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Balades & jardins

2014

Home / 2014
04Mai

La culture des haricots par Jean Yves

4 mai 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Le haricot : phaseolus vulgaris
Famille : fabaceae papillionacées
Originaire d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud

Type de haricots à rames ou nains
* filet vert / variétés : gusty-  coktel – delinel
* filet beurre / variétés : safran
* filet pourpre / variétés : velour – améthyst
* filet marbré / variétés : triomphe de Farcy
* mangetout rond vert / variétés : proscessor
* mangetout rond beurre / variétés : maxid’or – rocquencourt
* mangetout plat vert / variétés : nassau – artémis
* mangetout plat beurre / variétés : romano wax
* haricot grains / variétés : Paimpol – Cocagne – Soissons – mogette – lingot – michelet
* flageolet / variétés : flageoly – chevrier vert
* haricot germes / variétés : mungo ou pousses de soja

Rotation : 5 ans

Fumure :
100N 100P 100K pas de fumure organique fraîche
La croissance végétative est conditionnée par les conditions climatiques, chaleur et humidité font généralement un grand développement.

Eau : 150mm

Semis :
La température idéale du sol doit être à plus de 12°, je sème en ligne en distançant chaque rang de 50 à 60 cm et 15 à 20 graines au m linéaire ou en poquet en mettant 3 à 4 graines tous les 15 cm.
Je prévois des tuteurs pour les haricots à rames genre tipi ; le nombre de graines au ml est à moduler selon le type de haricot. Je sème à 1 cm de profondeur en enfonçant bien la graine dans la terre fraîche. La levée se fera au bout de 5 à 15 jours selon la météo.
Je programme des semis tous les 15 à 20 jours pour avoir une récolte échelonnée et toujours tendre.
Il est possible de semer à partir du 10 mai en pleine terre et ceci jusqu’au 1 août ou un peu plus précocement avec voile de forçage.
Le haricot est bien adapté en culture hâtive sous serre.

Lutte contre les ravageurs
* La mouche du haricot : pas de fumure organique fraîche
* Les pucerons noirs de la fève : purins d’orties
* Les sitones : pyrèthre
* Les limaces : cendres – feramol
* Les noctuelles terricoles ou défoliatrices : bacillus thuriengensis (bactospeine)
* Les araignées : arrosage urgent
* Les bruches dans les haricots secs :  je ramasse avant complète maturité et je stocke hermétiquement à température en dessous de 13 degrés

Lutte contre les maladies
* Fusariose : plus longue rotation des cultures
* botryris et sclérotinia : éviter l’excès de végétation par une fumure adaptée, un arrosage  contrôlé et une densité correcte. Arroser au pied du haricot le matin de bonne heure. Il existe une méthode biologique (Contans) pour réguler cette maladie.
* anthracnose et graisse : choisir des variétés résistantes ou faire des applications de bouillie bordelaise

Lutte contre les oiseaux :
Filet – épouvantail- fils entrecroisés

Lutte contre les lapins :
* Grillage – fils de clôture électrifiés 1er rang à 5 cm et le second à 10 cm du sol
* Pulvérisation de lait dilué à 10%, c’est à dire 1L de lait pour 10 L d’eau

Références:
Wikipédia
Nature jardins le haricot
Plantes et jardins
Gamm vert

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Jean Yves

 

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19Avr

Conférence : Les iris de jardins par Alain Chapelle

19 avril 2014 Ronan Quidu Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Texte fourni par le conférencier pour illustrer son propos

Quelques notions d’agronomie
Texture de la terre : sableuse, limoneuse ou argileuse. Trop sableuse : séchante et lessivante ; fractionner les apports d’engrais trop argileux : trop compacte et risque de blocage d’éléments : apports précoces.
L’idéal étant le mélange des 3 = 40%de sable, 30% de limon et 20% d’argile.
Pour les Iris de zones humides il peut être intéressant de rajouter du compost. Mais pour l’iris des jardins c’est assez peu important.
Le pH c’est-à-dire le degré d’acidité de la terre. L’intérêt d’un pH neutre : l’assimilation des nutriments est beaucoup plus importante. L’influence du pH sur l’assimilation des éléments fertilisants par la plante. (Etude faite par : Semences de France)
Le pH de la Bretagne est d’environ 4,5 à 5.

Plantes
Les plantes peuvent se diviser en :

  • Plantes acidophiles (pH de 4 à 6,5) : Azalées, Rhododendrons, Bruyères, Hortensias bleus
  • Plantes neutrophiles (pH de 6,5 à 7,5) : la plupart des bulbes et autres plantes de jardins dont l’Iris
  • Plantes basophiles (pH de 7,5 et plus)

Comment remonter le pH
Il faut 300 gr de CAO pur au m² pour remonter d’un point le pH sachant qu’on ne peut pas en mettre plus de 100 gr à chaque fois afin d’éviter les blocages d’oligoéléments et que 30g r seront perdus tous les ans par lessivage.
En pratique mettre 100 gr de chaux vive à 90%, 200 gr de carbonate de chaux à 45% ou 300 gr de lithothamne à 35% et ce, tous les ans.

