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Balades & jardins

Jardins déjà visités

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22Juin

Le Jardin de Jacqueline et Joseph à St Jean Brévelay (56) en 2017

22 juin 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan

Dans le cadre des « Rendez-vous dans nos jardins » Jacqueline et Joseph D nous ont ouvert leur jardin qu’ils ont créé de toute pièce par passion. Ils ont aménagé les 3.500 m², où siège en maître un vénérable chêne de 350 ans, progressivement au gré des envies. Joseph y a déposé délicatement plusieurs pierres que Jacqueline a orné de végétaux.

Les « préférés » de Jacqueline sont les rosiers, pour leur couleur, leur parfum au printemps et en été, et les hellébores qui égayent le jardin en hiver. Ils partagent toutefois l’espace avec des bulbes, des vivaces, des arbustes : Camélia, Hydrangéas, Azalées, Skimmias, sans oublier un verger.

Le tout est judicieusement disposé pour obtenir un nuancier de couleurs, un échelonnement des floraisons, une petite touche surprenante sans masquer le paysage environnant.

On se sent bien dans ce jardin à déambuler dans de beaux espaces engazonnés tout en écoutant Jacqueline nous parler avec enthousiasme de son aventure de « créatrice ».

La plupart des plants lui rappelle un souvenir de voyage, d‘échange avec des amis ou un bouturage.

   

Elle est très attentive à l’évolution de ses plantes et n’hésite pas à leur changer de place si besoin.

Elle veille également à ce que l’harmonie soit maintenue : ainsi un rosier Sahara orange contraste avec un glycine, le rosier « Petit Bonheur » s’enroule autour du tronc d’un eucalyptus mort, un hortensia doit rester en pot afin qu’il profite au mieux de l’apport de sang séché pour conserver sa couleur rose. Un magnifique Calla noir s’épanouit au pied de rosiers et pivoines

Elle taille en transparence le tronc des arbustes afin qu’ils ne masquent pas les jolies pierres déposées par Joseph.

C’est la troisième fois, il me semble, que Jacqueline ouvre son jardin aux adhérents de Balades et Jardins mais c’est toujours avec un vrai bonheur que nous le visitons en écoutant Jacqueline qui connaît parfaitement ses plantes bien qu’il y ait un grand nombre de variétés et de genres. Je n’en ai énuméré que très peu car je me suis laissée subjuguée par l’enthousiasme et la passion et l’accueil de Jacqueline.

Bravo et merci. Un jardin à revoir immanquablement !

Date : 2017

Photos / texte : Colette M

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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07Mai

Le Jardin du Théâtre Max Jacob à Quimper (29)

7 mai 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Caché derrière le magnifique théâtre Max-Jacob, théâtre à l’italienne, boulevard Dupleix, un des plus vieux jardins publics de Quimper est toujours aussi bien entretenu. Inauguré en 1904 par l’architecte Georges Lafont, le jardin du théâtre est composé dans un style romantique à l’anglaise. Epoque où l’on rapportait des arbres exotiques.
Avec la création du pôle Max Jacob en 2015, le jardin du Théâtre a pris de l’envergure. Côté quai, les promeneurs sont toujours accueillis par le théâtre Max Jacob dorénavant accompagné du Novomax, nouveau bâtiment dédié aux pratiques musicales et culturelles. Sa façade vitrée et son bardage en bois de châtaignier sont en harmonie avec l’ambiance du lieu. Rue Aristide Briand, le jardin bénéficie d’une surface supplémentaire qui se répartit entre un espace pédagogique et ses jardinières. Superficie totale : 11.000 m2.


Le jardin dessiné par les petites allées sinueuses agrémentées d’arbres et d’arbustes d’origine et espèces très diverses et parfois rares : un ginkgo biloba, un tulipier de Virginie, un séquoia géant, de nombreuses variétés de roses, de magnolias, des tilleuls. Il est agrémenté d’une pièce d’eau et de plantes de milieux humides. Un escalier de quelques marches en pierre permet d’arriver sur des allées en herbe qui délimitent la très belle roseraie. Nous retrouvons une harmonie dans l’implantation des arbres et des plantes ce qui dégage une sérénité.
Tout au long de la visite, nous découvrons des massifs d’une grande diversité végétale implantée de façon à attirer l’œil dans le jardin. Un sureau de très belle taille, un cotonéaster, un Thalictrum aquilegifolium ‘Thunder Cloud’, fleurs violettes. Au centre du jardin nous apercevons un massif avec une fontaine et un point d’eau, ce qui permet le développement d’un très bel érable du Japon, un lagerstroemia, un rhododendron à fleurs jaunes et un arbre aubépine à fleurs roses.
Sur le côté gauche nous entrons dans la roseraie après avoir contemplé une très belle statue de deux angelots, d’un camélia, d’un gingko biloba, luma apiculata taillé en nuage. De grands bacs forment des jardinières remplies de fleurs saisonnières aux couleurs tendres créant un effet très champêtre.
A côté de l’ancien gymnase un jardin pédagogique pour les enfants a été créé avec des carrés de belle dimension. Il y a un carré de plantes aromatiques, un autre de légumes, un autre avec des bulbes fleurissants successivement au gré des saisons.

