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Jardinage

Home / Jardinage
07Sep

La culture des choux par Jean Yves

7 septembre 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Famille des crucifères Brassica oleracea
Une grande variété de choux s’offre à nous, soit nous pouvons les cultiver dans notre jardin ou les acheter sur les étals.
Des formes, des couleurs et évidemment un goût différent ; toute une gamme qui donne envie de les cuisiner tout au long de l’année. Le chou est tout de même considéré comme un légume d’hiver.

Espèces
* Choux à inflorescences : choux fleurs -choux brocolis -choux romanesco
* Choux à feuilles :  de Bruxelles- choux pommé- cabus- pointu rouge ou vert- choux fourrager- choux de Milan- choux de Lorient- choux frisé non pommé -choux de Chine pak choi pe tsai –
* Choux perpétuels
* Choux à rave : choux navet – rutabaga- choux rave

Culture
Besoin en eau de150 à 250mm selon l ‘espèce
Besoin en fumure 200n 100p 250k
Exigence au niveau ph 6,5 à 7
Nous ne mettrons pas de fumure organique fraîche car elle accroît l’attractivité pour la mouche du chou

Maladie / Pour remédier à ces problèmes,
* alternaria – mycophosphorella – mildiou – bactérioses : il faut appliquer de la bouillie bordelaise ou du cuivre
* hernie du chou : il convient d’améliorer le ph et tenir compte de la rotation des cultures c’est à dire : 5 ans entre 2 crucifères
il faut exclure les engrais verts à base de moutarde

Parasites
altises – piéride – mouche – cécidomie – pucerons verts – pucerons cendrés – noctuelles – tenthrèdes – limaces :
* appliquer de la tanaisie ou de l’absinthe
* pulvériser du succes à base de spinosad contre les mouches
* poser des collerettes en carton ou en plastique de 12 cm autour du collet contre les pontes des mouches
* pulvériser de la bactospéine à base de bacillus thurengiensis contre les chenilles 

Ravageurs
Les pigeons, lapins, chevreuils, lièvres sont également redoutables pour nos choux :
* vaporiser un répulsif à base de lait caillé
* poser du grillage ou des fils électriques ou des fils tendus ou un filet

Semis
Le nombre de graines au gramme varie selon les variétés, c’est à dire de 200 à 400 unités,
La mise en place peut se faire en pépinière, en pleine terre ou en mini mottes sous serre pour les semis précoces.

Plantation
La densité de plantation au m² dépend des espèces :
1 à 2 plants pour les choux fleurs
2 plants pour les brocolis, les choux cabus, les choux de Milan ou les choux frisé
3 plants pour les choux rave : les choux chinois pet choi pe tsai
Repiquer les plants à 5 ou 6 feuilles. Pour assurer une meilleure reprise, planter dans une terre bien ressuyée

Calendrier de production
Vous récolterez vos choux fleurs au printemps, à l’automne ou en hiver.
Vos brocolis seront productifs au printemps ou à l’automne
La tolérance au froid est plus ou moins grande selon les espèces.

Date : 6 septembre 2014
Photos / texte : Jean Yves

 

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09Juin

La culture de la tomate par Thérèse

9 juin 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Historique
Découverte au Mexique en 1519 par l’espagnol Hernan Cortes, la tomate est cependant originaire du nord-ouest de l’Amérique du Sud (Pérou, Colombie, Equateur).
D’abord appelée en France Pomme d’amour ou Pomme d’or jusqu’au XIXème siècle, elle prend ensuite le nom de tomate qui se retrouve dans beaucoup de langues. Celui-ci est issu du mot tomalt en Nahuatl (langue uto-aztèque).
Elle fût d’abord cultivée en Espagne et en Italie pour un usage médicinal. La tomate est en effet de la même famille que la belladone qui était présente en Europe. Dès la fin du XVIème siècle, elle est consommée en Espagne. Mais il faudra attendre le milieu du XVIIIème pour qu’elle ne soit plus une culture ornementale en Europe du Nord.
En France, sa consommation se fait d’abord dans le sud vers 1600 grâce à Olivier de Serres.
Les premières variétés potagères apparaissent au catalogue Andrieux-Vilmorin en 1778. La culture de la tomate se diffusera pendant la révolution grâce à la montée à Paris des Provençaux.
Actuellement, la tomate est l’un des légumes les plus cultivés au monde : un tiers des surfaces réservées aux légumes.

Généralités
La tomate fait partie de la famille des Solanacées, son nom scientifique étant Solanum lycopersicum.
Il existe des milliers de variétés (cultivars), celles à gros fruits ayant été longtemps privilégiés dans les sélections. Actuellement, les petites tomates et les variétés anciennes ou locales sont très prisées par les consommateurs et on trouve de nouvelles variétés.
On peut classer les variétés selon leur forme :
* très gros fruits aplatis et côtelés, type Marmande,
* fruits ronds pesant de 100 à 300g,
* fruits allongés à bouts ronds, type Roma ou pointus, type Chico,
* petits fruits appelés cerises,
* fruits de couleurs et de formes variées.

Une petite sélection pour leur saveur et leur texture :
* ‘Ananas’ : très gros fruit orangé, tardive
* ‘Black Cherry’ : comme une grosse cerise
* ‘Rose de Berne’ : un fruit moyen parfumé
* ‘Noire de Crimée’ : une chair douce et fondante
* ‘Cuor di Bue’ : un fruit non côtelé tout en chair avec peu de graines (attention à ne pas confondre avec ses nombreux hybrides)
Certains plants sont dits à croissance déterminée, ce qui signifie qu’ils donneront 3 ou 4 étages de fleurs. Les autres sont dits à croissance indéterminée : ils donneront des étages de fleurs tant que les conditions de culture seront favorables. 

