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02Juin

Les Jardins de Sonja au Perray en Yvelines (78)

2 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Yvelines

Dimanche 1er juin, une belle journée s’annonce avec un ciel uniformément bleu lorsque nous partons rejoindre le « Jardin de Sonja » au Perray en Yvelines. Hélas ! une chape de grisaille aussi inattendue que soudaine, venue d’on ne sait où, nous surprend à l’arrivée.

Heureusement, l’accueil chaleureux et le rire de Sonja nous font très vite oublier cette petite déception et si le temps est gris, la bonne humeur est communicative.

Après les présentations et l’historique du jardin, nous commençons la visite en nous suivant à la queue-leu-leu, telles des chenilles processionnaires, dans le petit sentier qui mène vers la partie Sud du jardin. Il y a bouchon ! et à l’arrière, nous prenons rapidement les déviations. Qu’importe, puisque Sonja, qui se tiendra à notre disposition tout au long de notre visite, nous donnera avec détails et gaieté, tous les renseignements que nous désirons. Sonja sait très bien parler de son jardin et c’est un réel plaisir de l’écouter nous faire le récit de ses déboires de débutante ponctués d’éclats de rire et de ses coups de cœur au fil des ans.

Ce jardin de 3.000 m² que notre hôtesse qualifie d’« anglo-chinois » dans sa partie Nord, et que personnellement je qualifierais de « romantico-anglo-chinois » nous éblouit dès l’entrée par sa luxuriance, son foisonnement de vivaces, d’arbres et arbustes sous lesquels nous nous baissons pour avancer mais aussi par l’omniprésence de l’eau, trouvant partout sa place au détours de scènes différentes et harmonieuses.

En débouchant dans la partie Sud, nous avons une vue plus dégagée sur les grands arbres du pourtour, presque trentenaires, qui, dans cette terre fertile ont poussé comme des champignons, enserrent le jardin, bien protégé dans son cocon. Les multiples érables, viburnums, rhododendrons, plantes grimpantes, dispensent ombre et protection aux multiples plantes vivaces qui s’épanouissent à leur pied.

Dans cet espace Sud du jardin, d’inspiration anglaise, un dédale de chemins étroits, avec pas japonais, ou rondins, gravillons ou gazon, nous mène de découvertes en découvertes : comme le marronnier Aesculus Mutabilis ‘induta’ – ou la fougère Dryopteris filix-mas ‘Linearis Polydactyla’). Nous nous arrêtons devant la belle touffe d’Amsonia bleu-gris ou l’Astrantia Major Shaggy, et devant beaucoup d’autres.

Des scénettes composées de mobilier et objets chinés, de grands pots en grès plantés d’hostas ou d’érables japonais, se découvrent çà et là au détour des massifs qui cachent des petits bassins avec jet d’eau ou larmiers et un adorable petit étang romantique aux rives exubérantes.

C’est la présence discrète de l’eau partout qui donne à ce jardin cette luxuriance et un charme particulier.

Des zones de repos sont aménagées. Une pagode chinoise, des tonnelles rustiques en bois de châtaignier ainsi que des bancs et chaises, judicieusement posés aux endroits stratégiques nous invitent à prendre le temps d’écouter respirer le jardin ou « croquer » sur un carnet, l’étang d’où s’envole une majestueuse aigrette en métal.

Sonja, frustrée de ne pouvoir profiter de la floraison en hauteur de ses rosiers grimpants et clématites et de la vue d’ensemble de son domaine a eu l’idée de faire édifier un surprenant et imposant observatoire en rondins de bois, qui nous a tous étonnés par sa conception entièrement « maison » et le côté inhabituel de ce genre d’ouvrage dans un jardin. Situé près de l’habitation, il domine tout le jardin. Heureux propriétaires de grand terrain, l’idée est à retenir ! Certains intrépides n’ont pas hésité à y grimper pour y faire des photos inédites.

Pour avoir habité longtemps à proximité et connu les mêmes problèmes que Sonja à ses débuts, je peux témoigner, qu’il n’y avait autour de sa maison, qu’une terre ordinaire de Beauce, une bonne terre à blé battue par tous les vents, composée de mauvaise glaise bien collante avec à peine 15cm de bonne terre arable en surface et d’où il est particulièrement difficile d’éradiquer les racines des mauvaises herbes.

Je n’ai pas reconnu l’endroit et encore moins le jardin. J’ai donc pu me rendre compte du travail énorme qu’une telle création représentait, de la passion, de l’acharnement qu’il a fallu pendant des années pour amender et alléger un tel terrain à l’aide d’apports massifs de compost et terreau maison ainsi que d’importants ajouts de tourbe et de sable grossier et, bien sûr, la recherche patiente de jolies plantes susceptibles de s’adapter.