Date : 2 mai 2017
Photos / texte : Anne RLe Jardin du Théâtre Max Jacob2 boulevard Duplaix – 29000 Quimper

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02Mai

Le Jardin de Locmaria à Quimper (29)

2 mai 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Situé en face de la célèbre faïencerie Henriot, au bord de l’Odet, ce jardin de 1.700 m² a été aménagé en 1997 dans l’esprit des jardins de monastère puisqu’il se situe à proximité du Prieuré de Locmaria, fondé au 10ème siècle.
Parcourir les allées de ce jardin clos de murs en compagnie d’Etienne Léty, notre guide-jardinier de la ville, est un vrai bonheur ! Pas étonnant puisqu’au Moyen-Age, le jardin est synonyme de Paradis (Jardin d’Eden) et l’extérieur représente l’Enfer…
L’équipe des espaces verts s’est appuyée sur la flore décrite dans les archives de l’époque pour recréer les différents espaces du jardin : capitulaire de Villis (inventaire de base des plantes cultivées au 11ème siècle), les écrits du moine Strabon ou de l’abbesse Hildegarde de Bingen…


Bordé de plantes grimpantes et de roses, dont la très parfumée « Etoile de Hollande », le jardin abrite une collection de plus de 150 espèces de plantes. Etienne nous entraine de carrés en carrés, en nous racontant l’usage et la signification des plantes, réparties en fonction de leur utilisation :

  • culinaires: Poireau vivace, roquette, oseille, livèche, fèves, bourrache, céréales, Chardon Marie, Bardane, Molène…qui entraient dans les bouillons
  • utilitaires: Consoude, Orties (fibres), Chanvre, Nigelle…
  • médicinales: c’est dans le carré des signatures que l’on trouve les plantes, dont l’aspect était censé déterminer les maladies qu’elles soignent, attention pas toujours vérifié ! Chélidoine pour le foie (couleur jaune), Santoline vermifuge, Achillée ou Plantain (cicatrisantes) …
  • aromatiques: Hysope, Fenouil, Thyms, Menthes, Artemisia…
  • tinctoriales: Garance, Isatis, Hypericum…
  • mais aussi magiques ou de sorcellerie : Belladone, Jusquiame, Datura!

Chaque espèce est identifiée avec ses noms latins et français écrits sur de jolies ardoises, matériau que l’on retrouve délimitant les carrés, soigneusement paillés.
Sont présents bien sûr aussi des fruitiers : vigne, pommiers, poiriers, figuiers, néflier et petits fruits rouges. Saules et charmilles, ainsi que des fleurs vivaces (Ancolies, Anthémis, Phlomis, Valériane…) sont dispersés également tout au long de ce charmant jardin, dont les structures sont réalisées en châtaignier, enduit d’huile de lin.
On y remarque aussi un ancien rucher.
Au centre du jardin, une fontaine symbole de vie, avec ses quatre chemins d’eau en croix, représente les 4 fleuves du paradis terrestre décrits dans la Bible, surmontée d’une tonnelle en chêne symbolisant le ciel. Tout proche, le jardin marial, très intime, est composé de plantes ramenées des croisades, il renferme des symboles religieux, notamment liés au culte de la Vierge Marie (Lys, rose et iris blanches…)
Une grande sérénité se dégage de ce très beau jardin, unique, labellisé remarquable et espace vert écologique, que nous avons beaucoup de mal à quitter pour … « l’enfer » extérieur !!!
Un grand merci à Etienne, jardinier passionné, de nous avoir régalé de son savoir sans compter son temps : nous avons admiré, touché, senti et goûté de nombreuses plantes avec délices…

Date : 2 mai 2017
Photos / texte : Sophie B

Le Jardin de LocmariaPlace Denis Berardier – 29000 Quimper

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29Avr

Le Jardin du Perdrier à Sucé sur Erdre (44)

29 avril 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Nous avons été reçus par M Chiron, paysagiste, installé à Sucé-sur-Erdre, près de Nantes. Nous tenons à le remercier pour sa disponibilité, son amabilité et la grande clarté des informations qu’il nous a délivrées.

Le terrain, d’une superficie de 2 ha, a été acquis il y a une vingtaine d’années, et accueille à la fois le domicile familial, d’une part, et l’entreprise, d’autre part. Ce terrain n’avait pas été cultivé depuis une trentaine d’années, ce qui à la fois offrait un espace libre, et surtout non pollué, dans l’optique de l’aménagement d’un jardin paysagé.

La visite s’est faite sur la partie personnelle de la propriété, aménagée par M Chiron pour son usage propre, mais aussi pour servir d’exemple de ses réalisations.

Ainsi, le jardin, d’inspiration japonaise libre (ce sur quoi insiste notre hôte), a été structuré en espaces construits :

Nous entrons par une allée droite qui mène à un parking privé et à la maison, encadrée par de grands panneaux de ciment et peints en noir (et parfois rouge), qui (aux dires du paysagiste) ont donné à cet espace une allure d’abord minérale, peu à peu rééquilibrée par le développement de la végétation (ici, une alternance régulière de buis et d’hydrangeas Annabelle). Cette allée est doublée par une contre-allée sur laquelle nous reviendrons en fin de visite.

Le sol est couvert par des dalles naturelles ou des galets.

Dès le départ, l’élément remarquable est la perspective offerte sur l’allée, où la vue est menée jusqu’à un des panneaux, percé en lune pleine et qui laisse entrevoir un champ parsemé de grandes roches noires dressées. Ici, l’inspiration japonisante est perceptible, renforcée par la présence de plusieurs érables et d’un Parrotia persica.

Nous empruntons ensuite une allée plantée d’arbres, où se remarquent notamment un grand figuier d’une quinzaine d’années et surtout un superbe Prunus serrula Jaro, taillé en transparence et dont l’écorce prune est superbement mise en valeur.

