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01Juin

The Lost Gardens of Heligan en Cornouailles (GB)

1 juin 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Cornouailles

On est arrivés la veille en Cornouailles. La nuit a été pluvieuse, la matinée s’annonce plutôt humide et grise … c’est l’Angleterre ! On prévoit chaussures de marche et imper pour cette 1ère journée d’une semaine de visites.

10 heures, nous nous présentons devant « Les jardins perdus de Heligan ». C’est un grand domaine de 400 ha, aménagé pour recevoir de nombreux visiteurs : parking – Monsieur et Madame Murphy ( !) – bureau et réception – restaurant – aire de pique-nique et boutique.

Dès l’entrée, on devine que l’on va osciller entre traditionnel : boîte aux lettres et cabine téléphonique rouge vif typiquement anglaises et exotisme avec géranium de Madère, fougères, palmes et une superbe touffe de « myosotidium hortensia » aux larges feuilles rondes vernissées, aux grandes fleurs bleu vif de myosotis – magnifique !

Pas de visite guidée, mais on nous fournit un plan de la propriété en français !

Heligan est un vaste domaine acquis au 16ème siècle par la famille Tremayne : on lui doit la maison et les jardins privés qui la bordent. Les descendants successifs ont développé les jardins ornementaux, la Grande Allée, le flora’s green et le jardin italien qui descendent en pente douce vers la maison ; à l’ouest et au sud des zones plus sauvages avec « la vallée perdue » et la « Jungle » descendent vers la mer.

Passé le guichet sous la futaie, une « tête de géant » nous accueille : sculpture végétalisée rigolote qui ressemble plutôt à un lutin facétieux nous guidant du regard vers le jardin du Nord et là, le long des allées, c’est un déferlement de couleur, de Rhododendrons, de fougères, de primevères. Les troncs des myrtes « Luma » sublimés par l’humidité ambiante sont d’un orange éclatant. On admire des arbrisseaux inconnus dont les fleurs en clochettes sont d’un mauve délicat.

Au 19ème siècle, les « Grandes maisons » vivaient en autarcie. Après la 1ère Guerre mondiale, faute de personnel, les Jardins sont laissés à l’abandon, envahis par les ronces. Il y a environ 20 ans, les nouveaux propriétaires ont fait renaître ces « Jardins perdus » et en particulier restaurer la « petite cour au melon » protégée par des murs en briques et appentis où sont rangés outils et pots de semis, avec au centre l’alignement des châssis.

À la suite, le vaste potager très structuré, impeccable, alimente le restaurant du Domaine. L’allée centrale, sous sa double voute de pommiers en arceaux doit être somptueuse au printemps…

En descendant vers la « maison », on découvre le « jardin de fleurs » ceint de hauts murs en briques : Jardin très ordonné avec des allées pavées. Dans la partie centrale, les rangs de fleurs sont pour la plupart étiquetés. Au pied des murs de superbes touffes de vivaces : l’harmonie des couleurs, les associations de feuillages paraissent parfaitement coordonnées.

En continuant vers le « jardin du cadran solaire », on découvre des scènes où les rappels, contrastes entre couleurs et formes sont très pensés – un vrai régal.

Une harmonie de blanc avec un majestueux « Davidia involucrata », arbre au mouchoirs avec ses bractées blanches, entouré de deux imposantes jarres plantées d’arums : scène très élégante.

L’allée qui conduit au « Flora’s green », grande pelouse avec des massifs de Rhododendrons – impressionnants – est bordée de Caméllias, Stewartias, rhododendrons certains plus que centenaire dont les troncs humides capent la lumière – remarquable !

En redescendant vers « la jungle » on découvre « le pavillon d’été ». Au fond, au nord le préau ouvert sur un patio avec calades et dallages, bassin central avec fontaine, de chaque côté , deux grands bancs classiques, en bordure tout autour des massifs de petits arbustes et vivaces et au sud une haie ondulante taillée en arche, cadre la vue sur la campagne avec la mer en arrière-plan. Un bijou – une foule d’idées pour l’aménagement d’un petit jardin sans problème et entretien.

Dans la jungle, des cheminements en bois aident à la descente vers le fond du vallon, enjambent les ruisseaux : l’eau est partout présente. Sur les pentes, la végétation est très serrée, touffue, c’est un foisonnement de bambous, gunneras, de dicksonias « Antartica » immenses,un enchevêtrement de végétaux.

Et, surprise un pont de corde est suspendu en travers du vallon … on s’empresse de le traverser … on tangue au-dessus d’une mer de fougères arborescentes … Le soleil est enfin au rendez-vous, la végétation luxuriante, la chaleur moite, on s’y croirait presque … ! Mais il est temps de remonter vers l’accueil du domaine, lieu de rendez-vous pour le pique-nique. En chemin sous les frondaisons, nous croisons les sculptures végétalisées qui ont fait la réputation du domaine.

En cours de visite, un jardinier nous a donné le nom de l’arbrisseau aux fleurs mauves délicates : « JOVELLANA », originaire de Nouvelle-Zélande…

Très belle visite enthousiasmante. Merci Bidou, très bon choix !

