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Balades & jardins

2013

Home / 2013
21Mai

Le Jardin de Martine à Pluvigner (56)

21 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Par un petit chemin, nous nous dirigeons vers la chaumière de 1777 de Martine à Pluvigner.

Au sud de la bâtisse, un petit jardin fleuri toute l’année, agrémenté d’arbustes et de rosiers invite au repos.

Au nord de la façade s’ouvre sur un parc de 4.300 m² aménagé et planté il y a 25 ans environ.

A proximité de la maison, le jardin est très abrité, on y trouve une somptueuse glycine en arbre, des rosiers anciens, des azalées, des clématites et un hortensia à fleurs de pivoines.

Dans l’arboretum, un magnifique eucalyptus nous a impressionné par la blancheur de son écorce et par son ampleur.

Lors des fêtes des plantes de Courson et St Jean de Beauregard ils ont pu choisir en connaisseurs des arbres originaux : Cléthra, pin vermouth, bouleau de l’Himalaya, tulipier de Virginie, ginko Biloba,

Nous avons été séduits par ce jardin et sa propriétaire passionnée.

Date 18 mai 2013

Photos / texte : Marie Thérèse B et Annie G

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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20Mai

Le Jardin de Jocelyne à Moréac (56)

20 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Impressions d’un promeneur éberlué

On nous avait prévenus ! Vous allez au bout du monde, mais c’est là que se niche une pépite : le jardin de Jocelyne !

Bardés d’un GPS dernier cri et d’une carte papier de secours, équipés d’une boîte à images numériques munie de sa batterie de rechange, nous affrontons donc la pluie de ce dimanche de Pentecôte pour aller à la découverte du Trésor.

Une « quatre voies » sans âme, une petite route mouillée, des carrefours hypothétiques, un lotissement comme on en voit tant aujourd’hui… Est-ce ici ? L’assemblée de véhicules connus, sagement stationnés, les échos de quelques paroles égayées d’éclats de rire… Pas de doute ! Balades et Jardins est présente, nous sommes arrivés à bon port.

Et commence alors, sans cérémonie, la visite la plus étonnante du plus merveilleux des petits jardins de ville (moins de 700 m² autour de la maison) sous l’œil pétillant de malice de sa créatrice, propriétaire amusée des regards ébahis de ses visiteurs. La sympathie de l’accueil ne gâchant rien, c’est à un véritable feu d’artifice végétal et minéral que nous assistons.

Autour de la tache vert tendre d’une pelouse irréprochable, et sur un relief recomposé pour transformer un banal talus en rocaille de rêve, s’agencent les paysages conçus par Jocelyne depuis quatre ans et demi. Quatre ans et demi ? Mais comment a-t-elle fait pour aménager aussi vite ce qui fut le chantier de construction d’une maison ? Qui plus est sur une parcelle qu’avaient défigurée des tronçonneuses sournoises, ne laissant d’une haie d’arbres respectables que le spectacle de souches improbables, aujourd’hui heureusement réutilisées avec habileté comme éléments de décor…

Hellébores, hostas, heuchères, lys, rhododendrons (nains, bien sûr !), graminées, une foison de variétés se disputent aujourd’hui l’espace, constituant des tableaux d’une belle densité, sans que jamais, pourtant, on n’ait le sentiment d’une accumulation irréfléchie d’éléments disparates, fruits de ce qui serait une collection frénétique ou boulimique. De la gourmandise, oui ! Mais tout est pensé, tout est vivant, tout est soigné… Et si l’on craignait que, faute d’espace libre désormais, l’intarissable imagination de Jocelyne ne trouvât plus matière à s’épanouir, on se tromperait !

Sur la rocaille s’étagent vivaces et buissons, sous l’ombre légère de quelques érables ou cornouillers, choisis pour leur développement maîtrisable, certains taillés en nuages.

A ses pieds, s’écoule une rivière minérale, au sein d’un espace soigneusement gravillonné d’où émergent graminées et délicates fleurettes, tandis qu’un miroir horizontal (oui, un miroir !) figure un petit bassin dont les seuls poissons sont le reflet du photographe qui se risque à l’approcher… D’autres points d’eau, bien réels ceux-là, rivalisent joyeusement avec la pluie qui s’obstine à accompagner notre après-midi…

Miroirs, reflets, songes, c’est l’univers voulu par Jocelyne. Un ruisseau de galets noirs conduit ainsi votre regard plus bas, vers cette « chambre » où les petites plantes de rocaille aux noms champêtres vous invitent à vous pencher jusqu’à elles pour livrer leurs gentils secrets…

Point de hideux nains de jardins, ici ! Si on est nain, on est distingué ! Un angelot violoniste accompagne votre cheminement.

Un corydalis déjà en fleurs, d’un bleu profond (pas le bleu délavé du nôtre dit l’un à son épouse médusée par une telle injustice !), attire les commentaires émerveillés des visiteurs. La corole d’un iris nain vous envoûte, la fleur vieux rose d’un cornouiller vous charme, un petit camélia vous rassure !

Mais le retour à la réalité est de courte durée ! Franchissons une claustra et comble de l’étonnement, nous voici devant un potager miniature ! Quelques carrés de terre surélevés et retenues par des planches, rien de tel pour cultiver la promesse de fraises juteuses et sucrées ! Encore quelques pas et l’ornement reprend le dessus dans des massifs triangulaires balisés cette fois-ci par d’habiles tressages de fer à béton dont on oublie sans peine la fonction d’origine ! Le rêve se poursuit…

Il faudra pourtant se séparer du lieu, le laisser retrouver sa paix, sans ses photographes indiscrets et ses promeneurs inquisiteurs, le confier aux bons soins de Jocelyne, refermer la porte du jardin, comme on referme sur un joyau l’écrin – fût-il banal, lui – qui le préserve et lui garantit longue vie.

Couleurs, contrastes, harmonie des formes, délicatesses des miniatures, originalités des éléments décoratifs, c’est un foisonnement ! Allez-y ! Oubliez tout ce que cela suppose de travail constant et minutieux, ne pensez pas aux coulisses, fermez les encyclopédies, regardez la scène et ouvrez grands vos yeux d’enfants ! Là réside le bonheur de la visite ! Merci Jocelyne.

Date : 19 mai 2013

Photos / texte : Daniel P

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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20Mai

Le Jardin d’Hélène et Rémy à Merlevenez (56)

20 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Promenons-nous dans les bois…allons voir le jardin d’Hélène et Rémy…

Dès l’entrée, « Pont-Pays », nom d’un petit pont de bois attenant au jardin, annonce le caractère facétieux du propriétaire ! Un joli fagot de brindilles bourgeonnantes accueille les visiteurs.

Et en quelques mots vous avez compris que le bois constitue l’âme de ce lieu.

