Annaïg Le Meliner

23Mai

Prunus padus

23 mai 2021 Annaïg Le Meliner

La Plante du mois de mai 2021
Appelé également L’arbre à muguet du joli mois de mai ou cerisier à grappes
Un arbre décoratif de taille moyenne, sa floraison fin avril-début mai est abondante mellifère avec une odeur d’amande.
Famille des prunus, nom latin : Prunus padus.
Cime arrondie, il peut atteindre 10m
Feuilles caduques joliment colorées à l’automne. Ecorce typique des cerisiers.
Supporte tout type de sol, éviter les terrains secs.
Exposition mi-ombre.
Taille après floraison. Il peut être taillé en arbuste de 4 à 5m
Intérêts : floraison très abondante parfumée, cultivable en haie.
Date : mai 2021
Photos / texte : François L

21Mai

La Collection de Rhodo de Jean-François Saint Jalm à Séglien (56)

21 mai 2021 Annaïg Le Meliner

Des rhodos, des rhodos, encore des rhodos,
Des rhodos, des rhodos toujours des rhodos,
Il y en a des roses, il y en a des rouges,
Et des jaunes et des mauves et bien sûr des blancs,
des oranges, des lilas et aussi des pourpres.
(sur une inspiration de la chanson de Serge Gainsbourg « le poinçonneur des Lilas »).

C’est en 1994 que Jean François Saint Jalm a commencé à aménager les abords de son habitation. En 2001, il a eu l’opportunité d’acquérir un espace boisé et vallonné vers lequel il guide notre groupe de 18 personnes. Au passage, son cheval vient nous saluer et se régaler de quelques poignées d’herbe bien fraîche.

Nous voici cheminant au milieu d’une profusion de rhododendrons, plus de 2.600. Achats (notamment en Angleterre), échanges, semis, hybridations, c’est un véritable culte que notre hôte voue aux rhododendrons. Les floraisons plus ou moins précoces s’étalent sur une grande partie de l’année. Petites et délicates fleurs, grosses fleurs, diversité des feuillages, des bois, les sources d’émerveillement ne manquent pas.

Quelques-unes des créations de notre hôte ne sont pas encore baptisées. Bidou suggère que l’une d’entre elle soit baptisée « Ballades et Jardins ». Pourquoi pas ?

M Saint-Jalm déplore que des efforts en matière d’hybridation ne soient pas faits pour renouveler la gamme proposée par les pépiniéristes. Notre hôte se qualifie de collectionneur et non jardinier.

Sa collection de rhododendrons est enrichie d’une collection de plus de 2.100 camélias, des érables, cornus, embothrium, hydrangeas, rosiers…

Ces collections vont pouvoir être complétées par de nouvelles plantations sur la parcelle que M Saint-Jalm vient de déboiser.

Avant que nous nous séparions, notre hôte nous offre de l’excellent cidre de son cru agrémenté de gnole pour celles et ceux qui le souhaite, accompagné de far et cannelés « maison ».

Nous repartons avec des graines de rhododendrons que notre hôte a eu la gentillesse de nous donner. Il nous a indiqué sa méthode qui est reprise dans l’article sur la multiplication du rhododendron à trouver via le lien : Article spécial : la multiplication du rhododendron. (www.rhododendron-azalee.fr )

Quelques espèces que nous avons eu le plaisir d’admirer :

Phyllis Korn
Trifolium
Sinogrande
Yunnanense
Madame N T de la Mare
White and Gold
George’s delight.

Un grand merci pour l’accueil qui nous a été réservé. Régal des yeux et des sens.

Date : 10 mai 2021
Photos / texte : Françoise BLa Collection de Rhodo de Jean-François Saint Jalm5 Purit – 56360 Séglien

20Mai

Atelier Sortie nature : A la rencontre des arbres

20 mai 2021 Annaïg Le Meliner

Conférence : La lande bretonne et son histoire, par François de Beaulieu

17 mai 2021 Annaïg Le Meliner

Ceci est une fiche de présentation de la conférence

François de Beaulieu, très impliqué dans la protection de la nature, a publié une soixantaine de livres et plusieurs centaines d’articles sur le patrimoine naturel et culturel de la Bretagne. Il nous parlera plus particulièrement des landes bretonnes et de leur histoire. Ressource indispensable aux multiples usages, les landes faisaient partie intégrante du système agricole traditionnel et l’ingéniosité des paysans permettait alors de valoriser les moindres possibilités du territoire.
L’un de ses ouvrages, « La mémoire des landes de Bretagne », édité en 2014 par Skol Vreizh, est illustré par le peintre Lucien Pouëdras dont on peut voir les œuvres à l’Écomusée de Saint-Dégan à Brec’h.