Il faut donc plus de 4 ans pour remonter le pH d’un point.

Culture de l’Iris
Certains Iris acceptent un sol acide (Iris Sibiricas, I. Pseudacorus, Spurias, Ensatas, iris de Hollande)
L’Iris des jardins fait partie des plantes neutrophiles d’où la nécessité d’apports de chaux, magnésienne de préférence.

Conseils de plantation (cf : fiche ci-jointe)

Pourquoi l’Iris ?
La fleur Arc-en-Ciel
L’Iris est la fleur qui offre le plus de possibilités en formes, en couleurs et en parfums.

L’Iris
Tous les Iris sont composés de 3 pétales, 3 sépales et 3 styles qui sont les organes sexuels de la plante comprenant les étamines portant le pollen et le pistil composé d’un stigmate servant de réceptacle au pollen et surmontant les ovaires.
Certains iris possèdent une barbe sur laquelle se posent les bourdons pollinisateurs.

Quelques espèces d’Iris

IRIS A BULBES

– Iris Reticulatas les premiers à fleurir

– Iris Xiphium à bulbes du pourtour méditerranéen dont l’I. latifolia, l’iris des Pyrénées qui a donné l’iris de Hollande.

Ces bulbes sont à planter en automne à 10cm de profondeur 

IRIS A RHIZOMES

APOGON sans barbe

– IRIS D’EAU

  • Laevigata un joli bleu venant d’Asie
  • Pseudacorus de nos marais, plutôt jaune
  • Versicolor venant d’Amérique du Nord, bleu violet

– IRIS DES ZONES HUMIDES

  • Ensata ou I. Kaempferi du Japon
  • Sibirica
  • Spuria

– IRIS DES TERRES SECHES

  • Foetidissima à petites fleurs bleutées et graines rouges les seuls avec le I. Pseudacorus à fleurir à l’ombre
  • Unguicularis d’Alger fleurit en hiver
  • Tectorum originaire de Chine et Japon mais depuis des années sur le toit des chaumières souvent croisés avec des nains
  • Arilbred du Moyen Orient

– POGONIRIS avec barbe

  • Pumila petites fleurs violettes
  • Lutescens nain du sud de France
  • Germanica
  • Florentina
  • Pallida
  • Variegata
  • Plicata 

Iris Hybrides ou Iris des jardins tétraploïdes

Histoire de l’hybridation
Au 19ème siècle : les amateurs d’iris récoltaient les graines fécondées par les bourdons et les semaient : De Bure, Jacques, Lemon en France.
Au début du 20ème siècle : ils ont commencé à hybrider en choisissant les parents : Vilmorin et Ferdinand Cayeux, en France et Foster en Angleterre.
En 1920 aux USA naissance de l’AIS (American Iris Society).
La SFIB (Sté Française des Iris et Bulbeuses) en 1959.
Cependant jusqu’en 1939, 95 % des créations mondiales étaient françaises.
Après la guerre, les américains prennent le monopole.
Les principaux Schreiner et Black & Johnson (Mid-America).
Et aussi en plus Keppel, Ghio, Sutton, Aitken, etc.
En Australie surtout Barry Blyth.

Créations de nouvelles variétés :

BUT : AMELIORATION

  • Tiges (solidité, ramifications, étagement)
  • Plante (multiplication, résistance aux maladies)
  • Fleur (Forme, largeur des épaules, ondulations, tenue, texture, frisure)
  • Couleurs (nouvelles couleurs ou associations de couleurs, barbes de couleurs parfois surmontées d’un éperon ou d’une cuillère c-à-d en forme de petit pétale, broken, striure, spot)

LA TECHNIQUE :

  • Choisir les bons parents
  • Prendre le pollen sur les étamines du père et le déposer sur le pistil de la mère

Classification :

HAUTEUR < de 40 cm : Floraison mi-fin avril

  • Iris Nains Miniatures < 25 cm
  • Iris Lilliputs de 25 à 40 cm

HAUTEUR de 40 à 70 cm : Floraison fin avril à mai

  • Iris Grands Miniatures : fleurs de <10 cm
  • Iris Intermédiaires : fleurs de 10 à 13 cm (floraison entre les nains et les grands Iris)
  • Iris De Bordure : fleurs de 10 à 15 cm (floraison avec les grands Iris)

HAUTEUR > de 70 cm : Floraison de début mai pour les précoces à début juin pour les tardifs – Pour les remontants (seulement 10% des variétés) fin d’été et automne

  • Grands Iris Standards

Catégories :

Selfs ou unicolores (blanc, blanc teinté, jaune, orange, brun rouge, pourpre, rose, bleu, noir)

  • Variegatas : jaune/brun rouge
  • Bitones : 2 tons d’une même couleur
  • Amoénas : blanc/couleur
  • Plicatas : blanc bordé d’une couleur
  • Luminatas : lumière sous la barbe
  • Bicolores : 2 couleurs différentes
  • Brokens : des striures aléatoires
  • Striés : stries foncées sur fond clair
  • Space Age : un éperon prolongeant la barbe portant parfois une cuillère

Quelques questions souvent posées

Les Iris dégénèrent t’ils ?