Propriétés :
La tomate est riche en vitamines C, B3, B6, A, E, K, en potassium, magnésium, cuivre, manganèse et phosphore. Elle contient également du lycopène qui est reconnu pour son rôle protecteur (maladies cardio-vasculaires, cancer de la prostate, cholestérol…)

La culture
Pour la rotation des légumes au potager, on classe la tomate dans le groupe des légumes fruits.
C’est un légume gourmand en azote (N 12,5) et surtout en potassium (K 21), très peu en phosphore (P 5)
* Le semis se fait fin Février, début mars soit en serre sur couche chaude avec câble chauffant, soit à la maison en terrine.
* Un premier repiquage en godet début avril va permettre de renforcer les plants et faciliter la transplantation future.
* La mise en place se fait vers la mi-mai : La meilleure solution est de la faire sous un abri à tomates que vous aurez construit auparavant. Emiettez la terre et apportez une bonne dose de compost bien mûr qui sera mélangé en surface (15 cm). Installez le tuteur et faites un trou assez profond pour bien enterrer le plant (10 à 15 cm). Le fait de mettre des orties au fond n’a pas de valeur scientifiquement prouvée mais beaucoup de jardinier le font. Dans ce cas, il ne faut pas que les racines soient au contact des orties pour éviter les pourritures. Il vaut mieux mettre les orties légèrement en surface. On peut aussi coucher le plant comme pour les clématites. Otez les feuilles qui pourraient être enterrées et essayez de tenir le plant sans le serrer pour ne pas aplatir les petits poils présents sur la tige. Placez le plant près du tuteur, rebouchez le trou et arrosez au pied abondamment.
Veillez à espacer suffisamment les plants pour laisser entrer le soleil et permettre une bonne aération : environ 80cm en tous sens. Ceci est très important pour la prévention des maladies telles que le mildiou.
Lorsque vous sortez le plant de son godet, regardez s’il n’y a pas de chignon, auquel cas il faudra le supprimer.
Ensuite, si vous n’avez pas d’abri, il peut être nécessaire de protéger les jeunes plants surtout si les températures nocturnes sont encore fraîches : sachets spéciaux vendus en jardinerie, disposition de fougères ou de genêts comme le faisaient les anciens jardiniers.
Pour garder une terre propre et limiter les arrosages, il faut pailler un peu entre les plants.
Quand les plants sont bien installés (une à deux semaines), pulvérisez-les avec du purin d’ortie et de consoude tous les 15 jours de juin à début juillet afin de renforcer les défenses de la plante.
Ensuite, guidez le plant sur son tuteur, pincez tous les gourmands qui naissent aux aisselles des feuilles, coupez à 1 cm de la tige les feuilles malades ou affaiblies (les jeter au compost où les germes des maladies seront détruits).
L’arrosage ne doit jamais mouiller les feuilles et doit être régulier.
Vers la fin août, il est utile de couper le haut des tiges après une feuille tire-sève. Les jours étant plus courts, les fruits n’auraient pas le temps de mûrir.
En cours de récolte, pensez à garder des graines des variétés préférées 

Maladies les plus fréquentes au potager :
Le cul noir : à l’opposé du pédoncule apparaît une grosse tache noire. Cela est dû à une mauvaise assimilation du calcium par les racines souvent à cause d’un arrosage insuffisant ou irrégulier En cas d’attaque grave, pulvériser du Megagreen (roche calcaire broyée) pour réalimenter le plant. Il est rare que ce soit un déficit du sol en calcium mais il faut y penser en terre très acide lors de la préparation de la terre en automne.
Le mildiou : surveillez les plants si le temps est humide. Pour la prévention et le traitement, se référer aux conférences traitant ces sujets.

Plantez des variétés modernes plus résistantes :
* ’Prévia F1′, (=’ Belle Lorraine’) la meilleure,
* ‘Maestria F1′,’ Fandango F’1,
* ‘Pyros F1’,
* ‘Ferline F1’,
* ‘Côtelée de Provence’.

L’alternariose : due à un champignon l’Alternaria alternata, elle peut atteindre toutes les parties de la plante. Sur les fruits, on observe des creux noirs et secs, sur les feuilles de la base des taches concentriques brunes. Commencez par un traitement à base d’infusion d’ail ou de prêle et si la maladie s’étend faites une pulvérisation de bouillie bordelaise. Coupez les parties malades et brûlez-les.

La pourriture grise : Il s’agit d’une attaque d’un champignon. Sur les tiges apparaissent des chancres secs et bruns, sur les feuilles des taches brunes recouvertes de poudre grise et sur les fruits des taches de pourriture molle. Supprimez toutes les parties malades et effectuez une pulvérisation de décoction de prêle pour renforcer les défenses de la plante.

Quelques ravageurs :
* Les limaces
* Les pucerons
* Les nématodes : ce sont des sortes de petits vers qui s’installent dans les racines et sont vecteurs de virus. En prévention, installez des œillets d’inde tous les 2 plants.
* Des acariens : sortes de minuscules araignées jaunes. Les feuilles jaunissent et sèchent. Pulvérisez une infusion d’absinthe ou d’ortie. 

Autre problème :
Les fentes de croissance : Des fissures concentriques apparaissent du côté du collet quand la tomate est encore verte. C’est la porte d’entrée pour des infections. Ces fissures sont dues à un arrosage trop abondant.

Date : 7 juin 2014
Photos / texte : Thérèse

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29Mai

La culture des carottes par Jean Yves

29 mai 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Historique :
DAUCUS CAROTA en latin plante bisannuelle de la famille des apiacées anciennement ombellifères. La carotte est un tubercule d’hypocotyle.
L’ancêtre sauvage de la carotte provient d’Iran. La carotte a été domestiquée au Xème siècle.

Type de carotte :
* Amsterdam petite carotte
* Parisienne ou grelot
* Nantaise ou rondelle
* Flakkee ou grosse carotte longue cylindrique
* Chantenay ou grosse carotte courte conique
* Fourragères, blanche à collet vert, jaune du Doubs

Variétés : 500 au catalogue européen
Couleur blanche, jaune, orange, violette, rouge, striée

Rotation : 5 ou 6 ans entre 2 apiacées

Précédent : favorable pomme de terre, poireaux, engrais vert, type phacélie. Eviter crucifères, apiacées, engrais vert, type moutarde. Pas de fumier frais l’année de la culture

Besoins : fumure, 100 n 100p 200k potasse sous forme sulfate de préférence, eau, 250mm, garder frais pour la germination et ensuite arroser à raison de 25mm par passage

Préparation du sol : labour profond au moins 25cm ou faire des buttes

Semis : nombre de graines au gramme 500 à 1700. 40cm entre lignes en éclaté sur 7 à 8 cm et fond plat pour avoir une levée régulière bien imprimer les graines dans le sol frais à 1cm maximum. Densité 400graines par ml pour Amsterdam, 60graines par ml pour Nantaise, 30graines par ml pour Flakkee et Chantenay. Astuces : mélanger des radis pour repérer le rang, du sable pour mieux disperser, existe en bande pré semée, vitesse de germination 7 à 30 jours selon la température du sol et la vigueur des semences

Lutte contre les parasites :
* mouche de la carotte Psila rosae : coriandre, rang alterné avec des poireaux, filet anti insectes, voile P17, plaques jaune engluées, éloigner du carré de persil ou de céleris
* pucerons verts : surveiller au stade dycotylédonaire et au départ des feuilles persillées, appliquer du purin d’ortie
* limaces : cendres de bois, poivre, piège à bière, fougères sèches brisées. Ce parasite fera partie d’un prochain exposé.