Il y a dix ans, Hélène et Rémy ont acheté une grande prairie à l’orée d’un bois. Ils y ont construit une jolie maison tout en bois bien sûr. Depuis jardin d’ornement, prairie plantée et potager ont trouvé leurs places. Ah j’allais oublier, il y a aussi un mini bois !

Côté jardin, Hélène, l’artisan des lieux, vous parle avec douceur et chaleur de ses plantes, de ses arbres, comme du saule tortueux, du liquidambar qui se dressent à l’avant du terrain ou du cornus kousa que l’on admire dans un massif longeant la route. Autour de la terrasse des plates-bandes aux formes harmonieuses s’imbriquent et abritent moult vivaces, iris, heuchères, pivoine arbustive, cerinthes…moult arbustes, berberis, fusain, sorbier, acer… Des oiseaux en bois ou en métal se mêlent au décor avec humour.

A l’origine, mitoyenne avec la prairie voisine, une première haie est composée de bouleaux, hêtres, rhododendrons…Devant elle, avec le temps, une allée est créée puis une 2nde rangée d’arbres est plantée car le vent est ici bien présent et il faut s’en protéger.

 

 

Coup de cœur pour une plante, un cadeau sont à l’origine de tel ou tel massif. An centre de la pelouse, le tronc couché d’un poirier mort est aujourd’hui entouré de grandes vivaces : hellébores de Corse, miscanthus, crocosmias Lucifer tandis qu’une abeille veille… Au détour d’une allée, le regard est attiré par la couleur flamboyante d’un Pierris forest flame et s’amuse de la forme curieuse d’un Euonymus fortunei dont la taille évoque une belle robe du soir.

Et quand on parle de taille, celle d’un arbousier en nuages illustre le travail de patience d’Hélène, commencé il y a 4 ou 5 ans et légèrement modifié chaque année pour le conduire vers une forme équilibrée.

Côté prairie, devant le petit bassin, un splendide Viburnum plicatum ‘Lanarth’ étale sans vergogne ses branches recouvertes de ses si jolies ombelles blanches. Un Cornus kousa ainsi que des arbres fruitiers y ont aussi leur place.

Côté potager, domaine de Rémy, celui-ci a réalisé de belles plates-bandes au milieu d’un espace entouré de barrières faites maison et de rosier grimpant. Fraisiers et salades y poussent déjà. A côté l’esprit ingénieux de Rémy a conçu une serre réalisée grâce à l’ossature d’une toile de tente !

Sans oublier d’admirer un magnifique rosier, Rosa chinensis Mutabilis, rempli de boutons floraux, promesses de fleurs, je quitte ce jardin naturel, chaleureux, malicieux, fruit du travail de quatre mains à l’orée des bois…

Date : 19 mai 2013

Photos / texte : Patricia P

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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20Mai

Le Jardin de Thérèse et Daniel à Locoal Mendon (56) en 2013 et 2020

20 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Mais surtout un peu plus tard, en 2020 (?)  le potager de Thérèse !Locoal-Mendon, nous sommes bien au pays de Cadoudal. Thérèse, brouette à la main, nous accueille avec un grand sourire, au sein de son jardin qui n’a point de portail.

Et là commence une belle promenade à travers le domaine de Thérèse, 9.000m², au son de sa voix qui ne tarit pas, tant la passion de son jardin l’anime…

Nos pas nous mènent entre la maison au joli bardage bleu et une serre, une Persicaire ‘red dragon’ attire mon regard mais je n’ai qu’une envie… juste regarder, admirer le panorama s’offrant à mes yeux : un tapis vert se déploie naturellement en suivant la douce inclinaison du terrain jusqu’à un bosquet laissant entrevoir l’un des bras de la ria d’Etel. Le contraste des couleurs est saisissant : le vert vif du jardin s’oppose aux tons plus feutrés des marécages. Quelle merveille !

La visite se poursuit, silhouette gracile d’un Gleditsia, et peu à peu le jardin se fait comprendre. Des arbres d’origine, frênes, acacias, chênes, châtaigniers forment un fond de verdure. En se retournant, le relief du terrain apparaît, une succession de terrasses le compose. Le jardin repose en grande partie sur une couche de granit en décomposition. Les différents niveaux étaient auparavant soutenus par des pierres que Thérèse a déplacées !

A travers de charmants massifs, où de nombreux Acers ont leur place, Thérèse nous guide vers un petit escalier de bois, nous y croisons un héron qui ne cesse de le gravir ! En contre-bas une silhouette s’affaire puis se dirige vers nous : bonjour Daniel !

La pelouse, qui en 2007 n’était qu’une prairie non entretenue, envahie de ronces, est devenue aujourd’hui une aire de jeux pour les petits enfants (il y en a huit !) mais aussi pour l’imagination des grands-parents. Certains rêves se sont concrétisés comme la plantation, il y a environ 6 ans, d’une quantité de petits arbustes qui aujourd’hui ont atteint une belle taille. Ainsi des Cornus kousa blancs, un Ginkgo, un arbre à mouchoirs, un Acer campestris pulverulentum au feuillage panaché, un tulipier, un Cornus controversa…ont grandi non loin les uns des autres sans se faire de l’ombre. J’ai oublié de signaler que dans ce jardin chaque plante, petite ou grande a sa propre étiquette d’identification. Huit de ces arbres portent également le prénom de l’un de leurs huit petits-enfants…

La luminosité du feuillage d’un Cotinus golden spirit égaie une plate-bande. L’écorce brun jaunâtre d’un Prunus maaki et celle caramel aux reflets cuivrés d’un Prunus serrula ‘Jaro’ donnent envie de les toucher, de les caresser. Le choix de tous ces arbres témoigne d’une connaissance de leurs particularités ornementales et l’espace les magnifie.

Plus nous approchons de l’extrémité basse du jardin, plus Daniel prend la parole car nous arrivons sur l’un de ses territoires : le labyrinthe ! En effet grâce à la plantation judicieuse de Lonicera nitida dont la croissance est rapide son labyrinthe a déjà fière allure. J’imagine la joie des petits enfants dans un tel lieu !

En traversant la prairie nos hôtes nous confient leurs projets : une cascade, un bassin, une pergola en châtaignier : les piquets de repérage sont déjà placés. Avant de gagner le sous-bois Daniel tient à nous montrer une petite merveille. Derrière la haie naturelle de broussailles qui sépare le jardin des marais, se cachent un lavoir en pierre ainsi qu’un puits carré. Au-delà notre regard s’échappe vers l’épave d’un bateau de bois au bleu délavé, échouée dans la ria…

Nous voici, à présent dans le sous-bois que Daniel a entrepris d’aménager après avoir visité un jardin ! Après avoir dégagé les taillis, il se doit de drainer les eaux de ruissellement qui cette année lui ont causé des dégâts. Hostas, Epimédium, Fuschia, Hydrangea… profitent de ce milieu idéal. Nous avons eu le privilège d’admirer la floraison d’un Ophiopogon ‘Wallichianus’

En remontant vers la maison, nous empruntons une allée bordée de beaux arbres plantés aux pieds, visitons le potager où Thérèse cultive ses légumes en les protégeant avec des branches de fougères au sein de « carrés » de terre. Un Cornus kousa ‘Satomi’ rose apporte une jolie tache de couleur au tableau que représente cet incroyable jardin.

