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Potager

Home / Jardinage / Potager
10Mai

Les travaux au potager en juin par Thérèse

10 mai 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

* Continuez de semer des laitues, des tétragones, des haricots, des carottes et des betteraves, du cerfeuil, des radis.
* Repiquez les choux d’automne : verts, rouges, brocolis, les tomates, les courgettes, les concombres, les céleris-branches, les poivrons, les poireaux d’été.
* Buttez les haricots, les pommes de terre, les pois.
* Surveillez vos cultures pour intervenir à temps en cas de maladies ou d’attaque de ravageurs.   *Préparez des purins pour en avoir en réserve.
* Récoltez les fèves, les petits pois, les premières pommes de terre et carottes, les navets, les salades.
* Sarclez et paillez.
* Arrosez régulièrement si le temps est sec de préférence le soir
* Pulvérisez vos tomates avec du purin d’orties et de consoude tous les 15 jours.

Date : 2015
Texte / photos : Thérèse

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02Mai

La culture des céleris par Jean Yves

2 mai 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Descendant d’une plante appelée « ache des marais » le céleri est originaire du bassin méditerranéen.
Le céleri n’était pas considéré comme un légume mais comme une plante médicinale jusqu’à la Renaissance.
Apium graveolens : famille des apiacées (ombellifère- plante bisannuelle).
Aujourd’hui, on mange ses feuilles, ses racines, ses graines.

Il existe 3 espèces de céleris :

Le céleri à couper : variété afina
Cette plante est considérée comme une aromatique
utilisation : ciseler sur une salade d’été, dans les bouillons.
Il se cultive pour son feuillage que l’on utilise en potage ou en assaisonnement ou pour aromatiser un fumet de poisson.
Il garde également son arôme au séchage.

Le céleri branche : variété vert d’Elne, géant doré amélioré.
utilisation : consommer ses feuilles et ses côtes
cuisiné : comme légumes pour accompagner une viande ou en gratin

Le céleri rave : variété Monarch, Niva
utilisation : consommer sa racine râpée, en purée, en lamelles.
en cuisine : rémoulade, en purée, en galettes

Le céleri est une plante exigeante, il lui faut une terre fertile avec un PH avoisinant le 7, une exposition ensoleillée, il lui faut aussi une quantité importante d’eau, environ 300 mm pour avoir un rendement intéressant.
Prévoir une fumure de 300 unités de N, 200 de P et 300 de K ou alors un compost très riche en ortie et consoude.

Temps de germination : 15 à 30 jours
Les graines sont très petites, 2000 à 3000 graines au gramme.
Il est indispensable de faire germer les céleris rave dans une serre chaude à partir du 15 février pour pouvoir les planter début mai.
Le céleri branche se sème généralement vers le 20 avril en pleine terre pour une plantation début juillet.
Il est possible de les acheter en mini -motte à partir du mois d’avril.
Attention !… Le céleri se plante le collet au ras du sol

Distance de plantation
* le céleri rave – 35cm entre chaque plant et 70 cm entre chaque rang
* le céleri branche – 30 cm entre chaque plant et 50 cm entre chaque rang.

Rotation des cultures
5 ans entre 2 cultures de céleris ou de carottes

Plantes associées
Le céleri apprécie le chou, la tomate, le haricot et la laitue comme voisins.

Maladie : septoriose (taches marrons sur les feuilles)
Pour éviter de déclencher la septoriose, arroser au pied et éviter de mouiller le feuillage. Sinon, arroser, tôt le matin pour que le feuillage sèche rapidement.
Solution : traiter la terre avec une infusion de pissenlits (feuilles) ou avec une décoction de prêle.
Traiter à la bouillie bordelaise après une forte pluie.

Parasites :
Les pucerons
Solution : Pulvériser avec un purin d’ortie
Les mouches mineuses pondent dans les feuilles et les larves consomment celles-ci.
Les mouches de la carotte pondent au pied du plant et la larve fait des galeries dans la racine.
Solution : couvrir d’un voile de protection et pulvériser du purin de tanaisie.
Les limaces et les escargots
Solution : piégeage à la bière, cendre.
Les lapins
Solution : grillage ou arroser de lait dilué 1 L pour 10 L.
La plante est sensible à la carence en bore, elle provoque le cœur noir pour le céleri rave et des griffures (tel des griffures de chat) pour le céleri branche.
Apporter un engrais enrichi en bore.
Un compost à base de consoude peut prévenir cette carence.

Récolte et conservation
Vous pourrez apprécier vos céleris branche à partir du mois d’août jusqu’aux gelées, et vos céleris rave seront à maturité à partir d’octobre et se conservent en pleine terre au jardin tout l’hiver si les températures ne descendent pas sous -5°.
Il est possible de les stocker dans un endroit frais et humide après avoir ôter les feuilles et les radicelles.

Date : 2 mai 2015
Photos / texte : Jean Yves

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10Avr

Comment favoriser les défenses naturelles des plantes au jardin potager par Thérèse

10 avril 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

1. Les défenses naturelles des plantes
Au cours de l’évolution, les plantes ont su développer des stratégies de défenses face aux agressions : attaques de ravageurs, maladies, sécheresse, gel ou chaleur excessive, vent, nature du sol…
Si certaines de ces défenses anatomiques sont visibles comme la taille des plantes, le feuillage, les épines, les couleurs etc… d’autres (défenses passives, défenses constitutives, défenses induites) sont encore en étude par les scientifiques, soit pour en connaitre les mécanismes, soit pour développer de nouvelles stratégies de protection des plantes. Il s’agit là d’agir sur les rapports entre la plante et son agresseur ou de stimuler les défenses naturelles de la plante.
* Les défenses passives : Il s’agit de la capacité de la plante à libérer des molécules chimiques tendant à nuire au prédateur (latex, gomme, résine…)
* Les défenses constitutives : La plante offre le gîte et le couvert à un animal qui éliminera certains de ses prédateurs. Ces hôtes se verront installés dans les tiges de la plante, dans ses pétioles, ses bulbes, ses poils…
* Les défenses induites : Lorsqu’elle est attaquée par un prédateur, la plante libère des molécules qui pourront avoir une action extérieure ou engendrer une réaction intérieure.

Dans le cas d’une réaction intérieure, comment fonctionne la résistance active d’une plante dans le cadre d’une défense induite ?
1er acte : l’attaque
* scène 1 : Phase de reconnaissance entre la plante et l’agent pathogène (prédateur, bactérie, champignon…)
* scène 2 : L’agent pathogène produit des enzymes de dégradation de la paroi végétale.
* scène 3 : La plante a reconnu un agresseur et émet des substances appelées éliciteurs. Ceux-ci, actifs à faible dose, servent de signal d’alerte.

