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27Mai

Le Jardin d’Eliane à Hanvec (29)

27 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Le Jardin d’Eliane Tromeur a une surface d’un ha, ce jardin a été créé en 2000 sur un terrain pentu où pâturait un troupeau de vaches … Il a été modelé la pelle et à la pioche car trop accidenté pour que des engins puissent y manœuvrer.
Toutes les introductions de plantes se sont faites sans achat, mais par échanges de plants et de graines ; le verger planté à partir de pépins et noyaux de fruits ! Le jardin est adossé à une forêt domaniale.
En mitoyen du jardin pâturent des chevaux et des vaches, un ruisseau (dont je n’ai pas noté le nom) coule dans le fond du vallon créant ainsi un secteur humide où croissent des Prêles du Japon (Equisetum japonicum), de la Gunnera tinctoria quelques petits lotus et iris des marais. Il y avait un bassin avec des carpes koï et des poissons rouges qui ont été mangés par les hérons puis petit à petit les lentilles d’eau ont envahi le bassin et empêché toute possibilité de vie (têtards, petits poissons etc)
Les Rhododendrons et Glycines ont été plantés dans du schiste. La vallée est bordée par la rivière et le sentier de randonnée ; dans le pré des blaireaux font des trous et par endroit c’est un véritable gruyère.
En commençant la visite en montée un magnifique Cornus Alba nous accueille. Dans un coin un jardin sec avec des décors provenant de recycleries comme ces grosses haussières en guise de rampes tordues ou simulant un boa dans un arbre, également des sculptures en bois offertes par de jeunes travailleurs ayant leur atelier dans le hameau.
Nous avons pu admirer 1 superbe Acer, 1 Andromède du Japon (Pieris japonica « Flaming Silver », 1 Osmanthe à feuilles variables, des Ixias aux fleurs délicates, 1 Aubépine à fleurs doubles rose intense, des petits massifs d’Hélianthèmes rouge-orange très fines.
Nous nous sommes arrêtés dans l’Abri des curiosités accueillis par la citation : « C’est en plantant que l’on devient Cultivé », il contient des tas de trésors ; photos de famille, de lieu, des insectes et papillons ainsi qu’une photo du lieu avant de devenir Jardin.
Nous continuons notre sentier pentu pour découvrir des poiriers en espalier, des Orchidées de jardin, des Campanula glomerata ‘Emerald’, des sculptures d’Eliane : du béton coulé dans des ballons ou des marmites puis gravé et dessiné lorsqu’il n’est pas tout à fait sec mais encore malléable.
Et sur la fin du sentier nous découvrons des chênes et houx taillés sur tige.
Eliane nous réunis dans une cuisine d’été immense qu’elle loue à une sté de chasse pendant la saison pour des préparations cuisinées de leur gibier pour nous offrir du cidre et des gâteries.
Eliane nous a avoués avoir été gênée par le fait que Daniel la filme.
Au moment de partir nous avons admiré le très vieux Chêne creux où les enfants du village aiment entrer pour se cacher … il est considéré par tous les villageois et est protégé.
Encore un bel après-midi de partages et de découvertes dans un jardin insolite, nous remercions Eliane et sa voisine et grande amie, Annie, qui accompagnait une partie de notre groupe.

Date : 23 mai 2023
Photos / texte : Chantal T O et BidouLe Jardin d’Eliane29460 Hanvec

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26Mai

Les Jardins de Castillon à Plantbessin (14)

26 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Calvados

En ce 3ème jour de nos visites dans les jardins de Normandie, nous voici au Sud Est de la pointe du Cotentin à Castillon-Plantbessin, dans le jardin remarquable de M et Mme Sainte Beuve, où le climat rude marque des écarts de température assez considérables, en atteignant fréquemment les négatives.