François de Beaulieu parle de Lucien Pouëdras
Lucien Pouëdras est né en 1937 et il a commencé à peindre en 1971.
Son œuvre compte aujourd’hui plus de 330 tableaux consacrés à la vie quotidienne dans la campagne morbihannaise avant l’introduction de l’agriculture intensive.

François de Beaulieu est écrivain, ethnologue, naturaliste et secrétaire de l’association Bretagne Vivante.
Il a fait des études de lettres, d’histoire et d’ethnologie. Il a enseigné la littérature et la sociologie du collège à l’Université.
Depuis 1967 il a publié une soixantaine de livres et plusieurs centaines d’articles sur le patrimoine naturel et culturel de la Bretagne. Il est engagé dans la protection de la nature et spécialement des landes bretonnes.
son site : http://www.francoisdebeaulieu.fr/

Bibliographie de François de Beaulieu
François De Beaulieu vit à Morlaix et il est très impliqué dans la protection de la nature en Bretagne, tant par l’écriture de livres et d’articles que par l’action associative.
Il a notamment publié aux Editions Ouest-France : Les cidres et leurs eaux-de-vie, Les jeux des Bretons, Morlaix, l’arrière-pays et la baie, ainsi que Nature en Bretagne (Armen/ Le Chasse-marée, 1991). Mammifères marins (Armen/Océanopolis, 1994). Mer vivante en Bretagne (Armen/Le Chasse-marée 1997). Cent ans de photos en Bretagne, archives Le Doaré (Armen, 2000). Des hommes et des oiseaux (Le Télégramme, 2003). Quand on parle du loup en Bretagne (Le Télégramme, 2004).

Date : 16 mai 2021

23Avr

Eriostemon myoporoides

23 avril 2021 Annaïg Le Meliner

La Plante du mois d’avril 2021
La fleur aux étamines laineuses qui ressemble au Myoporum (un petit arbuste australien) !
En grec : érios : laineux, stemon : l’étamine, appelée maintenant Philotheca myoporoides
C’est un joli arbuste de taille moyenne originaire d’Australie, son feuillage est persistant.
Famille : des rutacées, la famille des agrumes, orange citron, pamplemousse.
Taille : 1,5 à 2 mètres,
Feuilles : petites ovales persistantes pourvues de petites glandes aux arômes agrumes.
Floraison : abondante d’octobre à novembre puis d’avril à juin août avec de toutes petites fleurs blanches étoilées d’un parfum sucré, mellifères.
Rusticité : -10°C
Sol : fertile neutre bien drainé, supporte la sécheresse.
Exposition : soleil, mi-ombre
Plantation : mars-avril,
Soin : taille légère en août-septembre,
Bouturage : après floraison, semis difficile.
Intérêts : floraison abondante et parfumée, cultivable en massif, en haie et en pot. Supporte la sécheresse.
Date : avril 2021
Photos / texte : François L

23Mar

Osmanthus heterophyllus ‘Goshiki’

23 mars 2021 Annaïg Le Meliner

La Plante du mois de mars 2021
Les Japonais l’appellent « l’arbuste aux trois couleurs », les Français « faux-houx tricolore ».
En grec : osmé : le parfum, anthos : la fleur.
Les osmanthus sont des arbustes au joli feuillage persistant, à floraison très parfumée, sauf la variété heterophyllus ‘Goshiki’.
Osmanthus heterophyllus ‘Goshiki’ arbuste de taille moyenne est un cultivar obtenu à partir de l’Osmanthus heterophyllus, variété poussant naturellement au Japon et à Taïwan. Son feuillage persistant brillant très coloré est décoratif en toutes saisons, les jeunes feuilles apparaissent roses cuivrées au printemps puis deviennent panachées jaune vert. Sa croissance est lente, il est facile à cultiver même pot.
Famille : des oléacées (olivier, troène, lilas…)
Taille : 1,5 à 2 mètres,
Feuilles : persistantes d’abord rose cuivré puis panaché jaune, crème vert.
Floraison : insignifiante de juillet août avec de toutes petites fleurs blanches.
Rusticité : -15°C
Sol : fertile bien drainé, supporte la sécheresse.
Exposition : mi-ombre.
Plantation : au printemps, ou à l’automne,
Soins : taille au printemps.
Intérêts : feuillage toujours décoratif, facile à associé, cultivable en pot.
Autres variétés :
Il existe plusieurs variétés d’osmanthus toutes très parfumées avec différentes périodes de floraison et différents feuillages persistants.
Osmanthus yunnanensis, 3/4m, petites feuilles, floraison très parfumée en fin d’hiver.
Osmanthus x burkwoodii, 2/3m, petites feuilles, floraison très parfumée en mai juin, 2/3m.
Osmanthus heterophyllus, 3/4m, feuilles étroites, floraison très parfumée en octobre.
Osmanthus serrulatus, 2/3m, feuilles semblables à celles des camellias, floraison très parfumée au printemps.
Date : mars 2021
Photos / texte : François L