Alors nous débouchons, en contraste, sur un vaste espace carré, dont la forme est renforcée par une haie de hêtres, et au-delà par la masse des chênes qui entourent l’ensemble de la propriété.

Le rêve du chêne peut-être
C’est d’être un jour
Roseau qui danse avec le vent
JPJarry

Ce grand espace vide crée dans le jardin, sous la voûte ouverte du ciel, un lieu de respiration, en contraste avec les lieux plus fermés, couverts et densément végétalisés. Prévu dans un premier temps comme un espace de jeu pour les enfants de notre hôte (pour jouer au foot, évidemment !!!), il sert ainsi plutôt aujourd’hui d’accueil aux exercices de tai shi, yoga et autres activités culturelles.

Derrière la haie de hêtres est dissimulée une allée librement plantée, ombragée, où se mêlent plants indigènes et de collection. Notre pérégrination nous mène vers des masses végétales où se révèle un remarquable effet produit par les ondulations de troènes taillés, ou, plus loin, de Leptospermum Silver sheen. Ainsi se construit un contraste avec l’équilibre et la respiration « shinto » suggérés par le vaste espace quadrangulaire que nous venions de quitter et les roches dressées que nous avions entrevues derrière le mur « lune ». L’évidence de glycines blanches rappelle encore l’esprit japonais, comme les bouquets de phyllostachys nigra, ceints de lauriers taillés en boules.

Nous parvenons alors aux abords de la maison, entourée d’une vaste prairie, et nous y sommes accueillis par un sympathique robot tout occupé à tondre (mais qui a failli me mordre quand j’ai tenté d’interrompre son dur labeur). Une partie de la pelouse n’est pas fauchée et laissée à la libre pousse de graminées et d’annuelles florifères, pour créer un contraste interrompu par quelques trouées qui invitent à la déambulation.

Notre hôte nous indique son souci de ne pas trop enrichir le sol de cette partie non tondue, ce qui évite de trop favoriser les variétés cultivées au détriment de la diversité végétale naturelle.

Nous retrouvons enfin notre point de départ, et nous repartirons vers l’entrée de la propriété en suivant cette fois-ci le « chemin des écoliers » égayé par les parterres d’hydrangeas Annabelle, superbe couvre-sol drageonnant, qui malheureusement n’était pas en floraison lors de notre visite.

Nous prenons alors congé d’un hôte aussi accueillant et prévenant qu’un maître de maison de thé. Nous pourrions lui dédier ce haïku du sage Iida Dakotsu :

Douceur du printemps
Aux confins des choses
La couleur du ciel.

Date : 29 avril 2017
Photos / texte : Jean Pierre J

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27Avr

Les Arbres du Monde au Huelgoat (29) en 2016 et 2017

27 avril 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Anciennement Arboretum du Poërop
Arrivée le matin au Huelgoat avec un peu de brume avec des couleurs d’automne.
Malo Dormont, le jeune jardinier nous a accompagné pour cette visite.
Il n’y a pas que le feuillage qui soit intéressant dans ce parc, il y a aussi les troncs.
L’arboretum des Arbres du Monde au Huelgoat est un espace dédié à la biodiversité végétale mondiale. Il présente à tous les publics sur 22 hectares, 3.600 espèces d’arbres et arbustes originaires de 4 continents. Une Collection Extraordinaire, une invitation au voyage : à travers la vallée himalayenne, la flore chilienne, les eucalyptus et arbustes du bush australien, les magnolias, les rhododendrons, les chênes, les érables, ainsi que les pins, les rosiers, et la bambouseraie.
Un des plus beaux arboretums de France.

Photos / texte : Florence A
Date : 15 Octobre 2016

 

Nouvelle visite de l’arborétum de Huelgoat le 22 avril 2017
Dans les Monts d’Arrée 10.000 arbres dont 300 espèces se répartissent en cinq continents dans cet espace dédié à la biodiversité sur une superficie de 22 ha à 220 m d’altitude.
Le jardin créé en 1993 par M Merret est resté à l’abandon durant quelques années. L’association « Les Amis Des Arbres Du Monde » épaule ensuite Malo DORMONT (botaniste) qui veille au maintien et à la réhabilitation de ce site avec le soutien de bénévoles qui interviennent très régulièrement.
Les plantations profitent d’une bonne hygrométrie et de peu de variations de température.
Tout d’abord les arbustes et arbres d’Europe :

  • rhododendrons et camélias en fleurs
  • viornes dont le splendide viburnum opulus au port étalé
  • satiphiléa (mellifère) dont les graines étaient utilisées pour la réalisation de chapelets dans les monastères
  • véronique hébé salicifolia bleue
  • fothergilla (fleur blanche en forme de rince bouteille)
  • indigo colutéa
  • pivoine arbustive.