Monsieur Sainte Beuve nous accompagne tout au long de la visite. Il évoque son jardin en une langue choisie, faite de mots précis teintés de poésie, qui sollicite un ressenti de paix et d’harmonie. Nous voici immergés dans une luxuriance de verts où la palette picturale évoque celle de Le Douanier Rousseau.

Le 2nd jardin commencé au début des années 90 poursuit cette distribution spatiale relative au théâtre. Chaque scène festonnée de topiaires d’ifs et de couloirs de buis savamment taillés offrent un cadre aux tableaux. Dans certains carrés, les angles sont marqués par la présence des ifs aux structures imposantes taillés en plateaux étagés et des cornus controversa variegata, dont le feuillage clair ponctue l’espace sombre d’un contraste lumineux.

Trois terrasses minérales successives bordent des bassins d’eau. Des bancs disposés çà et là invitent à la contemplation. Des structures en forme de vase, une fontaine, un bestiaire en métal, une fée lectrice apportent leurs lots de fantaisie qui rompt la rigidité des haies de topiaire.Nous quittons ces jardins pour nous diriger vers l’arborétum aux essences de taille remarquables, puis vers la pépinière.

M et Mme Sainte Beuve nous invitent à piqueniquer sur la terrasse. Nous continuons à nous imprégner de l’harmonie de ce jardin et saluer la créativité, le raffinement et l’avant-gardisme de ses créateurs. C’est avec regret que nous quittons ce lieu.

Date : 16 mai 2023
Photos / texte : Josée TLes Jardins de CastillonPropriétaires : Colette et Hubert Sainte Beuve
14490 Castillon

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23Mai

Le Jardin de l’Abbaye à Daoulas (29)

23 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Une trentaine de membres se sont rendus ce mardi 23 mai à l’abbaye de Daoulas en Finistère.
Nous avons été accueillis par Pascal Vieu, botaniste réputé, gestionnaire des collections végétales aux Chemins du Patrimoine qui réunit cinq des plus beaux sites patrimoniaux du Finistère. D’emblée Pascal Vieu souligne qu’il s’agit d’une collection scientifique qui bénéficie d’une reconnaissance universitaire.
Le conseil général, devenu propriétaire du site en 1984, décide de créer un jardin de simples surplombant l’abbaye. Il s’agit d’une terrasse consacrée aux plantes médicinales d’Europe Occidentale, structurée selon le style des jardins d’abbayes du Moyen Âge et de la Renaissance (plantations en plates-bandes carrées, bordées de buis, fontaine au centre). Au cours de la visite, nous apprendrons que suite aux dommages causés par la pyrale du buis, et après avoir essayé quatre espèces pour le remplacer, c’est Euonymus japonicus qui est choisi. L’if ne supportant pas la taille basse, la myrsine ne résistant pas à la taille fréquente, et l’ilex crenata est cassant.
En 1996 avec le passage à une surface de 4.000m², une deuxième terrasse est créée avec un jardin des plantes médicinales issues des cinq continents, des plantes médicinales en voie de disparition et des plantes médicinales toxiques.
Les deux terrassent abritent pas moins de 300 espèces de plantes officinales et aromatiques venues du monde entier. Chacune s’adaptant tant bien que mal au climat breton. C’est un jardin savant rempli de senteurs variées et extraordinaires qui régalent notre odorat, tout comme nos papilles et nos yeux. Nous sommes éblouis devant tant de plantes ainsi que de leurs vertus. Par ailleurs, on observe un désherbage raisonné et une tolérance pour les chenilles…
En redescendant des terrasses nous entrons dans le nouveau parc clos de 3ha réaménagé en 2016 dans le cadre du projet de Jardin des Arbres Médicinaux. Il accueille au sein d’un parcours paysager une sélection d’arbres et d’arbustes médicinaux, un étang décentré qui offre des perspectives différentes selon la promenade. Un axe nord-sud le traverse et des chemins buissonnants est-ouest le sillonnent. Une rampe intégrée dans le paysage permet un accès pour les PMR. Il s’agit d’un jardin ornemental sans collection hormis quelques Zanthoxylum (poivres).
Pascal Vieu attire notre attention sur la gestion différenciée du parc. Il s’agit d’un mode d’entretien écologique qui favorise la biodiversité en différenciant l’entretien des différentes zones de l’espace vert pour une gestion sur mesure de chaque zone. Globalement il y a dans ce parc peu d’espaces tondus, une bande de pelouse rase en bordure des espaces verts pour éviter la verse des herbes hautes sur les passages réservés aux visiteurs. Certaines parties sont tondues pour donner du relief au paysage, des perspectives différentes dans le parc et permettre aussi aux visiteurs de séjourner sur ces pelouses.
Les enfants ne sont pas oubliés, ils profitent d’un jardin avec des chemins buissonniers, de tunnels et de cabanes en saules.
Après trois heures de visite et d’échanges très riches et instructifs avec notre guide, nous profitons de ce magnifique cadre pour prendre notre pique-nique bien mérité.