2ème acte : l’entrée en guerre
* scène 1 : Les éliciteurs arrivent à des récepteurs situés sur les parois des cellules et une perturbation de la membrane s’effectue.
* scène 2 : Le message d’attaque est transmis au noyau de la cellule par des substances secondaires comme l’acide salicylique.
* scène 3 : La cellule active ses gènes de défense et émet des molécules de défense. Selon les cas, elles peuvent avoir un pouvoir insecticide, antifongique ou antibiotique.

3ème acte : la lutte
2 scènes en parallèle :
* Certaines molécules vont renforcer ou réparer la paroi végétale afin d’arrêter la pénétration de l’agresseur.
* D’autres molécules luttent contre l’agresseur pour le détruire

4ème acte : l’épilogue
* Les cellules attaquées vont émettre des signaux vers leurs voisines afin de créer une zone de résistance locale acquise (RLA). Cette RLA est caractérisée par la synthèse de tissus autour du point d’infection.
* La réaction de défense se propage à toute la plante : c’est la résistance systémique acquise (RSA)
Cette résistance, moins forte que la RLA, sera plus durable. Elle permettra à la plante de résister à toutes sortes d’agresseurs plus rapidement et plus efficacement. Cette RSA peut durer plusieurs semaines.

Réaction extérieure dans le cas d’une défense induite
Dans le cas d’une réaction extérieure, la plante va émettre des molécules volatiles qu’elle a synthétisées. Celles-ci ont pour but d’attirer des prédateurs de l’attaquant. Ainsi l’exemple du maïs attaqué par la chenille du légionnaire de la betterave qui, par ses composées volatiles libérés, attire une guêpe parasite. Celle-ci va pondre dans les chenilles qui finiront par mourir. On observe le même phénomène sur le haricot ou le concombre attaqués par un acarien et qui attirent par leurs substances un autre acarien prédateur.
Par ailleurs, des études actuelles montrent que les plantes communiquent entre elles. Lors d’une attaque, elles peuvent envoyer des éliciteurs aux plantes voisines soit dans l’air par des molécules volatiles, soit dans le sol par leurs racines avec l’aide des mycorhizes (champignons) ou des bactéries qui les entourent. Les plantes voisines ont ainsi leurs réactions de défenses stimulées et réagissent plus rapidement à une attaque

Les voies de la recherche actuelle.
Les éliciteurs ont été découverts dans les années 80.
Depuis, les scientifiques recherchent des molécules capables d’induire les réactions de défense des végétaux.
Ces molécules sont appelées stimulateurs de défenses naturelles (SDN).
Parmi ces SDN, on distingue les vrais éliciteurs de défense induite, des stimulateurs de vitalité ou biostimulants et des potentialisateurs.
Les biostimulants permettent à la plante de mieux se développer et d’être plus résistante.
Avec l’usage de potentialisateurs, les premières phases de la résistance induite sont déclenchées puis stoppées. La plante se trouve en état de veille. En cas d’attaque, la réponse de défense sera plus rapide et plus efficace.
La frontière est infime entre ces différents SDN. On trouvera des éliciteurs dans des fertilisants et de la même façon, des biostimulants pourront avoir un effet éliciteur ou potentialisateur.
Les SDN peuvent être d’origine végétale (à base de légumineuse ou d’algues) animale (acides aminés), minérale (oligo-éléments) ou d’origine synthétique. Actuellement quelques SDN sont homologués et commercialisés. Ils concernent le blé, l’orge, la fraise, le feu bactérien du pommier, du poirier et du cognassier, la vigne et la tomate.
Il existe d’autres SDN non homologués en France dont l’efficacité ou la toxicité sont encore à prouver ou à améliorer.
Ceci étant, les scientifiques, afin de découvrir de nouveaux éliciteurs, s’orientent aussi vers des mélanges de composants qui ne présentent pas d’activité biologique lorsqu’ils sont utilisés seuls : extraits d’algues, fertilisants, acides aminés…)
L’utilisation des SDN s’inscrit dans le cadre d’une agriculture raisonnée.
Les SDN ne remplaceront pas les traitements phytosanitaires car leur efficacité reste partielle. Mais en associant SDN et traitements phytosanitaires, on pourrait réduire l’utilisation de ces derniers.
De plus, s’ils sont utilisés correctement, ils ne semblent pas toxiques pour l’homme et ils ont un impact faible sur l’environnement.
Les SDN pourront aussi apporter des solutions lorsqu’il existe peu ou pas de traitement efficace.
Cependant beaucoup de questions n’ont pas de réponses et les chercheurs manquent de recul :
Effets secondaires sur l’homme à long terme, sur l’environnement, évaluation de l’importance de l’efficacité, diminution des rendements, conditions d’utilisation…
En ce qui nous concerne, actuellement, il faut savoir que les engrais et fertilisants commercialisés et qui annoncent un effet éliciteur ne le sont que s’ils ont reçu une homologation (AMM).
Pour l’instant, il est plus sage de continuer à observer de bonnes conditions de culture. A nous d’essayer de réduire les traitements en jouant sur les préparations à base de plantes traditionnelles et, au regard des connaissances sur les interactions entre les plantes, sur les associations.

2. Rappel des bonnes conditions de culture
Lorsqu’elle active ses défenses naturelles, la plante utilise énormément d’énergie. Il est donc nécessaire qu’elle ait été cultivée dans les meilleures conditions possibles :
* un travail du sol respectant sa structure,
* un apport de fumier, compost, cendres, algues correspondant aux besoins de la plante,
* un semis ou une plantation à la bonne date,
* une rotation des cultures,
* la limitation des causes de stress telles que sécheresse, vent, température, manque de lumière,
* un bon entretien des parcelles pour limiter les adventices les plus redoutables,
* l’installation des auxiliaires.

3. Les plantes qui aident les plantes
Bien que les études actuelles n’aient pas permis de le certifier, les jardiniers ont pu observer que l’utilisation de certaines plantes comme l’ortie, la prêle, la consoude ou la fougère aigle, stimulaient la croissance des plantes et en renforçait les défenses naturelles.
En ce qui concerne leur utilisation, on peut se reporter au texte dans le site sur les décoctions, infusions et purins.
Au regard des recherches actuelles et comme nous sommes proches de l’océan, il est facile aussi d’utiliser les algues, soit dans le compost, soir en amendement direct, soit en jus d’algues.

4. Les associations de plantes
Les observations des jardiniers ont montré que la gestion du compagnonnage entre les plantes pouvait donner de bons résultats.
Cela fera l’objet d’une future intervention.

Sources :
* Les 4 saisons du jardin bio.
* site A2D
* site Valinov

Date : avril 2015
Photos / texte : Thérèse

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18Mar

Les plantes et herbes aromatiques par Thérèse

18 mars 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Indispensables dans la cuisine pour parfumer les aliments et apporter de la variété, les herbes aromatiques nous fournissent des vitamines et des oligo-éléments nécessaires à notre bonne santé et augmentent la résistance de notre organisme.
Nous ne nous occuperons ici que de l’usage de ces plantes dans la cuisine pour parfumer les plats.