18Mar

Atelier Muret en pierres sèches

18 mars 2021 Annaïg Le Meliner

Archive

Nous avons été très bien accueillis à Porz Kerviche en Séné.

Jean Yves Serazin, le « murailleur » comme il se nomme, nous a d’abord expliqué les différents types de pierres utilisées et sa façon de travailler.

Lors du taillage de pierres, nous sommes attentifs….

Les différents outils utilisés sont en tungstène pour résister à l’usure.

Et voilà l’aperçu du mur à poursuivre…

Et là, c’est du sérieux car il faut que cela s’ajuste exactement !

Il n’y a pas que les hommes à mettre la main à la pâte !

Le travail se poursuit et les conseils abondent…

Et voici le résultat en fin d’après-midi !

Tous les participants ont beaucoup apprécié les conseils, le professionnalisme de Jean-Yves, l’hospitalité et la gentillesse de la propriétaire sans oublier le chien « pot de colle » qui ne nous a pas quitté d’une semelle (quêtant une caresse, des appels au jeu)

Ce fût une belle journée enrichissante.

15Mar

Le Jardin de René Mahuas à Plumergat (56)

15 mars 2021 Annaïg Le Meliner

Premier jour du printemps, soleil rayonnant et température fraîche mais agréable, participants heureux de se retrouver, même masqués ! Tout était réuni pour une superbe rencontre avec René Mahuas, à Plumergat, dans son jardin de Camellias. Seize adhérents le matin et dix-huit l’après-midi qui furent enthousiastes !

Accueil chaleureux, organisation aux petits soins. René a d’abord rapidement présenté son jardin de 1.000 m² qu’il soigne depuis 40 ans. Il ne qualifie pas ses Camellias de « collection », même s’il en possède environ 150. L’ensemble est en effet constitué de beaucoup de plants achetés « au petit bonheur la chance », d’autres offerts, de quelques semis spontanés et d’un Camellia qui existait sur le terrain avant son arrivée et qui a déclenché son intérêt pour cette plante. Il dit lui-même ne pas être en mesure d’identifier toutes ses variétés ! Il en connaît beaucoup néanmoins et en parle avec gourmandise. Ce qui sera évident, et pour nous fort instructif, tout au long de la visite. Préfigurant la conférence qu’il nous donnera dès que les conditions sanitaires le permettront, René a fait ensuite un court historique du Camellia. Il fut importé d’Angleterre en 1806 par un nantais avisé (et riche), Ferdinand Favre, devenu plus tard Maire de Nantes. Le Camellia se développa en Bretagne, le sol et le climat permettant son installation en pleine terre. Il fut apprécié des presbytères et des couvents pour disposer de fleurs sur les autels en hiver. En France, Nantes est donc la capitale du Camellia et la Bretagne devient son premier pôle de production. Poursuivant sa présentation générale, René a indiqué les grandes catégories de Camellias (japonica, hybrides et sasanqua) et a répondu à nos questions : la catégorie « Camellia champêtre », par exemple, n’est qu’une appellation commerciale et poétique, sans fondement botanique ! Le Camellia est une plante génétiquement très variable et qui subit de nombreuses mutations. Ses multiples variétés, obtenues par semis sont le résultat de croisements spontanés ou d’hybridations. René a également précisé quelques caractéristiques générales de leur aspect (port buissonnant, port colonnaire) et surtout de leur floraison. Ainsi nous a-t-il permis d’observer des fleurs de Camellia Higo (à la centaine d’étamines), de pétaloïdes (étamines transformées en pétales), de péoniformes (en forme de pivoine), d’anémoniformes (en forme d’anémone), sans compter sur les divers arrangements des pétales (imbriqués, fleurs semi-doubles), ou la variété des couleurs.

La visite, à la lumière de ces explications générales est alors devenue encore plus intéressante, prenant un tour esthétique nous permettant de découvrir des variétés spectaculaires, originales, jusqu’à un Camellia jaune crème, ou tout simplement ravissantes. Une déambulation véritablement féérique rendue encore plus agréable par la passion communicative et la pédagogie de notre hôte !

