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Pratiques horticoles

Home / Jardinage / Pratiques horticoles
02Déc

Cultiver sur des buttes, par Thérèse

2 décembre 2017 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

En relation avec la permaculture, il s’agit d’une pratique en plein développement.
A titre d’exemple, on peut citer le jardin d’Emilie Hazelip ou la ferme du petit colibri de Richard Walluer ,sans oublier la ferme du Bec Hellouin de Charles et Perrine Hervé-Gruyer.

Les principes : Ils sont ceux de la permaculture :

  • butte permanente afin d’éviter toute dépense d’énergie inutile
  • respect de la vie du sol qui n’est pas travaillé mais toujours couvert
  • recyclage des déchets verts
  • volonté de laisser faire la nature
  • meilleure utilisation de l’espace
  • apport esthétique par la variation des formes et des volumes.

En résumé, la butte reste en place, toujours recouverte de paillis, de feuilles, d’herbe ou de végétaux comme dans la nature. La butte est dite auto fertile.

Les avantages
On recrée du sol. Si la terre du potager est gorgée d’eau ou pleine de cailloux, la culture sur butte est idéale car elle élimine ces problèmes.
La terre est moins basse. En général, on réalise des buttes de 50cm de hauteur, ce qui facilite les récoltes. On verra à la réalisation que cela situe le sommet de la butte à environ 1,30m.
La terre se réchauffe plus rapidement car les bords captent mieux les rayons du soleil. Cela permettra aussi des cultures plus précoces ou plus tardives.
La terre est mieux drainée. Les pluies pénètrent mieux et il n’y a pas d’eau stagnante.
Les racines des plantes se développent mieux : elles ont plus d’espace et le sol est plus aéré.
Il y a plus de place pour cultiver que sur une surface plane.
On peut cultiver plus serré car la couche de sol est plus importante. Donc il y a moins de concurrence entre les plantes.
Le sol est respecté car on ne marche pas dessus et on ne le travaille pas.
La butte est auto fertile : c’est la décomposition du paillage qui nourrit la terre.

Les inconvénients
Le plus important est la mise en place de la butte qui nécessite du temps et beaucoup d’énergie.
La sécheresse est plus rapide en été.
L’exposition au vent est plus importante.
Le tassement naturel de la terre nécessite des apports très réguliers de paillage.
Un affaissement des bords intervient au fil du temps et demandera peut-être de reconstruire la butte au bout de quelques années. De même si le tassement est trop important.

En regard de ces avantages et inconvénients, comment savoir si c’est utile de réaliser une butte ?

  • Ce n’est pas utile si :
    • le sol n’est pas trop aride,
    • le sol n’est pas trop humide,
    • l’herbe pousse bien,
    • le sol est profond.

C’est utile si : le sol est de mauvaise qualité : très pauvre, très humide, caillouteux.
Par contre si la terre est trop drainante ou le terrain très venté, on cultivera en creux.

La réalisation d’une butte

Choisir l’orientation
-nord-sud : les pentes capteront davantage les rayons du soleil.
-est-ouest : une pente sera à mi-ombre ce qui est favorable aux salades, l’autre pente bénéficiera du soleil en permanence.

Choisir le lieu
La butte va rester en place plusieurs années ou même définitivement. Elle doit s’intégrer au jardin.

Définir ses dimensions
Largeur entre 1 m et 1,20 m en général, ce qui permet de travailler facilement sur la partie haute.
Hauteur : cela dépend des matériaux dont on dispose, des capacités physiques du jardinier ou de la jardinière.
Plus c’est haut, plus l’exposition aux rayons du soleil est importante. Mais si les pentes sont trop fortes, l’érosion de la butte sera plus rapide. 20, 30 ou 50 cm sont de bonnes hauteurs.
Si on veut faire une butte plus haute, il faudra la faire un peu plus large. Pour travailler on installera des repose-pieds, ce qui évite de tasser la terre.

L’écartement si on en réalise plusieurs

  • étroit (30 cm).
  • 50 cm pour pouvoir travailler à genoux
  • 70 cm pour passer avec une brouette.

Définir sa forme
La butte doit être arrondie avec des pentes faibles pour présenter une grande surface de culture.
Mais il faut tenir compte de la nature du sol.
Avec un sol lourd et argileux, il vaut mieux des pentes de 45° voir plus. Cela évite que la terre ne se compacte.
Avec un sol sableux, les pentes doivent être plus faibles.
On peut aussi soutenir les rebords avec des planches pour éviter l’affaissement. Ces planches serviront aussi si on veut travailler assis sur une planche transversale ou bien à poser pied ou genou.
On peut créer des buttes de formes différentes : bandes, ados contre un mur, courbes, serpentins, trous de serrure…

Choisir la période de réalisation
En automne, en hiver ou au début du printemps.
Il est indispensable que la terre soit humide donc plus meuble mais pas gorgée d’eau car le travail serait trop difficile.
Une réalisation au début du printemps permet de profiter de l’effet coup de fouet dû à l’aération de la terre. Si on réalise la butte en automne, il faudra la couvrir de suite d’un paillis très épais si on ne cultive pas tout de suite. L’effet coup de fouet sera moins important car les plantes consomment moins d’azote (moins d’énergie solaire, donc croissance plus lente). L’azote se transforme en nitrates lessivés par les pluies.

Les différentes façons de procéder

En utilisant la terre de l’allée.
Pour plus de facilité, il faut travailler un sol mouillé. On ameublit la terre, soit à la grelinette, soit au motoculteur. Ensuite on creuse avec une bêche et on monte la butte.
S’il y a de l’herbe, on peut la laisser à condition qu’elle soit intégrée à la butte où elle se décomposera. On peut aussi ajouter du compost, du fumier décomposé, toutes sortes de déchets verts, des feuilles mortes, des tontes…ce qui améliore la fertilité du sol.

En intégrant des troncs, des branchages, du BRF.
On forme le lit de la butte avec ces déchets végétaux, on les tasse pour éviter les poches d’air qui seraient néfastes aux racines et on construit la butte par-dessus.
Plusieurs avantages à cette 2ème technique :
En se décomposant, ces végétaux vont favoriser la libération de nutriments grâce à l’activité des champignons et de la faune du sol.
Cette décomposition produit également de la chaleur ce qui peut permettre des cultures plus précoces.
Le bois absorbe l’humidité du sol et la restitue lentement, ce qui est intéressant avec une terre drainante.
La présence importante de matières organiques favorise l’oxygénation.
Un inconvénient : Comme le bois se décompose, la butte se tasse et il faut la refaire plus souvent.

En pratiquant un double bêchage.
On prélève une motte de terre que l’on emporte au bout de la future butte. On décompacte la terre à la grelinette et on pose sur ce carré une motte prise à côté, toujours sans la retourner.
Quand on a fini ce travail sur toute la surface, il ne reste plus qu’à recouvrir avec la terre des allées additionnée de compost ou de fumier.
Remarque : Le fait de remuer la terre sur une grande profondeur est en contradiction avec le respect du sol. Dans la pratique, il semble que la culture sur butte donne de bons résultats car les apports compensent les aspects négatifs. Au fil du temps, les couches vont se reconstituer.

La culture sur les buttes
La butte doit être constamment recouverte d’un épais paillis. Cela évite le dessèchement et le lessivage des éléments nutritifs. En se décomposant, le paillis favorise la vie du sol et la libération de nouveaux éléments nutritifs. Ainsi la butte devient auto fertile.
Sous le paillis, on enfouira les éléments des légumes non consommables, les déchets de la cuisine…Il faut que la couche soit sans cesse renouvelée. On laissera les racines des plantes, même des adventices afin de ne pas bouleverser le sol.
Deux exceptions à cette couverture :

  • -On peut la retirer au début du printemps pour permettre un réchauffement plus rapide du sol.
  • -Au moment des semis, il est nécessaire de l’écarter pour permettre la germination, surtout pour les graines fines.

Pour les graines plus grosses, on peut se contenter de diminuer l’épaisseur du paillis (5 à 10cm) jusqu’à ce que les plantules soient suffisamment développées.
Une autre technique sera de ne faire que du repiquage de plants préparés en pépinière.
L’arrosage ne doit pas être oublié même si la butte en demande moins.
On installera en haut les plantes qui ont le moins besoin d’eau et en bas les autres.
L’aération du sol pourra être nécessaire au fil des cultures. Il sera fait à la grelinette ou avec le croc sans marcher sur la butte.

Des alternatives à la butte

Jardiner sans butte
Pour éviter la fatigue, les problèmes d’arrosage, la difficulté de garder sa forme à la butte. Dans ce cas, on garde les dimensions pour travailler plus confortablement, pour éviter les piétinements. Pour créer cette bande, on utilise des procédés proches : arrosage puis étalage de BRF si on en dispose, puis étalage de cartons, puis de fumier décomposé et de compost et pour finir une épaisse couche de paillis. La première année, on plantera des pommes de terre en faisant une incision dans le carton. Les racines se chargeront d’ameublir le sol.

Les lasagnes
Elles permettent d’avoir un mini potager très productif et avec des plantations denses. Il s’agit de réaliser un mille feuilles avec des couches sèches (paille, fumier, feuilles mortes, litières broyat des graminées, résidu de la mare) qui apporteront le carbone et des couches vertes (tontes, feuilles vertes broyées, herbes de désherbage, déchets de cuisine) qui apporteront l’azote.
On commence par poser sur le sol non travaillé mais humide des branchages ou des cartons. Puis on étale en alternance des couches sèches et des couches vertes avec des matériaux de plus en plus fins. On terminera avec une couche fine de compost ou de déchets verts broyés à la tondeuse ou de BRF fin.
Chaque couche doit être arrosée abondamment pour permettre la décomposition des matériaux.
L’arrosage est important surtout au début.
Il faut que la lasagne atteigne au moins une hauteur de 30cm car elle va se tasser rapidement en raison de la décomposition des matériaux.
La lasagne s’installe au début du printemps : mars ou avril. On peut stocker les matériaux pendant l’hiver à proximité du lieu choisi.
La création d’une lasagne est idéale pour cultiver des plantes gourmandes en matières organiques telles que les tomates et aubergines, les cucurbitacées, les choux, les bettes et les salades.
Le désherbage est quasiment inexistant.
Par contre, il faudra se méfier des limaces qui trouveront un milieu très favorable.
A la fin de la saison, les restants de la lasagne peuvent être utilisés en compost ou servir à en monter la suivante.

Conclusion
Chacun adaptera ces techniques à la surface de son potager, selon son inspiration et selon ses possibilités quant au choix des constituants ou de ses capacités physiques !

Sources: Les 4 saisons du jardin bio.
Le guide de la permaculture de Carine MAYO

Date : 2 décembre 2017
Photos / texte : Thérèse

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05Mai

Le désherbage par Thérèse

5 mai 2017 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Le désherbage, que ce soit au potager, dans les allées ou au jardin d’ornement, est souvent synonyme de corvée. Pour la réduire, plutôt que de parler de désherbage, parlons de maîtrise des herbes indésirables ou adventices.
Cette maîtrise se fera en 2 temps : prévention et attention permanente.

Pourquoi maîtriser les indésirables ?
Pour se développer, les plantes ont besoin de lumière, d’espace, d’eau et d’éléments minéraux.
Or, les adventices germent et poussent souvent plus vite que les légumes ou les plantes cultivées. Elles ont en effet développé une capacité d’adaptation pour survivre aux désherbages successifs.
Leur développement se fera donc au détriment des légumes ou autres plantes que l’on désire cultiver.

Comment réduire le temps de désherbage ?
Pour ne pas avoir à désherber, le mieux, c’est d’éviter de laisser pousser les indésirables !

Au potager, plusieurs solutions :

1 Les engrais verts
Sur les parcelles inoccupées, avant ou après une culture, on peut semer des engrais verts qui, par leur système racinaire dense et leur feuillage, vont limiter la germination des indésirables.
Au début du printemps, on couvrira ainsi les parcelles devant accueillir les tomates, les haricots, les cucurbitacées, les poireaux si ces parcelles sont vides. On coupera l’engrais juste au moment des plantations en laissant le feuillage sur place et en le couvrant de paillis. La surface restera propre toute la saison.
En automne, on sèmera sur les parcelles après récoltes, ce qui évitera de laisser la terre nue tout l’hiver

2 Le faux semis
Cette technique est très ancienne.
3 à 4 semaine avant un semis, on prépare la terre en passant la grelinette, le croc et le râteau et on arrose comme si on avait semé. Les indésirables vont lever. Au bout d’une semaine, on sarcle en coupant les plantules au ras du sol. Il est important de ne pas couper sous la terre car les racines reliées à la plantule peuvent s’enraciner à nouveau, ni de couper trop haut car certaines herbes peuvent repartir. Le sarclage s’effectue le mieux par temps sec ensoleillé afin que les plantules que l’on laisse sur place, puissent sécher.
Ensuite, avant de semer on repasse le croc superficiellement pour niveler la terre et l’émietter si c’est nécessaire.
Quand un sol est envahi de chiendent ou de liseron, on peut repasser la grelinette et ensuite le croc plusieurs fois pour enlever le maximum de racines, ce qui va contribuer à fatiguer l’indésirable.

3 Le semis en ligne
Pour faciliter le désherbage, il vaut mieux semer en ligne en mettant des repères aux 2 bouts des lignes. On pourra biner entre les rangs en attendant la germination des graines semées et ensuite on sarclera au plus près des rangs.

4 Le paillage
Il est indispensable de ne pas laisser la terre nue. Il faut pailler avec tout ce qui est à votre disposition : tontes, broyat de paille ou de graminées, mulch de feuilles mortes ; (cf le paillage sur le site)

5 L’utilisation de bioplastiques
Il s’agit d’utiliser des plastiques fabriqués à partir d’amidon de céréales, donc dégradables en 3 à 6 mois et non toxiques. On les utilise pour des plantations d’oignons, échalotes, salades, cucurbitacées…Avant de planter, on étale le bioplastique sur un terrain nivelé mais légèrement bombé pour éviter des poches d’eau et on le fixe sur les bords. Puis, on incise pour planter.