  • Heureusement non s’ils sont issus d’un rhizome, c’est ce qu’on appelle la multiplication végétative ;
  • La reproduction sexuée donne des graines ; les fleurs correspondront au patrimoine génétique des parents et dans la même gousse vous pouvez avoir toutes les couleurs ;
  • Ils ont été plantés trop près d’autres variétés qui les ont étouffés ou à l’emplacement d’autres iris c-à-d dans une terre épuisée par cette monoculture.

Les fleurs changent-elles de couleur selon le sol ?

  • Non, par contre un apport de potasse renforce les couleurs des 1ères fleurs ;
  • De même un sol riche (sauf en azote) donnera de plus grandes fleurs en plus grand nombre.

Pourquoi mes Iris ne fleurissent pas ? (Cf : conseils de plantation)

  • Rhizomes trop enfoncés ;
  • Pas assez de soleil ;
  • Le sol trop acide ;
  • Ils ont besoin d’être divisés et replantés dans une terre nouvelle (tous les 5 ans).

Conclusion
Que sera l’Iris dans les années à venir ?
En 1900 on pensait avoir atteint les limites de l’évolution.
Quelques pistes du BLEU sans violet
Un ROUGE plus rouge malgré l’absence de la pélargonidine, le pigment rouge.
De nouvelles associations de couleurs
Des iris très STRIES
De nouvelles formes plus PETITES mais plus NOMBREUSES ou au contraire des fleurs plus grandes mais avec une substance plus épaisse durant plus longtemps
Les SPACE AGE : la cuillère au bout de la barbe formant une 4ème pièce florale.
Plus de remontants et de meilleure qualité.

Date : 12 avril 2014
Alain Chapelle et Yolande Airaud
Pépinière “Jardin d’Iris ” – Trévingard – 56340 Bubry
02 97 51 73 20 – 06 78 10 41 15
www.jardindiris-bubry.com

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06Avr

Les laitues par Thérèse

6 avril 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Du printemps à la fin de l’automne, avec ou sans protection, il y a toujours une variété de laitue à cultiver dans son potager.
Crue ou cuite, contenant 95% d’eau, la laitue est un légume riche en fibres, en minéraux (potassium et calcium) et oligo-éléments et pauvre en calories (15 à 20 kcal pour 100g).
C’est un aliment indispensable dans nos assiettes pour équilibrer nos repas.

Les 5 principaux types de laitues :

1 Les laitues pommées ou beurre
Des feuilles larges, lisses ou gaufrées, tendres, épaisses ou croquantes, serrées autour d’un cœur jaune, forment des pommes rondes légèrement aplaties.
Des variétés précoces pour le printemps :
* Bon jardinier (volumineuse),
* La première (début de saison, feuilles épaisses),
* Gotte jaune d’or (petite pomme),
* Reine de Mai (petite pomme légèrement teintée de rouge)

Des variétés pour une culture du printemps à l’automne, résistantes à la montée à graines :
* Nadine (feuilles épaisses et croquantes, pomme volumineuse et bien fermée),
* Merveille de Nancy (croquante, vert blond),
* Santoro (vert clair, serrée et croquante),
* Sanguine améliorée (tendre, teintée de rouge),
* Lobela (vert brillant, très bonne saveur),
* Merveille des 4 Saisons (pomme rouge brun)

Des variétés à forcer (culture sous abri) :
* Matinale et Diola (semis en automne, récolte de novembre à avril) volumineuses, feuilles épaisses,
* Alexandria (semis août, récolte en automne)

Des variétés pommées d’hiver : semis du 15 août à fin septembre pour une récolte au printemps, résistantes au gel, repiquage en automne :
* Val d’Orge,
* Brune d’Hiver,
* Grosse Blonde d’Hiver,
* Merveille d’Hiver,
* Passion Blonde…

2 Les batavias
Des laitues pommées aux feuilles croquantes, gaufrées, ciselées ou crispées, vertes ou rouges, souvent lentes à monter.

Des variétés traditionnelles pour le printemps :
* Dorée de Printemps (très bonne),
* Blonde de Paris…

Des variétés pour le printemps et l’automne :
* Cocktail (excellente),
* Batavia La Croquante (vert pâle bordée de rouge, culture facile)

Des variétés résistant à la chaleur :
* Blonde de Laeken,
* Carmen,
* Chou de Naples,
* Merveille de Vérano,
* Pasquier,
* Kamikaze,
* Rouge Cardinal…

Des variétés pour les 3 saisons :
* Reine des Glaces (une des meilleures batavias),
* Eole (amélioration de Dorée de Printemps)
* Nauplus (grosse pomme), Or Ros (vert clair bordée de rouge)

3 Les romaines
Des feuilles allongées épaisses et croquantes forment des pommes souvent volumineuses appelées chicons.
* Blonde Maraîchère (lente à monter),
* Blonde Lente à Monter (cœur serré),
* Chandor (résistante aux virus, du printemps à l’automne)..

