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Jardinage

Home / Jardinage
09Nov

Le pH du sol, par Thérèse

9 novembre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Définition :
PH est l’abréviation de potentiel Hydrogène. Sur une échelle de 1 à 14, il exprime le degré d’acidité ou d’alcalinité de la terre.
En fait, le pH indique la concentration d’ions Hydrogène (H+) libérés.
Plus il y a d’ions Hydrogène libérés, plus le pH est bas, moins il y a d’ions Hydrogène libérés, plus le pH est haut.
Le sol est dit acide si son pH est inférieur à 7.
Il est dit neutre lorsque le pH est égal à 7.
Il est dit alcalin ou basique si le pH est supérieur à 7
Un sol sableux ou un sol riche en matières organiques est souvent acide.
Un sol calcaire est basique.

Comment connaitre le pH du sol de son jardin ?
– en faisant une analyse soit avec un kit de test acheté en jardinerie, soit en faisant tester la terre en laboratoire. Dans ce cas, outre le pH, on connaitra la composition du sol et sa richesse en minéraux et oligo-éléments.
On peut aussi faire l’analyse soi-même en utilisant du chou rouge ou du vinaigre ou du bicarbonate de soude. (voir sur internet wikiHow.com) Ces méthodes sont plus empiriques!
– en observant la végétation naturelle du lieu :
La présence de chênes, de prêle, de rumex, de digitale, de bruyère, de fougères aigles indique que le sol est à tendance acide.
La présence de géraniums, de primevères, de mauves indique un sol à tendance basique.

Pourquoi faut-il connaitre le pH du sol ?
Le pH du sol modifie le comportement des éléments nutritifs contenus dans le sol. Ainsi, si le pH est trop haut ou trop bas, les racines des plantes auront des difficultés pour absorber ces éléments et l’on observera des carences ou bien l’absorption sera trop importante et il y aura risque d’empoisonnement des plantes.

Au potager, le pH doit être légèrement acide à 6,5 pour obtenir des légumes sains et résistants. Sur le site de ‘Jardiner autrement’, on trouve un tableau plus précis du pH optimum correspondant à chaque légume.

Au jardin d’ornement, le pH déterminera le choix des plantes :
La plupart des vivaces poussent bien dans un sol au pH compris entre 5,5 et 6,5.
Les plantes acidophiles tels les Azalées, Hydrangeas, Magnolias, Piéris, Sarcoccocas, Daphnés, Kalmias, Osmanthus s’épanouissent en sols acides de ph 4,5 à 5,5 De même certaines vivaces comme les Heuchères, les Lupins, les Astilbes.
A noter que lorsqu’on s’informe sur les conditions de culture d’une plante, il ne faut pas oublier le pH du sol qui lui convient.

Pour la pelouse, un pH inférieur à 6,5 donne un sol moins vivant. La terre se tasse et les mousses prolifèrent ainsi que nombre d’herbes sauvages.
Avec un pH supérieur à 7, l’herbe risque de jaunir car elle assimile moins l’azote et les éléments nutritifs.

Comment corriger le pH de la terre de son jardin ?
La correction du pH du sol est un travail à renouveler régulièrement.

Pour un sol acide, on peut apporter :

  • du compost : S’il est légèrement acide en début de compostage, le pH d’un compost mûr est compris entre 7,5 et 8,5. La concentration des sels minéraux tel que le calcium, le magnésium et le potassium augment le pH. Il ne faut pas en mettre de trop sous prétexte que le pH est trop faible ou trop haut : 200 à 500g par m²suffisent. Le compost apporté sera étalé en surface, les vers de terre se chargeront de l’enfouir.
  • de la cendre de bois : 100g par m² et par an.
  • de la dolomie, roche calcaire et magnésienne.
  • du carbonate de calcium comme la chaux Azet de chez Neudorff.

On évitera absolument d’épandre

  • du lithothamne ou maërl. Il s’agit d’une algue semblable à du corail. De croissance lente, elle contribue à protéger les côtes de l’érosion et accueille poissons et crustacés. C’est donc tout un écosystème à préserver. L’exploitation est interdite en Bretagne et nous ne devons pas contribuer à détruire les ressources des autres pays.
  • de la chaux agricole (oxyde de calcium) car elle brûle les réserves d’humus et contribue au tassement du sol.
  • du cyanamide calcique vendu en jardinerie comme engrais azoté et calcique car il est toxique pour les lombrics et les microorganismes du sol.

Corriger un sol alcalin est beaucoup plus difficile. On s’attachera plutôt à en corriger la structure.
En apportant du compost, on rendra la terre plus grumeleuse et drainante et donc plus facile à travailler.
L’apport de tourbe est à éviter car il contribue à la destruction de milieux fragiles tout en n’étant pas efficace pour corriger un pH.

Date : 7 novembre 2015
Photos / texte : Thérèse

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05Oct

Des insectes auxiliaires du jardinier pour un jardin au naturel, par Thérèse

5 octobre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Abeilles et bourdons pour polliniser les fleurs, coccinelles pour réduire une colonie de pucerons, ces insectes sont bien connus du jardinier. Mais, il en existe beaucoup d’autres.
Nous allons essayer d’apprendre à les reconnaitre, de comprendre comment ils agissent et comment favoriser leur présence.
Selon qu’il s’agit de l’insecte adulte ou de sa larve, notre auxiliaire n’aura pas la même action.
Il y a des insectes pollinisateurs, en général des adultes, des insectes ou des larves carnassiers, des insectes parasitoïdes et des insectes décomposeurs.

Des insectes pollinisateurs.

1.Des butineurs.

L’abeille : c’est le plus connu de tous les pollinisateurs. Elle assure 80% de la pollinisation des fleurs, au verger et au potager. Elle entre en action dès la fin de l’hiver. On connait les problèmes actuels, entre l’action des pesticides et les frelons asiatiques.

Le bourdon : Il est actif dès mi-janvier par tous les temps, ne craignant ni la pluie ni le froid. La pollinisation de beaucoup de plantes n’est réalisée que par le bourdon car, pour des raisons soit morphologiques (pistil profond) soit physiques (fréquence du battement des ailes), l’abeille n’est pas efficace.

Les abeilles solitaires : il en existe plusieurs centaines de variétés. Elles ne fondent pas de colonies et chaque femelle doit nourrir ses larves. Elles nichent (dans le sol, le bois mort, des tiges creuses) à proximité des lieux de culture où elles trouveront pollen et nectar. Elles entrent en action plus tôt que les abeilles sociales et sont donc utiles pour polliniser les arbres fruitiers précoces.
Plus que les abeilles et bourdons, elles sont sensibles (adultes et larves) aux pesticides et au manque d’espaces un peu sauvages pour nicher.
On les reconnait à leur abdomen plus velu, à leurs antennes plus courtes.
Parmi les plus courantes, citons :

-les osmies, rousses (poils roux sur le thorax) ou cornues (poils noirs sur le thorax). Ce sont elles qui bouchent les évacuations d’eau des fenêtres !

–les mégachiles, appelées aussi coupeuses de feuilles, elles ne prélèvent que les feuilles nécessaires à fabriquer des rouleaux pour pondre leurs œufs (1 dans chaque).

-les xylocopes, dites abeilles charpentières, noires bleutées à la taille conséquente (20 à 28mm) qui, malgré leur nom, ne sont pas xylophages.

Les papillons : grâce à leur trompe, ils aspirent le nectar des fleurs qu’ils visitent, pouvant ainsi polliniser des fleurs dont les calices sont longs et peu ouverts, inaccessibles à beaucoup d’insectes. Par contre, leurs larves se nourrissant de végétaux ne sont guère appréciées des jardiniers !

2.Des butineurs dont les larves sont carnassières

La chrysope :
Un corps vert, de longues ailes nervurées translucides et des antennes longues et mobiles permettent de reconnaitre facilement cet insecte très utile, fréquent dans nos jardins. L’adulte pollinise les fleurs car il se nourrit de pollen et de nectar. La chrysope pond ses larves à proximité de colonies de pucerons, de cochenilles ou d’acariens. Elle consomme aussi des mouches blanches et des thrips et s’attaque aux psylles du poirier.
Les chrysopes sont très sensibles aux pesticides et aux huiles de traitement qu’il faut éviter en dehors de l’hiver.

Certains diptères :
Ce sont des sortes de mouches dont certaines ressemblent à des abeilles. On les distingue cependant car elles n’ont qu’une paire d’ailes et des antennes plus courtes.

Les syrphes :
Ils sont des auxiliaires indispensables au jardin.
Ils se reconnaissent facilement par leur vol stationnaire avec de brusques changements de direction. Ce sont d’efficaces butineurs. Les larves ont l’aspect d’asticots aplatis et consomment des pucerons en grandes quantités, les œufs ayant été pondus au milieu des colonies à détruire. Ne détruisez pas leurs nymphes qui ressemblent à des gouttes d’eau fixées sur les feuilles !

3.Des insectes butineurs dont les larves participent à la décomposition de végétaux

Le bibion appelé aussi mouche de la St Marc. C’est un insecte noir brillant au corps recouvert de poils. Son vol est lourd, maladroit. On le trouve en grandes quantités en mars-avril sur les arbres dont il pollinise les fleurs. Si les larves se nourrissent de débris végétaux, elles attaquent aussi, si elles sont en trop grand nombre, les racines des plantes, essentiellement des graminées.

L’oedémère noble :
Petit coléoptère de 8 à 12 mm, vert aux reflets cuivrés avec des antennes très longues. Il se nourrit de pollen. Ses larves vivent au sol et se nourrissent de bois en décomposition.

La cétoine dorée : très fréquente dans les jardins, on la reconnaît à sa carapace vert métallisé. L’adulte butine les fleurs. La larve vit dans le tas de compost, se nourrissant de débris végétaux et de matières organiques en décomposition.

4.Des insectes pollinisateurs qui chassent :

Les guêpes solitaires : Parmi les milliers d’espèces vivant en France, citons la famille des eumènes dites guêpes maçonnes ou guêpes potières. Mesurant de 11 à16 mm, elles ont la taille fine et élancée avec un rétrécissement très marqué entre le thorax et l’abdomen, cet abdomen étant long et filiforme.
Comme elles se nourrissent de nectar, elles ont un rôle de pollinisation. Mais leur intérêt pour le jardin réside dans la capture de proies destinées à nourrir leur descendance. A cet effet, elles construisent des nids en forme de pot de terre, les remplissent de proies paralysées mais encore vivantes, puis y pondent un œuf avant de le clore. La larve trouvera ainsi de la nourriture fraîche à sa naissance. Les eumènes contribuent à réguler des populations de papillons de nuits en capturant leurs chenilles.

Des insectes carnassiers

Les guêpes polistes : elles mesurent de 14 à 18 mm avec un abdomen effilé aux 2 extrémités, ce qui les différencie des guêpes communes. Une autre particularité est la confection de nids sans enveloppe. Ces nids peuvent être déplacés et installés dans des lieux infestés de chenilles consommées en grandes quantités par ces guêpes très utiles. Elles ne sont ni agressives ni dangereuses.

Les carabes : Parmi les 50 espèces vivantes en France, on voit surtout le carabe doré à la carapace vert brillant et le carabe des bois à la carapace noire. Cet insecte ne peut pas voler ce qui le distingue des scarabées, de même que ses antennes longues. Son alimentation consiste en vers, limaces, escargots, chenilles, larves de taupins. Ils ont plutôt une activité nocturne. Une particularité de cet insecte : il ne mange que des proies qu’il a prédigérées extérieurement en les imbibant de sucs digestifs.