On pourrait penser qu’à présent ce jardin a trouvé sa vitesse de croisière et qu’il suffit de se laisser aller à le contempler et à lui prodiguer des petits soins quotidiens, mais un jardin n’est jamais complètement abouti, la maîtresse des lieux le sait mieux que personne pour l’avoir vérifié depuis 25 ans. Aussi le plaisir est toujours là, de chercher encore et encore à intégrer dans les places redevenues libres, de nouvelles trouvailles qui le feront évoluer.

Alors à quand la prochaine visite ?

Date : 1er juin 2014
Photos / texte : Michelle SGLes Jardins de SonjaPropriétaire :  Sonja Gauron
5 rue de la Martinerie – 78610 Le Perray en Yvelines

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29Mai

La Pépinière Rivière à Crest 26

29 mai 2014 Ronan Quidu Pépinières visitées

Depuis plus d’un siècle, les Pépinières Rivière produisent et commercialisent des pivoines herbacées et arbustives, et plus récemment des hybrides « Itoh ».

Installées dans la Drôme, au pied du Vercors, elles offrent plus de 700 variétés, soit en vente directe, soit en vente par correspondance, soit par leur site internet.

Date :

Photos / texte : Anne Marie BPépinière Pivoines RivièreLa Plaine – 26400 Crest

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27Mai

Le Jardin de Tyjolou à Pléchatel (35)

27 mai 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Le propriétaire, M. Louis Macé, nous accueille chaleureusement à l’entrée de son jardin situé dans un charmant village de campagne de la grande banlieue de Rennes.
Cette propriété rurale en pierre de schiste a été rénovée et le jardin aménagé de toute pièce en 1994 occupe une surface de 5.000 m² sur un sous-sol argileux. Seul le plan d’eau à l’extrémité du terrain existait à l’origine.
Macé n’est pas avare d’explications et de conseils, il travaille beaucoup dans cet espace dont les plantes ont grandi au fil des années. La plupart sont obtenues à partir de boutures récupérées ici et là. Les plantes (rosiers, vivaces) portent le nom de leur donateur. L’entrée est embellie par la présence de nombreux rosiers (Mme de Rothschild, Marie Curie, Iceberg) dont plusieurs grimpants. Sur la façade du garage s’élancent deux glycines dont l’une a été obtenue à partir d’un semis. Il a fallu attendre 7 ans avant la première floraison mais la patience est la règle du jardinier ! Face à la maison, plusieurs grosses poteries contenant des chênes, noisetiers, ifs, troènes, junipérus taillés en bonzaï et en nuage agrémentent les plates-bandes.
Un bassin de 5.000 litres d’eau entouré de pierres et nombreuses joubarbes précède la roseraie et le potager en carré (radis, salades, échalotes, fraisiers).
Pour éviter la pousse des mauvaises herbes, des cartons sont placés sur le sol recouvert d’une couche épaisse de compost. Dans la partie marécageuse, poussent gunnera, prêle, rhubarbe géante.
Clin d’œil au repos du jardinier : un lit végétalisé invite à la sieste. Les rosiers lianes et clématites diverses montent à l’assaut des arbres fruitiers (cognassier, prunier, pêcher, pommier, sureau) qui bordent le plan d’eau de 500 m² servant de refuge à de nombreux volatiles (cygnes noirs, canards, oies). Un paon se dandine entre poules et coqs. Rien n’est oublié, la vigne aussi est présente. La récolte de tous ces fruits est prometteuse pour de bonnes confitures maison.
Les nichoirs et abris d’insectes sont disséminés dans le parc. Aucun produit phytosanitaire n’est utilisé, le compost est utilisé abondamment.
Coup de cœur pour ce jardin très varié.
Merci pour le verre de l’amitié servi avant le pique-nique.

Date : 24 mai 2014
Photos / texte : Rolande Le Jardin de TyjolouM Louis Macé
8 rue de l’Ardouais – 35470 Pléchatel

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27Mai

Le Jardin de la Midoni à Bourg des Comptes (35)

27 mai 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

“Un jardin en souvenir d’un frère”…
Le jardin de 2.000 m² se situe dans un joli village préservé avec des maisons en pierre et un environnement très « campagne ».
Dès l’entrée, près de la « maison des cochons » se succèdent plates-bandes de vivaces et un jardin minéral-végétal. Ce dernier est dessiné autour d’une gloriette support de clématites dont une jolie « Lady Diana » (à vérifier appellation contestée).
Ces clématites sont taillées à 30 cm de hauteur en novembre. Un petit banc dans ce coin zen et une belle photo est prise, Marie Claire et Jo très complices …
Plus loin, on rencontre Kériano, un alpaga très aimé de notre jardinière.
A l’arrière de la maison, on découvre des ambiances très différentes, naturelle, asiatique, méditerranéenne et une belle collection d’alliums.
Les deux ruches aux toits végétalisés ont retenu notre attention, pour les amateurs : se servir des alvéoles à graviers (pour allées ou parking), les remplir de sable et terre puis planter joubarbes et sédums.
Une autre découverte, un verbascum jaune très intéressant mais que l’on rencontre rarement dans les jardins.
Et nous partons vers un autre jardin et aussi et surtout une autre rencontre ….
Merci Madame Chevalier.

