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Balades & jardins

Jardins visités Morbihan

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03Nov

Le Parc du Grand Courtil à Saint Nolff (56)

3 novembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan

Pour cette avant dernière sortie de l’année 2016, Dominique et Benoît Fournier, deux passionnés d’arbres, nous accueillent dans leur parc du Grand Courtil à Saint-Nolff.

En cet après-midi du 3 novembre, si le fond de l’air est frais par rapport aux jours précédents, le soleil est au rendez-vous et la luminosité parfaite pour apprécier les magnifiques couleurs automnales.

Ce parc forestier et botanique d’une superficie de 10 hectares est récent : les premières plantations ont commencé en février 2000 à l’emplacement de pâtures à vaches.

Sur une pelouse en pente douce, à proximité de la longère, nous nous arrêtons devant une petite collection d’érables en provenance de l’Arboretum des Barres :
Acer palmatum ‘shaïna’
Acer rufinerve (à l’écorce en peau de serpent)
Acer davidii
Acer sieboldianum
Acer griseum

Notre regard est aussi attiré par les couleurs splendides en cette saison de l’arbre de fer (Parrotia persica), du tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera), du ginkgo (Ginkgo biloba), d’un bouleau (Betula maximowicziana), du Tupelo (Nyssa sylvatica), du Sassafras …. etc.

Nous empruntons ensuite l’allée des chênes écarlates (Quercus coccinea), au feuillage rouge vif, couleur plus soutenue que celle des chênes d’Amérique Quercus rubra, Chêne d’Amérique, Chêne écarlate, Tulipier de Virginie.

Au bout de cette allée, un petit ruisseau, toujours en eau malgré l’été très sec, dont les abords sont plantés de diverses espèces d’arbres et surtout d’arbustes : rhododendrons, aulnes (Alnus glutinosa, alnus cordata), Viorne (Viburnum mariesii), Hamamelis (Hamamelis mollis), Cotoneaster baccilaris, cyprès-chauve (résineux de bordure d’eau qui perd ses aiguilles en hiver, Metasequoia glyptostroboides, également au fee (plantée dans une prairie très humide), nous atteignons l’arboretum des chênes ou Quercusetum (Quercus nom scientifique du chêne).

Sur les 450 espèces de chênes existant dans le monde, dont seulement une 20aine d’espèces en Europe, ici poussent une 60aine d’espèces différentes, chaque espèce représentée par 5 exemplaires :

Quercus suber, le chêne liège

  1. acutissima (Asie)
  2. myrsinifolia (Asie)
  3. texana (USA)
  4. bicolor (Amérique du Nord)
  5. imbricaria, chêne à feuilles de Laurier (USA)
  6. macrocarpa, chêne à gros gland
  7. agrifolia (Californie)
  8. serrata (Asie), chêne dont on se sert des feuilles comme engrais vert pour les rizières
  9. phellos, chêne à feuilles de saule
  10. rysophylla (Mexique)
  11. pyrenaica (chêne tauzin, Europe)
  12. gravesii (USA, Mexique)
  13. dentata (Corée, Chine,Japon), les plants cultivés ici sont issus de glands ramenés de Pékin par les propriétaires, ce chêne impressionne par ses grandes feuilles pouvant atteindre 40 cm
  14. emoryi, aux glands comestibles (USA, Mexique)
  15. virginiana (USA)
  16. fabrei (Corée, Chine) … etc

Toute cette collection a été rassemblée dans ce parc avec l’aide de M Hervé Le Bouler, ancien directeur de la pépinière forestière de l’Etat à Guéméné-Penfao.

Le retour vers la longère se fera par l’allée des chênes des marais (Quercus palustris), parés aussi de leur habit d’automne. Nous croiserons sur le retour d’autres espèces intéressantes, un tilleul (Tilia tomentosa), Sequoiadendron giganteum, Sequoia sempervirens et devant la longère un magnifique pin de Monterey (Pinus radiata).

Avant de quitter cette belle ambiance automnale, Mr et Mme Fournier nous invitent à une dernière petite promenade à la découverte d’un magnifique calvaire classé situé dans leur propriété en bordure de la voie romaine.

          

Un grand merci à M et Mme Fournier de nous avoir chaleureusement guidé tout un après-midi dans ce lieu reposant, si proche de Vannes, qu’ils ont eux-mêmes créé avec beaucoup de passion.