4 Les feuilles de chêne
Vertes, rouges ou brunes, à cultiver du printemps à l’automne, des feuilles découpées, croquantes.
* Salad Bowl (très décorative),
* Kipling (+++, récolte de juin à septembre),
* Gourmandine( comme son nom l’indique)
* Panisse (supporte bien la chaleur),
* Prunaï (rouge)

5 Les laitues à couper
Pour des récoltes feuille à feuille si on ne coupe pas le collet.
* Lolla Rossa (vert brun bordé de rouge, décorative),
* Saint Vincent(vert marqué de brun rouge),
* SaladBowl (peut se récolter aussi en 1 fois)

Conditions de culture
Les laitues appartiennent à la famille des Astéracées.
On les classe dans le groupe des légumes feuilles. Pour se développer, il leur faut une terre fertile, riche en humus. Elles ont essentiellement besoin d’azote (N) (sans excès) mais aussi de potasse et de phosphore.
Comme c’est un légume peu gourmand, une fertilisation de fond apportée à l’automne ou au moment de la plantation suffit.
On apportera donc du compost décomposé et/ou du fumier bien mûr.
A noter qu’un manque de calcium (fréquent dans notre région) peut entraîner un brunissement au bord des jeunes feuilles.
Après une culture de laitues, on peut encore cultiver d’autres laitues car elles épuisent peu la terre.

Semis et transplantation
Pour avoir des laitues toute l’année, il ne faut pas hésiter à échelonner les semis. Mieux vaut semer en toute petite quantité toutes les 2 ou 3 semaines, la récolte survenant 7 à 8 semaines plus tard.
Le semis peut se faire en serre (surtout pour les cultures précoces), sous châssis, en pépinière ou directement en pleine terre.
A savoir que pour germer, les graines ont besoin d’une température de la terre de 12 à 15° mais jamais plus de 22° (blocage de la germination).
Le semis peut se faire en godet (ce qui permet une reprise plus rapide après la transplantation) en caissette, en terrine ou en ligne dans une terre ou un terreau léger. On enfonce les graines à moins d’un centimètre en ne les serrant pas trop. De toutes façons, il faudra éclaircir en ne gardant qu’un plant dans un godet ou un plant tous les 5 cm en pleine terre. Ensuite, il faudra maintenir le semis humide.Au bout d’un mois environ, il faut mettre les plants en place à 30 cm d’écart en tous sens minimum.
Si vous avez opté pour les godets, vous devez émietter la terre sur laquelle vous placez votre motte en appuyant dessus pour l’enterrer de moitié. Lorsque le plant se développera, le collet restera hors de terre et cela limitera la pourriture des feuilles de base.
Si vous avez opté pour des plants à racines nues, vous faites un trou avec le plantoir, vous placez le plant sans retrousser les racines (que vous avez éventuellement raccourcies) et en laissant le collet libre. Ensuite vous tassez la terre en plantant votre plantoir à côté du plant (ce qui fait un trou pour l’arrosage).
Si vous avez effectué un semis direct, il n’y a qu’à éclaircir.

Ensuite, il faudra :
* veiller à un arrosage régulier mais modéré (plutôt au pied), pour éviter une montée à graines trop rapide qui se produit lorsque l’arrosage est irrégulier.
* pailler entre les rangs pour maintenir l’humidité et protéger la terre.
Au moment de la récolte, arrosez la pomme pour qu’elle garde sa fraîcheur, coupez le collet et retirez les feuilles extérieures abîmées en laissant le tout en place.

Problèmes rencontrés

1 La fonte des semis.
2 Les limaces ! surtout lors des semis et de la transplantation.
3 Les larves de taupins appelés vers fil de fer, les vers gris qui sont les chenilles de la noctuelle et les louvettes qui sont les chenilles du petit hépiale.
Ces indésirables creusent des galeries dans le collet et font mourir les plants. La lutte est difficile puisque ces prédateurs sont sous terre :
* un travail du sol régulier pour détruire les œufs et les larves,
* un nettoyage autour des collets des salades pour trouver les intrus lorsqu’un plant flétrit,
* aux pieds des plants, un arrosage de purin de fougères (très efficace sur les taupins), d’infusion d’absinthe ou d’extraits d’ail comme répulsif

4 Les virus qui affectent certaines variétés anciennes.

Date : 5 avril 2014
Photos / texte : Thérèse

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18Mar

La Pépinière de Thierry Delabroye à Hantay 59

18 mars 2014 Ronan Quidu Pépinières visitées

Si vous recherchez un hellébore, qu’il soit picoté à cœur d’anémone, double, du blanc pur au pourpre en passant par le jaune, l’abricot, c’est à Thierry Delabroye qu’il faut vous adresser.

Vous craquez pour les heuchères ? «Caramel » et « Citronelle » sont des créations de Thierry, et il y en a beaucoup d’autres.

Adresse incontournable aussi pour les épimediums…

Thierry est un passionné intarissable sur ses plantes.

Thierry et Sandrine Delabroye ne pratiquent pas la vente par correspondance, mais vous pourrez le rencontrer sur les Fêtes des Plantes.

