sol. Près du tronc, les racines occupent plus de place mais sont moins actives.

Le système racinaire :
La surface occupée par les racines et la profondeur de celles-ci diffèrent selon le système racinaire. Il faut essayer d’en tenir compte dans le choix des plantes.
A l’évidence, une racine pivotante a besoin de profondeur, des racines fasciculées ont besoin d’une épaisseur de terre moindre mais plus étendue tout comme des racines traçantes.

L’exposition :

– au soleil : lorsqu’on veut planter le long d’une haie, en plein sud.

– à mi-ombre : dans un sous-bois clair, à la lisière d’un bois, dans un massif ombragé par un arbre ou des arbustes.

– à l’ombre dense des arbres : dans une zone boisée ou tout près du tronc des arbres.

Dans ce cas-là, on pourra privilégier la plantation de bulbes ou de plantes à floraison printanière avant la pousse des feuilles ou bien abattre quelques arbres pour aérer le lieu ou bien élaguer quelques branches basses pour permettre une pénétration de la lumière.

Cette dernière solution ne doit pas faire oublier que les arbres formeront d’autres branches ou que celles situées au-dessus s’allongeront.

L’accès à l’eau

Sous les arbres, l’eau est absorbée rapidement et l’été les pluies ne traversent pas les feuillages. Si on arrose au pied des plantes que l’on a installées, les racines des arbres reviendront rapidement coloniser cet espace et les plantes plus fragiles ne pourront se développer ou bien auront une durée de vie courte. Pour éviter ce phénomène ou le ralentir, il est nécessaire d’arroser tout autour des arbres afin que chaque plante trouve l’eau dont elle a besoin. Dans les espaces plus aérés où il ne s’agit pas d’arbres, on veillera aussi à apporter l’eau à toutes les plantes qui entourent celles que l’on installe.

La nourriture

Les plantes que l’on installe ont besoin de trouver rapidement les éléments nécessaires à leur développement. Comme leurs racines sont de fait encore peu développées et que les plantes déjà installées ont sans doute absorbé ceux qui se trouvaient en surface, il faut au moment de la plantation et dans les années qui suivent enrichir la terre en apportant du compost et des engrais. On retrouve ici le même problème que pour l’eau, à savoir que des racines concurrentes risquent de se redévelopper dans l’espace choisi et priver notre nouvelle plante des éléments que nous avons apportés. Donc, il faut épandre ces éléments nutritifs sur une surface assez large.

Comment procéder ?

Pour assurer au mieux l’installation de notre nouvelle plante, on forme une poche de profondeur adaptée. Il est important de ne pas vouloir installer de gros sujets car le volume du conteneur obligera à creuser une grande poche. Pour la former, il faut supprimer les racines gênantes, retirer la terre et apporter de la terre de jardin et du compost afin de l’enrichir. Lorsqu’on supprime des racines, il ne faut pas oublier qu’elles vont repousser. En conséquence, il faut bien observer le lieu où l’on va creuser pour faire en sorte d’en retirer le moins possible. Ensuite, il faut pailler pour garder l’humidité et arroser régulièrement. Une surveillance des limaces ne doit pas être oubliée car sous les arbres, elles sont souvent nombreuses.

Si on installe une plante à rhizome, on peut en plus ajouter une certaine épaisseur de terre sur l’espace que l’on veut voir coloniser. Comme en général ce sont des plantes qui produisent des racines fasciculées, elles trouveront à s’installer sans problème.

 

A retenir

Quant à moi, après toutes ces considérations théoriques, si je dois planter, je pense aux éléments suivants :