Date : 27 mai 2016
Photos / texte : Joëlle BLost Gardens of HeliganPentewan – St Austell 6 PL26 6EN

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27Mai

Le Jardin du Levant à St Germain du Pinel (35)

27 mai 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine

Visiter le jardin du Levant, c’est franchir les portes du Japon.
Pour les passionnés, une pépinière qui regorge de bonsaïs intéressants.
Arrêt sur images à Saint Germain du Pinel, situé entre Le Mans et Rennes, une vision sublimée mais sobre de la nature.


L’histoire du bonsaï s’enracine en Orient, en Chine d’abord, puis et surtout au Japon qui l’a codifié et lui a conféré ses lettres de noblesse. En Asie, les bonsaïs accompagnent toutes les fêtes importantes. En France et en Europe, cet art ancestral serait plutôt affaire d’initiés.
Jérôme HAY, bonsaïste reconnu, est le 1er producteur français de jeunes plants destinés aux Bonsaïs issus de variétés asiatiques, de chêne, de hêtre, de charme ou de conifères bien de chez nous.
Son jardin est à l’image de son exigence sans maniérisme, dans la plus pure tradition japonaise.
C’est une invitation à la rencontre de deux cultures que nous avons découvert dans ce havre de paix…

Date : 21 mai 2016
Photos / texte : Chantal BLe Jardin du LevantPropriétaire : Jérôme Hay
Lieu-dit les Haies – 35370 St Germain du Pinel

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23Avr

Le Parc floral de Boutiguéry en 2016 à Gouesnac’h (29)

23 avril 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère

Le domaine de Boutiguéry est situé sur la commune de Gouesnach, dans le Finistère sud, à 40m au-dessus des « Vire-courts », là où serpente la rivière l’Odet et à côté de Pors Meillou (abri du moulin en Français) non loin du mouillage des Pen Duick d’Eric Tabarly qui habitait à proximité. La propriété se trouve située dans le prolongement du placître de la chapelle de Notre Dame du Vray Secours ; nous sommes chez les Blanchet de La Sablière.
Le samedi 23 avril 2016 les voitures des membres de l’association Balades et Jardins se présentent à l’entrée du parc et se regroupent sous les grands arbres. A 9h45 Bidou et Sophie, responsable de l’organisation des visites, font les comptes : nous sommes 31 sur 33 inscrits. A 10h Virginie Blanchet de le Sablière, la jeune maîtresse des lieux, nous accueille avec son grand sourire.
Entrer à Boutiguéry c’est aussi une invitation à voyager. Issue d’une famille d’explorateurs et d’artistes, Virginie se lance d’abord dans la vente, alterne longues périodes au service des assurances, de la restauration ou du prêt à porter et périples autour du monde, sac au dos. En 2007 elle arpente le Pérou, la Bolivie, chemine en Indonésie mais ce qui définitivement la bouleverse c’est la Nouvelle Zélande. Le temps passe, la beauté des fleurs et des feuilles lui manque terriblement…Elle reprend ses études, cette fois de paysagiste. Depuis 5 ans Virginie est à la tête du plus grand conservatoire des nouveaux rhododendrons hybrides de France. Son père, jamais vraiment loin, veille à ses côtés un sécateur à la main.
Avant de nous inviter à entrer dans son domaine hautement réputé chez les botanistes et les amoureux des parcs « à l’anglaise », Virginie nous rappelle brièvement l’histoire des Blanchet de La Sablière et de la création du parc.