Date : 02/03/14
Texte : Françoise M

Pépinière Delabroye40 rue Roger Salengro – 59496 Hantay

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12Mar

Le Sentier du Chimonobambusa à Hellemes (59)

12 mars 2014 Ronan Quidu Jardins visités Nord

Lundi 3 mars 2014, à Hellemmes… Le temps est gris mais c’est l’émerveillement en découvrant Le sentier du Chimonobambusa…Comme son nom le laisse deviner, ici nous sommes au Japon… ou presque.

C’est un petit jardin de ville, à peine 400 m², étroit et tout en longueur que l’on savoure tout au long de la visite.

La propriétaire des lieux, passionnée depuis l’enfance par l’Asie, a commencé ce jardin en 2003. Un travail énorme a été effectué pour parvenir au résultat recherché et ce n’est qu’après la transformation de la maison que Martine s’est attaquée au jardin qu’elle a également totalement transformé. Citerne, dalle de béton, hangar, poulailler etc., il a fallu quatre ans pour tout enlever et tout modifier.

La lecture d’ouvrages spécialisés, le soutien de son mari et un travail incessant ont permis à Martine de réussir ce jardin qui lui tient tant à cœur et qui demande beaucoup d’attention quotidienne et de taille.

On retrouve le principe des jardins japonais c’est-à-dire aucune ligne droite mais des courbes et des dénivellations ce qui permet d’agrandir l’espace. Au fur et à mesure de la déambulation, les ambiances sont différentes. Tous les éléments qui composent le jardin japonais sont présents : l’eau, la pierre et les plantes. On trouve bien sûr, des arbres taillés en Niwaki (en nuage) et il faut également citer de nombreuses variétés de fougères, d’Ophiopogon, de mousses, d’Acer et de bambous dont le fameux Chimonobambusa qui donne son nom au jardin. Pour l’anecdote, on dira également que c’est avec ce bambou qu’a été réalisée la canne utilisée par Charly Chaplin !

Depuis peu, le jardin s’est enrichi d’un pavillon de thé où un Maître de thé préside à la Cérémonie du thé sur réservation.

Nous sommes venus en hiver mais emprunter le sentier du Chimonobambusa à d’autres saisons doit réserver encore de belles surprises.

Ce jardin nous parle, nous émerveille et on a qu’une envie : y revenir à défaut de pouvoir y rester. Un grand merci à Martine, pour son accueil, sa gentillesse, sa disponibilité et le beau voyage qu’elle nous a permis de faire.

Date : 3 mars 2014
Photos / texte : Alain et Anne Marie D

Jardin privé – Prix Bonpland 2012 – Visites sur RDV

Le Sentier du ChimonobambusaM. et Mme Vandenbussche
97 rue Roger Salengro – 59260 Hellemmes

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10Mar

Le Jardin de Didier Willery à Camblain Châtelain (62) 

10 mars 2014 Ronan Quidu Jardins visités Pas-de-Calais

Visiter un jardin qu’on ne connait absolument pas, même en photo, est un moment troublant….

Une belle gelée blanche et un soleil timide ont constitué un premier comité d’accueil pour ce jardin situé à l’extrémité du pays minier, et face à la campagne.

D’une superficie de 2.500 m², créé entre 1990 et 2000 avec l’aide de Pascal Garbe, qui œuvre au sein des jardins Fruitiers de Laquenexy, ce jardin est celui d’un fou de plantes, et a été conçu comme un décor pour photographier les associations de végétaux.

Une ligne médiane structure visuellement un lieu grosso modo rectangulaire, qui s’est peu à peu constitué par l’achat de petites pièces de terre. On y accède par un ensemble de bâtiments (maison d’habitation et petites resserres et remises), répartis autour d’un système de terrasses et de jardinets presque informels, dont les végétaux se faufilent entre les graviers, se mélangent, se font valoir les uns les autres. Une fausse sauvagerie, établie sur un support de remblais, la terre ne compte pas pour beaucoup dans ces plantations d’hellébores de Corse, stipa tenuifolia, thyms, sedums et bambous. On trouve d’ailleurs une douzaine d’espèces de bambous, bien maîtrisés grâce à une taille annuelle d’un tiers des tiges (ensuite broyées, et utilisées comme barrière anti-limaces ou mises au compost). Eclaircir les bambous de cette manière, ralentit leur pousse, un peu d’arrosage et de nourriture font le reste (eh oui, les bambous sont comme nous, ils ont faim, et ils cherchent leur nourriture de plus en plus loin si leur frigo est vide… nourrissez les un peu, ils resteront à la maison !)

Didier considère son jardin aux innombrables plantes comme une passerelle, une espèce de laboratoire où son savoir, sa logique et sa fantaisie l’amènent à des essais de culture, de taille, d’associations végétales, et sont les points de départ de l’écriture de ses livres et le support de leurs illustrations.

Par exemple, il ne taille ses pommiers cordons qu’en vert et 4 ou 5 fois dans l’été (toutes les tiges nouvelles de la taille d’un crayon sont coupées au-dessus du premier bourgeon), et ils sont complètement interplantés d’aromatiques, hellébores, géranium, et autres.