Date : 23 mai 2023
Photos / texte : Florence BLe Jardin de l’Abbaye21 rue de l’Eglise – 29460 Daoulas

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22Mai

Le Jardin du Cassel à Isigny le Buat (50)

22 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche

Au 4ème jour de notre voyage en Normandie, lors d’une belle matinée ensoleillée, nous étions attendus par Martine Sauvé à l’entrée de son jardin. Elle nous a d’abord racontés « ses vies d’avant », de professeur de musique à fleuriste et son envie alors de cultiver ses propres fleurs (ce qu’elle continue à faire, on peut la voir en saison sur les marchés de la région). Ainsi naquit pour elle et son mari le désir de s’installer à la campagne. Puis leur coup de cœur pour cette longère ancienne en pierres, abritée au creux d’un paysage doucement vallonné, un terrain planté de quelques pommiers, un site entièrement préservé de toute nuisance.

La tempête de 1999 en provoquant d’importants dégâts a rebattu les cartes. De toute évidence…il fallait autour de la maison créer et aménager un jardin. Martine Sauvé est une femme de réflexion. Avant de se lancer elle a d’abord visité avec un œil aiguisé les jardins renommés en Normandie. Elle a beaucoup lu, beaucoup appris avant de dessiner le jardin. Vingt ans plus tard, la visite du jardin de Cassel est un pur plaisir.

La structure du jardin est claire. Le visiteur découvre successivement plusieurs chambres de verdure qui le conduisent naturellement aux abords de la maison. Les cheminements sont fluides, les passages d’une scène à l’autre marqués. Toutes les charmilles qui encadrent les chambres de verdure sont soigneusement maintenues par des tailles précises, rectilignes, ondulantes (avec l’aide de son mari devenu virtuose dans l’art de la taille).

Chaque espace a une forte personnalité : se succèdent mixed border, gloriette, couloir d’eau ourlé d’une collection d’iris germanica… (La métamorphose d’une libellule a retenu l’attention de nombre d’entre nous pendant de longues minutes !)

Un peu à l’écart, on remarque un joli massif d’arbustes à fleurs printanières mêlant espèces indigènes, asiatiques et variétés horticoles (aubépine, sureau lacinié, viorne sargentii ‘Onondaga’, viorne de Chine…). Ce massif s’adosse à une mare naturelle bordée de plantes de berges (pontederia cordata qui fleurira bleu tout l’été, iris d’eau, alchémille mollis, grandes fougères…).

Une de nos grandes connaisseuses des plantes dans l’association a repéré une vivace rare en France, la silene stellata, cousine de notre compagnon blanc (silene latifolia). La silene stellata, à fleurs blanches elle aussi (des pétales très découpés comme ceux d’un œillet), est originaire des prairies du centre et est des Etats-Unis. Elle apprécie la sécheresse, prospère à mi-ombre et se ressème facilement.