6 Un entretien très régulier
Le binage ou le sarclage sur des plantules ne prend que quelques minutes. En le faisant très régulièrement, on gagne du temps et on évite de la fatigue par rapport à un désherbage de plantes développées. Veiller à bien affûter la binette ou le sarcloir pour un travail plus efficace.
La binette convient aux plantes à racines superficielles. Il faut prendre son temps pour déraciner plutôt que de couper au collet.
Le sarcloir coupe les herbes, les racines restant dans le sol.
Si c’est efficace sur de jeunes plantules au système racinaire peu développé, cela l’est beaucoup moins sur certaines plantes qui repartiront de plus belle comme le liseron.
Si le terrain est infesté de liseron, chiendent ou autres vivaces résistantes, il faut les retirer avec un couteau désherbeur ou gouge avant de biner ou de sarcler. On ira ainsi chercher la racine plus en profondeur, ce qui fatigue la plante.
Binage ou sarclage se font par temps sec ensoleillé.
Il vaut mieux intervenir souvent quand il s’agit de jeunes plantules qu’on laisse sécher sur place sauf pour le mouron et les laiterons.
En cassant la croûte, le binage et le sarclage favorisent l’aération et l’ameublissement du sol.

Au jardin d’ornement

1 Le désherbage à la main
Avant toute prévention, il faut que les massifs ou plates-bandes soient désherber.
Selon la surface et les herbes en présence, on utilisera les techniques vues pour le potager : couteau à désherber, binette, sarcloir. Il faut être vigilant sur les bordures, portes d’entrée des indésirables comme le chiendent. En passant le rotofil, on crée une surface tampon qui au fil du temps et des passages restera nue.

2 Le paillage
Si la première mise en place d’un paillage prend du temps, le travail de désherbage ira en diminuant de même que l’arrosage, l’apport d’engrais, le bêchage ou la protection contre le froid.
Sur une surface nettoyée et décompactée, on commence par apporter une couche de compost On peut ensuite mettre des cartons et on termine par une épaisse couche de paillis, au moins 5cm.
Selon les plantations, on choisira le paillage le mieux adapté : feuilles mortes broyées sous les arbustes, des herbes sèches broyées ou de la paille broyée ou des tontes entre les vivaces, des cailloux dans les rocailles. Il faut veiller à ne pas enterrer les tiges des fleurs ou les troncs des arbres et arbustes sous le paillis, ce qui leur serait néfaste.
La mise en place du paillage doit se faire tout de suite après le nettoyage et sur une terre humide.

3 L’utilisation de couvre-sol
On peut planter des vivaces à fort pouvoir couvrant qui empêchent le développement d’indésirables quand elles sont installées : Epimedium, certains Geranium, les Symphitum, l’Origanum..

4 Un plan de plantation dense
Il faut éviter les espaces dégagés entre les plantes. Les adventices ne trouveront pas assez de place et de lumière pour pouvoir proliférer.

Le désherbage des allées et terrasses.

1 Choisir de laisser les allées et les terrasses engazonnées ou enherbées.
Le passage de la tondeuse limitera le développement des adventices. Si on choisit le gazon, il faut prendre un gazon résistant au piétinement et ne contenant pas de vivaces rampantes telles que le trèfle. Les vivaces rampantes auraient tôt fait d’envahir les parcelles cultivées voisines, (potager ou plates-bandes).

2 Utiliser un feutre en géotextile.
On le place sous le sable ou les gravillons ou une épaisse couche de paillis. Il est efficace à condition que la couche de sable ou de gravillons soit épaisse. Il ne permet ni aux vers de remonter vers la surface et d’apporter de la terre, ni aux herbes ayant germer de s’installer. Un ratissage ou un sarclage de temps en temps doit suffire à maintenir la surface propre.

3 Le désherbage à l’eau bouillante.
Cette technique est ancienne. On utilise l’eau de cuisson de la cuisine. Cela détruit les herbes mais pas les racines profondes comme celles des pissenlits.

4 Le désherbage thermique.
C’est le même principe plus onéreux mais pas plus efficace. En réchauffant la terre, on favorise même la germination des graines présentes.

5 Le désherbage avec des produits naturels

– sel et vinaigre
Très tendance, naturel, peu onéreux mais pas bio. Vous mélangez 5l d’eau, 1kg de gros sel iodé et 200ml de vinaigre blanc et vous arrosez les herbes indésirables. Mieux vaut utiliser un pulvérisateur qui permet de cibler les feuillages. Lorsque les feuilles jaunissent, vous arrachez. Ce mélange n’est pas sans inconvénients : Le sel est toxique donc pollue la terre et le vinaigre acidifie le sol. Il faut donc utiliser ce moyen avec parcimonie et sur des surfaces de passage : aire de stationnement, cour gravillonnée…Cette méthode n’est pas plus efficace que l’eau bouillante.

– purin d’ortie
Utilisé pur, donc très riche en azote, il agit en gorgeant le sol de nitrates et en intoxiquant les plantes.
C’est donc un moyen très polluant à éviter absolument !

Le désherbage d’un terrain vierge.
il s’agit de désherber des surfaces destinées au potager, au jardin d’ornement ou pourquoi pas un carré de pelouse. Le but est de débarrasser la terre de l’herbe en se fatiguant le moins possible tout en l’enrichissant.
Comment procéder ?
Six mois avant, il faut couper l’herbe le plus ras possible avec une tondeuse, une débroussailleuse, un rotofil. Les plantes à graines tel que les chardons seront coupées avant et jetées.
Ensuite, on étale une couche de compost sur l’herbe coupée, une couche de déchets verts du jardin (feuilles mortes, tontes, BRF.) Cette épaisseur végétale va nourrir toute la faune du sol, favorisant la remontée des lombrics qui transforment la terre compacte en terre grumeleuse plus riche en humus.
Puis, pour éviter les repousses, on recouvre la surface de cartons sur plusieurs épaisseurs en les croisant. A la rigueur, on peut mettre une bâche noire perméable. On termine par un paillis pour cacher le carton et éviter qu’il ne s’envole.
Au bout de 4 à 6 mois, on retire tout ce qui ne s’est pas décomposé et on travaille la terre à la grelinette ou une fourche à bêcher sans la retourner pour finir de la décompacter et retirer les racines qui subsisteraient.
On peut poser le carton directement sur l’herbe mais l’oxygénation du sol va être insuffisante pour tous les micro-organismes. En effet, les herbes coupées, en se décomposant, vont absorber l’oxygène présent au détriment des êtres vivants qui ne pourront assurer leur rôle d’amélioration du sol.

Le désherbage chimique
Dans le cadre d’une culture respectueuse de l’environnement, il est à bannir :
– pour éviter de nuire à la santé du jardinier qui se trouve au contact de produits nocifs,
– pour ne pas participer à la destruction des plantes voisines et du sol,
– parce que les substances actives utilisées se dégradent lentement et restent longtemps dans le sol,
– parce ces substances actives vont se retrouver dans les plantes semées, dans les nappes phréatiques.

Date : 3 mai 2017
Photos / texte : Thérèse

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08Nov

La permaculture, pour aller plus loin, par Thérèse

8 novembre 2016 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Après la conférence de samedi 5 novembre, si vous voulez développer le sujet, vous pouvez aller sur les sites suivants :

https://permacultureprinciples.com/fr

Les principes de la permaculture en français
Sur ce site vous pouvez télécharger le livre de David Holmgren

www.fermedubec.com/permaculture.aspx 

C’est la ferme du Bec Hellouin

www.permaculture-sans-frontieres.org/fr/synthese-definition–permaculture

http://heol2.org/

Un exemple de permaculture

www.aupetitcolibri.free.fr/Permaculture/def_perma.html

C’est le site de la ferme du Petit Colibri.

Des livres :

  • Permaculture par Perrine et Charles HERVE-GRUYER chez ACTES SUD
  • Le guide de la permaculture au jardin par Carine MAYO chez TERRE VIVANTE

Et un site vous donnant un large choix de livres qui développe une démarche permaculturelle :

www.sosculture.net

LIVRES › Livres Jardinage Agriculture

Date : 8 novembre 2016
Photos / texte : Thérèse

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03Juin

Le paillage, par Thérèse

3 juin 2016 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Les avantages du paillage

  1. Respecter la vie et l’équilibre du sol : dans la nature, le sol est toujours couvert que ce soit par les plantes en végétation ou par les plantes en décomposition, feuilles mortes, branchages, herbes sèches. Sous ce paillis naturel, la faune s’équilibre entre auxiliaires et ravageurs.
  2. Eviter que le sol ne se compacte sous l’action de la pluie et du vent. Le paillis est une excellente protection contre l’érosion générée par les pluies battantes et le vent.
  3. Limiter ou supprimer le désherbage : Le paillis doit être installé sur un sol propre débarrassé au maximum des vivaces indésirables. Si la germination des annuelles est bloquée par le manque de lumière, le paillis n’empêche pas la repousse des vivaces. Cependant, le désherbage sera facilité car le sol sera souple. On peut installer des cartons sous le paillis ce qui aide à se débarrasser des indésirables.
  4. Limiter l’arrosage : Avec un paillage, l’évaporation de l’eau est limitée. On limitera les arrosages aux semis et aux jeunes plants. On installe le paillis sur un sol humide. S’il faut arroser, il faut savoir que l’arrosage en aspersion ne traverse pas le paillis. Il vaut mieux soit arroser à l’arrosoir sans la pomme, soit installer un tuyau microporeux le long du sillon ou un système de tuyaux avec des goutteurs.
  5. Supprimer le binage : Le sol reste souple sous le paillage, il n’y a pas de croûte puisqu’il n’y a pas de phénomène de battance ou d’évaporation. La pluie pénètre dans le sol profondément et favorise la vie des organismes présents.
  6. Supprimer le bêchage : Les paillis naturels favorisent la vie de tous les êtres vivants du sol en les nourrissant. Ce sont eux qui ameublissent le sol et l’aèrent.
  7. Limiter l’apport d’engrais : Tous les organismes vivants présents dans le paillis naturel participent à sa décomposition. Ils apportent au sol les éléments nutritifs que les plantes utiliseront pour leur croissance.

Les différents paillis et leur usage

1 Les paillis naturels

  1. Les feuilles mortes : le meilleur des paillis. Lors de sa décomposition, il nourrit le sol et améliore sa structure. Si on le peut, on utilisera les feuilles tendres qui se décomposent rapidement pour le potager (bouleau, charme, noisetier, noyer, prunus, tilleul.) et les feuilles plus coriaces pour le jardin d’ornement (chêne, érable, hêtre, magnolia, pommier.) Il vaut mieux ramasser les feuilles quand elles sont sèches et ne collent pas et les broyer à la tondeuse avant de les étaler pour éviter de les voir partir avec le vent ! Au potager, ce paillis aura été assimilé au printemps et aura laissé un sol prêt à être cultivé. On peut aussi garder le surplus de feuilles pour les étaler au fur et à mesure des besoins.
  2. Les herbes sèches : au jardin d’ornement, ce sont toutes les tiges des fleurs qui meurent et se couchent sur le sol en automne. La saison suivante, les nouvelles pousses traverseront ce paillis. Si on veut un jardin plus soigné, on peut recouper en petits morceaux ces tiges fanées et les étaler au pied des vivaces et des arbustes.
  3. Les cailloux : un paillis pour le jardin d’ornement qui fonctionne selon la saison ! En hiver, il protège les plantes du gel en emmagasinant la chaleur le jour et il évite une humidité excessive. En été, il protège les plantes de la chaleur et du dessèchement. On réservera ce paillis aux plantes alpines ou méditerranéennes qui retrouveront ainsi des conditions de culture proches de leur milieu naturel.
  4. Le broyat des résidus de taille des arbustes ou de branches fines d’arbres : un très bon paillis facile à broyer avec la tondeuse ou un petit broyeur et qui donne de l’humus en se décomposant. On peut l’utiliser aussi bien au potager qu’au jardin d’ornement, avec les plantes annuelles ou les vivaces. Vous pouvez tout broyer : rosiers, lauriers, cotonéaster… Ce paillis, facile à étaler, est efficace entre 6 mois et 2 ans selon les arbustes utilisés.
  5. Le broyat de branches : il est réalisé avec les branches obtenues en élaguant les arbres. Il est réalisé au broyeur. Plus grossier, il sera utilisé au jardin d’ornement exclusivement, entre les vivaces et les arbustes. Il présente des avantages : facile à étaler, transformation en humus lors de sa décomposition, durée de vie de 2 ou 3 ans. Il suffit de recharger un peu tous les ans. Il est utile de laisser ce broyat se décomposer 1 ou 2 mois avant de l’utiliser. On évitera ainsi le phénomène de faim d’azote, l’apport au sol de tanins ou de résines et la transmission de maladies ou de ravageurs. En broyant vos branchages, vous évitez aussi les déplacements vers la déchetterie. Dans certaines communes se met en place un service de broyage. Renseignez-vous !
  6. Le broyat de graminées, de tiges sèches : c’est un paillis très léger qui convient bien au potager ou avec les annuelles. On l’obtient en broyant les tiges avec la tondeuse ou avec un petit broyeur.
  7. Les tontes de pelouse : un paillis disponible pendant une grande partie de l’année. Facile à étaler, il se décompose rapidement et libère les éléments nutritifs qu’il contient dont l’azote. Il vaut mieux utiliser des tontes sans graines. On étalera les tontes fraîches en couche mince de 2cm maximum, 3cm en été. Ce paillis qui se décompose en 1 ou 2 mois, sera utilisé pour les cultures de durée courte comme les salades, les radis, les haricots…On fera sécher les tontes que l’on veut utiliser pour pailler les cultures de longue durée comme les carottes, les choux, les tomates, les fleurs annuelles, les vivaces, les arbustes…Dans ce cas, on peut étaler une couche de 10cm. Elle se décomposera en environ 6 mois.
  8. Les paillettes de lin ou de chanvre, les cosses de sarrasin, de cacao ou de tournesol : c’est un paillis qui se décompose lentement et qui sera utilisé pour les cultures longues au potager ou pour les vivaces et arbustes au jardin d’ornement. Il faut étaler une couche de 3cm sur un sol désherbé. Cependant, il présente des inconvénients : il se tasse et produit une couche imperméable à l’eau, il n’est d’aucune utilité pour la faune du sol qui n’y trouve pas refuge, il apporte peu d’éléments nutritifs (sauf pour les coques de cacao) et c’est un paillis qu’il ne faut pas enfouir.
  9. La paille : un paillis qu’il n’est pas toujours facile de se procurer et qui servira pour les cultures longues. On l’étale en couche de plus de 5cm, ce qui est efficace contre les indésirables et présente un bon abri pour les auxiliaires. Cependant, la paille se décompose lentement et nourrit peu le sol. Les lombrics n’y trouvant pas de nourriture n’auront pas travaillé le sol pendant l’hiver.
  10. Les cartons : on utilisera la technique des cartons dans des terrains infestés d’indésirables ou de nouveaux terrains à mettre en culture. Il faut utiliser des cartons épais ou en plusieurs couches. On les pose sur l’herbe coupée à ras. Pour masquer les cartons, on couvre avec un paillis épais. Pour que ce soit efficace, il faut laisser l’ensemble pendant au moins 6 mois.
  11. Les aiguilles de pin : un paillis à n’utiliser que pour les plantes de terre de bruyère (azalées, hydrangeas, myrtilles, fraisiers) car elles acidifient la terre. La décomposition est très lente, 1 à 2 ans.
  12. Les feuilles de bambou : elles seront broyées à la tondeuse avant d’être étalées aussi bien au potager qu’au jardin d’ornement pour un paillage de longue durée.
  13. Les fougères : soit on utilise les frondes débarrassées de leur tige pour un paillis léger sur les semis, soit on broie l’ensemble à la tondeuse. C’est un excellent paillis de courte durée à utiliser au potager.

