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Balades & jardins

2015

Home / 2015
22Juin

La Pépinière Huchet à Gennes sur Seiche 35

22 juin 2016 Annaïg Le Meliner Pépinières visitées

Les pépinières Jean Huchet sont composées de 2 lieux de visite : l’arborétum et la pépinière.

L’arborétum, assez jeune (1998), nous permet de découvrir en situation plus de 3.000 variétés de plantes, par exemple :

  • 80 variétés de bambous
  • des azalées
  • des hortensias
  • des érables japonais
  • des glycines en arbres
  • des vivaces
  • la roseraie , etc …

Dans ce parcours, l’eau est présente ce qui permet aux visiteurs d’admirer également les plantes adaptées au milieu.

Le vivant n’est pas seulement représenté par la végétation, les animaux y sont aussi présents : cygnes noirs, canards, volailles exotiques, oies et moutons croisent notre chemin.

Après avoir parcouru l’arborétum, nous sommes curieux de découvrir la pépinière, second lieu de visite.

Celle-ci, sous serre, est très bien organisée : grand choix de plantes, arbustes et arbres, disposés par ordre alphabétique, ce qui facilite grandement la recherche… et les achats !

Date : 21/06/16
Texte : France M

La Pépinière HuchetLes Creulais – 35370 GENNES SUR SEICHE

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14Déc

Les cochenilles par Thérèse

14 décembre 2015 Annaïg Le Meliner Maladies et ravageurs

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

En France, on rencontre environ 180 espèces de cochenilles. Certaines d’entre elles, une vingtaine, provoquent des dégâts importants sur les cultures, essentiellement les arbres fruitiers et les plantes d’ornement.
Les symptômes observés :

  • jaunissement des feuilles,
  • chute des feuilles, notamment sur les ficus,
  • miellat sur les feuilles ou les pousses suivi de fumagine,
  • enduit blanchâtre dans les fentes des écorces,
  • dépérissement des jeunes pousses,

A l’observation, on découvre des petites incrustations noires, brunes, rouges ou orangées qui se détachent si on les gratte ou bien des amas blancs floconneux, cireux ou farineux.

Description et mode de vie : On regroupe les cochenilles les plus fréquentes en 3 grandes familles :

  1. Les cochenilles à bouclier appelées diaspines. Elles ont un corps mou qui s’abrite sous le bouclier fabriqué par leurs déjections. Elles sont peu mobiles. Elles mesurent de 1 à 3mm. Les femelles cachent leurs œufs sous leur bouclier. On les trouve sur les arbres fruitiers et sur des plantes tropicales.
  2. Les cochenilles à carapace appelées lécanines. Celles-ci ont un corps dur recouvert d’une carapace de cire ou d’une laque protectrice. Elles mesurent de 2 à 4mm. On les trouve sur les arbres fruitiers ou sur les agrumes.
  3. Les cochenilles dites pulvinaires ou farineuses. Elles n’ont pas de carapace. Elles mesurent de 2,5 à 4mm. Les femelles secrètent de minuscules filaments blancs cireux.

Certaines cochenilles sont inféodées à une plante spécifique : la cochenille rouge du poirier, la noire de l’olivier, la cochenille virgule du pommier, la noire de l’oranger, la pulvinaire de l’hortensia…
Certains arbres ou arbustes sont plus ou moins sensibles aux attaques : agrumes, groseillier, pêcher, prunier, fusain, cornouiller, hortensia, laurier-rose, conifères (if, pin…), passiflore, bouleau, camélia, catalpa, hêtre, orme, rosier, vigne-vierge, weigela.
Au jardin, les cochenilles sont de redoutables ravageurs car ce sont des insectes piqueurs-suceurs. Outre le prélèvement de la sève, elles sont aussi un facteur de transmission de virus. De plus, leurs excrétions de miellat provoquent le développement de fumagine, champignon responsable d’un déficit de respiration de la plante et de l’action de la photosynthèse. (Le champignon responsable de la fumagine n’est pas un parasite de la plante. Il suffit de laver les feuilles pour s’en débarrasser)
Les cochenilles sont des insectes à métamorphose incomplète. Cela signifie que chaque larve ressemble à l’adulte et se nourrit de la même manière.
Le mode de vie des différentes cochenilles est assez semblable : Les femelles pondent, soit sous leur carapace soit dans une poche qu’elles transportent, un grand nombre d’œufs qui vont éclore en mai-juin. Les larves étant munies de pattes se dispersent sur la plante. Elles percent ensuite les cellules de la tige ou de la feuille avec leur long rostre, y injectent de la salive par un canal et pompent la sève par un autre. Une fois installées, les larves vont secréter leur cire protectrice et ne bougeront pratiquement plus.
Comme leur protection est coriace, on aboutit sur les plantes infectées à des encroutements importants qui vont amener un dépérissement des rameaux voire de l’arbre.
Si les conditions sont favorables, il peut y avoir plusieurs générations par an.

Les moyens de lutte.
Certains oiseaux sont des prédateurs naturels des cochenilles : mésanges, rouge-gorge, pinsons et fauvettes. Il y a aussi certaines espèces de coccinelles dont une noire à tête jaunâtre qui les mangent et des hyménoptères qui parasitent les larves. Ces moyens de lutte sont utilisés par les professionnels.
Pour le jardinier amateur, il existe plusieurs procédés de lutte biologique :

  1. En période hivernale :
  • brosser les branches et les troncs avec une brosse métallique
  • déloger les cochenilles avec un jet d’eau puissant
  • appliquer un badigeon à base d’argile et de bouse de vache.
  1. En automne si l’infestation est importante :
  • un traitement à base d’huile blanche (paraffine, vaseline, colza)
  • un traitement maison fabriqué avec 2 c à soupe de savon noir et 5cl d’alcool à brûler pour 1l d’eau ou bien 2 c à soupe d’huile de colza et 2 c de savon noir pour 1l d’eau.

Ces traitements ont pour but d’asphyxier les cochenilles et leurs larves.