La coccinelle : Bien connue du jardinier pour sa capacité à dévorer les pucerons aussi bien au stade de larve qu’au stade adulte, la coccinelle peut aussi s’attaquer à d’autres indésirables du jardin telles que les chenilles et limaces.

Des insectes ou des larves décomposeurs

La panorpe, appelée aussi mouche-scorpion est un insecte de 9 à 20 mm, aux ailes transparentes, à la tête allongée munie de pièces buccales broyeuses. Elle se nourrit ainsi que sa larve d’insectes morts mais non décomposés et de débris végétaux. Cependant, on la trouve aussi sur les fruits présentant des attaques d’autres insectes.

Les larves d’oedémère, de syrphe et de bibion que nous avons vu précédemment.

Des insectes parasitoïdes
Ce sont des insectes dont la femelle pond ses œufs à l’intérieur d’autres insectes ou de leurs larves ou de leurs œufs, ce qui aboutira à leur destruction.
Beaucoup de ces insectes ont un hôte spécifique et sont donc utilisés en agriculture biologique ou pour la lutte intégrée, évitant ainsi les pesticides. Exemple : la lutte contre la pyrale du maïs, contre la mouche du poireau.
Certains de ces insectes parasitoïdes ressemblent à des guêpes.

Comment favoriser la présence de ces insectes auxiliaires dans les jardins

– Cultiver des plantes
Pour certains insectes commençant à butiner dès mi-janvier comme les bourdons, les syrphes, les coccinelles : les hellébores, le lamier pourpre, des euphorbes, des véroniques, le mouron blanc, la cardamine hérissée.  Ces plantes auront toute leur utilité au verger si la floraison des fruitiers est précoce.
Ensuite, les primevères, les pissenlits pour les premières abeilles.
Et tout l’été, la tanaisie, la consoude, les lamiacées (basilic, lavande, menthe, thym…)
Certaines fleurs ont leur hôte préféré : l’asphodèle pour les guêpes solitaires, l’échinacée pour le bourdon, la gaura et l’érigéron pour les abeilles, les syrphes et les mouches, l’amarante pour le carabe. La camomille pour les coccinelles, l’onagre pour les papillons.
Les apiacées (ex ombellifères) attirent beaucoup les insectes butineurs. Comme les espèces sauvages disparaissent, on laissera fleurir quelques pieds de carottes, de panais ou de cerfeuil tubéreux.
Dès fin avril, on peut semer des annuelles dans le potager ou créer une prairie fleurie.
Dans un coin du jardin, il est utile de laisser pousser quelques orties qui servent de refuge aux coccinelles et aux papillons. Tout comme il est utile, si on a de la place, de laisser des bandes enherbées ou seulement fauchées lorsqu’elles sont défleuries.
Quantité d’autres plantes ont un rôle d’hôte à insectes auxiliaires. Pour nous, pensons à varier le plus possible nos cultures que ce soit les vivaces ou les annuelles, à les disperser dans le potager, le verger, le jardin d’ornement.

– Permettre aux auxiliaires d’hiverner
Beaucoup d’insectes ont besoin d’abri pour passer l’hiver. Il est judicieux de laisser quelques tas de branchages, de feuilles mortes à proximité des zones de cultures et dans le jardin d’ornement. Ce peut être les restants de mulch étendus en paillage l’été ou les feuilles mortes installées pour l’hiver pour protéger le sol.
La mode est à l’installation d’hôtels à insectes. Ils sont certes décoratifs mais il est illusoire de croire que les insectes ayant des modes de vie différents vont venir cohabiter. Réservons-les aux petits jardins ou bien mettons-en partout, sans oublier que rien ne vaut les abris naturels.
Certains insectes pondent ou construisent leur nid à même le sol ; certaines larves s’y développent et détruisent des indésirables. On essayera donc de ne pas systématiquement griffer la terre, de penser à étaler des paillis afin de ne pas détruire ces nids où des œufs et des larves peuvent s’être installés.

Les insecticides
Un insecticide, chimique ou naturel, n’est jamais complètement sélectif. A partir du moment où nous l’utilisons, nous participons à la destruction de nombreux autres insectes, aussi bien des indésirables que des auxiliaires, ce qui entraîne un appauvrissement de la diversité de la faune et souvent une prolifération des indésirables.
D’une façon générale, essayons de bannir l’usage des pesticides.
Rétablir l’équilibre naturel de la faune dans le jardin, utiliser des moyens naturels comme nous l’avons vu dans l’exposé ‘Comment favoriser les défenses naturelles des plantes’ et comme nous le verrons bientôt dans les associations de plantes, permettent d’y arriver.
Et puis, la perte de quelques plantes ou quelques feuilles découpées ou racornies est peut-être moins grave que la disparition de la biodiversité !

Sources :
Magazine : Les 4 saisons du jardin bio.
Sites Jardiner autrement – Wikipedia – Terre vivante

Date : 3 octobre 2015
Photos / texte : Thérèse P

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05Sep

Le Compost par Joël

5 septembre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Une terre en bonne santé est essentielle au jardinage. Elle doit être fertile et riche en organisme favorables au développement des racines. Elle doit être aussi bien aérée et cependant humide. L’ajout régulier d’humus ou de matières biologiques en décomposition, du compost de jardin par exemple, permet de maintenir la terre en bonne condition.
Il est aisé de récupérer des déchets organiques de cuisine et du jardin avec lesquels on obtient facilement à peu de frais, du compost à mélanger à la terre ou à utiliser en paillage.

EFFETS BENEFIQUES DU JARDINAGE BIOLOGIQUE :

  • Une économie financière :
    Composter les déchets organiques dispense d’acheter du fumier ou engrais pour augmenter la valeur nutritive de la terre.
  • De meilleurs produits :
    Une terre de bonne qualité produit des cultures en meilleures santé.
  • Amélioration de l’environnement :
    Le compost de jardin, enfoui ou sous forme de paillage favorise la présence d’insectes qui, à leur tour attirent les oiseaux et petits mammifères. Ces différentes espèces contribuent au contrôle des ravageurs.
  • Un sol sain :
    Le compost des jardins et le fumier apportent aux plantes des nutriments indispensables, tels que l’azote, les phosphates et la potasse, et autres oligoéléments.
  • Emission lente des nutriments :
    Avec le compost de jardin et le fumier, les nutriments sont libérés lentement, notamment lorsque le froid ralentit le développement des plantes. Ils le sont plus rapidement l’été, car les températures élevées accélèrent l’activité des organismes responsables.
  • Se passer de brûler :
    Le feu était un élément traditionnel du jardinage, notamment en automne il fallait se débarrasser du bois des plantes ligneuses. Aujourd’hui la législation ne permet plus cette pratique, les restes ligneux peuvent être broyés et utilisés comme paillis ou incorporés au compost.
  • Réduire les décharges :
    Les résidus organiques de la maison, les tontes de gazon, sont déversés dans le composteur.

LES TECHNIQUES :

Les techniques utilisées par les particuliers. Elles sont simples à réaliser et n’exigent ni investissement couteux ni grand effort.

  • Le fût :permet de gagner de la place et de le cacher facilement dans un petit jardin. Le brassage de la matière est difficile voire impossible du fait de l’étroitesse du cylindre. Attention également aux trous d’aérations bien souvent insuffisants.
  • Le silo :pour jardins plus conséquents, le brassage de la matière est plus aisé que dans le fût. Attention également aux trous d’aérations pour les silos vendus dans le commerce.
  • Le tas :idéal pour les grands volumes, brassage facile, mais il faut plusieurs tas de compost car la transformation est lente (1 an minimum) d’où 1 tas par année. Prévoir un enclos grillagé pour les feuilles qui sont à la merci du vent.
  • Le vermicompost :permet un compostage sur balcon ou terrasse en ville, afin d’éliminer les résidus ménagers mais ne permet pas de transformer de grands volumes.

Quelle que soit la technique utilisée, le principe est toujours le même : il faut s’assurer que les micro-organismes aient les conditions idéales pour se multiplier et décomposer les matières organiques.
Pour qu’un compost évolue bien, il faut tenir compte des paramètres suivants :

  • L’aération : les matières vivantes ont besoin d’oxygène
  • L’humidité : vital pour les champignons vers de compost et micro-organismes
  • Le rapport Carbone/Azote : les carbonés source de chaleur, les azotés et leurs dérivés nécessaires à la croissance des plantes.
  • Une bonne gestion : surveillance de l’oxygénation, de l’humidité et un brassage régulier de l’ensemble.

LE PRINCIPE
Dans un tas de compost la température peut atteindre 50 à 60° parfois plus (70 à 80° dans des tas de plusieurs m3) c’est la phase thermophile (B). Lorsqu’on atteint de telles valeurs, la digestion est très rapide, dans cette zone chaude, les germes , maladies et les graines adventices sont neutralisées.
C’est dans cette phase qu’est engendré en grande partie la réduction de volume du substrat (perte de structure de la matière, transformation en matière carbonée sous forme de CO2, et évaporation de l’eau.
La température redescend progressivement : phase de refroidissement (C) et les champignons colonisent la matière.
Sous une température de 30°, les micro-organismes restent actifs mais sont accompagnés par des organismes de plus grandes tailles : phase de maturation (D)
Des vers de compost, des acariens, des collemboles, des cloportes, des coléoptères, des mille-pattes …ont élus domicile dans la matière et la digèrent.
Ils grignotent les bouts de bois devenus tendre ou aspirent les substances des cellules. Le matériau est réduit en petites particules qui continuent leur décomposition dans le tube digestif de ces insectes.
La transformation finale de la matière organique en éléments nourriciers eau et oxygène est appelée « minéralisation », principalement grâce aux vers de compost.
Ces substances minérales ainsi formées sont les nutriments pour les plantes.
Au fur et à mesure de la décomposition des matières organiques, l’humus se forme.

Conclusion :
Pour que le processus de transformation s’accomplisse normalement, il ne faut pas l’interrompre par l’ajout de matière « neuve » dans le composter, car il en résulte de nouveau une montée en température qui perturbe le processus de décomposition engagé précédemment.
La transformation est interrompue, et reportée sur la courbe de transformation de la matière qui vient d’être introduite.
Aussi pour obtenir rapidement un compost, il faudra utiliser non pas 1 mais 2 composteurs : le premier destiné à la montée en température (phase thermophile) ainsi que la phase de refroidissement puis le second composteur gèrera la phase de maturation. De cette façon, les champignons, macro-organismes, insectes et vers ne seront pas dérangés et pourront travailler sans interruption dans un milieu qui leur est propice.
Concrètement : vous mettrez vos déchets dans le premier composteur, puis au bout d’un mois environ, vous enlevez par le bas la matière en cours de transformation pour le transvaser dans le second composteur.

MATIERES COMPOSTABLES ET NON COMPOSTABLES :

LE RAPPORT CARBONE /AZOTE
« Il faut faire attention aux quantités de Carbone et d’azote apportés. Pour que le compostage se fasse dans des conditions optimales, le bon rapport Carbone/Azote doit être de 20- 30. »

Les matières carbonées :
Ce sont principalement les déchets bruns, durs et secs : feuilles mortes, la paille, branches broyées, papier, carton.

Les matières azotées :
Ce sont les déchets verts, mous et mouillés : épluchures de fruits, restes de légumes et tontes de gazon.
Chaque élément introduit dans le composteur a un rapport C/A qui lui est propre !!!
La gestion de ce rapport s’avère compliquée.

Dans la pratique, il est préconisé 1 part de vert (azotés) avec une part de brun (carbonés).
Il vaut mieux avoir un peu trop de carbone mais une bonne structure.