Nous montons sur la terrasse, orientée à l’est, « les couleurs de l’après-midi y sont incomparables » nous confie Daniel, photographe émérite. Après avoir dégusté une tarte à la rhubarbe faite maison avec les fruits du jardin, nous devons quitter les lieux, confuses de s’y être attardées si longtemps mais sous le charme.

Un dernier regard, de sincères félicitations et un immense merci.

Date : 19 mai 2013

Photos / texte : Patricia P

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite du public

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20Mai

Le Jardin de Bidou et Paddy à Locmiquel (56)

20 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

La chapelle à droite, la longère à gauche après le virage, voilà nous y sommes.

Avec cet accent incomparable et ce beau sourire qui vous regarde droit dans le cœur, Paddy et Bidou nous accueillent dans leur campagne acquise il y a 13 ans. Le jardin commencé en 2003.

Passionnés par le jardinage autant que par l’esthétique, nos hôtes ont pensé l’aménagement selon l’association subtile de textures, de coloris et de formes et dans ce nuancier plus de 1.000 variétés cohabitent : le cornus edie’s white wonder, les fruitiers décoratifs, les pivoines arbustives, l’hortensia grimpant hydrangea seemani, l’iris sibéria d’une très grande finesse, les prunus, le cedrela à feuillage rose, l’arbre de feu du Chili l’embothrium, l’ixia élégant et coloré, le physocarpus lady in red, les pivoines vivaces, l’euonymus à baies rouge/orange, le dierama pulcherrinum appelé aussi la canne à pêche des anges, pour n’en citer que quelques-uns…

Les plantes offrent un visage multiple et original. Citons encore les noisetiers tortueux, le pseudo acacia twisty baby et la multitude de clématites qui trouvent un abri confortable au sein de ces plants.

Ici, pas de haies à tailler, pas de pelouse à tondre. La haie de lauriers en bordure de la route est aménagée de telle manière qu’elle offre une invitation permanente au champ d’en face. Elle l’invite à venir jouer sur ses parterres fleuris. Résultat : union réussie et harmonieuse ! L’autre haie est un mariage de frênes, d’aubépines, de rosiers lianes et de clématites, magnifique composante ombragée.

La terrasse avec les magnifiques acers japonais et le bassin se font discrets. Ils sont pudiques et ne se dévoilent pas spontanément. Là est le cœur du jardin. Au son mélodieux du filet d’eau qui s’écoule doucettement y vit toute une faune, les libellules, les grenouilles, les têtards, les oiseaux, les carpes et les nénuphars y fleurissent tout l’été.

Monde de souvenirs, tous ces végétaux proviennent du pays de Galles, d’Irlande, de notre Bretagne, d’Ecosse, d’Angleterre. En fait, ils proviennent de là où chaque membre de la famille a implanté ses racines. A chaque plant est associé le nom de la personne présente au moment de l’acquisition. Notre hôtesse l’avoue, elle est sentimentale.

En maîtresse avisée, elle orchestre tout ce petit monde. Elle et son mari n’ont de cesse de le perfectionner pour en faire le jardin de leurs rêves colorés. Il me semble que le chouchou de madame est le viburnum. Ne dit-elle pas qu’il a toujours l’air en bonne santé ! En tout cas, grand merci pour ce beau partage et à bientôt peut-être…

Date : 19 mai 2013

Photos / texte : Annicka

Ce jardin privé n’est pas ouvert aux visites

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20Mai

Le Jardin de Suzanne et Claude à Trez Bihan à Landaul (56)

20 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Malgré l’alléchant programme de ce week-end d’ouverture des jardins des adhérents, une énorme envie de paresser, bien à l’abri dans la maison, me démange en ce début d’après-midi frais et pluvieux ! Mais, tenue par la promesse faite à une amie de l’emmener visiter le jardin de Trez-Bihan, et chargée par la présidente de rédiger cet article : impossible de me défiler ! Il me faut un immense effort pour me détourner des bras accueillants d’un confortable fauteuil prêt à m’accueillir pour un savoureux moment lecture au coin du feu … Allez, le plus dur est de se mettre en route : appareil photo, ciré, bottes et parapluie de rigueur et c’est parti !!!

Dès l’arrivée dans le village, la maison se repère tout de suite par l’aménagement soigné et la végétalisation de ses abords… Franchissant timidement le portail après avoir sonné la cloche, je suis d’emblée sous le charme des bâtiments de vieilles pierres datant d’un autre siècle (peut-être le Xème : impressionnant, quand on y pense !), mis en valeur par une végétation discrète mais habilement répartie. Polie, j’attends l’arrivée des propriétaires dans cette jolie cour où l’on remarque notamment le puits, entouré de feuillages réchauffant les vieilles pierres : les floraisons sont encore rares, et pourtant on est bien en Mai, non ?

Avançant prudemment vers ce que je crois être l’entrée du jardin, je me débats avec parapluie et appareil photo : qui a dit dernièrement que c’était beaucoup mieux de photographier un jardin quand il pleut ???

Bon, toujours personne en vue, mais je progresse lentement au son de voix que je perçois. Après avoir salué un groupe d’anges abrités par sa petite forêt de bambous, j’arrive dans une grande allée gazonnée bordée de différents arbustes taillés en petites boules, et fermée à gauche par une haie d’Elaeagnus à l’allure plutôt fantaisiste (taillée elle aussi en grosses boules successives), à laquelle succèdent des sentinelles de Laurier palme qui semblent guider les visiteurs. A droite, je découvre l’arrière de la longère, encadré par un espace pavé et très structuré avec topiaires, mais je continue mon chemin vers le groupe que j’aperçois maintenant au centre du jardin.