  1. A la fin du printemps et début d’été : -un traitement à base de savon noir

N’oublions pas qu’avec ces traitements, on détruit aussi les larves et insectes auxiliaires.

Cochenilles et fourmis.
Les cochenilles de l’espèce diaspines, celles qui bougent le moins, ont développé un partenariat avec les fourmis. Celles-ci se nourrissent de leur miellat et en échange, elles les transportent et les protègent contre certains prédateurs.

Le côté utile !
Il ne faut pas omettre de souligner que certaines cochenilles produisent le colorant rouge bien connu ou la laque utilisée en Extrême-Orient et cela depuis plus de 2 000 ans.

Sources :
Le traité Rustica des maladies et parasites disponible à la bibliothèque.

Date : 5 décembre 2015
Photos / texte : Thérèse

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05Déc

Les fourmis au jardin d’ornement, au potager et au verger par Thérèse

5 décembre 2015 Annaïg Le Meliner Maladies et ravageurs

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Parmi les espèces présentes en France, nous ne retenons que celles que nous pouvons rencontrer dans les jardins.

Les fourmis noires ou brunes. Elles mesurent de 3 à 4mm. Elles vivent dans le sol, sous les pierres, sous les écorces des arbres, dans les vieilles souches. Elles forment des petits monticules au-dessus de leur nid.

Les fourmis des gazons. Elles sont brunes avec des pattes, des mandibules et des antennes jaunes. Elles mesurent aussi de 3 à 4mm. Elles vivent dans les jardins, les prairies et les forêts où la végétation est peu dense. Elles installent parfois leur nid dans les racines des plantes.

Les fourmis rouges. Elles mesurent de 4 à 5mm. Leur couleur varie du jaune au rouge brun. Elles possèdent un aiguillon et leur piqûre est douloureuse. On les rencontre partout, bois, jardins, prairies, sous la terre, dans les écorces, dans des vieilles souches. Elles forment un petit monticule au-dessus de leur nid.

La nourriture des fourmis
Elles sont omnivores et capables d’adapter leur régime alimentaire aux ressources du milieu qu’elles habitent.
Elles consomment de préférence des aliments sucrés : miellat produit par certaines larves d’insectes dont les pucerons et les cochenilles, du nectar, des baies et des graines.
Elles consomment aussi des insectes en très grande quantité (jusqu’à 10 000 par jour pour une colonie de fourmis noires) 

Les fourmis : insectes nuisibles
Les fourmis ne sont pas des ravageurs. Cependant, elles peuvent être responsables de certains dégâts :

  1. Quand elles élèvent des pucerons qui leur fournissent le miellat. Comme il s’agit de leur nourriture préférée, elles en prennent grand soin : elles les lavent, les déplacent sur les tiges les plus tendres, les protègent contre d’éventuels prédateurs. Retenons que ce sont les pucerons qui sont les nuisibles et que ce ne sont pas les fourmis qui les installent !
  2. Quand elles s’installent dans les racines des plantes. Elles empêchent la terre d’adhérer aux racines et provoquent ainsi le dépérissement de la plante.
  3. Quand elles sont en trop grand nombre. Comme elles consomment aussi beaucoup d’insectes sans distinction, elles peuvent créer un déficit en insectes auxiliaires.

fourmis et pucerons

Les fourmis : insectes auxiliaires.

  1. Elles participent au travail du sol, enfouissant les matières organiques et remontant les nutriments utiles aux plantes. Elles décompactent le sol permettant la circulation de l’air et l’écoulement de l’eau.
  2. Elles consomment des chenilles, des mouches, des araignées et toutes sortes de larves, limitant ainsi leur population.
  3. Elles pollinisent les fleurs.
  4. Elles débarrassent le jardin des cadavres de petits animaux dont les insectes et diminuent le risque de dissémination de microbes pathogènes.
  5. Elles participent au bon fonctionnement de l’écosystème et au maintien de la biodiversité en disséminant les graines.
  6. Elles font partie de la chaîne alimentaire en servant de nourriture à d’autres animaux. 

Comment limiter les populations de fourmis avec des procédés qui ne détruisent pas l’équilibre biologique

  1. Lutter contre les populations de pucerons ou de cochenilles avec des préparations à base de plantes (cf. l’article sur les décoctions, infusions et purins).
  2. Utiliser des plantes répulsives, soit fraîches, soit en décoction, directement sur les fourmilières ou bien sur le passage des fourmis : lavande, tanaisie, tomate, noyer, menthe, absinthe, laurier sauce, mélisse. L’odeur dégagée par ces plantes perturbe la reconnaissance olfactive des pistes pour retrouver les lieux de nourriture.
  3. Epandre sur les fourmilières ou sur les pistes des coquilles d’œufs, de la cendre, du sang séché, du talc, de la poudre d’os, du marc de café.
  4. Déménager les fourmilières en posant un pot de terre dessus. Les fourmis vont rapidement l’envahir et il n’y aura plus qu’à le mettre ailleurs.
  5. Et si tous ces moyens échouent, on peut inonder la fourmilière avec de l’eau bouillante ou de l’eau salée ou savonneuse.

Et s’abstenir d’utiliser des produits toxiques et pour le sol et pour le jardinier
Dans beaucoup de sites et de revues, on conseille de coller des bandes de glue sur les troncs. Ce moyen, s’il arrête effectivement les fourmis participe à la destruction de l’équilibre biologique car il détruit aussi tous les insectes auxiliaires et touche aussi les oiseaux, les lézards…
A lire également un article dans ‘Les 4 saisons du jardin bio de novembre/décembre page 30 qui vous fera considérer les fourmis sous un autre regard !