  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire pivotant aux racines secondaires peu superficielles : on peut choisir une plante elle-même à système pivotant, fasciculé ou traçant ou formant un rhizome. Soit, elle installera sa racine en profondeur, soit ses racines pourront coloniser l’espace superficiel.
  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire fasciculé :
    • une plante à système pivotant trouvera facilement à installer sa racine.
    • une plante à système racinaire fasciculé aura des difficultés pour s’installer. Ses racines seront vite au contact de celles des autres plantes. Pour réussir, le mieux sera de conserver une certaine distance avec les autres plantes. C’est ce qu’on observe dans les jardins à la française le long des bordures de buis : il y a toujours un espace important car les racines de ceux-ci sont très superficielles.
    • une plante à système racinaire traçant s’installera si on la soigne dans les premiers temps.
  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire traçant :on peut installer des plantes avec des systèmes racinaires des 3 types. Il suffit de dégager un espace suffisant en retirant les racines encombrant l’espace et de l’enrichir.
    • Les plantes en place ne souffriront pas puisqu’elles ont des racines ailleurs. Si on installe une plante à système à pivot, elle pourra former sa racine en profondeur.
    • Si c’est un système fasciculé, l’espace dégagé devra être suffisant car la plante en place risque de recoloniser l’espace dégagé.
    • Si c’est un système traçant, elle trouvera d’elle-même sa place en l’aidant dans les premiers temps pour installer ses rejets. Dans ce cas, c’est plutôt la concurrence entre les parties aériennes qui risquent de poser problème, une plante étouffant l’autre.

 

Sources : Recherches et photos sur internet sur une multitude de sites et photos personnelles.

Date : 8 novembre 2014
Photos / texte : Thérèse P

Choix de plantes qui s’accommodent de la présence de racines.
Plantes Type racines Floraison Exposition Remarques
Anémone hupehensis pivotante 08/10 mi-o/so rhizome
Anémone nemorosa 04/05 o/mi-o rhizome couvre-sol
Anémone ranuncoloïdes 04/05 mi-o/so rhizome couvre-sol
Aquilegia pivotante printemps mi-o/so/o
Aralia racemosa pivotante 06 et fruits en été ombre légère tubercules ramifiés
Aruncus dioicus 05/07 mi-o/so rhizome
Asperula (Galium) fasciculées 04/07 mi-o/o rhizome tapissant
Aster divaricatus pivotante 08/10 mi-o/so rhizome couvre-sol
Astrantia major fasciculées été mi-o/so racines horizontales
Brunnera fasciculées printemps o/mi-o
Campanula latiloba 05/07 mi-o/so
Campanula poscharskyana 05/10 mi-o/so  stolons
Carex morrowii fasciculées 03/06 so/mi-o rhizome
Centaurea montana 06/07 et 08/09 so/ombre légère rhizome traçant
Ceratostigma plumbaginoïdes 07/10 so/mi-o rhizome traçant
Convallaria majabis (muguet) fasciculées printemps mi-o rhizome
Dianthus barbatus fasciculées été soleil
Dicentra formosa tubéreuses 05/07 mi-ombre
Digitalis 05/07 so/mi-o se ressème facilement
Disporopsis pernyi pivotante 06 mi-o rhizome
Epimedium fasciculées 04/06 o/mi-o rhizome
Euphorbia robbiae fasciculées 04/05 o/mi-o rhizome traçant
Fragaria vesca (fraise des bois pivotante 05/07 so/mi-o stolons
Geranium fasciculées 05/10 so/mi-o
Gillenia stipulata pivotante 05/10 so/mi-o rhizome traçant
Hosta fasciculées 06/09 mi-o/o
Ligularia pivotante automne mi-o rhizome
Liriope muscari fasciculées fin été mi-o rhizome
Omphalodes verna 02/05 mi-ombre stolons
Pachysandra terminalis pivotante 05/06 mi-o/o rhizome
Peucedanum ostruthium tubéreuses 06/08 so/mi-o
Podophyllum peltatum fasciculées 05/06 mi-o rhizome
Polygonum runciforme fasciculées 07/11 mi-o/o rhizome traçant
Primula fasciculées selon espèces mi-o
Pulmonaria 02/04 mi-o/O rhizome
Reinecka carnea fasciculées 09/10 o/mi-o rhizome
Rodgersia aesculifolia fin été mi-o/o rhizome
Saxifraga stolonifera fasciculées 05/07 mi-o/o stolons
Stobilanthes attenuata 08/11 so/mi-o
Tricyrtis 07/09 mi-o/o rhizome
Vinca major pivotante printemps so/mi-o/o stolons
Waldestenia ternata pivotante 05/06 so/mi-o stolons
A cette liste de plantes non exhaustive, on ajoutera des fougères : Blechnum spicant, Dryopteris, Cyrtomium falcatum, Onoclea sensibilis, Polystichum, des bulbes : Scilla nutans, Anemone blanda, Narcissus, Eranthis, Cyclamen et les tulipes botaniques, sans oublier les rosiers et toutes sortes d’arbustes.
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19Sep

Conférence : Passez à l’orange, la couleur orange par Alain

19 septembre 2014 Ronan Quidu Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

La couleur orange est une couleur secondaire résultant de la combinaison des couleurs primaires jaune et rouge.