Puis nous arrivons dans un verger de fruits secs : chataigniers, noisetiers, noyers bordés de poiriers et un verger de pommiers à cidre.
Une trouée dans la végétation nous permet d’admirer une vue exceptionnelle de la campagne environnante.
Le Chili et sa flore diversifiée :

  • araucarias
  • aralias
  • nothofagus au superbe port
  • bambous d’Amérique du Sud : Chili , Argentine
  • crinodendrons
  • embrothrium
  • coccynéum ou arbre de feu (floraison orangée, une merveille)
  • azara microphylla ( très parfumé)
  • pittosporum dallii

Et puis le Népal

  • sorbus aria magnifica au feuillage gris et port très étalé
  • chênes (40 espèces)
  • indigoféra doshuo
  • bambou grimpant
  • luna apiculata (écorce de couleur cannelle)
  • cornus en fleur : kousa et cherokee chief nous déployant une floraison somptueuse
  • azalées
  • magnolia macrophylla Dr Johson majestueux !
  • arbre à mouchoirs en pleine floraison
    Les arbres du bush australien : magnolias, rhododendrons, chênes et pins, rosiers, eucalyptus et la bambousaie.
    Le jardin de thé : nombreux camélias dont le camélia sinensis.
    Nous sinuons vers le jardin humide : grand plan d’eau entouré et planté de gunnéras, lis des marais, carex, iris confusea et nombreuses fougères.
    Nous achevons notre visite par le parcours en vallée himalayenne : sarcococca, budléia, pivoines arbustives, bouleaux, bambous reproduits par semis spontané, nombreux conifères.
    Et au détour, un superbe bouddha qui nous invite à la méditation et au respect d’un site aussi majestueux.
    Un grand merci à Malo Dormont pour sa visite guidée et sa gentillesse.

Date : 22 avril 2017
Photos / texte : Anne Marie PLES ARBRES DU MONDE AU HUELGOATLe Poerop – 29690 HUELGOAT

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27Mar

Le Jardin botanique des Montagnes Noires à Spézet (29)

27 mars 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Pour notre première sortie de la saison M Cozic nous accueille pour une belle visite du jardin botanique qu’il a créé en 1993 pour les besoins de son activité de paysagiste et par passion. Ce jardin qui s’étend sur 5ha abrite la plus grande collection de conifères de France disséminés dans différents espaces paysagers. Le choix s’est porté sur les conifères et les plantes de terre de bruyère en fonction de la nature du sol et du climat.
M Cozic a aménagé son jardin en privilégiant le naturel afin de réduire la charge de travail. Il a à cœur d’avoir un jardin dont on n’est pas esclave. Les grandes lignes développent un jardin à l’anglaise nous offrant au détour un jardin thématique à la française, un peu plus loin un autre à l’italienne.
Le camaïeu de vert est rehaussé par les bruyères d’hiver, de très beaux camélias, des magnolias, des azalées en pleine floraison pour notre plus grand bonheur
C’est un vrai plaisir de parcourir de grands espaces engazonnés parsemés de sujets choisis par M Cozic soit pour leur forme, leur couleur, la beauté de leur port, la particularité de leur écorce.
Ainsi avons-nous pu admirer le squelette d’un imposant Fagus sylvatica pendula (âgé de 25/26ans) avant l’arrivée de son feuillage.


Un peu plus loin trois beaux Chamaecyparis Nootkatensis pendula ont été surnommés « les trois sorcières » par leur propriétaire.
Le tronc d’un séquoia sempenvirens a été dégarni pour que le visiteur puisse apprécier son toucher doux et souple, rappelant celui du liège.
Mon regard a également attiré par :

  • l’abiès pinsapo pyramidal, originaire d’Espagne, en voie de disparition,
  • l’abiès koréana green carpet, beau couvre-sol, adapté aux petits (et grands) jardins,
  • le spinus densiflora pendula, cultivar d’un pinus du Japon,
  • le Chamaecyparis pisifera « Filifera », sujet rare,
  • le Sciadopitys verticillata aussi appelé Pin parasol du Japon,
  • des Ifs dont un particulièrement qui a été semé il y a 30 ans par M Cozic, il a poussé en cépée. Il a été baptisé Taxus baccata Cozig Pendulum, sujet unique !

Voici seulement un petit aperçu de la richesse de ce jardin où il fera bon se promener à nouveau et prendre le temps d’admirer et se procurer, le cas échéant, un bonsaï car M Cozic est également passionné de bonsaï.
Nous le remercions pour son accueil et sa gentillesse.

Date : 25 Mars 2017
Photos / texte : Colette MLe Jardin Botanique des Montagnes NoiresPropriétaire : André Cozic
Le Fell – 29540 SPEZET

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25Mar

Le Domaine de Trévarez à Saint Goazec (29)

25 mars 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Premier point de vue à partir de Châteauneuf du Faou d’où l’on devine dans le bleu de la brume, dominant la vallée de l’Aulne et planté dans le site superbement désolé des Montagnes Noires, le château de Trévarez. Ce château, bâti par le richissime James de Kerlégu à la fin du 19ème siècle, tient à la fois de la Tour Eiffel par sa structure métallique et de Walt Disney par son kitsch gothico-rococo. On y verrait bien quelque fée Carabosse aimant le confort début 20ème ou un des personnages fantastiques de Tim Burton : Edward aux Mains d’Argent par exemple, qui aurait rendu de grands services aux jardiniers chargés de l’entretien du parc.
Occupé par l’armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale, détruit par un bombardement allié, le domaine fut racheté en 1968 par le département du Finistère qui restaura et recomposa le parc laissé à l’abandon pendant une cinquantaine d’années.

   
Ce site est désormais classé « Jardin Remarquable » et comporte 750 variétés de camellias.
Dès sa création en 1893, le parc moderne et composite a servi d’écrin au château : devant le bâtiment, les jardins ; au-delà de ces derniers, le parc à l’anglaise et en troisième ceinture, l’utilisation de la hêtraie préexistante. Pour masquer les trous dans le paysage et cacher les allées de service, on a utilisé les rhododendrons pontiques qui ont envahi le sous-bois pendant la période de délaissement du domaine si bien qu’aujourd’hui, dans certaines parties du parc, de véritables fouilles archéologiques botaniques sont entreprises pour retrouver les allées d’origine.