J’ai hâte de découvrir ce qui m’attend au bout de l’allée et je m’oblige à ralentir le pas pour faire durer le suspense ! Je ne suis pas déçue : un Cornus controversa ‘Variegata’ dans toute sa splendeur, bon d’accord il faut dire que j’ai un faible pour cet arbre majestueux aux branches quasiment horizontales… La suite du décor est aussi spectaculaire : je progresse en découvrant avec émerveillement une succession de massifs ou îlots, tous parfaitement pensés et entretenus, avec des plantations plutôt très denses, et implantés de manière à toujours surprendre le promeneur. Impossible de citer ici les nombreuses espèces de plantes utilisées (d’ailleurs j’en ai perdu mon latin !), beaucoup d’arbres, d’arbustes et de vivaces communs et connus mais dont l’association et la mise en valeur en font des scènes exceptionnelles…Tout est en harmonie parfaite avec la nature, les matériaux sublimés par les végétaux ou l’inverse peut-être : les structures en bois soutenant les rosiers grimpants, la cabane en rondins de bois bicolore alternés qui la rende si originale, les charmes taillés haut sur tige qui sont enlacés par des rosiers grimpants ou des clématites, la fontaine et le bassin en pierre reconstruits de toutes pièces alors qu’on les dirait aussi vieux que la maison, une profusion de feuillages s’imbriquant et de couleurs s’associant avec goût alternant les zones colorées et lumineuses…

Je rejoins enfin le groupe où je peux questionner et féliciter le maître des lieux qui, je le comprends alors avec stupéfaction, a tout réalisé de ses mains, ou presque, c’en est encore plus impressionnant ! Nous revenons tranquillement vers la maison, écoutant avec attention Claude nous raconter avec humour les différentes étapes de la réalisation du jardin, démarré en même que la restauration de la maison, en 2002. Et puis quelques marches nous amènent sur la terrasse d’où nous découvrons le spectaculaire chemin d’eau construit devant de la maison, mis en relief par les pavés du sol, les topiaires de buis et les vases Medicis gris ardoise : admirable !

Bref, vous l’aurez compris, j’aime beaucoup, j’adore, je suis totalement hors du temps, « envoutée » par l’ambiance paisible, le bruit de l’eau (de la fontaine pas de la pluie !), les courbes et les douces couleurs de ce remarquable jardin ! En outre son charmant propriétaire a la modestie des vrais artistes : à l’écouter, rien n’est extraordinaire, tout est simple et facile, rien que du plaisir …D’ailleurs, nous assure-t-il, aucun végétal rare n’a été utilisé, à 1 ou 2 exceptions près, en fait tout est dans la mise en scène et l’agencement.

Eh bien, je vais vous dire moi, ce qui est rare : c’est votre talent !

Merci mille fois pour votre accueil et pour ce moment extraordinaire passé en votre compagnie : oubliés la paresse, la pluie et le souvenir du bon vieux fauteuil ! Et c’est avec grand plaisir que j’accepte votre invitation de revenir dans ce petit paradis…mais cette fois sous le soleil, et tant pis si c’est moins bien pour les photos !!!

Date : 19 mai 2013

Photos / texte : Sophie B

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20Mai

Le Jardin d’Hélène à Carnac (56)

20 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Comme une dizaine de membres de l’association Hélène L L a eu la gentillesse de nous accueillir dans son petit jardin de Carnac en ce week-end de mai.

Le jardin est situé dans une résidence très verte qui a la particularité d’être ouverte à l’« américaine » c’est à dire sans grillage ou haies genre Fort Knox, si courantes hélas, ce qui lui donne beaucoup de naturel.

Hélène est une « jeune » jardinière qui a acquis ses connaissances il y a six ans seulement, ce que l’on ne pourrait soupçonner à la vue de ce jardin si équilibré, doté d‘une multitude de points d’intérêt.

Ainsi a-t-elle su, sur une petite surface de 500 m², au sous-sol granitique, le rendre si riche qu’il nous a fallu pas moins d’une heure et demie pour apprécier la variété des végétaux dont elle connait parfaitement les noms et les exigences de culture.

Hélène s’est procuré la majorité des végétaux dans les foires aux plantes ou les pépinières de la région. Elle les a utilisés en un dense mélange de vivaces, d’arbustes et de graminées, à dominante blanche et bleue, relevée çà et là de quelques touches plus vives, dans une rotation très pensée de manière à ce que le jardin soit fleuri toute l’année ! Elle joue aussi sur les formes et les couleurs des feuillages en un camaïeu de verts et de gris. Les parterres, dans ce jardin de forme triangulaire, se situent essentiellement autour d’une pelouse et jouant, là encore, avec les hauteurs et les volumes Hélène lui donne une profondeur inattendue.

La décoration s’intègre parfaitement au jardin sans jamais prendre le dessus, tel le petit bassin dans le jardin devant la maison. Il faut aussi noter l’originalité du mur végétal sur la façade de la maison ; d’ardoise et de zinc il est agrémenté d’heuchères, entre autres, et s’ouvre à la manière d’un lit rabattable dévoilant les petits sacs dans lesquels poussent les plantes et permettant ainsi l’arrosage.

Poussant très loin l’intégration Hélène a su rendre harmonieuse une entée de garage (un vrai défi) en imaginant une bande rectangulaire au milieu du pavage menant à la porte du garage qui sera fleurie toute l’année de plantes basses.

Il ne faudrait pas oublier la « maintenance » ; Hélène l’a voulue la moins pesante possible : la densité des plantes limite le désherbage considéré en général par la majorité des jardiniers comme une corvée. L’amendement se fait grâce au lombricompost ; un paillage, çà et là, de cosses de sarrasin réduit l’arrosage.

Un jardin parfaitement intégré à son environnement, infiniment plus grand, au propre et au figuré, que sa petite surface ne le ferait penser sa petite surface et qui traduit la passion de sa propriétaire

 

Date : 18 mai 2013

Photos / texte : Françoise C

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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20Mai

Le Jardin de Michelle à Auray (56)

20 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Nous sommes accueillis dès l’entrée par une profusion de fleurs aux teintes chaudes, multitude d’azalées, bruyères, aux pieds d’arbustes variés. Une petite sente bordée de myosotis en fleurs se faufile vers la maison, mais une large allée nous invite à la descente qui contourne la maison. Thaspis, marguerites bordent un massif où domine un beau camélia, plus loin une pivoine tend sa corolle rouge tandis qu’une clématite d’une jolie teinte mauve pastel s’enroule auprès d’un rosier. En face devant le pignon, une grande variété d’arbres et arbustes : hébé, millepertuis, spirée aurea, bambou sacré et ses pétillantes baies rouges ainsi qu’une belle glycine étalant ses grappes mauves.

Au milieu de l’allée le grand sourire de Michelle et derrière elle, une très belle perspective sur un jardin légèrement pentu, ponctué de massifs fleuris et aboutissant sur une jolie pièce d’eau auprès de laquelle veille un héron. Lors de la descente nous pouvons admirer un énorme plant de bleuets couvert de fleurs, pittosporum, phormium tricolore (vert, jaune et rose)

Capitaine Hadock, le chat (chartreux gris je crois ?) nous invite à le suivre sous des arceaux de rosiers, où nous croisons une clématite bleue. En gravissant quelques marches élégamment bordées de divers hostas et fougères, nous atteignons le bord de l’eau où murmure une cascade.