2 Les plantes couvre-sol
On les utilisera au jardin d’ornement pour éviter de pailler entre les arbres ou les arbustes. Faciles à cultiver, elles sont efficaces par leur pouvoir couvrant dû soit à leurs racines, soit à leur feuillage.
C’est le cas des géraniums macrorrhizum ou sanguineum, de la consoude, du lierre, des Epimediums, du Lamium maculatum, de l’origan, du Pachysandra.

3 Les paillis fabriqués

  1. Les films biodégradables : fabriqués en amidon de maïs, ils sont utilisés au potager ou pour les annuelles. Leur durée de vie est très courte, 3 à 6 mois. Outre le fait que leur décomposition laisse sur le sol des débris, ils ont un coût écologique important : énergie pour les fabriquer, surfaces de cultures vivrières supprimées pour les produire…De plus, ils sont inesthétiques, difficiles à installer car il ne faut pas créer de cuvettes qui retiendraient l’eau.
  2. Les toiles en fibres végétales : biodégradables, perméables à l’eau, elles ont une durée de vie de jusqu’à 2 ans. On les utilisera pour pailler les haies, les arbustes, les fraisiers. On leur reproche leur coût.
  3. Les films plastiques : un paillis qui dénature l’environnement par sa laideur ! Ces films empêchent la formation d’humus et donc appauvrissent la terre. Ils sont d’un coût écologique important puisque fabriqués à partir de pétrole. En vieillissant, ils se déchirent. Leur destruction contribue à la dissémination dans l’eau et dans la terre de millions de particules fine : une pollution invisible et destructive à long terme.

La mise en place

Pour débuter un paillage, cela va prendre un peu de temps mais par la suite, vous en gagnerez en heures de désherbage et de préparation de la terre en moins.

Il faut :

  1. désherber soigneusement : retirer toutes les racines de vivaces. Vous pouvez les laisser sécher en surface mais surtout ne les enfouissez pas car elles repousseraient.
  2. décompacter la terre par un grelinage.
  3. apporter un peu d’humus surtout si vous étalez un paillis de longue durée à décomposition lente.
  4. égaliser la terre avec un croc mais surtout ne ratissez pas
  5. étaler le paillis dès que la surface est prête en ayant soin de l’avoir arroser avant et après la pose si elle n’est pas assez humide.

Par la suite:

  1. respecter la hauteur du paillis : épaisse de5 à 10cm au jardin d’ornement et au potager pour les cultures de longue durée; ou plus fines si on utilise des tontes fraîches( 2cm)
  2. ne pas enfouir un paillis si on doit travailler le sol
  3. au potager, retirer les paillis restants au début du printemps pour que le sol se réchauffe plus vite
  4. varier les paillis car ils n’apportent pas les mêmes éléments au sol
  5. bien choisir le paillis en fonction des cultures surtout au potager :
    1. un paillis à décomposition rapide pour les cultures courtes. Il sera décomposé au moment de la récolte (tonte, petits déchets du jardin…)
    2. un paillis de durée moyenne de 3 à 6 mois pour des cultures comme les haricots, les pois ou les pommes de terre (broyats fins)
    3. un paillis longue durée pour les plantes restant longtemps en place: légumes d’hiver, fraisiers, poireaux…
  6. penser au manque d’azote qui peut se faire sentir quand le paillis se décompose.
  7. ne pas oublier l’arrosage : l’utilisation de tuyaux microporeux ou de goutteurs est une bonne façon d’arroser en économisant l’eau
  8. jeter sur le compost les restes de paillis
  9. couvrir tout le sol l’hiver
  10. penser que limaces et escargots sont souvent plus nombreux sous un paillis ! Au bout de quelques années de paillage, leurs prédateurs (crapauds, carabes.) seront présents et limiteront leur population. De même, penser que les campagnols et autres mulots seront mieux à l’abri sous le paillage !

Des astuces pour éviter la dispersion du paillis par les animaux : chats ou oiseaux :

  • poser une collerette autour de chaque plant transplanté pour le protéger. Vous découpez le fond d’un pot en plastique et vous le posez autour du plant. Il faudra le retirer dès que le plant aura grossi. Un avantage de cette collerette est d’augmenter la température et donc de favoriser la pousse.
  • faire une bordure en décaissant le pourtour des massifs sur 15 à 20cm, le paillis gratté s’arrêtera dans ce creux.

Sources :
Je désherbe : Denis Pépin
Les 4 saisons du jardin bio

Date : 3 juin 2016
Photos / texte : Thérèse

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03Avr

Réussir ses semis par Thérèse

3 avril 2016 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Réussir ses semis – Les conditions de réussite – Des conditions propres à la graine

Des graines bien conservées
La durée de vie des graines est aussi fonction de la façon dont elles ont été conservées. En moyenne entre 2 et 10 ans.
Lorsqu’il vous reste des graines, n’hésitez pas à les congeler dans des petits sachets. Elles garderont toutes leurs qualités germinatives.
Si vous avez gardé vos graines simplement dans leur sachet, faites des essais de germination à la maison en janvier avant d’en commander d’autres. Vous faites tremper les graines 12 heures, puis vous les mettez sur du papier absorbant entre 2 assiettes creuses à 20°C. La germination intervient rapidement.

Des graines arrivées à maturité
Pour se développer, l’embryon doit avoir à sa disposition des éléments nutritifs contenus dans l’enveloppe de la graine. Si elle a été récoltée trop tôt, ces éléments nutritifs seront insuffisants.

La dormance
C’est le temps de repos dont beaucoup de graines ont besoin avant de germer. On peut la considérer comme une adaptation de la plante à son milieu. Pendant le temps de dormance, des facteurs inhibiteurs bloquent la germination.
Chez certaines graines, la fin de la dormance ne pourra se faire qu’après un traitement particulier. C’est le cas des graines qui ont besoin de passer par un froid intense avant de lever : c’est ce qu’on appelle la vernalisation ou la stratification. Parmi ces graines, citons les graines de Cyclamens, les noyaux des arbres fruitiers… Les graines des bisannuelles telles carottes, betteraves, pensées germeront mieux si elles ont été stratifiées.
Certaines graines germeront mieux si elles ont été trempées pendant 24h, comme le persil, les carottes, les tétragones, les pois de senteur… car leur enveloppe laisse difficilement passer l’humidité.

Des conditions externes

La température
Pour germer les graines ont besoin de chaleur. Mais toutes ne germent pas à la même température.
Une température trop basse bloque la germination et les graines risquent de pourrir. De plus, si la germination est trop longue, les jeunes plants risquent d’être plus fragiles et donc sensibles aux maladies et aux ravageurs.
Quelques températures minimales pour les plantes du potager :

  • 8-10°C pour les betteraves, le cerfeuil, les épinards, les navets, les oignons, le persil si les graines ont été trempées 24h, les radis,
  • 10-12°C pour les carottes, les bettes, les choux, les endives, les pois, les salades,
  • 10-15°C pour les laitues, les fenouils, les poireaux,
  • 15-18°C pour les céleris, les concombres, les haricots les melons, les tomates,
  • 18-20°C pour les aubergines, les choux brocolis les courges, les poivrons,
  • 20-25°C pour le basilic.

Quelques températures optimales pour des fleurs :

  • 13-15°C pour les Cyclamens
  • 15-20°C pour les Monardes, pour les Tagètes, les Chrysanthèmes,
  • 18°C pour les Gauras, les Pétunias,
  • 20-25°C pour les sauges, les Cosmos.

Le temps de levée est variable selon la plante et la température. Certaines graines vont germer en 4 à 10 jours, alors que d’autres germeront en 1 mois. Si la température est plus élevée, le temps de germination peut être beaucoup plus rapide.

La terre
Le semis s’effectue sur une terre ameublie, donc aérée, et enrichie. Plus les graines sont fines, plus la terre doit être émiettée. Elle doit aussi être suffisamment chaude.
Pour les semis sous abri, on pourra utiliser du terreau de semis ou un mélange de terre et de terreau. Attention aux terreaux de semis, leur qualité peut être très variable !

L’humidité
L’arrosage doit être régulier afin de maintenir le taux d’humidité. Si les graines sont fines, il faut arroser délicatement pour éviter qu’elles s’enfoncent dans le sol ou qu’elles changent de place.
De plus, un arrosage brutal favorise la formation d’une croûte néfaste à la levée.
Si vous semez en période de sécheresse, il faut arroser abondamment le fond du sillon la veille, arroser juste après le semis, pailler légèrement et être très régulier sur l’arrosage. Dès que les graines lèvent, il faut renforcer le paillage.

La lumière
En général, les graines ont besoin d’obscurité pour germer mais les plantules auront vite besoin de lumière. Il est donc important de ne pas trop les enterrer. Certaines se sèment même en surface comme les céleris, les laitues, les chicorées, les Lobélias, les Impatiens… Par contre les Cyclamens germent dans le noir complet mais doivent être mis à la lumière dès qu’ils lèvent.

Le respect de ces 4 critères (température, terre, humidité, lumière) doit permettre une germination rapide qui permet d’obtenir des plantes en bonne santé et résistantes.

Le semis en pleine terre

La préparation

On commence par préparer la terre en retirant les restants de paillis pour permettre à la terre de se réchauffer et de s’assécher. Il est possible d’accélérer le réchauffement en étalant un plastic noir sur le sol pendant quelques temps, ou bien en étalant du compost mûr au fond du sillon, ou bien en couvrant la parcelle avec un tunnel plastique. Si on enlève les paillis juste avant de semer, il vaut mieux utiliser un balai à feuilles qui enlèvera les brindilles sans les mélanger à la terre du dessous.

Des rangs fins et droits
Pour faciliter le désherbage et l’installation de paillis, il est plus facile de semer droit et fin. Vous pourrez ensuite entretenir les plantes avec un sarcloir, ce qui est plus rapide qu’un désherbage manuel.
Après avoir tendu fortement le cordeau, creusez le sillon en coinçant la serfouette dans le fil.
Attention à la profondeur. En général, les graines doivent être couvertes de terre d’une fois et demie leur taille. Mais on sème plus profond les pois, les haricots, le maïs (3cm), les fèves (jusqu’à 10cm si vous semez en décembre).

Ensuite semez :
– en lignes continues. Si les graines sont fines, on peut utiliser une boîte de semis. On peut aussi mélanger les graines avec un peu de sable ou de marc de café, ce qui permet d’obtenir un semis moins dense. Ensuite on recouvre le sillon de terre fine ou de terreau à semis. Certains semis comme les carottes ou la mâche demandent à être plombés avec le dessus du râteau. Pour finir, on arrose avec délicatesse si c’est nécessaire, et si l’espace entre les rangs est large, on peut pailler en laissant découvert les semis. Sinon, on paillera lorsque les plantules seront assez développées.
L’été, pour éviter le desséchement et la formation d’une croûte, il faut couvrir votre semis avec un paillis très léger comme des frondes de fougère aigle fraîches si le sol est limoneux ou sableux. Si la terre est argileuse, on peut recouvrir les graines de compost bien décomposé mélangé à du terreau pour semis.

– en poquets. On sème de cette façon les légumes qui ont besoin d’espace tels les haricots, les courges, les concombres et cornichons. Mais on peut aussi semer ainsi les bettes, les betteraves, les panais… Cela permet d’utiliser moins de graines qu’avec le semis en ligne continue. L’espace entre les poquets est fonction du développement futur du légume semé. Quand les plantules auront de vraies feuilles, vous supprimerez ou repiquerez les plants en trop.
Il semblerait que les graines semées en groupes germent mieux.

– à la volée. Cela convient pour les graines qui ont à peine besoin d’être couvertes et plus ou moins plombées. Le désherbage n’est pas facile et le paillage impossible. On sème ainsi la mâche, les engrais verts. Après avoir semé les graines, on passe superficiellement le râteau sans remonter la terre fine. Par temps sec, on arrose régulièrement.

Remarques :
– Il faut tenir compte de la nature du sol.
Si le sol est sableux, l’arrosage doit être fréquent.
Si le sol est argileux, il faut ajouter du compost bien décomposé à la terre de surface, ce qui apportera de meilleures conditions d’humidité et d’aération.
Si le sol est limoneux, il faut couvrir le semis de paillis pour éviter une croûte, paillis qui sera écarter dès la germination pour éviter de voir les plantules filer vers la lumière.