QUELQUES MOIS PLUS TARD :
Au bout de 4 à 8 mois, votre compost est prêt à être utilisé. Il est homogène, de couleur sombre, s’émiette facilement et à une bonne odeur d’humus (comme le sous-sol forestier).
Tamisez le pour éliminer les matières qui ne sont pas encore entièrement décomposées.
Un compost à maturité peut être utilisé de 3 manières différentes :

  • Comme amendement organique : l’épandre en couche mince (1 à 5 litres par m²), puis l’incorporer au sol superficiellement par binage (sur une profondeur de 15 à 20 cm).
  • Comme support de culture : incorporez de la terre à votre compost. En effet, il faut éviter de semer ou de planter directement dans le compost, la majorité des plantes ne le supportent pas.
  • Pour les plantes vertes chez soit : préparez un mélange avec 1 /3 de compost et 1/3 de terre et 1/3 de sable pour le rempotage des plantes.

LES OUTILS :

www.brasscompost.com

Date : 5 septembre 2015
Photos / texte : Joël

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08Juil

Les plantes sauvages comestibles ou le régal végétal par Jean Yves

8 juillet 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Conopodium (C4) Conopode – (grec kônos, cône ; podio, pied)
La racine sphérique du C. majus (= denudatum) (génottes) est à consommer crue ou cuite. Son goût de noisette est très agréable. Les plantes poussent généralement en colonies et il est donc possible d’en récolter d’importantes quantités. Les racines, généralement grosses comme une noisette, atteignent parfois la taille d’une noix.

Salicornia (B2) Salicorne
(Nom italien de la plante, de sal, sel ; cornu, corne : les tiges de la plante ont un goût salé)
Les tiges charnues et remplies d’un jus salé sont excellentes crues lorsqu’elles sont jeunes et tendres. Plus tard, elles deviennent ligneuses, en commençant par l’intérieur. Elles ont fréquemment été conservées au vinaigre.
Les jeunes tiges de la Salicornia europaea (= herbacea) ont un goût très délicat. On nomme souvent la plante « passepierre » ou « cornichon de mer ».
Les salicornes contiennent de la vitamine C et de nombreux sels minéraux.
Les minuscules graines seraient comestibles.

Beta (A4) Betterave – (Nom latin de la plante)
La forme originale de la betterave cultivée est la Beta vulgaris subsp. maritima (betterave maritime).
Ses feuilles, très tendres, sont comestibles crues ou cuites. Elle était déjà consommée dans l’Antiquité et c’est toujours l’une des plantes sauvages les plus récoltées en Europe.
La culture a produit de nombreuses variétés de betterave (Beta vulgaris subsp. vulgaris) dont on utilise différentes parties : poirée ou bette, (var. Cicla), les feuilles ; carde (var. Flavescens), les pétioles blancs, jaunes ou rouges et les nervures principales des feuilles ; betterave rouge (parfois jaune) (var. Rapa), fourragère (var. Alba), à sucre (var. Altissima), la racine.
Ces deux dernières variétés n’ont été développées que récemment ; le sucre blanc en particulier, n’est extrait de la betterave que depuis la fin du XVIII ème siècle.
D’autres variétés sont ornementales. Diverses formes de betterave cultivée sont spontanées en Europe. Elles sont fréquemment récoltées. Les feuilles peuvent être mangées crues ou cuites.
Elles contiennent les vitamines A, B1, B2, PP et C, des sels minéraux et beaucoup de fer, des saponines, de l’asparagine et d’autres substances (bétaïne…).
Les racines des betteraves sauvages sont en général minces et ligneuses, mais la partie extérieure est parfois assez tendre pour pouvoir être utilisée : on peut la détacher et la râper, ou bien la cuire à l’eau.
Les racines de la betterave rouge contiennent beaucoup de sucre et de vitamine A. Celles de la betterave à sucre contiennent de la vanilline et beaucoup de saccharose : c’est ce dernier qui chimiquement pur, forme le sucre blanc.

Stellaria (A1) Stellaire – (du Latin stella, étoile : de la forme de la fleur)
La Stellaria media (mouron des oiseaux, mouron blanc, morgeline) est extrêmement commune et c’est l’une des meilleures plantes de base pour les salades. On récolte habituellement la plante entière et il est facile d’en ramasser de grandes quantités toute l’année. Mais il vaut mieux ne cueillir que les jeunes pousses. Feuilles et tiges nouvelles sont tendres, juteuses, et ont un léger goût de noisette très agréable. Elles peuvent aussi se faire cuire.
La plante contient entres autres de la vitamine C, des sels minéraux et de l’huile grasse et de la saponine.
Elle est tonique, diurétique, expectorante et légèrement laxative.
On peut également consommer les minuscules graines, si on a la patience de les ramasser.
Les autres espèces de stellaire sont généralement trop coriaces pour être comestibles. On a néanmoins consommé comme légume de disette en Asie les jeunes feuilles de la Stellaria neglecta.

Umbilicus (B2-3) Umbilic – (Nom latin de la plante, d’umbilicus, nombril, petit cercle)
Les feuilles charnues, très tendres et au goût agréablement acidulé de l’Umbilicus rupestris (= pendulinus) sont comestibles crues. On en prépare de délicieuses salades. Les inflorescences sont par contre amères et peu plaisantes à manger.
Après en avoir retiré l’épiderme, on place les feuilles sur les plaies pour les aider à cicatriser ou sur les brûlures pour en calmer la douleur.
En Bretagne les feuilles servent à graisser les poêles, en particulier pour les « culotter » lorsqu’elles sont neuves : on les écrase et on frotte avec un chiffon.

Cardamine (B2-3) Cardamime
Les feuilles de plusieurs espèces peuvent être consommées crues, en salade
Cardamine amara (cardamine amère).
Les feuilles sont amères et piquantes, mais agréables dans des salades composées. Elles formaient jadis en Savoie un légume.

Cardamine subsp. alpina (= C. alpina).
Les feuilles relèvent agréablement le pique-nique des randonneurs en montagne.

Cardamine hirsuta (cardamime hérissée).
Feuilles et fleurs fournissent de bonnes salades, de goût légèrement piquant. Elle est parfois nommée « cresson des vignes ».

Cardamine pratensis (cardamine des prés, cresson des prés).
Les feuilles ont la même saveur piquante que le cresson (Nasturtium officinale) auquel elles ressemblent également par la forme. Elles ont parfois un goût d’éther et une amertume plus ou moins prononcée. On peut les employer crues dans des salades composées (seules elles sont trop fortes), mais on peut aussi les cuire comme le cresson.
La plante a été cultivée dans les potagers.
En Bosnie, on mange comme légume cuit les jeunes feuilles avec la racine.
Elles contiennent beaucoup de vitamine C et un glucoside.
La cardamine des prés est tonique, stomachique, expectorante et antiscorbutique.

Cardamine resedifolia
Les feuilles relèvent agréablement le pique-nique des randonneurs en montagne.
Les feuilles sont comestibles crues ou cuites.

Plantago (A1) Plantain – (Nom latin de la plante – de planta, plante des pieds : de la forme des feuilles de certaines espèces)
Une dizaine d’espèces ont des feuilles d’assez grande taille et relativement tendres pour être consommées (chez les autres elles sont linéaires et coriaces),
Jeunes, elles peuvent se manger crues en salade.
Plus tard, il est préférable de les faire cuire, en particulier dans les soupes.
Leur goût est agréable. Cru, il rappelle le champignon.

Solanum( B-F1) Morelle – (Nom latin de la plante- de sol, soleil)
Six espèces, originaires d’Amérique, se rencontrent à l’état subspontané sur notre continent.
L’aubergine et la pomme de terre sont cultivées comme légumes.
Parmi nos morelles indigènes, la Snigrum (morelle noire), adventice fréquente des cultures et cosmopolite, est la seule à avoir été consommée.
Les feuilles, tiges et fruits verts contiennent le gluco-alcaloïde solanine, surtout lorsqu’elles deviennent âgées.
Elles sont de ce fait, considérées comme toxiques.
A maturité, les baies noires ne contiennent pratiquement plus de solanine.
On les consomme, crues ou cuites dans le sud de notre continent ainsi qu’en Amérique du Nord. On a d’ailleurs dérivé de la morelle noire une forme horticole que l’on cultive pour ses fruits. Il est possible d’en faire des desserts ou des sirops.
Les baies crues sont sucrées, d’une saveur agréable bien qu’un peu fade.
On a utilisé la plante comme antispasmodique, analgésique et sédatif, du fait de sa teneur en solanine.
Toutes les morelles possèdent une certaine toxicité. Parmi nos espèces indigènes figurent en particulier les S, dulcamara (douce-amère) et sodomeum (pomme de Sodome). Il en est de même du S. pseudo-capsicum (pommier d’amour), espèce sud-américaine cultivée comme ornementale et parfois subspontanée dans le sud-ouest de l’Europe.

Bellis (D1) Pâquerette
Les feuilles de la bellis perennis, l’espèce la plus répandue, sont comestibles crues, mais elles ont un arrière goût un peu âcre et il vaut mieux les mélanger à d’autres plantes dans les salades composées.
On consomme les jeunes rosettes crues, en Sardaigne et dans certaines régions d’Italie.
Les boutons floraux sont parfois conservés au vinaigre et utilisés comme des câpres.
On fait avec les fleurs (capitules) un vin, Elles servent aussi à décorer les salades.

Arctium (C1) Bardane
(Nom grec de la plante – arktion – de arktos, ours)
On utilise principalement les Arctium. Lappa (= majus) (grande bardane) et minus (petite bardane).
A la fin de la première année de la croissance de cette plante bisannuelle, les racines sont charnues et tendres. Il faut les ramasser entre l’automne et le début du printemps, avant la reprise de la végétation qui va épuiser leurs réserves. Elles sont alors comestibles crues ou cuites. Elles ont un goût d’artichaut, très agréable, et une saveur sucrée due à l’inuline, un sucre très facilement assimilable – même par les diabétiques, souvent rencontré chez les Composées. On les consomme assez fréquemment en Bosnie.
Au Japon, on cultive la bardane pour ses racines que l’on fait cuire à l’eau ou dans de la sauce de soja, après les avoir brossées ou pelées.
Elles sont aussi consommées crues. On les connaît sous le nom de « gobo » – il s’en vend en Europe, fort cher, dans les magasins de nourriture macrobiotique, alors qu’il serait facile d’aller chercher son propre « gobo » dans le terrain vague avoisinant.
La racine de bardane est également un légume courant en Corée et en Chine.
Sous l’influence de la communauté asiatique, il s’en vend fréquemment sur les marchés de New York ou du Brésil. On en même vendu, sur le marché de Lorient.
Pour conserver la couleur blanche des racines, une fois pelées, on les met à tremper dans de l’eau vinaigrée.

Taraxacum Pissenlit – Le Taraxacum officinale n’est cultivé comme salade que depuis le siècle dernier, mais la plante sauvage est consommée et utilisée en médecine depuis l’antiquité.
Le pissenlit est l’une des plantes sauvages les plus abondantes et les plus couramment récoltées en Europe.
Aux États-Unis, un festival du pissenlit est organisé chaque année, avec concours de cuisine à l’appui.
La racine est comestible crue malgré son amertume. Il est possible de la manger comme des salsifis ou bouillie, puis servie avec de l’huile d’olive.
Torréfiée, comme la chicorée, elle fournit un bon succédané du café. On la récolte pendant la période de repos de la végétation.
Les jeunes feuilles forment une excellente salade de printemps ; il suffit de cueillir les tendres feuilles du centre de la rosette.
Les fleurs, décorent joliment les salades. Elles ont un goût agréable.
On peut également les faire cuire avec du sucre, pour avoir un sirop très épais nommé « miel de pissenlit »

Daucus Carotte – La D.carota(carotte sauvage), est l’ancêtre de la carotte potagère que nous cultivons depuis l’antiquité.
La racine de la carotte sauvage, plante bisannuelle, doit être récoltée au cours de la première année de la vie de la plante. Elle est alors tendre, sucrée, et délicieuse. L’année suivante, elle devient ligneuse à l’intérieur.
Les feuilles sont comestibles crues ou cuites. On les déguste lorsqu’elles sont encore en rosette, avant que n’apparaisse la tige.
Les ombrelles des fleurs blanches, présentant souvent une fleur centrale rouge foncé, peuvent être consommées. On les consomme frits.
Les fruits, récoltés avant maturité, sont très aromatiques et forment un bon condiment. Ils ont une odeur marquée de poire et parfument délicieusement desserts et boissons.