Date : 24 mai 2014
Photos / texte : Daniel PLe Jardin de ’La Midoni’Marie-Annick Chevalier
La Gohérais – 35890 Bourg des Comptes

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17Mai

Le Jardin de L’Isle à Saint-Erblon (35)

17 mai 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

La demeure de L’Isle est une jolie longère nichée au cœur de la nature, proche du bourg de Saint-Erblon aux portes de Rennes. Brigitte Poignonnec et son mari ont acheté cette propriété en 2011 et y ont aménagé 3 chambres d’hôtes.
Malgré l’averse qui s’abat sur nous à notre arrivée, nous sommes immédiatement attirés par l’espace fleuri devant la maison, dominé par de grandes roses d’un bel orangé lumineux. Cette grande plate-bande, inspirée des mixed-border anglaises, a été conçue par Brigitte et plantée en 2011 sur l’emplacement d’une cour entretenue au ‘Roundup’, et donc forcément indemne de toute trace végétale ! La jardinière applique les principes du jardin au naturel, et 3 ans après et quelques brouettes de bonne terre plus tard, le résultat est impressionnant : un joyeux mélange d’arbustes et de grandes vivaces colorées, où viennent parfois s’immiscer un « intrus » comme un plant d’artichaut par exemple…
L’autre belle surprise de ce lieu est la découverte des grands arbres du parc qui entoure la maison : marronniers, pins, châtaigniers, cèdres, tilleuls… ont été dégagés et mis en valeur. On s’arrête spécialement devant un remarquable Merisier, probablement plus que centenaire, qui semble veiller de sa vénérable hauteur sur ce refuge à oiseaux, sans oublier un très bel amélanchier découvert enfoui sous la végétation. Les touches de couleur sont fournies par des azalées, malheureusement défleuries, et de grands arbustes qui occupent le pourtour du terrain : cornus, laurier du Portugal, rhododendrons…Au niveau du sol, notre regard est attiré par des orchidées sauvages en fleur, trouvant les conditions idéales de leur épanouissement dans ce sous-bois naturel.
La visite se poursuit à l’arrière de la maison, où les nouveaux jardiniers mettent en place un potager, toujours en s’inspirant des méthodes excluant tout traitement chimique. D’autres espaces agréables, en sous-bois ou en terrasses, ont été aménagés pour accueillir les hôtes, et bien sûr des projets sont encore dans la tête des propriétaires de ce grand jardin, 7.000 m², de quoi occuper encore quelque temps les jardiniers !
Et nous on se dit qu’on reviendrait bien dans 2 ou 3 ans pour voir l’évolution …

Date : mai 2014
Photos / texte : Sophie T 

        Le Jardin de l’IslePropriétaire : Brigitte Poignonnec
35230 Saint Erblon

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18Mar

La Pépinière de Thierry Delabroye à Hantay 59

18 mars 2014 Ronan Quidu Pépinières visitées

Si vous recherchez un hellébore, qu’il soit picoté à cœur d’anémone, double, du blanc pur au pourpre en passant par le jaune, l’abricot, c’est à Thierry Delabroye qu’il faut vous adresser.

Vous craquez pour les heuchères ? «Caramel » et « Citronelle » sont des créations de Thierry, et il y en a beaucoup d’autres.

Adresse incontournable aussi pour les épimediums…

Thierry est un passionné intarissable sur ses plantes.

Thierry et Sandrine Delabroye ne pratiquent pas la vente par correspondance, mais vous pourrez le rencontrer sur les Fêtes des Plantes.

Date : 02/03/14
Texte : Françoise M

Pépinière Delabroye40 rue Roger Salengro – 59496 Hantay

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12Mar

Le Sentier du Chimonobambusa à Hellemes (59)

12 mars 2014 Ronan Quidu Jardins visités Nord

Lundi 3 mars 2014, à Hellemmes… Le temps est gris mais c’est l’émerveillement en découvrant Le sentier du Chimonobambusa…Comme son nom le laisse deviner, ici nous sommes au Japon… ou presque.

C’est un petit jardin de ville, à peine 400 m², étroit et tout en longueur que l’on savoure tout au long de la visite.