Les classiques incontournables

1. Les annuelles ou bisannuelles.
Le persil : C’est une bisannuelle : la première année, on récolte les feuilles qui sont utilisées crues, ses tiges qui parfument les liquides de cuisson, la 2ème année, les graines et les racines à l’automne. Moins utilisées, celles-ci se consomment en crudités, en potage ou en légume.
Outre ses qualités aromatiques, le persil est riche en vitamine C.
Deux variétés de persil : le frisé (Frisé vert foncé), plus beau en garniture et le plat (Géant d’Italie) plus parfumé.
Le semis s’effectue à partir de mars jusqu’en août. Après avoir fait tremper les graines 24 heures (dans du marc de café, ce qui permet de semer plus léger), il faut semer en ne couvrant que légèrement les graines : 1cm. Ensuite, la terre devra rester humide jusqu’à la germination qui a lieu 2 à 3 semaines plus tard. Pour hâter celle-ci, on peut couvrir la terre avec un voile ou semer en godets en serre ou sous châssis. Il faudra éclaircir en laissant 15 cm entre les plantules.
Il est indispensable de changer l’emplacement de la culture tous les ans (rotation de 3 à 4 ans).
On cultive le persil dans une terre humifère riche, plutôt humide, au soleil ou à mi-ombre. On apportera un engrais organique mais surtout pas d’engrais frais

.

Le cerfeuil : C’est une annuelle qui fleurit rapidement. On récolte les feuilles qui sont utilisées crues. La saveur du cerfeuil s’accorde bien avec les crudités, les salades, les œufs, les potages et la viande d’agneau.
Le cerfeuil est riche en vitamine C ; il favorise le métabolisme et a une action dépurative.
Deux variétés : le cerfeuil commun et le cerfeuil musqué qui est plus anisé.
Le semis s’effectue dès mars et doit être renouvelé jusqu’en juillet. La germination demande 1 à 2 semaines. Le sol doit être riche en humus, frais ou à mi-ombre. Le cerfeuil se ressème facilement.

La coriandre : C’est une annuelle à semer tous les 15 jours. Les feuilles bien vertes (éviter la cuisson) ont le même usage que le persil avec une saveur plus prononcée. Les graines parfument les viandes en cari, le couscous, les grillades ou les cornichons.
La culture se fait dans un terrain meuble au soleil. La levée est longue. Pour retarder la montée à graines, il faut ombrer et arroser en cas de fortes chaleurs.

Le basilic : C’est une annuelle dont la saveur à la fois citronnée et camphrée parfume les salades (compagne idéale des tomates), les sauces et les viandes à base de vin et d’ail. Il est excellent pour l’estomac.
Il se cultive dans un sol fertile et frais au soleil. Le semis se fait en mars sous châssis avec repiquage en mai. Il faut absolument éviter le fleurissement qui empêche la plante de faire de nouvelles feuilles. On peut conserver les feuilles dans de l’huile d’olive ou en pesto.

L’aneth : C’est une annuelle dont on utilise le feuillage à la saveur anisée cru et les graines avec des poissons, des légumes, des sauces, etc… Le semis se fait de mars à mai dans un sol riche (sans fumier frais), léger et drainé, au soleil. Faire tremper les graines pour favoriser la germination.

2. Les vivaces
La ciboulette et autres ciboules, ail chinois ou ciboulail : Ce sont des plantes bulbeuses dont on utilise les feuilles crues au parfum oscillant entre ail et oignon, dans les vinaigrettes, les assaisonnements à base de crème, avec les œufs, le poisson fumé, le fromage blanc, etc…
Il faut les installer au soleil dans un sol profond. On peut semer mais plus simplement replanter des éclats de souche en mars ou octobre. Il faut arroser la première année. Pour avoir des feuilles fraîches en permanence, il faut éviter la floraison. On peut congeler les feuilles ciselées pour l’hiver.

Le fenouil commun ou vulgaire : C’est une vivace de plus de 1 m, souvent cultivée comme une bisannuelle dont on utilise les jeunes pousses dans les salades et les graines. Il se cultive dans une terre calcaire, riche et profonde en plein soleil.

L’estragon Français : Celui-là est vivace. Son parfum subtil accompagne les salades, potages, sauces et viandes. Il se divise par éclats des racines. On l’installe dans une terre riche, fraîche et humifère à la chaleur. Un apport de compost frais au printemps ou après la récolte complète est judicieux. Le pied se renouvelle tous les 3-4 ans. La récolte se fait toute la saison. En septembre, on peut couper toutes les tiges et les conserver au vinaigre ou à l’huile.

La menthe : Il en existe de nombreuses variétés (1200, menthe pomme, menthe gingembre…) aux parfums très divers : menthe verte, menthe poivrée, etc. En dehors du thé, on l’utilise avec des salades de fruits, des desserts, dans le taboulé, dans des sauces fraîches à base de crème, avec les nems, dans des cocktails…
Facile à faire pousser, il faut plutôt prévoir de la contenir. On l’installe dans un sol profond et frais enrichi de compost à peine décomposé, à mi-ombre ou au soleil. Attention aux limaces au démarrage de la végétation !
La récolte se fait de mai aux gelées. On peut la faire sécher à l’ombre et la conserver au sec sans lumière ou la ciseler avant de la congeler.

Le céleri perpétuel : On utilise les feuilles pour parfumer les potages, les potées, les viandes bouillies.
Il se cultive dans une bonne terre de jardin, au soleil. Il faut veiller à ne pas utiliser les feuilles du cœur. A l’automne, rabattez le plant et faites sécher les feuilles ou congelez-les pour un usage d’hiver.

L’oseille : On l’utilise pour sa saveur acide et fraîche blanchie dans des sauces avec du poisson, dans les potages et avec les viandes, ou crue dans des salades et garnitures de pain.
Elle se cultive dans un sol riche et humide, plutôt lourd et à mi-ombre. On la récolte d’avril à novembre en prenant soin de ne pas prendre les feuilles du cœur ni les vielles feuilles trop chargées en acide oxalique.

Des sous-arbrisseaux persistants
Le thym : Il existe de nombreuses variétés de thym dont les utilisations seront toutes aussi variées : dans les potages, les sauces, avec les viandes bouillies ou grillées au barbecue, avec les poissons, avec des légumes du soleil, avec des salades de fruits. Parmi les variétés, citons le thym citron, le thym cumin, le thym panaché…
Le thym se cultive dans une terre calcaire bien drainée voir caillouteuse au soleil. Il ne supporte pas le fumier frais. On lui apporte du compost bien décomposé, de la corne ou des algues séchées. Il se ressème facilement et on peut le bouturer.
On peut le récolter au fur et à mesure des besoins ou faire une coupe importante entre mai et août à 20 cm. Les feuilles séchées se conserveront dans un pot fermé.