Il existe donc différents tons d’orange tirant plus sur le rouge, ou plus sur le jaune. On parlera ainsi de rouge-orangé, de jaune-orangé, d’un orange vif ou au contraire pâle. Et pour compliquer encore plus, certaines fleurs ou surtout certains feuillages d’une plante peuvent varier d’une saison à l’autre, selon l’exposition, selon la météo… On qualifie certains oranges de : cuivre, abricot, pêche, roux, corail…

Dans le nom d’une plante aurantica ou aurantiacum indique une couleur orange (exemple : Meconopsis cambrica var. Aurantiaca)

Sa couleur complémentaire est le bleu. C’est la couleur qui crée un contraste fort mettant les tons orange le plus en valeur.

C’est la couleur la plus chaude. Elle est stimulante et synonyme d’énergie, de chaleur et de dynamisme mais elle est aussi envahissante, en tout cas peu discrète et il faut s’en méfier.

De l’orange ? Pour ou contre ?

Beaucoup de jardiniers se méfient de cette couleur. Certains la trouvent flamboyante et chaleureuse, d’autres la considèrent comme vulgaire. Faut-il pour autant la bannir alors qu’on s’extasie devant les flamboyantes couleurs automnales où l’orange est omniprésent ?

Contre :

  • Souvent agressif si employé abondamment
  • Certains tons d’orange violent manquent de délicatesse.
  • Pas évident à employer : attire le regard. On peut s’en servir pour mettre en valeur un objet de décoration ou un arbuste mais il faudra éviter de mettre de l’orange près d’un endroit que l’on souhaite oublier (un mur inesthétique, une construction sans intérêt…).
  • A éviter dans les jardins que l’on veut reposants.

Pour :

  • Couleur joyeuse et stimulante qui se marie bien avec le soleil d’été et les fortes luminosités. C’est une couleur du Midi.
  • Teinte automnale par excellence.

Alors ?

C’est une couleur à utiliser avec modération, par petites touches pour créer une note vive et réveiller une plate-bande un peu sombre (le blanc et le jaune réveillent également les teintes froides mais l’orange apporte plus de chaleur)

Avec quelles couleurs l’associer ?

En priorité avec le bleu, le vert foncé et le violet. Le contraste est fort. Au milieu de teintes froides, l’orange doit rester minoritaire et être utilisé en petites touches.

De même, il réveille les feuillages gris ou bleutés.

Intéressant avec le jaune et le rouge pour créer des plates-bandes vives et colorées. Mais attention : un excès de couleurs chaudes peut donner un ensemble criard, agressif, en tout cas peu reposant et gare aux fautes de goût. A manier avec prudence… (on évitera de transformer son jardin en « plate-bande de commune » !). Toutefois ce mélange est somptueux à l’automne (feuillages d’automne et floraisons rouge ou jaune). Il est vrai aussi que les coloris orange des feuillages d’automne sont plus doux que la majorité des floraisons.

Superbe avec le pourpre et le « noir ». L’association d’un Cotinus coggygria ‘Royal Purple’ ou un Cercis canadensis ‘Forest Pansy’ avec un rosier ‘Westerland’ est du plus bel effet.

Quelques floraisons orange

Je n’ai pas la prétention de pouvoir citer toutes les plantes à floraison orange. Car il y en a beaucoup plus que ce que l’on croit. J’ai donc fait un choix très personnel et je ne m’attarderai que sur les floraisons que je considère comme les plus intéressantes et qui demandent à être plus connues.

Ce choix est de plus très personnel car j’ai oublié ( ?) de citer des plantes que je n’aime pas (Kniphofia, œillets d’Inde…) !