Une histoire de famille unique
Le 16 juin 1841, au dernier feu de la troisième bougie, Charles Fidèle de Kerret et son épouse, Félicie Lefeuvre de La Faluère, déjà possesseurs du domaine de Lanniron (près de Quimper) depuis 1833, deviennent également propriétaires des terres de Boutiguéry.
Le manoir à l’abandon depuis 22 ans est en piteux état. Sa restauration ne semble pas utile à Charles Fidèle. Le projet d’un nouveau château plus moderne et d’une basse-cour est mis à l’étude. Il est fait appel aux frères Denis et Eugène Bülher, architectes paysagistes d’origine suisse, pour établir le tracé des allées, perspectives et accès du futur parc à l’anglaise. En 1867 les plans des communs sont achevés et leur construction peut débuter, notamment grâce aux briques rouges produites sur le domaine. En 1872 Charles Fidèle et son épouse font donation de leurs biens à leurs enfants. C’est Carl qui reçoit Boutiguéry.
Né en1842 à Lanniron il étudie à Saint François Xavier à Vannes. Après la guerre de 1870 il s’installe à Boutiguéry qu’il embellit et qui lui doit certainement ses premiers rhododendrons. Il décède en 1887 et est inhumé dans la chapelle de Vray Secours à Boutiguéry. Sans postérité il lègue le domaine à sa sœur Hermine qui avait épousé en 1855 Georges Blanchet de La Sablière dont elle eut cinq enfants.
L’un de leurs cinq enfants, né en 1863, n’est autre que Georges, le grand-père de Christian de La Sablière et l’arrière-grand-père de Virginie. Epris de montagne et de botanique il prend goût à l’aventure. Il a été bercé par les récits d’expéditions à Tahiti, aux Marquises puis à Honolulu de son oncle Jean René Maurice de Kerret, embarqué comme dessinateur et auteur d’un Journal de Voyage Autour du Monde de 1852 à 1855. A peine âgé de 19 ans, Georges crapahute déjà au Spitzberg. Le voici nommé en 1884 membre de la Société de Géographie alors présidée par Ferdinand de Lesseps. Deux ans plus tard, il prend la route de l’Alaska, traverse les Etats-Unis, côtoie les chercheurs d’or. En 1889 il passe de la chasse à l’alligator en Louisiane aux expéditions vers les terres polaires…A son retour en Bretagne il meurt de la fièvre typhoïde laissant une veuve et trois enfants.
Le château ne sera donc jamais construit. Quand Carl, le père de Christian, en hérite, il décide de réaménager les écuries en les transformant en cottage de style anglo-normand pour les rendre habitables. Carl de La Sablière fut médaillé d’or en voile en 1928 aux JO d’Amsterdam ; il fera construire plusieurs yachts d’après ses propres plans. La passion de la mer restera très présente dans la famille. Il commencera également une collection de rhododendrons et d’azalées à Boutiguéry. A son décès en 1979 il laisse la demeure à son fils cadet, Christian, le père de Virginie.
Né à Boutiguéry en 1931 Christian de La Sablière fréquente l’Ecole des Beaux-Arts à Quimper où il acquiert le goût et la connaissance des couleurs. Attiré par la mer il ouvre sur un chantier naval; fou de régates et de compétitions il va finir par réaliser son rêve en intégrant l’équipe Bic pour le défi de la Coupe de l’America.
Un autre défi se présente à lui quand, en 1987, un terrible ouragan dévaste le parc et le domaine forestier. C’est de ce désastre que va naître l’actuel parc de Boutiguéry, 20 hectares couverts de nouveaux plans chaque année pour aboutir aujourd’hui à plus de 40.000 plants. Le vent avait créé l’espace, le jardinier – terrassier l’a organisé, le peintre le colore….
Avec Marc Colombel, fondateur en 1993 de la Société Bretonne du Rhododendron, Christian de La Sablière expérimente l’hybridation. Aujourd’hui on peut dire qu’ils sont en France les deux grands spécialistes des rhododendrons hybrides modernes.
La visite peut commencer. Virginie attend une livraison de rosiers pour sa pépinière; c’est Christian, son papa, qui nous guidera. Elle nous rejoindra un peu plus tard.
C’est en suivant une longue et large allée bordée de cerisiers en fleur et de plusieurs chênes centenaires que le groupe de Balades et Jardins se dirige vers le ‘manoir-cottage’ où le maître des lieux nous attend. Sur notre gauche d’imposants massifs de Rhodo Sapho; ce très ancien hybride mentionné pour la première fois en 1847, est reconnaissable à sa macule noire qui contraste avec la corolle blanche.
Après un accueil chaleureux, Christian de La Sablière nous propose de nous rendre dans une zone du parc qu’il vient d‘aménager et de planter. Sur le parcours on peut reconnaître la ‘patte’ des frères Bülher dans le tracé des allées qui suivent les courbes de niveau, les grands arbres en point de mire et les imposants massifs de rhododendrons.
Sur le chemin nous pouvons admirer un hêtre greffé en pleureur, des prunus eux aussi greffés sur cerisiers, en pleine floraison et qui tentent d’éclipser des magnolias centenaires tandis qu’un Cedrela sinensis s’élève en colonne avec de jolies feuilles roses devenant crème, créant une scène parfaite avec les paulownias aux fleurs parfumées, d’un bleu violet soutenu. Une gelée tardive vient de roussir les fleurs d’un Magnolia sieboldii.
Christian est aussi un forestier inscrit à la chambre d’agriculture du Finistère et les arbres de son domaine n’ont plus aucun secret pour lui. Il nous explique que les châtaigniers sont victimes d’un mal qui fait pourrir les racines et les fait mourir. Beaucoup de séquoias ont été plantés après l’ouragan de 1987. Aujourd’hui Christian plante des métaséquoias qui perdent leurs feuilles en hiver et laissent passer la lumière.
Le Métaséquoia glydostroboïdes était considéré comme un arbre fossile. La découverte au Sichuan (Chine) de quelques individus vivants en 1941 fut un évènement. Le premier planté en France le fut en 1948 à Paris. C’est par semis de graines originaires de Nouvelle Zélande que notre ‘forestier-botaniste’ de Boutiguéry obtient des dizaines de plants qui seront mis en terre afin de tester leur résistance et leur adaptation à la terre et au climat de l’Odet.
Inutile de vouloir marier entre elles les deux grandes familles de rhododendrons : les lépidotes avec les écailles sur les feuilles et les élépidotes aux grosses fleurs et aux feuilles toute lisses. Elles voisinent avec les Azalées mollis à feuilles caduques venues de Chine et les azalées indica ou azalées japonaises qui gardent leurs feuilles ; en fait on ne dit plus azalée aujourd’hui. Toutes ces plantes sont aussi des rhododendrons.
« L’hybridation m’intéresse car je suis un coloriste et j’aime créer ce qui n’existe pas » avoue Christian de La Sablière.
L’opération est simple mais demande de la patience : faire tomber le pollen d’une fleur sur le pistil d’une autre, puis le protéger par un capuchon d’aluminium. Une fois les graines formées et récoltées, les semer dans des terrines abritées dans une serre où elles mettent environ trois semaines à germer. Choisir les jeunes plants les plus ‘costauds’, les repiquer et attendre de deux à trois ans avant de les replanter au jardin. Il conviendra encore de patienter deux ou trois ans pour voir apparaître la première fleur et savoir enfin si l’hybridation est réussie. Le coloris de la fleur hybridée est définitif mais comme le résultat n’est jamais parfait on réhybride souvent pour l’améliorer. Christian est obligé d’avoir des carnets où chaque plante est répertoriée avec sa date de naissance et le nom de ses parents. Ses carnets ne le quittent guère pendant ses visites.
Les couleurs préférées de Christian de La Sablière se situent dans la gamme des tons chauds. Il mène aussi d’autres recherches pour obtenir un beau feuillage, augmenter la grosseur des fleurs ou leur nombre dans un bouquet. Il y a peu d’hybrideurs en France ; les plus nombreux étant américains, une grande amitié les lie.
Ce qui intéresse en ce moment Christian c’est la poliploïdie. Avec son ami et voisin, Marc Colombel, ils possèdent actuellement deux ans d’avance sur les Américains dans leurs hybridations de rhodos polyploïdes.