Sources :
le site Horticulture de l’Yonne, très complet sur la vie des fourmis.
internet

Date : 5 décembre 2015
Photos / texte : Thérèse

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24Nov

Les limaces par Jean Yves

24 novembre 2015 Annaïg Le Meliner Maladies et ravageurs

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Classification : Gastéropodes
Utilité : Minéralise les matières organiques et contribue à la formation de l’humus
Nuisibilité : Attaque les végétaux pour se nourrir, l’activité est très liée aux conditions atmosphériques (humidité, chaleur, froid)
Reproduction : Les limaces sont hermaphrodites
Espèces :

  • la grosse limace (Arion rufus)
  • la limace horticole (Arion hortensis)
  • la petite limace grise (Deroceras reticulatum)

Méthodes de lutte :

  • piégeage: mettre des abris artificiels (tuiles, pots, cartons) avec des appâts (feuille de consoude, son, bière)
  • ramassage: manuel
  • barrières physiques: cendre de bois, sciure, fougère sèche, cloche de forçage, coquille d’œuf broyée
  • répulsifs: thym, ail, menthe, oignon, capucine
  • prédateurs: escargots, crapauds, hérissons, carabe, oiseaux, taupes, volailles principalement le canard)
  • phosphate de fer (féramol)

 

Date : 2015
Photos/ texte : Jean-Yves

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09Nov

Le pH du sol, par Thérèse

9 novembre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Définition :
PH est l’abréviation de potentiel Hydrogène. Sur une échelle de 1 à 14, il exprime le degré d’acidité ou d’alcalinité de la terre.
En fait, le pH indique la concentration d’ions Hydrogène (H+) libérés.
Plus il y a d’ions Hydrogène libérés, plus le pH est bas, moins il y a d’ions Hydrogène libérés, plus le pH est haut.
Le sol est dit acide si son pH est inférieur à 7.
Il est dit neutre lorsque le pH est égal à 7.
Il est dit alcalin ou basique si le pH est supérieur à 7
Un sol sableux ou un sol riche en matières organiques est souvent acide.
Un sol calcaire est basique.

Comment connaitre le pH du sol de son jardin ?
– en faisant une analyse soit avec un kit de test acheté en jardinerie, soit en faisant tester la terre en laboratoire. Dans ce cas, outre le pH, on connaitra la composition du sol et sa richesse en minéraux et oligo-éléments.
On peut aussi faire l’analyse soi-même en utilisant du chou rouge ou du vinaigre ou du bicarbonate de soude. (voir sur internet wikiHow.com) Ces méthodes sont plus empiriques!
– en observant la végétation naturelle du lieu :
La présence de chênes, de prêle, de rumex, de digitale, de bruyère, de fougères aigles indique que le sol est à tendance acide.
La présence de géraniums, de primevères, de mauves indique un sol à tendance basique.

Pourquoi faut-il connaitre le pH du sol ?
Le pH du sol modifie le comportement des éléments nutritifs contenus dans le sol. Ainsi, si le pH est trop haut ou trop bas, les racines des plantes auront des difficultés pour absorber ces éléments et l’on observera des carences ou bien l’absorption sera trop importante et il y aura risque d’empoisonnement des plantes.

Au potager, le pH doit être légèrement acide à 6,5 pour obtenir des légumes sains et résistants. Sur le site de ‘Jardiner autrement’, on trouve un tableau plus précis du pH optimum correspondant à chaque légume.

Au jardin d’ornement, le pH déterminera le choix des plantes :
La plupart des vivaces poussent bien dans un sol au pH compris entre 5,5 et 6,5.
Les plantes acidophiles tels les Azalées, Hydrangeas, Magnolias, Piéris, Sarcoccocas, Daphnés, Kalmias, Osmanthus s’épanouissent en sols acides de ph 4,5 à 5,5 De même certaines vivaces comme les Heuchères, les Lupins, les Astilbes.
A noter que lorsqu’on s’informe sur les conditions de culture d’une plante, il ne faut pas oublier le pH du sol qui lui convient.

Pour la pelouse, un pH inférieur à 6,5 donne un sol moins vivant. La terre se tasse et les mousses prolifèrent ainsi que nombre d’herbes sauvages.
Avec un pH supérieur à 7, l’herbe risque de jaunir car elle assimile moins l’azote et les éléments nutritifs.

Comment corriger le pH de la terre de son jardin ?
La correction du pH du sol est un travail à renouveler régulièrement.

Pour un sol acide, on peut apporter :

  • du compost : S’il est légèrement acide en début de compostage, le pH d’un compost mûr est compris entre 7,5 et 8,5. La concentration des sels minéraux tel que le calcium, le magnésium et le potassium augment le pH. Il ne faut pas en mettre de trop sous prétexte que le pH est trop faible ou trop haut : 200 à 500g par m²suffisent. Le compost apporté sera étalé en surface, les vers de terre se chargeront de l’enfouir.
  • de la cendre de bois : 100g par m² et par an.
  • de la dolomie, roche calcaire et magnésienne.
  • du carbonate de calcium comme la chaux Azet de chez Neudorff.

On évitera absolument d’épandre

  • du lithothamne ou maërl. Il s’agit d’une algue semblable à du corail. De croissance lente, elle contribue à protéger les côtes de l’érosion et accueille poissons et crustacés. C’est donc tout un écosystème à préserver. L’exploitation est interdite en Bretagne et nous ne devons pas contribuer à détruire les ressources des autres pays.
  • de la chaux agricole (oxyde de calcium) car elle brûle les réserves d’humus et contribue au tassement du sol.
  • du cyanamide calcique vendu en jardinerie comme engrais azoté et calcique car il est toxique pour les lombrics et les microorganismes du sol.

Corriger un sol alcalin est beaucoup plus difficile. On s’attachera plutôt à en corriger la structure.
En apportant du compost, on rendra la terre plus grumeleuse et drainante et donc plus facile à travailler.
L’apport de tourbe est à éviter car il contribue à la destruction de milieux fragiles tout en n’étant pas efficace pour corriger un pH.