Texte / Photos : Nicole. A

Date : 3 novembre 2016Le Parc du Grand Courtil à Saint-NolffM et Mme Benoît Fournier

Rannuec par Dilliec – 56250 Saint Nolff

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24Mai

Le Jardin de Michel Damblant à Belle-Ile (56)

24 mai 2015 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Une visite de jardin particulière.

Une visite d’un jardin à Belle-Ile ne ressemble à rien d’autre. D’abord, vous prenez le bateau et pendant la traversée sous le soleil, vous vous éloignez de vos occupations et petits tracas quotidiens. Ensuite, par le cheminement le long du sentier côtier à la découverte de la flore sauvage, vous ne vous occupez plus que de la nature : la mer, le vent, le soleil, le relief découpé sont un ravissement sans fin. Sous vos pas, avec l’aide de Michel Damblant qui vous guide, vous découvrez des dizaines de plantes, quelquefois minuscules, dont vous demandez le nom avec curiosité. Même si vous avez déjà arpenté les sentiers de Belle-Ile, c’est encore une découverte.

Enfin, vous arrivez au jardin de Michel : le « Jardin d’Eden du voyageur ».

Sur le large chemin qui le borde, vous ne devinez presque rien du jardin. Il est bordé d’une large haie et fermé par un portail en bois à claire-voie. On aperçoit une cabane sur le côté et une longue allée.

Vous entrez. En attendant le groupe qui s’est passablement étiré dans la dernière montée, votre regard est immédiatement dirigé par les dizaines de géraniums de Madère en fleurs qui se sont ressemés çà et là : autour de la cabane, sur les massifs légèrement surélevés par quelques rondins et qui bordent une longue allée au bout de laquelle on aperçoit d’autres constructions en bois.

De petite allées partent de la cabane et c’est une profusion de couleurs. Les arbres et arbustes dissimulent l’ensemble du jardin et vous êtes dans l’impatience de le découvrir.

Michel Damblant vous présente son jardin. Il l’a conçu sans plan primitif. Il s’est fixé deux règles : un espace dégagé de pelouse encadré de massifs et pas de massif à couleur unique.

Le climat de Belle-Ile où la température ne descend pas au-dessous de -4°C a permis à Michel de concrétiser une idée : rassembler dans son jardin des plantes venant des cinq zones de végétations du monde.

La visite guidée commence. Le groupe emprunte une allée assez étroite. Chacun admire l’ordonnance des plantations qui la bordent de chaque côté. Michel Damblant nous les présente une à une.

Et, c’est là que tout bascule. Comme dans un conte, viennent rejoindre votre groupe des dizaines de personnages évoqués par le maître des lieux : Cook, Bougainville, le père David, Darwin, Linné, Siebold, Thunberg… explorateurs, médecins, botanistes, qui ont rapporté de leurs lointaines explorations des milliers de plantes.

De chaque plante de son jardin, Michel peut vous raconter les origines, le découvreur, les aléas de son acclimatation. Et vous ne regardez plus les massifs de cistes aux couleurs éclatantes, l’étonnante Rosa chinensis mutabilis qui habille le fond d’un massif, les délicates fleurs des iris, les nénuphars, les Eucalyptus du même œil.

Le groupe débouche sur l’espace central : une grande pelouse bordée de grands massifs totalement recouverts de végétation. Chaque plante a pu se développer à sa convenance et c’est un festival de couleurs, de formes, de textures. Les Erigérons y côtoient les Halimiocistus, les bruyères voisinent avec les Phormiums, les Seneccio latifolius frôlent les Medicago… Beaucoup de ces plantes évoquent des contrées exotiques et contribuent au dépaysement.

Un petit repos s’impose. Il fait chaud ! Tout le groupe, assis à l’ombre sur la pelouse, quitte maintenant Belle Ile pour des contrées éloignées en écoutant les histoires des plantes et de ces hommes qui sont partis à l’aventure.

Puis, vous continuez la visite, près de la mare, dans d’autres petites allées, une visite riche de nouvelles découvertes de plantes et d’explications sur leur culture, sur la pollinisation de leurs fleurs, sur leur provenance, sur leur généalogie. C’est passionnant.