   
Lors de l’achat par Le Conseil Général du Finistère, le parc foral qui comporte 160 camellias centenaires et 100 rhododendrons est restauré et de nouvelles plantes sont introduites.
L’ouragan de 1987 détruit les 2/3 du parc ; il est décidé de dispatcher la collection en jardins « quatre saisons » (une collection majeure par saison).
En mars, la majorité des camellias est en fleurs.
Notre charmant guide, ingénieur agronome chargé, entre autres, de la reconnaissance des espèces de camellias nous conduit d’abord dans « La Clairière Aux Camellias » où ont été implantées après 1987 des camellias de toutes les espèces et de toutes les couleurs.
Le camellia japonica a donné 25.000 cultivars et 10.000 hybridations à partir de 1944. La plus commercialisée est le camellia sinensis ou théier.
Les camellias peuvent être classés en :

  • Groupes culturels liés à la cérémonie du thé (ex ; Higo, fleur simple à gros cœur d’étamines)
  • Groupes botaniques (ex : camellia japonica rusticans, très ramifié et très trapu pour supporter le poids de la neige.)
  • Familles d’hybrides (japonica densetii, le réticulata) est l’hybridation la plus connue
  • Groupes ayant subi une mutation d’un ou plusieurs gènes qui affectent soit le port de l’arbuste, soit la fleur (couleur, forme, pétale fimbrillé), soit la feuille. Parfois les trois à la fois. On peut trouver des parties mutantes sur un même arbre. Un exemple est donné à partir de l’ancêtre « elegans » qui a pu donner, entre autres, le « cm wilson hawaï. »
  • Les camellias bicolores sont striés génétiquement ou par contamination par un virus.

La visite se poursuit par « Le Sous-bois Aux Camellias » qui présente plusieurs variétés de grands sujets. C’est une plante très ancienne qui vient du Japon ou de Chine.

  • Au début du 19ème siècle, elle est introduite en Europe, en Angleterre et en Hollande. Elle est cultivée sous serres pour la production de fleurs coupées. On recherche la fleur en forme de pompon pour la mettre à la boutonnière. Les Italiens préfèrent la fleur imbriquée.
  • 1900 : c’est l’apogée du monde colonial. La préférence des collectionneurs allant aux orchidées que l’on place dans les serres, les camellias sont plantés en pleine terre. On l’utilise alors comme plante ornementale de parc.
  • A la fin de la deuxième guerre mondiale, les Américains et les Australiens se prennent de passion pour les camellias et organisent des concours. On cherche à obtenir de grosses fleurs, des couleurs et des ports particuliers. Au début la sélection est faite par des pépiniéristes mais à partir du 20ème siècle ce n’est plus le cas car peu productif (1 graine sur 1.000 pour 1 sélection).

Nous terminons la visite commentée par « Les Alentours du Château »
Devant la bâtisse, s’étendant en demi-cercle, le jardin limité par un alignement de 25 camellias centenaires de la même espèce : Kerjégu n’était pas un spécialiste et y voyait surtout un ancrage symbolique dans l’aristocratie. Au-delà des camellias, la prairie ; en arrière-plan la forêt d’arbres exotiques
Nous empruntons les allées à la manière des invités de la grande époque du château. Leur organisation ménage un jeu de cache-cache : le bâtiment est d’abord dissimulé aux yeux des visiteurs par des rangées de rhododendrons, d’azalées, de pieris en bordure de l’allée d’honneur et de conifères exotiques en lisière. Puis, au milieu de l’arc de cercle dessiné par l’allée, s’ouvre un large espace découvrant la perspective du château, dressé, brique et noir, sur fond de montagnes bleutées de brume. La promenade repart sous le couvert d’autres rangées d’arbres jusqu’à la cour d’honneur.
La visite commentée s’achève. Perplexe quant à la suite des opérations (rédaction du compte-rendu de la visite) et transpercée par une bise qui refroidirait l’Ankou soi-même, je laisse plus courageux que moi visiter la rocaille. Je quitte donc Trévarez et ses cerfs, soi-disant morbihannais qui viennent manger les camellias des Finistériens.
Que notre guide et nos camarades éminents spécialistes me pardonnent si j’ai estropié le nom des espèces, commis des erreurs ou omis des pans entiers de la visite. Bien que n’ayant pas une goutte de sang bleu, je suis comme James de Kerlégu : j’aime les camellias sans rien y connaître.

Photos / texte : Marguerite R
Date : 25 mars 2017Le Domaine de TrévarezRoute de Laz – 29520 Saint-Goazec

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03Nov

Le Parc du Grand Courtil à Saint Nolff (56)

3 novembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan

Pour cette avant dernière sortie de l’année 2016, Dominique et Benoît Fournier, deux passionnés d’arbres, nous accueillent dans leur parc du Grand Courtil à Saint-Nolff.

En cet après-midi du 3 novembre, si le fond de l’air est frais par rapport aux jours précédents, le soleil est au rendez-vous et la luminosité parfaite pour apprécier les magnifiques couleurs automnales.

Ce parc forestier et botanique d’une superficie de 10 hectares est récent : les premières plantations ont commencé en février 2000 à l’emplacement de pâtures à vaches.