Références :
Wikipédia
ITAB Légumes plein champ BIO CULTURE DE CAROTTE
Clos d’armoise culture carotte
Plantes et jardin,com
Gamm Vert

Date : 2014
Photos / texte : Jean Yves

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14Mai

Les pucerons par Thérèse

14 mai 2014 Ronan Quidu Maladies et ravageurs

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Mesurant de 1 à 4 mm, vert, noir, gris cendré ou rose, les pucerons sont les ravageurs les plus fréquents au potager, au jardin d’ornement ou au verger.
Ils appartiennent à la famille des Aphibiens en compagnie des cicadelles, psylles et cochenilles, dans l’ordre des Homoptères.
Ce sont des insectes phytophages (se nourrissant exclusivement de plantes).
Ils possèdent 2 antennes, 3 paires de pattes et un rostre avec lequel ils piquent et aspirent la sève des végétaux. Ils rejettent par l’anus un miellat très apprécié des fourmis.
Il existe environ 600 espèces de pucerons en France, certaines ailées, d’autres non (aptères).
Ils ont à leur disposition 2 modes de reproduction : asexué (parthénogénèse) au printemps et en été (ce qui explique leur prolifération), sexué en automne.

Les espèces rencontrées :

  • Les pucerons noirs : ce sont les plus fréquents. Présents d’abord sur les Viburnum Opulus (boules de neige) et les fusains, on les trouve ensuite sur les fèves, les haricots, les artichauts, les capucines, les dahlias…
  • Les pucerons verts dits du pêcher s’installent d’abord sur les arbres du genre Prunus puis sur les pommes de terre, les tomates, les poivrons, les laitues, les chicorées, les épinards, les choux, toutes les cucurbitacées…
  • Les pucerons cendrés parmi lesquels le puceron du pommier qui ira sur le plantain, le puceron du chou et le puceron lanigère du pommier qui migrera vers les racines en hiver.
  • Les pucerons verts ou rose fréquents sur les rosiers. Ils s’installent sur les boutons floraux et les jeunes tiges occasionnant des déformations foliaires.
  • Les pucerons des racines qui attaquent les laitues, les carottes, les chicorées, les haricots, les choux ou les artichauts. 

Les dégâts observés :
Par leur rostre, en prélevant la sève des plantes, les pucerons affaiblissent les plantes et entravent leur croissance. Ils injectent aussi des substances qui sont responsables de déformations foliaires ou de galles. Ils sont aussi le vecteur de virus notamment sur le pêcher.
En aspirant de grandes quantités de sève, les pucerons rejettent un miellat poisseux qui couvre le feuillage et les fruits. Se développe alors la fumagine, sorte de feutrage noirâtre qui réduit la photosynthèse et entraîne le dépérissement des plantes. 

La cohabitation fourmi-puceron.
On dit que les fourmis élèvent les pucerons. En fait, elles les protègent de leurs prédateurs comme les syrphes, les chrysopes, ou les larves de coccinelles et en échange, elles se nourrissent de leur miellat.

Les moyens de lutte :
En prévention :
Evitez les fumures trop riches en azote et veillez à limiter les carences qui fragilisent les plantes et facilitent leur attaque. Favorisez l’installation des auxiliaires (syrphes, chrysopes, larves de coccinelles…) avec des bandes florales (primevères, asphodèles…) des allées enherbées, des zones proches non cultivées comme des haies ou des talus.

Pour une lutte directe :
Commencez par un jet d’eau car un puceron à terre est un puceron mort.
Au verger, posez des colliers anti-fourmis ou attitrez-les au sol avec des préparations sucrées, traitez en fin d’hiver aux huiles blanches pour détruire les œufs.
En début d’attaque, utilisez des préparations à base d’éléments naturels. Faites une pulvérisation de savon noir (25g/l), de purin de fougères aigle ou de rhubarbe, d’infusion d’orties, de tanaisie, d’armoise ou de menthe poivrée, de broyat d’ail. (cf article Décoctions, infusions et purins)
Augmentez les auxiliaires en introduisant des larves de coccinelles ou de chrysopes.

En cas d’infestation, utilisez des insecticides bio à base de Pyrèthre sachant qu’ils ne sont pas sélectifs et détruisent les auxiliaires.
On trouvera peut-être bientôt dans le commerce de l’argile kaolinite calcifiée qui se pulvérise à l’automne et donne de bons résultats chez les professionnels en perturbant l’installation des pucerons.

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Thérèse

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11Mai

Je commence un potager par Thérèse

11 mai 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Quelques réflexions préalables.
1 Le choix de l’emplacement :
au soleil
avec une prise d’eau proche
pas trop loin de la maison
il faut qu’il s’intègre dans le jardin.

La taille :
en fonction du temps disponible pour s’en occuper
en fonction de la taille du terrain dont on dispose
Envisager que l’on va prendre goût à produire ses légumes et qu’il faut que le potager puisse grandir sans pour autant être obligé de le déménager.

La forme du potager :
Plusieurs possibilités
une seule parcelle sur laquelle on fait des allées au gré des semis et des plantations.
des carrés
des bandes de 1,20 m de large. La largeur de 1,20m permet de jardiner en restant dans les allées et donc de ne pas tasser la terre.

Il faut prévoir
le coin fraisier,
le coin rhubarbe,
le coin herbes aromatiques
et le coin des arbustes à petits fruits.

2 La préparation du terrain la 1èreannée.

Le nettoyage
enlever les grosses pierres,
couper l’herbe court

La mise à nu de la terre
avec une houe,
avec un louchet pour découper des mottes et les soulever,
avec la technique des cartons si on peut attendre 4 ou 5 mois avant de commencer à cultiver.

Le bêchage
il faut enlever le maximum de racines, de cailloux.

Le griffage
avec un croc pour garder la terre en grosses mottes jusqu’au printemps.

L’amendement de la terre
épandre du fumier et du compost,
recouvrir ensuite de feuilles mortes qui protègeront le sol pendant l’hiver.
Tout ce travail doit être fait en automne pour pouvoir démarrer les cultures au printemps.

Le travail du printemps
Il diffère selon l’état de la terre
Si elle est restée en grosses mottes avec le fumier et le compost qui ont fini de se décomposer, un griffage ou un bêchage léger permettra de l’enfouir en superficie. En même temps, on retirera les herbes qui pourraient avoir repoussé.
Si la terre est tassée à cause des pluies surtout si le sol est sableux, il faut faire un léger bêchage ou un travail à la grelinette
Le ratissage intervient juste avant les semis ou les repiquages.

Photos / texte : Thérèse

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05Mai

Des produits naturels pour traiter et nourrir les plantes, par Thérèse

5 mai 2014 Ronan Quidu Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Décoctions, infusions et purins : recettes de base

Décoction :
Coupez les herbes en morceaux, couvrez d’eau et faites bouillir 1/4 d’heure.
Laissez refroidir toujours sous couvert.
A utiliser pour la rhubarbe et le clou de girofle.