Dans tout le jardin du Cassel le choix méticuleux des végétaux, à la fois simples et raffinés, exalte le caractère d’un joli jardin de campagne. Un jardin de campagne qui s’appuie finement sur le paysage et porte le regard au lointain : une prairie qui remonte en pente douce et un sommet de colline boisé, le fond du décor en quelque sorte.

De place en place le visiteur est invité à se poser, regarder à loisir, profiter de chacune des ambiances : des sièges et bancs judicieusement placés sont à sa disposition. C’est un jardin qui reste en mémoire.

Plus près de la maison, abondent les rosiers grimpants, rosiers arbustes, roses anciennes et fleurs traditionnelles qui font penser au « cottage garden » cher aux anglais. Dont des ancolies très variées qui se ressèment naturellement. Les rosiers grimpants palissés sur de hautes structures métalliques longent aussi l’allée principale du jardin. Ailleurs les rosiers se mêlent à d’autres plantes grimpantes comme le houblon doré.

Martine Sauvé a acquis avec l’expérience, deux décennies après le démarrage de son jardin, une culture jardinière hors pair.

Néanmoins elle remet en question chaque année ses idées et les résultats. Elle observe au détail près selon divers angles de vue les formes et les volumes des végétaux – arbustes, vivaces, annuelles – . Elle expérimente, modifie « ce qui ne marche pas » : une perspective, une association de plantes, un mélange de couleurs… Martine Sauvé fait évoluer son jardin avec des idées nouvelles.

Le charme du jardin de Cassel vient encore des touches apportées par des objets et mobiliers de jardin, chinés pour certains, ou de récupération pour d’autres que son mari transforme et réutilise. On a remarqué entre autres une bordure réalisée en fines lames d’acier corten, tressées entre des piquets de fer à béton… A l’issue de la visite plusieurs d’entre nous se sont évidemment attardés dans la boutique de Martine Sauvé installée dans la grange voisine, en souvenir de cette belle rencontre.

Date : 17 mai 2023
Photos / texte : BidouLe Jardin du CasselPropriétaire : Martine Sauvé
1 Impasse du Cassel – 50540 Isigny le Buat

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22Mai

Les Jardins Albizia à Caumont sur Aure (14)

22 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Calvados

Le jardin Albizia situé à Caumont sur Aure est implanté depuis le début des années 2000 sur un terrain de 30.000 m². Ce jardin a reçu en 2020 le label Remarquable.

L’éclectisme qualifie ce jardin aux multiples facettes, 12 jardins aux connotations parfois narratives ; jardin préhistorique, jardin des sorcières, etc., bordés de haies d’arbustes, de charmilles, de topiaires afin d’offrir un éventail de surprises. Après avoir franchi une longue allée, nous sommes accueillis par le propriétaire qui nous conduit avec énergie dans un vaste hall de réception installé au cœur d’anciennes habitations du XVIIIème réhabilitées en chambres d’hôte, salles de réception. Quelques marches en pierre séparent l’espace d’accueil du jardin qui s’ouvre sur un premier jardin. Nous nous arrêtons un instant pour nous livrer à une expérience gustative. Nous goûtons quelques jeunes pousses roses d’un albizia de Constantinople. Une saveur, subtil mélange d’oignon et de noix de pécan, surprend. Frédéric Tinard, le maitre des lieux suggère de les servir en condiments pour agrémenter une salade.

Nous franchissons une arche de forme gothique d’une haie d’ifs pour accéder à un autre espace cerné d’un mur végétal taillé par endroit en ligne au faitage crènelé, afin de laisser passer le regard. Des arbres comblent cet espace ouvert sur une pelouse. Au sol, on devine le dessin d’une longue et majestueuse volute de miscanthus gracillimus. Dans un angle un épais massif de rhododendrons explose de couleur.Après avoir laissé dans notre dos l’imposante sculpture en pierre de 2 angelots juchés sur un socle, nous empruntons une allée engazonnée. De part et d’autre, le choix généreux des végétaux, d’arbustes, de vivaces, de rosiers, de clématites, de graminées rythment le dessin des 2 mixed border. En ce début de printemps, on devine que la végétation n’a pas atteint son apogée. Mais on imagine le devenir d’un épais bourrelet riche en couleur, en texture et en volume. Chaque mixed border est adossée à une contrallée, elle-même bordée d’une fine haie d’ifs qui laisse filtrer le regard. L’ensemble mesure 130 m de long et 10 de large. Il s’agit de la structure maitresse du jardin, autour de laquelle s’articulent les autres jardins.