– Si vous semez plusieurs plantes côte à côte, pensez aux plantes compagnes. Certaines peuvent empêcher la germination de leur voisine ou gêner leur développement.

– Pour les semis de printemps ou d’automne quand la chaleur n’est pas encore suffisante, et que ce soit en ligne ou en poquets, vous pouvez abriter vos semis sous voile de forçage directement posé sur le sol ou installer un tunnel plastique ou poser des cloches sur les poquets. Cela hâtera la germination. Pensez à bien surveiller le taux d’humidité car le sol peut sécher plus rapidement, la pluie ne pénétrant pas sous les plastiques !

– Il ne faut pas oublier de mettre des étiquettes.

– Pour repérer les rangs et éviter un sarclage intempestif, on peut soit mettre des petits piquets à chaque bout du sillon, soit mélanger les graines avec des graines de radis qui lèvent plus vite et que l’on récoltera avant le complet développement des autres plantes.

– Le faux semis : 15 jours avant de semer, préparez le terrain et arrosez. Les adventices de saison auront germé. Vous n’aurez plus qu’à sarcler en surface et à semer.

Le semis sous abri, Plusieurs possibilités :

sous châssis

  • froid: il n’a reçu aucun apport de fumier chauffant,
  • tiède: on apporte du fumier de bovin ou d’ovin moins chauffant que le fumier de cheval, ou bien un fumier de cheval frais coupé de broyat de feuilles mortes.

Le châssis doit être orienté au sud.
On peut utiliser le châssis uniquement pour produire des plants à repiquer ou l’utiliser pour cultiver en place des légumes primeurs. Tout dépend de sa taille.
L’utilisation d’un châssis demande une attention constante. Il faut veiller à l’aération quand le soleil chauffe et à mettre une protection la nuit si le risque de gelée est important.

en terrine

Cela permet de déplacer les semis selon la température : à la maison, dans la serre, sous le châssis.
Dans un récipient perforé d’une dizaine de cm de haut rempli de terreau de semis, on trace des sillons peu profonds. On place les graines une par une en les espaçant de 1à3cm selon les plantes. Puis on recouvre de terreau et on tasse légèrement avec une planchette ou le plat de la main. On arrose en pulvérisant par un jet vertical pour ne pas déplacer les graines. Ensuite on peut couvrir avec un film étirable perforé ou enfermer la terrine dans un sachet plastique. Il faut surveiller la condensation qui se forme sur le sachet.
Ce procédé est utilisé pour produire des plants à repiquer en godets. On effectue ce premier repiquage dès que les plants ont 2 vraies feuilles. Il ne faut pas trop attendre car les racines ont peu de place pour se développer et vont donc se mélanger. Pour le persil, le basilic, les Lobélias, on peut repiquer en touffe, les plants étant difficiles à isoler.
L’utilisation de terrine dont le fond est perforé permet un arrosage par le fond. On place cette terrine dans un bac un peu plus grand et on arrose uniquement en versant de l’eau dans le bac. L’eau remonte par capillarité. Attention cependant à ne pas noyer la terre.
Si le fond de la terrine n’est pas perforé, le taux d’humidité est plus difficile à gérer.
Plutôt que de couvrir les terrines, on peut aussi se fabriquer des mini serres avec des barquettes à fraises ou des bouteilles plastiques.

dans la serre ou la véranda

en godets, en plaque alvéolées
On peut utiliser toutes sortes de petits récipients pour produire des plants en mottes qui pourront soit être mis en place de suite comme pour les salades, les courgettes ; soit repiqués une première fois en godets plus grands comme pour les tomates.
Le choix de la taille est fonction de la taille de la graine, de la taille de la plantule avant ses premières vraies feuilles, de la nécessité d’effectuer un premier repiquage sous abri.

Ces plaques ou ces godets seront placés dans un bac et l’arrosage se fera par capillarité comme pour les terrines.
L’avantage de ce procédé est de ne pas faire subir un stress trop important aux jeunes plantules lors du premier repiquage car on dérange moins les racines.

Il est indispensable d’utiliser semer ainsi les plantes qui développent un pivot comme les pavots, les lupins…
Après avoir légèrement tassé le terreau avec le plat de la main ou en tapotant les godets sur un plan dur, vous placez une ou deux graines dans chaque contenant. Vous couvrez légèrement ou non de terreau et vous pulvérisez à la verticale en pluie fine.
Dès la levée, vous ne conservez qu’un pied par alvéole.

en utilisant un câble chauffant
Il faut disposer d’un plateau couvert d’une bâche retenant l’eau. On étale une couche de sable ou de terre, on installe le câble en serpentin et on recouvre de terreau à semis. Ensuite on arrose abondamment ce qui permettra à la chaleur de se diffuser. Il faudra maintenir le taux d’humidité tout au long de la culture en versant de l’eau sur les bords (pour ne pas déranger les graines).

Ensuite, vous pouvez semer directement en sillons, ou bien poser les plaques d’alvéoles et les godets que vous enfoncez un peu dans la terre pour que la chaleur remonte dans ces petits containers.
L’arrosage du substrat du fond est complété par des pulvérisations en surface journalières à la verticale.
Avec un câble chauffant, on peut faire ses semis dans une serre non chauffée maintenus hors gel. S’il fait très froid, on peut mettre un voile de forçage sur les semis.
Il faut surveiller la levée des graines. Certaines auront besoin de rester à la chaleur car se développant lentement. Par contre comme les laitues, il ne faudra pas les maintenir trop longtemps au-dessus du câble car les plants s’étiolent au lieu de grossir.

Les soucis rencontrés

1 Les limaces
Elles peuvent être responsables d’une absence de levée, soit parce qu’elles ont rongé les graines, soit parce qu’elles ont dévoré la minuscule plantule avant que nous ne l’ayons vue ! Ne pas hésiter à mettre du Ferramol tout autour des lieux de semis.

2 La fonte des semis : voir sur le site la conférence de février 2014.

Pour les semis d’hiver, voir sur le site la conférence de décembre 2014

Date : 2 avril 2016
Photos / texte : Thérèse P

 

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09Nov

Le pH du sol, par Thérèse

9 novembre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Définition :
PH est l’abréviation de potentiel Hydrogène. Sur une échelle de 1 à 14, il exprime le degré d’acidité ou d’alcalinité de la terre.
En fait, le pH indique la concentration d’ions Hydrogène (H+) libérés.
Plus il y a d’ions Hydrogène libérés, plus le pH est bas, moins il y a d’ions Hydrogène libérés, plus le pH est haut.
Le sol est dit acide si son pH est inférieur à 7.
Il est dit neutre lorsque le pH est égal à 7.
Il est dit alcalin ou basique si le pH est supérieur à 7
Un sol sableux ou un sol riche en matières organiques est souvent acide.
Un sol calcaire est basique.

Comment connaitre le pH du sol de son jardin ?
– en faisant une analyse soit avec un kit de test acheté en jardinerie, soit en faisant tester la terre en laboratoire. Dans ce cas, outre le pH, on connaitra la composition du sol et sa richesse en minéraux et oligo-éléments.
On peut aussi faire l’analyse soi-même en utilisant du chou rouge ou du vinaigre ou du bicarbonate de soude. (voir sur internet wikiHow.com) Ces méthodes sont plus empiriques!
– en observant la végétation naturelle du lieu :
La présence de chênes, de prêle, de rumex, de digitale, de bruyère, de fougères aigles indique que le sol est à tendance acide.
La présence de géraniums, de primevères, de mauves indique un sol à tendance basique.

Pourquoi faut-il connaitre le pH du sol ?
Le pH du sol modifie le comportement des éléments nutritifs contenus dans le sol. Ainsi, si le pH est trop haut ou trop bas, les racines des plantes auront des difficultés pour absorber ces éléments et l’on observera des carences ou bien l’absorption sera trop importante et il y aura risque d’empoisonnement des plantes.

Au potager, le pH doit être légèrement acide à 6,5 pour obtenir des légumes sains et résistants. Sur le site de ‘Jardiner autrement’, on trouve un tableau plus précis du pH optimum correspondant à chaque légume.

Au jardin d’ornement, le pH déterminera le choix des plantes :
La plupart des vivaces poussent bien dans un sol au pH compris entre 5,5 et 6,5.
Les plantes acidophiles tels les Azalées, Hydrangeas, Magnolias, Piéris, Sarcoccocas, Daphnés, Kalmias, Osmanthus s’épanouissent en sols acides de ph 4,5 à 5,5 De même certaines vivaces comme les Heuchères, les Lupins, les Astilbes.
A noter que lorsqu’on s’informe sur les conditions de culture d’une plante, il ne faut pas oublier le pH du sol qui lui convient.

Pour la pelouse, un pH inférieur à 6,5 donne un sol moins vivant. La terre se tasse et les mousses prolifèrent ainsi que nombre d’herbes sauvages.
Avec un pH supérieur à 7, l’herbe risque de jaunir car elle assimile moins l’azote et les éléments nutritifs.

Comment corriger le pH de la terre de son jardin ?
La correction du pH du sol est un travail à renouveler régulièrement.

Pour un sol acide, on peut apporter :

  • du compost : S’il est légèrement acide en début de compostage, le pH d’un compost mûr est compris entre 7,5 et 8,5. La concentration des sels minéraux tel que le calcium, le magnésium et le potassium augment le pH. Il ne faut pas en mettre de trop sous prétexte que le pH est trop faible ou trop haut : 200 à 500g par m²suffisent. Le compost apporté sera étalé en surface, les vers de terre se chargeront de l’enfouir.
  • de la cendre de bois : 100g par m² et par an.
  • de la dolomie, roche calcaire et magnésienne.
  • du carbonate de calcium comme la chaux Azet de chez Neudorff.

On évitera absolument d’épandre

  • du lithothamne ou maërl. Il s’agit d’une algue semblable à du corail. De croissance lente, elle contribue à protéger les côtes de l’érosion et accueille poissons et crustacés. C’est donc tout un écosystème à préserver. L’exploitation est interdite en Bretagne et nous ne devons pas contribuer à détruire les ressources des autres pays.
  • de la chaux agricole (oxyde de calcium) car elle brûle les réserves d’humus et contribue au tassement du sol.
  • du cyanamide calcique vendu en jardinerie comme engrais azoté et calcique car il est toxique pour les lombrics et les microorganismes du sol.

Corriger un sol alcalin est beaucoup plus difficile. On s’attachera plutôt à en corriger la structure.
En apportant du compost, on rendra la terre plus grumeleuse et drainante et donc plus facile à travailler.
L’apport de tourbe est à éviter car il contribue à la destruction de milieux fragiles tout en n’étant pas efficace pour corriger un pH.

Date : 7 novembre 2015
Photos / texte : Thérèse

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05Oct

Des insectes auxiliaires du jardinier pour un jardin au naturel, par Thérèse

5 octobre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Abeilles et bourdons pour polliniser les fleurs, coccinelles pour réduire une colonie de pucerons, ces insectes sont bien connus du jardinier. Mais, il en existe beaucoup d’autres.
Nous allons essayer d’apprendre à les reconnaitre, de comprendre comment ils agissent et comment favoriser leur présence.
Selon qu’il s’agit de l’insecte adulte ou de sa larve, notre auxiliaire n’aura pas la même action.
Il y a des insectes pollinisateurs, en général des adultes, des insectes ou des larves carnassiers, des insectes parasitoïdes et des insectes décomposeurs.

Des insectes pollinisateurs.

1.Des butineurs.

L’abeille : c’est le plus connu de tous les pollinisateurs. Elle assure 80% de la pollinisation des fleurs, au verger et au potager. Elle entre en action dès la fin de l’hiver. On connait les problèmes actuels, entre l’action des pesticides et les frelons asiatiques.

Le bourdon : Il est actif dès mi-janvier par tous les temps, ne craignant ni la pluie ni le froid. La pollinisation de beaucoup de plantes n’est réalisée que par le bourdon car, pour des raisons soit morphologiques (pistil profond) soit physiques (fréquence du battement des ailes), l’abeille n’est pas efficace.

Les abeilles solitaires : il en existe plusieurs centaines de variétés. Elles ne fondent pas de colonies et chaque femelle doit nourrir ses larves. Elles nichent (dans le sol, le bois mort, des tiges creuses) à proximité des lieux de culture où elles trouveront pollen et nectar. Elles entrent en action plus tôt que les abeilles sociales et sont donc utiles pour polliniser les arbres fruitiers précoces.
Plus que les abeilles et bourdons, elles sont sensibles (adultes et larves) aux pesticides et au manque d’espaces un peu sauvages pour nicher.
On les reconnait à leur abdomen plus velu, à leurs antennes plus courtes.
Parmi les plus courantes, citons :

-les osmies, rousses (poils roux sur le thorax) ou cornues (poils noirs sur le thorax). Ce sont elles qui bouchent les évacuations d’eau des fenêtres !

–les mégachiles, appelées aussi coupeuses de feuilles, elles ne prélèvent que les feuilles nécessaires à fabriquer des rouleaux pour pondre leurs œufs (1 dans chaque).

-les xylocopes, dites abeilles charpentières, noires bleutées à la taille conséquente (20 à 28mm) qui, malgré leur nom, ne sont pas xylophages.

Les papillons : grâce à leur trompe, ils aspirent le nectar des fleurs qu’ils visitent, pouvant ainsi polliniser des fleurs dont les calices sont longs et peu ouverts, inaccessibles à beaucoup d’insectes. Par contre, leurs larves se nourrissant de végétaux ne sont guère appréciées des jardiniers !

2.Des butineurs dont les larves sont carnassières

La chrysope :
Un corps vert, de longues ailes nervurées translucides et des antennes longues et mobiles permettent de reconnaitre facilement cet insecte très utile, fréquent dans nos jardins. L’adulte pollinise les fleurs car il se nourrit de pollen et de nectar. La chrysope pond ses larves à proximité de colonies de pucerons, de cochenilles ou d’acariens. Elle consomme aussi des mouches blanches et des thrips et s’attaque aux psylles du poirier.
Les chrysopes sont très sensibles aux pesticides et aux huiles de traitement qu’il faut éviter en dehors de l’hiver.

