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Balades & jardins

Annaïg Le Meliner

22Juin

Le Jardin de Jacqueline et Joseph à St Jean Brévelay (56) en 2017

22 juin 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan

Dans le cadre des « Rendez-vous dans nos jardins » Jacqueline et Joseph D nous ont ouvert leur jardin qu’ils ont créé de toute pièce par passion. Ils ont aménagé les 3.500 m², où siège en maître un vénérable chêne de 350 ans, progressivement au gré des envies. Joseph y a déposé délicatement plusieurs pierres que Jacqueline a orné de végétaux.

Les « préférés » de Jacqueline sont les rosiers, pour leur couleur, leur parfum au printemps et en été, et les hellébores qui égayent le jardin en hiver. Ils partagent toutefois l’espace avec des bulbes, des vivaces, des arbustes : Camélia, Hydrangéas, Azalées, Skimmias, sans oublier un verger.

Le tout est judicieusement disposé pour obtenir un nuancier de couleurs, un échelonnement des floraisons, une petite touche surprenante sans masquer le paysage environnant.

On se sent bien dans ce jardin à déambuler dans de beaux espaces engazonnés tout en écoutant Jacqueline nous parler avec enthousiasme de son aventure de « créatrice ».

La plupart des plants lui rappelle un souvenir de voyage, d‘échange avec des amis ou un bouturage.

   

Elle est très attentive à l’évolution de ses plantes et n’hésite pas à leur changer de place si besoin.

Elle veille également à ce que l’harmonie soit maintenue : ainsi un rosier Sahara orange contraste avec un glycine, le rosier « Petit Bonheur » s’enroule autour du tronc d’un eucalyptus mort, un hortensia doit rester en pot afin qu’il profite au mieux de l’apport de sang séché pour conserver sa couleur rose. Un magnifique Calla noir s’épanouit au pied de rosiers et pivoines

Elle taille en transparence le tronc des arbustes afin qu’ils ne masquent pas les jolies pierres déposées par Joseph.

C’est la troisième fois, il me semble, que Jacqueline ouvre son jardin aux adhérents de Balades et Jardins mais c’est toujours avec un vrai bonheur que nous le visitons en écoutant Jacqueline qui connaît parfaitement ses plantes bien qu’il y ait un grand nombre de variétés et de genres. Je n’en ai énuméré que très peu car je me suis laissée subjuguée par l’enthousiasme et la passion et l’accueil de Jacqueline.

Bravo et merci. Un jardin à revoir immanquablement !

Date : 2017

Photos / texte : Colette M

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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01Juin

Gâteau sans cuisson au chocolat

1 juin 2017 Annaïg Le Meliner Recette

Une gourmandise de gâteau sans cuisson au chocolat et aux spéculoos très facile à faire.

Ingrédients :

  • 140 g de biscuits speculoos
  • 240 g de chocolat noir pâtissier
  • 200 ml de crème liquide
  • 55 g de beurre
  • 1 pincée de cannelle en poudre.

Préparation :

Verser la crème dans une casserole, ajouter le beurre,

Mettre à chauffer sur feu doux jusqu’à ce que le beurre fonde.

Ajouter hors du feu le chocolat en morceaux, remuer pour faire dissoudre.

Saupoudrer de cannelle.

Émietter les biscuits spéculoos, les rajouter au chocolat.

Verser l’appareil dans un moule à cake en silicone ou un moule tapissé de film alimentaire pour en faciliter le démoulage.

Lisser la surface.

Faire prendre au réfrigérateur 6h.

Démouler et détailler en tranches.

Servir tel quel ou accompagné d’une crème anglaise à la vanille.

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07Mai

Le Jardin du Théâtre Max Jacob à Quimper (29)

7 mai 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Caché derrière le magnifique théâtre Max-Jacob, théâtre à l’italienne, boulevard Dupleix, un des plus vieux jardins publics de Quimper est toujours aussi bien entretenu. Inauguré en 1904 par l’architecte Georges Lafont, le jardin du théâtre est composé dans un style romantique à l’anglaise. Epoque où l’on rapportait des arbres exotiques.
Avec la création du pôle Max Jacob en 2015, le jardin du Théâtre a pris de l’envergure. Côté quai, les promeneurs sont toujours accueillis par le théâtre Max Jacob dorénavant accompagné du Novomax, nouveau bâtiment dédié aux pratiques musicales et culturelles. Sa façade vitrée et son bardage en bois de châtaignier sont en harmonie avec l’ambiance du lieu. Rue Aristide Briand, le jardin bénéficie d’une surface supplémentaire qui se répartit entre un espace pédagogique et ses jardinières. Superficie totale : 11.000 m2.