La remontée vers la maison est encadrée de massifs qui doivent être beaux en toute saison, vue la variété d’espèces végétales qui s’y côtoient. Autour de la terrasse, lilas et rhodos frôlent la ramure d’un chêne, au pied duquel se mêlent origan doré, asters à feuillage pourpre ; en face un massif où se dressent de fins iris bleus, la lavande papillon, une clématite rose pastel, et des rosiers très sains en grande promesse de floraison. Derrière la maison un viburnum étale ses plateaux lumineux.

                

Dès l’entrée, on tombe sous le charme de ce jardin, on voudrait y rester car lorsque les roses s’ouvriront il doit être encore plus merveilleux.

Félicitations à Michelle qui a su le composer avec beaucoup de goût et qui l’entretient avec tant de soin.

 

Date : 18 mai 2013

Photos / texte : Claudine

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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11Mai

Conférence : Des petits arbustes « bouche-trous » par Alain

11 mai 2013 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

« Bouche-trou » est une appellation peu flatteuse pour des arbustes très utiles aux intérêts très variés.

Quand on crée un jardin, on commence par planter les arbres puis les grands arbustes en isolé ou pour former des haies. C’est la structure du jardin. On ajoutera ensuite les fleurs (vivaces, annuelles…). Mais pour faire la liaison entre les arbustes et les fleurs, des petits arbustes s’imposent. Ils serviront notamment à… boucher les trous, mais pas uniquement.

Pourquoi des arbustes bouche-trous ?  Pour :

  • Passer moins de temps au jardin et simplifier votre travail de jardinier. Le travail est bien souvent réduit à quelques tailles.
  • Structurer un massif. Composer une plate-bande de vivaces n’est pas simple (ne parlons pas des associations d’annuelles et bisannuelles !). L’avantage des vivaces est qu’elles créent un décor à priori permanent… à priori car il y a celles qui sont trop envahissantes, celles qui végètent, celles qui meurent, celles qu’on croyait plus petites ou trop grandes, celles qui sont caduques et disparaissant l’hiver en créant des vides dans les massifs, celles que l’on n’aime plus etc. Et le jardinier vieillit… le nettoyage, la coupe des fleurs fanées, la taille des vivaces défleuries… avec les années on s’en lasse ! Planter un maximum de petits arbustes structure les massifs et créent un décor permanent demandant moins d’entretien.
  • Eviter les vides dans les massifs l’hiver, surtout si ces arbustes sont persistants. Les petits arbustes caducs ne manquent toutefois pas d’intérêt à la mauvaise saison car ils occupent un certain volume. Ils peuvent aussi avoir une écorce originale (Rubus thibetanus, Cornus alba ‘Aurea’…) ou porter des baies intéressantes (Aronia…).
  • Marquer un angle de massif.
  • Cacher un élément peu esthétique du jardin (compteur électrique, tas de compost, dévidoir de tuyau d’arrosage, plaque de ciment du compteur d’eau etc.).
  • Combler un vide causé par la mort d’une plante.
  • Cacher le bas d’une haie qui se dégarnit du pied.

 Critères de choix des arbustes :

  • Décoratifs. Aucune raison de planter des arbustes quelconques au feuillage peu intéressant sous prétexte qu’ils sont là pour cacher un élément peu esthétique du jardin !
  • Persistants (de préférence) mais certains arbustes au feuillage caduc peuvent avoir un certain intérêt.
  • Moins de 1,20 m. On peut planter des arbustes pouvant atteindre de plus grandes tailles mais on les taillera sévèrement chaque année (Buis, Leptospermum lanigerum ‘Silver Sheen’…). L’utilisation des topiaires est intéressante.
  • Certaines vivaces persistantes à volume assez important peuvent jouer le rôle d’arbuste bouche-trou : Hellébores foetidus ou corsicus, Euphorbe characias…
  • Certaines graminées persistantes peuvent également jouer ce rôle (Stipa arundinacea, Stipa gigantea…)

Des arbustes bouche-trous persistants à feuillage vert ou panaché
Il est évident que la liste est loin d’être exhaustive. Ne sont mentionnés qu’un tout petit nombre d’arbustes particulièrement intéressants.
Voici une liste avec LE NOM, LES CARACTERISTIQUES et LA CULTURE de chaque plant.

Abelia x grandiflora
‘Prostata’ : (h = 1m ; e = 1m), port étalé, feuillage luisant vert foncé bordé de pourpre en automne, fleurs blanches et parfumées de juillet à octobre laissant un calice rose très décoratif quand elles fanent.
‘Confetti’ : (h = 70 cm, e = 1,20 m). Feuillage vert marginé de blanc rosissant en automne. Soleil.
Sol ordinaire, drainé, sec à peu humide. Tailler en mars – avril si besoin. Supprimer le bois mort. A l’abri du vent, au soleil pour conserver un feuillage panaché ou supporte une ombre légère.

Buxus sempervirens
C’est le buis commun que l’on peut tailler en boule pour marquer un angle de plate-bande par exemple. Il existe plusieurs variétés.
‘Elegans’ a des feuilles marginées de blanc. Terre ordinaire. Soleil ou mi-ombre. Il existe des problèmes (maladies, ravageurs) qui déciment les buis dans certaines régions. Méfiance, notamment de l’origine des plants. Tailler au printemps et septembre.

Correa
‘Dusky bells’ : (0,50 x 1 m), port étalé, feuillage vert moyen. Superbes fleurs rose carmin en clochettes retombantes d’octobre à la fin de l’hiver.
alba ‘Rosea’ : (1 m x 1 m), feuillage vert grisé au revers, fleurs en clochettes pendantes roses (octobre à mars)
Tout sol bien drainé au soleil ou mi-ombre. Adapté au bord de mer. Protéger si hiver froid (-7 à -10 degrés). Déteste le gel.

Daphne odora ‘Aureomarginata’
1 m x 1,50 m. Feuillage luisant, coriace, vert foncé ourlé de jaune. Grappes de petites fleurs blanches et roses parfumées réunies en glomérules de début janvier à mi-février. Ombre ou mi-ombre. Sol plutôt acide, normal et frais.

Erica mediterranea
Floraison blanche ou rose en février-mars. Peut dépasser 1m mais doit impérativement être taillée tous les ans. Plus belle si elle est taillée régulièrement. Soleil. Sol acide ou neutre.

Euonymus fortunei
0,80 x 1,50 m, port étalé, feuillage vert foncé, floraison sans intérêt en mai, baies toxiques.
fortunei ‘Emerald Gaiety’ : Feuillage vert panaché de blanc rosissant légèrement en hiver ; (h = 1 m, e = 1,50 m).
fortunei ‘Emerald’n’ Gold’ : Feuillage vert largement bordé de jaune d’or très lumineux rougissant quand l’hiver est rude. (h = 30 à 40 cm ; e = 60 à 80 cm).
Pousse au soleil ou mi-ombre dans tout sol ordinaire drainé, supporte la sécheresse quand il est bien installé. Tailler si nécessaire au printemps. Marcotte très facilement. 