Certains diptères :
Ce sont des sortes de mouches dont certaines ressemblent à des abeilles. On les distingue cependant car elles n’ont qu’une paire d’ailes et des antennes plus courtes.

Les syrphes :
Ils sont des auxiliaires indispensables au jardin.
Ils se reconnaissent facilement par leur vol stationnaire avec de brusques changements de direction. Ce sont d’efficaces butineurs. Les larves ont l’aspect d’asticots aplatis et consomment des pucerons en grandes quantités, les œufs ayant été pondus au milieu des colonies à détruire. Ne détruisez pas leurs nymphes qui ressemblent à des gouttes d’eau fixées sur les feuilles !

3.Des insectes butineurs dont les larves participent à la décomposition de végétaux

Le bibion appelé aussi mouche de la St Marc. C’est un insecte noir brillant au corps recouvert de poils. Son vol est lourd, maladroit. On le trouve en grandes quantités en mars-avril sur les arbres dont il pollinise les fleurs. Si les larves se nourrissent de débris végétaux, elles attaquent aussi, si elles sont en trop grand nombre, les racines des plantes, essentiellement des graminées.

L’oedémère noble :
Petit coléoptère de 8 à 12 mm, vert aux reflets cuivrés avec des antennes très longues. Il se nourrit de pollen. Ses larves vivent au sol et se nourrissent de bois en décomposition.

La cétoine dorée : très fréquente dans les jardins, on la reconnaît à sa carapace vert métallisé. L’adulte butine les fleurs. La larve vit dans le tas de compost, se nourrissant de débris végétaux et de matières organiques en décomposition.

4.Des insectes pollinisateurs qui chassent :

Les guêpes solitaires : Parmi les milliers d’espèces vivant en France, citons la famille des eumènes dites guêpes maçonnes ou guêpes potières. Mesurant de 11 à16 mm, elles ont la taille fine et élancée avec un rétrécissement très marqué entre le thorax et l’abdomen, cet abdomen étant long et filiforme.
Comme elles se nourrissent de nectar, elles ont un rôle de pollinisation. Mais leur intérêt pour le jardin réside dans la capture de proies destinées à nourrir leur descendance. A cet effet, elles construisent des nids en forme de pot de terre, les remplissent de proies paralysées mais encore vivantes, puis y pondent un œuf avant de le clore. La larve trouvera ainsi de la nourriture fraîche à sa naissance. Les eumènes contribuent à réguler des populations de papillons de nuits en capturant leurs chenilles.

Des insectes carnassiers

Les guêpes polistes : elles mesurent de 14 à 18 mm avec un abdomen effilé aux 2 extrémités, ce qui les différencie des guêpes communes. Une autre particularité est la confection de nids sans enveloppe. Ces nids peuvent être déplacés et installés dans des lieux infestés de chenilles consommées en grandes quantités par ces guêpes très utiles. Elles ne sont ni agressives ni dangereuses.

Les carabes : Parmi les 50 espèces vivantes en France, on voit surtout le carabe doré à la carapace vert brillant et le carabe des bois à la carapace noire. Cet insecte ne peut pas voler ce qui le distingue des scarabées, de même que ses antennes longues. Son alimentation consiste en vers, limaces, escargots, chenilles, larves de taupins. Ils ont plutôt une activité nocturne. Une particularité de cet insecte : il ne mange que des proies qu’il a prédigérées extérieurement en les imbibant de sucs digestifs.

La coccinelle : Bien connue du jardinier pour sa capacité à dévorer les pucerons aussi bien au stade de larve qu’au stade adulte, la coccinelle peut aussi s’attaquer à d’autres indésirables du jardin telles que les chenilles et limaces.

Des insectes ou des larves décomposeurs

La panorpe, appelée aussi mouche-scorpion est un insecte de 9 à 20 mm, aux ailes transparentes, à la tête allongée munie de pièces buccales broyeuses. Elle se nourrit ainsi que sa larve d’insectes morts mais non décomposés et de débris végétaux. Cependant, on la trouve aussi sur les fruits présentant des attaques d’autres insectes.

Les larves d’oedémère, de syrphe et de bibion que nous avons vu précédemment.

Des insectes parasitoïdes
Ce sont des insectes dont la femelle pond ses œufs à l’intérieur d’autres insectes ou de leurs larves ou de leurs œufs, ce qui aboutira à leur destruction.
Beaucoup de ces insectes ont un hôte spécifique et sont donc utilisés en agriculture biologique ou pour la lutte intégrée, évitant ainsi les pesticides. Exemple : la lutte contre la pyrale du maïs, contre la mouche du poireau.
Certains de ces insectes parasitoïdes ressemblent à des guêpes.

Comment favoriser la présence de ces insectes auxiliaires dans les jardins

– Cultiver des plantes
Pour certains insectes commençant à butiner dès mi-janvier comme les bourdons, les syrphes, les coccinelles : les hellébores, le lamier pourpre, des euphorbes, des véroniques, le mouron blanc, la cardamine hérissée.  Ces plantes auront toute leur utilité au verger si la floraison des fruitiers est précoce.
Ensuite, les primevères, les pissenlits pour les premières abeilles.
Et tout l’été, la tanaisie, la consoude, les lamiacées (basilic, lavande, menthe, thym…)
Certaines fleurs ont leur hôte préféré : l’asphodèle pour les guêpes solitaires, l’échinacée pour le bourdon, la gaura et l’érigéron pour les abeilles, les syrphes et les mouches, l’amarante pour le carabe. La camomille pour les coccinelles, l’onagre pour les papillons.
Les apiacées (ex ombellifères) attirent beaucoup les insectes butineurs. Comme les espèces sauvages disparaissent, on laissera fleurir quelques pieds de carottes, de panais ou de cerfeuil tubéreux.
Dès fin avril, on peut semer des annuelles dans le potager ou créer une prairie fleurie.
Dans un coin du jardin, il est utile de laisser pousser quelques orties qui servent de refuge aux coccinelles et aux papillons. Tout comme il est utile, si on a de la place, de laisser des bandes enherbées ou seulement fauchées lorsqu’elles sont défleuries.
Quantité d’autres plantes ont un rôle d’hôte à insectes auxiliaires. Pour nous, pensons à varier le plus possible nos cultures que ce soit les vivaces ou les annuelles, à les disperser dans le potager, le verger, le jardin d’ornement.

– Permettre aux auxiliaires d’hiverner
Beaucoup d’insectes ont besoin d’abri pour passer l’hiver. Il est judicieux de laisser quelques tas de branchages, de feuilles mortes à proximité des zones de cultures et dans le jardin d’ornement. Ce peut être les restants de mulch étendus en paillage l’été ou les feuilles mortes installées pour l’hiver pour protéger le sol.
La mode est à l’installation d’hôtels à insectes. Ils sont certes décoratifs mais il est illusoire de croire que les insectes ayant des modes de vie différents vont venir cohabiter. Réservons-les aux petits jardins ou bien mettons-en partout, sans oublier que rien ne vaut les abris naturels.
Certains insectes pondent ou construisent leur nid à même le sol ; certaines larves s’y développent et détruisent des indésirables. On essayera donc de ne pas systématiquement griffer la terre, de penser à étaler des paillis afin de ne pas détruire ces nids où des œufs et des larves peuvent s’être installés.

Les insecticides
Un insecticide, chimique ou naturel, n’est jamais complètement sélectif. A partir du moment où nous l’utilisons, nous participons à la destruction de nombreux autres insectes, aussi bien des indésirables que des auxiliaires, ce qui entraîne un appauvrissement de la diversité de la faune et souvent une prolifération des indésirables.
D’une façon générale, essayons de bannir l’usage des pesticides.
Rétablir l’équilibre naturel de la faune dans le jardin, utiliser des moyens naturels comme nous l’avons vu dans l’exposé ‘Comment favoriser les défenses naturelles des plantes’ et comme nous le verrons bientôt dans les associations de plantes, permettent d’y arriver.
Et puis, la perte de quelques plantes ou quelques feuilles découpées ou racornies est peut-être moins grave que la disparition de la biodiversité !

Sources :
Magazine : Les 4 saisons du jardin bio.
Sites Jardiner autrement – Wikipedia – Terre vivante

Date : 3 octobre 2015
Photos / texte : Thérèse P

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05Sep

Le Compost par Joël

5 septembre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Une terre en bonne santé est essentielle au jardinage. Elle doit être fertile et riche en organisme favorables au développement des racines. Elle doit être aussi bien aérée et cependant humide. L’ajout régulier d’humus ou de matières biologiques en décomposition, du compost de jardin par exemple, permet de maintenir la terre en bonne condition.
Il est aisé de récupérer des déchets organiques de cuisine et du jardin avec lesquels on obtient facilement à peu de frais, du compost à mélanger à la terre ou à utiliser en paillage.

EFFETS BENEFIQUES DU JARDINAGE BIOLOGIQUE :

  • Une économie financière :
    Composter les déchets organiques dispense d’acheter du fumier ou engrais pour augmenter la valeur nutritive de la terre.
  • De meilleurs produits :
    Une terre de bonne qualité produit des cultures en meilleures santé.
  • Amélioration de l’environnement :
    Le compost de jardin, enfoui ou sous forme de paillage favorise la présence d’insectes qui, à leur tour attirent les oiseaux et petits mammifères. Ces différentes espèces contribuent au contrôle des ravageurs.
  • Un sol sain :
    Le compost des jardins et le fumier apportent aux plantes des nutriments indispensables, tels que l’azote, les phosphates et la potasse, et autres oligoéléments.
  • Emission lente des nutriments :
    Avec le compost de jardin et le fumier, les nutriments sont libérés lentement, notamment lorsque le froid ralentit le développement des plantes. Ils le sont plus rapidement l’été, car les températures élevées accélèrent l’activité des organismes responsables.
  • Se passer de brûler :
    Le feu était un élément traditionnel du jardinage, notamment en automne il fallait se débarrasser du bois des plantes ligneuses. Aujourd’hui la législation ne permet plus cette pratique, les restes ligneux peuvent être broyés et utilisés comme paillis ou incorporés au compost.
  • Réduire les décharges :
    Les résidus organiques de la maison, les tontes de gazon, sont déversés dans le composteur.

LES TECHNIQUES :

Les techniques utilisées par les particuliers. Elles sont simples à réaliser et n’exigent ni investissement couteux ni grand effort.

  • Le fût :permet de gagner de la place et de le cacher facilement dans un petit jardin. Le brassage de la matière est difficile voire impossible du fait de l’étroitesse du cylindre. Attention également aux trous d’aérations bien souvent insuffisants.
  • Le silo :pour jardins plus conséquents, le brassage de la matière est plus aisé que dans le fût. Attention également aux trous d’aérations pour les silos vendus dans le commerce.
  • Le tas :idéal pour les grands volumes, brassage facile, mais il faut plusieurs tas de compost car la transformation est lente (1 an minimum) d’où 1 tas par année. Prévoir un enclos grillagé pour les feuilles qui sont à la merci du vent.
  • Le vermicompost :permet un compostage sur balcon ou terrasse en ville, afin d’éliminer les résidus ménagers mais ne permet pas de transformer de grands volumes.

Quelle que soit la technique utilisée, le principe est toujours le même : il faut s’assurer que les micro-organismes aient les conditions idéales pour se multiplier et décomposer les matières organiques.
Pour qu’un compost évolue bien, il faut tenir compte des paramètres suivants :

  • L’aération : les matières vivantes ont besoin d’oxygène
  • L’humidité : vital pour les champignons vers de compost et micro-organismes
  • Le rapport Carbone/Azote : les carbonés source de chaleur, les azotés et leurs dérivés nécessaires à la croissance des plantes.
  • Une bonne gestion : surveillance de l’oxygénation, de l’humidité et un brassage régulier de l’ensemble.

LE PRINCIPE
Dans un tas de compost la température peut atteindre 50 à 60° parfois plus (70 à 80° dans des tas de plusieurs m3) c’est la phase thermophile (B). Lorsqu’on atteint de telles valeurs, la digestion est très rapide, dans cette zone chaude, les germes , maladies et les graines adventices sont neutralisées.
C’est dans cette phase qu’est engendré en grande partie la réduction de volume du substrat (perte de structure de la matière, transformation en matière carbonée sous forme de CO2, et évaporation de l’eau.
La température redescend progressivement : phase de refroidissement (C) et les champignons colonisent la matière.
Sous une température de 30°, les micro-organismes restent actifs mais sont accompagnés par des organismes de plus grandes tailles : phase de maturation (D)
Des vers de compost, des acariens, des collemboles, des cloportes, des coléoptères, des mille-pattes …ont élus domicile dans la matière et la digèrent.
Ils grignotent les bouts de bois devenus tendre ou aspirent les substances des cellules. Le matériau est réduit en petites particules qui continuent leur décomposition dans le tube digestif de ces insectes.
La transformation finale de la matière organique en éléments nourriciers eau et oxygène est appelée « minéralisation », principalement grâce aux vers de compost.
Ces substances minérales ainsi formées sont les nutriments pour les plantes.
Au fur et à mesure de la décomposition des matières organiques, l’humus se forme.

Conclusion :
Pour que le processus de transformation s’accomplisse normalement, il ne faut pas l’interrompre par l’ajout de matière « neuve » dans le composter, car il en résulte de nouveau une montée en température qui perturbe le processus de décomposition engagé précédemment.
La transformation est interrompue, et reportée sur la courbe de transformation de la matière qui vient d’être introduite.
Aussi pour obtenir rapidement un compost, il faudra utiliser non pas 1 mais 2 composteurs : le premier destiné à la montée en température (phase thermophile) ainsi que la phase de refroidissement puis le second composteur gèrera la phase de maturation. De cette façon, les champignons, macro-organismes, insectes et vers ne seront pas dérangés et pourront travailler sans interruption dans un milieu qui leur est propice.
Concrètement : vous mettrez vos déchets dans le premier composteur, puis au bout d’un mois environ, vous enlevez par le bas la matière en cours de transformation pour le transvaser dans le second composteur.