Heracleum Berce – Deux espèces, l’une indigène, l’autre asiatique, sont parfois cultivées comme plantes ornementales et se rencontrent à l’état subspontané sur notre continent.
On peut consommer les racines, mais sa saveur est extrêmement aromatique et piquante ; on ne peut les employer qu’en petite quantité, comme condiment dans les soupes par exemple.
Les jeunes tiges des berces sont comestibles crues après avoir été pelées.
Elles sont aromatiques tendres et juteuses. Elles sont excellentes mangées telles quelles, ou bien en salades. Il serait dommage de les faire cuire car elles perdraient leur arôme délicat et leur texture croquante, semblable, en plus tendre, à celle du concombre.
Les pétioles peuvent être confits au sucre, à la façon de la tige d’angélique.
Les jeunes feuilles sont très bonnes à manger crues, dans les salades, et les feuilles développées forment l’un des meilleurs légumes sauvages. On en fait d’excellents gratins.

Rumex Rumex, patience – Quelques espèces sont cultivés comme légumes, telle la patience – épinard et quelques espèces d’oseille.
Les feuilles de toutes les espèces de rumex sont comestibles. Si elles sont trop amères, on peut les cuire à deux eaux pour en éliminer les tanins.
Les pétioles du rumex alpin sont légèrement acides et totalement exempts d’astringence et d’amertume ; ils sont très agréables à manger crus après avoir été pelés. Ils sont rafraîchissants. On peut aussi en faire de délicieuses compotes et salées ou sucrées.
Les graines de Rumex sont consommables ; il est préférable, mais difficile, de les débarrasser de leur enveloppe qui est très astringente, après quoi on peut les moudre et les mélanger en petites quantités à la farine pour faire des bouillies, des galettes, voire du pain. Leur apport alimentaire est faible.

Urtica (A1) Ortie – (Nom latin de la plante – de uro, brûler)
Les jeunes pousses et feuilles des diverses orties forment un des meilleurs légumes sauvages. On peut les ramasser en abondance… et la plante est facile à reconnaître. Le goût des jeunes pousses est très délicat. En Revanche, celui des feuilles un peu âgées est plus fort et rappelle assez nettement le poisson. On en prépare ainsi d’étonnantes « brandades d’ortie ».
On ne cueille habituellement que les quatre feuilles du sommet de la plante. Il est possible de les ajouter crues aux salades composées, à condition de les hacher finement. On en prépare aussi de savoureux canapés. Les orties crues ont une agréable saveur de haricots verts.
C’est cependant cuit qu’on les consomme le plus en Europe, en Asie et en Amérique : on en fait d’excellentes soupes ou on les utilise dans d’innombrables autres préparations, à la façon des épinards. Elles peuvent être mangées telles quelles, en légume, ou en quiche, en gratin, en soufflé, etc. On peut même en préparer des desserts, telles des tartes ou des sorbets. Il est possible de les faire sécher pour profiter de leurs vertus pendant l’hiver.
Les espèces les plus utilisées sur notre continent sont les Urtica dioica (dont urtica gracilis) (ortie dioïque, grande ortie) et urens (ortie brûlante, petite ortie).
L’ortie dioïque est la plus répandue. C’est sans doute la plante la plus largement consommée sur l’ensemble de notre continent (son usage alimentaire est noté dans chacun des pays d’Europe) et même au-delà, seule ou en mélange avec d’autres plantes en Suède et en Turquie. En Provence, on préparait des pâtes vertes, les « boursouses », avec les pousses d’ortie. En Catalogne, en Italie et en Turquie on en fait des omelettes. En Pologne, on en farcissait les écrevisses jusque dans les années 1950. On a utilisé une décoction concentrée des feuilles, salée, comme présure pour cailler le lait. Cet usage se pratique encore au Liban, où l’on fait également une sorte de bière.

L’Urtica dubia (=membranacea) (ortie à membrane) – région méditerranéenne – est couramment consommée en Espagne et en Italie. On les consomme bouillies avec de l’huile d’olive et du citron et on en prépare du risotto et des pâtes vertes.

L’Urtica pilulifera (ortie à pilules, ortie romaine) a été consommée en Crète pendant la dernière guerre. On la mangeait cuite à l’eau, mélangée à d’autres légumes sauvages.
Il a été recommandé de ne pas manger crues les feuilles âgées en été ou en automne car elles pourraient provoquer des lésions rénales du fait de leur teneur excessive en minéraux. Leur texture est d’ailleurs peu agréable. D’autre part, les substances urticantes de l’ortie ont engendré par absorption de la plante des éruptions cutanées et de la rétention d’urine chez certains sujets très sensibles.
Le pouvoir urticant de l’ortie est dû à de l’histamine et à de l’acétylcholine, substances allergisantes contenues dans des poils creux et cassants, qui provoquent les éruptions cutanées et les démangeaisons bien connues ?
Les feuilles renferment des protéines, des lipides, des vitamines A et C, des sels minéraux ; beaucoup de chlorophylle, du tanin, du mucilage et des acides organiques (gallique, formique). Elles se montrent sept fois plus riches en vitamine C que les oranges et trois fois mieux pourvues en fer que les épinards.
Elles sont dépuratives, toniques, astringentes, diurétiques, galactagogues, antianémiques…
En lotions, elles tonifient le cuir chevelu.
Les piqûres d’ortie soulagent l’arthrite et les rhumatismes. Les feuilles de plantain ou de rumex, écrasées et frottées sur la peau, suppriment d’ailleurs rapidement la sensation douloureuse due à l’ortie.
Les orties étaient jadis fréquemment données aux animaux qui les appréciaient beaucoup. En été ou en automne, on peut faucher la plante montée pour récolter les pousses qui ne tarderont pas à se développer.
Les graines d’ortie peuvent se consommer grillées à la poêle.
Les fibres de la tige ont été employées depuis des temps reculés pour fabriquer cordes, filets de pêcheurs et tissus, principalement dans le nord de l’Europe.

Chenopodium (A1) Chénopode, ansérine – (du grec chên, oie ; podion, petit pied, patte : de la forme des feuilles de certaines espèces)
Le Chenopodium album (chénopode blanc), plante rudérale très commune, a été consommé par l’homme depuis le Néolithique. Les Romains le cultivaient.
Les feuilles sont comestibles crues ou cuites et leur goût est agréable. Le chénopode blanc, « mauvaise herbe » extrêmement répandue ;
Les feuilles du chénopode blanc contiennent beaucoup de protéines et de provitamine A, ainsi que les vitamines et d’importantes quantités des sels minéraux. Arthritiques, rhumatisants… devront donc y veiller, ainsi qu’en cas d’inflammation gastrique et intestinale. Les feuilles renferment aussi des saponines.
Le chénopode blanc est sédatif et rafraîchissant.

Le Chenopodium bonus-henricus (Bon-Henri) a des feuilles de grandes dimensions qui sont excellentes crues ou cuites. Le Bon-Henri était fréquemment cultivé comme légume en Angleterre et parfois ailleurs en Europe jusqu’au début de ce siècle. On le consomme encore, sous divers noms et de manières variées dans la plupart de nos montagnes européennes.
On l’appelle souvent « épinard sauvage ».
On mange les jeunes inflorescences à la façon des asperges.
La composition des feuilles du Bon-Henri est similaire à celle de l’espèce précédente.
La plante est émolliente, rafraîchissante et légèrement laxative.
Les graines des chénopodes sont comestibles. Elles sont très petites, mais il est généralement facile de les ramasser en quantité.
Les graines du chénopode blanc et du Bon-Henri (et probablement de plusieurs autres espèces) faisaient partie de l’alimentation de nos ancêtres préhistoriques. Celles de plusieurs espèces locales, et aussi du chénopode blanc (d.c.) étaient consommées par certains Indiens des deux Amériques, bouillies ou moulues en une farine de couleur sombre. On faisait parfois griller les graines du Chenopodium ficifolium (d.c.) pour les utiliser comme condiment à la façon des graines de sésame (Sessamum indicum – Pedaliaceae).

Le C. quinoa (quinoa), originaire d’Amérique du Sud, est abondamment cultivé pour ses graines dans les Andes. Elles forment la nourriture de base de certaines populations indiennes, et on en fait aussi une boisson fermentée. Le quinoa est devenue une céréale courante en Europe et en Amérique du Nord. Sur son continent d’origine, on cultive principalement des variétés riches en saponine, qu’il faut cuire à deux eaux. En Occident, on préfère celles qui n’en contiennent pas et que l’on peu simplement faire bouillir sans devoir changer d’eau.
Ses feuilles sont également comestibles.
Cette espèce est parfois cultivée en Europe et se rencontre à l’état subspontané.

RECONNAÎTRE ET CUISINER LES PLANTES COMESTIBLES

Sources :
* Le régal végétal (Nouvelle Edition) de François Couplan aux Editions Sand de la Terre.
* L’encyclopédie des plantes sauvages.

FRANCOIS COUPLAN est botaniste et docteur ès-sciences. Il est l’auteur de plus de soixante ouvrages sur les plantes et la nature. Il a entrepris le recensement exhaustif des plantes comestibles voici plus de quarante ans.

Date : 6 juin 2015
Photos / texte : Jean Yves

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14Juin

Conférence : Les fougères (aspects botaniques et évolutifs) par Michèle et Henri Couderc

14 juin 2015 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Conférence qui n’a pas donné lieu à un compte-rendu, seulement une présentation générale

Les Fougères (Ptéridophytes 10500 espèces dont environ 8500 fougères), sont des plantes qui, bien que très anciennes, sont des végétaux supérieurs appartenant aux Cormophytes car possédant un cormus c’est-à-dire un axe feuillé, ce qui les oppose aux Thallophytes (algues etc) où il est absent avec une organisation beaucoup plus simple.

Dans les Cormophytes on distinguera les Bryophytes (Mousses, 25000 espèces) et les Rhizophytes (251000 espèces) qui, à l’inverse des Mousses, ont des racines et des vaisseaux lignifiés d’où leur autre dénomination de « Plantes vasculaires ». Ces dernières comprennent les Ptéridophytes (plantes sans ovule) et les Spermaphytes (240500 espèces ayant ovules et graines) qui regroupent les Gymnospermes (500 espèces, résineux etc., plantes à ovules nus) et surtout les Angiospermes végétaux les plus évolués (200.000 espèces à ovules inclus dans un ovaire avec style et stigmates).

Nous traitons essentiellement des fougères proprement dites, donc de la classe des Filicinées, à travers la présentation d’une dizaine d’espèces présentes en France, depuis la fort commune fougère aigle longtemps exploitée par l’homme, jusqu’à la rarissime Hyménophylle. Le mode de reproduction est décrit, en soulignant son caractère primitif, avec l’exemple du cycle de développement de Dryopteris, l’alternance sporophyte diploïde – gamétophyte haploïde, l’étude du mécanisme de fécondation et des organes reproducteurs.