Pendant une déambulation sur le domaine, nous avons pu admirer:

  • Un Magnolia Campbelli (magnolia de Campbell)
  • Un Embothrium coccineum lanceolatum, surnommé l’arbre de feu du Chili, souvent ‘taillé’ par les chevreuils, graines rapportées par Marc Colombel de Nouvelle Zélande.
  • Une Azalée mollis qui se plait sur les bords de l’Odet.
  • Une Glycine blanche et bleue en arbre sur des tuteurs en bambou.
  • Un Rhodo Williamsianum hybrides.
  • Un Camellia réticulata.
  • Un Rhodo Boddaertianum (rhodo de Pâques)
  • Un Rhodo Augustini Hybrides avec leurs petites fleurs bleues.
  • Un Rhodo Madenii ssp crassum avec promesse de parfum.
  • Un Rhodo excellens
  • L’ancienne motte féodale qui dominait la vallée de l’Odet.
  • Un hybride de rhodo Yak par Elliotti.
  • Un rhodo décorum
  • Un Cedrela sinensis Flamingo
  • Un Accacia cultriformis
  • Un Rhodo maccabeanum issus de semis avec leurs gros boutons à fleur.
  • Un Rhodo Thomsonii
  • Un Rhodo eximium avec ses grandes feuilles.
  • Un Rhodo polyandrum avec beaucoup de parfum.
  • Un Rhodo L’Engin,une création de Christian de la Sablière au potentiel remarquable en hybridation.
  • Un Koromo shikibu, azalée introduite par Marc Colombel en France.
  • Un Rhodo Horizon Monarch/l’Engin, une hybridation obtenue par Christian de le Sablière pour obtenir un plant vigoureux et une couleur jaune/rouge. Actuellement, plus de 80 hybridations sont issues de ce croisement.

Il est 12h45 la visite va se poursuivre par la pépinière de Virginie qui existe maintenant depuis deux ans. Les membres de Balades et Jardins sont fascinés par le nombre de plantes rares à la vente et superbement mises en scène. Les 400 m2 de la serre ont permis de développer des ateliers botaniques et de mettre à la vente des variétés créées et produites à Boutiguéry. Virginie de La Sablière est la princesse de ce parc enchanté entièrement façonné par son père, Christian. J’emprunte la conclusion à Marc Colombel : « Ce parc fera un jour référence dans le petit monde du rhododendron en France car il possède un potentiel extraordinaire »
Boutiguéry et Christian de La Sablière représentent pour moi d’excellents souvenirs. C’est dans ce parc que le 8 mai1993 je rencontrai Marc Colombel et Christian pour la première fois. Marc me dédicaça son livre, « Rhododendrons, Mode d’Emploi », et je décidai d’adhérer à la toute nouvelle Société Bretonne des Rhododendrons (S.B.R) qu’il venait de créer.

Date : 23 avril 2016
Texte : Christian H
Photos : BidouLe Parc floral de Boutiguéry et sa pépinièreChristian de La Sablière et sa fille Virginie de La Sablière
61 route de Pors Meillou – 29950 Gouesnach

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27Mar

Les Jardins de Brocéliande à Bréal sous Montfort (35)

27 mars 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine

Samedi 26 mars, nous étions plus d’une vingtaine d’adhérents, à braver la pluie, pour s’adonner à notre passion favorite : la visite de jardin.