Sur une pelouse en pente douce, à proximité de la longère, nous nous arrêtons devant une petite collection d’érables en provenance de l’Arboretum des Barres :
Acer palmatum ‘shaïna’
Acer rufinerve (à l’écorce en peau de serpent)
Acer davidii
Acer sieboldianum
Acer griseum

Notre regard est aussi attiré par les couleurs splendides en cette saison de l’arbre de fer (Parrotia persica), du tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera), du ginkgo (Ginkgo biloba), d’un bouleau (Betula maximowicziana), du Tupelo (Nyssa sylvatica), du Sassafras …. etc.

Nous empruntons ensuite l’allée des chênes écarlates (Quercus coccinea), au feuillage rouge vif, couleur plus soutenue que celle des chênes d’Amérique Quercus rubra, Chêne d’Amérique, Chêne écarlate, Tulipier de Virginie.

Au bout de cette allée, un petit ruisseau, toujours en eau malgré l’été très sec, dont les abords sont plantés de diverses espèces d’arbres et surtout d’arbustes : rhododendrons, aulnes (Alnus glutinosa, alnus cordata), Viorne (Viburnum mariesii), Hamamelis (Hamamelis mollis), Cotoneaster baccilaris, cyprès-chauve (résineux de bordure d’eau qui perd ses aiguilles en hiver, Metasequoia glyptostroboides, également au fee (plantée dans une prairie très humide), nous atteignons l’arboretum des chênes ou Quercusetum (Quercus nom scientifique du chêne).

Sur les 450 espèces de chênes existant dans le monde, dont seulement une 20aine d’espèces en Europe, ici poussent une 60aine d’espèces différentes, chaque espèce représentée par 5 exemplaires :

Quercus suber, le chêne liège

  1. acutissima (Asie)
  2. myrsinifolia (Asie)
  3. texana (USA)
  4. bicolor (Amérique du Nord)
  5. imbricaria, chêne à feuilles de Laurier (USA)
  6. macrocarpa, chêne à gros gland
  7. agrifolia (Californie)
  8. serrata (Asie), chêne dont on se sert des feuilles comme engrais vert pour les rizières
  9. phellos, chêne à feuilles de saule
  10. rysophylla (Mexique)
  11. pyrenaica (chêne tauzin, Europe)
  12. gravesii (USA, Mexique)
  13. dentata (Corée, Chine,Japon), les plants cultivés ici sont issus de glands ramenés de Pékin par les propriétaires, ce chêne impressionne par ses grandes feuilles pouvant atteindre 40 cm
  14. emoryi, aux glands comestibles (USA, Mexique)
  15. virginiana (USA)
  16. fabrei (Corée, Chine) … etc

Toute cette collection a été rassemblée dans ce parc avec l’aide de M Hervé Le Bouler, ancien directeur de la pépinière forestière de l’Etat à Guéméné-Penfao.

Le retour vers la longère se fera par l’allée des chênes des marais (Quercus palustris), parés aussi de leur habit d’automne. Nous croiserons sur le retour d’autres espèces intéressantes, un tilleul (Tilia tomentosa), Sequoiadendron giganteum, Sequoia sempervirens et devant la longère un magnifique pin de Monterey (Pinus radiata).

Avant de quitter cette belle ambiance automnale, Mr et Mme Fournier nous invitent à une dernière petite promenade à la découverte d’un magnifique calvaire classé situé dans leur propriété en bordure de la voie romaine.

          

Un grand merci à M et Mme Fournier de nous avoir chaleureusement guidé tout un après-midi dans ce lieu reposant, si proche de Vannes, qu’ils ont eux-mêmes créé avec beaucoup de passion.

Texte / Photos : Nicole. A

Date : 3 novembre 2016Le Parc du Grand Courtil à Saint-NolffM et Mme Benoît Fournier

Rannuec par Dilliec – 56250 Saint Nolff

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15Oct

Le Jardin Au Bout de la Lande à Plévin (22)

15 octobre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Côtes d'Armor

Au cœur des montagnes noires, à 300 mètres d’altitude, Dominique et Jean-Luc RIOU nous accueillent à l’entrée de leur jardin « Au bout de la Lande ».
C’est un homme passionné et sensible qui nous livre son émotion en nous évoquant un jardin, un homme féru d’hybridation qu’il pratique avec les hydrangeas, rhododendrons, azalées…, un jardinier amoureux de sa terre noire qu’il laisse glisser entre ses doigts en énumérant ses qualités de souplesse, légèreté et facilité à travailler toute l’année.
Le jardin, commencé en 1990 sur une superficie à présent de 2 ha, va surprendre le groupe de Balades et Jardins, venu braver les intempéries de ce mois d’octobre, pour admirer le travail de ce couple qui n’a cessé au fil des ans de créer une succession d’espaces dédiés à leur collection de Camellias, Magnolias, Rhododendrons, Azalées, Hydrangeas ainsi qu’à leurs propres obtentions.
La partie la plus ancienne du jardin s’étend au pied de la maison dans un écrin de verdure : chênes, liquidambars, cercidiphyllum, charmes, érables commencent à revêtir leurs couleurs automnales. Un ‘acer davidii’ se dresse au pied d’une butte sur le bord d’une pièce d’eau. De grands massifs aux formes arrondies, cernent un tapis de pelouse et accueillent fuchsias, magnolias, azalées, rhododendrons…