Arbres et arbustes

  • Berberis :  darwinii, B. linearifolia ‘Orange King’, B. x logogensis (hybride des précédents). Arbustes persistants de 2 à 3 m au feuillage épineux fleurissant en avril-mai.
  • Chaenomeles (Cognassier du Japon): ‘Orange Selection’ et ‘Cameo’. 2 m. Floraison avril.
  • Hamamelis x intermedia ‘Jelena’ : floraison orange cuivré de novembre à janvier. Feuillage d’automne orangé et rouge. Jusqu’à 4 m. Soleil ou mi-ombre. Terrain frais plutôt acide. Cultivar voisin : ‘Robert’
  • Leonotis leonurus(queue de lion) : Arbrisseau de 1 à 2 m. Floraison à l’automne. Plein soleil car la plante craint le gel. Cultiver en serre ou situation chaude. Rabattre en fin d’hiver. Souvent cultivée comme vivace, voire comme annuelle dans les régions froides.
  • Lonicera x brownii ‘Fuchsioides’ et ‘Dropmore Scarlet’ : longues trompettes orange écarlate en été. 3-4 m. Tout sol. Soleil, mi-ombre.
  • Potentilla fruticosa: arbuste bas de moins de 1 m. Floraison en été. Plein soleil, sol ordinaire. ‘Sunset’ (orange foncé), ‘Tangerine’ (rouge-orangé pâle virant au jaune), ‘Hopley Orange’ (orange virant au jaune)
  • Punica granatum (grenadier) :fleurs rouge-orangé vif en été. Fruits à l’automne : grenade. 4 à 5 m mais il existe une variété naine. Plein soleil et longs étés chauds nécessaires pour floraison et fructification.
  • Rhododendron et azalée(les azalées persistantes ou caduques appartiennent à la section Azalea au sein du genre Rhododendron). Sol acide (PH voisin de 5). Mi-ombre, soleil si sol frais. On trouve des Azalées hybrides généralement caduques au coloris orange souvent brillant et vif. Ils mesurent environ 1,50 m : R. ‘Glowing Embers’, R. ‘Gibraltar’, R. ‘Fire Ball’, R. ‘Coccineum speciosum’ (2 m) etc.

J’aurais pu citer également : Buddleja ‘Orange Sceptre’ sans oublier le jeune feuillage orangé de la Spiraea japonica ‘Fire Light’

Plantes grimpantes

  • Campsis (Bignone) : fleurs en trompette en été. Plein soleil. 10 m. Certains cultivars de C. grandifloraet C. radicans. C. x tagliabuana ‘Mme Galen’ est la plus connue.
  • Eccremocarpus scaber (Bignone du Chili): persistante, croissance rapide. Fleurs tubulaires en grappes en été. 3 à 6 m. Se cultive comme une annuelle car gélive. Semis fin d’hiver (18°C). Soleil, sol riche.
  • Thunbergia alata (Suzanne aux yeux noirs) : vivace souvent cultivée comme annuelle car gélive. 1,50 m. Semis printemps (15°C). Plantation plein soleil.
  • Tropaeolum(capucine) :  tuberosum : vivace. 2 à 3 m. Rouge-orangé et jaune mais certains cultivars ont des fleurs orange. T. majus : annuelle (1 à 3 m). Soleil, sol ordinaire.

A noter les fruits de la passiflore.

Rosiers

Impossible de citer tous les rosiers à la floraison à dominante orange. J’en citerai donc très peu :

  • ‘Louis de Funès’ (1 m),
  • ‘René Descartes’ (1 m),
  • ‘Pat Austin’(1,20 m),
  • ‘Mrs Oakley Fisher’(80 cm, églantine),
  • ‘Marie Curie’(80 cm, orange pâle bordé de rose),
  • ‘Lady of Shalott’ (1,20 m David Austin),
  • ‘Just Joey’ (1 m) etc.

Mais il faut absolument citer

  • l’arbustif ‘Westerland’(2 m),
  • le grimpant ‘Polka 91’ainsi que ‘Leander’ et ‘Crown Princess Margareta’ (arbuste ou grimpant, David Austin).

Tous ces rosiers orange sont à associer avec des feuillages pourpres ou gris ou des floraisons bleues (Perovskia atriplicifolia par exemple).