MATIERES COMPOSTABLES ET NON COMPOSTABLES :

LE RAPPORT CARBONE /AZOTE
« Il faut faire attention aux quantités de Carbone et d’azote apportés. Pour que le compostage se fasse dans des conditions optimales, le bon rapport Carbone/Azote doit être de 20- 30. »

Les matières carbonées :
Ce sont principalement les déchets bruns, durs et secs : feuilles mortes, la paille, branches broyées, papier, carton.

Les matières azotées :
Ce sont les déchets verts, mous et mouillés : épluchures de fruits, restes de légumes et tontes de gazon.
Chaque élément introduit dans le composteur a un rapport C/A qui lui est propre !!!
La gestion de ce rapport s’avère compliquée.

Dans la pratique, il est préconisé 1 part de vert (azotés) avec une part de brun (carbonés).
Il vaut mieux avoir un peu trop de carbone mais une bonne structure.

QUELQUES MOIS PLUS TARD :
Au bout de 4 à 8 mois, votre compost est prêt à être utilisé. Il est homogène, de couleur sombre, s’émiette facilement et à une bonne odeur d’humus (comme le sous-sol forestier).
Tamisez le pour éliminer les matières qui ne sont pas encore entièrement décomposées.
Un compost à maturité peut être utilisé de 3 manières différentes :

  • Comme amendement organique : l’épandre en couche mince (1 à 5 litres par m²), puis l’incorporer au sol superficiellement par binage (sur une profondeur de 15 à 20 cm).
  • Comme support de culture : incorporez de la terre à votre compost. En effet, il faut éviter de semer ou de planter directement dans le compost, la majorité des plantes ne le supportent pas.
  • Pour les plantes vertes chez soit : préparez un mélange avec 1 /3 de compost et 1/3 de terre et 1/3 de sable pour le rempotage des plantes.

LES OUTILS :

www.brasscompost.com

Date : 5 septembre 2015
Photos / texte : Joël

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12Avr

Les outils au jardin, par Jean Paul

12 avril 2015 Ronan Quidu Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Introduction
Le jardinage est le plus éphémère de tous les arts. Le jardin est une composition en éternelle mouvance, non seulement d’une saison à l’autre, mais également d’un moment à l’autre –en fonction des caprices du temps, des conditions du sol et des mérites du jardinier.
En revanche, un outil est tout sauf éphémère. Tel un ami, avec le temps il devient de plus en plus utile, plus fiable. De surcroît, il embellit au fil des jours, il acquiert sa propre personnalité. (Jack Allen)

L’AMOUR DES OUTILS
J’aime les outils ! Cela remonte à loin ! Pour raisons de santé fragile, j’ai passé, petit enfant, de longues périodes, cloîtré à la maison. Fort heureusement, mon père aimait les travaux et, du coup, je voyais arriver au logis des maçons, des menuisiers, des chauffagistes : je me collais alors à leurs basques et ne perdais pas une miette du spectacle de leur travail. C’était aussi l’époque où les outils électriques n’existaient pas…vous savez, ces outils très bruyants, biens pratiques tout de même que j’appelle avec ironie « les outils pour n’avoir rien à faire ». Mais je voyais par contre le menuisier aiguiser ses ciseaux à bois sur la pierre à huile avec une magnifique dextérité. Et en 2000, je me suis tout d’un coup retrouvé avec beaucoup de temps libre devant moi dans une propriété louée, au jardin longtemps délaissé. Je me suis alors rendu dans le premier jardin de motoculture venu, Thank God ! c’était un très bon et, grâce à de précieux conseils, j’ai commencé à monter ma panoplie d’outils pour travailler dans un jardin que je ne laissais que la nuit venue.
A présent, je vais tenter de vous parler des outils que j’ai choisis. Aucun outillage n’est aussi varié que l’outillage de jardin. Pourquoi ? Parce que les outils varient selon les régions, selon les différents terrains (sol lourd/sol sableux), les saisons, les tâches à accomplir (ameublir/désherber/tailler) et bien sûr les plantes que l’on va soigner (arbres/fleurs/légumes).
Et chez vous ? Le choix va en plus dépendre du stade de votre jardin : les besoins sont très différents en stade d’implantation du stade de finitions…bien que fort heureusement, un jardin n’est jamais fini !
Il va donc vous falloir trouver un outil de très bonne qualité que vous allez – C’EST PRIMORDIAL – choisir pour une tâche spécifique.
Enfin, cet outil va devoir vous convenir personnellement, comme un gant à votre main : n’oubliez pas qu’il va vous servir des années durant…peut-être même qu’il servira un jour à vos enfants !
Ma priorité absolue est toujours d’acheter un bel outil. Un bel outil est pour moi la promesse d’un bel ouvrage. Quand je dis bel outil, je pense bon outil. La bonne qualité est toujours visible : la qualité des matériaux employés, l’usinage ou mieux encore, la fabrication main, les finitions…sans bien sûr oublier l’ergonomie.
Faites le test : un très bel outil est tout de suite un outil que vous avez envie de prendre en mains ! C’est alors que vous pourrez évaluer le poids, l’équilibre, la puissance, la grâce, la souplesse, le contact avec la peau, l’accord avec votre main.
Bien sûr, cet outil nécessitera du temps, de la pratique, des ampoules même avant qu’il ne devienne VOTRE outil.

Le tout premier outil, à tout seigneur, tout honneur est le sécateur. Il est le compagnon discret et fidèle de chacune des visites matinales de mon jardin. En pensant à lui, je ne dirai qu’un mot FELCO ! FELCO 8 à 59,95€. Bien en main, léger, affûtage facile, indestructible ! Maintenant, faut savoir le porter !
Après avoir perdu beaucoup de temps à le chercher…quand je travaille au jardin…tiens tiens, vous connaissez ! J’ai trouvé la solution pratique pour le garder toujours sous la main.

J’ai acheté un étui cuir + un ceinturon pour l’avoir avec moi. Ceinturon 15€ + étui cuir réf 910 à 18,60€ B.E. Mais attention, pas n’importe quel ceinturon ! Il s’appelle FAMAS, c’est un ceinturon de l’armée, aussi solide que le Felco, que l’on peut acheter dans tout magasin de surplus militaire pour une quinzaine d’euros. Il est fait de toile kaki, large avec plein de trous pour les réglages de taille : il s’élargit en un clin d’œil si l’on décide, en hiver, de porter un polaire de plus ou de s’étoffer des hanches, comme font les marmottes ! Mais surtout, pour nous les hommes (je parle des mûrs), porté bien serré sous la bedaine…en haut des hanches si vous préférez, il va soutenir votre dos si vous soulevez de lourdes charges et devant…peut être vous éviter d’attraper des hernies inguinales ! Très efficace donc !

Pour clore le chapitre sécateurs, je connais, pour les avoir utilisés, deux autres marques :
ARS vous ne connaissez pas ? Marque japonaise très réputée dans les outils coupants. Normal, les Japonais, ont en matière de métaux forgés une réputation millénaire…pensez aux sabres des Samouraïs ! cette marque est distribuée par HORTIBREIZ.
FISKARS, la marque suédoise que vous connaissez certainement. Ils présentent toute une gamme de sécateurs qui sont aussi coupants que légers.

OUTILS à UNE MAIN
Vous connaissez certainement la marque jaune et rouge ou rouge et jaune nommée WOLF.
Elle a le mérite d’être diffusée pratiquement partout. Sa gamme d’outils comporte un groupe nommé MULTI STAR. C’est simple : on choisit une tête, puis un manche, on fait clic ! On est prêt à travailler !
Pour le travail (nettoyage) de la terre, voici mes préférés :

La griffe 3 dents petit modèle : LAM à 8,00 WOLF
Acérée, elle se faufile partout entre les plants et elle, comme sa grande sœur, elle n’a pas son pareil pour déraciner les mauvaises herbes tout en décompactant et aérant très efficacement la terre.
J’ajoute ensuite que le mouvement régulier et sans geste brusque de va et vient ne fatigue pas trop vite le bras.

La griffe 3 dents grand modèle : BAM à 11,00€ WOLF
Même chose, même résultat sauf qu’elle peut le faire en plus grande profondeur.
J’ai désherbé de grandes plates-bandes infestées de chiendents que les 3 dents mettaient à jour SANS LES COUPER. On a les têtes, manquent les manches ! Bravo Multi star ! On a le choix :

Le petit manche jaune à bouton rouge appelé curieusement ZM30 (alors qu’il mesure 26cm). Pratique puisqu’il peut, éventuellement…face à une racine récalcitrante, être tenu à deux mains. Il est plus pratique que le ZM02, petit manche rouge (16cm) à bouton jaune …difficile parfois à enfoncer afin de libérer la tête. ZM30 à 5,90€ WOLF
Le manche ZMA 150, en alu plastifié, qui fait 1,50 mètre de long, pour ceux qui veulent désherber debout, le dos souffre moins. ZMA150 à 19,95€ WOLF
Le manche ZMT2, télescopique, en alu plastifié qui fait entre 2.20 mètres et 4 mètres. Vous dites « comment ? » Eh oui ! Utilisez-le si vous avez une plate-bande large, très large que vous ne voulez pas piétiner car toute plantée. Elle a besoin « d’un coup de frais » ou elle est aussi, peut-être, plantée d’arbustes très bas !   ZMT2 51,00€ WOLF

Je sais… Vous voulez que je parle des deux mots que vous avez à la bouche : binette et serfouette ! Eh bien, désolé, je ne les utilise pas ! Simplement parce qu’elles ont la fâcheuse tendance de ne que décapiter les mauvaises herbes d’où… Travail à refaire,
Simplement qu’elles impliquent le mouvement de taper presque verticalement la terre : le fer pénètre la terre superficiellement et crée une jolie croûte dessous,
Simplement que taper répétitivement fatigue les avant-bras, les muscles et l’articulation du coude, cela s’appelle « tennis elbow ». A vous de voir ! 

BÊCHER à GENOUX …
Allons faire un tour maintenant sur le site internet de « JARDINS ANIMES »
Ces gens diffusent la marque hollandaise SNEEBOER : une gamme d’outils exceptionnels de qualité, d’ergonomie, d’efficacité. Attention, ici, nous sommes dans du fait main ! Aciers forgés de toute première qualité – pas de rouille, pas d’affûtage – bien sûr et c’est logique, les prix s’en ressentent. Pensez qu’après avoir eu beaucoup de plaisir, vous les léguerez à vos enfants ! Garantie introuvable ailleurs, bêche à quatre dents appelée fourche courte – elle fait 54 cm de long – acer forgé et manche en frêne avec, s’il vous plaît, poignée en « T ». Réf. SN5060/008 à 60,95€

INDISPENSABLE
J’allais oublier l’indispensable outil pour extirper ces mauvaises herbes qui descendent loin, loin dans la terre, chardon, rumex et pissenlit.
En fait, j’en ai cinq ! Je vous laisse ainsi le choix des armes !
Je suis très grand et je reste debout : le désherbeur télescopique FISKARS à 52,50€
Je suis plus petit et je reste toujours debout : le désherbeur fixe FISKARS à 36,55€
Petit ou grand, je suis à genoux et je peux même avoir les mains fatiguées : la gouge à poignée ergonomique GEOLIA ERGO à manche vert fluo et pas chère! A 7,90€ GEOLIA ERGO
Couteau à désherber 39 cm de long Sneeboer. Réf. SN8005/008 à 19,95€ J.A.
Couteau forgé à désherber entre les pierres et aussi très utile pour « rafraichir » les bordures de pelouses. RUFFAUT à 13,50€

AH ! LES RÂTEAUX ….
Le petit râteau 10 dents DSM19, 19 cm. Il a l’air d’un jouet mais il permet d’agir très localement : combler un trou, étaler le compost ou l’engrais (en grattant en même temps un peu la terre), le roi pour se faufiler entre les plants ! DSM19 à 7,50€ WOLF
Le râteau à arc 16 dents DOM40, 40 cm (l’arc maintient les matériaux accumulés, un classique. DOM40 à 18,50€ WOLF
Le mini râteau à 7 dents rondes LCM, 11cm de large pour feuilles mortes sur plate-bande et surtout, en le passant à plat avec le petit manche et en faisant des huit devant soi, il ramasse ainsi, de façon très efficace toutes racines et mauvaises herbes que vous venez de déterrer. LCM à 6,90€ WOLF

Le râteau à coupes de gazon, feuilles, à dents rondes UAM50 (pas celui à dents plates, elles ne sont pas assez rigides). UAM50 à 32,00€ WOLF
Vous l’aurez compris, ces 4 artistes font partie du système MULTISTAR WOLF et disposent donc des manches déjà cités.
Le râteau à fumier, roi des écuries : ses dents plastique -outil léger- ramassent le crottin, soit, mais aussi les tontes de gazon, les feuilles (sans se baisser !), le tas de mauvaises herbes, les fruits gâtés du verger.   FOURCHE à CROTTIN à 15,49€ AMAZON

 ET SI ON PLANTAIT MAINTENANT ?
D’abord à genoux ! OUI, c’est moins dur à genoux et puis pour de jolies vivaces, mon rosier préféré (ils le sont tous), une simple plantoune sous un arbuste et puis, mettre les mains dans la terre cela fait du bien ! Quatre possibilités :
* la pelle à planter Sneeboer, une beauté ! à une main, acier forgé et frêne, longue de 15cm. Réf SN4007/008 à 31,95€ J.A.
* la pelle à planter Sneeboer encore plus belle surtout quelle est présentée par Monsieur André Eve, rien que cela ! Tenue à deux mains acier forgé et frêne, poignée en « T » 57,50 cm. Réf SN4040/008 à 48,95€ J.A.
Pour la petite histoire, Mr André l’utilise aussi pour redresser les bordures des plates -bandes de son jardin personnel, eh voui !
* Mini pelle DeWit en acier carbone forgé de 58,50 cm de long, manche frêne. Elle coupe ! elle fait un trou, sous un arbuste, en 3 secondes. Elle peut aussi vous aider à dresser une bordure. Réf 44431 à 37,00€ B.E.
* Mini pelle américaine, marque MB, manche composite, 70 cm de long, creuse, parfaite pour planter un camélia à 22,80€ ESPACE EMERAUDE

 

Et debout ? Trois possibilités :
une nouveauté, ACTUELLEMENT en vente en magasins ! Le système XACT de chez FISKARS : une beauté de pelle, pointue en métal composite, à poignée ergonomique gainée de mousse, elle ne pèse rien ! le prix (seulement)à 46,90€ pour la taille Médium et à 49,90€ pour la taille Large, car il y a même 2 tailles ! Si je vous dis qu’elle se vend plutôt très bien…c’est le moment de mettre les bêches un peu pourries au rancard !
Nota : Ce système XACT existe aussi en bêche à 4 dents, mêmes tailles, même tarif !