Et, lorsque la visite se termine, vous quittez ce jardin un peu à regret, certain que Michel Damblant pourrait vous emmener en voyage pendant encore des heures et des heures…

 

Date : 22 mai 2015

Photos / texte : Thérèse P

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite.

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10Mar

Le Jardin de Daniel à Moustoir-Ac (56)

10 mars 2015 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

C’est un jardin de 5.000 m² situé entre campagne et forêt que nous découvrons ce matin.

Daniel Lefèvre nous accueille, sous une bruine légère, et nous fait découvrir son domaine qu’il entretient depuis 4 ans

Il nous entraîne d’abord vers l’arrière de la maison où les Camellia, Hydrangea, Rhododendron et autres constituent un espace ombragé propice aux hellébores (400 en tout, provenant exclusivement de la pépinière Delabroye) : nous avons là un échantillonnage exceptionnel des variétés existantes. Au passage, un Pseudowintera Colorata attire bien des regards par son feuillage aux couleurs lumineuses.

Puis, les massifs de quelques 100 graminées, Miscanthus, Panicum, Molinia, Pennisetum, Stipa, agrémentés de vivaces variées se dévoilent au fur et à mesure : lignes verticales et courbes se répondent admirablement – charme et élégance assurés!

Ensuite, nous admirons différents arbres aux écorces colorées : des Prunus, Acer, Cornus puis des arbustes comme Sorbaria sorbifolia Sem aux jeunes pousses roses, Cercis canadensis Rising Sun au feuillage pêche et or, Cornus officinalis Kintoki aux grappes de fleurs jaunes et parfumées.

Le jardin descend en pente douce et tout en bas, le long de la forêt, d’autres hellébores et vivaces nous attendent.

Enfin, le jeune plant de Wollemia Nobilis – arbre de la famille des Araucariacées – aux étranges écailles et aux boutons cireux atteindra les 40 m à l’âge adulte.

Quelques merveilles : Pseudowintera Colorata – Wollemia Nobilis – Sciadopytis verticillata Goldhammer

Voilà un jardin à l’atmosphère naturelle et aux spécimens rares que les visiteurs auront plaisir à savourer en toute saison ….

Merci à Daniel d’en avoir ouvert les portes et de nous l’avoir fait découvrir.

Date : 7 mars 2015

Photos / texte : Pierrette G

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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15Oct

Le Conservatoire des Rhododendrons Polyploïdes à Josselin (56)

15 octobre 2014 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Le but de ce conservatoire est :

  1. la sauvegarde des premiers polyploïdes (majoritairement anglais ou américains). J’ai donc fait appel à quelques amis américains pour qu’ils m’expédient des boutures de presque tous les polyploïdes qui ont été testés par l’Université de Cumbria. Je les ai bouturés et d’ici une paire d’années ils seront suffisamment grands pour être installés au « Bois d’Amour », nom très poétique de l’endroit.
  2. la plantation des hybrides polyploïdes « made in France ». Depuis deux ans je donne mes obtentions polyploïdes à la ville de Josselin. C’est un projet qui me tenait à cœur et que j’ai pu réaliser grâce à mon ami Christian Hays, amateur « polyplante », qui a su convaincre le Maire de Josselin de planter des rhododendrons dans ce Parc situé plus ou moins au centre même de cette charmante Cité.

Une municipalité est la seule à même de gérer dans le temps un projet de ce type. Quand j’évoque le facteur temps, je raisonne en dizaines d’années. On peut tout à fait imaginer que des « chercheurs » ou des « hybrideurs » viennent à Josselin dans 30 ou 40 ans pour la « banque génétique » qu’il y trouveront. Les auteurs de ce projet, Joseph Seveno (le Maire de Josselin), Christian Hays et moi-même seront morts depuis longtemps mais nous aurons la satisfaction d’avoir pensé aux générations futures. Je suppose que les visiteurs d’Exbury n’étaient pas aussi nombreux dans la première décennie suivant sa création qu’ils le sont maintenant. Je suis certain qu’il en sera de même pour Josselin car ce Conservatoire est une idée originale et que le cadre de Josselin est unique et s’y prête merveilleusement bien.