Vivaces

  • Alstroemeria aurantiaca ‘Orange King’ : Vivace tubéreuse. 1 m. Plein soleil. Ne pas déplacer (racines fragiles).
  • Asclepias tuberosa : Vivace tubéreuse. Suc laiteux toxique. Ombelles de fleurs (parfois rouges ou jaunes) tout l’été. 1 m. Soleil.
  • Echinacea : superbes capitules avec un cœur proéminent. E. ‘Big Kahuna’(capitules jaune-orange / cœur orange), ‘Tiki Torch’ (orange / brun), ‘Marmalade’ (mandarine /cœur ébourrifé orange clair), ‘Art’s Pride’ (orange / brun) Sol riche, soleil. 1 m.
  • Erysinum(giroflée) : (Syn : Cheiranthus). E. x allionii ‘Orange Queen’, E. cheiri ‘Orange Bedder’ (ravenelle)… Plante pour muret. Plein soleil.
  • Epimedium x warleyense ‘Orange königin’ : couvre-sol d’ombre et mi-ombre. Tout sol.35 cm. Floraison en avril-mai. Egalement E. warleyense ‘Ellen Willmott’
  • Euphorbia griffithii ‘Fireglow’, ‘Fern Cottage’ et ‘Dixter’ : vivace drageonnante. 75 cm. Soleil ou mi-ombre.
  • Gazania: Floraison tout l’été. Plein soleil, sol léger. Pour climat tempéré. Nombreux autres coloris.
  • Geum (benoîte): G. rivale ‘Coppertone’ (abricot cuivré), ‘Sigiswand’ (orangé teinté de rouge), ‘Beach house apricot’ (abricot doux), ‘ Marmelade’ (abricot). ‘Tangerine’ (orange vif).  coccineum (orange, étamines jaunes). 30 à 50 cm. Soleil. Terre fraîche.
  • Helenium : fleurs en capitules et disque central proéminent. Longue floraison estivale. Plein soleil. 80 cm à 1,20 m. ‘Septemberfuchs’, ‘Chipperfield Orange’, ‘Coppelia’, ‘Moerheim Beauty’, ‘Sahin’s Early Flowerer’ etc.
  • Helianthemum ‘Henfield Brilliant’ : Fleurs orange foncé en mai-juin. Feuillage gris.  20 cm. Sol sec, plein soleil. Plante de rocailles et murets. H. ‘Ben Heckla’(cœur rouge)
  • Hemerocallis : Une vivace bien connue aux fleurs de formes variées. Beaucoup de cultivars orange. Soleil, mi-ombre. Terrain frais. 0,40 à 1 m.
  • Heuchère ‘Caramel’: coloris brun-orangé. 40 cm. Ombre et mi-ombre.
  • Lantana camara ‘Radiation’: vivace buissonnante de 60 cm. Fleurs orange et rouge tout l’été. S’utilise beaucoup en potées. A rentrer sous abri l’hiver car gélif.
  • Meconopsis cambrica var. Aurantiaca: variété orange du M. cambrica (Pavot jaune). Floraison en été. 30 à 40 cm. Pas de terrain sec. Mi-ombre à ombre (sous-bois). Se ressème.
  • Primula bulleyana (primevère candélabre) : En juin, sur la tige 2 à 5 grappes de fleurs. Ombre, mi-ombre. Sol humifère humide. 50 cm.
  • Salvia regla: vivace arbustive (2 m). Rusticité -10°C. Contre un mur au Sud.
  • Trollius x cultorum: Forme des touffes au feuillage caduc. Floraison jaune plus ou moins orangé ou orange en coupe ou globuleuse (‘Etna’ 60 cm, ‘Orange Globe’ 60 cm, ‘Orange Princess’ 90 cm) en mai-juin. Soleil ou mi-ombre. Terrain humide.
  • Viola(pensée) : la grande (V. x wittrockiana) et la petite (V. cornuta). Tous les coloris mais aussi de l’orange, soit uni soit mélangé à d’autres couleurs. Plein soleil ou mi-ombre.