Infusion :
Même recette que pour votre infusion du soir.
A utiliser dès le complet refroidissement.

Purin :
Il s’agit d’une macération plus ou moins longue, réalisée soit avec des orties, de la consoude, de la prêle ou des fougères. Cette macération a souvent un effet stimulant et elle s’utilise diluée.
Les proportions standard sont de 1kg/10l d’eau de pluie de préférence.
La préparation standard du purin : coupez les herbes en morceaux, couvrez d’eau, laissez macérer à couvert à cause des odeurs en remuant tous les jours.
Dès que le mélange cesse de bouillir, le purin est prêt.
Filtrez et conservez dans des bouteilles bouchées.
Jetez le résidu sur votre tas de compost, il ne fera que l’améliorer.

Préparation à base d’huiles essentielles :
20 gouttes sont mélangées à quelques gouttes de liquide vaisselle ou à une cuillérée de savon noir auxquelles on ajoute 1 litre d’eau ou un lait d’argile fait avec une cuillérée d’argile surfine et un litre d’eau.
Le lait d’argile permet une meilleure adhérence du produit.

Le matériel :

  • L’eau de pluie ou celle du puits. Si vous n’avez que de l’eau de ville, tirez-la la veille pour laisser le chlore s’échapper.
  • Des récipients en plastique avec des couvercles si vos voisins sont proches !
  • Une passoire très fine ou une serviette sur une passoire pour filtrer afin de ne pas boucher la pomme d’arrosoir ou la buse du pulvérisateur.

Des plantes pour nourrir :
La consoude : Quelques pieds cultivés au soleil ou à mi-ombre. 2 à 3 récoltes entre mai et octobre. A utiliser en purin d’une semaine de fermentation dilué à 20%. C’est une préparation stimulante qui favorise la floraison pour les plantes gourmandes : courgettes, tomates, aubergines, poireaux…Elle a l’avantage d’apporter des éléments minéraux puisés profondément dans le sol grâce à ses racines profondes. A apporter directement avec un arrosoir au pied des plantes.

L’ortie : Un coin de 1m² dans un coin du jardin est suffisant. Taillez-la régulièrement pour qu’elle ne graine pas et surveillez les rhizomes pour qu’ils ne s’étendent pas. Attention, celles du bord des routes risquent d’être polluées.  Pour faire le purin, utilisez les parties les plus tendres et mettez le reste au compost. Le purin est prêt en une semaine environ. Il s’utilise en arrosage dilué à 20%. Un demi-litre par plante apporte les nitrates et oligo-éléments nécessaires à toutes les plantes et contribue au démarrage des jeunes plants. N’arrosez jamais sur une terre sèche mais arrosez un peu avant surtout sur les potées. Les géraniums adorent !

La luzerne : Les pellets ou bouchons s’achètent en jardinerie. C’est un excellent apport d’azote. On peut soit mettre quelques pellets à la base des plantes si le temps est pluvieux, soit les faire se dissoudre dans un arrosoir (3 poignées pour 10l) et verser un demi-litre par plant.

Le pissenlit : A prendre avec la racine dans la pelouse quand on en a besoin. Il en faut 1,5kg pour 10l d’eau pour réaliser un purin à utiliser dès qu’il commence à sentir en le diluant à 50%.
On peut aussi réaliser une infusion (1kg de pissenlit haché pour 5l d’eau) qu’on pulvérisera pur.
Les préparations à base de pissenlit sont indiquées pour redonner de la vigueur aux plantes chétives et nourrir les gourmandes.

Les algues de votre bassin : A récupérer à l’épuisette. Elles sont chargées de nitrates et seront bénéfiques à la rhubarbe, aux poivrons et aubergines, de même qu’aux rosiers. Il suffit de les étaler au pied des plantes. Par contre, il est déconseillé d’en donner aux salades et épinards qui absorbent les nitrates trop facilement.

Des plantes pour éloigner les insectes :
L’absinthe :  Elle peut être installée dans un massif fleuri au soleil. A récolter dès qu’elle commence à fleurir et faire sécher les tiges. Elle s’utilise en infusion (30g/1l de feuilles sèches à pulvériser) contre les altises, les vers gris, les louvettes, les vers fil de fer, les vers du pommier, la piéride, les chenilles…On peut aussi planter des pieds d’absinthe dans le jardin non loin des plantes sensibles.

L’ail : Une préparation spéciale : 100g d’ail écrasé dans un verre d’huile d’olive ou de colza qui macèrent 12h. Ensuite, on presse le tout, on ajoute 1l d’eau et 3 cuillérées de savon noir et on laisse reposer une semaine ou plus dans le noir. On l’utilise diluée (3 cuillérées à soupe pour 1l d’eau) contre les aleurodes, les pucerons, les piérides, les acariens, les doryphores, les chenilles, la teigne de la pomme de terre…On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

La fougère : C’est un puissant répulsif à utiliser en purin d’une semaine (1kg/10l d’eau) pour lutter contre les vers fil de fer (larves du taupin), les vers gris, les louvettes, la cochenille, les pucerons dont les pucerons lanigères des pommiers (dans ce cas, il faut le passer au pinceau additionné d’une cuillérée de savon noir pour bien faire pénétrer le produit).

La menthe poivrée : Un autre puissant répulsif, très efficace sur la piéride du chou, les pucerons noirs, les chenilles… On l’utilise en purin (1kg/10l dilué à 10%) mais pas sur les semis. On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

L’ortie : Pour être efficace, il faut l’utiliser en infusion (3 poignées de feuilles /1l d’eau dilué à 20%) à pulvériser sur les légumes et arbres fruitiers contre les pucerons et les acariens. 

Le piment : Contre les pucerons noirs sur les rosiers, les arbres fruitiers, les fèves, la mouche de l’oignon et de la carotte, les larves de doryphores, les cochenilles, utilisez en pulvérisation du soir une macération de 2 cuillérées à café de piment de Cayenne avec 2 gousses d’ail écrasées pour 1l d’eau. Après filtration, ajoutez 2 cuillérées à soupe de savon noir. On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

La rhubarbe : Seules les feuilles sont utilisées, soit en décoction (500g/ 1/4l d’eau pendant 30 minutes plus une goutte de savon noir) contre les pucerons, soit en macération (3 feuilles /3l d’eau pendant 3 jours non diluée) contre les pucerons ou pour éloigner les limaces après un repiquage.