Date : 7 novembre 2015
Photos / texte : Thérèse

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08Nov

La Pépinière ‘Sous un arbre perché’ à Guerlesquin 29

8 novembre 2015 Annaïg Le Meliner Pépinières visitées

Une pépinière de plantes d’ombre… et de lumière

Premier dimanche de novembre, grand soleil, 20°C annoncés l’après-midi, belle opportunité pour une incursion du côté de Morlaix. Nous sommes à Guerlesquin. Au lieudit Kervocu, se tient la pépinière convoitée, qui organise sur le weekend de Toussaint une opération « portes ouvertes ». Allons-y !

Au bout du chemin creux, bien fléché, l’accueil est particulièrement réussi. On passe d’abord par le jardin d’exposition des variétés élevées ici sous une ombre légère. Tout est soigneusement étiqueté.

D’emblée, les hydrangea, malgré la saison, retiennent le regard. Les epimedium, liriope et autres ophiopogon  n habillent parfois la base. De multiples autres espèces, aux noms moins familiers (il y a là des raretés…) agrémentent le tableau.

Et un massif de saxifraga fortunei, tout en fleurs, éclate de lumière au milieu du passage, offrant des nuances de blanc, de rose, de parme,… fleurs graciles et graphiques sur des feuillages au vert profond, parfois vernissé.

Belle entrée en matière ! Quelques pas encore, et les tunnels abritant les centaines de plantes disponibles sont accessibles.

Fabrice et Olivier nous y accueillent, le premier plus spécialisé dans les arbustes et son compère, en charge des vivaces.

Contact facile, abord chaleureux !

Au détour d’échanges et de questions, on apprend que la pépinière n’est installée ici que depuis deux ans, qu’elle était auparavant dans le Perche (d’où son nom !) avec un climat beaucoup plus difficile et changeant d’une saison et d’une année à l’autre.

Le nom reste le même (l’endroit est en hauteur !).

La production de la pépinière reste aussi orientée sur les mêmes plantes d’ombre et de mi-ombre, étant entendu qu’il existe diverses nuances d’ombres, de la plus épaisse à la plus légère. A défaut de ne pas accepter une ombre trop dense et permanente, beaucoup des plantes proposées sont bien adaptées à la lumière tamisée des sous-bois clairs de feuillus, comme dans leurs régions d’origine. « Elles profitent ainsi, nous explique-t-on, de printemps encore lumineux avant de se protéger des rayons d’un soleil trop direct l’été. »

Isodon (synonyme : Rabdosia), Caryopteris, Dichroa, Rodgersia, Anemone, Arisemae, Trillium, Cardiandra, etc. s’accommodent ainsi de conditions de ce type.

Ici, pas de problème, chaque variété a sa fiche d’identité à retrouver d’ailleurs dans le catalogue du site internet de la pépinière : www.sousunarbreperche.fr

Et, « cerise sur le gâteau », les conseils d’Olivier et Fabrice sont dispensés sans compter.

Fabrice, par exemple, fort de ses déplacements en Extrême-Orient, notamment au Japon, nous explique clairement et sobrement à quel point il faut tenir compte des situations des plantes dans leur milieu d’origine pour espérer les cultiver ici. Il a constitué la plus grande collection de cultivars d’hydrangea serrata en France. La collection d’hydrangea est d’ailleurs en cours de labellisation par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS) pour acquérir le label de « Collection nationale ».

Vraiment, la visite de cette pépinière, nouvelle en terre bretonne, vaut les deux petites heures de route qui la sépare de notre Morbihan Sud. En ce dimanche d’automne, qui plus est, la présence de Maurice Laurent et des viburnum de sa collection nationale venait rehausser l’intérêt de la rencontre !

Un conseil : faites un tour sur le site Internet de la pépinière (www.sousunarbreperche.fr), vous y découvrirez des raretés et vous n’aurez plus le même regard sur les coins d’ombre de votre jardin. Cela vous donnera certainement envie d’aller visiter le lieu…

Mais attention cela n’est possible que sur rendez-vous.

Les floraisons de printemps et d’été mériteront sans aucun doute le déplacement !

A savoir, par ailleurs : la pépinière sera présente au Marché aux plantes d’Andel (Côtes d’Armor) pour sa 17ème édition qui se tiendra le dimanche 20 mars 2016…

A suivre, donc !

Date 2 novembre 2015
Photos / texte : Daniel P

Pépinière ‘Sous un arbre perché’Kervocu – 29650 Guerlesquin

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18Oct

Le Jardin de Joëlle à Guérande (44)

18 octobre 2015 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Campagne de Guérande ; les deux groupes de « Balades et jardins », encore un peu transis par les premières fraîcheurs d’automne, se retrouvent pour un pique-nique dans la grande cour gravillonnée du jardin de Joëlle et Jean-Philippe. Le soleil, la chaleur des hôtes et la liqueur de réglisse ont tôt fait de réchauffer les frileux. (A 10 heures en arrivant, les frileux ont été accueillis au coin d’un feu avec café et thé…). Je profite de l’instant pour me faire une première idée du jardin : vaste, vert, aéré.

Ce jardin n’était, en 1980 qu’un terrain plat, planté petit à petit sans plan défini. Cependant le souci de Joëlle était de créer des perspectives pour accrocher l’œil et ce, à partir des fenêtres de la maison contemporaine construite au centre du terrain. Pour ce faire, elle a planté des haies taillées à l’horizontale pour respecter les lignes dominantes de la maison ce qui en fait en définitive, un jardin très structuré, impression renforcée par les nombreux arceaux où s’entremêlent les rosiers lianes et les clématites et les troncs d’arbres étêtés où grimpent lierres et fusains persistants, les boules de buis et de troènes sur tige, les arbustes taillés en parasol pour reposer l’œil.

Autre façon de capter le regard : les couleurs ; couleurs des fleurs aux abords de la maison pour pouvoir en profiter pleinement et celles des feuillages : vert clair d’un petit skimmia au milieu de rhododendrons et de camellias vert foncé vernissé ; spirées flamboyantes d’automne ; acers se déclinant du jaune tendre au pourpre, glycine sur pied devant un cerisier du japon rouge (taïhaku). Quelques fruits secs de monnaie du pape et de graminées éclairent des endroits sombres tout comme les crocus sativus, les sternbergia, les asters rampants.