Le jardin dessiné par les petites allées sinueuses agrémentées d’arbres et d’arbustes d’origine et espèces très diverses et parfois rares : un ginkgo biloba, un tulipier de Virginie, un séquoia géant, de nombreuses variétés de roses, de magnolias, des tilleuls. Il est agrémenté d’une pièce d’eau et de plantes de milieux humides. Un escalier de quelques marches en pierre permet d’arriver sur des allées en herbe qui délimitent la très belle roseraie. Nous retrouvons une harmonie dans l’implantation des arbres et des plantes ce qui dégage une sérénité.
Tout au long de la visite, nous découvrons des massifs d’une grande diversité végétale implantée de façon à attirer l’œil dans le jardin. Un sureau de très belle taille, un cotonéaster, un Thalictrum aquilegifolium ‘Thunder Cloud’, fleurs violettes. Au centre du jardin nous apercevons un massif avec une fontaine et un point d’eau, ce qui permet le développement d’un très bel érable du Japon, un lagerstroemia, un rhododendron à fleurs jaunes et un arbre aubépine à fleurs roses.
Sur le côté gauche nous entrons dans la roseraie après avoir contemplé une très belle statue de deux angelots, d’un camélia, d’un gingko biloba, luma apiculata taillé en nuage. De grands bacs forment des jardinières remplies de fleurs saisonnières aux couleurs tendres créant un effet très champêtre.
A côté de l’ancien gymnase un jardin pédagogique pour les enfants a été créé avec des carrés de belle dimension. Il y a un carré de plantes aromatiques, un autre de légumes, un autre avec des bulbes fleurissants successivement au gré des saisons.

Date : 2 mai 2017
Photos / texte : Anne RLe Jardin du Théâtre Max Jacob2 boulevard Duplaix – 29000 Quimper

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05Mai

Le désherbage par Thérèse

5 mai 2017 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Le désherbage, que ce soit au potager, dans les allées ou au jardin d’ornement, est souvent synonyme de corvée. Pour la réduire, plutôt que de parler de désherbage, parlons de maîtrise des herbes indésirables ou adventices.
Cette maîtrise se fera en 2 temps : prévention et attention permanente.

Pourquoi maîtriser les indésirables ?
Pour se développer, les plantes ont besoin de lumière, d’espace, d’eau et d’éléments minéraux.
Or, les adventices germent et poussent souvent plus vite que les légumes ou les plantes cultivées. Elles ont en effet développé une capacité d’adaptation pour survivre aux désherbages successifs.
Leur développement se fera donc au détriment des légumes ou autres plantes que l’on désire cultiver.

Comment réduire le temps de désherbage ?
Pour ne pas avoir à désherber, le mieux, c’est d’éviter de laisser pousser les indésirables !

Au potager, plusieurs solutions :

1 Les engrais verts
Sur les parcelles inoccupées, avant ou après une culture, on peut semer des engrais verts qui, par leur système racinaire dense et leur feuillage, vont limiter la germination des indésirables.
Au début du printemps, on couvrira ainsi les parcelles devant accueillir les tomates, les haricots, les cucurbitacées, les poireaux si ces parcelles sont vides. On coupera l’engrais juste au moment des plantations en laissant le feuillage sur place et en le couvrant de paillis. La surface restera propre toute la saison.
En automne, on sèmera sur les parcelles après récoltes, ce qui évitera de laisser la terre nue tout l’hiver

2 Le faux semis
Cette technique est très ancienne.
3 à 4 semaine avant un semis, on prépare la terre en passant la grelinette, le croc et le râteau et on arrose comme si on avait semé. Les indésirables vont lever. Au bout d’une semaine, on sarcle en coupant les plantules au ras du sol. Il est important de ne pas couper sous la terre car les racines reliées à la plantule peuvent s’enraciner à nouveau, ni de couper trop haut car certaines herbes peuvent repartir. Le sarclage s’effectue le mieux par temps sec ensoleillé afin que les plantules que l’on laisse sur place, puissent sécher.
Ensuite, avant de semer on repasse le croc superficiellement pour niveler la terre et l’émietter si c’est nécessaire.
Quand un sol est envahi de chiendent ou de liseron, on peut repasser la grelinette et ensuite le croc plusieurs fois pour enlever le maximum de racines, ce qui va contribuer à fatiguer l’indésirable.

3 Le semis en ligne
Pour faciliter le désherbage, il vaut mieux semer en ligne en mettant des repères aux 2 bouts des lignes. On pourra biner entre les rangs en attendant la germination des graines semées et ensuite on sarclera au plus près des rangs.

4 Le paillage
Il est indispensable de ne pas laisser la terre nue. Il faut pailler avec tout ce qui est à votre disposition : tontes, broyat de paille ou de graminées, mulch de feuilles mortes ; (cf le paillage sur le site)

5 L’utilisation de bioplastiques
Il s’agit d’utiliser des plastiques fabriqués à partir d’amidon de céréales, donc dégradables en 3 à 6 mois et non toxiques. On les utilise pour des plantations d’oignons, échalotes, salades, cucurbitacées…Avant de planter, on étale le bioplastique sur un terrain nivelé mais légèrement bombé pour éviter des poches d’eau et on le fixe sur les bords. Puis, on incise pour planter.