L’inauguration du Conservatoire des rhododendrons polyploïdes s’est déroulée samedi 03 mai 2014 sous un ciel radieux. Depuis deux ans je donnais des plants à la municipalité de Josselin qui m’avait contacté dans le but de faire ce Conservatoire. Un ami, Christian Hays, avait signalé au maire de Josselin, Joseph Séveno, les avancées scientifiques depuis 2011 sur ces rhododendrons.

J’ai naturellement été emballé par ce projet de Conservatoire et par le lieu : le Bois d’Amour à Josselin. Josselin est une petite ville qui a su préserver son patrimoine : on peut y découvrir de très nombreuses maisons anciennes. Les touristes y viennent nombreux pour ses maisons ‘médiévales’ et son château

Pour l’inauguration, des ‘panneaux’ d’environ 2 m sur 2 expliquent le projet et quelques sujets incontournables : les missionnaires français ou les hybrideurs et leurs travaux. Ces panneaux resteront en place jusqu’à la fin de l’été à cet emplacement, appelé du nom poétique de ‘théâtre de verdure’. Le maire, Joseph Séveno, présente le projet sur le 1er panneau

Mille mercis aux hommes sans qui ce Conservatoire n’aurait pu se faire : Christian Hays, Alain Hivert, responsable des services techniques et son équipe, Joseph Séveno, maire de Josselin.

Parmi les invités, M Josselin de Rohan, propriétaire du château et du rhododendron ‘Château de Josselin’, hybride enregistré en 2006, obtention de Marc Colombel

Le projet est ambitieux et le but des plus nobles : faire en sorte que les visiteurs apprécient la promenade et que les générations futures disposent d’une banque génétique des premiers polyploïdes.

Texte : Marc Colombel en 2014

 

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20Sep

Le Potager chez M Ezanno à Erdeven (56)

20 septembre 2014 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Nous avons visité ce jardin où sont cultivées des tomates de toutes sortes ainsi que d’autres légumes d’été sous un tunnel.

Lundi matin, 15 septembre, nous sommes une quinzaine à nous retrouver à Kergouët, sur la commune d’Erdeven. Cette sortie fait suite à la conférence sur les tomates de Juin.

Maraîcher à la retraite, le propriétaire nous propose de visiter les trois tunnels sous lesquels il cultive, en cette saison, des tomates. Pour la visite, il est accompagné par M Lescop, passionné d’apiculture.

La visite démarre sur un tout autre sujet ! En effet, Mr Lescop, en se présentant, nous parle du chou de Lorient. Surprise de notre part ! Nous en avions parlé le samedi 6, lors de notre réunion de rentrée ! Nous apprenons que ce sont ses aïeux qui sont à l’origine de la culture de ce chou et qu’il s’occupe actuellement à en relancer la culture et surtout à obtenir une IPG pour cette variété. Pour ceux qui voudraient le cultiver, ils trouveront des plants à la saison prochaine aux Serres du moulin à Kergouët.

Ensuite, nous entrons sous les tunnels : ici sont cultivées plusieurs variétés de tomates :

  • Félicia : une tomate rouge et ronde. Certains pieds sont greffés sur des plants sauvages et montrent une production beaucoup plus abondante que les pieds ordinaires.
  • Noire de Crimée,
  • Tobira : une petite cerise,
  • Groseille : une minuscule cerise très douce,
  • Black Cherry : cerise, elle aussi.

Et puis, surprenant, une tomate bleue dont l’origine sauvage a été fixée.

Toutes ces tomates sont attachées sur des tuteurs verticaux et ensuite palissées à l’horizontale. L’arrosage est assuré par des tuyaux qui courent le long des sillons de plantation.

La tomate étant un légume gourmand, et ici on lui apporte essentiellement de la potasse et de la magnésie. Il n’utilise que des produits bio.

Puis suivent quelques conseils, nous ne sommes jamais trop savants !

Pour polliniser les fleurs, il suffit de secouer les tiges en plein midi lorsque les fleurs sont bien ouvertes.

Quand vous mettez les plants en place, il faut bien arroser la terre avant, bien arroser juste après et attendre 3 semaines ensuite pour obliger le plant à former ses racines en profondeur. Le pied sera plus solide et moins sensible à la sécheresse. Il faut reprendre des arrosages réguliers lorsque le fruit est formé mais sans excès pour éviter la maladie du cul noir.