Un petit sentier à travers le rideau d’arbres nous amène vers une succession de chambres où l’on ne peut qu’admirer la beauté et la diversité des espèces choisies
L’allée empruntée se rétrécit et nous voici dans une véritable « jungle » d’hydrangeas, de camélias et rhododendrons. A cette époque, prédominent les hydrangeas dont la taille, les volumes mais surtout les couleurs incroyables, nous surprennent : une haie d’hydrangea phantom de plus de 2 mètres de haut, des inflorescences bleues, blanches, mauves, roses, pourpres…Ça et là de hauts pieds de pivoines arbustives se dressent au détour du chemin.
Puis l’exubérance fait place à un espace dégagé, sorte de grand belvédère d’où le regard peut s’échapper pour admirer le panorama. Ici une grande spirale forme le motif d’un jeune massif planté de rosiers. Des bancs invitent à la contemplation.
Notre guide, intarissable, n’a pas manqué, tout au long de notre visite, de nous prodiguer moult conseils de culture et de patience car « tout plant aura, un jour ou l’autre son heure de gloire ! » nous dit-il !
Merci à vous, Dominique et Jean-Luc pour votre enthousiasme.
Le jardin est à revoir tant au moment de la floraison des azalées et rhododendrons qu’à celle des hydrangeas…

Date : 15 octobre 2016
Photos / texte : Patricia P

 

Nous étions venus en octobre au cœur de ces montagnes noires rencontrer Dominique et Jean-Luc RIOU et étions repartis en rêvant d’y revenir au moment de la floraison des azalées et rhododendrons.
L’hiver est passé, le printemps plein de promesses s’est installé et nous voici à nouveau aux côtés de Dominique et Jean-Luc.
Souvenez-vous, Jean-Luc, ce jardinier, passionné d’hybridation qui n’hésite pas à se lever la nuit, muni d’une lampe de poche pour découvrir au plus vite la couleur de ses obtentions !

                               
Dès notre arrivée, nous sommes saisis par la richesse des couleurs de ce jardin, le rose délicat du rhododendron helena, le blanc pur de lindleyi au subtil parfum ou le jaune du luteum en passant par le bleu scintillant d’un autre.
Chaque espèce végétale est mise en valeur comme l’euphorbe polychroma formant un coussin jaune d’or ou l’euphorbe ‘griffithii’ à la superbe floraison orangée, l’hydrangea petiolaris parti à l’assaut de son tuteur, l’arche spectaculaire d’une clématite montana …
Les arbres sont aussi à l’honneur, près de la pièce d’eau se dressent un chêne coccinea et un chêne palustris aux pieds desquels des ligulaires, aux revers de feuilles écarlates, s’étalent. En face un magnolia ‘star wars’ a la particularité d’être remontant.
Non loin, ont pris place un rhododendron ‘Georges delight’cotoie un Lomatia ferruginea de couleur rouille et un rhododendron ‘Alison Johnstone’, rose pêche.
Une petite « chambre » dissimule des trésors, toujours et encore des rhododendrons issus des hybridations de Jean-Luc, magnolias, fougères dont une ‘osmonda royalis’, des érables, un acer griseum. Un rhododendron arboreum cinnamomeum dévoile ses dessous chics selon les dires de Jean-Luc !
En remontant nous admirons les pivoines arbustives jaunes, exubérantes, les tiarelles plus discrètes et quelques touffes de « désespoir du peintre » empreintes de la nostalgie de nos jardins d’enfance.
Au passage Jean-Luc nous désigne quelques hydrangea remplis de promesses … mais ce sera pour une autre fois !
Et nous voici arrivés sur le belvédère d’où semble être tiré un feu d’artifice ! Ici peu d’arbres mais une vaste étendue exposée aux rayons du soleil permet à chaque plant de libérer ses couleurs les plus chaudes.
Ce jardin n’est pas un aboutissement, Jean-Luc n’est pas rassasié ! En témoigne le denier temps de notre visite, sa pouponnière où sont nés « ses derniers bébés » !
Que de travail déployé au service d’une passion !
Ce jardin « Au bout de la Lande » pourrait aussi se dénommer « Au bout de ses rêves » !

Ce parc est ouvert au public et participe à des ouvertures ponctuelles organisées par l’Association des Parcs et Jardins de Bretagne (APJB) : Weekend ‘Neurodon’ début mai et weekend ‘Rendez-vous aux jardins’ début juin.
Pour une visite, nous sommes ouverts à partir du dimanche 20 avril 2025, les dimanches et jours fériés de 14h à 18h.
Les groupes sur RDV : 6€ visite libre ou 7€ visite guidée en espèce ou chèque.

Date : 22 avril 2017
Photos / texte : Patricia PLe Jardin au Bout de la Lande
Propriétaires : Dominique et Jean Luc Riou21 Touldous – 22340 Plévin

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23Sep

Les Jardins et le Potager du Château de Montriou à Feneu (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire

Après un copieux petit déjeuner, nous quittons notre lieu de résidence temporaire, le château de Briançon à Baune et nous dirigeons vers Feneu dans la vallée de la Loire pour visiter le parc, les jardins et le potager du Château de Montriou.
Un véritable château dans la famille de Régis et Nicole de Loture depuis plus de 318 ans.
Nous arrivons sur le domaine par une magnifique allée bordée de Platanes et soudain nous entendons des Oh ! des Ah ! des Oh là là ! provenant de l’arrière de la voiture. Je me retourne pour vérifier que Meg Ryan (actrice à vocalises dans Quand Harry rencontre Sally) ne se trouve pas entre France et Annaïg, mais non c’est juste France qui s’extasie devant les tapis de cyclamens blancs. C’est incroyable l’effet produit par ce petit bulbe.
Il faut bien reconnaître que ce spectacle est un enchantement et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car au cours de notre visite nous pourrons admirer dans ce parc à l’anglaise d’autres tapis de cyclamens allant du blanc au rose pâle en passant par des tonalités de parme.