En fin de matinée, nous nous rendons aux jardins de Brocéliande, et après un déjeuner sur le pouce, nous découvrons l’humour décalé du site où les habitants des différentes pièces de la maison sont les poules ! Une guide nous attend pour nous montrer la collection de camélias et pour les personnes distraites du matin ou, à l’humeur vagabonde comme moi, elle nous redonne quelques conseils de culture et d’entretien bien utiles. Mais la cerise sur le gâteau, à Brocéliande, c’est la visite de l’exposition de bonzaïs : un condensé de passion, de patience et d’humilité pour la culture de ces arbres miniatures qui requière une attention quotidienne.
Nous quittons Bréal sous Monfort sous la pluie, mais cette journée conviviale nous a réchauffé le cœur

  • Date : 26/03/2016
    Texte : Viviane

Les Jardins de BrocédiandeLes Mesnils – 35310 Bréal sous Montfort

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08Nov

La Pépinière ‘Sous un arbre perché’ à Guerlesquin 29

8 novembre 2015 Annaïg Le Meliner Pépinières visitées

Une pépinière de plantes d’ombre… et de lumière

Premier dimanche de novembre, grand soleil, 20°C annoncés l’après-midi, belle opportunité pour une incursion du côté de Morlaix. Nous sommes à Guerlesquin. Au lieudit Kervocu, se tient la pépinière convoitée, qui organise sur le weekend de Toussaint une opération « portes ouvertes ». Allons-y !

Au bout du chemin creux, bien fléché, l’accueil est particulièrement réussi. On passe d’abord par le jardin d’exposition des variétés élevées ici sous une ombre légère. Tout est soigneusement étiqueté.

D’emblée, les hydrangea, malgré la saison, retiennent le regard. Les epimedium, liriope et autres ophiopogon  n habillent parfois la base. De multiples autres espèces, aux noms moins familiers (il y a là des raretés…) agrémentent le tableau.

Et un massif de saxifraga fortunei, tout en fleurs, éclate de lumière au milieu du passage, offrant des nuances de blanc, de rose, de parme,… fleurs graciles et graphiques sur des feuillages au vert profond, parfois vernissé.

Belle entrée en matière ! Quelques pas encore, et les tunnels abritant les centaines de plantes disponibles sont accessibles.

Fabrice et Olivier nous y accueillent, le premier plus spécialisé dans les arbustes et son compère, en charge des vivaces.

Contact facile, abord chaleureux !

Au détour d’échanges et de questions, on apprend que la pépinière n’est installée ici que depuis deux ans, qu’elle était auparavant dans le Perche (d’où son nom !) avec un climat beaucoup plus difficile et changeant d’une saison et d’une année à l’autre.

Le nom reste le même (l’endroit est en hauteur !).

La production de la pépinière reste aussi orientée sur les mêmes plantes d’ombre et de mi-ombre, étant entendu qu’il existe diverses nuances d’ombres, de la plus épaisse à la plus légère. A défaut de ne pas accepter une ombre trop dense et permanente, beaucoup des plantes proposées sont bien adaptées à la lumière tamisée des sous-bois clairs de feuillus, comme dans leurs régions d’origine. « Elles profitent ainsi, nous explique-t-on, de printemps encore lumineux avant de se protéger des rayons d’un soleil trop direct l’été. »

Isodon (synonyme : Rabdosia), Caryopteris, Dichroa, Rodgersia, Anemone, Arisemae, Trillium, Cardiandra, etc. s’accommodent ainsi de conditions de ce type.

Ici, pas de problème, chaque variété a sa fiche d’identité à retrouver d’ailleurs dans le catalogue du site internet de la pépinière : www.sousunarbreperche.fr

Et, « cerise sur le gâteau », les conseils d’Olivier et Fabrice sont dispensés sans compter.

Fabrice, par exemple, fort de ses déplacements en Extrême-Orient, notamment au Japon, nous explique clairement et sobrement à quel point il faut tenir compte des situations des plantes dans leur milieu d’origine pour espérer les cultiver ici. Il a constitué la plus grande collection de cultivars d’hydrangea serrata en France. La collection d’hydrangea est d’ailleurs en cours de labellisation par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS) pour acquérir le label de « Collection nationale ».

Vraiment, la visite de cette pépinière, nouvelle en terre bretonne, vaut les deux petites heures de route qui la sépare de notre Morbihan Sud. En ce dimanche d’automne, qui plus est, la présence de Maurice Laurent et des viburnum de sa collection nationale venait rehausser l’intérêt de la rencontre !

Un conseil : faites un tour sur le site Internet de la pépinière (www.sousunarbreperche.fr), vous y découvrirez des raretés et vous n’aurez plus le même regard sur les coins d’ombre de votre jardin. Cela vous donnera certainement envie d’aller visiter le lieu…

Mais attention cela n’est possible que sur rendez-vous.

Les floraisons de printemps et d’été mériteront sans aucun doute le déplacement !

A savoir, par ailleurs : la pépinière sera présente au Marché aux plantes d’Andel (Côtes d’Armor) pour sa 17ème édition qui se tiendra le dimanche 20 mars 2016…

A suivre, donc !