Didier teste aussi les pommiers colonnaires, qui ne nécessitent aucune taille, version idéale de l’arbre fruitier pour les petits jardins ! Ils voisinent avec des groseillers, des caseilliers, et là encore, le sol est planté de nombreuses herbacées. Chaque petite chambre de verdure réserve ses surprises, styles différents, familles de végétaux différentes, et Didier nous « fait voir » par des gestes et des descriptions abondantes ce que sera le décor au long des saisons.

Et on le « voit », ce décor ! On imagine le nuage rose de la floraison de Calamagrostis ‘Overdam’ unifiant les plantations de la petite prairie fleurie (euphorbes, hellébores, des bulbes à foison, asters, buddleias, cotinus, spirée salicifolia, il y en a tant qu’il ne peut plus ajouter de plantes que petites, pour ne pas avoir à faire un trop grand trou…). On voit déjà le décor de pivoines, stachys, stipas…. du potager. La petite mare logée… dans un toit d’estafette (jardiner, c’est recycler !!!) sera bien fleurie dès le printemps. Près du potager, un petit verger où le pied des fruitiers est entouré de carrés d’herbe qu’on ne tond pas : au printemps, l’herbe courte ne gêne pas l’arbre dans son absorption des nutriments et de l’eau de pluie nécessaires à la fabrication de la sève montante ; la saison avançant, l’herbe poussante ne gêne pas l’arbre qui a désormais besoin de sève élaborée obtenue grâce à la photosynthèse. Et en plus… cela crée un décor à la fois raffiné et champêtre.

Plus loin, un autre bassin est entouré de crinums et de fougères. En automne, les frondes des secondes, laissées sur place, serviront de protection aux bulbes des premiers ….

On se glisse au travers de haies, hautes ou basses, qui jamais n’enferment mais marquent simplement des transitions entre des ambiances ou servent d’appui et de mise en valeur à d’autres végétaux, on arrive au délicieux petit poulailler dont les occupantes, assez timides, n’ont pas souhaité nous dire bonjour, et on remonte vers le jardin blanc protégé par un angle de murs, et qui comporte 3 points d’eau ronds dont les tracés sont brouillés par la multitude de petits couvre-sols qui se prélassent là pour accompagner des lianes.

En bas du terrain, une grande « respiration » ronde de gazon fait la transition avec la campagne mitoyenne par une haie variée, une chaise est là, prête à accueillir le jardinier rêveur…

Il est difficile (enfin … il m’est difficile !) de, tout à la fois, savourer un endroit, écouter son créateur, noter ce qu’il dit et prendre des photos …. Je n’ai noté que quelques noms de végétaux :

  • Syringa meyeri ‘Palibin’, naturellement court et rond
  • Prunus feketeana, à forme pleureuse
  • Ribes sanguineum ‘White icicle’
  • Osmanthe burkwoodii pour faire des topiaires (à tailler fin juillet pour avoir des fleurs au printemps suivant)
  • Bergenia ‘Sunningdale’ (pourpré à fleurs très roses et assez hautes)
  • Hamamelis x intermedia ‘Aphrodite’
  • Hemerocallis ‘Golden Zebra’ à feuillage panaché et petites fleurs orangées
  • Stachirus praecox au feuillage panaché et floraison blanche

Je me suis laissée aller à savourer l’accueil chaleureux et généreux de Didier, à respirer son jardin, m’amuser de mille petits détails, admirer un savoir-faire qui semble si simple ! La maison s’entoure de ses jardinets et terrasses, puis le terrain déroule ses coins et recoins. On pourrait résumer notre visite à cela, et pourtant, au-delà des …milliers (?) de plantes qui vont tour à tour se développer, je garde le souvenir de ces successions de jardins dans le jardin dans une harmonie sereine en cette fin d’hiver, mais qui va exploser de coloris et de végétation dès le printemps.

Date : 2 mars 2014
Photos / texte : Nicole MLe Jardin de Didier Willery62470 Camblain Châtelain (près de Béthune)

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06Mar

Le Jardin de Séricourt à Séricourt (62)

6 mars 2014 Ronan Quidu Jardins visités Pas-de-Calais

Aux confins de la Somme et de la Moselle, le jardin d’Yves Gosse de Gorre, classé jardin remarquable, se dévoile à nous par un après-midi d’ombre et de lumière.

Nous accédons au cœur du jardin par un sentier ombragé, aux couvre-sol d’épimèdes, de lierre, d’hellébores et de perce-neige, parsemés de pierres auxquels font écho des cubes d’acier rouillés et déchiquetés, comme des débris de bataille, des vestiges de la guerre.

Puis, un bataillon d’ifs dorés s’offre à nous, figures de guerriers auxquels répondent des masques étranges et impressionnants de force brute.

Par des trouées dans les arbres, nous parvenons à un jardin géométrique composé de cubes d’ifs de tailles différentes posés sur le gazon. Il nous faut en hiver imaginer les vivaces qui animent les topiaires à la belle saison : restes d’hydrangeas aux panicules froissés, tiges desséchées de graminées…

A travers un portail d’hêtres pourpres au feuillage marcescent nous pénétrons sous une énorme pergola, une cathédrale, gloire de roses au moment de leur floraison, dominée par une croix en tilleul.