J’aurais pu citer également : Eremurus x isabellinus ‘Cleopatra’, Phlox paniculata ‘Orange Perfection’, Kniphofia, Pilosella aurantiaca (Hieracium aurantiacum), Agastache ‘Apricot Sunrise’, A. ‘Glowing Embers’, A. ‘Tangerine Dreams’, A. aurantiaca ‘Apricot Sprite’…

Annuelles

  • Bidens ‘Orange Drop’: Floraison continuelle en été. Plante vigoureuse pour potées et jardinières. Des centaines de fleurs orange et centre rouge. Nouveauté 2014.
  • Calendula officinalis (souci): Fleurs en capitules simples ou doubles de mai à l’automne. Semis en avril. Existe en jaune. Soleil, sol ordinaire.
  • Cosmos sulphureus: Feuillage très découpé. Floraison tout l’été. Existe en jaune et rouge. Soleil. Semis en mars.
  • Eschscholtzia californica (pavot de Californie) : Fleurs en coupe. 30 cm. Terrain sec et pauvre. Plein soleil.
  • Tropaeolum (capucine): pour jardinières ou l’avant des massifs. Existe aussi en jaune et rouge. Soleil, terre ordinaire.

On aurait pu citer l’œillet d’Inde (Tagetes).

Plantes bulbeuses

  • Crocosmia (Montbretia) : Fleurs groupées en épis de juillet à septembre. 60 à 80 cm. Soleil, terrain frais. Se multiplie rapidement par stolons. C. aurea, C. x crocosmiiflora, C. ‘Star of the East’, C. ‘Emily McKenzie’, C. masoniorum. Existent aussi des Crocosmia jaunes ou rouges.
  • Dahlia :De 30 cm à 1,50 m. Les formes des inflorescences sont très variées (simples, pompon, cactus…). Plein soleil, sol riche. L’orange est un des nombreux coloris.
  • Homeria collina : Fleurs en coupe (existe aussi en jaune) en mai-juin. Les bulbes sont vendus en mélange de couleurs. 30 à 40 cm. Plein soleil. Sol fertile.
  • Iris germanica : Impossible de citer toutes les variétés orange. On trouve tous les tons possibles. Plein soleil. PH neutre.
  • Lilium (Lis) : classés en plusieurs groupes : botaniques, divers hybrides (asiatiques, américains…). Différentes formes de fleurs et différentes hauteurs. Quelques lis orange : ‘Annabell’, ‘Bright Beauty’, ‘Brushmarks’, ‘Cherywood’, ‘Enchantment’, ‘Jetfire’, ‘Marhan’, ‘Peggy North’ etc. L. bulbiferum, henryi, superbum, pardalinum…
  • Ornithogalum dubium ‘Ballerina’: Plante qui aime la chaleur et le soleil. 30 à 40 cm en fleur. En vente chez les fleuristes principalement. Assez peu rustique (préférer la culture en pot – au sec l’hiver)
  • Tulipe : Toutes les formes, toutes les hauteurs… T. fosteriana ‘Orange Emperor’, T. ‘orange Favourite’, T. ‘Orange Monarch’ etc. Plein soleil, sol fertile.

Feuillage d’automne orange

La couleur orange est la couleur de l’automne avec le rouge et le jaune. Que l’on soit un adepte des floraisons aux couleurs chaudes (et en particulier de l’orange) ou que l’on fuit cette couleur pour son manque de naturel, tout le monde s’accorde pour dire que le mélange du jaune, du rouge et du orange peut créer des décors naturels et des paysages fabuleux à l’automne.

Bien entendu, les feuillages d’automne ne donnent pas des couleurs orangées aussi vives que les fleurs. La couleur est intermédiaire entre le jaune et le rouge. De plus, les feuillages sont souvent un mélange des trois couleurs. Il ne faut pas oublier que les coloris d’automne varient suivant les conditions climatiques et les conditions de culture. Une année une plante peut prendre des couleurs orangées flamboyantes, l’année suivante le coloris peut être plus terne

Quelques Acer (érables)

Les Acer sont des arbres ou arbustes de terrain riche, frais, bien drainé et plutôt acide qui prennent des couleurs exceptionnelles.

Les Acer palmatum aiment la mi-ombre et un sol acide. Beaucoup d’Acer ont un feuillage qui vire à l’orange (bien souvent, un mélange de jaune, rouge et orange).

Ainsi, parmi les espèces d’Acer on notera :

  • buergerianum (orange et rouge),
  • circinatum (orange et rouge),
  • davidii (orange, jaune et rouge),
  • griseum (orange et rouge),
  • oliverianum (orange, rouge et pourpre),
  • saccharinum (orange, jaune et rouge),
  • sieboldianum (orange, jaune et rouge),
  • triflorum (orange) etc.