Mais pour planter, c’est un louchet qu’il vous faut ! Cela creuse un joli trou, bien profond, bien rond.
* le louchet chéri de ma compagne, la petite bêche à rocaille de Sneeboer. 1, 2, 3, 4 et vous avez un trou de la taille d’un godet ! Elle est fantastique ! légère, coupante, je l’utilise à genoux en la tenant comme un harpon, à mi manche ! Réf SN9014/008 à 79,95€ J.A.
* le grand louchet de Sneeboer…j’arrête les superlatifs en disant que c’est le must, pour une vie ! Cela se voit qu’ils forgent cela depuis 1913. Réf SN3052/008 à 82,95€ J.A.

Le reste des articles à manches
Je ne vais pas vous faire un cours sur ces outils, indispensables certes, mais que vous connaissez par cœur !
* Les fourches, la grande, droite dite à foin et la fourche coudée pour ramener la terre et récolter les pommes de terre !
* Les pelles, celle dite américaine, à bout pointu ou celle à bout carré, sans oublier la pelle à neige qui, ici ne me sert pas beaucoup pour la neige mais qui est bien pratique pour le sable, la cosse de sarrasin, la pouzzolane.
* La pioche et sa cousine la pioche à bec de hache, dernier recours contre les racines mal placées ou plutôt qui n’auraient pas dû se trouver sur votre route ! AH, j’oubliais la houe de cantonnier, pointue d’un côté et houe de l’autre : elle rend bien des services 

LA BARRE à MINE
Je l’écris en gras car bien peu ne l’achètent…faut dire qu’elle n’est pas si facile que cela à trouver. Voir du côté des magasins de matériaux du bâtiment. Elle doit être longue 1,72 mètre, forgée en section octogonale (ronde, elle pliera), et lourde 10 kg, un bout pointu, un bout tranchant. J’insiste sur le fait qu’elle est indispensable car il va me falloir, un peu plus loin parler des abrutis !

LES OUTILS COUPANTS
Belle famille où il est parfois question de faire preuve de jugeote !
Puisque nous avons déjà parlé de sécateur, j’ai omis d’ailleurs de dire qu’il y a les sécateurs à enclume, destinés surtout à la coupe de bois mort et les sécateurs à bec de perroquet (mon Felco) qui, avec sa lame puis contre lame coupe bien net les matériaux vivants.
Voici en premier, un sécateur assez extraordinaire : Il est télescopique, figurez-vous, et pas qu’un peu : il peut aller conter fleurette à 3 mètres de hauteur + vous, bras tendu, dans mon cas, cela fait presque 6 mètres ! Rosiers grimpants, prenez garde ! et tout cela en gardant les pieds sur le plancher des vaches ! Une poignée à un bout (le vôtre), une tige télescopique réglable par crans, puis une tête coupante (bec de perroquet) qui est ORIENTABLE, c’est ARS, c’est Japonais ! Réf 180 ZR 3.0 – 5 à 130€ HORTIBREIZ

Les ébrancheurs : il en existe de multiples, plus ou moins longs, à bec de perroquet ou à enclume, à cliquets ou crémaillère, système qui permet soi-disant de couper de très grosses branches ou tout du moins qui aide !
Personnellement, j’en utilise un, pas très grand, tout acier, manches alu, j’ai donné, de 60 cm BAHCO PRADINES à 34,00€ 

Et puis après ?

J’utilise, si c’est jour de fainéantise, la scie sabre électrique à lame à denture japonaise, bien pratique car elle se glisse entre les branches serrées d’un arbuste OUIOUI !! Ne hurlez pas, à propos du prix ! Faites donc, ce jour, un saut chez ALDI : ils vendent, ce jour, un scie sabre multifonctions de marque DURO à 39,99€ ! Contents ?
Mais si j’ai du courage, j’ai deux solutions :
* Soit la scie arboricole de la marque jaune et rouge, à coupe tirante, lame « swedish steel » qu’ils disent mais à denture japonaise, c’est très bien puisqu’en plus elle est vendue avec le petit manche rouge et qu’en plus, puisque c’est un outil de la gamme MULTI STAR, vous pourrez scier en hauteur, à plus de 2 mètres avec le manche télescopique dont je vous ai déjà parlé !   OZM2 à 31,00€ WOLF

  • Soit, je sors « la Japonaise » de chez ARS et là, la branche elle est (très proprement) foutue !   Réf  UV-32PRO  à 93,48€ HORTIBREIZ . 

Les échenilloirs : on prend de la hauteur !
Un sécateur à enclume, à tête orientable, que vous allez actionner avec un cordon nylon très solide, c’est le nouvel échenilloir de chez Wolf. Il se « branche » sur le manche télescopique de la même marque. Réf ORVM à 62,90€ sans le manche WOLF.
Attention de ne pas acheter l’ancien modèle, toujours en vente qui, lui a la tête fixe !
et puis, j’ai aussi, si j’ai la paresse et une branche à couper pas trop haute, la petite tronçonneuse sur perche de mon COMBI STIHL PHOTO 53

A présent, taillons :
Les haies, à la main, il faut du courage, c’est BAHCO PRADINES qu’il vous faut ! à 65,00€
Si c’est plus haut et long, je prends mon COMBI STIHL, muni du taille haie orientable.
Avec un moteur thermique, cela fait du bruit, certes, mais c’est efficace ! 

A présent taillons les petits arbustes et les buis :
Spécialement dédiée, je le pense, à la taille des buis, je vous présente la cisaille à mains ARS. JUSTE PARFAITE ! 2 longs bras alu, des lames (échangeables) qui se placent de façon parfaite sur un buis boule puisqu’en tournant l’outil d’un côté, vous verrez qu’il est incurvé.   Réf KR-1000 à 106,60€ HORTIBREIZ
Et cela fait Tchic, Tchic, Tchic, coupe parfaite d’une précision absolue INDISPENSABLE pour les topiaires.

Et s’il vous prenait l’envie de « brosser à rebrousse feuille », pour tailler buis et arbustes à petites feuilles ? …pour les tailler bien sûr ! Dites ISIO de chez BOSCH ! Ce n’est pas idiot, c’est la façon idéale pour utiliser ce petit appareil électrique ! à 79,90€. ET EN PLUS, il est livré avec un second couteau, idéal pour tailler l’herbe des bordures de pelouses, oui oui, toujours à moteur !
Et, moyennant un supplément de 29,99€ vous aurez un pied télescopique sur lequel se clipse la machine afin de travailler debout !
En parlant pelouse, si vous ne voulez pas vous baisser mais que voulez que ces satanées bordures soient nettes, vous avez le SORVO de chez FISKARS. Ce nom bizarre désigne une cisaille montée en coupe horizontale sur un manche en ABS donc léger, laquelle cisaille s’active par une poignée que vous activez à hauteur de hanche. Vous voyez certainement ! à 49,90€
Enfin, le moins cher est l’huile de coude. Voici un coupe bordure classique, très solidement fabriqué. à 23,50€  TRUFFAUD  

Qui dit pelouses dit engrais…
C’est une affaire, je vous dis ! Une collection de pelles, blanches c’est chic ! Pour épandre l’engrais à la volée ou aussi faire vos dosages de terreau/engrais.
Elles sont en plastique, solides : 3,90€ ou 5,70€ ou 7,60€ qui dit mieux ? PAN aux mauvaises langues tentées de dire que je ne parle que d’outils hors de prix ! pelles à grains / Espace émeraude, rayon ‘animaux’.

Qui dit pelouses dit allées…et leurs mauvaises herbes malvenues. Pour s’en défaire, une solution efficace à condition de le faire régulièrement, le désherbeur thermique PHOTO 42 ROTHENBERGER à 39,90€ en promo chez « El rei merlinus ! »

A moins que vous ne vaporisiez…c’est comme l’abus d’alcool…cela se finit par santé !
Si c’est pour la cochonnerie évoquée, on choisira un vapo premier prix,
Si c’est la BB de nos chers rosiers, c’est BERTHOUD, c’est tout !
1,5 L à 29,95€ Réf ECUME 8  5 L 5 ( !!!) à 74,95€
PHOTO 45 lance composite télescopique 2,40/3,60m à 98,00€

TRANSPORTS PAS COMMUNS ….

*De jolis paniers multicolores, en plastique, solides, qui servent à tout choux, cailloux, contenance 40 L mais il y a plus petit à 9,90€ TRUFFAUD
*HAEMMERLIN c’est bien : brouette une roue gonflable, cuve plastique anis, 110 L, très légère, avec crans (pas assez profonds) pour longs outils à 89,90€
*Le charriot à 4 roues gonflables, cuve plastique basculante de 275 L, à timon démontable pour raccorder charriot à l’arrière d’une tondeuse à 144€    

Attention : engin à surtout réserver aux terrains plats : il n’a pas de freins et le faire pivoter sur pente signifie gros risque de renverse ! Enfin, ne pas charger trop la bête, les pneus sont de qualité fragile. L’engin est souvent vendu démonté (made in China !)
Ma bonne grosse ! Je l’adore ! 2 roues qui étaient gonflables vite remplacées par des roues pleines, cuve plastique de 375 LITRES ! Une piscine pour baigner les plants ! Si pleine d’eau ou de terre, NO WAY JOSE pour la monter en haut du jardin…mais que ce grand volume est pratique lorsque l’on taille ou désherbe ! marque JP à 344,00€ Espace émeraude rayon bestiaux. 

LES OUTILS MOTEUR
* BROYEUR : J’ai d’excellents échos sur le broyeur électrique VIKING GE 355 à 689,00€

Version cultivateur de l’ensemble combi système multi système de STIHL
Canne cultivateur à 4 couteaux (22 cm de large) Réf 4601 200 0008 à 559€
A vrai dire, je n’étais pas trop sûr de mon coup en l’achetant et il m’a fallu apprendre à m’en servir

Ce qui est surprenant sur le coup, c’est qu’il faut le tirer pour travailler, moteur à fond.
Il passe partout, il mouline très finement sur 30 cm de profondeur, il vous fait une tranchée en 30 secondes, utile pour planter une rangée de buis, une haie de bambous, il fait du bruit moteur à fond, très maniable (guidon à deux bras), très transportable avec ses deux poignées et il trouve place dans le coffre d’une voiture.
Enfin il accepte une foultitude d’accessoires qui le transforment en plusieurs autres machines, étonnant !

* Le motoculteur : j’ai opté pour le HONDA FF500
Il est si curieux qu’il est le seul à être conçu comme cela ! Ce sont ces deux grosses roues ajourées qui surprennent mais, munies de moyens à traction débrayable (conception d’un 4 x 4) s’il vous plaît ! Roue d’avant relevée, la traction efficace des deux grandes roues vous permet de labourer avec une étonnante facilité et maniabilité. C’est vrai, le vendeur m’avait même dit que « même une femme peut s’en servir ! »
3 vitesses de labour, 3 vitesses pour le transport ! Et la 3éme vitesse comporte le système de couteaux à rotation contraire, cela vous fait une terre genre café moulu ! Pas gourmand, pas bruyant…le système a un prix à 2.400€ ! 

* Je finis le chapitre avec le combi système de chez STIHL
C’est follement pratique et cela ne prend pas de place. Simple ! Vous avez un moteur thermique et un bout de canne. Vous greffez dessus, en un instant par boulon à ailettes, le complément débroussailleuse ou le complément dresse bordures – LA solution pour les bordures -, le complément perche d’élagage (mini tronçonneuse)ou le complément taille haie orientable. ou le complément souffleur (feuilles mortes).
J’ai commencé ce « mécano » il y a 15 ans…le complément souffleur (à feuilles mortes) m’intéresse ! Moteur KM 94 RC-E à 479€

Débroussailleuse FS-KM à 150,00€

 

Dresse-bordure FCB-KM à 230,00€
Perche d’élagage HT-KM à 285,00€
Taille-haie HL-KM 135 à 395,00€
Souffleur BG-KM à 225,00€

* C’est du supplément dont je n’aime pas vraiment parler :
La tronçonneuse, la « tueuse » dans la région ! Les gars des campagnes eh bien, ils ont l’obsession de l’utiliser ! On rase gratis ! Coup de gueule passé,
J’ai l’équivalent de la MS 231 C-BE STIHL à 499,00€

* Conseil d’arboriculteur : pour éviter les problèmes, genre cela coince, il faut le lancer à fond (le système MS est parfait pour cela car il monte vite dans les tours) et trancher : la branche tombera pratiquement avant que la coupe soit finie !