La tanaisie :  Installez un stolon que vous aurez trouvé dans la nature. Un purin pur, réalisé avec 1 seau de feuilles et tiges pour 10l d’eau au bout d’une semaine, est efficace contre l’altise, les chenilles, les pucerons et les fourmis, dilué à 20% contre la mouche de la carotte ou de l’oignon. On peut aussi réaliser une infusion de 20 minutes avec 100g de fleurs pour 1l d’eau à utiliser pure.

La tomate : Une macération pure de 24h (un seau de feuilles et de tiges rempli d’eau) pour lutter contre les pucerons et les acariens sur les choux, les poireaux, les rosiers, les fruitiers…

Des plantes pour traiter les plantes malades :
L’absinthe : En macération de 24h de 100g/1l d’eau non diluée, elle a un effet contre la rouille des rosiers ou des arbres à petits fruits. On peut ajouter une pincée de soufre mouillable qui renforce l’action. 

L’ail : Contre la cloque du pêcher ou l’oïdium de la vigne, utilisez une infusion préparée avec une tête d’ail pour 1l utilisée pure en pulvérisation.

La capucine : Une infusion utilisée pure (une casserole de feuilles remplie d’eau mise juste à frémir) est efficace contre l’oïdium des pommiers.

Le clou de girofle : Une décoction de 10 clous dans 1l d’eau pendant 30 minutes est efficace contre une fonte des semis en cours.

La prêle : Pour lutter de façon préventive contre le mildiou, la moniliose, la rouille, la tavelure, la cloque et un peu moins contre l’oïdium, sur les rosiers, les tomates, les arbres fruitiers, utilisez une infusion de 100g de tiges sèches pour 1l d’eau dilué à 20%. Contre la moniliose, il vaut mieux ajouter une pincée de Cuivrol qui renforce l’action et traitez à la chute des pétales.

La sarriette : Une préparation à base d’huiles essentielles est très efficace contre le mildiou des pommes de terre, de la tomate ou de la vigne, la cloque du pêcher et le chancre des arbres fruitiers.

Le raifort :  Pour lutter contre la moniliose des pruniers, pommiers, cerisiers… utilisez cette préparation : 2 ou 3 tiges et racines broyées au mixer sur lesquelles on verse 1l d’eau bouillante en continuant de mixer 2 à 3 minutes. On laisse infuser et après dilution à 20% on pulvérise à la chute des fleurs et un mois plus tard.

La tanaisie : Plus qu’une infusion, l’utilisation d’huiles essentielles a une action préventive efficace contre la rouille des rosiers ou des roses trémières et le mildiou des pommes de terre, tomates et vigne. On peut aussi traiter avec une infusion de fleurs diluée à 20% (cf. paragraphe précédent).

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Thérèse

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04Mai

La culture des haricots par Jean Yves

4 mai 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Le haricot : phaseolus vulgaris
Famille : fabaceae papillionacées
Originaire d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud

Type de haricots à rames ou nains
* filet vert / variétés : gusty-  coktel – delinel
* filet beurre / variétés : safran
* filet pourpre / variétés : velour – améthyst
* filet marbré / variétés : triomphe de Farcy
* mangetout rond vert / variétés : proscessor
* mangetout rond beurre / variétés : maxid’or – rocquencourt
* mangetout plat vert / variétés : nassau – artémis
* mangetout plat beurre / variétés : romano wax
* haricot grains / variétés : Paimpol – Cocagne – Soissons – mogette – lingot – michelet
* flageolet / variétés : flageoly – chevrier vert
* haricot germes / variétés : mungo ou pousses de soja

Rotation : 5 ans

Fumure :
100N 100P 100K pas de fumure organique fraîche
La croissance végétative est conditionnée par les conditions climatiques, chaleur et humidité font généralement un grand développement.

Eau : 150mm

Semis :
La température idéale du sol doit être à plus de 12°, je sème en ligne en distançant chaque rang de 50 à 60 cm et 15 à 20 graines au m linéaire ou en poquet en mettant 3 à 4 graines tous les 15 cm.
Je prévois des tuteurs pour les haricots à rames genre tipi ; le nombre de graines au ml est à moduler selon le type de haricot. Je sème à 1 cm de profondeur en enfonçant bien la graine dans la terre fraîche. La levée se fera au bout de 5 à 15 jours selon la météo.
Je programme des semis tous les 15 à 20 jours pour avoir une récolte échelonnée et toujours tendre.
Il est possible de semer à partir du 10 mai en pleine terre et ceci jusqu’au 1 août ou un peu plus précocement avec voile de forçage.
Le haricot est bien adapté en culture hâtive sous serre.

Lutte contre les ravageurs
* La mouche du haricot : pas de fumure organique fraîche
* Les pucerons noirs de la fève : purins d’orties
* Les sitones : pyrèthre
* Les limaces : cendres – feramol
* Les noctuelles terricoles ou défoliatrices : bacillus thuriengensis (bactospeine)
* Les araignées : arrosage urgent
* Les bruches dans les haricots secs :  je ramasse avant complète maturité et je stocke hermétiquement à température en dessous de 13 degrés

Lutte contre les maladies
* Fusariose : plus longue rotation des cultures
* botryris et sclérotinia : éviter l’excès de végétation par une fumure adaptée, un arrosage  contrôlé et une densité correcte. Arroser au pied du haricot le matin de bonne heure. Il existe une méthode biologique (Contans) pour réguler cette maladie.
* anthracnose et graisse : choisir des variétés résistantes ou faire des applications de bouillie bordelaise

Lutte contre les oiseaux :
Filet – épouvantail- fils entrecroisés

Lutte contre les lapins :
* Grillage – fils de clôture électrifiés 1er rang à 5 cm et le second à 10 cm du sol
* Pulvérisation de lait dilué à 10%, c’est à dire 1L de lait pour 10 L d’eau

Références:
Wikipédia
Nature jardins le haricot
Plantes et jardins
Gamm vert

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Jean Yves

 

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19Avr

Conférence : Les iris de jardins par Alain Chapelle

19 avril 2014 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Texte fourni par le conférencier pour illustrer son propos

Quelques notions d’agronomie
Texture de la terre : sableuse, limoneuse ou argileuse. Trop sableuse : séchante et lessivante ; fractionner les apports d’engrais trop argileux : trop compacte et risque de blocage d’éléments : apports précoces.
L’idéal étant le mélange des 3 = 40%de sable, 30% de limon et 20% d’argile.
Pour les Iris de zones humides il peut être intéressant de rajouter du compost. Mais pour l’iris des jardins c’est assez peu important.
Le pH c’est-à-dire le degré d’acidité de la terre. L’intérêt d’un pH neutre : l’assimilation des nutriments est beaucoup plus importante. L’influence du pH sur l’assimilation des éléments fertilisants par la plante. (Etude faite par : Semences de France)
Le pH de la Bretagne est d’environ 4,5 à 5.