In fine, après avoir franchi une cour agencée de pots de fleurs et de fontaine, nous découvrons un jardin en cours de formation. Il semblerait que les changements climatiques résonnent avec ce lieu qui prend l’allure d’un espace laboratoire ; terrain d’observation pour expérimenter non seulement les plantes résistantes à la sècheresse, mais également conjuguer les variétés en des mariages insolites. Les muehlenbeckias forment un épais tapis végétal assez volubile qui sert de support aux autres variétés. De ce tapis émergent des arbustes et des vivaces ; nothofagus antartica, decaisnea fargiesii , pivoine Itoh, rosiers…

Nous achevons la visite par la découverte d’un jardin d’étrangeté de sorcière Une haie taillée en forme de grandes mains de sorcière darde des doigts acérés vers l’espace du visiteur. Un simulacre de cimetière fait office d’esplanade à la cabane en bois qui renferme un imaginaire relatif à l’histoire des sorcières.

La visite s’achève par le passage à la pépinière et à la découverte des éléments de décors.

Date : 16 mai 2023
Photos / texte : Josée TLes Jardins AlbiziaPropriétaire : Frédéric Tinard
La Vitardière – Livry – 14240 Caumont sur Aure

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21Mai

Le Jardin des Sittelles à Arzano (29)

21 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

           

Gérard et Jacques, créateurs de la pépinière Talascorn, nous feront découvrir le jardin dont ils s’occupent désormais à temps plein depuis leur retraite : 1,5 ha de végétation luxuriante, d’une grande diversité botanique, au sein d’un vieux village avec son four à pain… et quelques visages surprenants….

Date :
Photo / texte : François L et BidouLe Jardin des Sittelles
Propriétaires : Gérard Le Saux et Jacques Le CagnecTalascorn – 29300 Arzano

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06Mai

Le Jardin de Gaïd et Alain Bléogad à Fouesnant (29)

6 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Camélias et rhodos à gogo !

Tout proche de Fouesnant, le jardin de Gaïd et Alain Bléogad est à parcourir en toutes saisons. Mais c’est surtout au printemps lorsqu’il explose de mille et une couleurs qu’il révèle ses multiples atours. Travaillé, planté et dessiné par ses propriétaires depuis qu’en 1998 ils ont acquis ce qui n’était qu’une friche, leur vaste jardin de 12.000 mètres carrés aujourd’hui n’évoque plus en rien le taillis de ronces qu’il a été.
Au fil des ans et des coups de cœur du couple, il s’est en particulier mué en un domaine où camélias et rhododendrons sont rois. Imaginez 350 variétés différentes de camélias et 200 pour de rhododendrons en pleine floraison…Alain n’imaginait pas en planter autant lorsqu’il a installé ses tout premiers spécimens…Mais la passion a grandi avec la découverte de la diversité des fleurs et des feuillages. Lui qui rêvait d’un jardin privilégiant l’espace, c’est sur le haut du jardin et sur le pourtour d’un vaste tapis vert laissé volontairement dégagé, qu’ont été plantés les arbustes, en quinconce et sur plusieurs mètres d’épaisseur. Grâce à la taille des camélias qu’il assure régulièrement, on peut se faufiler dans ce labyrinthe de feuillages vernissés pour mieux apprécier de près la diversité des formes de fleurs et leurs couleurs. Graines, marcottes et achats d’invendus en pépinière, ont été le point de départ de la collection. Alain l’a depuis étendue aux théiers d’Inde et de Chine, aux houx, aux érables et aux michelias, ces arbres à fleurs de la famille des magnolias.Sur ce terrain en pente douce, quelle chance, plusieurs sources ruissellent vers un étang de 1.000 mètres carrés aménagé par le couple. L’une des sources descend en chantant et en cascade, quel doux murmure apaisant…
Qui dit étang dit vigilance…Car toute intrusion de ragondins est surveillée par les propriétaires qui ont l’obligation de les détruire ou de les faire détruire, explique Alain. Si ces grands amateurs d’eau et de berges que sont les ragondins ne sont pas les bienvenus, c’est moins pour les galeries qu’ils creusent que parce ce qu’ils sont vecteurs de la leptospirose.
Deci delà, rhodos, azalées, mûriers et rosiers profitent de l’espace et d’avoir les racines au frais pour s’épanouir sans se gêner. Par curiosité et par plaisir, Gaïd et Alain ne se privent jamais de faire le tour des pépinières de la région. Car il reste toujours une place pour accueillir leurs nouveaux coups de cœur ; comme ce houx à feuille de chêne ou ce houx des Canaries ou encore ce michelia qui lui a pris place sur un îlot de repos, aménagé sur le plan d’eau.