Le romarin : C’est un buisson de 1,50 m dont on utilise les feuilles fines en forme d’aiguille. Son goût camphré frais et un peu amer relève les sauces, le gibier, la volaille, les viandes au barbecue, la ratatouille… On récolte les feuilles au gré des besoins. Le romarin séché perd de son arôme.
On l’installe au soleil dans une terre drainée, riche en humus. Il faut le tailler après la floraison pour que des jeunes pousses se forment. Il se multiplie facilement par bouture.

L’origan : C’est une plante peu exigeante à installer au soleil dans un sol plutôt calcaire et un peu enrichi de compost bien mûr. Son goût est incontournable pour parfumer, les salades, les poissons, les légumes, les plats italiens, notamment les pâtes et les pizzas. On le récolte au fur et à mesure. On peut le faire sécher, le surgeler ou le conserver à l’huile.

La marjolaine : De la même famille que l’origan, elle a une saveur plus douce. L’utilisation et la culture sont semblables.

La sarriette : La variété vivace buissonnante a un goût poivré plus prononcé assez proche du thym. Elle parfume les potages, les sauces, les légumes secs qu’elle rend plus digestes, les pommes de terre. On la cultive au soleil dans un sol assez sec, léger, riche en humus et calcaire.

Le laurier : C’est facilement un arbre si on ne le taille pas. Il pousse très bien en Bretagne et se ressème facilement. On utilise ses feuilles fraîches ou séchées pour parfumer de nombreux plats, des marinades et des sauces.

La sauge : comme elle est à feuillage persistant, on la récolte selon les besoins. On l’utilise pour la cuisson des légumes secs, pour les sauces, la cuisson de viandes et poissons, pour parfumer huile et vinaigre.
On l’installe dans un sol enrichi de compost mûr, drainé et calcaire, au soleil. Il faut la rabattre au printemps.

 

Des plantes aromatiques à découvrir.
Des variétés cousines de nos indispensables. Gélives à -7°, il faut les rabattre et les pailler pour l’hiver.

La menthe banane : à utiliser dans des boissons : cocktails, thé glacé, jus de fruits, avec des salades de fruits.

La sauge ananas : pour parfumer des salades ou des jus de fruits, des crèmes en faisant infuser les feuilles. On utilise les fleurs dans les salades de fruits.

La verveine d’Argentine : Elle s’utilise en infusion pour parfumer des jus de fruits ou des sirops. Elle développe des senteurs d’agrumes et de menthe.

La verveine citronnelle, la citronnelle et la mélisse citronnelle : toutes trois ont un parfum citronné très marqué. On les utilise avec des crudités, dans des mayonnaises, pour la cuisson de poissons, volailles ou viandes.

L’Hélichrysum italicum : Il parfume les plats en marinade, le riz ou les pâtes. On utilise ses feuilles mais il ne faut pas les consommer.

Le basilic anis : à utiliser pour parfumer viandes ou poissons, dans les salades.

Le basilic cannelle : Il s’utilise avec les fruits, en salades, compotes, gâteaux en ajoutant les feuilles ciselées au dernier moment.

L’agastache : de saveur mentholée et anisée, elle parfume les salades. Elle se cultive dans un sol drainé, assez frais.

La livèche : Elle a une subtile saveur de céleri qui accompagne les crudités, les pommes de terre sautées, les potages et les sauces.

L’hysope : D’une saveur assez forte et un peu amère, il faut l’utiliser avec parcimonie dans la cuisson des viandes et dans les farces. Il se cultive comme le thym.

L’ail des ours : On utilise ses bulbes, ses feuilles, ses boutons floraux et ses fleurs. Il se cultive facilement au point de devenir envahissant.

Le lierre terrestre : à ne pas confondre avec le lierre : Il a des senteurs boisées qui aromatisent les champignons, les salades, les légumes et les soupes.

Le Rau Ram : appelé aussi menthe vietnamienne. Il pousse à mi-ombre et demande beaucoup d’humidité. Gélif, il faut le rentrer en automne. Sa saveur crue associe coriandre et citronnelle, cuite elle est plutôt poivrée.

Une épice connue : le safran.
Longtemps largement cultivée en France surtout dans le Gâtinais, la culture du safran (Crocus sativus) est accessible à tous. Il suffit d’un peu de temps et de minutie.
Tout d’abord, préparez l’emplacement en installant dans le sol et sur les bords une barrière anti-campagnols. Le coût des bulbes justifie cette précaution.1 m² est suffisant pour une trentaine de bulbes. Après avoir travaillé le sol au printemps sur 20 cm, on paille ou on sème un engrais vert pour garder un sol propre. On se contente d’apporter un peu de cendres. On plante les bulbes entre le 15 juillet et le 15 août à 10-15 cm en espaçant de 20 cm.
Il est important d’avoir des gros bulbes si on veut une floraison (8 cm de circonférence). Il ne faut arroser qu’en cas de sécheresse.
En automne, vers le 15 octobre et dans les 2 à 4 semaines suivantes, les bulbes donneront jusqu’à 3 fleurs chacun. Comme la fleur pousse la nuit, il faut la récolter le matin avant qu’elle ne s’ouvre. On coupe la fleur à la base en prenant soin de ne pas abîmer les feuilles et le pistil. Ensuite, on ouvre la fleur, on retire le pistil rouge, on supprime la partie inférieure et on fait sécher rapidement en posant sur un papier sulfurisé au four thermostat 1 à 2. Le pistil ne doit pas devenir cassant : on conserve ensuite au sec à l’abri de la lumière.
On laisse les bulbes en place. Ils feront des bulbilles. Tous les 2-3 ans, il faut arracher les bulbes pour leur redonner plus d’espace.

Il existe quantité d’autres aromatiques à découvrir. Certaines demandent une culture en serre l’hiver car fortement gélives.
Pour la plupart des plantes citées ci-dessus, il est facile de se procurer des plants sur les marchés pour les plus communes ou dans les fêtes des plantes ou chez des pépiniéristes spécialisés pour les variétés mois courantes. Dans la mesure où on ne met qu’un plant, le coût est abordable.