Plantes
Les plantes peuvent se diviser en :

  • Plantes acidophiles (pH de 4 à 6,5) : Azalées, Rhododendrons, Bruyères, Hortensias bleus
  • Plantes neutrophiles (pH de 6,5 à 7,5) : la plupart des bulbes et autres plantes de jardins dont l’Iris
  • Plantes basophiles (pH de 7,5 et plus)

Comment remonter le pH
Il faut 300 gr de CAO pur au m² pour remonter d’un point le pH sachant qu’on ne peut pas en mettre plus de 100 gr à chaque fois afin d’éviter les blocages d’oligoéléments et que 30g r seront perdus tous les ans par lessivage.
En pratique mettre 100 gr de chaux vive à 90%, 200 gr de carbonate de chaux à 45% ou 300 gr de lithothamne à 35% et ce, tous les ans.

Il faut donc plus de 4 ans pour remonter le pH d’un point.

Culture de l’Iris
Certains Iris acceptent un sol acide (Iris Sibiricas, I. Pseudacorus, Spurias, Ensatas, iris de Hollande)
L’Iris des jardins fait partie des plantes neutrophiles d’où la nécessité d’apports de chaux, magnésienne de préférence.

Conseils de plantation (cf : fiche ci-jointe)

Pourquoi l’Iris ?
La fleur Arc-en-Ciel
L’Iris est la fleur qui offre le plus de possibilités en formes, en couleurs et en parfums.

L’Iris
Tous les Iris sont composés de 3 pétales, 3 sépales et 3 styles qui sont les organes sexuels de la plante comprenant les étamines portant le pollen et le pistil composé d’un stigmate servant de réceptacle au pollen et surmontant les ovaires.
Certains iris possèdent une barbe sur laquelle se posent les bourdons pollinisateurs.

Quelques espèces d’Iris

IRIS A BULBES

– Iris Reticulatas les premiers à fleurir

– Iris Xiphium à bulbes du pourtour méditerranéen dont l’I. latifolia, l’iris des Pyrénées qui a donné l’iris de Hollande.

Ces bulbes sont à planter en automne à 10cm de profondeur 

IRIS A RHIZOMES

APOGON sans barbe

– IRIS D’EAU

  • Laevigata un joli bleu venant d’Asie
  • Pseudacorus de nos marais, plutôt jaune
  • Versicolor venant d’Amérique du Nord, bleu violet

– IRIS DES ZONES HUMIDES

  • Ensata ou I. Kaempferi du Japon
  • Sibirica
  • Spuria

– IRIS DES TERRES SECHES

  • Foetidissima à petites fleurs bleutées et graines rouges les seuls avec le I. Pseudacorus à fleurir à l’ombre
  • Unguicularis d’Alger fleurit en hiver
  • Tectorum originaire de Chine et Japon mais depuis des années sur le toit des chaumières souvent croisés avec des nains
  • Arilbred du Moyen Orient

– POGONIRIS avec barbe

  • Pumila petites fleurs violettes
  • Lutescens nain du sud de France
  • Germanica
  • Florentina
  • Pallida
  • Variegata
  • Plicata 

Iris Hybrides ou Iris des jardins tétraploïdes

Histoire de l’hybridation
Au 19ème siècle : les amateurs d’iris récoltaient les graines fécondées par les bourdons et les semaient : De Bure, Jacques, Lemon en France.
Au début du 20ème siècle : ils ont commencé à hybrider en choisissant les parents : Vilmorin et Ferdinand Cayeux, en France et Foster en Angleterre.
En 1920 aux USA naissance de l’AIS (American Iris Society).
La SFIB (Sté Française des Iris et Bulbeuses) en 1959.
Cependant jusqu’en 1939, 95 % des créations mondiales étaient françaises.
Après la guerre, les américains prennent le monopole.
Les principaux Schreiner et Black & Johnson (Mid-America).
Et aussi en plus Keppel, Ghio, Sutton, Aitken, etc.
En Australie surtout Barry Blyth.

Créations de nouvelles variétés :

BUT : AMELIORATION

  • Tiges (solidité, ramifications, étagement)
  • Plante (multiplication, résistance aux maladies)
  • Fleur (Forme, largeur des épaules, ondulations, tenue, texture, frisure)
  • Couleurs (nouvelles couleurs ou associations de couleurs, barbes de couleurs parfois surmontées d’un éperon ou d’une cuillère c-à-d en forme de petit pétale, broken, striure, spot)

LA TECHNIQUE :

  • Choisir les bons parents
  • Prendre le pollen sur les étamines du père et le déposer sur le pistil de la mère

Classification :

HAUTEUR < de 40 cm : Floraison mi-fin avril

  • Iris Nains Miniatures < 25 cm
  • Iris Lilliputs de 25 à 40 cm

HAUTEUR de 40 à 70 cm : Floraison fin avril à mai

  • Iris Grands Miniatures : fleurs de <10 cm
  • Iris Intermédiaires : fleurs de 10 à 13 cm (floraison entre les nains et les grands Iris)
  • Iris De Bordure : fleurs de 10 à 15 cm (floraison avec les grands Iris)

HAUTEUR > de 70 cm : Floraison de début mai pour les précoces à début juin pour les tardifs – Pour les remontants (seulement 10% des variétés) fin d’été et automne

  • Grands Iris Standards

Catégories :

Selfs ou unicolores (blanc, blanc teinté, jaune, orange, brun rouge, pourpre, rose, bleu, noir)

  • Variegatas : jaune/brun rouge
  • Bitones : 2 tons d’une même couleur
  • Amoénas : blanc/couleur
  • Plicatas : blanc bordé d’une couleur
  • Luminatas : lumière sous la barbe
  • Bicolores : 2 couleurs différentes
  • Brokens : des striures aléatoires
  • Striés : stries foncées sur fond clair
  • Space Age : un éperon prolongeant la barbe portant parfois une cuillère

Quelques questions souvent posées

Les Iris dégénèrent t’ils ?

  • Heureusement non s’ils sont issus d’un rhizome, c’est ce qu’on appelle la multiplication végétative ;
  • La reproduction sexuée donne des graines ; les fleurs correspondront au patrimoine génétique des parents et dans la même gousse vous pouvez avoir toutes les couleurs ;
  • Ils ont été plantés trop près d’autres variétés qui les ont étouffés ou à l’emplacement d’autres iris c-à-d dans une terre épuisée par cette monoculture.

Les fleurs changent-elles de couleur selon le sol ?

  • Non, par contre un apport de potasse renforce les couleurs des 1ères fleurs ;
  • De même un sol riche (sauf en azote) donnera de plus grandes fleurs en plus grand nombre.