Revenant sur nos pas nous entrons dans le jardin de topiaires, façonnés dans le buis et l’if et qui nous offre 400 formes différentes.

Un étonnant salon de verdure en ifs taillés nous tend ses bras accueillants, la table est prête pour un improbable apéritif avec sa bouteille et ses verres sculptés en vert.

De chambres végétales en chambres végétales protégées de rideaux d’arbres variés nous découvrons encore une arabesque de buis, étonnant à plat labyrinthique qui semble nous inviter à un parcours initiatique et dans le point bas du jardin une mare que nous devons imaginer ceinte de plantes de terre humide sur lesquelles veille un saule à la ramure torturée.

Après trois heures de promenade dans ce jardin de plus de 4 hectares, nous nous sommes promis d’y revenir en été et en automne pour découvrir les accompagnements fleuris de toutes les sculptures végétales symboliques qui confèrent au jardin, en hiver, sa beauté.

Date : 1er mars
Photos / texte : Elisabeth M

Le Jardin de Séricourt2 rue du Bois – 62270 Séricourt

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04Mar

Les Jardins de Maizicourt (80)

4 mars 2014 Ronan Quidu Jardins visités Somme

L’entrée des jardins de Maizicourt est d’un charme fou.

Celui des ans accumulés et de l’amour d’une jardinière pour un endroit qu’elle a développé, agrandi et embelli.

L’accueil extrêmement chaleureux, nous a permis de sublimer des conditions climatiques un peu ‘humides’, les photos vont hélas en pâtir et le carnet de note prendra quelques gouttes au passage !

Mais foin de ces aléas, ce jardin est magique, plein de recoins, d’arbres majestueux et d’allées où notre âme d’enfant se laisse égarer avec joie.

Situé en Picardie, ce jardin mélange les styles avec bonheur, anglais, français, japonais. Catherine et André Guévenoux l’ont acheté en 1989 et n’ont eu de cesse ensuite de l’aménager et l’agrandir au fil des ans. Il a été ouvert au public en 1997.

Les guides seront le propriétaire et Nadine, la jardinière qui seconde la propriétaire dans l’entretien de cet espace multiple et qui vient de prendre une retraite bien méritée. Difficile de ne pas craquer d’abord pour le château, construit au début du XVIII° siècle, précédé d’une cour d’honneur de forme violonée.

Une grange elle aussi du XVIII° siècle a été rénovée et aménagée en une charmante orangerie ou le propriétaire nous a laissé déposer nos cabas et attaquer nos sandwichs, le tout aidé des quelques breuvages qui ont su nous réchauffer. Une succession de fabriques émaillent le jardin, toutes différentes, toutes d’un charme fou, qui abritent la cabane des enfants, le poulailler, la maison du jardinier, etc.

Ce qui m’a touchée dans ce jardin d’hiver, marqué par des structures fortes, c’est l’attention portée aux passages entre deux jardins, entre le jardin et les champs.

Les déambulations sont toutes différentes, travaillées en fonction du jardin où elles mènent. Ici allée cavalière, ici perspective monumentale ouvrant la vue sur le château, là chemin glissé entre les plantations, semé de dalles, de rondins qui préservent les pas vagabonds du promeneur.

L’ailleurs est suggéré, à moitié dissimulé, caché ou annoncé par des haies de persistants ou des haies colorées de charme au feuillage marcescent mais néanmoins fortement coloré.

La taille apporte sa transparence et anime ces enclos. Les écorces des arbres nous surprennent au détour d’un regard attentif, les premières floraisons des prunus enjolivent le lointain.

La jardinière fait avec les lieux et choisit de composer avec cette nature qui avant son arrivée avait envahi certains espaces. Le long de la Grande Allée, les houx sont taillés afin de les rabattre et de leur donner une autre puissance. Le sous-bois ainsi éclairci abrite tout un petit peuple qui peut courir entre les nivéoles, les fougères, les lierres.

Les poulettes s’égaillent dans cet ensemble et derrière la haie paissent tranquillement quelques moutons noirs d’Ouessant.

Les arbustes, les arbres sont taillés, formes à la française qui marquent de leur rigueur l’entrée d’une chambre, douce accumulation des buis taillés qui s’appuient sur la brique rouge des bâtiments, érable mené en table qui souligne l’horizon.

Un potager et un cloître, espace secret, sont plantés d’hydrangeas, de magnolias, de quelques azalées. Pour l’avoir visité à d’autres saisons ce jardin magnifique prend toute sa puissance au moment de la floraison des roses. C’est un jardin que l’on peut visiter plusieurs fois sans se lasser.