Des idées pour installer les plantes aromatiques.
Quelle que soit la solution choisie, il est important de placer les aromatiques à proximité de la cuisine !
Pour ajouter aux plaisirs gustatifs, on cherchera à soigner le côté esthétique en jouant sur les couleurs et les tailles, les formes des feuilles sans oublier les floraisons.
Il faut penser à l’exposition, pour la plupart au soleil, les grandes plantes pouvant créer l’ombre dont certaines ont besoin ; et aussi penser à la nature du sol, drainé, frais, sec, riche, calcaire…
On peut installer les plantes aromatiques :
* En jardinières ou potées sur le rebord d’une fenêtre ou sur la terrasse ou le balcon : il faudra veiller à l’arrosage. Attention, les vivaces ont souvent du mal à le rester si les contenants sont trop petits. On peut construire à l’aide de palettes découpées, des grandes jardinières que l’on installera sur la terre à cause du poids.
* En bordure d’une allée ou d’un massif
* En damier
* En carré d’aromatiques
* En forme de marelle rectangulaire ou circulaire dont le nombre de cases dépendra de la quantité de plantes choisies. Certaines cases peuvent être vides et couvertes de gravillons, d’ardoises, de pierres.
* En spirale au sol
* En spirale montante : montée avec des pierres, ce sera un milieu abritant une grande diversité : plantes et auxiliaires petits et grands…

N’hésitez pas à faire un plan avant de mettre en place vos petits plants !
Vous trouverez des modèles dans les ouvrages cités ci-dessous.

Documentation.
* Les quatre saisons du jardin bio.
* Le guide vert : les plantes aromatiques et herbes potagères
* L’ami des jardins
* Détente jardin.

Date : mars 2015
Photos et texte  : Thérèse

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09Déc

Techniques de jardinage à pratiquer de décembre à février pour préparer les récoltes des primeurs par Thérèse 

9 décembre 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Des techniques pour semer ou planter en hiver et des solutions pour obtenir des légumes primeurs.

Les buttes : il s’agit ici de créer des buttes simplement en remontant la terre afin de former un dôme entre 2 allées. Le but est d’assurer le drainage et de profiter au maximum des rayons du soleil arrivant à l’oblique sur le sol. Le gain estimé est de 2 à 4°C. Si la terre est trop lourde ou trop humide, il faut l’enrichir de sable et de compost.
Pour augmenter l’emmagasinement de chaleur, on peut étaler une couche de 20cm de terreau noir sur la terre.
La culture sur buttes dans tout le potager est associée à une démarche plus écologique de culture et pourrait être traitée dans une autre conférence.

 Les couches chaudes : On les réalise de fin décembre, début janvier à fin février.
Matériel nécessaire : un châssis avec des baies vitrées (fabrication maison ou acheté), des paillassons pour le couvrir par grands froids, du fumier de cheval ou de vache ou de mouton et des débris végétaux (compost grossier, feuilles mortes.), de la paille pour entourer le châssis et maintenir la température et un thermomètre.
Mise en place de la couche : Le châssis doit être orienté plein sud. Pour éviter les déperditions de chaleur, il faut l’enterrer de 20 à 30 cm environ. On creuse dans le sol une fosse de 30 à 60 cm que l’on remplit avec le fumier et les débris végétaux. On arrose sans excès et on couvre le tout avec 20cm de terreau. La partie de terreau se trouvera au-dessus du niveau du sol. Il faut qu’il reste une hauteur de 30cm minimum sous la vitre. Ensuite, on installe la paille autour du châssis.
Mise en chauffe de la couche : La montée en température due à la fermentation doit se faire dans les 7 à 10 jours. Selon le fumier utilisé, elle peut atteindre plus de 60°. Il faut attendre qu’elle redescende vers 25° pour commencer à utiliser la couche. Cette température se maintiendra environ 1 mois avant de descendre vers 15°.
Surveillance de la couche : Dès qu’il y a du soleil, il faut ouvrir le châssis pour éviter une surchauffe qui peut intervenir rapidement. Si les nuits sont froides, il faut couvrir avec les paillassons qu’il faudra enlever dès le matin pour éviter une obscurité qui produirait un étiolement des plantes.

Les ados : Il s’agit de créer une butte à un seul versant le long d’un mur ou d’une haie exposée au sud et à l’abri des vents froids. En la recouvrant de terre noire, on augmente la température du sol. C’est la technique la plus simple, la plus écologique, la moins onéreuse et qui est cependant très efficace.

Le jardin en cave : Une caisse en bois ou une poubelle remplie de terreau permet le forçage des endives, des pissenlits récupérés dans la pelouse. Avant le repiquage, arrosez copieusement. Au besoin, couvrez-les d’un plastique noir. 

Des aides matérielles :

Les châssis : Froid, s’il ne reçoit aucun fumier, tiède s’il reçoit sous la couche de terre du fumier de vache ou d’ovin ou une bonne épaisseur de feuilles mortes à décomposition rapide. La couverture vitrée permet d’emmagasiner la chaleur le jour. Il est indispensable de pouvoir aérer les châssis et il sera nécessaire de les couvrir la nuit par grand froid (couverture, paillis, cartons)

Les tunnels : Tous les modèles sont permis, fabrication maison ou tunnels accordéon du commerce, ils permettent de lutter contre l’humidité (les racines des plantes résistent mieux au gel dans une terre sèche), de lutter contre les écarts de température en emmagasinant de la chaleur le jour. Ces tunnels ont l’avantage d’être déplaçables

La serre : Grâce à son grand volume d’air, la différence de température entre le jour et la nuit est réduite. On peut aussi la chauffer ou la maintenir hors gel. C’est la meilleure solution pour cultiver des légumes primeurs mais c’est aussi la plus onéreuse. S’équiper d’une serre permet d’allonger les périodes de culture en automne et de cultiver des tomates à l’abri de la pluie.

Que semer planter ou repiquer et quand ?

Les fèves :  En novembre, décembre, janvier, à bonne exposition sur buttes, sous châssis froid, sous tunnel. Pour les protéger du froid, il faut semer profond à 10cm. Ensuite on buttera les tiges lorsqu’elles atteindront 15cm pour éviter qu’elles ne se couchent. La culture anticipée permet d’échapper aux pucerons noirs. Lorsque la plante a fleuri, il faut étêter la tige Variétés à privilégier ‘Séville’ ‘Express’ très hâtives et ‘Aguadulce’ hâtive.

Les laitues de printemps : A repiquer sous châssis froid ou sous tunnel en novembre.

Les épinards : A semer en novembre en choisissant des variétés d’hiver tel ‘Géant d’hiver’. Il sera nécessaire de les couvrir si le froid devient plus intense.

L’ail rose ou blanc : A planter à partir de novembre sur buttes de préférence car il ne supporte pas l’humidité stagnante.

L’échalote : A planter en janvier sur buttes

Les oignons blancs : Semis sur couche chaude en Janvier ou sous tunnel en février. Repiquage de ceux semés en octobre-novembre sous tunnel en février.

Les endives : A replanter en cave tout l’hiver au fur et à mesure des besoins.