Pourquoi mes Iris ne fleurissent pas ? (Cf : conseils de plantation)

  • Rhizomes trop enfoncés ;
  • Pas assez de soleil ;
  • Le sol trop acide ;
  • Ils ont besoin d’être divisés et replantés dans une terre nouvelle (tous les 5 ans).

Conclusion
Que sera l’Iris dans les années à venir ?
En 1900 on pensait avoir atteint les limites de l’évolution.
Quelques pistes du BLEU sans violet
Un ROUGE plus rouge malgré l’absence de la pélargonidine, le pigment rouge.
De nouvelles associations de couleurs
Des iris très STRIES
De nouvelles formes plus PETITES mais plus NOMBREUSES ou au contraire des fleurs plus grandes mais avec une substance plus épaisse durant plus longtemps
Les SPACE AGE : la cuillère au bout de la barbe formant une 4ème pièce florale.
Plus de remontants et de meilleure qualité.

Date : 12 avril 2014
Alain Chapelle et Yolande Airaud
Pépinière “Jardin d’Iris ” – Trévingard – 56340 Bubry
02 97 51 73 20 – 06 78 10 41 15
www.jardindiris-bubry.com

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06Avr

Les laitues par Thérèse

6 avril 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Du printemps à la fin de l’automne, avec ou sans protection, il y a toujours une variété de laitue à cultiver dans son potager.
Crue ou cuite, contenant 95% d’eau, la laitue est un légume riche en fibres, en minéraux (potassium et calcium) et oligo-éléments et pauvre en calories (15 à 20 kcal pour 100g).
C’est un aliment indispensable dans nos assiettes pour équilibrer nos repas.

Les 5 principaux types de laitues :

1 Les laitues pommées ou beurre
Des feuilles larges, lisses ou gaufrées, tendres, épaisses ou croquantes, serrées autour d’un cœur jaune, forment des pommes rondes légèrement aplaties.
Des variétés précoces pour le printemps :
* Bon jardinier (volumineuse),
* La première (début de saison, feuilles épaisses),
* Gotte jaune d’or (petite pomme),
* Reine de Mai (petite pomme légèrement teintée de rouge)

Des variétés pour une culture du printemps à l’automne, résistantes à la montée à graines :
* Nadine (feuilles épaisses et croquantes, pomme volumineuse et bien fermée),
* Merveille de Nancy (croquante, vert blond),
* Santoro (vert clair, serrée et croquante),
* Sanguine améliorée (tendre, teintée de rouge),
* Lobela (vert brillant, très bonne saveur),
* Merveille des 4 Saisons (pomme rouge brun)

Des variétés à forcer (culture sous abri) :
* Matinale et Diola (semis en automne, récolte de novembre à avril) volumineuses, feuilles épaisses,
* Alexandria (semis août, récolte en automne)

Des variétés pommées d’hiver : semis du 15 août à fin septembre pour une récolte au printemps, résistantes au gel, repiquage en automne :
* Val d’Orge,
* Brune d’Hiver,
* Grosse Blonde d’Hiver,
* Merveille d’Hiver,
* Passion Blonde…

2 Les batavias
Des laitues pommées aux feuilles croquantes, gaufrées, ciselées ou crispées, vertes ou rouges, souvent lentes à monter.

Des variétés traditionnelles pour le printemps :
* Dorée de Printemps (très bonne),
* Blonde de Paris…

Des variétés pour le printemps et l’automne :
* Cocktail (excellente),
* Batavia La Croquante (vert pâle bordée de rouge, culture facile)

Des variétés résistant à la chaleur :
* Blonde de Laeken,
* Carmen,
* Chou de Naples,
* Merveille de Vérano,
* Pasquier,
* Kamikaze,
* Rouge Cardinal…

Des variétés pour les 3 saisons :
* Reine des Glaces (une des meilleures batavias),
* Eole (amélioration de Dorée de Printemps)
* Nauplus (grosse pomme), Or Ros (vert clair bordée de rouge)

3 Les romaines
Des feuilles allongées épaisses et croquantes forment des pommes souvent volumineuses appelées chicons.
* Blonde Maraîchère (lente à monter),
* Blonde Lente à Monter (cœur serré),
* Chandor (résistante aux virus, du printemps à l’automne)..

4 Les feuilles de chêne
Vertes, rouges ou brunes, à cultiver du printemps à l’automne, des feuilles découpées, croquantes.
* Salad Bowl (très décorative),
* Kipling (+++, récolte de juin à septembre),
* Gourmandine( comme son nom l’indique)
* Panisse (supporte bien la chaleur),
* Prunaï (rouge)

5 Les laitues à couper
Pour des récoltes feuille à feuille si on ne coupe pas le collet.
* Lolla Rossa (vert brun bordé de rouge, décorative),
* Saint Vincent(vert marqué de brun rouge),
* SaladBowl (peut se récolter aussi en 1 fois)

Conditions de culture
Les laitues appartiennent à la famille des Astéracées.
On les classe dans le groupe des légumes feuilles. Pour se développer, il leur faut une terre fertile, riche en humus. Elles ont essentiellement besoin d’azote (N) (sans excès) mais aussi de potasse et de phosphore.
Comme c’est un légume peu gourmand, une fertilisation de fond apportée à l’automne ou au moment de la plantation suffit.
On apportera donc du compost décomposé et/ou du fumier bien mûr.
A noter qu’un manque de calcium (fréquent dans notre région) peut entraîner un brunissement au bord des jeunes feuilles.
Après une culture de laitues, on peut encore cultiver d’autres laitues car elles épuisent peu la terre.

Semis et transplantation
Pour avoir des laitues toute l’année, il ne faut pas hésiter à échelonner les semis. Mieux vaut semer en toute petite quantité toutes les 2 ou 3 semaines, la récolte survenant 7 à 8 semaines plus tard.
Le semis peut se faire en serre (surtout pour les cultures précoces), sous châssis, en pépinière ou directement en pleine terre.
A savoir que pour germer, les graines ont besoin d’une température de la terre de 12 à 15° mais jamais plus de 22° (blocage de la germination).
Le semis peut se faire en godet (ce qui permet une reprise plus rapide après la transplantation) en caissette, en terrine ou en ligne dans une terre ou un terreau léger. On enfonce les graines à moins d’un centimètre en ne les serrant pas trop. De toutes façons, il faudra éclaircir en ne gardant qu’un plant dans un godet ou un plant tous les 5 cm en pleine terre. Ensuite, il faudra maintenir le semis humide.Au bout d’un mois environ, il faut mettre les plants en place à 30 cm d’écart en tous sens minimum.
Si vous avez opté pour les godets, vous devez émietter la terre sur laquelle vous placez votre motte en appuyant dessus pour l’enterrer de moitié. Lorsque le plant se développera, le collet restera hors de terre et cela limitera la pourriture des feuilles de base.
Si vous avez opté pour des plants à racines nues, vous faites un trou avec le plantoir, vous placez le plant sans retrousser les racines (que vous avez éventuellement raccourcies) et en laissant le collet libre. Ensuite vous tassez la terre en plantant votre plantoir à côté du plant (ce qui fait un trou pour l’arrosage).
Si vous avez effectué un semis direct, il n’y a qu’à éclaircir.