Date 2 novembre 2015
Photos / texte : Daniel P

Pépinière ‘Sous un arbre perché’Kervocu – 29650 Guerlesquin

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18Oct

Le Jardin de Joëlle à Guérande (44)

18 octobre 2015 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Campagne de Guérande ; les deux groupes de « Balades et jardins », encore un peu transis par les premières fraîcheurs d’automne, se retrouvent pour un pique-nique dans la grande cour gravillonnée du jardin de Joëlle et Jean-Philippe. Le soleil, la chaleur des hôtes et la liqueur de réglisse ont tôt fait de réchauffer les frileux. (A 10 heures en arrivant, les frileux ont été accueillis au coin d’un feu avec café et thé…). Je profite de l’instant pour me faire une première idée du jardin : vaste, vert, aéré.

Ce jardin n’était, en 1980 qu’un terrain plat, planté petit à petit sans plan défini. Cependant le souci de Joëlle était de créer des perspectives pour accrocher l’œil et ce, à partir des fenêtres de la maison contemporaine construite au centre du terrain. Pour ce faire, elle a planté des haies taillées à l’horizontale pour respecter les lignes dominantes de la maison ce qui en fait en définitive, un jardin très structuré, impression renforcée par les nombreux arceaux où s’entremêlent les rosiers lianes et les clématites et les troncs d’arbres étêtés où grimpent lierres et fusains persistants, les boules de buis et de troènes sur tige, les arbustes taillés en parasol pour reposer l’œil.

Autre façon de capter le regard : les couleurs ; couleurs des fleurs aux abords de la maison pour pouvoir en profiter pleinement et celles des feuillages : vert clair d’un petit skimmia au milieu de rhododendrons et de camellias vert foncé vernissé ; spirées flamboyantes d’automne ; acers se déclinant du jaune tendre au pourpre, glycine sur pied devant un cerisier du japon rouge (taïhaku). Quelques fruits secs de monnaie du pape et de graminées éclairent des endroits sombres tout comme les crocus sativus, les sternbergia, les asters rampants.

Les nombreux arbustes à fleurs (rosiers, cornus, camellias japonica ou sasanqua, rhododendrons, hydrangeas, viburnums, pivoines arbustives) sont soigneusement placés pour créer une harmonie de couleurs et offrir des fleurs en toutes saisons. Au besoin, Joëlle n’hésite pas à déplacer les sujets, même grands, qui ne conviennent pas.

Les troncs aussi participent à la diversité de la palette ; l’acer griseum et le petit arbousier à écorce orange, les tiges rouges du cornouiller (bâton rouge), la desquame du kolkwitzia amabilis, le blanc pur de l’eucalyptus, le gris clair très graphique du laurier sauce ébranché. Les tailles sont faites en transparence de façon à laisser passer la lumière.

Autre intérêt du jardin : le potager au doux fouillis de légumes colorés (tomates, poivrons, cardes à tige rouge, potirons) et de fleurs comestibles (capucines, bourrache, amarantes). Les lignes verticales des arbustes en colonnes très présentes aux alentours du potager sont reprises en écho par les fers à béton coiffés de petits pots de terre servant de tuteurs aux grimpantes.

Contrairement à ce qu’on pourrait supposer devant une telle profusion de plantes, le jardin de Joëlle n’a rien d’étouffant car outre les cheminements à l’intérieur des massifs situés en pourtour, de grandes plages de pelouse dédiées au farniente et aux enfants, l’aèrent. Car ce jardin n’est pas un musée des plantes : on y vit, on y joue, il sent l’enfance. En témoignent les chaines où se suspend le hamac, la tyrolienne qui court au-dessus de la pelouse, le mur aux jeux de balles près des pommiers rescapés. Et surtout, l’allée magique menant au potager qui prend une allure de féérie blanche au moment de Noël.

Ce jardin est à l’image des propriétaires : élégant, chaleureux, généreux.

Date : 14 octobre 2015
Photos / texte : Marguerite R

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visiteLe Jardin de JoëllePropriétaires : Joëlle et Jean Philippe Brun
44350 Guérande

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18Oct

Le Jardin de Liliane à Guérande (44)

18 octobre 2015 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Au-delà du portail, grand ouvert pour nous accueillir, nous apercevons une densité végétale qui nous laisse présager une visite riche de découvertes.

Liliane et Mike se sont installés dans ces 2.000 m² il y a 30 ans. A l’époque, le terrain était consacré à la culture du maïs, d’un potager et d’un verger. Les 14 pommiers à cidre produisant jusqu’à 500 kg de pommes ont été conservés malgré le fastidieux ramassage des pommes, Liliane ne souhaitant pas couper ces arbres âgés d’environ 70 ans. Ils ont été préservés jusqu’à ce qu’ils disparaissent naturellement.

Aucun produit de traitement n’est utilisé dans ce jardin dans lequel nombre de pièces rares acquis par Liliane à force de patientes recherches ont trouvé place.