6 Un entretien très régulier
Le binage ou le sarclage sur des plantules ne prend que quelques minutes. En le faisant très régulièrement, on gagne du temps et on évite de la fatigue par rapport à un désherbage de plantes développées. Veiller à bien affûter la binette ou le sarcloir pour un travail plus efficace.
La binette convient aux plantes à racines superficielles. Il faut prendre son temps pour déraciner plutôt que de couper au collet.
Le sarcloir coupe les herbes, les racines restant dans le sol.
Si c’est efficace sur de jeunes plantules au système racinaire peu développé, cela l’est beaucoup moins sur certaines plantes qui repartiront de plus belle comme le liseron.
Si le terrain est infesté de liseron, chiendent ou autres vivaces résistantes, il faut les retirer avec un couteau désherbeur ou gouge avant de biner ou de sarcler. On ira ainsi chercher la racine plus en profondeur, ce qui fatigue la plante.
Binage ou sarclage se font par temps sec ensoleillé.
Il vaut mieux intervenir souvent quand il s’agit de jeunes plantules qu’on laisse sécher sur place sauf pour le mouron et les laiterons.
En cassant la croûte, le binage et le sarclage favorisent l’aération et l’ameublissement du sol.

Au jardin d’ornement

1 Le désherbage à la main
Avant toute prévention, il faut que les massifs ou plates-bandes soient désherber.
Selon la surface et les herbes en présence, on utilisera les techniques vues pour le potager : couteau à désherber, binette, sarcloir. Il faut être vigilant sur les bordures, portes d’entrée des indésirables comme le chiendent. En passant le rotofil, on crée une surface tampon qui au fil du temps et des passages restera nue.

2 Le paillage
Si la première mise en place d’un paillage prend du temps, le travail de désherbage ira en diminuant de même que l’arrosage, l’apport d’engrais, le bêchage ou la protection contre le froid.
Sur une surface nettoyée et décompactée, on commence par apporter une couche de compost On peut ensuite mettre des cartons et on termine par une épaisse couche de paillis, au moins 5cm.
Selon les plantations, on choisira le paillage le mieux adapté : feuilles mortes broyées sous les arbustes, des herbes sèches broyées ou de la paille broyée ou des tontes entre les vivaces, des cailloux dans les rocailles. Il faut veiller à ne pas enterrer les tiges des fleurs ou les troncs des arbres et arbustes sous le paillis, ce qui leur serait néfaste.
La mise en place du paillage doit se faire tout de suite après le nettoyage et sur une terre humide.

3 L’utilisation de couvre-sol
On peut planter des vivaces à fort pouvoir couvrant qui empêchent le développement d’indésirables quand elles sont installées : Epimedium, certains Geranium, les Symphitum, l’Origanum..

4 Un plan de plantation dense
Il faut éviter les espaces dégagés entre les plantes. Les adventices ne trouveront pas assez de place et de lumière pour pouvoir proliférer.

Le désherbage des allées et terrasses.

1 Choisir de laisser les allées et les terrasses engazonnées ou enherbées.
Le passage de la tondeuse limitera le développement des adventices. Si on choisit le gazon, il faut prendre un gazon résistant au piétinement et ne contenant pas de vivaces rampantes telles que le trèfle. Les vivaces rampantes auraient tôt fait d’envahir les parcelles cultivées voisines, (potager ou plates-bandes).

2 Utiliser un feutre en géotextile.
On le place sous le sable ou les gravillons ou une épaisse couche de paillis. Il est efficace à condition que la couche de sable ou de gravillons soit épaisse. Il ne permet ni aux vers de remonter vers la surface et d’apporter de la terre, ni aux herbes ayant germer de s’installer. Un ratissage ou un sarclage de temps en temps doit suffire à maintenir la surface propre.

3 Le désherbage à l’eau bouillante.
Cette technique est ancienne. On utilise l’eau de cuisson de la cuisine. Cela détruit les herbes mais pas les racines profondes comme celles des pissenlits.

4 Le désherbage thermique.
C’est le même principe plus onéreux mais pas plus efficace. En réchauffant la terre, on favorise même la germination des graines présentes.

5 Le désherbage avec des produits naturels

– sel et vinaigre
Très tendance, naturel, peu onéreux mais pas bio. Vous mélangez 5l d’eau, 1kg de gros sel iodé et 200ml de vinaigre blanc et vous arrosez les herbes indésirables. Mieux vaut utiliser un pulvérisateur qui permet de cibler les feuillages. Lorsque les feuilles jaunissent, vous arrachez. Ce mélange n’est pas sans inconvénients : Le sel est toxique donc pollue la terre et le vinaigre acidifie le sol. Il faut donc utiliser ce moyen avec parcimonie et sur des surfaces de passage : aire de stationnement, cour gravillonnée…Cette méthode n’est pas plus efficace que l’eau bouillante.