La structure anatomique des fougères montre également son archaïsme.

La description de fougères arborescentes modernes, véritables fossiles vivants, sert d’introduction à la paléobotanique, évidemment très schématique, des Ptéridophytes et surtout à leur importance considérable dans la formation des combustibles fossiles selon des mécanismes qui sont évoqués.

Paradoxalement ces plantes, devenues largement minoritaires dans la flore terrestre, jouent aujourd’hui un rôle déterminant, dans l’histoire et l’évolution du monde, comme source d’énergie pour l’humanité.

Date : 13 juin 2015

Photos / texte : Henri et Michèle Couderc

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10Mai

Les travaux au potager en juin par Thérèse

10 mai 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

* Continuez de semer des laitues, des tétragones, des haricots, des carottes et des betteraves, du cerfeuil, des radis.
* Repiquez les choux d’automne : verts, rouges, brocolis, les tomates, les courgettes, les concombres, les céleris-branches, les poivrons, les poireaux d’été.
* Buttez les haricots, les pommes de terre, les pois.
* Surveillez vos cultures pour intervenir à temps en cas de maladies ou d’attaque de ravageurs.   *Préparez des purins pour en avoir en réserve.
* Récoltez les fèves, les petits pois, les premières pommes de terre et carottes, les navets, les salades.
* Sarclez et paillez.
* Arrosez régulièrement si le temps est sec de préférence le soir
* Pulvérisez vos tomates avec du purin d’orties et de consoude tous les 15 jours.

Date : 2015
Texte / photos : Thérèse

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10Mai

Les Taupes et autres indésirables du jardin par Jean Claude Zuliani

10 mai 2015 Ronan Quidu Maladies et ravageurs

Conférence de Jean-Claude Zuliani

Un accident l’ayant détourné de son métier d’origine (maçon et, avec raison, fier de l’avoir été), Jean-Claude Zuliani est devenu piégeur agréé. Spécialiste reconnu et appelé de toutes parts, il est actuellement Président de l’ADPAM, Association Départementale des Piégeurs Agréés du Morbihan. Il siège comme administrateur national à l’UNAPAF, Union Nationale des Piégeurs Agréés de France.

Les taupes sont la hantise du jardinier, qu’il soit de potager ou d’ornement. L’objectif de Jean-Claude Zuliani est de nous montrer des techniques de piégeage efficaces mais aussi, par l’exposition d’animaux naturalisés, de nous montrer et d’évoquer des nuisibles « qui nous voient et qu’on ne voit pas ».
Riche d’anecdotes et de bons mots, émaillée d’expériences parfois insolites, son intervention peut difficilement être transcrite in extenso… Elle fut d’une truculence appréciée de l’auditoire : « où je passe les taupes trépassent », « moi j’ai appris, vous pouvez apprendre »
Nous centrerons notre attention sur des informations générales apportées et des aspects techniques abordés.
Le piégeage est efficace sur les galeries que creusent les taupes à une dizaine de centimètres de profondeur en bordure de terrain, le long de talus, de haies, d’une terrasse, d’une rivière, là où généralement ne passe pas la tondeuse. Pour les taupes, ces galeries sont les autoroutes qui leur permettent l’accès à leur territoire individuel de chasse. Elles sont peu repérables car dépourvues de bosses.

Mœurs de la taupe
La taupe se nourrit essentiellement de vers (92% de sa nourriture est constituée de lombrics). Une taupe mange trois fois par jour. Une taupe de 60g mange quotidiennement 40g de vers. La profondeur des galeries varie avec les saisons, plus profondes en été par exemple lorsque les vers descendent. Pour l’hiver, la taupe est capable de faire des réserves de vers, sous forme de boules, placées en plusieurs endroits, dans lesquelles les vers restent vivants, et pouvant en contenir jusqu’à 80. Au printemps, les vers, s’ils n’ont pas été mangés, se défont de la boule et repartent.
Sur un hectare, peuvent vivre 13 à 14 taupes. Lorsque les petits naissent en avril, la densité peut atteindre 20 à 25 à l’hectare. Si des boursouflures de 4 à 5 cm apparaissent en mars, il s’agit d’un mâle. La femelle, elle, ne bouge pas. Et le mâle doit aller vite, d’où la faible profondeur de sa galerie. La période du rut dure 7 heures ! La saillie a lieu à la mi-mars, les petits naissent 3 semaines après, tout rouges, tout nus et pesant 2,5g. Un mois et demi plus tard, ils seront adultes et pèseront 60g…
Quand la femelle allaite, le mâle va lui chercher sa nourriture. En 1 mois il fait environ 13 km pour cela. Mais en temps ordinaire la taupe vit seule. Elle se constitue un terrain de chasse de 500 à 600m². Elle se déplace à 4 ou 5 km/h. Les vieilles taupes ont la priorité sur les jeunes.
La taupe « entend » avec sa queue de 2cm par la perception des vibrations du sol. Contrairement à une idée reçue la taupe n’est pas totalement aveugle. Elle a de tout petits yeux. Autre idée fausse : la taupe n’est pas hémophile. L’idée d’utiliser du verre pilé pour qu’elle se blesse est inadaptée.

Le piégeage

Jean-Claude Zuliani utilise le piège Putange (pince la plus fréquemment vendue en jardinerie) qui comprend trois éléments : la pince elle-même, la tente (rectangle métallique à placer entre les mâchoires de la pince), la clé permettant d’écarter les mâchoires pour mettre la tente en place. C’est la seule méthode efficace pour piéger la taupe. Les poisons sont interdits à la vente, l’enfumage des galeries est inefficace, l’utilisation de gaz est complexe, dangereuse et nécessite un agrément spécifique, les pièges à explosifs peuvent être dangereux…

Quelques préconisations :

  • Ne pas mettre de piège dans la « cheminée » d’une taupinière. C’est en effet seulement le passage qui a permis à la taupe de pousser la terre vers le haut.
  • Sonder pour repérer la galerie (à l’aide d’une tige métallique par exemple). Dégager les orifices de la galerie de passage pour y placer les pièges. Réserver si possible la motte enlevée (pour le rebouchage)
  • Pour éviter la transmission d’odeurs inadéquates, prendre de la terre d’une taupinière et s’en frotter les mains (éviter l’usage de gants)
  • Ne pas utiliser les pièges neufs, il vaut mieux les avoir laissés quinze jours en terre.
  • La tente se place dans le sens le moins large, à 2 ou 2,5 cm des mâchoires. On la serre par ses bords pour que sa partie libre soit la plus grande possible. On peut poser le piège pinces en haut ou pinces en bas mais Jean-Claude Zuliani préfère les installer pointes des pinces vers le bas.
  • Il faut attacher la tente à la pince pour ne pas la perdre lorsqu’elle va « sauter ». Le plus simple est de la solidariser par une ficelle de longueur suffisante pour la passer dans l’anneau de la pince.
  • Lorsque les pièges sont en place, boucher au-dessus pour éviter toute lumière ou tout courant d’air : soit en utilisant la motte extraite, soit avec une ardoise ou une planche et en mettant de la terre autour pour l’étanchéité.
  • Le repérage des emplacements des pièges est important ! On peut utiliser une tige métallique avec des rubans de couleur pour repérer combien de pièges comporte l’emplacement. Ne jamais perdre de vue que la terre et les pièges peuvent avoir été déplacés ou bousculés par les taupes de passage et qu’il vaut mieux avoir un moyen simple de savoir combien de pinces ont été posées.
  • Dans un terrain sablonneux ou trop meuble, il peut être nécessaire d’utiliser un tube plastique faisant « tunnel » et dans lequel on place les pièges.

Nota : si des mulots ont investi une galerie (trou de sortie visible), mettre de la glue à la sortie de ce trou, quelle que soit la saison. On trouve ce produit (importé d’Italie) dans toutes les jardineries.

D’AUTRES INDESIRABLES…
Le blaireau
Le plus grand (70 cm à 1 m) des mustélidés en Europe. Il pénètre dans le jardin s’il n’y a pas de clôture. Il cherche des larves de hannetons (qui vivent 3 à 4 ans en terre), des vers de terre, etc. Il est interdit de piégeage (sauf arrêtés préfectoraux l’autorisant dans quelques départements) mais est « chassable ». Cependant ses mœurs nocturnes ne facilitent pas la chose, les tirs de nuit étant interdits ! On le chasse avec des chiens de terriers que l’on fait entrer dans ses galeries puis en creusant pour s’en saisir.

La belette
Le plus petit des mustélidés (20 à 25 cm). Elle est interdite à la naturalisation. Elle peut pénétrer dans les trous de taupe et chasse les petits rongeurs. Son piégeage n’est autorisé qu’en Moselle.

La fouine
Cousine germaine de la martre. La fouine a le dessous des pattes nu, la martre à des poils sur les coussinets. La fouine peut vivre dans d’anciennes maisons, d’anciennes granges, dans la laine de verre des greniers… Elle sort la nuit et se nourrit de rongeurs, d’oiseaux, d’œufs.

Le ragondin
Gros rongeur introduit d’Amérique au XIXème siècle pour sa fourrure, il est considéré comme espèce invasive. En cas de forte densité, les terriers peuvent participer à la déstabilisation des berges. Particularité physique : le ragondin possède des tétines placées sur le dos (allaitement sans noyade des petits).

La pie
Interdite de piégeage sauf dans les vergers. Aime les noix, les œufs, les petits oiseaux…

Le geai des chênes
Interdit de piégeage dans le Morbihan. Mange les œufs, les petits oiseaux…

Nota : Jean-Claude Zuliani a présenté une collection personnelle d’animaux naturalisés, fruits de ses activités de piégeur agréé. Chaque pièce a donné lieu à des anecdotes et commentaires que nous ne pouvons pas reproduire ici in extenso. Ce fut aussi l’occasion pour les membres de l’association de poser « en off » de multiples questions auxquelles notre conférencier a volontiers répondu avec compétence, humour et courtoisie. Qu’il en soit ici remercié.

INFORMATION COMPLEMENTAIRE
Jean-Claude Zuliani a accepté, pour les membres de l’association qui le souhaiteront, d’animer un atelier pour que nous mettions en pratique les conseils prodigués. La date précise et le lieu de cet atelier, prévu en septembre, seront communiqués par mail aux membres de l’association.

Date : 9 mai 2015
Photos de Bernard Rio, n°14 de « Chasseur en Bretagne », avec l’aimable autorisation de l’auteur
Texte : Daniel P

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02Mai

La culture des céleris par Jean Yves

2 mai 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Descendant d’une plante appelée « ache des marais » le céleri est originaire du bassin méditerranéen.
Le céleri n’était pas considéré comme un légume mais comme une plante médicinale jusqu’à la Renaissance.
Apium graveolens : famille des apiacées (ombellifère- plante bisannuelle).
Aujourd’hui, on mange ses feuilles, ses racines, ses graines.

Il existe 3 espèces de céleris :

Le céleri à couper : variété afina
Cette plante est considérée comme une aromatique
utilisation : ciseler sur une salade d’été, dans les bouillons.
Il se cultive pour son feuillage que l’on utilise en potage ou en assaisonnement ou pour aromatiser un fumet de poisson.
Il garde également son arôme au séchage.

Le céleri branche : variété vert d’Elne, géant doré amélioré.
utilisation : consommer ses feuilles et ses côtes
cuisiné : comme légumes pour accompagner une viande ou en gratin

Le céleri rave : variété Monarch, Niva
utilisation : consommer sa racine râpée, en purée, en lamelles.
en cuisine : rémoulade, en purée, en galettes

Le céleri est une plante exigeante, il lui faut une terre fertile avec un PH avoisinant le 7, une exposition ensoleillée, il lui faut aussi une quantité importante d’eau, environ 300 mm pour avoir un rendement intéressant.
Prévoir une fumure de 300 unités de N, 200 de P et 300 de K ou alors un compost très riche en ortie et consoude.