Haloragis erecta ‘Wellington Bronze’
70 cm. Superbe feuillage bronze. Floraison jaune verdâtre en été. Soleil. Assez sensible au gel.

Hebe microphylla
Une boule compacte de 1 à 1,20 m de diamètre. Floraison blanche en épis blancs en juillet et souvent en septembre-octobre. Sol ordinaire. Soleil. Accepte la sécheresse. Tailler après la floraison. Peut être rabattue au ras du sol

Jovellana violacea
Semi-persistant. 80 cm. Clochettes lilas tachetées de pourpre, gorges jaunes en été. Superbe. Sol frais, bien drainé. Plutôt Mi-ombre, situation abritée. Rusticité moyenne (-10°C).

Leucothoe
fontanesiana‘Scarletta Zeblid’ : 80 x 60 cm, compact, fleurs blanches insignifiantes en avril-mai. Feuillage vert foncé et luisant : au printemps les jeunes pousses rouges. Rouge foncé en automne pour devenir cuivré en hiver.
axillaris ‘Curly Red’ : 0,80 x 1,50 m, jeunes feuilles recroquevillées rouges.
Pousse dans un sol ordinaire, acide et frais à l’ombre ou mi-ombre. Arroser par temps sec.

Melaleuca gibbosa
1 x 1,20 m, port souple et retombant, feuillage vert foncé, très fin, aromatique. En été, petites fleurs mauves en pompon. Longue floraison en Bretagne. Planter à l’abri des vents dans tout sol sec et drainé, pas trop riche. Tailler, si besoin en mai-juin après la floraison et au maximum la moitié de la longueur des rameaux en juillet.

Nandina domestica
‘Firepower’ 0,60 m, port en boule, feuillage variant suivant les saisons : jeunes pousses cuivrées au printemps devenant vertes en été puis jaunes, orange et rouge vif en automne si exposé au soleil.
‘Richmond’ 1,20 x 1 m, port érigé, feuillage étalé à l’horizontale rougeâtre au printemps et orange à pourpre à l’automne, fleurs blanches (pas toujours) en grappes l’été, suivies de fruits rouges.
‘Orihime’ 50 cm. Feuillage fin. Superbe.
Pousse dans un sol frais (supporte une sécheresse passagère), drainé même pauvre et caillouteux mais non calcaire, au soleil non brûlant ou mi-ombre, à l’abri des vents forts. Planter au printemps de préférence. Planter ‘Orishime’ plutôt à mi-ombre ou à l’ombre

Phormium tenax
Quelques cultivars de moins de 1 m :

  • ‘Rainbow Queen’ (90 cm, vert-bronze panaché de rose),
  • ‘Jester’ (1 m, rouge-bronze bordé de vert),
  • ‘Tom Thumb’ (60 cm, vert bronze),
  • ‘Bronze Baby’ (80 cm, rouge-bronze),
  • ‘Apricot Queen’ (1 m, abricot rayé de vert),
  • ‘Platt’s Black’ (1 m, noir) etc.

Planter les Phormiums en avril-mai, en plein soleil, dans un sol riche bien drainé. Au sec en hiver. Pailler les Phormiums nouvellement plantés. Engrais en début de printemps. Peuvent être cultivés en pots.

Pittosporum tenuifolium ‘Golf Ball’
Petit arbuste au port arrondi qui ne dépasse pas 1 m. Il a l’aspect d’une boule de buis. Les feuilles ovales mesurent 3 à 3,5 cm de long. Croissance rapide. A utiliser comme le buis. Tout sol ordinaire, bien drainé. Accepte le calcaire. Résiste plutôt bien à la sécheresse. Excellent en bord de mer (accepte bien le vent et les embruns). Rusticité moyenne : n’apprécie pas le froid prolongé et déteste la neige.

Pittosporum tenuifolim ‘Tom Thumb’
Buisson trapu en boule de 80 cm. Le jeune feuillage est vert-bronze puis devient pourpre foncé. Terre ordinaire. Soleil.

Pittosporum tobira ‘Nana’
80 x 80 cm. Feuillage compact, vert brillant, à port arrondi. Fleurs blanches parfumées en mai suivies de graines cireuses orangées. Pousse dans un sol drainé, pas trop sec, au soleil ou mi-ombre. Supporte bien la taille. Planter dans 1/3 sable, 1/3 tourbe, 1/3 terre jardin. 

Prostanthera cuneata
0,60 x 1,20 m, port étalé, petites feuilles rondes, vert foncé, brillantes, à forte odeur de camphre quand on les froisse. Fleurs blanches en mai-juin.
Plein soleil dans un sol ordinaire, drainé, supporte le sec. Tailler pour éliminer le bois sec. Eviter les tailles trop sévères. Ne supporte pas l’humidité stagnante et les fortes gelées.

Raphiolepsis x delacourii ‘Springtime’
0,80 x1,50 m, port compact, feuillage vert foncé, coriace et brillant. En avril-mai, fleurs rose et jeunes feuilles cuivrées. Croissance lente. Soleil, Sol acide, ordinaire, bien drainé. Supporte la sécheresse et les embruns. Tailler si nécessaire.

Rosmarinus officinalis
C’est le romarin. Feuillage aromatique si on le froisse. Fleurs bleues à blanches de mars à mai. Plante mellifère. Nombreuses variétés au port dressé ou rampant : ‘Corsican Blue’ et ‘Pointe Du Raz’ ont des fleurs bleu foncé. Pousse dans un sol bien drainé, pauvre, sec, en plein soleil. Tailler après la floraison pour garder un port compact.

Sarcococca hookeriana ‘Humilis’
1,20 x 1 m, pousse lente, buissonnant, à port raide, feuilles vert foncé, brillantes. En janvier-février, petites fleurs blanches au parfum puissant à l’aisselle des feuilles, suivies de baies noires luisantes. Ombre ou mi-ombre, dans un sol ordinaire, drainé. Semis abondant. Tailler si nécessaire après la floraison.

Les conifères nains (de rocaille) sont très intéressants mais attention : il faut bien choisir ceux qui ne dépassent pas 1 m (certains conifères appelés conifères nains peuvent atteindre 2 à 3 m et s’ils ne poussent pas en hauteur, c’est parfois en largeur). Même si la pousse est souvent assez lente, mieux vaut bien se renseigner sur ses dimensions adultes.
On choisira en priorité :

  • Abies balsamea ‘Nana’,
  • Chamaecyparis lawsoniana ‘Green Globe’,
  • Chamaecyparis lawsoniana ‘Minima Aurea’,
  • Chamaecyparis pisifera ‘Nana aurea variegata’,
  • Chamaecyparis pisifera ‘Nana’,
  • Cryptomeria japonica ‘Vilmoriana’,
  • Juniperus communis ‘Compressa’,
  • Juniperus communis ‘Sentinel’,
  • Juniperus squamata ‘Blue star’,
  • Picea pungens ‘Glauca Globosa’,
  • Pinus mugo ‘Gnom’,
  • Pinus mugo ‘Humpy’,
  • Pinus mugo ‘Picobello’,
  • Thuya plicata ‘Whipcord’ etc.