– purin d’ortie
Utilisé pur, donc très riche en azote, il agit en gorgeant le sol de nitrates et en intoxiquant les plantes.
C’est donc un moyen très polluant à éviter absolument !

Le désherbage d’un terrain vierge.
il s’agit de désherber des surfaces destinées au potager, au jardin d’ornement ou pourquoi pas un carré de pelouse. Le but est de débarrasser la terre de l’herbe en se fatiguant le moins possible tout en l’enrichissant.
Comment procéder ?
Six mois avant, il faut couper l’herbe le plus ras possible avec une tondeuse, une débroussailleuse, un rotofil. Les plantes à graines tel que les chardons seront coupées avant et jetées.
Ensuite, on étale une couche de compost sur l’herbe coupée, une couche de déchets verts du jardin (feuilles mortes, tontes, BRF.) Cette épaisseur végétale va nourrir toute la faune du sol, favorisant la remontée des lombrics qui transforment la terre compacte en terre grumeleuse plus riche en humus.
Puis, pour éviter les repousses, on recouvre la surface de cartons sur plusieurs épaisseurs en les croisant. A la rigueur, on peut mettre une bâche noire perméable. On termine par un paillis pour cacher le carton et éviter qu’il ne s’envole.
Au bout de 4 à 6 mois, on retire tout ce qui ne s’est pas décomposé et on travaille la terre à la grelinette ou une fourche à bêcher sans la retourner pour finir de la décompacter et retirer les racines qui subsisteraient.
On peut poser le carton directement sur l’herbe mais l’oxygénation du sol va être insuffisante pour tous les micro-organismes. En effet, les herbes coupées, en se décomposant, vont absorber l’oxygène présent au détriment des êtres vivants qui ne pourront assurer leur rôle d’amélioration du sol.

Le désherbage chimique
Dans le cadre d’une culture respectueuse de l’environnement, il est à bannir :
– pour éviter de nuire à la santé du jardinier qui se trouve au contact de produits nocifs,
– pour ne pas participer à la destruction des plantes voisines et du sol,
– parce que les substances actives utilisées se dégradent lentement et restent longtemps dans le sol,
– parce ces substances actives vont se retrouver dans les plantes semées, dans les nappes phréatiques.

Date : 3 mai 2017
Photos / texte : Thérèse

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02Mai

Le Jardin de Locmaria à Quimper (29)

2 mai 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Situé en face de la célèbre faïencerie Henriot, au bord de l’Odet, ce jardin de 1.700 m² a été aménagé en 1997 dans l’esprit des jardins de monastère puisqu’il se situe à proximité du Prieuré de Locmaria, fondé au 10ème siècle.
Parcourir les allées de ce jardin clos de murs en compagnie d’Etienne Léty, notre guide-jardinier de la ville, est un vrai bonheur ! Pas étonnant puisqu’au Moyen-Age, le jardin est synonyme de Paradis (Jardin d’Eden) et l’extérieur représente l’Enfer…
L’équipe des espaces verts s’est appuyée sur la flore décrite dans les archives de l’époque pour recréer les différents espaces du jardin : capitulaire de Villis (inventaire de base des plantes cultivées au 11ème siècle), les écrits du moine Strabon ou de l’abbesse Hildegarde de Bingen…


Bordé de plantes grimpantes et de roses, dont la très parfumée « Etoile de Hollande », le jardin abrite une collection de plus de 150 espèces de plantes. Etienne nous entraine de carrés en carrés, en nous racontant l’usage et la signification des plantes, réparties en fonction de leur utilisation :

  • culinaires: Poireau vivace, roquette, oseille, livèche, fèves, bourrache, céréales, Chardon Marie, Bardane, Molène…qui entraient dans les bouillons
  • utilitaires: Consoude, Orties (fibres), Chanvre, Nigelle…
  • médicinales: c’est dans le carré des signatures que l’on trouve les plantes, dont l’aspect était censé déterminer les maladies qu’elles soignent, attention pas toujours vérifié ! Chélidoine pour le foie (couleur jaune), Santoline vermifuge, Achillée ou Plantain (cicatrisantes) …
  • aromatiques: Hysope, Fenouil, Thyms, Menthes, Artemisia…
  • tinctoriales: Garance, Isatis, Hypericum…
  • mais aussi magiques ou de sorcellerie : Belladone, Jusquiame, Datura!