Temps de germination : 15 à 30 jours
Les graines sont très petites, 2000 à 3000 graines au gramme.
Il est indispensable de faire germer les céleris rave dans une serre chaude à partir du 15 février pour pouvoir les planter début mai.
Le céleri branche se sème généralement vers le 20 avril en pleine terre pour une plantation début juillet.
Il est possible de les acheter en mini -motte à partir du mois d’avril.
Attention !… Le céleri se plante le collet au ras du sol

Distance de plantation
* le céleri rave – 35cm entre chaque plant et 70 cm entre chaque rang
* le céleri branche – 30 cm entre chaque plant et 50 cm entre chaque rang.

Rotation des cultures
5 ans entre 2 cultures de céleris ou de carottes

Plantes associées
Le céleri apprécie le chou, la tomate, le haricot et la laitue comme voisins.

Maladie : septoriose (taches marrons sur les feuilles)
Pour éviter de déclencher la septoriose, arroser au pied et éviter de mouiller le feuillage. Sinon, arroser, tôt le matin pour que le feuillage sèche rapidement.
Solution : traiter la terre avec une infusion de pissenlits (feuilles) ou avec une décoction de prêle.
Traiter à la bouillie bordelaise après une forte pluie.

Parasites :
Les pucerons
Solution : Pulvériser avec un purin d’ortie
Les mouches mineuses pondent dans les feuilles et les larves consomment celles-ci.
Les mouches de la carotte pondent au pied du plant et la larve fait des galeries dans la racine.
Solution : couvrir d’un voile de protection et pulvériser du purin de tanaisie.
Les limaces et les escargots
Solution : piégeage à la bière, cendre.
Les lapins
Solution : grillage ou arroser de lait dilué 1 L pour 10 L.
La plante est sensible à la carence en bore, elle provoque le cœur noir pour le céleri rave et des griffures (tel des griffures de chat) pour le céleri branche.
Apporter un engrais enrichi en bore.
Un compost à base de consoude peut prévenir cette carence.

Récolte et conservation
Vous pourrez apprécier vos céleris branche à partir du mois d’août jusqu’aux gelées, et vos céleris rave seront à maturité à partir d’octobre et se conservent en pleine terre au jardin tout l’hiver si les températures ne descendent pas sous -5°.
Il est possible de les stocker dans un endroit frais et humide après avoir ôter les feuilles et les radicelles.

Date : 2 mai 2015
Photos / texte : Jean Yves

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01Mai

Le mildiou par Jean Yves

1 mai 2015 Ronan Quidu Maladies et ravageurs

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Il existe différents champignons qui font apparaître le mildiou.
Voici les plus connus :

  • peronospora destructor : oignons
  • peronospora parasitica : crucifères
  • pseudoperonospora cubensis : cucurbitacées
  • plasmopana viticole : vignes
  • bremia : laitues
  • phytophtora infestans : pommes de terre

Symptômes
Taches brunâtres sur et sous les feuilles, puis dessèchement et chute des feuilles
La tige peut aussi être attaquée.

Cultures sensibles
Pommes de terre, tomates, pois, salades, épinards, vignes, cucurbitacées

Conditions favorisantes

  • Climat chaud et humide
  • Feuillage épais mal aéré
  • température de jour entre 18 et 25
  • température de nuit entre 13 et 18   rosée importante   longue période pluvieuse
  • Les spores peuvent voyager par les airs sur plus de 15 km.

Traitement : Agir en préventif : (au choix)

  • bouillie bordelaise tous les 15 jours si forte pression de maladie ; après 10 mm de pluie le produit est lessivé
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude pour 1 litre d’eau plus 1 cuillère à café de savon de Marseille liquide
  • 1 litre de lait écrémé dans 10 litres d’eau
  • purin de prêle, voir la conférence sur les purins
  • huiles essentielles de tanaisie
  • décoction d’ail
  • purin de sureau
  • supprimer les feuilles abîmées.

En fin de végétation de la pomme de terre, arracher les tiges et de ce fait le mildiou n’atteindra pas les tubercules.
Faire de même en enlevant les tiges et feuilles des tomates.
Photos / texte : Jean Yves

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12Avr

Les outils au jardin, par Jean Paul

12 avril 2015 Ronan Quidu Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Introduction
Le jardinage est le plus éphémère de tous les arts. Le jardin est une composition en éternelle mouvance, non seulement d’une saison à l’autre, mais également d’un moment à l’autre –en fonction des caprices du temps, des conditions du sol et des mérites du jardinier.
En revanche, un outil est tout sauf éphémère. Tel un ami, avec le temps il devient de plus en plus utile, plus fiable. De surcroît, il embellit au fil des jours, il acquiert sa propre personnalité. (Jack Allen)

L’AMOUR DES OUTILS
J’aime les outils ! Cela remonte à loin ! Pour raisons de santé fragile, j’ai passé, petit enfant, de longues périodes, cloîtré à la maison. Fort heureusement, mon père aimait les travaux et, du coup, je voyais arriver au logis des maçons, des menuisiers, des chauffagistes : je me collais alors à leurs basques et ne perdais pas une miette du spectacle de leur travail. C’était aussi l’époque où les outils électriques n’existaient pas…vous savez, ces outils très bruyants, biens pratiques tout de même que j’appelle avec ironie « les outils pour n’avoir rien à faire ». Mais je voyais par contre le menuisier aiguiser ses ciseaux à bois sur la pierre à huile avec une magnifique dextérité. Et en 2000, je me suis tout d’un coup retrouvé avec beaucoup de temps libre devant moi dans une propriété louée, au jardin longtemps délaissé. Je me suis alors rendu dans le premier jardin de motoculture venu, Thank God ! c’était un très bon et, grâce à de précieux conseils, j’ai commencé à monter ma panoplie d’outils pour travailler dans un jardin que je ne laissais que la nuit venue.
A présent, je vais tenter de vous parler des outils que j’ai choisis. Aucun outillage n’est aussi varié que l’outillage de jardin. Pourquoi ? Parce que les outils varient selon les régions, selon les différents terrains (sol lourd/sol sableux), les saisons, les tâches à accomplir (ameublir/désherber/tailler) et bien sûr les plantes que l’on va soigner (arbres/fleurs/légumes).
Et chez vous ? Le choix va en plus dépendre du stade de votre jardin : les besoins sont très différents en stade d’implantation du stade de finitions…bien que fort heureusement, un jardin n’est jamais fini !
Il va donc vous falloir trouver un outil de très bonne qualité que vous allez – C’EST PRIMORDIAL – choisir pour une tâche spécifique.
Enfin, cet outil va devoir vous convenir personnellement, comme un gant à votre main : n’oubliez pas qu’il va vous servir des années durant…peut-être même qu’il servira un jour à vos enfants !
Ma priorité absolue est toujours d’acheter un bel outil. Un bel outil est pour moi la promesse d’un bel ouvrage. Quand je dis bel outil, je pense bon outil. La bonne qualité est toujours visible : la qualité des matériaux employés, l’usinage ou mieux encore, la fabrication main, les finitions…sans bien sûr oublier l’ergonomie.
Faites le test : un très bel outil est tout de suite un outil que vous avez envie de prendre en mains ! C’est alors que vous pourrez évaluer le poids, l’équilibre, la puissance, la grâce, la souplesse, le contact avec la peau, l’accord avec votre main.
Bien sûr, cet outil nécessitera du temps, de la pratique, des ampoules même avant qu’il ne devienne VOTRE outil.

Le tout premier outil, à tout seigneur, tout honneur est le sécateur. Il est le compagnon discret et fidèle de chacune des visites matinales de mon jardin. En pensant à lui, je ne dirai qu’un mot FELCO ! FELCO 8 à 59,95€. Bien en main, léger, affûtage facile, indestructible ! Maintenant, faut savoir le porter !
Après avoir perdu beaucoup de temps à le chercher…quand je travaille au jardin…tiens tiens, vous connaissez ! J’ai trouvé la solution pratique pour le garder toujours sous la main.

J’ai acheté un étui cuir + un ceinturon pour l’avoir avec moi. Ceinturon 15€ + étui cuir réf 910 à 18,60€ B.E. Mais attention, pas n’importe quel ceinturon ! Il s’appelle FAMAS, c’est un ceinturon de l’armée, aussi solide que le Felco, que l’on peut acheter dans tout magasin de surplus militaire pour une quinzaine d’euros. Il est fait de toile kaki, large avec plein de trous pour les réglages de taille : il s’élargit en un clin d’œil si l’on décide, en hiver, de porter un polaire de plus ou de s’étoffer des hanches, comme font les marmottes ! Mais surtout, pour nous les hommes (je parle des mûrs), porté bien serré sous la bedaine…en haut des hanches si vous préférez, il va soutenir votre dos si vous soulevez de lourdes charges et devant…peut être vous éviter d’attraper des hernies inguinales ! Très efficace donc !

Pour clore le chapitre sécateurs, je connais, pour les avoir utilisés, deux autres marques :
ARS vous ne connaissez pas ? Marque japonaise très réputée dans les outils coupants. Normal, les Japonais, ont en matière de métaux forgés une réputation millénaire…pensez aux sabres des Samouraïs ! cette marque est distribuée par HORTIBREIZ.
FISKARS, la marque suédoise que vous connaissez certainement. Ils présentent toute une gamme de sécateurs qui sont aussi coupants que légers.

OUTILS à UNE MAIN
Vous connaissez certainement la marque jaune et rouge ou rouge et jaune nommée WOLF.
Elle a le mérite d’être diffusée pratiquement partout. Sa gamme d’outils comporte un groupe nommé MULTI STAR. C’est simple : on choisit une tête, puis un manche, on fait clic ! On est prêt à travailler !
Pour le travail (nettoyage) de la terre, voici mes préférés :

La griffe 3 dents petit modèle : LAM à 8,00 WOLF
Acérée, elle se faufile partout entre les plants et elle, comme sa grande sœur, elle n’a pas son pareil pour déraciner les mauvaises herbes tout en décompactant et aérant très efficacement la terre.
J’ajoute ensuite que le mouvement régulier et sans geste brusque de va et vient ne fatigue pas trop vite le bras.

La griffe 3 dents grand modèle : BAM à 11,00€ WOLF
Même chose, même résultat sauf qu’elle peut le faire en plus grande profondeur.
J’ai désherbé de grandes plates-bandes infestées de chiendents que les 3 dents mettaient à jour SANS LES COUPER. On a les têtes, manquent les manches ! Bravo Multi star ! On a le choix :

Le petit manche jaune à bouton rouge appelé curieusement ZM30 (alors qu’il mesure 26cm). Pratique puisqu’il peut, éventuellement…face à une racine récalcitrante, être tenu à deux mains. Il est plus pratique que le ZM02, petit manche rouge (16cm) à bouton jaune …difficile parfois à enfoncer afin de libérer la tête. ZM30 à 5,90€ WOLF
Le manche ZMA 150, en alu plastifié, qui fait 1,50 mètre de long, pour ceux qui veulent désherber debout, le dos souffre moins. ZMA150 à 19,95€ WOLF
Le manche ZMT2, télescopique, en alu plastifié qui fait entre 2.20 mètres et 4 mètres. Vous dites « comment ? » Eh oui ! Utilisez-le si vous avez une plate-bande large, très large que vous ne voulez pas piétiner car toute plantée. Elle a besoin « d’un coup de frais » ou elle est aussi, peut-être, plantée d’arbustes très bas !   ZMT2 51,00€ WOLF

Je sais… Vous voulez que je parle des deux mots que vous avez à la bouche : binette et serfouette ! Eh bien, désolé, je ne les utilise pas ! Simplement parce qu’elles ont la fâcheuse tendance de ne que décapiter les mauvaises herbes d’où… Travail à refaire,
Simplement qu’elles impliquent le mouvement de taper presque verticalement la terre : le fer pénètre la terre superficiellement et crée une jolie croûte dessous,
Simplement que taper répétitivement fatigue les avant-bras, les muscles et l’articulation du coude, cela s’appelle « tennis elbow ». A vous de voir ! 