Sous ces tunnels, il y a aussi des cultures de haricots à rames : Emeric de Vilmorin, un mangetout grimpant, des melons qui sont palissés sur des filets de pêche beaucoup plus résistants que les filets de culture que nous connaissons, des poivrons dont le jaune Yellow Pearshaped et un noir qui rougit en mûrissant, des aubergines.

En début de saison, sont cultivées des pommes de terre primeurs.

Ces différents légumes permettent une rotation des cultures.

A côté des serres dans les champs, on trouve des courgettes, du persil, du basilic pourpre beaucoup plus parfumé que le vert, des concombres.

Deux conseils au passage :

Quand l’oïdium fait son apparition, au moment de récolter une courgette, on supprime la feuille en dessous qui ne sert plus à rien. Cela permet au pied de continuer à se développer.

On peut planter des courgettes jusqu’au 15 août, cela permet une récolte plus tard en automne.

Au moment de notre départ, nous remercions M Ezanno et M Lescop pour cette visite instructive et leur accueil chaleureux. Et nous repartons tous avec un panier de tomates.

Nota : En 2015, de mi-mars à la fête des pères, vous trouverez aux Serres du Moulin tous les plants de légumes ou de fleurs annuelles que vous souhaitez repiquer dans votre jardin.

Date : 15 septembre 2014

Photos / texte : Thérèse P et Marie Claire O

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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21Fév

Les Jardins d’Ewen à Remungol-Guénin (56)

21 février 2014 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Un dimanche après-midi ensoleillé, c’est si rare ces temps-ci ! Nous avions lu dans www.baladesetjardins.fr : Les Jardins d’Ewen, Journées des Hellébores et autres floraisons hivernales, Visites guidées, etc. Nous y allons !

Facile à partir de la RN24 Lorient-Rennes en sortant à Remungol-Guénin, c’est bien fléché ! On emprunte certes des routes étroites dont les traces moussues font craindre de finir dans un chemin creux… Mais non ! Au bout de la plaine, des maisons, une pancarte, des voitures… C’est là !

Sandrine accourt et nous accueille. Sympathie immédiate. Une visite est en cours mais nous pourrons profiter de la suivante. En attendant nous découvrons la partie haute du jardin.

La maison de pierres, en schiste local, bénéficie de travaux de restauration. Quelques respectables arbres centenaires sont conservés par respect du naturel, maître-mot, ici. Les massifs sont essentiellement habillés d’arbustes caducs ou persistants… Le décor est planté. Ce fut une ferme. Le hangar demeure. Il abrite aujourd’hui l’exposition de magnifiques hellébores, autre occasion de patienter en beauté.

Romain, tout à la fois paysagiste, jardinier, pépiniériste, nous rejoint. La visite commentée, c’est maintenant… Le jardin né en 1997 « de la rencontre d’un homme et d’un lieu » est apparu peu à peu sous sa forme actuelle. Il s’est évidemment ouvert à la visite plus récemment. Une association s’est créée pour en assurer la gestion. Petite confidence : Sa dénomination « Jardins d’Ewen » vient en référence au prénom du 1er enfant du couple.

 

La priorité a été donnée à la plantation d’arbustes. Il y a assez peu de vivaces pour le moment. Et en cette saison, ce ne serait pas le plus significatif de toutes façons. Notre guide nous conduit tout le long d’un cheminement permettant de découvrir le jardin organisé sur 1,8 ha en deux parties que sépare un vallon. Un cours d’eau le parcourt, qui s’est mué il y a peu en torrent, épargnant néanmoins et fort heureusement les plantations, les plus basses.

L’intérêt du moment, outre les hellébores assez peu nombreuses en pleine terre, réside évidemment dans les floraisons hivernales des arbustes : camellias avec des raretés, edgeworthias aux fleurs tubulaires jaune orangé, pieris originaux, hammameli  à la floraison finissante, corylopsis en boutons prometteurs d’inflorescences abondantes et légères sarcococcas au parfum entêtant… Rhododendrons et hydrangeas apporteront leur touche spécifique plus tard dans la saison. L’accent est mis aussi sur des jeux de couleurs entre persistants, sur quelques écorces remarquables et sur la structuration des ramures. Sans omettre quelques fructifications qui perdurent et font les délices des oiseaux. L’attention portée à la faune par les choix de plantation est parfois explicite : de petits massifs en jachères, taches jaunissantes en cette saison hivernale, attireront papillons et insectes butineurs à la belle saison.