Chaque espèce est identifiée avec ses noms latins et français écrits sur de jolies ardoises, matériau que l’on retrouve délimitant les carrés, soigneusement paillés.
Sont présents bien sûr aussi des fruitiers : vigne, pommiers, poiriers, figuiers, néflier et petits fruits rouges. Saules et charmilles, ainsi que des fleurs vivaces (Ancolies, Anthémis, Phlomis, Valériane…) sont dispersés également tout au long de ce charmant jardin, dont les structures sont réalisées en châtaignier, enduit d’huile de lin.
On y remarque aussi un ancien rucher.
Au centre du jardin, une fontaine symbole de vie, avec ses quatre chemins d’eau en croix, représente les 4 fleuves du paradis terrestre décrits dans la Bible, surmontée d’une tonnelle en chêne symbolisant le ciel. Tout proche, le jardin marial, très intime, est composé de plantes ramenées des croisades, il renferme des symboles religieux, notamment liés au culte de la Vierge Marie (Lys, rose et iris blanches…)
Une grande sérénité se dégage de ce très beau jardin, unique, labellisé remarquable et espace vert écologique, que nous avons beaucoup de mal à quitter pour … « l’enfer » extérieur !!!
Un grand merci à Etienne, jardinier passionné, de nous avoir régalé de son savoir sans compter son temps : nous avons admiré, touché, senti et goûté de nombreuses plantes avec délices…

Date : 2 mai 2017
Photos / texte : Sophie B

Le Jardin de LocmariaPlace Denis Berardier – 29000 Quimper

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29Avr

Le Jardin du Perdrier à Sucé sur Erdre (44)

29 avril 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Nous avons été reçus par M Chiron, paysagiste, installé à Sucé-sur-Erdre, près de Nantes. Nous tenons à le remercier pour sa disponibilité, son amabilité et la grande clarté des informations qu’il nous a délivrées.

Le terrain, d’une superficie de 2 ha, a été acquis il y a une vingtaine d’années, et accueille à la fois le domicile familial, d’une part, et l’entreprise, d’autre part. Ce terrain n’avait pas été cultivé depuis une trentaine d’années, ce qui à la fois offrait un espace libre, et surtout non pollué, dans l’optique de l’aménagement d’un jardin paysagé.

La visite s’est faite sur la partie personnelle de la propriété, aménagée par M Chiron pour son usage propre, mais aussi pour servir d’exemple de ses réalisations.

Ainsi, le jardin, d’inspiration japonaise libre (ce sur quoi insiste notre hôte), a été structuré en espaces construits :

Nous entrons par une allée droite qui mène à un parking privé et à la maison, encadrée par de grands panneaux de ciment et peints en noir (et parfois rouge), qui (aux dires du paysagiste) ont donné à cet espace une allure d’abord minérale, peu à peu rééquilibrée par le développement de la végétation (ici, une alternance régulière de buis et d’hydrangeas Annabelle). Cette allée est doublée par une contre-allée sur laquelle nous reviendrons en fin de visite.

Le sol est couvert par des dalles naturelles ou des galets.

Dès le départ, l’élément remarquable est la perspective offerte sur l’allée, où la vue est menée jusqu’à un des panneaux, percé en lune pleine et qui laisse entrevoir un champ parsemé de grandes roches noires dressées. Ici, l’inspiration japonisante est perceptible, renforcée par la présence de plusieurs érables et d’un Parrotia persica.

Nous empruntons ensuite une allée plantée d’arbres, où se remarquent notamment un grand figuier d’une quinzaine d’années et surtout un superbe Prunus serrula Jaro, taillé en transparence et dont l’écorce prune est superbement mise en valeur.

Alors nous débouchons, en contraste, sur un vaste espace carré, dont la forme est renforcée par une haie de hêtres, et au-delà par la masse des chênes qui entourent l’ensemble de la propriété.

Le rêve du chêne peut-être
C’est d’être un jour
Roseau qui danse avec le vent
JPJarry

Ce grand espace vide crée dans le jardin, sous la voûte ouverte du ciel, un lieu de respiration, en contraste avec les lieux plus fermés, couverts et densément végétalisés. Prévu dans un premier temps comme un espace de jeu pour les enfants de notre hôte (pour jouer au foot, évidemment !!!), il sert ainsi plutôt aujourd’hui d’accueil aux exercices de tai shi, yoga et autres activités culturelles.

Derrière la haie de hêtres est dissimulée une allée librement plantée, ombragée, où se mêlent plants indigènes et de collection. Notre pérégrination nous mène vers des masses végétales où se révèle un remarquable effet produit par les ondulations de troènes taillés, ou, plus loin, de Leptospermum Silver sheen. Ainsi se construit un contraste avec l’équilibre et la respiration « shinto » suggérés par le vaste espace quadrangulaire que nous venions de quitter et les roches dressées que nous avions entrevues derrière le mur « lune ». L’évidence de glycines blanches rappelle encore l’esprit japonais, comme les bouquets de phyllostachys nigra, ceints de lauriers taillés en boules.

Nous parvenons alors aux abords de la maison, entourée d’une vaste prairie, et nous y sommes accueillis par un sympathique robot tout occupé à tondre (mais qui a failli me mordre quand j’ai tenté d’interrompre son dur labeur). Une partie de la pelouse n’est pas fauchée et laissée à la libre pousse de graminées et d’annuelles florifères, pour créer un contraste interrompu par quelques trouées qui invitent à la déambulation.