BÊCHER à GENOUX …
Allons faire un tour maintenant sur le site internet de « JARDINS ANIMES »
Ces gens diffusent la marque hollandaise SNEEBOER : une gamme d’outils exceptionnels de qualité, d’ergonomie, d’efficacité. Attention, ici, nous sommes dans du fait main ! Aciers forgés de toute première qualité – pas de rouille, pas d’affûtage – bien sûr et c’est logique, les prix s’en ressentent. Pensez qu’après avoir eu beaucoup de plaisir, vous les léguerez à vos enfants ! Garantie introuvable ailleurs, bêche à quatre dents appelée fourche courte – elle fait 54 cm de long – acer forgé et manche en frêne avec, s’il vous plaît, poignée en « T ». Réf. SN5060/008 à 60,95€

INDISPENSABLE
J’allais oublier l’indispensable outil pour extirper ces mauvaises herbes qui descendent loin, loin dans la terre, chardon, rumex et pissenlit.
En fait, j’en ai cinq ! Je vous laisse ainsi le choix des armes !
Je suis très grand et je reste debout : le désherbeur télescopique FISKARS à 52,50€
Je suis plus petit et je reste toujours debout : le désherbeur fixe FISKARS à 36,55€
Petit ou grand, je suis à genoux et je peux même avoir les mains fatiguées : la gouge à poignée ergonomique GEOLIA ERGO à manche vert fluo et pas chère! A 7,90€ GEOLIA ERGO
Couteau à désherber 39 cm de long Sneeboer. Réf. SN8005/008 à 19,95€ J.A.
Couteau forgé à désherber entre les pierres et aussi très utile pour « rafraichir » les bordures de pelouses. RUFFAUT à 13,50€

AH ! LES RÂTEAUX ….
Le petit râteau 10 dents DSM19, 19 cm. Il a l’air d’un jouet mais il permet d’agir très localement : combler un trou, étaler le compost ou l’engrais (en grattant en même temps un peu la terre), le roi pour se faufiler entre les plants ! DSM19 à 7,50€ WOLF
Le râteau à arc 16 dents DOM40, 40 cm (l’arc maintient les matériaux accumulés, un classique. DOM40 à 18,50€ WOLF
Le mini râteau à 7 dents rondes LCM, 11cm de large pour feuilles mortes sur plate-bande et surtout, en le passant à plat avec le petit manche et en faisant des huit devant soi, il ramasse ainsi, de façon très efficace toutes racines et mauvaises herbes que vous venez de déterrer. LCM à 6,90€ WOLF

Le râteau à coupes de gazon, feuilles, à dents rondes UAM50 (pas celui à dents plates, elles ne sont pas assez rigides). UAM50 à 32,00€ WOLF
Vous l’aurez compris, ces 4 artistes font partie du système MULTISTAR WOLF et disposent donc des manches déjà cités.
Le râteau à fumier, roi des écuries : ses dents plastique -outil léger- ramassent le crottin, soit, mais aussi les tontes de gazon, les feuilles (sans se baisser !), le tas de mauvaises herbes, les fruits gâtés du verger.   FOURCHE à CROTTIN à 15,49€ AMAZON

 ET SI ON PLANTAIT MAINTENANT ?
D’abord à genoux ! OUI, c’est moins dur à genoux et puis pour de jolies vivaces, mon rosier préféré (ils le sont tous), une simple plantoune sous un arbuste et puis, mettre les mains dans la terre cela fait du bien ! Quatre possibilités :
* la pelle à planter Sneeboer, une beauté ! à une main, acier forgé et frêne, longue de 15cm. Réf SN4007/008 à 31,95€ J.A.
* la pelle à planter Sneeboer encore plus belle surtout quelle est présentée par Monsieur André Eve, rien que cela ! Tenue à deux mains acier forgé et frêne, poignée en « T » 57,50 cm. Réf SN4040/008 à 48,95€ J.A.
Pour la petite histoire, Mr André l’utilise aussi pour redresser les bordures des plates -bandes de son jardin personnel, eh voui !
* Mini pelle DeWit en acier carbone forgé de 58,50 cm de long, manche frêne. Elle coupe ! elle fait un trou, sous un arbuste, en 3 secondes. Elle peut aussi vous aider à dresser une bordure. Réf 44431 à 37,00€ B.E.
* Mini pelle américaine, marque MB, manche composite, 70 cm de long, creuse, parfaite pour planter un camélia à 22,80€ ESPACE EMERAUDE

 

Et debout ? Trois possibilités :
une nouveauté, ACTUELLEMENT en vente en magasins ! Le système XACT de chez FISKARS : une beauté de pelle, pointue en métal composite, à poignée ergonomique gainée de mousse, elle ne pèse rien ! le prix (seulement)à 46,90€ pour la taille Médium et à 49,90€ pour la taille Large, car il y a même 2 tailles ! Si je vous dis qu’elle se vend plutôt très bien…c’est le moment de mettre les bêches un peu pourries au rancard !
Nota : Ce système XACT existe aussi en bêche à 4 dents, mêmes tailles, même tarif !

Mais pour planter, c’est un louchet qu’il vous faut ! Cela creuse un joli trou, bien profond, bien rond.
* le louchet chéri de ma compagne, la petite bêche à rocaille de Sneeboer. 1, 2, 3, 4 et vous avez un trou de la taille d’un godet ! Elle est fantastique ! légère, coupante, je l’utilise à genoux en la tenant comme un harpon, à mi manche ! Réf SN9014/008 à 79,95€ J.A.
* le grand louchet de Sneeboer…j’arrête les superlatifs en disant que c’est le must, pour une vie ! Cela se voit qu’ils forgent cela depuis 1913. Réf SN3052/008 à 82,95€ J.A.

Le reste des articles à manches
Je ne vais pas vous faire un cours sur ces outils, indispensables certes, mais que vous connaissez par cœur !
* Les fourches, la grande, droite dite à foin et la fourche coudée pour ramener la terre et récolter les pommes de terre !
* Les pelles, celle dite américaine, à bout pointu ou celle à bout carré, sans oublier la pelle à neige qui, ici ne me sert pas beaucoup pour la neige mais qui est bien pratique pour le sable, la cosse de sarrasin, la pouzzolane.
* La pioche et sa cousine la pioche à bec de hache, dernier recours contre les racines mal placées ou plutôt qui n’auraient pas dû se trouver sur votre route ! AH, j’oubliais la houe de cantonnier, pointue d’un côté et houe de l’autre : elle rend bien des services 

LA BARRE à MINE
Je l’écris en gras car bien peu ne l’achètent…faut dire qu’elle n’est pas si facile que cela à trouver. Voir du côté des magasins de matériaux du bâtiment. Elle doit être longue 1,72 mètre, forgée en section octogonale (ronde, elle pliera), et lourde 10 kg, un bout pointu, un bout tranchant. J’insiste sur le fait qu’elle est indispensable car il va me falloir, un peu plus loin parler des abrutis !

LES OUTILS COUPANTS
Belle famille où il est parfois question de faire preuve de jugeote !
Puisque nous avons déjà parlé de sécateur, j’ai omis d’ailleurs de dire qu’il y a les sécateurs à enclume, destinés surtout à la coupe de bois mort et les sécateurs à bec de perroquet (mon Felco) qui, avec sa lame puis contre lame coupe bien net les matériaux vivants.
Voici en premier, un sécateur assez extraordinaire : Il est télescopique, figurez-vous, et pas qu’un peu : il peut aller conter fleurette à 3 mètres de hauteur + vous, bras tendu, dans mon cas, cela fait presque 6 mètres ! Rosiers grimpants, prenez garde ! et tout cela en gardant les pieds sur le plancher des vaches ! Une poignée à un bout (le vôtre), une tige télescopique réglable par crans, puis une tête coupante (bec de perroquet) qui est ORIENTABLE, c’est ARS, c’est Japonais ! Réf 180 ZR 3.0 – 5 à 130€ HORTIBREIZ

Les ébrancheurs : il en existe de multiples, plus ou moins longs, à bec de perroquet ou à enclume, à cliquets ou crémaillère, système qui permet soi-disant de couper de très grosses branches ou tout du moins qui aide !
Personnellement, j’en utilise un, pas très grand, tout acier, manches alu, j’ai donné, de 60 cm BAHCO PRADINES à 34,00€ 

Et puis après ?

J’utilise, si c’est jour de fainéantise, la scie sabre électrique à lame à denture japonaise, bien pratique car elle se glisse entre les branches serrées d’un arbuste OUIOUI !! Ne hurlez pas, à propos du prix ! Faites donc, ce jour, un saut chez ALDI : ils vendent, ce jour, un scie sabre multifonctions de marque DURO à 39,99€ ! Contents ?
Mais si j’ai du courage, j’ai deux solutions :
* Soit la scie arboricole de la marque jaune et rouge, à coupe tirante, lame « swedish steel » qu’ils disent mais à denture japonaise, c’est très bien puisqu’en plus elle est vendue avec le petit manche rouge et qu’en plus, puisque c’est un outil de la gamme MULTI STAR, vous pourrez scier en hauteur, à plus de 2 mètres avec le manche télescopique dont je vous ai déjà parlé !   OZM2 à 31,00€ WOLF

  • Soit, je sors « la Japonaise » de chez ARS et là, la branche elle est (très proprement) foutue !   Réf  UV-32PRO  à 93,48€ HORTIBREIZ . 

Les échenilloirs : on prend de la hauteur !
Un sécateur à enclume, à tête orientable, que vous allez actionner avec un cordon nylon très solide, c’est le nouvel échenilloir de chez Wolf. Il se « branche » sur le manche télescopique de la même marque. Réf ORVM à 62,90€ sans le manche WOLF.
Attention de ne pas acheter l’ancien modèle, toujours en vente qui, lui a la tête fixe !
et puis, j’ai aussi, si j’ai la paresse et une branche à couper pas trop haute, la petite tronçonneuse sur perche de mon COMBI STIHL PHOTO 53

A présent, taillons :
Les haies, à la main, il faut du courage, c’est BAHCO PRADINES qu’il vous faut ! à 65,00€
Si c’est plus haut et long, je prends mon COMBI STIHL, muni du taille haie orientable.
Avec un moteur thermique, cela fait du bruit, certes, mais c’est efficace ! 

A présent taillons les petits arbustes et les buis :
Spécialement dédiée, je le pense, à la taille des buis, je vous présente la cisaille à mains ARS. JUSTE PARFAITE ! 2 longs bras alu, des lames (échangeables) qui se placent de façon parfaite sur un buis boule puisqu’en tournant l’outil d’un côté, vous verrez qu’il est incurvé.   Réf KR-1000 à 106,60€ HORTIBREIZ
Et cela fait Tchic, Tchic, Tchic, coupe parfaite d’une précision absolue INDISPENSABLE pour les topiaires.