Les nombreux arbustes à fleurs (rosiers, cornus, camellias japonica ou sasanqua, rhododendrons, hydrangeas, viburnums, pivoines arbustives) sont soigneusement placés pour créer une harmonie de couleurs et offrir des fleurs en toutes saisons. Au besoin, Joëlle n’hésite pas à déplacer les sujets, même grands, qui ne conviennent pas.

Les troncs aussi participent à la diversité de la palette ; l’acer griseum et le petit arbousier à écorce orange, les tiges rouges du cornouiller (bâton rouge), la desquame du kolkwitzia amabilis, le blanc pur de l’eucalyptus, le gris clair très graphique du laurier sauce ébranché. Les tailles sont faites en transparence de façon à laisser passer la lumière.

Autre intérêt du jardin : le potager au doux fouillis de légumes colorés (tomates, poivrons, cardes à tige rouge, potirons) et de fleurs comestibles (capucines, bourrache, amarantes). Les lignes verticales des arbustes en colonnes très présentes aux alentours du potager sont reprises en écho par les fers à béton coiffés de petits pots de terre servant de tuteurs aux grimpantes.

Contrairement à ce qu’on pourrait supposer devant une telle profusion de plantes, le jardin de Joëlle n’a rien d’étouffant car outre les cheminements à l’intérieur des massifs situés en pourtour, de grandes plages de pelouse dédiées au farniente et aux enfants, l’aèrent. Car ce jardin n’est pas un musée des plantes : on y vit, on y joue, il sent l’enfance. En témoignent les chaines où se suspend le hamac, la tyrolienne qui court au-dessus de la pelouse, le mur aux jeux de balles près des pommiers rescapés. Et surtout, l’allée magique menant au potager qui prend une allure de féérie blanche au moment de Noël.

Ce jardin est à l’image des propriétaires : élégant, chaleureux, généreux.

Date : 14 octobre 2015
Photos / texte : Marguerite R

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visiteLe Jardin de JoëllePropriétaires : Joëlle et Jean Philippe Brun
44350 Guérande

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18Oct

Le Jardin de Liliane à Guérande (44)

18 octobre 2015 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Au-delà du portail, grand ouvert pour nous accueillir, nous apercevons une densité végétale qui nous laisse présager une visite riche de découvertes.

Liliane et Mike se sont installés dans ces 2.000 m² il y a 30 ans. A l’époque, le terrain était consacré à la culture du maïs, d’un potager et d’un verger. Les 14 pommiers à cidre produisant jusqu’à 500 kg de pommes ont été conservés malgré le fastidieux ramassage des pommes, Liliane ne souhaitant pas couper ces arbres âgés d’environ 70 ans. Ils ont été préservés jusqu’à ce qu’ils disparaissent naturellement.

Aucun produit de traitement n’est utilisé dans ce jardin dans lequel nombre de pièces rares acquis par Liliane à force de patientes recherches ont trouvé place.

Jardin luxuriant et pourtant, ici la terre est très mauvaise, et comme il y en a peu au-dessus des roches, l’été, ça chauffe beaucoup et vite, le phénomène s’inversant l’hiver.

Liliane n’a de cesse d’associer les végétaux, les déplacer pour une meilleure mise en valeur ou un emplacement mieux adapté, et aussi pour faire une place afin d’accueillir ses nouvelles trouvailles. Elle aime expérimenter des tailles transformant un arbuste commun en sculpture végétale unique. Les nombreux massifs sont délimités par environ 1 km de bordures que son mari Mike s’attache à entretenir.

Au détour de nos déambulations, nous allons de découvertes en émerveillement, nous laissant en arrêt devant quelques pépites.

Merci infiniment à nos hôtes pour leur charmant accueil aux couleurs d’automne. Nous y reviendrons bien volontiers pour répondre à leur invitation pour découvrir toutes les palettes qu’offre leur jardin au printemps.

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

Date : 14 octobre 2015
Photos / texte : Françoise BLe Jardin de LilianePropriétaires : Liliane et Michel Plumejeau
44350 Guérande

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05Oct

Des insectes auxiliaires du jardinier pour un jardin au naturel, par Thérèse

5 octobre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Abeilles et bourdons pour polliniser les fleurs, coccinelles pour réduire une colonie de pucerons, ces insectes sont bien connus du jardinier. Mais, il en existe beaucoup d’autres.
Nous allons essayer d’apprendre à les reconnaitre, de comprendre comment ils agissent et comment favoriser leur présence.
Selon qu’il s’agit de l’insecte adulte ou de sa larve, notre auxiliaire n’aura pas la même action.
Il y a des insectes pollinisateurs, en général des adultes, des insectes ou des larves carnassiers, des insectes parasitoïdes et des insectes décomposeurs.

Des insectes pollinisateurs.

1.Des butineurs.

L’abeille : c’est le plus connu de tous les pollinisateurs. Elle assure 80% de la pollinisation des fleurs, au verger et au potager. Elle entre en action dès la fin de l’hiver. On connait les problèmes actuels, entre l’action des pesticides et les frelons asiatiques.

Le bourdon : Il est actif dès mi-janvier par tous les temps, ne craignant ni la pluie ni le froid. La pollinisation de beaucoup de plantes n’est réalisée que par le bourdon car, pour des raisons soit morphologiques (pistil profond) soit physiques (fréquence du battement des ailes), l’abeille n’est pas efficace.

Les abeilles solitaires : il en existe plusieurs centaines de variétés. Elles ne fondent pas de colonies et chaque femelle doit nourrir ses larves. Elles nichent (dans le sol, le bois mort, des tiges creuses) à proximité des lieux de culture où elles trouveront pollen et nectar. Elles entrent en action plus tôt que les abeilles sociales et sont donc utiles pour polliniser les arbres fruitiers précoces.
Plus que les abeilles et bourdons, elles sont sensibles (adultes et larves) aux pesticides et au manque d’espaces un peu sauvages pour nicher.
On les reconnait à leur abdomen plus velu, à leurs antennes plus courtes.
Parmi les plus courantes, citons :

-les osmies, rousses (poils roux sur le thorax) ou cornues (poils noirs sur le thorax). Ce sont elles qui bouchent les évacuations d’eau des fenêtres !