Date : 1er mars 2014
Photos / texte : Mireille K

Une page facebook qui permet de suivre l’évolution des saisons grâce aux photos diffusées

https://fr-fr.facebook.com/LesJardinsDeMaizicourt

Il existe un livre sur les Jardins de Maizicourt, aux éditions Ulmer.Les Jardins de MaizicourtPropriétaires : M. et Mme André Guevenoux
80370 Maizicourt

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28Fév

Le Jardin du Bois de Morville à Varengeville sur Mer (76)

28 février 2014 Ronan Quidu Jardins visités Seine Maritime

Le soleil était de la partie, enfin, pour notre visite du bois de Morville, à Varengeville sur Mer. Nous avions rendez-vous sur le parking de l’église de Saint Valery, un site merveilleux, et heureusement, car l’attente s’est éternisée. En désespoir de cause, nous avons demandé notre chemin au facteur, qui par chance passait par là. Et c’est devant la barrière de sa propriété, que nous avons finalement retrouvé M Etienne Choquet, qui commençait lui aussi à trouver le temps long…

Après les explications de rigueur suite à ce rendez-vous manqué, la visite a pu commencer, mais le terrain en grande partie impraticable du fait des pluies récente, ne nous a pas permis de voir l’intégralité du jardin, mais qu’importe car ce jardin est surtout et avant tout, un merveilleux paysage tout en harmonie, dans lequel on apprécie, le travail du paysagiste Pascal Cribier.

L’un des éléments marquant du jardin est bien sûr, la mise en valeur d’arbres majestueux au sein de la propriété, dont s’est occupé personnellement le paysagiste, par un élagage avisé. Leurs silhouettes s’élancent devant de grands aplats de graminées qui soulignent le dénivelé de la prairie. Quelques scènes plus intimistes se révèlent au détour du chemin.

Dans l’angle de la chaumière une haie festonnée de chêne vert, se joue de la lumière. Les iris qui poussent sur le toit, permettent de vérifier qu’aucun rongeur n’y a trouvé refuge.

Par ci par là, on retrouve les floraisons pointillistes des camélias et des bulbes. On appréciera au mieux le travail du paysagiste dans le vallon, avec quel naturel il s’enfonce devant la maison, quand on sait que lorsque M Choquet a acheté la propriété de 8 ha il y a une cinquantaine d’années, il a dû grimper dans un arbre, pour confirmer ce que la propriétaire d’alors lui disait, à savoir que l’on voyait la mer.

Date : 28 février 2014
Photos / texte : Carole LLe Jardin du Bois de MorvillePropriétaire : Etienne Choquet
76119 Varengeville sur Mer

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28Fév

Le Jardin du Vastérival à Sainte Marguerite sur Mer (76)

28 février 2014 Ronan Quidu Jardins visités Seine Maritime

Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir de vous parler d’une très belle histoire d’amour, entre une Dame, la princesse Greta Sturdza et son jardin, le Vastérival à Sainte Marguerite sur Mer.

Elle débute par l’acquisition, en 1955 de la maison du compositeur Albert Roussel et d’un méchant vallon attenant, couvert de broussailles, parsemé de quelques beaux arbres, dans un endroit marécageux et très éventé car tout près de la mer.

Les premiers travaux vont consister à défricher, drainer et border l’espace de coupe-vent.

Vont ensuite venir les années où, avec une passion inextinguible, elle va rechercher, trouver puis méticuleusement planter quelques 8 à 10.000 plants, rares pour la plupart.

Elle, l’autodidacte, va créer avec un sens artistique incroyable un vallon enchanté. Elle veut un jardin des quatre saisons, un jardin intéressant à chaque saison. Elle, la princesse roumaine en exil, avec sa force et à force d’amour elle l’aura !

Foin d’esprit de collection ! Ce sont les facultés de rusticité, de floraison ou la beauté d’un feuillage qui l’intéressent et qu’elle recherche afin de les marier, avec un soin subtil.

Cinquante années de travail, d’imagination, et de joies immenses vont donner environ 10 hectares de jardin d’une stupéfiante beauté.

Ce vendredi 28 février 2014, le groupe Balades et Jardins est convié par Didier Willery, Sybille et un couple d’amis de la Princesse à visiter le Vastérival.

Didier Willery, fidèle collaborateur de la Princesse et chargé de veiller sur son œuvre, va brillement, en quatre heures, nous donner un aperçu de la multitude de perspectives et de points de vue que le relief, très accusé du jardin, procure, aidé aussi par de nombreux exemples de taille en transparence.

Bien sûr les explications concernant l’identité et les qualités des végétaux ne seront pas oubliées.

Enfin, c’est avec des propos d’infinie affection et de respect qu’il nous parlera de la Princesse Sturdza, soucieux de nous faire sentir son esprit qui flotte sur ce merveilleux vallon.

Personnellement, j’ai dans mon cœur une très sélective liste de jardins que j’ai visités et que je revisite ponctuellement : ce sont pour moi, en quelque sorte, des parents et j’éprouve régulièrement le besoin de les revoir.

Nul doute pour moi que le Vastérival va entrer dans cette liste.

Date : 28 février 2014
Photos / texte : RoseLe Jardin du VastérivalAllée Albert Roussel 346
Route du Phare d’Ailly – 76119 Sainte-Marguerite-sur-Mer

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