Ensuite, il faudra :
* veiller à un arrosage régulier mais modéré (plutôt au pied), pour éviter une montée à graines trop rapide qui se produit lorsque l’arrosage est irrégulier.
* pailler entre les rangs pour maintenir l’humidité et protéger la terre.
Au moment de la récolte, arrosez la pomme pour qu’elle garde sa fraîcheur, coupez le collet et retirez les feuilles extérieures abîmées en laissant le tout en place.

Problèmes rencontrés

1 La fonte des semis.
2 Les limaces ! surtout lors des semis et de la transplantation.
3 Les larves de taupins appelés vers fil de fer, les vers gris qui sont les chenilles de la noctuelle et les louvettes qui sont les chenilles du petit hépiale.
Ces indésirables creusent des galeries dans le collet et font mourir les plants. La lutte est difficile puisque ces prédateurs sont sous terre :
* un travail du sol régulier pour détruire les œufs et les larves,
* un nettoyage autour des collets des salades pour trouver les intrus lorsqu’un plant flétrit,
* aux pieds des plants, un arrosage de purin de fougères (très efficace sur les taupins), d’infusion d’absinthe ou d’extraits d’ail comme répulsif

4 Les virus qui affectent certaines variétés anciennes.

Date : 5 avril 2014
Photos / texte : Thérèse

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20Fév

Conférence : Les viburnum par Maurice Laurent

20 février 2014 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Conférence qui n’a pas donné lieu à un compte-rendu, seulement une présentation générale

Les viburnum squattent l’ensemble du monde de manière naturelle selon Maurice, sauf l’Australie. Mais sinon, on les trouve de l’Asie en passant par la Chine au continent américain (les trilobum).

A l’état sauvage, on recense 250 espèces environ, mais si on parle hybridation il faut compter 650 taxons environs qui ne présentent pas tous d’intérêt pour les jardins.

Les Viburnum sont quasiment exempts de maladies. Il faut toutefois surveiller les pucerons (principalement sur les V. opulus et V. carlesii et les othiorhynques), qui poinçonnent les feuilles façon tickets de métro !

Les difficultés de la greffe et de la multiplication des viburnum seront abordées à plusieurs reprises. Ce n’est pas une plante qui se laisse faire si aisément. Les V. Carlesi sont par exemple greffés sur V. Lantana, et le porte-greffe peut facilement reprendre le dessus. Maurice en montre un exemple, une potée qu’il a apportée. Débat : faut-il couper ou arracher les rejets qui apparaissent ?

Maurice conseille, quand c’est encore possible et que le rejet n’est pas trop costaud, d’arracher le rejet, petit truc à lui, donné par la Princesse Sturdza.

Chez les Viburnum, il y a les caducs et les persistants. Il n’est guère nécessaire de les tailler, sauf pour les régénérer si besoin au bout de 10 à 15 ans. Sinon « on fait de l’esthétique si nécessaire » car il y a un risque de ne pas avoir les baies qui suivent la floraison.

Autrefois, classé dans la famille des Caprifoliaceae, le genre des Viburnum s’est retrouvé dans la famille des Adoxaceae depuis les modifications de la classification phylogénétique.

Après les mots savants, Maurice nous présente une série de Viburnum en photos. Nous voilà dans le monde du rêve… Rêve de fleurs, rêves de parfums…

  • acerifolium, dont l’écorce était utilisée par les indiens pour soigner les crampes d’estomac
    V. carlcephalum (x) ‘Cayuga’ 1m50, 1m 80, très florifère
  • plicatum ‘Fireworks’ n’est pas encore dans le commerce, ses boutons floraux sont colorés
  • plicatum ‘Janny’ tout en boules blanches, magnifique, feuillage coloré à l’automne comme beaucoup de Viburnum.
  • plicatum ‘Kilimandjaro’ qui est vendu pour être pyramidal, mais qui ne l’est pas vraiment
  • plicatum ‘Mary Milton’ très difficile à bouturer
  • plicatum ‘Molly Schroeder’ magnifique floraison rose
  • plicatum ‘Pink Beauty’
  • Pour les sols, les plicatum venant du Japon, se plairont en terre acide.
  • plicatum ‘Rosace’ reste beau longtemps, selon Maurice, puisqu’il garde ses fleurs de 3 à 4 week-end de suite (en évoluant dans ses nuances de couleurs), équivalent à ‘Mary Milton’ mais plus facile à bouturer
  • dentatum ‘Côte Rôtie
  • plicatum ‘Mary Milton’
  • plicatum ‘Summer Pastel’, fleurs plus petites que Shasta, mais très apprécié
  • prunifolium, une allure d’arbre. 5 à 6 m de haut. Couleurs d’automne +++, la forme pyriformis a des fruits en forme de poire
  • sargentii ‘Flavum’, feuille vert-jaune, fruits jaunes
  • sargentii ‘Onondaga’, à arroser en été, peut atteindre 4 mètres de haut
  • Pour avoir de nombreuses baies dans nos viburnum, pas de secret, sauf celui de posséder… plein de Viburnum, qui se croisent et se pollinisent les uns les autres
  • trilobum, baies comestibles, en gelée par exemple. Boule de feu en automne
  • ‘Bois Marquis’, attention la résistance n’est pas celle de tous les Viburnum, peu rustique
  • plicatum ‘Jackie’, un plicatum à floraison en boules de neige, reste petit
  • plicatum ‘Quintessence’, floraison plus tardive que les autres plicatum, au moment des glycines, visible au jardin de la Souloire (que Maurice et Alain nous recommandent, magnifique jardin)

La plupart des Viburnum se marcottent facilement.

Et quel est le petit favori de Maurice ? Le V. bitchiuense, au parfum incomparable…

Date : 19 février 2014
Photos / textes : Maurice Laurent

Après la conférence, Maurice Laurent a proposé un certain nombre de plants qui ont été écoulés auprès des adhérents présents.

Pépinière spécialisée CCSV de viburnum
Pépinière Maurice Laurent
2374 Route de Rive de Gier – 69560 Saint Romain en Gal
Tel 04 75 53 03 80 – 06 26 58 12 59
https://www.pepiniere-laurent.fr/

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