Et s’il vous prenait l’envie de « brosser à rebrousse feuille », pour tailler buis et arbustes à petites feuilles ? …pour les tailler bien sûr ! Dites ISIO de chez BOSCH ! Ce n’est pas idiot, c’est la façon idéale pour utiliser ce petit appareil électrique ! à 79,90€. ET EN PLUS, il est livré avec un second couteau, idéal pour tailler l’herbe des bordures de pelouses, oui oui, toujours à moteur !
Et, moyennant un supplément de 29,99€ vous aurez un pied télescopique sur lequel se clipse la machine afin de travailler debout !
En parlant pelouse, si vous ne voulez pas vous baisser mais que voulez que ces satanées bordures soient nettes, vous avez le SORVO de chez FISKARS. Ce nom bizarre désigne une cisaille montée en coupe horizontale sur un manche en ABS donc léger, laquelle cisaille s’active par une poignée que vous activez à hauteur de hanche. Vous voyez certainement ! à 49,90€
Enfin, le moins cher est l’huile de coude. Voici un coupe bordure classique, très solidement fabriqué. à 23,50€  TRUFFAUD  

Qui dit pelouses dit engrais…
C’est une affaire, je vous dis ! Une collection de pelles, blanches c’est chic ! Pour épandre l’engrais à la volée ou aussi faire vos dosages de terreau/engrais.
Elles sont en plastique, solides : 3,90€ ou 5,70€ ou 7,60€ qui dit mieux ? PAN aux mauvaises langues tentées de dire que je ne parle que d’outils hors de prix ! pelles à grains / Espace émeraude, rayon ‘animaux’.

Qui dit pelouses dit allées…et leurs mauvaises herbes malvenues. Pour s’en défaire, une solution efficace à condition de le faire régulièrement, le désherbeur thermique PHOTO 42 ROTHENBERGER à 39,90€ en promo chez « El rei merlinus ! »

A moins que vous ne vaporisiez…c’est comme l’abus d’alcool…cela se finit par santé !
Si c’est pour la cochonnerie évoquée, on choisira un vapo premier prix,
Si c’est la BB de nos chers rosiers, c’est BERTHOUD, c’est tout !
1,5 L à 29,95€ Réf ECUME 8  5 L 5 ( !!!) à 74,95€
PHOTO 45 lance composite télescopique 2,40/3,60m à 98,00€

TRANSPORTS PAS COMMUNS ….

*De jolis paniers multicolores, en plastique, solides, qui servent à tout choux, cailloux, contenance 40 L mais il y a plus petit à 9,90€ TRUFFAUD
*HAEMMERLIN c’est bien : brouette une roue gonflable, cuve plastique anis, 110 L, très légère, avec crans (pas assez profonds) pour longs outils à 89,90€
*Le charriot à 4 roues gonflables, cuve plastique basculante de 275 L, à timon démontable pour raccorder charriot à l’arrière d’une tondeuse à 144€    

Attention : engin à surtout réserver aux terrains plats : il n’a pas de freins et le faire pivoter sur pente signifie gros risque de renverse ! Enfin, ne pas charger trop la bête, les pneus sont de qualité fragile. L’engin est souvent vendu démonté (made in China !)
Ma bonne grosse ! Je l’adore ! 2 roues qui étaient gonflables vite remplacées par des roues pleines, cuve plastique de 375 LITRES ! Une piscine pour baigner les plants ! Si pleine d’eau ou de terre, NO WAY JOSE pour la monter en haut du jardin…mais que ce grand volume est pratique lorsque l’on taille ou désherbe ! marque JP à 344,00€ Espace émeraude rayon bestiaux. 

LES OUTILS MOTEUR
* BROYEUR : J’ai d’excellents échos sur le broyeur électrique VIKING GE 355 à 689,00€

Version cultivateur de l’ensemble combi système multi système de STIHL
Canne cultivateur à 4 couteaux (22 cm de large) Réf 4601 200 0008 à 559€
A vrai dire, je n’étais pas trop sûr de mon coup en l’achetant et il m’a fallu apprendre à m’en servir

Ce qui est surprenant sur le coup, c’est qu’il faut le tirer pour travailler, moteur à fond.
Il passe partout, il mouline très finement sur 30 cm de profondeur, il vous fait une tranchée en 30 secondes, utile pour planter une rangée de buis, une haie de bambous, il fait du bruit moteur à fond, très maniable (guidon à deux bras), très transportable avec ses deux poignées et il trouve place dans le coffre d’une voiture.
Enfin il accepte une foultitude d’accessoires qui le transforment en plusieurs autres machines, étonnant !

* Le motoculteur : j’ai opté pour le HONDA FF500
Il est si curieux qu’il est le seul à être conçu comme cela ! Ce sont ces deux grosses roues ajourées qui surprennent mais, munies de moyens à traction débrayable (conception d’un 4 x 4) s’il vous plaît ! Roue d’avant relevée, la traction efficace des deux grandes roues vous permet de labourer avec une étonnante facilité et maniabilité. C’est vrai, le vendeur m’avait même dit que « même une femme peut s’en servir ! »
3 vitesses de labour, 3 vitesses pour le transport ! Et la 3éme vitesse comporte le système de couteaux à rotation contraire, cela vous fait une terre genre café moulu ! Pas gourmand, pas bruyant…le système a un prix à 2.400€ ! 

* Je finis le chapitre avec le combi système de chez STIHL
C’est follement pratique et cela ne prend pas de place. Simple ! Vous avez un moteur thermique et un bout de canne. Vous greffez dessus, en un instant par boulon à ailettes, le complément débroussailleuse ou le complément dresse bordures – LA solution pour les bordures -, le complément perche d’élagage (mini tronçonneuse)ou le complément taille haie orientable. ou le complément souffleur (feuilles mortes).
J’ai commencé ce « mécano » il y a 15 ans…le complément souffleur (à feuilles mortes) m’intéresse ! Moteur KM 94 RC-E à 479€

Débroussailleuse FS-KM à 150,00€

 

Dresse-bordure FCB-KM à 230,00€
Perche d’élagage HT-KM à 285,00€
Taille-haie HL-KM 135 à 395,00€
Souffleur BG-KM à 225,00€

* C’est du supplément dont je n’aime pas vraiment parler :
La tronçonneuse, la « tueuse » dans la région ! Les gars des campagnes eh bien, ils ont l’obsession de l’utiliser ! On rase gratis ! Coup de gueule passé,
J’ai l’équivalent de la MS 231 C-BE STIHL à 499,00€

* Conseil d’arboriculteur : pour éviter les problèmes, genre cela coince, il faut le lancer à fond (le système MS est parfait pour cela car il monte vite dans les tours) et trancher : la branche tombera pratiquement avant que la coupe soit finie !

UN CHAPITRE QUI FAIT MAL : Je veux parler des abrutis.
Un abruti est pour moi une brute qui a en plus quelques déficiences du côté du cerveau.
Il utilise les outils avec brutalité, ceux qu’il emprunte en particulier et bien sûr le seul résultat qu’il obtient c’est la casse et il a de la chance s’il ne se blesse pas en plus !
C’est facile pourtant, même beau et très solide, un outil est conçu pour accomplir une tache : Ce n’est pas un Caterpillar ! et si vous en avez, votre force n’est pas là pour être montrée ! Vous êtes un jardinier, pas un lutteur de champ de foire !
Donc, si un obstacle survient genre pelle qui « tinte » sur une pierre enfouie, il suffit de sonder un peu autour pour estimer la taille du méchant caillou, puis d’aller chercher votre barre à mine qui évitera une pelle tordue ou un manche brisé, un dos abimé.
La règle est simple : prendre un outil plus gros s’il y a difficulté !
Il est un endroit, dans mon jardin où, lorsque j’y vais planter, je prends systématiquement ma barre à mine avec mon louchet, simple, c’est plein de quartz !
Un ébrancheur qui dit NON ! Le bois est trop gros, trop dur, on va prendre la scie japonaise ou peut-être même la perche d’élagage.
Vous savez, quand je pars travailler au jardin, le début de mon plaisir commence avec ce rituel : je me mets devant mon mur plein d’outils accrochés et, avec un beaucoup de goût, je choisis l’outil que je vais utiliser pour un travail particulier. Je le prends et systématiquement j’en prends un autre, plus costaud, plus puissant.
C’est vrai que certaines fois, il y en a une sacrée collection dans la brouette : il faut impérativement travailler avec l’outil qu’il faut !
Ainsi, avec un peu d’entretien vos outils dureront indéfiniment !
En finale, prenons de la hauteur :
En compagnie de mon charriot à 4 roues, vous avez aperçu mon escabeau : 3,25 m de haut, 12 marches ce qui fait qu’en laissant un mètre pour la sécurité soit debout sur la 9ème marche maxi et muni de mon échenilloir à long manche, je taille à 6 mètres le magnolia, l’érable, à 3 m avec la canne taille haie à moteur les rhodos…Les 3 pieds de l’échelle trouve obligatoirement une assise stable à 370€ environ OUTILS TRIANGLE

Si c’est contre un mur, j’utilise le Noël de ma compagne : l’échelle télescopique 2,60 m déployée, 9 barreaux, travail minutieux possible à 3,60 m MAXCRAFT à 83,99 AMAZON
Je finis avec une étiqueteuse DYMO Rhino 4200, en coffret à 88,69€ CONRAD
Fonctionne sur accu donc travail au jardin possible, accepte plusieurs largeurs de ruban, 5,50m dans une cassette, choix de rubans très grand : vinyle transparent, fond alu et une multitude de couleurs.
Réglages mémorisables, longueur des étiquettes réglable, si texte dépasse, il apparait grisé sur l’écran, caractères spéciaux….utile aussi à la maison.

 

LES ADRESSES

  • Outils WOLF : catalogue complet chargeable en PDF sur internet.
  • Outils STIHL : même chose ou catalogue papier envoyé gracieusement sur demande internet
  • FISKARS : toutes jardineries et grandes surfaces de bricolage CASTORAMA, Leroy Merlin
  • HORTIBREIZ : site internet, le plus pratique : www.hortibreiz.com
    Lezevorh – 56850 CAUDAN – tél : 02 97 80 50 80
    C’est la rue parallèle à la 4 voies (visible de cette route) dans le sens Hennebont/Quimper

Stand à la fête des plantes de Ploemeur

  • HAEMMERLIN : jardineries
  • SNEEBOER : chez J.A. JARDINS ANIMES
    Ste internet : fr.jardins-animes.com.info.fr(arobase)jardins-animes.com
    Tél : 01 85 51 01 45 – 4, rue St Claude – 77340 PONTAULT COMBAULT
  • Dewit : B.E. BOTANIQUE EDITIONS
    Site internet : www.botaniqueesditions.com – Tél : 01 30 54 56 77
    Chemin rural n. 10, dit chemin d’Orgeval – 78810 FEUCHEROLLES
  • ESPACE EMERAUDE : présent à Ploërmel, Malansac, Noyal-Pontivy et très présent dans le Finistère
  • DYMO : CONRAD ELECTRONIC : conrad.fr
  • Escabeau, ARS : TRIANGLE OUTILLAGE
    Site internet : www.triangle-outillage.fr  – Tél : 03 20 29 18 18
    90 rue St Jean – 59100 ROUBAIX

OUTILS ERGO

  • GEOLIA ERGO : gamme petit outillage jardin chez LEROY MERLIN
  • TOUS ERGO : tousergo.com voir rubrique jardinage
  • PASOLO : pasolo.com voir outils jardinage
  • carre-jardin.com bacs de culture et outils ergo.

« Je dédie ce bon moment passé à présenter mon exposé au père de ma grand -mère maternelle qui était agriculteur à Notre Dame des Landes dans les années 1910-1930. Je crois penser que, de là où il est, il sourira d’aise en voyant l’un de ses descendants perpétuer l’amour de la terre. »

Date : 11 avril 2015
Photos / texte : Jean Paul

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