Date : 6 mai 2023
Photos / texte : Marie Christine M / BidouLe Jardin de Gaïd et Alain BléogadKarn Henvez – 29170 Fouesnant

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06Mai

Le Jardin du Gouriou à Bannalec (29)

6 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Un jardin très chouette(s) !
« Le jardin est tout vert » ! Le ton de la visite du jardin de Mireille et Jean-Yves Le Corre est donné avec cette note d’accueil notée sur une ardoise posée sur une pierre fleurie de sédums. Situé sur la commune de Bannalec, le Jardin du Gouriou paraît d’emblée aussi généreux et sympathique que le sourire de ses propriétaires.
Et on a vite fait de succomber au charme de leur jardin de 2.800 m² créé par quatre mains habiles et deux cerveaux imaginatifs depuis l’installation du couple au Gouriou il y a quarante ans. Au fil des ans, ils ont tout d’abord rénové l’ancienne ferme devenue leur maison avant de remuer le sol à coup de tractopelle puis de livraison de bonne terre végétale. « C’est un jardin de vivaces », précise Mireille, ancienne infirmière à domicile. À elle de s’occuper des mauvaises herbes et de soigner à présent massifs de fleurs et le potager, tandis que Jean-Yves se charge de la taille, de l’entretien de la pelouse, des bordures et des murets. Pas de terre nue dans les massifs grâce à du BRF (bois raméal fragmenté) répandu en tapis, qui de plus garde au frais le pied des plantations.
Sur les talus, veillent des chênes centenaires. Voilà huit ans que Mireille et Jean-Yves observent les chouettes effraies et les chouettes hulottes qui reviennent nicher dans leurs arbres. Grâce à une caméra fixée à l’entrée d’un trou haut perché sur un tronc, plus rien ne leur échappe de la vie de leurs protégées et de leurs nichées.
Plus loin, en s’approchant du beau potager cultivé en permaculture, d’autres volatiles donnent de la voix : le coq Brahma perdrix baptisé Macron, gonfle ses plumes parmi sa cour de poules naines toutes baptisées (évidemment) Brigitte ! Déambulant d’allées en sentiers, de massifs aux bordures impeccables en bosquets, ceinturés de prés verdoyants, le visiteur est conquis par ce petit monde foisonnant de fleurs, de couleurs et de parfums. Heuchères, hostas, ligulaires et ancolies, arbre à neige, lilas des Indes, cerisiers du Tibet, glycines, acers et eucalyptus, agaves et oreilles d’éléphants rivalisent en feuillages originaux et attrayants. Un rare polygonum bambou aux tiges teintées de saumon, attise la curiosité lui aussi. « On ne traite rien mais on nourrit. Un arbuste bien nourri n’est pas malade », assure Mireille. L’autre secret de la bonne santé des feuillages c’est la chasse nocturne que pratique assidument le couple ; « tous les soirs, à la nuit tombée et avec nos loupiotes, on fait la chasse aux gastéropodes ! » Avant de les quitter, on s’arrête et on s’affaire autour de la table sur laquelle Mireille a préparé pots de boutures et pots de confiture. Et on repart du Gouriou riche d’images, d’anecdotes et d’emplettes sans oublier la recette maison d’un pounti breton imaginé par Mireille, à base de bettes, de pruneaux et…de pâte à crêpes.