Parmi les Acer palmatum, on notera :

  • ‘Beni shichihenge’ (brun orangé),
  • ‘Elegans’ (orange vif teinté de rouge),
  • ‘First Ghost’ (orange, doré),
  • ‘Green Star’ (orange vif),
  • ‘Herbstfeuer’(orange),
  • ‘Herhaim’ (orange),
  • ‘Hogyoku’(orange foncé),
  • ‘Ichigyoji’ (jaune ou orange),
  • ‘Kamagata’ (jaune vif et orange),
  • ‘Katsura’ (jaune vif et orange),
  • ‘Koto hime’ (jaune et orange),
  • ‘Matsuyoi’ (orange plus ou moins foncé),
  • ‘Shin deshojo’ (orange et rouge),
  • ‘Summer Gold’ (orangé) etc.

Quelques arbres et arbustes

On ne peut pas dire que le feuillage soit franchement orange : il est orangé, rouge-orangé ou jaune orangé.

C’est le cas, pour les arbres, de :

  • Amelanchier asiatica, A. laevis, A. lamarckii,
  • la plupart des Betula (bouleau) ont des feuilles qui virent au jaune plus ou moins orangé,
  • Cercidiphyllum japonicum,
  • Cornus controversa,
  • Cotinus obovatus et Cotinus ‘Grace’,
  • certains Malus notamment M. x ‘Evereste’…
  • Le hêtre et le charme prennent également des tons orangés.

Pour les arbustes :

  • Aronia arbutifolia,
  • Cercis canadensis ‘Forest Pansy’,
  • Cotinus ‘Grace’,
  • Enkianthus campanulatus,
  • Fothergilla,
  • Hamamelis x intermedia…

Quelques graminées

Certaines graminées ont, souvent dès l’été, des inflorescences dorées, cuivrées… mais les feuillages à l’automne peuvent virer à l’orange plus ou moins vifs. C’est le cas notamment de

  • Achnatherum calamagrostis,
  • Andropogon gerardii, A. gyrans et A. virginicus,
  • Sorghastrum nutans.

Mais ce ne sont pas les seules.

Quelques baies orange

Il y a les fleurs en toute saison, les feuillages à l’automne, mais en hiver la couleur orange est encore un peu présente, cette fois sous forme de baies. Là encore la couleur est souvent jaune-orangé ou rouge-orangé plus que franchement orange. De plus la couleur varie avec la maturité des baies. Mon choix est assez restreint car je ne cite que les baies vraiment proches de l’orange.

  • Cotoneaster franchetii(baies orangées à l’automne qui deviennent rouges au fur et à mesure de l’avancement de l’hiver), ‘Coral Beauty’ (couvre-sol),  splendens (orangé vif)
  • Hippophae rhamnoides (Argousier)Grand arbuste ou petit arbre, buissonnant, à pousses épineuses. Fruits jaunes ou orange à maturité (vers le mois de septembre) sur les plants femelles.
  • Malus‘John Downie’ (rouge et orange), ‘Professor Sprenger’ (rouge-orangé persistant l’hiver), ‘Rudolph’ (jaune-orangé tout l’hiver), ‘Snowdrift’ (rouge orangé persistant l’hiver)
  • Physalis alkekengi (Amour en cage): vivace traçante. Baies rouge-orangé entouré d’un calice orange (lanterne chinoise). 70 cm. Soleil. Sol ordinaire.
  • Pyracantha  ‘Orange Glow’, ‘Orange Charmer’(beaucoup de fruits sont jaune-orangé ou rouge-orangé)
  • Sorbus aucuparia ‘Edulis’(sorbier des oiseleurs)
  • Les cynorrhodons des rosiers sont généralement rouge-orangé mais certains rosiers ont des fructifications orange. C’est le cas de Rosa nitida, Rosa soulieana, Rosa rugosa rubra, Rosa moyesii ‘Hemsley’ et ‘Highdownensis’, certains rosiers-lianes (‘Seagull’, ‘Kew Rambler’…) etc.
  • Parmi les vivaces, il est intéressant de noter les baies orange spectaculaires de l’Iris foetidissima.

Date : 13 septembre 2014
Photos / Texte : Alain

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