La barbe de capucin : Arracher la plante avec toutes ses racines et la repiquer en cave après avoir coupé les feuilles 1cm au-dessus du bourgeon. Couvrir pour assurer le noir complet. Récolter tout l’hiver en coupant toujours au-dessus du bourgeon.

Les carottes : Semis en janvier sur couche chaude ou sous châssis tiède, à partir de fin Janvier sous tunnel ou châssis froids Choisir des variétés hâtives à racines courtes.

Les choux : Semis en décembre sur couche chaude de choux pointus très précoces comme ‘Express », Golden Acre’ ou précoces comme ‘Pointu de Châteaurenard ‘ ou F1 ‘Cap Horn’, à partir de fin janvier sous tunnels ou châssis froid. Les choux de Milan seront semés à partir de janvier sur couche chaude ou sous châssis tiède.

Les pois : Semis de pois à grains ronds et de pois gourmands en janvier sur couche chaude, début février sous tunnel.

Les radis : Culture sur couche chaude tout l’hiver, sous châssis tiède à partir de mi-janvier.

Les tomates, les aubergines, les poivrons, les céleris, les poireaux d’été : semis sur couche chaude en janvier pour un repiquage sous tunnel ensuite.

Les topinambours : A planter en janvier.

Les pommes de terre : A planter sous tunnel à partir de mi-janvier des variétés hâtives. On peut mettre des cartons sur le sol les premiers temps pour maintenir la chaleur. Cette culture se fera sous abri jusqu’à la fin des gelées.

Date : 6 décembre 2014
Photos / texte : Thérèse

 

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07Sep

La culture des choux par Jean Yves

7 septembre 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Famille des crucifères Brassica oleracea
Une grande variété de choux s’offre à nous, soit nous pouvons les cultiver dans notre jardin ou les acheter sur les étals.
Des formes, des couleurs et évidemment un goût différent ; toute une gamme qui donne envie de les cuisiner tout au long de l’année. Le chou est tout de même considéré comme un légume d’hiver.

Espèces
* Choux à inflorescences : choux fleurs -choux brocolis -choux romanesco
* Choux à feuilles :  de Bruxelles- choux pommé- cabus- pointu rouge ou vert- choux fourrager- choux de Milan- choux de Lorient- choux frisé non pommé -choux de Chine pak choi pe tsai –
* Choux perpétuels
* Choux à rave : choux navet – rutabaga- choux rave

Culture
Besoin en eau de150 à 250mm selon l ‘espèce
Besoin en fumure 200n 100p 250k
Exigence au niveau ph 6,5 à 7
Nous ne mettrons pas de fumure organique fraîche car elle accroît l’attractivité pour la mouche du chou

Maladie / Pour remédier à ces problèmes,
* alternaria – mycophosphorella – mildiou – bactérioses : il faut appliquer de la bouillie bordelaise ou du cuivre
* hernie du chou : il convient d’améliorer le ph et tenir compte de la rotation des cultures c’est à dire : 5 ans entre 2 crucifères
il faut exclure les engrais verts à base de moutarde

Parasites
altises – piéride – mouche – cécidomie – pucerons verts – pucerons cendrés – noctuelles – tenthrèdes – limaces :
* appliquer de la tanaisie ou de l’absinthe
* pulvériser du succes à base de spinosad contre les mouches
* poser des collerettes en carton ou en plastique de 12 cm autour du collet contre les pontes des mouches
* pulvériser de la bactospéine à base de bacillus thurengiensis contre les chenilles 

Ravageurs
Les pigeons, lapins, chevreuils, lièvres sont également redoutables pour nos choux :
* vaporiser un répulsif à base de lait caillé
* poser du grillage ou des fils électriques ou des fils tendus ou un filet

Semis
Le nombre de graines au gramme varie selon les variétés, c’est à dire de 200 à 400 unités,
La mise en place peut se faire en pépinière, en pleine terre ou en mini mottes sous serre pour les semis précoces.

Plantation
La densité de plantation au m² dépend des espèces :
1 à 2 plants pour les choux fleurs
2 plants pour les brocolis, les choux cabus, les choux de Milan ou les choux frisé
3 plants pour les choux rave : les choux chinois pet choi pe tsai
Repiquer les plants à 5 ou 6 feuilles. Pour assurer une meilleure reprise, planter dans une terre bien ressuyée

Calendrier de production
Vous récolterez vos choux fleurs au printemps, à l’automne ou en hiver.
Vos brocolis seront productifs au printemps ou à l’automne
La tolérance au froid est plus ou moins grande selon les espèces.

Date : 6 septembre 2014
Photos / texte : Jean Yves

 

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09Juin

La culture de la tomate par Thérèse

9 juin 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Historique
Découverte au Mexique en 1519 par l’espagnol Hernan Cortes, la tomate est cependant originaire du nord-ouest de l’Amérique du Sud (Pérou, Colombie, Equateur).
D’abord appelée en France Pomme d’amour ou Pomme d’or jusqu’au XIXème siècle, elle prend ensuite le nom de tomate qui se retrouve dans beaucoup de langues. Celui-ci est issu du mot tomalt en Nahuatl (langue uto-aztèque).
Elle fût d’abord cultivée en Espagne et en Italie pour un usage médicinal. La tomate est en effet de la même famille que la belladone qui était présente en Europe. Dès la fin du XVIème siècle, elle est consommée en Espagne. Mais il faudra attendre le milieu du XVIIIème pour qu’elle ne soit plus une culture ornementale en Europe du Nord.
En France, sa consommation se fait d’abord dans le sud vers 1600 grâce à Olivier de Serres.
Les premières variétés potagères apparaissent au catalogue Andrieux-Vilmorin en 1778. La culture de la tomate se diffusera pendant la révolution grâce à la montée à Paris des Provençaux.
Actuellement, la tomate est l’un des légumes les plus cultivés au monde : un tiers des surfaces réservées aux légumes.

Généralités
La tomate fait partie de la famille des Solanacées, son nom scientifique étant Solanum lycopersicum.
Il existe des milliers de variétés (cultivars), celles à gros fruits ayant été longtemps privilégiés dans les sélections. Actuellement, les petites tomates et les variétés anciennes ou locales sont très prisées par les consommateurs et on trouve de nouvelles variétés.
On peut classer les variétés selon leur forme :
* très gros fruits aplatis et côtelés, type Marmande,
* fruits ronds pesant de 100 à 300g,
* fruits allongés à bouts ronds, type Roma ou pointus, type Chico,
* petits fruits appelés cerises,
* fruits de couleurs et de formes variées.

Une petite sélection pour leur saveur et leur texture :
* ‘Ananas’ : très gros fruit orangé, tardive
* ‘Black Cherry’ : comme une grosse cerise
* ‘Rose de Berne’ : un fruit moyen parfumé
* ‘Noire de Crimée’ : une chair douce et fondante
* ‘Cuor di Bue’ : un fruit non côtelé tout en chair avec peu de graines (attention à ne pas confondre avec ses nombreux hybrides)
Certains plants sont dits à croissance déterminée, ce qui signifie qu’ils donneront 3 ou 4 étages de fleurs. Les autres sont dits à croissance indéterminée : ils donneront des étages de fleurs tant que les conditions de culture seront favorables. 