Jardin luxuriant et pourtant, ici la terre est très mauvaise, et comme il y en a peu au-dessus des roches, l’été, ça chauffe beaucoup et vite, le phénomène s’inversant l’hiver.

Liliane n’a de cesse d’associer les végétaux, les déplacer pour une meilleure mise en valeur ou un emplacement mieux adapté, et aussi pour faire une place afin d’accueillir ses nouvelles trouvailles. Elle aime expérimenter des tailles transformant un arbuste commun en sculpture végétale unique. Les nombreux massifs sont délimités par environ 1 km de bordures que son mari Mike s’attache à entretenir.

Au détour de nos déambulations, nous allons de découvertes en émerveillement, nous laissant en arrêt devant quelques pépites.

Merci infiniment à nos hôtes pour leur charmant accueil aux couleurs d’automne. Nous y reviendrons bien volontiers pour répondre à leur invitation pour découvrir toutes les palettes qu’offre leur jardin au printemps.

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

Date : 14 octobre 2015
Photos / texte : Françoise BLe Jardin de LilianePropriétaires : Liliane et Michel Plumejeau
44350 Guérande

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11Juin

Le Jardin de la Péfolière à Cuguen (35)

11 juin 2015 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Nous sommes accueillis sous un beau soleil par M. Denis Auvray le maître des lieux qui nous embarque dans une visite commentée de 2 heures. Le domaine est étendu, le propriétaire est passionné et bien sûr, la visite passionnante !
L’histoire commence en février 1985 par l’achat de ces bâtiments de ferme et de ses 11.000 m² alors vierges de toute plantation ! Les 1ères plantations démarrent à l’automne. Au début, le but recherché consiste à agrémenter les lieux en plantant quelques arbres persistants pour créer un écrin de verdure, mais, très vite, la recherche d’essences remarquables s’impose. Le terrain acide convient particulièrement aux rhododendrons, magnolias, camellias, hydrangeas qui vont bien s’intégrer dans la campagne environnante. Puis une mare est créée avec un petit ruisseau pour apporter un peu de fraîcheur. Et au printemps 2009, une nouvelle parcelle de 8.000 m² vient agrandir la propriété et accueillir les rosiers.
Aujourd’hui, la partie la plus ancienne du jardin, bien boisée, est vallonnée et la visite se fait le long de sentiers entre hostas pleins de vigueur, rhododendrons (près de 300 variétés dont beaucoup sont botaniques et certains très parfumés), magnolias (plus de 60 variétés dont les floraisons, très souvent parfumées, s’étendent de mai à juillet), camellias (près de 200 variétés), hydrangeas (près de 50 variétés) et de nombreux arbres et arbustes remarquables.
La 2nde partie, vraie jardin à l’anglaise accueille la collection de rosiers (plus de 300 variétés) souvent accompagnés de clématites. Le tout est mis en scène de façon à mettre chaque végétal en valeur : acers et cornus, cercidiphyllum ou arbre caramel, akebia quinata, clérodendron, eucryphia nemansay, heptacodion jasminoïdes, embotrium coccineum ou arbre de feu du Chili, etc.
Une basse-cour anime le jardin avec poules, canards, et paons colorés ou blancs qui nous gratifient de superbes ‘roues’, accompagnées de leurs cris stridents reconnaissables entre tous.
Concernant l’entretien du domaine, M. Auvray travaille seul, hormis l’intervention d’un paysagiste pour essentiellement l’élagage et l’abattage des arbres. Le produit de ces tailles est bien sûr réaffecté : le bois de chauffage est mis de côté et le reste est broyé et répandu sur les plantations. Le paillage consiste aussi à utiliser, en « lasagnes », selon la saison, du carton, du compost, de la paille pour inciter les vers de terre à travailler le sol…
Nous remarquons tout de suite les bordures de massifs qui sont impeccables. M Auvray nous délivre son secret : une fois par an, il creuse les bordures volontairement très profondes, à la bêche car cela facilite l’entretien et surtout cela donne plus de relief aux massifs. L’entretien est ensuite fait au rotafil ou à l’aide d’une tondeuse verticale.
Lors de nos déambulations entre tous ces plants, M Auvray répond avec bonne humeur et grande précision aux questions des visiteurs, sur le nom de telle plante ou sur les spécificités de telle autre. Il consulte de temps en temps un épais document papier, sa « bible », où il retrouve la dénomination de chaque plant, répertorié sur le terrain par un n°, un travail titanesque ! Et M Auvray de nous préciser, en souriant, que la saisie informatique de ces données prendrait beaucoup de temps et n’est pas à l’ordre du jour…
La fin de la visite était accompagnée de grondements du tonnerre, pour finir sous une grosse pluie d’orage. Nous avons profité d’une accalmie pour remercier chaleureusement M Auvray pour cette belle visite commentée de la Péfolière, un jardin à revoir avec bonheur, un peu plus tôt au printemps, pour admirer magnolias et rhododendrons ou bien un peu plus tard, pour apprécier la floraison des hydrangeas ; et aussi à l’automne pour les couleurs des arbres et arbustes dont de très nombreux érables…

Date : 11 juin 2015
Photos / texte : Annaïg LM et Sophie B

Le Jardin de la PéfolièreDenis Auvray

35270 Cuguen (près de Combourg)

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06Juin

Le Jardin d’Odile à Saint Cosmes en Vairais (72)

6 juin 2015 Ronan Quidu Jardins visités Sarthe

Un bel endroit bucolique, bordé d’une rivière. Odile a la passion pour créer et entretenir son jardin. Elle l’a démarré en1975 avec beaucoup de ténacité et courage partant d’une friche de 3.000 m² remplie d’épines et d’orties, ajoutant au sol lourd du compost, en tenant compte du fait qu’il peut geler jusqu’à -17°, elle nous dit aussi « j’aime la pluie ».