Date : 6 mai 2023
Photos / texte : Marie Christine M et BidouLe Jardin du Gouriou
Propriétaires : Mireille et Jean-Yves Le CorreLe Gouriou – 29380 Bannalec

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29Mar

Le Jardin de Jacqueline à Saint Jean Brévelay (56) en 2023

29 mars 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan

Entre hiver et printemps, Jacqueline, fidèle adhérente de l’association, nous a accueillis une nouvelle fois avec son mari dans son jardin de Saint-Jean Brévelay, jardin qu’elle « bichonne » depuis 30 ans. Entre des gros blocs de pierre moussue apportés là pour dessiner et caler les massifs, ont été glissés quantité d’arbustes et vivaces fleurissant successivement aux différentes saisons. Les arbustes persistants taillés tout en rondeurs s’accordent parfaitement à ces blocs de granit qui semblent affleurer naturellement. Un paillis (peu épais recommande Jacqueline), soigneusement étalé entre les plantes donne un aspect très net au jardin sans nuire à celles qui vont émerger plus tard. Samedi Jacqueline a partagé son enthousiasme, communicatif, pour les fleurs d’hiver qui font pétiller son jardin. Une mosaïque multicolore, très gaie, associe en ce moment les fleurs de camellias (les rhododendrons prendront ensuite le relais) à d’innombrables vivaces et bulbes, en mélanges et de toutes couleurs. Avec une plante vedette dont elle est devenue virtuose : les hellébores orientales qu’elle hybride elle-même. Elle en dispose ensuite les semis dans tout son jardin. Mais elle a aussi évoqué ses roses et les hydrangeas qu’elle affectionne pour plus tard en saison.

     

Jacqueline est généreuse. Nous sommes tous repartis avec un godet préparé avec soin, semis de vivace ou graminée, à choisir. Et avec un conseil précieux qu’elle pratique de longue date : tenter de bouturer toute nouvelle plante pour ne pas la perdre, au cas où… Merci Jacqueline et Joseph.​

 

Date : 25 mars 2023

Photos / texte : Sophie

 

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11Oct

Le Jardin de Marc Le Pajolec à Sarzeau (56)

11 octobre 2022 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan

Les conséquences de la sécheresse caniculaire sur les jardins ont contraint Sophie à annuler le week-end prévu en Cotentin et à réduire le programme de visites cet automne.

C’est peu dire que nous étions reconnaissants envers Marc Le Pajolec d’avoir accepté de nous ouvrir les portes de son jardin situé au centre de la presqu’île de Rhuys à Sarzeau.

« Un jardin d’arbres » ainsi qu’il se plait à le souligner, commencé par Marc en 1985, d’abord sur 1.000 m² puis 3.000 m² supplémentaires, repris en 2004. Pas si facile, le sol variable et ingrat étant pauvre et drainant au sud, argileux plus au nord. Ses arbres qui ont aujourd‘hui entre 20 et 40 ans sont pour beaucoup des feuillus, dont des chênes de plusieurs espèces : un magnifique Quercus phellos, chêne américain à feuilles de saule, de pousse rapide et aux belles couleurs d’automne a retenu notre attention… Pour que la silhouette de tous ses arbres reste élégante, Marc les élague tous les trois ans.