La dimension artistique n’est pas absente, avec une touche d’humour malicieux : le vieux pommier couché, déraciné fortuitement par les vents de cet hiver restera quelque temps en place, devenant symbole improvisé d’un « Land Art » que d’autres, ailleurs, intellectualiseraient à plaisir… Le parcours de découverte s’achève avec les lumières atténuées de la journée finissante. La fraîcheur gagne le petit groupe de visiteurs. Il est temps de conclure par quelques achats de superbes et craquantes hellébores… De nouvelles journées à thèmes sont prévues en lien avec le calendrier des floraisons : camellias, rhododendrons et hydrangeas, par exemple, sont au programme. A suivre donc !

Date : 16 février 2014
Photos / texte : Daniel et Thérèse P – Photos prises en 2014 et en 2016

Tél : 06 62 71 99 28Les Jardins d’EwenKermerian – 56500 REMUNGOL

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12Juil

Le Jardin de Jacqueline et Joseph à Saint Jean Brévelay (56) en 2013

12 juillet 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

C’est dans la campagne brévelayse que se niche le jardin de Jacqueline et Joseph D. Commencé en 1992, à 4 mains pour créer l’aménagement de ce terrain de 3.000 m², Jacqueline a poursuivi, seule, par la suite.

Le jardin de Jacqueline se découvre par petites touches ; les massifs d’arbustes et de vivaces constituent chacun une atmosphère particulière. Les Camellias, Azalées, Skimmias et Hydrangeas côtoient les vivaces : beaucoup de Géraniums vivaces et d’Heuchères aux feuillages colorés agrémentent l’espace. Les Delphiniums doubles semblent se mesurer à la Pierre dressée, attirant le regard par leur coloris bleu vif- j’adore ! Les Dieramas, eux, se balancent élégamment au gré du vent. Les rosiers -150 variétés en tout- rivalisent de beauté : si « Hot Chocolate » intrigue par son étonnant coloris rouge-cuivré, « Héritage, Marie Curie, Albertine » me séduisent par leur parfum, les autres ne m’en voudront pas, je l’espère, de ne pas les citer. Jacqueline bichonne particulièrement une variété de roses aux coloris ivoire et rose vif dont elle voudrait bien connaître le nom (« Betty Boop « ou « Carmagnole », quelqu’un parviendra-t-il à lui donner sa véritable identité ?

Poursuivant le chemin engazonné, les Hydrangeas « Lime Light », Vanille-Fraise et Ayesha portent fièrement leurs panicules et laisse l’œil se perdre sur la campagne environnante, les hameaux et les bois. En effet, le jardin donne une impression d’ouverture vers l’extérieur, d’évasion… C’est un jardin où l’on se sent bien, réalisé par une véritable passionnée qui visite les foires aux plantes, les expositions ainsi que beaucoup d’autres jardins afin de satisfaire sa soif de connaissances botaniques : Jacqueline ne se lasse pas de parler arbustes, fleurs, plantes et boutures qu’elle rapporte parfois de ses voyages et qui trouveront une place appropriée, choisie avec grand soin car elle allie « rigueur et liberté » et veille particulièrement à l’équilibre des couleurs, des formes ainsi qu’à l’étalement des floraisons tout au long de l’année. Aux fleurs de Camellias, Azalées, Skimmias succèdent celles des rosiers, des vivaces, des Hydrangeas, puis les Hellébores -300 environ- éclaireront le jardin.

Voilà un beau jardin que l’on a envie de découvrir à différentes saisons : le plaisir sera différent à chaque fois. Merci encore à Jacqueline de l’avoir si bien dévoilé.

Date : 1er juillet 2013

Photos / texte : Pierrette G

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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21Mai

Le Jardin de Marie-Thérèse à St Guyomard (56)

21 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Le dimanche 18 mai Marie-Thérèse B et sa sœur, toutes les 2 adhérentes, nous accueillent dans leur jardin de St Guyomard, un paradis pour amateurs de vieilles pierres et de fleurs. Le temps, pourtant maussade, n’affecte en rien l’ardeur de la quinzaine de visiteurs qui vont suivre longuement les propriétaires. Et pour cause….