Le tout premier arbre planté : un lilas offert par sa maman ; puis ensuite des arbres et des arbustes variés, avec une diversité de feuillages de différentes couleurs et de plates-bandes aux vivaces multiples. « Je ne cherche pas la collection » dit-elle. Non, Odile est artiste peintre et elle recherche aussi l’harmonie des couleurs dans son jardin. Elle le construit comme un tableau, elle a très bien réussi : un grand bravo ! Déjà à l’arrivée, nous voyons un festival de couleurs avec iris : bleu, mauve, violet, elle se rappelle le jardin de Monet !

Puis nous empruntons le chemin du printemps, aux fleurs blanches, avec des feuillages multiples, différentes fougères, lamium, pétasites, podophyllum…

Voilà le petit pont de la rivière, nous découvrons la sculpture de l’écureuil et les chèvres qui essaient de la brouter…

Nous admirons cette magnifique vue sur la campagne environnante au travers d’une arche recouverte de roses, puis c’est la petite cascade avec des roses ‘euphrosine’ entourées d’animaux construits en branchage souple par Odile, ainsi que le personnage en totem de lierre.

La belle façade de la maison est mise en peinture avec les rosiers grimpants ‘Francis Lester‘ et ‘Santa catalina’.

Voilà la gloriette qui met en valeur les tableaux peints par Odile, représentant eux aussi la nature : fleurs, fruits, légumes !

Ainsi nous voyons réunies les 2 passions d’Odile la peinture et le jardin, belle complémentarité. Puis nous terminons cette agréable visite par le petit chemin bordant la rivière à l’eau claire et aux rives plantées d’espèces variées.

Nous restons assis encore quelques temps charmés par ce bel endroit.

Merci, Odile pour cet excellent moment.

Date : 30 mai 2015
Texte / Photos : Jacqueline et JoLe Jardin d’OdilePropriétaire : Odile Delorme
L’Arche – 72110 St Cosme en Vairais

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06Juin

Le Jardin du Petit Bordeaux à Saint Biez en Belin (72) en 2015

6 juin 2015 Ronan Quidu Jardins visités Sarthe

Il faut emprunter un chemin frais au milieu de la forêt pour arriver jusqu’au portail du Petit Bordeaux. Au bout d’une allée bordée d’une joyeuse végétation, on aperçoit une charmante maison aux joints ocres et aux volets bleus typiques de la région.

C’est en 1986 que Michel Berrou et son épouse Sylvie ont eu un coup de foudre pour une petite ferme : un « bordage » à Saint Biez en Belin en Sarthe.

De 1987 à 1997, ils s’emploient à créer une structure, à construire leur jardin puis les trois années suivantes, ils plantent intensément et peuvent ainsi accueillir en 2000 leurs premiers visiteurs.

Le jardin a obtenu le prix Bonpland en 2002 et le label « jardin remarquable » en 2007.

Pins et marécages ont laissé place à deux grands bassins au cœur d’un écrin vert animé par de multiples touches de couleurs : primevères, iris, rhododendrons, pivoines, roses, astrances…

Minéral et végétal se côtoient : de larges allées dallées d’ardoise conduisent entre deux haies moutonnantes à de paisibles scènes fleuries ou à une rive bordée de plantes aquatiques. Parfois le chemin rétrécit, on est submergé par la végétation foisonnante d’où émergent une cépée géante de bouleaux, un bosquet de bambou, une forêt d’érables ou tout autre surprise aménagée par le jardinier…. Chaque détour nous plonge dans une nouvelle atmosphère…

 

 

Riche de 4.200 espèces et variétés d’arbres, arbustes, rosiers anciens, vivaces et graminées, le jardin où se mêlent feuillages et floraisons joue à la fois de contrastes et d’harmonies. Les éléments décoratifs : statues, structures métalliques, rochers se fondent dans le décor et le subliment.

C’est tout un monde végétal qui se mire dans les bassins, se cache dans le sous-bois ou se dresse fièrement au bord des allées et devant la pelouse.

La promenade balisée nous conduit à la pépinière attenante au jardin, le choix est difficile devant tant de tentations mais nous pouvons profiter des conseils du maître de maison pour repartir comblés après cette immersion dans un temple de verdure !

Date : 31 mai 2015
Photos / texte : LilianeLe Jardin du Petit BordeauxPropriétaires : Michel et Sylvie Berrou
72220 Saint Biez en Belin

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