–les mégachiles, appelées aussi coupeuses de feuilles, elles ne prélèvent que les feuilles nécessaires à fabriquer des rouleaux pour pondre leurs œufs (1 dans chaque).

-les xylocopes, dites abeilles charpentières, noires bleutées à la taille conséquente (20 à 28mm) qui, malgré leur nom, ne sont pas xylophages.

Les papillons : grâce à leur trompe, ils aspirent le nectar des fleurs qu’ils visitent, pouvant ainsi polliniser des fleurs dont les calices sont longs et peu ouverts, inaccessibles à beaucoup d’insectes. Par contre, leurs larves se nourrissant de végétaux ne sont guère appréciées des jardiniers !

2.Des butineurs dont les larves sont carnassières

La chrysope :
Un corps vert, de longues ailes nervurées translucides et des antennes longues et mobiles permettent de reconnaitre facilement cet insecte très utile, fréquent dans nos jardins. L’adulte pollinise les fleurs car il se nourrit de pollen et de nectar. La chrysope pond ses larves à proximité de colonies de pucerons, de cochenilles ou d’acariens. Elle consomme aussi des mouches blanches et des thrips et s’attaque aux psylles du poirier.
Les chrysopes sont très sensibles aux pesticides et aux huiles de traitement qu’il faut éviter en dehors de l’hiver.

Certains diptères :
Ce sont des sortes de mouches dont certaines ressemblent à des abeilles. On les distingue cependant car elles n’ont qu’une paire d’ailes et des antennes plus courtes.

Les syrphes :
Ils sont des auxiliaires indispensables au jardin.
Ils se reconnaissent facilement par leur vol stationnaire avec de brusques changements de direction. Ce sont d’efficaces butineurs. Les larves ont l’aspect d’asticots aplatis et consomment des pucerons en grandes quantités, les œufs ayant été pondus au milieu des colonies à détruire. Ne détruisez pas leurs nymphes qui ressemblent à des gouttes d’eau fixées sur les feuilles !

3.Des insectes butineurs dont les larves participent à la décomposition de végétaux

Le bibion appelé aussi mouche de la St Marc. C’est un insecte noir brillant au corps recouvert de poils. Son vol est lourd, maladroit. On le trouve en grandes quantités en mars-avril sur les arbres dont il pollinise les fleurs. Si les larves se nourrissent de débris végétaux, elles attaquent aussi, si elles sont en trop grand nombre, les racines des plantes, essentiellement des graminées.

L’oedémère noble :
Petit coléoptère de 8 à 12 mm, vert aux reflets cuivrés avec des antennes très longues. Il se nourrit de pollen. Ses larves vivent au sol et se nourrissent de bois en décomposition.

La cétoine dorée : très fréquente dans les jardins, on la reconnaît à sa carapace vert métallisé. L’adulte butine les fleurs. La larve vit dans le tas de compost, se nourrissant de débris végétaux et de matières organiques en décomposition.

4.Des insectes pollinisateurs qui chassent :

Les guêpes solitaires : Parmi les milliers d’espèces vivant en France, citons la famille des eumènes dites guêpes maçonnes ou guêpes potières. Mesurant de 11 à16 mm, elles ont la taille fine et élancée avec un rétrécissement très marqué entre le thorax et l’abdomen, cet abdomen étant long et filiforme.
Comme elles se nourrissent de nectar, elles ont un rôle de pollinisation. Mais leur intérêt pour le jardin réside dans la capture de proies destinées à nourrir leur descendance. A cet effet, elles construisent des nids en forme de pot de terre, les remplissent de proies paralysées mais encore vivantes, puis y pondent un œuf avant de le clore. La larve trouvera ainsi de la nourriture fraîche à sa naissance. Les eumènes contribuent à réguler des populations de papillons de nuits en capturant leurs chenilles.

Des insectes carnassiers

Les guêpes polistes : elles mesurent de 14 à 18 mm avec un abdomen effilé aux 2 extrémités, ce qui les différencie des guêpes communes. Une autre particularité est la confection de nids sans enveloppe. Ces nids peuvent être déplacés et installés dans des lieux infestés de chenilles consommées en grandes quantités par ces guêpes très utiles. Elles ne sont ni agressives ni dangereuses.

Les carabes : Parmi les 50 espèces vivantes en France, on voit surtout le carabe doré à la carapace vert brillant et le carabe des bois à la carapace noire. Cet insecte ne peut pas voler ce qui le distingue des scarabées, de même que ses antennes longues. Son alimentation consiste en vers, limaces, escargots, chenilles, larves de taupins. Ils ont plutôt une activité nocturne. Une particularité de cet insecte : il ne mange que des proies qu’il a prédigérées extérieurement en les imbibant de sucs digestifs.

La coccinelle : Bien connue du jardinier pour sa capacité à dévorer les pucerons aussi bien au stade de larve qu’au stade adulte, la coccinelle peut aussi s’attaquer à d’autres indésirables du jardin telles que les chenilles et limaces.

Des insectes ou des larves décomposeurs

La panorpe, appelée aussi mouche-scorpion est un insecte de 9 à 20 mm, aux ailes transparentes, à la tête allongée munie de pièces buccales broyeuses. Elle se nourrit ainsi que sa larve d’insectes morts mais non décomposés et de débris végétaux. Cependant, on la trouve aussi sur les fruits présentant des attaques d’autres insectes.

Les larves d’oedémère, de syrphe et de bibion que nous avons vu précédemment.