Bien que n’étant pas des arbustes, les graminées peuvent tout à fait jouer un rôle d’arbuste bouche-trou : idéales pour marquer un angle de massif, on peut aussi les cultiver en pot. Il y en a pour toutes les expositions, tout type de sol. Les feuillages et les inflorescences sont très variés, le port est retombant ou érigé. Il y a toujours une graminée adaptée à un emplacement. Les graminées les plus intéressantes sont celles qui ont un feuillage persistant.

Quelques graminées à utiliser :

  • Stipa arundinacea,
  • Stipa gigantea,
  • Eragrostis,
  • Calamagrostis x acutiflora,
  • Molinia caerulea,
  • Panicum virgatum,
  • Miscanthus etc.

Des arbustes bouche-trous persistants à feuillage gris
Il est évident que la liste est loin d’être exhaustive. Ne sont mentionnés qu’un tout petit nombre d’arbustes particulièrement intéressants.
Voici une liste avec LE NOM, LES CARACTERISTIQUES et LA CULTURE de chaque plant.

Ballota pseudodictamnus
Touffe dense (60 x 80 cm) grise presque blanche formée de longues tiges portant des feuilles cordiformes. Feuilles et jeunes tiges ont un aspect laineux. Petites fleurs roses discrètes sur des hampes florales en juin. Planter dans un sol sec, ordinaire ou pauvre, bien drainé, en plein soleil, mais accepte très bien la mi-ombre. Tailler les hampes florales en arrondissant la touffe. Quand il y a trop de bois, rabattre sévèrement, après la floraison, au niveau des petites feuilles qui apparaissent sur les tiges ligneuses. La plante n’est belle que si elle est taillée régulièrement.

Brachyglottis greyi
(Syn : Senecio greyi) 1 m x 1,50 m. Port étalé, feuillage gris au revers blanc. Fleur jaune en forme de marguerite en mai-juin. Plein soleil dans un sol bien drainé, pauvre, sec. Supporte les embruns. Tailler sévèrement au départ de la végétation (mars-avril) et après la floraison. Se marcotte très facilement.

Convolvulus cneorum
0,80 m x 0,80 m, port arrondi, feuillage gris-argenté, brillant et soyeux, fleurs blanches abondantes en mai juin. Pousse au soleil dans un sol ordinaire, drainé, sec. Craint l’excès d’eau et les araignées rouges par temps très sec. Tailler après la floraison si nécessaire.

Dorycnium hirsutum
(Lotus hirsutus) 60 x 80 cm. Sous-arbrisseau buissonnant. Feuilles grises velues. Floraison blanche en été. Soleil, sol léger, sec et pauvre même calcaire. Plante de bord de mer. A tailler en boule après la floraison.

Gomphostigma virgatum ‘White Candy’
1,50 m. Longues branches souples, feuillage (genre romarin) gris argenté. En été, petites fleurs, parfumées, simples, blanc pur de juillet à septembre. Soleil à l’abri des vents en sol frais. Tailler, si besoin et au maximum le quart de la longueur des rameaux, en début de printemps.

Helichrysum angustifolium
(Syn : H. italicum) Boule de 50 cm, feuillage linéaire argenté à odeur de curry quand on le froisse, fleurs en corymbe jaune, parfumées en début d’été. Plein soleil, sol pauvre, caillouteux, très bien drainé, craint l’eau stagnante, supporte les embruns. Marcotte facilement. Tailler sévèrement au début du printemps, en boule après la floraison et en fin d’été en cas de besoin.

Leptospermum lanigerum ‘Silver Sheen’
C’est un arbuste qui peut atteindre facilement 2 m mais on peut le tailler en boule comme un buis. Dans ce cas, sa floraison blanche de fin juin est sacrifiée. Sol assez fertile. Plein soleil et endroit chaud. Rusticité moyenne mais c’est le plus rustique des Leptospermum.

Perovskia atriplicifolia
1,20 m en fleurs. Tiges gris-blanchâtres. Floraison bleu-lavande (‘Blue-Spire’ bleu-violet)
Sol ordinaire, Plein soleil, endroit chaud. Taille très courte au printemps. A besoin souvent d’être tuteuré car se couche.

Teucrium fruticans
Boule de 1,20 m. Compact, touffu, tiges blanches, feuilles aromatiques gris-vert sur le dessus et blanches dessous. Fleurs bleu lavande tout l’été et en automne s’il fait beau.
Pousse dans un sol bien drainé, pauvre, sec, en plein soleil. Tailler au début de printemps en boule et en cours d’été pour conserver sa forme. En cas de besoin, supporte une taille très sévère. On peut le raser au niveau du sol au printemps.

Des arbustes bouche-trous caducs

Il est bien sûr impossible de citer tous les petits arbustes caducs qui peuvent servir de bouche-trous. Je me contenterais de citer ceux qui ne dépassent pas 1,20 m ou que l’on peut maintenir à cette hauteur.
On pourra utiliser évidemment les rosiers (grands buissons ou arbustifs). Remontants ou non… Du moment que le rosier reçoit suffisamment de soleil dans la journée, on peut très bien le coincer entre de grands arbustes.

Voici une liste avec LE NOM, LES CARACTERISTIQUES et LA CULTURE de chaque plant.

Berberis thunbergii
Beaucoup de cultivars, notamment :

  • ‘Diabolicum’ : 1 m x 1 m, feuillage jaune bordé d’orange.
  • ‘Faisceau doré’ : 1 m, port colonnaire, feuillage jaune.
  • ‘Orange Rocket’ : 1 m, port colonnaire, rouge orangé etc.

Superbes couleurs d’automne. Tout sol, soleil ou mi-ombre.

Caryopteris x clandonensis
1 m maximum. Petites fleurs bleues en bouquets en août-septembre. Plusieurs variétés dont ‘Worcester Gold’ au feuillage jaune. Plein soleil. Accepte bien la sécheresse et les sols pauvres. Tailler sévèrement au printemps.

Daphne mezereum
Ou bois joli, bois gentil. 1,20 m x 0,80 m. Port érigé. En février-mars : fleurs roses ou pourpres, très parfumées. Soleil ou mi-ombre. Sol ordinaire, frais.

Deutzia

  • calycosa 1,20 m x 1 m. Fleurs roses.
  • gracilis : 1 m x 1 m. Fleurs blanches parfumées

Culture facile. Croissance rapide. Soleil. Sol ordinaire. Floraison au printemps.