Notre hôte nous indique son souci de ne pas trop enrichir le sol de cette partie non tondue, ce qui évite de trop favoriser les variétés cultivées au détriment de la diversité végétale naturelle.

Nous retrouvons enfin notre point de départ, et nous repartirons vers l’entrée de la propriété en suivant cette fois-ci le « chemin des écoliers » égayé par les parterres d’hydrangeas Annabelle, superbe couvre-sol drageonnant, qui malheureusement n’était pas en floraison lors de notre visite.

Nous prenons alors congé d’un hôte aussi accueillant et prévenant qu’un maître de maison de thé. Nous pourrions lui dédier ce haïku du sage Iida Dakotsu :

Douceur du printemps
Aux confins des choses
La couleur du ciel.

Date : 29 avril 2017
Photos / texte : Jean Pierre J

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27Avr

Les Arbres du Monde au Huelgoat (29) en 2016 et 2017

27 avril 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Anciennement Arboretum du Poërop
Arrivée le matin au Huelgoat avec un peu de brume avec des couleurs d’automne.
Malo Dormont, le jeune jardinier nous a accompagné pour cette visite.
Il n’y a pas que le feuillage qui soit intéressant dans ce parc, il y a aussi les troncs.
L’arboretum des Arbres du Monde au Huelgoat est un espace dédié à la biodiversité végétale mondiale. Il présente à tous les publics sur 22 hectares, 3.600 espèces d’arbres et arbustes originaires de 4 continents. Une Collection Extraordinaire, une invitation au voyage : à travers la vallée himalayenne, la flore chilienne, les eucalyptus et arbustes du bush australien, les magnolias, les rhododendrons, les chênes, les érables, ainsi que les pins, les rosiers, et la bambouseraie.
Un des plus beaux arboretums de France.

Photos / texte : Florence A
Date : 15 Octobre 2016

 

Nouvelle visite de l’arborétum de Huelgoat le 22 avril 2017
Dans les Monts d’Arrée 10.000 arbres dont 300 espèces se répartissent en cinq continents dans cet espace dédié à la biodiversité sur une superficie de 22 ha à 220 m d’altitude.
Le jardin créé en 1993 par M Merret est resté à l’abandon durant quelques années. L’association « Les Amis Des Arbres Du Monde » épaule ensuite Malo DORMONT (botaniste) qui veille au maintien et à la réhabilitation de ce site avec le soutien de bénévoles qui interviennent très régulièrement.
Les plantations profitent d’une bonne hygrométrie et de peu de variations de température.
Tout d’abord les arbustes et arbres d’Europe :

  • rhododendrons et camélias en fleurs
  • viornes dont le splendide viburnum opulus au port étalé
  • satiphiléa (mellifère) dont les graines étaient utilisées pour la réalisation de chapelets dans les monastères
  • véronique hébé salicifolia bleue
  • fothergilla (fleur blanche en forme de rince bouteille)
  • indigo colutéa
  • pivoine arbustive.

Puis nous arrivons dans un verger de fruits secs : chataigniers, noisetiers, noyers bordés de poiriers et un verger de pommiers à cidre.
Une trouée dans la végétation nous permet d’admirer une vue exceptionnelle de la campagne environnante.
Le Chili et sa flore diversifiée :

  • araucarias
  • aralias
  • nothofagus au superbe port
  • bambous d’Amérique du Sud : Chili , Argentine
  • crinodendrons
  • embrothrium
  • coccynéum ou arbre de feu (floraison orangée, une merveille)
  • azara microphylla ( très parfumé)
  • pittosporum dallii

Et puis le Népal

  • sorbus aria magnifica au feuillage gris et port très étalé
  • chênes (40 espèces)
  • indigoféra doshuo
  • bambou grimpant
  • luna apiculata (écorce de couleur cannelle)
  • cornus en fleur : kousa et cherokee chief nous déployant une floraison somptueuse
  • azalées
  • magnolia macrophylla Dr Johson majestueux !
  • arbre à mouchoirs en pleine floraison
    Les arbres du bush australien : magnolias, rhododendrons, chênes et pins, rosiers, eucalyptus et la bambousaie.
    Le jardin de thé : nombreux camélias dont le camélia sinensis.
    Nous sinuons vers le jardin humide : grand plan d’eau entouré et planté de gunnéras, lis des marais, carex, iris confusea et nombreuses fougères.
    Nous achevons notre visite par le parcours en vallée himalayenne : sarcococca, budléia, pivoines arbustives, bouleaux, bambous reproduits par semis spontané, nombreux conifères.
    Et au détour, un superbe bouddha qui nous invite à la méditation et au respect d’un site aussi majestueux.
    Un grand merci à Malo Dormont pour sa visite guidée et sa gentillesse.

Date : 22 avril 2017
Photos / texte : Anne Marie PLES ARBRES DU MONDE AU HUELGOATLe Poerop – 29690 HUELGOAT

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02Avr

Atelier Bouturage

2 avril 2017 Annaïg Le Meliner Atelier

 Archive

Une douzaine de personnes se sont retrouvées à Locmiquel le 31 mars pour l’atelier bouturage animé par France M.