Des insectes parasitoïdes
Ce sont des insectes dont la femelle pond ses œufs à l’intérieur d’autres insectes ou de leurs larves ou de leurs œufs, ce qui aboutira à leur destruction.
Beaucoup de ces insectes ont un hôte spécifique et sont donc utilisés en agriculture biologique ou pour la lutte intégrée, évitant ainsi les pesticides. Exemple : la lutte contre la pyrale du maïs, contre la mouche du poireau.
Certains de ces insectes parasitoïdes ressemblent à des guêpes.

Comment favoriser la présence de ces insectes auxiliaires dans les jardins

– Cultiver des plantes
Pour certains insectes commençant à butiner dès mi-janvier comme les bourdons, les syrphes, les coccinelles : les hellébores, le lamier pourpre, des euphorbes, des véroniques, le mouron blanc, la cardamine hérissée.  Ces plantes auront toute leur utilité au verger si la floraison des fruitiers est précoce.
Ensuite, les primevères, les pissenlits pour les premières abeilles.
Et tout l’été, la tanaisie, la consoude, les lamiacées (basilic, lavande, menthe, thym…)
Certaines fleurs ont leur hôte préféré : l’asphodèle pour les guêpes solitaires, l’échinacée pour le bourdon, la gaura et l’érigéron pour les abeilles, les syrphes et les mouches, l’amarante pour le carabe. La camomille pour les coccinelles, l’onagre pour les papillons.
Les apiacées (ex ombellifères) attirent beaucoup les insectes butineurs. Comme les espèces sauvages disparaissent, on laissera fleurir quelques pieds de carottes, de panais ou de cerfeuil tubéreux.
Dès fin avril, on peut semer des annuelles dans le potager ou créer une prairie fleurie.
Dans un coin du jardin, il est utile de laisser pousser quelques orties qui servent de refuge aux coccinelles et aux papillons. Tout comme il est utile, si on a de la place, de laisser des bandes enherbées ou seulement fauchées lorsqu’elles sont défleuries.
Quantité d’autres plantes ont un rôle d’hôte à insectes auxiliaires. Pour nous, pensons à varier le plus possible nos cultures que ce soit les vivaces ou les annuelles, à les disperser dans le potager, le verger, le jardin d’ornement.

– Permettre aux auxiliaires d’hiverner
Beaucoup d’insectes ont besoin d’abri pour passer l’hiver. Il est judicieux de laisser quelques tas de branchages, de feuilles mortes à proximité des zones de cultures et dans le jardin d’ornement. Ce peut être les restants de mulch étendus en paillage l’été ou les feuilles mortes installées pour l’hiver pour protéger le sol.
La mode est à l’installation d’hôtels à insectes. Ils sont certes décoratifs mais il est illusoire de croire que les insectes ayant des modes de vie différents vont venir cohabiter. Réservons-les aux petits jardins ou bien mettons-en partout, sans oublier que rien ne vaut les abris naturels.
Certains insectes pondent ou construisent leur nid à même le sol ; certaines larves s’y développent et détruisent des indésirables. On essayera donc de ne pas systématiquement griffer la terre, de penser à étaler des paillis afin de ne pas détruire ces nids où des œufs et des larves peuvent s’être installés.

Les insecticides
Un insecticide, chimique ou naturel, n’est jamais complètement sélectif. A partir du moment où nous l’utilisons, nous participons à la destruction de nombreux autres insectes, aussi bien des indésirables que des auxiliaires, ce qui entraîne un appauvrissement de la diversité de la faune et souvent une prolifération des indésirables.
D’une façon générale, essayons de bannir l’usage des pesticides.
Rétablir l’équilibre naturel de la faune dans le jardin, utiliser des moyens naturels comme nous l’avons vu dans l’exposé ‘Comment favoriser les défenses naturelles des plantes’ et comme nous le verrons bientôt dans les associations de plantes, permettent d’y arriver.
Et puis, la perte de quelques plantes ou quelques feuilles découpées ou racornies est peut-être moins grave que la disparition de la biodiversité !

Sources :
Magazine : Les 4 saisons du jardin bio.
Sites Jardiner autrement – Wikipedia – Terre vivante

Date : 3 octobre 2015
Photos / texte : Thérèse P

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05Sep

Le Compost par Joël

5 septembre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Une terre en bonne santé est essentielle au jardinage. Elle doit être fertile et riche en organisme favorables au développement des racines. Elle doit être aussi bien aérée et cependant humide. L’ajout régulier d’humus ou de matières biologiques en décomposition, du compost de jardin par exemple, permet de maintenir la terre en bonne condition.
Il est aisé de récupérer des déchets organiques de cuisine et du jardin avec lesquels on obtient facilement à peu de frais, du compost à mélanger à la terre ou à utiliser en paillage.

EFFETS BENEFIQUES DU JARDINAGE BIOLOGIQUE :

  • Une économie financière :
    Composter les déchets organiques dispense d’acheter du fumier ou engrais pour augmenter la valeur nutritive de la terre.
  • De meilleurs produits :
    Une terre de bonne qualité produit des cultures en meilleures santé.
  • Amélioration de l’environnement :
    Le compost de jardin, enfoui ou sous forme de paillage favorise la présence d’insectes qui, à leur tour attirent les oiseaux et petits mammifères. Ces différentes espèces contribuent au contrôle des ravageurs.
  • Un sol sain :
    Le compost des jardins et le fumier apportent aux plantes des nutriments indispensables, tels que l’azote, les phosphates et la potasse, et autres oligoéléments.
  • Emission lente des nutriments :
    Avec le compost de jardin et le fumier, les nutriments sont libérés lentement, notamment lorsque le froid ralentit le développement des plantes. Ils le sont plus rapidement l’été, car les températures élevées accélèrent l’activité des organismes responsables.
  • Se passer de brûler :
    Le feu était un élément traditionnel du jardinage, notamment en automne il fallait se débarrasser du bois des plantes ligneuses. Aujourd’hui la législation ne permet plus cette pratique, les restes ligneux peuvent être broyés et utilisés comme paillis ou incorporés au compost.
  • Réduire les décharges :
    Les résidus organiques de la maison, les tontes de gazon, sont déversés dans le composteur.