Fothergilla gardenii
1 m x 1 m. Fleurs blanches parfumées en mars. Superbe feuillage d’automne. Sol acide, frais. Soleil ou mi-ombre. Superbe.

Hydrangea
Les H. serrata ‘Angustata, ‘Belladone’, ‘Blue Billow’, ‘Chinensis’, ‘Koreana’, ‘miranda’, ‘Montaso’, ‘Shirotae’, ‘Fuji No Taki’ ne dépassent pas 1 m. Mi-ombre, terre acide ou neutre. Terrain frais.

Philadelphus ‘Manteau d’hermine’ Ou Seringat
0,75 m x 1,50 m. Fleurs doubles très parfumées en juin-juillet. Soleil ou mi-ombre. Sol fertile même calcaire.

Prunus glandulosa ‘Albo- Plena’
1,20 m. Fleurs doubles blanc pur en mai. Superbe. Soleil, terre ordinaire. Tailler assez sévèrement après la floraison (fleurit sur le bois d’un an).

Sorbaria sorbifolia ‘Sem’
1,50 m. Feuilles composées de folioles lancéolées et dentelées. Jeunes pousses rougeâtres. Beau feuillage d’automne. Floraison blanche en été. Soleil ou mi-ombre. Sol frais, voire humide. Peut-être taillé sévèrement en fin d’hiver. Peut drageonner.

Spiraea thunbergii ’Fujino Pink’
1 m. Port retombant, branches arquées. Floraison blanche et rose mi-mars. Feuillage jaune-orangé à l’automne. Sol riche, frais. Soleil. Tailler après la floraison.

Spirea
Floraison blanche en avril-mai :

  • x cinerea ‘Grefsheim’ : 1,20 m, port dressé, petites fleurs.
  • prunifolia ‘Plena’ : 1,50 m, port souple, fleurs doubles.
  • media ’Darsnorm’ : 1,20 m, fleurs réunies en ombelles.

Sol assez riche et frais. Soleil. Tailler après la floraison.

Spirea japonica

  • ‘Goldflame’ 80 cm, feuillage rouge puis jaune puis vert.
  • ‘Magic Carpet’ 50 cm, feuillage rouge bronze puis vert.

Plus intéressantes pour le feuillage que pour la floraison. Tout sol. Soleil. Tailler après la floraison. Supporte très bien une taille sévère.

Symphoricarpos orbiculatus ’Foliis Variegatis’
Une symphorine verte marginée de jaune. 1 m. Sol ordinaire, mi-ombre avec quelques heures de soleil ou soleil. A tailler sévèrement en fin d’hiver et régulièrement pour garder une forme compacte.

Viburnum
Maximum 1,50 m. Floraison blanche en avril-mai : ‘Jackie’, ‘Eskimo’, ‘Newport’.
Floraison rose en mars : V. farreri ’Fioretta’ (parfumé). Sol plutôt acide, Plutôt mi-ombre.

Date : 11 mai 2013
Photos / texte : Alain

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10Mai

Le Jardin de Lopriac à Kervignac (56)

10 mai 2013 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Par cette belle matinée ensoleillée, une petite soixantaine d’adhérents attendent patiemment l’ouverture des portes du jardin de Nicolas et Guylaine à Kervignac…

Dans ce paisible hameau de Lopriac, autour d’une ancienne chapelle du XVIIème siècle reconvertie en maison d’habitation, les propriétaires ont aménagé le terrain de 2.300 m². « Fous de jardin », comme le dit Nicolas, ils se consacrent aussi souvent que le temps leur permet au jardin après leur journée de travail respectif.

Démarré il y a 3 ans, ce jardin impeccablement entretenu est géré sans pesticides, ni traitements autres que des purins de plantes (ortie, avec du compost maison : rien ne sort du jardin, tout est utilisé pour respecter le principe d’un jardin au naturel, et force est de constater que ça marche et même très bien ! prêle, fougère, consoude) et de ce fait est agréé refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), on remarque d’ailleurs de nombreux nichoirs sur le site. Les jardiniers font en outre un usage immodéré du paillage : cosses de sarrasin, bois broyé et tontes de pelouse ainsi que paillettes d’ardoise et pouzzolane pour l’esthétique de certains petits massifs. La fertilisation se fait

Bénéficiant de la proximité d’un ruisseau, les jardiniers ont aménagé un petit étang sur lequel se promènent, affolés par la foule de notre groupe, de petits canards aux couleurs chatoyantes…

On s’étonne en parcourant les allées de ce jardin si jeune : déjà si structuré et fleuri, le résultat est très réussi ! Un joyeux mélange ordonné de plantes achetées, récupérées ou échangées avec d’autres jardiniers, de semis spontanés, d’arbustes habilement placés et mis en valeur par une taille toujours appropriée et respectueuse des végétaux. Entourés d’arbres indigènes comme les peupliers, les charmes et les bouleaux, le jardin devient à cette époque un écrin protecteur et paisible, bercé par le chant des nombreux oiseaux et le bruit de l’eau qui jaillit d’une petite fontaine au détour d’une allée…

Et puis on est aussi emballés par les créations personnelles des 2 jardiniers qui récupèrent des objets et matériaux destinés à la décharge pour leur donner une 2nde vie au jardin : une cage à chat ancienne en osier se perche dans un arbre pour devenir nichoir, de vieux couverts en argent sont montés en mobile teintant agréablement à nos oreilles au passage sur la terrasse, un ancien baptistère trouvé enfoui dans le jardin a été remonté et a trouvé naturellement sa fonction de baignoire à oiseaux…enfin bref, une collection d’objets insolites qui ajoutent au charme et à la poésie du lieu !

         

Alors bien sûr, certains d’entre nous regrettent que les propriétaires ne connaissent pas toujours le nom précis de leurs plantes, mais au fond est-ce si important ? Et si on se contentait cette fois-ci de se laisser aller simplement à la contemplation de ce magnifique jardin posé au milieu de la Nature ?

Et puis finalement, cette expérience de ne pas avoir d’emblée l’identité des plantes favorisent les échanges de savoirs : on discute entre experts et débutants, on fait travailler notre mémoire, on émet des hypothèses et on développe l’envie de chercher ensuite le nom de cette fameuse petite fleur qui nous a tant émue pour la partager avec nos amis…et nous, à « Balades et Jardins », ce qu’on aime c’est aussi cela : partager des moments de convivialité et en prolonger le plaisir !

Merci à Nicolas et Guylaine pour leur accueil et bravo pour leur beau jardin : c’est promis, nous reviendrons voir l’évolution dans quelques années !!!

Date : 4 mai 2013
Photos / texte : Sophie BLe Jardin de Lopriac
Propriétaires : Guylaine et Nicolas RivoalLopriac – 56700 Kervignac

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