Nous sommes chaleureusement accueillis par Nicole et Régis de Loture. Le propriétaire évoque l’histoire de ce domaine et nous propose de commencer la visite par la chapelle du XVème siècle dite des Trois Maries. Classée monument historique, construite par Charles de Beauvau en 1404 et terminée par sa fille Charlotte, en l’honneur du roi René d’Anjou. Ce dernier, décédé en 1480, n’a pas eu le loisir de connaître cet édifice qui fût achevé en 1484.
Cette chapelle abrite un ensemble magnifique de quatre statues de l’époque en pierre polychrome véritable trésor de l’Anjou, représentant les Saintes Marie de la Mer, thème cher au Roi René, qui entre autres titres était comte de Provence et de Forcalquier (1434-1480). Régis de Loture nous conte que ces statues avaient été recouvertes de plâtre sans doute pour éviter la spoliation en 1939-1945. Au XIXème siècle, les vitraux initiaux de la chapelle ont été déposés et installés sur les fenêtres de l’escalier du château.

Non sans humour, il désigne les différentes pierres tombales où reposent ses ancêtres et nous montre les deux derniers emplacements vierges de toute inscription précisant malicieusement que ce sera sa dernière demeure et celle de son épouse. Au sortir de la chapelle, certains d’entre nous se sont interrogés sur cette pratique qu’ils pensaient récemment interdite. Après renseignements pris auprès du service dédié à la commune où je sévis, il s’avère qu’il est toujours possible d’être inhumé sur sa propriété, après avoir satisfait à trois conditions cumulatives obligatoires : l’accès à la sépulture doit être public (droit au recueillement), une étude hydrogéologique et enfin recueillir un avis favorable du Préfet.

Le château originel date d’avant le XVème siècle. En 1860, Ferdinand Cassin de La loge, l’arrière-grand-père des propriétaires actuels, agrandit le logis sans dénaturer la construction existante, la surface est pratiquement doublée. Il agrandit le parc par une futaie et des pièces d’eau qui lui donnèrent un caractère accueillant. Il crée des jardins, le jardin italien agrémenté depuis de son originale volière dite volière de Monseigneur réalisée sur le même plan que la basilique Saint Pierre de Rome (cf. explication ci-dessous) et reboise (hêtres pourpres, séquoias et platanes, parterres de buis et topiaires). Il fit également construire la ferme, les communs et la basse-cour. Il créa enfin le jardin potager clos de murs, riche de fleurs et de légumes qui s’est vu enrichir depuis de cucurbitacées avec le jardin dit « de la Princesse », réalisant ainsi avec un goût parfait un élégant ensemble XIXème au creux d’un vallonnement harmonieux et verdoyant.
Le domaine était en désuétude depuis 1968. Nicole et Régis de Loture de retour d’Afrique où ils vivaient, commencent en 1992 à restaurer cet ensemble et à créer de nouveaux jardins.

En entrant dans le potager, si vous tournez à gauche à hauteur du bassin central, vous découvrez d’autres ambiances. Il y a le jardin de la Princesse, dessiné en 1997 par Régis de Loture lui-même. Le nom de cet espace végétal rend hommage à la princesse d’Arenberg qui fit grimper des courges sur un tunnel dans sa propriété de Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle). En apprenant cette anecdote, les Loture décidèrent de reprendre cette astuce à Montriou et ainsi dresser leurs coloquintes sur des tonnelles. Depuis, la princesse d’Arenberg est devenue la marraine du jardin.

Nicole de Loture va s’attacher à semer des graines de cucurbitacées et organise chaque année la fêtes des courges, une exposition d’excentriques cucurbitacées a lieu devant le château ; elle attire de nombreux visiteurs.
En revenant le long du potager et derrière un sequoia gigantea haut de 39 mètres (son écorce est souple comme une éponge), vous arrivez dans le jardin à l’italienne, intime et reposant. Au centre de cette verdure de buis et de thuyas taillés, trône une volière majestueuse offerte au couple par l’évêque d’Angers en 1998. La châtelaine en raconte la belle histoire. « Un jour, Monseigneur est venu déjeuner avec le curé. Il nous a alors montré les dessins d’un projet de volière pour son parc. Mon mari a glissé qu’il rêverait de la voir. Monseigneur, jouant sur les mots, lui a répondu, vous allez “l’avoir” parce que vous avez beaucoup de chance ».

Le potager de Montriou fait désormais partie du réseau des potagers de France. Il a gagné le deuxième prix national organisé par la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) des plus beaux potagers de France en 2005 et c’est amplement mérité, il est superbe et néanmoins original. Ses allées sont bordées de buis, à l’instar du potager de Villandry qui mélangent légumes et fleurs, des dahlias et cosmos parsèment les parterres de choux, certains arbres fruitiers avoisinent les 140 ans. Dans la gestion du potager, Nicole et Régis de Loture sont aidés d’un jardinier.
Alentour le parc, chaque année se dessine à une échelle plus grande et de nouvelles promenades sont créés telle celle de « La Forêt enchantée ». Actuellement, sur le dernier jardin, 100 m² de serres sont en projet.
Nous quittons nos hôtes en les remerciant vivement de leur sympathique accueil.

Date : 17 septembre 2016
Photos / texte : Martine A

Les Jardins et le Potager du Château de MontriouPropriétaires : Nicole et Régis de Loture
Montriou – 49460 Feneu

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