Les participants ont suivi les précieux conseils de France, ont pris des notes, n’ont pas hésité à poser de nombreuses questions pour ensuite passer à la pratique.

« A nous ! Oh la la, j’ai oublié si je prends une bouture à talon ou une tige simple ! »

« J’ai bien coupé une partie des feuilles pour éviter l’évaporation comme l’a dit France »

Et voilà les petits pots sont bien étiquetés…

« Bon, on a bien travaillé ! maintenant, on va reprendre des forces : un p’tit café, un jus de fruit, des petits gâteaux ! »

Bel après-midi à Grand-Champ : Merci à France pour ses explications et à Bidou pour son hospitalité.

Date : 31 mars 2017

Pierrette G

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27Mar

Le Jardin botanique des Montagnes Noires à Spézet (29)

27 mars 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Pour notre première sortie de la saison M Cozic nous accueille pour une belle visite du jardin botanique qu’il a créé en 1993 pour les besoins de son activité de paysagiste et par passion. Ce jardin qui s’étend sur 5ha abrite la plus grande collection de conifères de France disséminés dans différents espaces paysagers. Le choix s’est porté sur les conifères et les plantes de terre de bruyère en fonction de la nature du sol et du climat.
M Cozic a aménagé son jardin en privilégiant le naturel afin de réduire la charge de travail. Il a à cœur d’avoir un jardin dont on n’est pas esclave. Les grandes lignes développent un jardin à l’anglaise nous offrant au détour un jardin thématique à la française, un peu plus loin un autre à l’italienne.
Le camaïeu de vert est rehaussé par les bruyères d’hiver, de très beaux camélias, des magnolias, des azalées en pleine floraison pour notre plus grand bonheur
C’est un vrai plaisir de parcourir de grands espaces engazonnés parsemés de sujets choisis par M Cozic soit pour leur forme, leur couleur, la beauté de leur port, la particularité de leur écorce.
Ainsi avons-nous pu admirer le squelette d’un imposant Fagus sylvatica pendula (âgé de 25/26ans) avant l’arrivée de son feuillage.


Un peu plus loin trois beaux Chamaecyparis Nootkatensis pendula ont été surnommés « les trois sorcières » par leur propriétaire.
Le tronc d’un séquoia sempenvirens a été dégarni pour que le visiteur puisse apprécier son toucher doux et souple, rappelant celui du liège.
Mon regard a également attiré par :

  • l’abiès pinsapo pyramidal, originaire d’Espagne, en voie de disparition,
  • l’abiès koréana green carpet, beau couvre-sol, adapté aux petits (et grands) jardins,
  • le spinus densiflora pendula, cultivar d’un pinus du Japon,
  • le Chamaecyparis pisifera « Filifera », sujet rare,
  • le Sciadopitys verticillata aussi appelé Pin parasol du Japon,
  • des Ifs dont un particulièrement qui a été semé il y a 30 ans par M Cozic, il a poussé en cépée. Il a été baptisé Taxus baccata Cozig Pendulum, sujet unique !

Voici seulement un petit aperçu de la richesse de ce jardin où il fera bon se promener à nouveau et prendre le temps d’admirer et se procurer, le cas échéant, un bonsaï car M Cozic est également passionné de bonsaï.
Nous le remercions pour son accueil et sa gentillesse.

Date : 25 Mars 2017
Photos / texte : Colette MLe Jardin Botanique des Montagnes NoiresPropriétaire : André Cozic
Le Fell – 29540 SPEZET

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25Mar

Le Domaine de Trévarez à Saint Goazec (29)

25 mars 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Premier point de vue à partir de Châteauneuf du Faou d’où l’on devine dans le bleu de la brume, dominant la vallée de l’Aulne et planté dans le site superbement désolé des Montagnes Noires, le château de Trévarez. Ce château, bâti par le richissime James de Kerlégu à la fin du 19ème siècle, tient à la fois de la Tour Eiffel par sa structure métallique et de Walt Disney par son kitsch gothico-rococo. On y verrait bien quelque fée Carabosse aimant le confort début 20ème ou un des personnages fantastiques de Tim Burton : Edward aux Mains d’Argent par exemple, qui aurait rendu de grands services aux jardiniers chargés de l’entretien du parc.
Occupé par l’armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale, détruit par un bombardement allié, le domaine fut racheté en 1968 par le département du Finistère qui restaura et recomposa le parc laissé à l’abandon pendant une cinquantaine d’années.