Cette plantation relativement dense réalisée par Marc au fil du temps a été très bénéfique au jardin cet été. En beaucoup d’endroits l’atmosphère de mi-ombre (y compris dans son petit potager) a permis aux plantes situées en-dessous, arbustes, vivaces, légumes, de résister aux rayons brûlants du soleil. Lors de notre visite les grandes feuilles vernissées et persistantes du Fatsia japonica (un arbuste de terrain pourtant très frais, originaire du sud du Japon) avaient gardé fière allure. Tout comme l‘Hydrangea quercifolia W.Bartram, l’espèce botanique d’origine, identifiée dès 1791, indigène dans les états du SE des USA, Floride, Géorgie, Louisiane, Mississippi… Voilà sans doute pourquoi la chaleur ne l’a pas tant gêné. Parmi les vivaces, les nombreuses heuchères ou même l’original Persicaria amplexicaulis ‘Golden Arrow’ au feuillage vert chartreuse (donné pour terrain frais) ont aussi bien résisté.

A l’extrémité nord du jardin, Marc a tiré parti du sol très argileux (qui restait détrempé l’hiver) pour recreuser et damer l’argile sous-jacente, créant ainsi une mare d’habitude pleine de vie. Le niveau d’eau a baissé, les plantes de berges sont à la peine mais rien n’a été perdu… Il a ainsi fallu chercher (et retrouver !) les feuilles du gunnera miniature (Gunnera magellanica), une plante tapissante, couvre-sol en terrain humide, rare cousin du gunnera géant (Gunnera manicata) familier des bords d’étangs et des jardins d’eau.

Certes son jardin en ce début octobre était peu fleuri. C’est d’ailleurs fin mai-début juin que le jardin de Marc connait son apothéose : des rosiers grimpants et rosiers lianes plantés en quantité partent à l’assaut des haies et des arbres les plus hauts, son jardin n’est alors qu’une profusion de roses… Pendant la visite on percevait à peine tous ces rosiers. Nous avons pourtant remarqué au passage ‘Pleine de grâce’ caractérisé par ses longues branches retombantes (un superbe rosier créé par le grand rosiériste belge Lens en 1984 ; des bouquets de fleurs simples, blanches, abondantes et très parfumées au printemps). Début octobre ses grappes de petits fruits orangés ne pouvaient passer inaperçues.

Marc visiblement heureux de partager avec nous ses connaissances et expériences, nous a expliqué entre autres comment multiplier le Dahlia imperialis, un dahlia botanique exceptionnel (il atteint 4 m en une saison, fleurit à l’automne) en prélevant et repiquant des tronçons de ses tiges. Il nous avait auparavant beaucoup amusés en racontant, avec force gestes à l’appui, comment il estourbit les frelons à l’aide d’une raquette ! Sa façon à lui de sauver ses abeilles du frelon asiatique qui les attaque à la sortie de la ruche.

Nous garderons aussi en souvenir la beauté de plusieurs grandes sauges spectaculaires originaires d’Amérique du sud ou Amérique Centrale, (en fleurs de la fin du printemps aux gelées). Marc les a plantées proches de la maison, en terrain filtrant, protégées des basses températures hivernales car elles sont frileuses : Salvia x guaranitica ‘Amistad’, semi-arbustive, violet foncé et noire, plus de 2 m dans la saison ; Salvia involucrata ‘Bethelii’, un cultivar spontané aux grosses fleurs rose fuchsia et au feuillage très parfumé, d’1,25m-1,50m.

Nul doute qu’avec l’élévation des températures estivales, nous soyons tentés de redécouvrir les sauges, arbustives ou herbacées (900 espèces tout de même !) et d’en introduire, si ce n’est déjà fait, dans nos jardins.

Date : 8 octobre 2022

Photos / texte : Bidou

Le Jardin de Marc Le Pajolec17 Rue du Grabon – Kerblay – 56370 Sarzeau

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