UN CHAPITRE QUI FAIT MAL : Je veux parler des abrutis.
Un abruti est pour moi une brute qui a en plus quelques déficiences du côté du cerveau.
Il utilise les outils avec brutalité, ceux qu’il emprunte en particulier et bien sûr le seul résultat qu’il obtient c’est la casse et il a de la chance s’il ne se blesse pas en plus !
C’est facile pourtant, même beau et très solide, un outil est conçu pour accomplir une tache : Ce n’est pas un Caterpillar ! et si vous en avez, votre force n’est pas là pour être montrée ! Vous êtes un jardinier, pas un lutteur de champ de foire !
Donc, si un obstacle survient genre pelle qui « tinte » sur une pierre enfouie, il suffit de sonder un peu autour pour estimer la taille du méchant caillou, puis d’aller chercher votre barre à mine qui évitera une pelle tordue ou un manche brisé, un dos abimé.
La règle est simple : prendre un outil plus gros s’il y a difficulté !
Il est un endroit, dans mon jardin où, lorsque j’y vais planter, je prends systématiquement ma barre à mine avec mon louchet, simple, c’est plein de quartz !
Un ébrancheur qui dit NON ! Le bois est trop gros, trop dur, on va prendre la scie japonaise ou peut-être même la perche d’élagage.
Vous savez, quand je pars travailler au jardin, le début de mon plaisir commence avec ce rituel : je me mets devant mon mur plein d’outils accrochés et, avec un beaucoup de goût, je choisis l’outil que je vais utiliser pour un travail particulier. Je le prends et systématiquement j’en prends un autre, plus costaud, plus puissant.
C’est vrai que certaines fois, il y en a une sacrée collection dans la brouette : il faut impérativement travailler avec l’outil qu’il faut !
Ainsi, avec un peu d’entretien vos outils dureront indéfiniment !
En finale, prenons de la hauteur :
En compagnie de mon charriot à 4 roues, vous avez aperçu mon escabeau : 3,25 m de haut, 12 marches ce qui fait qu’en laissant un mètre pour la sécurité soit debout sur la 9ème marche maxi et muni de mon échenilloir à long manche, je taille à 6 mètres le magnolia, l’érable, à 3 m avec la canne taille haie à moteur les rhodos…Les 3 pieds de l’échelle trouve obligatoirement une assise stable à 370€ environ OUTILS TRIANGLE

Si c’est contre un mur, j’utilise le Noël de ma compagne : l’échelle télescopique 2,60 m déployée, 9 barreaux, travail minutieux possible à 3,60 m MAXCRAFT à 83,99 AMAZON
Je finis avec une étiqueteuse DYMO Rhino 4200, en coffret à 88,69€ CONRAD
Fonctionne sur accu donc travail au jardin possible, accepte plusieurs largeurs de ruban, 5,50m dans une cassette, choix de rubans très grand : vinyle transparent, fond alu et une multitude de couleurs.
Réglages mémorisables, longueur des étiquettes réglable, si texte dépasse, il apparait grisé sur l’écran, caractères spéciaux….utile aussi à la maison.

 

LES ADRESSES

  • Outils WOLF : catalogue complet chargeable en PDF sur internet.
  • Outils STIHL : même chose ou catalogue papier envoyé gracieusement sur demande internet
  • FISKARS : toutes jardineries et grandes surfaces de bricolage CASTORAMA, Leroy Merlin
  • HORTIBREIZ : site internet, le plus pratique : www.hortibreiz.com
    Lezevorh – 56850 CAUDAN – tél : 02 97 80 50 80
    C’est la rue parallèle à la 4 voies (visible de cette route) dans le sens Hennebont/Quimper

Stand à la fête des plantes de Ploemeur

  • HAEMMERLIN : jardineries
  • SNEEBOER : chez J.A. JARDINS ANIMES
    Ste internet : fr.jardins-animes.com.info.fr(arobase)jardins-animes.com
    Tél : 01 85 51 01 45 – 4, rue St Claude – 77340 PONTAULT COMBAULT
  • Dewit : B.E. BOTANIQUE EDITIONS
    Site internet : www.botaniqueesditions.com – Tél : 01 30 54 56 77
    Chemin rural n. 10, dit chemin d’Orgeval – 78810 FEUCHEROLLES
  • ESPACE EMERAUDE : présent à Ploërmel, Malansac, Noyal-Pontivy et très présent dans le Finistère
  • DYMO : CONRAD ELECTRONIC : conrad.fr
  • Escabeau, ARS : TRIANGLE OUTILLAGE
    Site internet : www.triangle-outillage.fr  – Tél : 03 20 29 18 18
    90 rue St Jean – 59100 ROUBAIX

OUTILS ERGO

  • GEOLIA ERGO : gamme petit outillage jardin chez LEROY MERLIN
  • TOUS ERGO : tousergo.com voir rubrique jardinage
  • PASOLO : pasolo.com voir outils jardinage
  • carre-jardin.com bacs de culture et outils ergo.

« Je dédie ce bon moment passé à présenter mon exposé au père de ma grand -mère maternelle qui était agriculteur à Notre Dame des Landes dans les années 1910-1930. Je crois penser que, de là où il est, il sourira d’aise en voyant l’un de ses descendants perpétuer l’amour de la terre. »

Date : 11 avril 2015
Photos / texte : Jean Paul

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05Mai

Des produits naturels pour traiter et nourrir les plantes, par Thérèse

5 mai 2014 Ronan Quidu Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Décoctions, infusions et purins : recettes de base

Décoction :
Coupez les herbes en morceaux, couvrez d’eau et faites bouillir 1/4 d’heure.
Laissez refroidir toujours sous couvert.
A utiliser pour la rhubarbe et le clou de girofle.

Infusion :
Même recette que pour votre infusion du soir.
A utiliser dès le complet refroidissement.

Purin :
Il s’agit d’une macération plus ou moins longue, réalisée soit avec des orties, de la consoude, de la prêle ou des fougères. Cette macération a souvent un effet stimulant et elle s’utilise diluée.
Les proportions standard sont de 1kg/10l d’eau de pluie de préférence.
La préparation standard du purin : coupez les herbes en morceaux, couvrez d’eau, laissez macérer à couvert à cause des odeurs en remuant tous les jours.
Dès que le mélange cesse de bouillir, le purin est prêt.
Filtrez et conservez dans des bouteilles bouchées.
Jetez le résidu sur votre tas de compost, il ne fera que l’améliorer.

Préparation à base d’huiles essentielles :
20 gouttes sont mélangées à quelques gouttes de liquide vaisselle ou à une cuillérée de savon noir auxquelles on ajoute 1 litre d’eau ou un lait d’argile fait avec une cuillérée d’argile surfine et un litre d’eau.
Le lait d’argile permet une meilleure adhérence du produit.

Le matériel :

  • L’eau de pluie ou celle du puits. Si vous n’avez que de l’eau de ville, tirez-la la veille pour laisser le chlore s’échapper.
  • Des récipients en plastique avec des couvercles si vos voisins sont proches !
  • Une passoire très fine ou une serviette sur une passoire pour filtrer afin de ne pas boucher la pomme d’arrosoir ou la buse du pulvérisateur.

Des plantes pour nourrir :
La consoude : Quelques pieds cultivés au soleil ou à mi-ombre. 2 à 3 récoltes entre mai et octobre. A utiliser en purin d’une semaine de fermentation dilué à 20%. C’est une préparation stimulante qui favorise la floraison pour les plantes gourmandes : courgettes, tomates, aubergines, poireaux…Elle a l’avantage d’apporter des éléments minéraux puisés profondément dans le sol grâce à ses racines profondes. A apporter directement avec un arrosoir au pied des plantes.

L’ortie : Un coin de 1m² dans un coin du jardin est suffisant. Taillez-la régulièrement pour qu’elle ne graine pas et surveillez les rhizomes pour qu’ils ne s’étendent pas. Attention, celles du bord des routes risquent d’être polluées.  Pour faire le purin, utilisez les parties les plus tendres et mettez le reste au compost. Le purin est prêt en une semaine environ. Il s’utilise en arrosage dilué à 20%. Un demi-litre par plante apporte les nitrates et oligo-éléments nécessaires à toutes les plantes et contribue au démarrage des jeunes plants. N’arrosez jamais sur une terre sèche mais arrosez un peu avant surtout sur les potées. Les géraniums adorent !

La luzerne : Les pellets ou bouchons s’achètent en jardinerie. C’est un excellent apport d’azote. On peut soit mettre quelques pellets à la base des plantes si le temps est pluvieux, soit les faire se dissoudre dans un arrosoir (3 poignées pour 10l) et verser un demi-litre par plant.

Le pissenlit : A prendre avec la racine dans la pelouse quand on en a besoin. Il en faut 1,5kg pour 10l d’eau pour réaliser un purin à utiliser dès qu’il commence à sentir en le diluant à 50%.
On peut aussi réaliser une infusion (1kg de pissenlit haché pour 5l d’eau) qu’on pulvérisera pur.
Les préparations à base de pissenlit sont indiquées pour redonner de la vigueur aux plantes chétives et nourrir les gourmandes.

Les algues de votre bassin : A récupérer à l’épuisette. Elles sont chargées de nitrates et seront bénéfiques à la rhubarbe, aux poivrons et aubergines, de même qu’aux rosiers. Il suffit de les étaler au pied des plantes. Par contre, il est déconseillé d’en donner aux salades et épinards qui absorbent les nitrates trop facilement.

Des plantes pour éloigner les insectes :
L’absinthe :  Elle peut être installée dans un massif fleuri au soleil. A récolter dès qu’elle commence à fleurir et faire sécher les tiges. Elle s’utilise en infusion (30g/1l de feuilles sèches à pulvériser) contre les altises, les vers gris, les louvettes, les vers fil de fer, les vers du pommier, la piéride, les chenilles…On peut aussi planter des pieds d’absinthe dans le jardin non loin des plantes sensibles.

L’ail : Une préparation spéciale : 100g d’ail écrasé dans un verre d’huile d’olive ou de colza qui macèrent 12h. Ensuite, on presse le tout, on ajoute 1l d’eau et 3 cuillérées de savon noir et on laisse reposer une semaine ou plus dans le noir. On l’utilise diluée (3 cuillérées à soupe pour 1l d’eau) contre les aleurodes, les pucerons, les piérides, les acariens, les doryphores, les chenilles, la teigne de la pomme de terre…On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

La fougère : C’est un puissant répulsif à utiliser en purin d’une semaine (1kg/10l d’eau) pour lutter contre les vers fil de fer (larves du taupin), les vers gris, les louvettes, la cochenille, les pucerons dont les pucerons lanigères des pommiers (dans ce cas, il faut le passer au pinceau additionné d’une cuillérée de savon noir pour bien faire pénétrer le produit).

La menthe poivrée : Un autre puissant répulsif, très efficace sur la piéride du chou, les pucerons noirs, les chenilles… On l’utilise en purin (1kg/10l dilué à 10%) mais pas sur les semis. On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

L’ortie : Pour être efficace, il faut l’utiliser en infusion (3 poignées de feuilles /1l d’eau dilué à 20%) à pulvériser sur les légumes et arbres fruitiers contre les pucerons et les acariens. 

Le piment : Contre les pucerons noirs sur les rosiers, les arbres fruitiers, les fèves, la mouche de l’oignon et de la carotte, les larves de doryphores, les cochenilles, utilisez en pulvérisation du soir une macération de 2 cuillérées à café de piment de Cayenne avec 2 gousses d’ail écrasées pour 1l d’eau. Après filtration, ajoutez 2 cuillérées à soupe de savon noir. On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

La rhubarbe : Seules les feuilles sont utilisées, soit en décoction (500g/ 1/4l d’eau pendant 30 minutes plus une goutte de savon noir) contre les pucerons, soit en macération (3 feuilles /3l d’eau pendant 3 jours non diluée) contre les pucerons ou pour éloigner les limaces après un repiquage.

La tanaisie :  Installez un stolon que vous aurez trouvé dans la nature. Un purin pur, réalisé avec 1 seau de feuilles et tiges pour 10l d’eau au bout d’une semaine, est efficace contre l’altise, les chenilles, les pucerons et les fourmis, dilué à 20% contre la mouche de la carotte ou de l’oignon. On peut aussi réaliser une infusion de 20 minutes avec 100g de fleurs pour 1l d’eau à utiliser pure.

La tomate : Une macération pure de 24h (un seau de feuilles et de tiges rempli d’eau) pour lutter contre les pucerons et les acariens sur les choux, les poireaux, les rosiers, les fruitiers…

Des plantes pour traiter les plantes malades :
L’absinthe : En macération de 24h de 100g/1l d’eau non diluée, elle a un effet contre la rouille des rosiers ou des arbres à petits fruits. On peut ajouter une pincée de soufre mouillable qui renforce l’action. 

L’ail : Contre la cloque du pêcher ou l’oïdium de la vigne, utilisez une infusion préparée avec une tête d’ail pour 1l utilisée pure en pulvérisation.

La capucine : Une infusion utilisée pure (une casserole de feuilles remplie d’eau mise juste à frémir) est efficace contre l’oïdium des pommiers.

Le clou de girofle : Une décoction de 10 clous dans 1l d’eau pendant 30 minutes est efficace contre une fonte des semis en cours.

La prêle : Pour lutter de façon préventive contre le mildiou, la moniliose, la rouille, la tavelure, la cloque et un peu moins contre l’oïdium, sur les rosiers, les tomates, les arbres fruitiers, utilisez une infusion de 100g de tiges sèches pour 1l d’eau dilué à 20%. Contre la moniliose, il vaut mieux ajouter une pincée de Cuivrol qui renforce l’action et traitez à la chute des pétales.

La sarriette : Une préparation à base d’huiles essentielles est très efficace contre le mildiou des pommes de terre, de la tomate ou de la vigne, la cloque du pêcher et le chancre des arbres fruitiers.

Le raifort :  Pour lutter contre la moniliose des pruniers, pommiers, cerisiers… utilisez cette préparation : 2 ou 3 tiges et racines broyées au mixer sur lesquelles on verse 1l d’eau bouillante en continuant de mixer 2 à 3 minutes. On laisse infuser et après dilution à 20% on pulvérise à la chute des fleurs et un mois plus tard.

La tanaisie : Plus qu’une infusion, l’utilisation d’huiles essentielles a une action préventive efficace contre la rouille des rosiers ou des roses trémières et le mildiou des pommes de terre, tomates et vigne. On peut aussi traiter avec une infusion de fleurs diluée à 20% (cf. paragraphe précédent).

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Thérèse

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