Sur un terrain de 8.000 m², en vue plongeante sur les bâtiments d’une longère du XVIIème siècle, se révèle la passion des deux sœurs pour les fleurs et les arbustes ; les arbres, eux, étaient là bien avant l’époque où, comme elles disent avec humour, elles ont fait le « relooking » du jardin. Il faut savoir, en effet, qu’il s’agit de la ferme familiale dont le jardin, auparavant, n’était pas la préoccupation première de leurs parents.

Depuis 2002 elles ont patiemment recréé un jardin de cottage (par l’inspiration et non par la taille…) dont les végétaux ont été obtenus uniquement par semis, bouturage, marcottage ou échanges. Ainsi en est-il des rosiers, pour la plupart anciens, dont elles disent « Certains collectent bien des contes et légendes …nous on collecte des boutures de rosiers qu’on échange contre des azalées ». Qui a dit que la qualité première du jardinier était la patience ?

Elles privilégient les parterres à dominante de couleur en jouant sur la variété, la densité et la parfaite adaptation des plantes à leur cadre ; rien qui ne soit pas en cohérence avec l’esprit du lieu : des pivoines, des roses, des clématites et bien d’autres vivaces ou arbustes qu’elles utilisent en grandes taches de couleurs (ni l’une ni l’autre ne succombe à la « collectionnite ») ce qui met les plantes d’autant plus en valeur. Entre ces parterres une pelouse serpente avec beaucoup de souplesse et de naturel.

La décoration n’est jamais choisie pour elle-même mais toujours en adéquation avec son emplacement. Pince-sans-rire elles nous avouent qu’elles puisent leur inspiration dans d’anciennes revues de jardinage. Au « Pourquoi ? » des visiteurs assez déroutés elles répondent si justement : « Sinon tout le monde fait pareil »…

Un autre aspect prédominant du jardin est l’utilisation de la taille en transparence : ceci permet des perspectives plus étendues sur les différentes parties du jardin ou des bâtiments. Comme celle de l’extraordinaire buis taillé en nuages, tortueux à loisir car il a poussé bon an mal an étouffé par un saule et dont la souche aurait plus de deux cents ans.

Un jardin qu’il faut voir et revoir et dont l’authenticité charmera toujours le visiteur.

Date : 18 mai 2013

Photos / Texte : Françoise C

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

 

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21Mai

Le Jardin de Martine à Pluvigner (56)

21 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Par un petit chemin, nous nous dirigeons vers la chaumière de 1777 de Martine à Pluvigner.

Au sud de la bâtisse, un petit jardin fleuri toute l’année, agrémenté d’arbustes et de rosiers invite au repos.

Au nord de la façade s’ouvre sur un parc de 4.300 m² aménagé et planté il y a 25 ans environ.

A proximité de la maison, le jardin est très abrité, on y trouve une somptueuse glycine en arbre, des rosiers anciens, des azalées, des clématites et un hortensia à fleurs de pivoines.

Dans l’arboretum, un magnifique eucalyptus nous a impressionné par la blancheur de son écorce et par son ampleur.

Lors des fêtes des plantes de Courson et St Jean de Beauregard ils ont pu choisir en connaisseurs des arbres originaux : Cléthra, pin vermouth, bouleau de l’Himalaya, tulipier de Virginie, ginko Biloba,

Nous avons été séduits par ce jardin et sa propriétaire passionnée.

Date 18 mai 2013

Photos / texte : Marie Thérèse B et Annie G

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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20Mai

Le Jardin de Jocelyne à Moréac (56)

20 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Impressions d’un promeneur éberlué

On nous avait prévenus ! Vous allez au bout du monde, mais c’est là que se niche une pépite : le jardin de Jocelyne !

Bardés d’un GPS dernier cri et d’une carte papier de secours, équipés d’une boîte à images numériques munie de sa batterie de rechange, nous affrontons donc la pluie de ce dimanche de Pentecôte pour aller à la découverte du Trésor.

Une « quatre voies » sans âme, une petite route mouillée, des carrefours hypothétiques, un lotissement comme on en voit tant aujourd’hui… Est-ce ici ? L’assemblée de véhicules connus, sagement stationnés, les échos de quelques paroles égayées d’éclats de rire… Pas de doute ! Balades et Jardins est présente, nous sommes arrivés à bon port.