   
Ce site est désormais classé « Jardin Remarquable » et comporte 750 variétés de camellias.
Dès sa création en 1893, le parc moderne et composite a servi d’écrin au château : devant le bâtiment, les jardins ; au-delà de ces derniers, le parc à l’anglaise et en troisième ceinture, l’utilisation de la hêtraie préexistante. Pour masquer les trous dans le paysage et cacher les allées de service, on a utilisé les rhododendrons pontiques qui ont envahi le sous-bois pendant la période de délaissement du domaine si bien qu’aujourd’hui, dans certaines parties du parc, de véritables fouilles archéologiques botaniques sont entreprises pour retrouver les allées d’origine.

   
Lors de l’achat par Le Conseil Général du Finistère, le parc foral qui comporte 160 camellias centenaires et 100 rhododendrons est restauré et de nouvelles plantes sont introduites.
L’ouragan de 1987 détruit les 2/3 du parc ; il est décidé de dispatcher la collection en jardins « quatre saisons » (une collection majeure par saison).
En mars, la majorité des camellias est en fleurs.
Notre charmant guide, ingénieur agronome chargé, entre autres, de la reconnaissance des espèces de camellias nous conduit d’abord dans « La Clairière Aux Camellias » où ont été implantées après 1987 des camellias de toutes les espèces et de toutes les couleurs.
Le camellia japonica a donné 25.000 cultivars et 10.000 hybridations à partir de 1944. La plus commercialisée est le camellia sinensis ou théier.
Les camellias peuvent être classés en :

  • Groupes culturels liés à la cérémonie du thé (ex ; Higo, fleur simple à gros cœur d’étamines)
  • Groupes botaniques (ex : camellia japonica rusticans, très ramifié et très trapu pour supporter le poids de la neige.)
  • Familles d’hybrides (japonica densetii, le réticulata) est l’hybridation la plus connue
  • Groupes ayant subi une mutation d’un ou plusieurs gènes qui affectent soit le port de l’arbuste, soit la fleur (couleur, forme, pétale fimbrillé), soit la feuille. Parfois les trois à la fois. On peut trouver des parties mutantes sur un même arbre. Un exemple est donné à partir de l’ancêtre « elegans » qui a pu donner, entre autres, le « cm wilson hawaï. »
  • Les camellias bicolores sont striés génétiquement ou par contamination par un virus.

La visite se poursuit par « Le Sous-bois Aux Camellias » qui présente plusieurs variétés de grands sujets. C’est une plante très ancienne qui vient du Japon ou de Chine.

  • Au début du 19ème siècle, elle est introduite en Europe, en Angleterre et en Hollande. Elle est cultivée sous serres pour la production de fleurs coupées. On recherche la fleur en forme de pompon pour la mettre à la boutonnière. Les Italiens préfèrent la fleur imbriquée.
  • 1900 : c’est l’apogée du monde colonial. La préférence des collectionneurs allant aux orchidées que l’on place dans les serres, les camellias sont plantés en pleine terre. On l’utilise alors comme plante ornementale de parc.
  • A la fin de la deuxième guerre mondiale, les Américains et les Australiens se prennent de passion pour les camellias et organisent des concours. On cherche à obtenir de grosses fleurs, des couleurs et des ports particuliers. Au début la sélection est faite par des pépiniéristes mais à partir du 20ème siècle ce n’est plus le cas car peu productif (1 graine sur 1.000 pour 1 sélection).

Nous terminons la visite commentée par « Les Alentours du Château »
Devant la bâtisse, s’étendant en demi-cercle, le jardin limité par un alignement de 25 camellias centenaires de la même espèce : Kerjégu n’était pas un spécialiste et y voyait surtout un ancrage symbolique dans l’aristocratie. Au-delà des camellias, la prairie ; en arrière-plan la forêt d’arbres exotiques
Nous empruntons les allées à la manière des invités de la grande époque du château. Leur organisation ménage un jeu de cache-cache : le bâtiment est d’abord dissimulé aux yeux des visiteurs par des rangées de rhododendrons, d’azalées, de pieris en bordure de l’allée d’honneur et de conifères exotiques en lisière. Puis, au milieu de l’arc de cercle dessiné par l’allée, s’ouvre un large espace découvrant la perspective du château, dressé, brique et noir, sur fond de montagnes bleutées de brume. La promenade repart sous le couvert d’autres rangées d’arbres jusqu’à la cour d’honneur.
La visite commentée s’achève. Perplexe quant à la suite des opérations (rédaction du compte-rendu de la visite) et transpercée par une bise qui refroidirait l’Ankou soi-même, je laisse plus courageux que moi visiter la rocaille. Je quitte donc Trévarez et ses cerfs, soi-disant morbihannais qui viennent manger les camellias des Finistériens.
Que notre guide et nos camarades éminents spécialistes me pardonnent si j’ai estropié le nom des espèces, commis des erreurs ou omis des pans entiers de la visite. Bien que n’ayant pas une goutte de sang bleu, je suis comme James de Kerlégu : j’aime les camellias sans rien y connaître.

Photos / texte : Marguerite R
Date : 25 mars 2017Le Domaine de TrévarezRoute de Laz – 29520 Saint-Goazec

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