Propriétés :
La tomate est riche en vitamines C, B3, B6, A, E, K, en potassium, magnésium, cuivre, manganèse et phosphore. Elle contient également du lycopène qui est reconnu pour son rôle protecteur (maladies cardio-vasculaires, cancer de la prostate, cholestérol…)

La culture
Pour la rotation des légumes au potager, on classe la tomate dans le groupe des légumes fruits.
C’est un légume gourmand en azote (N 12,5) et surtout en potassium (K 21), très peu en phosphore (P 5)
* Le semis se fait fin Février, début mars soit en serre sur couche chaude avec câble chauffant, soit à la maison en terrine.
* Un premier repiquage en godet début avril va permettre de renforcer les plants et faciliter la transplantation future.
* La mise en place se fait vers la mi-mai : La meilleure solution est de la faire sous un abri à tomates que vous aurez construit auparavant. Emiettez la terre et apportez une bonne dose de compost bien mûr qui sera mélangé en surface (15 cm). Installez le tuteur et faites un trou assez profond pour bien enterrer le plant (10 à 15 cm). Le fait de mettre des orties au fond n’a pas de valeur scientifiquement prouvée mais beaucoup de jardinier le font. Dans ce cas, il ne faut pas que les racines soient au contact des orties pour éviter les pourritures. Il vaut mieux mettre les orties légèrement en surface. On peut aussi coucher le plant comme pour les clématites. Otez les feuilles qui pourraient être enterrées et essayez de tenir le plant sans le serrer pour ne pas aplatir les petits poils présents sur la tige. Placez le plant près du tuteur, rebouchez le trou et arrosez au pied abondamment.
Veillez à espacer suffisamment les plants pour laisser entrer le soleil et permettre une bonne aération : environ 80cm en tous sens. Ceci est très important pour la prévention des maladies telles que le mildiou.
Lorsque vous sortez le plant de son godet, regardez s’il n’y a pas de chignon, auquel cas il faudra le supprimer.
Ensuite, si vous n’avez pas d’abri, il peut être nécessaire de protéger les jeunes plants surtout si les températures nocturnes sont encore fraîches : sachets spéciaux vendus en jardinerie, disposition de fougères ou de genêts comme le faisaient les anciens jardiniers.
Pour garder une terre propre et limiter les arrosages, il faut pailler un peu entre les plants.
Quand les plants sont bien installés (une à deux semaines), pulvérisez-les avec du purin d’ortie et de consoude tous les 15 jours de juin à début juillet afin de renforcer les défenses de la plante.
Ensuite, guidez le plant sur son tuteur, pincez tous les gourmands qui naissent aux aisselles des feuilles, coupez à 1 cm de la tige les feuilles malades ou affaiblies (les jeter au compost où les germes des maladies seront détruits).
L’arrosage ne doit jamais mouiller les feuilles et doit être régulier.
Vers la fin août, il est utile de couper le haut des tiges après une feuille tire-sève. Les jours étant plus courts, les fruits n’auraient pas le temps de mûrir.
En cours de récolte, pensez à garder des graines des variétés préférées 

Maladies les plus fréquentes au potager :
Le cul noir : à l’opposé du pédoncule apparaît une grosse tache noire. Cela est dû à une mauvaise assimilation du calcium par les racines souvent à cause d’un arrosage insuffisant ou irrégulier En cas d’attaque grave, pulvériser du Megagreen (roche calcaire broyée) pour réalimenter le plant. Il est rare que ce soit un déficit du sol en calcium mais il faut y penser en terre très acide lors de la préparation de la terre en automne.
Le mildiou : surveillez les plants si le temps est humide. Pour la prévention et le traitement, se référer aux conférences traitant ces sujets.

Plantez des variétés modernes plus résistantes :
* ’Prévia F1′, (=’ Belle Lorraine’) la meilleure,
* ‘Maestria F1′,’ Fandango F’1,
* ‘Pyros F1’,
* ‘Ferline F1’,
* ‘Côtelée de Provence’.

L’alternariose : due à un champignon l’Alternaria alternata, elle peut atteindre toutes les parties de la plante. Sur les fruits, on observe des creux noirs et secs, sur les feuilles de la base des taches concentriques brunes. Commencez par un traitement à base d’infusion d’ail ou de prêle et si la maladie s’étend faites une pulvérisation de bouillie bordelaise. Coupez les parties malades et brûlez-les.

La pourriture grise : Il s’agit d’une attaque d’un champignon. Sur les tiges apparaissent des chancres secs et bruns, sur les feuilles des taches brunes recouvertes de poudre grise et sur les fruits des taches de pourriture molle. Supprimez toutes les parties malades et effectuez une pulvérisation de décoction de prêle pour renforcer les défenses de la plante.

Quelques ravageurs :
* Les limaces
* Les pucerons
* Les nématodes : ce sont des sortes de petits vers qui s’installent dans les racines et sont vecteurs de virus. En prévention, installez des œillets d’inde tous les 2 plants.
* Des acariens : sortes de minuscules araignées jaunes. Les feuilles jaunissent et sèchent. Pulvérisez une infusion d’absinthe ou d’ortie. 

Autre problème :
Les fentes de croissance : Des fissures concentriques apparaissent du côté du collet quand la tomate est encore verte. C’est la porte d’entrée pour des infections. Ces fissures sont dues à un arrosage trop abondant.

Date : 7 juin 2014
Photos / texte : Thérèse

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29Mai

La culture des carottes par Jean Yves

29 mai 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Historique :
DAUCUS CAROTA en latin plante bisannuelle de la famille des apiacées anciennement ombellifères. La carotte est un tubercule d’hypocotyle.
L’ancêtre sauvage de la carotte provient d’Iran. La carotte a été domestiquée au Xème siècle.