LES TECHNIQUES :

Les techniques utilisées par les particuliers. Elles sont simples à réaliser et n’exigent ni investissement couteux ni grand effort.

  • Le fût :permet de gagner de la place et de le cacher facilement dans un petit jardin. Le brassage de la matière est difficile voire impossible du fait de l’étroitesse du cylindre. Attention également aux trous d’aérations bien souvent insuffisants.
  • Le silo :pour jardins plus conséquents, le brassage de la matière est plus aisé que dans le fût. Attention également aux trous d’aérations pour les silos vendus dans le commerce.
  • Le tas :idéal pour les grands volumes, brassage facile, mais il faut plusieurs tas de compost car la transformation est lente (1 an minimum) d’où 1 tas par année. Prévoir un enclos grillagé pour les feuilles qui sont à la merci du vent.
  • Le vermicompost :permet un compostage sur balcon ou terrasse en ville, afin d’éliminer les résidus ménagers mais ne permet pas de transformer de grands volumes.

Quelle que soit la technique utilisée, le principe est toujours le même : il faut s’assurer que les micro-organismes aient les conditions idéales pour se multiplier et décomposer les matières organiques.
Pour qu’un compost évolue bien, il faut tenir compte des paramètres suivants :

  • L’aération : les matières vivantes ont besoin d’oxygène
  • L’humidité : vital pour les champignons vers de compost et micro-organismes
  • Le rapport Carbone/Azote : les carbonés source de chaleur, les azotés et leurs dérivés nécessaires à la croissance des plantes.
  • Une bonne gestion : surveillance de l’oxygénation, de l’humidité et un brassage régulier de l’ensemble.

LE PRINCIPE
Dans un tas de compost la température peut atteindre 50 à 60° parfois plus (70 à 80° dans des tas de plusieurs m3) c’est la phase thermophile (B). Lorsqu’on atteint de telles valeurs, la digestion est très rapide, dans cette zone chaude, les germes , maladies et les graines adventices sont neutralisées.
C’est dans cette phase qu’est engendré en grande partie la réduction de volume du substrat (perte de structure de la matière, transformation en matière carbonée sous forme de CO2, et évaporation de l’eau.
La température redescend progressivement : phase de refroidissement (C) et les champignons colonisent la matière.
Sous une température de 30°, les micro-organismes restent actifs mais sont accompagnés par des organismes de plus grandes tailles : phase de maturation (D)
Des vers de compost, des acariens, des collemboles, des cloportes, des coléoptères, des mille-pattes …ont élus domicile dans la matière et la digèrent.
Ils grignotent les bouts de bois devenus tendre ou aspirent les substances des cellules. Le matériau est réduit en petites particules qui continuent leur décomposition dans le tube digestif de ces insectes.
La transformation finale de la matière organique en éléments nourriciers eau et oxygène est appelée « minéralisation », principalement grâce aux vers de compost.
Ces substances minérales ainsi formées sont les nutriments pour les plantes.
Au fur et à mesure de la décomposition des matières organiques, l’humus se forme.

Conclusion :
Pour que le processus de transformation s’accomplisse normalement, il ne faut pas l’interrompre par l’ajout de matière « neuve » dans le composter, car il en résulte de nouveau une montée en température qui perturbe le processus de décomposition engagé précédemment.
La transformation est interrompue, et reportée sur la courbe de transformation de la matière qui vient d’être introduite.
Aussi pour obtenir rapidement un compost, il faudra utiliser non pas 1 mais 2 composteurs : le premier destiné à la montée en température (phase thermophile) ainsi que la phase de refroidissement puis le second composteur gèrera la phase de maturation. De cette façon, les champignons, macro-organismes, insectes et vers ne seront pas dérangés et pourront travailler sans interruption dans un milieu qui leur est propice.
Concrètement : vous mettrez vos déchets dans le premier composteur, puis au bout d’un mois environ, vous enlevez par le bas la matière en cours de transformation pour le transvaser dans le second composteur.

MATIERES COMPOSTABLES ET NON COMPOSTABLES :

LE RAPPORT CARBONE /AZOTE
« Il faut faire attention aux quantités de Carbone et d’azote apportés. Pour que le compostage se fasse dans des conditions optimales, le bon rapport Carbone/Azote doit être de 20- 30. »

Les matières carbonées :
Ce sont principalement les déchets bruns, durs et secs : feuilles mortes, la paille, branches broyées, papier, carton.

Les matières azotées :
Ce sont les déchets verts, mous et mouillés : épluchures de fruits, restes de légumes et tontes de gazon.
Chaque élément introduit dans le composteur a un rapport C/A qui lui est propre !!!
La gestion de ce rapport s’avère compliquée.

Dans la pratique, il est préconisé 1 part de vert (azotés) avec une part de brun (carbonés).
Il vaut mieux avoir un peu trop de carbone mais une bonne structure.

QUELQUES MOIS PLUS TARD :
Au bout de 4 à 8 mois, votre compost est prêt à être utilisé. Il est homogène, de couleur sombre, s’émiette facilement et à une bonne odeur d’humus (comme le sous-sol forestier).
Tamisez le pour éliminer les matières qui ne sont pas encore entièrement décomposées.
Un compost à maturité peut être utilisé de 3 manières différentes :

  • Comme amendement organique : l’épandre en couche mince (1 à 5 litres par m²), puis l’incorporer au sol superficiellement par binage (sur une profondeur de 15 à 20 cm).
  • Comme support de culture : incorporez de la terre à votre compost. En effet, il faut éviter de semer ou de planter directement dans le compost, la majorité des plantes ne le supportent pas.
  • Pour les plantes vertes chez soit : préparez un mélange avec 1 /3 de compost et 1/3 de terre et 1/3 de sable pour le rempotage des plantes.

LES OUTILS :

www.brasscompost.com

Date : 5 septembre 2015
Photos / texte : Joël

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