2^nd groupe :

Samedi René Mahuas nous attendait dans son jardin de camellias pour une « mise en bouche » de sa conférence sur l’histoire des camellias en Bretagne, une conférence reportée depuis un an à des jours meilleurs… Les camellias, René « est tombé dedans » depuis longtemps (il est membre de la Société Bretonne des Camellias depuis bientôt 30 ans). Sans vouloir en faire une collection, il en a planté un si grand nombre que nous nous sommes aventurés dans un véritable labyrinthe de camellias en fleurs. René nous a guidés dans ce dédale en s’enthousiasmant devant chacun des cultivars et hybrides, distribuant à tout va des fleurs de ses merveilles. Et il en parle très bien : avec clarté, émotion et pédagogie, il a su nous raconter comment et pourquoi la culture des camellias était arrivée en Bretagne, nous apprendre facilement à distinguer les différentes formes de fleurs, les feuillages moins monotones qu’on pourrait le croire. Ou encore à observer le port élancé, évasé ou quasi pleureur selon les arbustes, en donnant des conseils (ne jamais apporter d’engrais, tailler et rabattre si besoin les arbustes poussés trop en hauteur pour qu’ils fleurissent à hauteur des yeux…). Parce qu’il est modeste c’est à peine s’il a évoqué l’ouvrage qu’il a écrit en 2018 avec Jacques Soignon, éminent directeur des Espaces Verts de Nantes : « 1.001 camellias à Nantes et dans toute la Bretagne » (éd. d’Orbestier-Rêves Bleus). Une mine pour identifier les camellias présents dans tant de jardins bretons. A coup sûr nous sommes chanceux d’avoir pu être reçus par René Mahuas et répondrons présents à sa future conférence. Merci beaucoup René.

Date : 20 mars 2021

Photos / texte : Daniel et Thérèse P et Sophie T

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

23Fév

Ophiopogon planiscapus ‘Nigrescens’

23 février 2021 Annaïg Le Meliner

La Plante du mois de février 2021
Les japonais l’appellent « la barbe de serpent qui devient noire »
Cette plante vivace rhizomateuse est originaire de Corée et du Japon. Sa croissance est lente, elle est facile à cultiver, facile à multiplier, elle décore massifs, rocailles et cours empierrées, elle peut aussi être cultivée au pied d’arbres ou arbustes et même pot.
Taille : 15 à 30 centimètres.
Feuilles : d’abord vertes sombre puis noires.
Floraison : de juillet août
Fleurs : petites blanches, rosées.
Fruits : petites baies noires
Rusticité : -15°C
Sol : fertile, supporte la sécheresse.
Exposition : mi-ombre.
Famille : asparagées.
Plantation : au printemps, ou à l’automne,
Taille : au printemps.
Intérêts : plante facile à cultiver, pour rocaille ou en pot.
Autres variétés :
Ophiopogon jaburan ‘Minor’ petite, elle peut former un joli gazon noir.
Ophiopogon « japonicum » appelé « muguet du Japon » ou « herbe aux turquoises » ses baies sont d’un joli bleu turquoise
Date : février 2021
Photos / texte : François L

22Oct

Ceratostigma plumbaginoides

22 octobre 2020 Annaïg Le Meliner

La Plante du mois d’octobre 2020
Une plante originaire des zones rocailleuses de Chine.
Un couvre-sol adapté aux terrains pauvres et secs
Taille : 30 à 50 centimètres.
Feuilles : d’abord rouges puis vertes caduques.
Floraison : fin de juillet à octobre.
Fleurs : d’une belle couleur bleue-gentiane.
Rusticité : -15°C
Sol : peu fertile, supporte la sécheresse.
Exposition : plein soleil.
Famille : des plumbaginacées (statices, arméries)
Plantation : au printemps, ou à l’automne,
Taille : au printemps.
Intérêts : plante facile à cultiver, pour rocaille ou en pot.
Variété arbustive hauteur 1 mètre.
Ceratostigma griffithii ou Ceratostigma wilmottianum

Brassiopsis
Plante de la famille des araliacées (lierre, aralia du Japon) originaire de l’Himalaya aux feuilles remarquables en forme de cadrans d’horloge.
Très difficile à cultiver, quelques spécimens existent en Bretagne, au Jardin du Pellinec, et au Jardins de Kerlouis.
Date : 21 octobre 2020
Photos / texte : François L

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