Et commence alors, sans cérémonie, la visite la plus étonnante du plus merveilleux des petits jardins de ville (moins de 700 m² autour de la maison) sous l’œil pétillant de malice de sa créatrice, propriétaire amusée des regards ébahis de ses visiteurs. La sympathie de l’accueil ne gâchant rien, c’est à un véritable feu d’artifice végétal et minéral que nous assistons.

Autour de la tache vert tendre d’une pelouse irréprochable, et sur un relief recomposé pour transformer un banal talus en rocaille de rêve, s’agencent les paysages conçus par Jocelyne depuis quatre ans et demi. Quatre ans et demi ? Mais comment a-t-elle fait pour aménager aussi vite ce qui fut le chantier de construction d’une maison ? Qui plus est sur une parcelle qu’avaient défigurée des tronçonneuses sournoises, ne laissant d’une haie d’arbres respectables que le spectacle de souches improbables, aujourd’hui heureusement réutilisées avec habileté comme éléments de décor…

Hellébores, hostas, heuchères, lys, rhododendrons (nains, bien sûr !), graminées, une foison de variétés se disputent aujourd’hui l’espace, constituant des tableaux d’une belle densité, sans que jamais, pourtant, on n’ait le sentiment d’une accumulation irréfléchie d’éléments disparates, fruits de ce qui serait une collection frénétique ou boulimique. De la gourmandise, oui ! Mais tout est pensé, tout est vivant, tout est soigné… Et si l’on craignait que, faute d’espace libre désormais, l’intarissable imagination de Jocelyne ne trouvât plus matière à s’épanouir, on se tromperait !

Sur la rocaille s’étagent vivaces et buissons, sous l’ombre légère de quelques érables ou cornouillers, choisis pour leur développement maîtrisable, certains taillés en nuages.

A ses pieds, s’écoule une rivière minérale, au sein d’un espace soigneusement gravillonné d’où émergent graminées et délicates fleurettes, tandis qu’un miroir horizontal (oui, un miroir !) figure un petit bassin dont les seuls poissons sont le reflet du photographe qui se risque à l’approcher… D’autres points d’eau, bien réels ceux-là, rivalisent joyeusement avec la pluie qui s’obstine à accompagner notre après-midi…

Miroirs, reflets, songes, c’est l’univers voulu par Jocelyne. Un ruisseau de galets noirs conduit ainsi votre regard plus bas, vers cette « chambre » où les petites plantes de rocaille aux noms champêtres vous invitent à vous pencher jusqu’à elles pour livrer leurs gentils secrets…

Point de hideux nains de jardins, ici ! Si on est nain, on est distingué ! Un angelot violoniste accompagne votre cheminement.

Un corydalis déjà en fleurs, d’un bleu profond (pas le bleu délavé du nôtre dit l’un à son épouse médusée par une telle injustice !), attire les commentaires émerveillés des visiteurs. La corole d’un iris nain vous envoûte, la fleur vieux rose d’un cornouiller vous charme, un petit camélia vous rassure !

Mais le retour à la réalité est de courte durée ! Franchissons une claustra et comble de l’étonnement, nous voici devant un potager miniature ! Quelques carrés de terre surélevés et retenues par des planches, rien de tel pour cultiver la promesse de fraises juteuses et sucrées ! Encore quelques pas et l’ornement reprend le dessus dans des massifs triangulaires balisés cette fois-ci par d’habiles tressages de fer à béton dont on oublie sans peine la fonction d’origine ! Le rêve se poursuit…

Il faudra pourtant se séparer du lieu, le laisser retrouver sa paix, sans ses photographes indiscrets et ses promeneurs inquisiteurs, le confier aux bons soins de Jocelyne, refermer la porte du jardin, comme on referme sur un joyau l’écrin – fût-il banal, lui – qui le préserve et lui garantit longue vie.

Couleurs, contrastes, harmonie des formes, délicatesses des miniatures, originalités des éléments décoratifs, c’est un foisonnement ! Allez-y ! Oubliez tout ce que cela suppose de travail constant et minutieux, ne pensez pas aux coulisses, fermez les encyclopédies, regardez la scène et ouvrez grands vos yeux d’enfants ! Là réside le bonheur de la visite ! Merci Jocelyne.

Date : 19 mai 2013

Photos / texte : Daniel P

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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