Type de carotte :
* Amsterdam petite carotte
* Parisienne ou grelot
* Nantaise ou rondelle
* Flakkee ou grosse carotte longue cylindrique
* Chantenay ou grosse carotte courte conique
* Fourragères, blanche à collet vert, jaune du Doubs

Variétés : 500 au catalogue européen
Couleur blanche, jaune, orange, violette, rouge, striée

Rotation : 5 ou 6 ans entre 2 apiacées

Précédent : favorable pomme de terre, poireaux, engrais vert, type phacélie. Eviter crucifères, apiacées, engrais vert, type moutarde. Pas de fumier frais l’année de la culture

Besoins : fumure, 100 n 100p 200k potasse sous forme sulfate de préférence, eau, 250mm, garder frais pour la germination et ensuite arroser à raison de 25mm par passage

Préparation du sol : labour profond au moins 25cm ou faire des buttes

Semis : nombre de graines au gramme 500 à 1700. 40cm entre lignes en éclaté sur 7 à 8 cm et fond plat pour avoir une levée régulière bien imprimer les graines dans le sol frais à 1cm maximum. Densité 400graines par ml pour Amsterdam, 60graines par ml pour Nantaise, 30graines par ml pour Flakkee et Chantenay. Astuces : mélanger des radis pour repérer le rang, du sable pour mieux disperser, existe en bande pré semée, vitesse de germination 7 à 30 jours selon la température du sol et la vigueur des semences

Lutte contre les parasites :
* mouche de la carotte Psila rosae : coriandre, rang alterné avec des poireaux, filet anti insectes, voile P17, plaques jaune engluées, éloigner du carré de persil ou de céleris
* pucerons verts : surveiller au stade dycotylédonaire et au départ des feuilles persillées, appliquer du purin d’ortie
* limaces : cendres de bois, poivre, piège à bière, fougères sèches brisées. Ce parasite fera partie d’un prochain exposé.

Références :
Wikipédia
ITAB Légumes plein champ BIO CULTURE DE CAROTTE
Clos d’armoise culture carotte
Plantes et jardin,com
Gamm Vert

Date : 2014
Photos / texte : Jean Yves

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11Mai

Je commence un potager par Thérèse

11 mai 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Quelques réflexions préalables.
1 Le choix de l’emplacement :
au soleil
avec une prise d’eau proche
pas trop loin de la maison
il faut qu’il s’intègre dans le jardin.

La taille :
en fonction du temps disponible pour s’en occuper
en fonction de la taille du terrain dont on dispose
Envisager que l’on va prendre goût à produire ses légumes et qu’il faut que le potager puisse grandir sans pour autant être obligé de le déménager.

La forme du potager :
Plusieurs possibilités
une seule parcelle sur laquelle on fait des allées au gré des semis et des plantations.
des carrés
des bandes de 1,20 m de large. La largeur de 1,20m permet de jardiner en restant dans les allées et donc de ne pas tasser la terre.

Il faut prévoir
le coin fraisier,
le coin rhubarbe,
le coin herbes aromatiques
et le coin des arbustes à petits fruits.

2 La préparation du terrain la 1èreannée.

Le nettoyage
enlever les grosses pierres,
couper l’herbe court

La mise à nu de la terre
avec une houe,
avec un louchet pour découper des mottes et les soulever,
avec la technique des cartons si on peut attendre 4 ou 5 mois avant de commencer à cultiver.

Le bêchage
il faut enlever le maximum de racines, de cailloux.

Le griffage
avec un croc pour garder la terre en grosses mottes jusqu’au printemps.

L’amendement de la terre
épandre du fumier et du compost,
recouvrir ensuite de feuilles mortes qui protègeront le sol pendant l’hiver.
Tout ce travail doit être fait en automne pour pouvoir démarrer les cultures au printemps.

Le travail du printemps
Il diffère selon l’état de la terre
Si elle est restée en grosses mottes avec le fumier et le compost qui ont fini de se décomposer, un griffage ou un bêchage léger permettra de l’enfouir en superficie. En même temps, on retirera les herbes qui pourraient avoir repoussé.
Si la terre est tassée à cause des pluies surtout si le sol est sableux, il faut faire un léger bêchage ou un travail à la grelinette
Le ratissage intervient juste avant les semis ou les repiquages.

Photos / texte : Thérèse

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04Mai

La culture des haricots par Jean Yves

4 mai 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Le haricot : phaseolus vulgaris
Famille : fabaceae papillionacées
Originaire d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud

Type de haricots à rames ou nains
* filet vert / variétés : gusty-  coktel – delinel
* filet beurre / variétés : safran
* filet pourpre / variétés : velour – améthyst
* filet marbré / variétés : triomphe de Farcy
* mangetout rond vert / variétés : proscessor
* mangetout rond beurre / variétés : maxid’or – rocquencourt
* mangetout plat vert / variétés : nassau – artémis
* mangetout plat beurre / variétés : romano wax
* haricot grains / variétés : Paimpol – Cocagne – Soissons – mogette – lingot – michelet
* flageolet / variétés : flageoly – chevrier vert
* haricot germes / variétés : mungo ou pousses de soja

Rotation : 5 ans

Fumure :
100N 100P 100K pas de fumure organique fraîche
La croissance végétative est conditionnée par les conditions climatiques, chaleur et humidité font généralement un grand développement.

Eau : 150mm

Semis :
La température idéale du sol doit être à plus de 12°, je sème en ligne en distançant chaque rang de 50 à 60 cm et 15 à 20 graines au m linéaire ou en poquet en mettant 3 à 4 graines tous les 15 cm.
Je prévois des tuteurs pour les haricots à rames genre tipi ; le nombre de graines au ml est à moduler selon le type de haricot. Je sème à 1 cm de profondeur en enfonçant bien la graine dans la terre fraîche. La levée se fera au bout de 5 à 15 jours selon la météo.
Je programme des semis tous les 15 à 20 jours pour avoir une récolte échelonnée et toujours tendre.
Il est possible de semer à partir du 10 mai en pleine terre et ceci jusqu’au 1 août ou un peu plus précocement avec voile de forçage.
Le haricot est bien adapté en culture hâtive sous serre.

Lutte contre les ravageurs
* La mouche du haricot : pas de fumure organique fraîche
* Les pucerons noirs de la fève : purins d’orties
* Les sitones : pyrèthre
* Les limaces : cendres – feramol
* Les noctuelles terricoles ou défoliatrices : bacillus thuriengensis (bactospeine)
* Les araignées : arrosage urgent
* Les bruches dans les haricots secs :  je ramasse avant complète maturité et je stocke hermétiquement à température en dessous de 13 degrés

Lutte contre les maladies
* Fusariose : plus longue rotation des cultures
* botryris et sclérotinia : éviter l’excès de végétation par une fumure adaptée, un arrosage  contrôlé et une densité correcte. Arroser au pied du haricot le matin de bonne heure. Il existe une méthode biologique (Contans) pour réguler cette maladie.
* anthracnose et graisse : choisir des variétés résistantes ou faire des applications de bouillie bordelaise

Lutte contre les oiseaux :
Filet – épouvantail- fils entrecroisés

Lutte contre les lapins :
* Grillage – fils de clôture électrifiés 1er rang à 5 cm et le second à 10 cm du sol
* Pulvérisation de lait dilué à 10%, c’est à dire 1L de lait pour 10 L d’eau

Références:
Wikipédia
Nature jardins le haricot
Plantes et jardins
Gamm vert

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Jean Yves

 

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