La propriétaire des lieux, passionnée depuis l’enfance par l’Asie, a commencé ce jardin en 2003. Un travail énorme a été effectué pour parvenir au résultat recherché et ce n’est qu’après la transformation de la maison que Martine s’est attaquée au jardin qu’elle a également totalement transformé. Citerne, dalle de béton, hangar, poulailler etc., il a fallu quatre ans pour tout enlever et tout modifier.

La lecture d’ouvrages spécialisés, le soutien de son mari et un travail incessant ont permis à Martine de réussir ce jardin qui lui tient tant à cœur et qui demande beaucoup d’attention quotidienne et de taille.

On retrouve le principe des jardins japonais c’est-à-dire aucune ligne droite mais des courbes et des dénivellations ce qui permet d’agrandir l’espace. Au fur et à mesure de la déambulation, les ambiances sont différentes. Tous les éléments qui composent le jardin japonais sont présents : l’eau, la pierre et les plantes. On trouve bien sûr, des arbres taillés en Niwaki (en nuage) et il faut également citer de nombreuses variétés de fougères, d’Ophiopogon, de mousses, d’Acer et de bambous dont le fameux Chimonobambusa qui donne son nom au jardin. Pour l’anecdote, on dira également que c’est avec ce bambou qu’a été réalisée la canne utilisée par Charly Chaplin !

Depuis peu, le jardin s’est enrichi d’un pavillon de thé où un Maître de thé préside à la Cérémonie du thé sur réservation.

Nous sommes venus en hiver mais emprunter le sentier du Chimonobambusa à d’autres saisons doit réserver encore de belles surprises.

Ce jardin nous parle, nous émerveille et on a qu’une envie : y revenir à défaut de pouvoir y rester. Un grand merci à Martine, pour son accueil, sa gentillesse, sa disponibilité et le beau voyage qu’elle nous a permis de faire.

Date : 3 mars 2014
Photos / texte : Alain et Anne Marie D

Jardin privé – Prix Bonpland 2012 – Visites sur RDV

Le Sentier du ChimonobambusaM. et Mme Vandenbussche
97 rue Roger Salengro – 59260 Hellemmes

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10Mar

Le Jardin de Didier Willery à Camblain Châtelain (62) 

10 mars 2014 Ronan Quidu Jardins visités Pas-de-Calais

Visiter un jardin qu’on ne connait absolument pas, même en photo, est un moment troublant….

Une belle gelée blanche et un soleil timide ont constitué un premier comité d’accueil pour ce jardin situé à l’extrémité du pays minier, et face à la campagne.

D’une superficie de 2.500 m², créé entre 1990 et 2000 avec l’aide de Pascal Garbe, qui œuvre au sein des jardins Fruitiers de Laquenexy, ce jardin est celui d’un fou de plantes, et a été conçu comme un décor pour photographier les associations de végétaux.

Une ligne médiane structure visuellement un lieu grosso modo rectangulaire, qui s’est peu à peu constitué par l’achat de petites pièces de terre. On y accède par un ensemble de bâtiments (maison d’habitation et petites resserres et remises), répartis autour d’un système de terrasses et de jardinets presque informels, dont les végétaux se faufilent entre les graviers, se mélangent, se font valoir les uns les autres. Une fausse sauvagerie, établie sur un support de remblais, la terre ne compte pas pour beaucoup dans ces plantations d’hellébores de Corse, stipa tenuifolia, thyms, sedums et bambous. On trouve d’ailleurs une douzaine d’espèces de bambous, bien maîtrisés grâce à une taille annuelle d’un tiers des tiges (ensuite broyées, et utilisées comme barrière anti-limaces ou mises au compost). Eclaircir les bambous de cette manière, ralentit leur pousse, un peu d’arrosage et de nourriture font le reste (eh oui, les bambous sont comme nous, ils ont faim, et ils cherchent leur nourriture de plus en plus loin si leur frigo est vide… nourrissez les un peu, ils resteront à la maison !)

Didier considère son jardin aux innombrables plantes comme une passerelle, une espèce de laboratoire où son savoir, sa logique et sa fantaisie l’amènent à des essais de culture, de taille, d’associations végétales, et sont les points de départ de l’écriture de ses livres et le support de leurs illustrations.

Par exemple, il ne taille ses pommiers cordons qu’en vert et 4 ou 5 fois dans l’été (toutes les tiges nouvelles de la taille d’un crayon sont coupées au-dessus du premier bourgeon), et ils sont complètement interplantés d’aromatiques, hellébores, géranium, et autres.

Didier teste aussi les pommiers colonnaires, qui ne nécessitent aucune taille, version idéale de l’arbre fruitier pour les petits jardins ! Ils voisinent avec des groseillers, des caseilliers, et là encore, le sol est planté de nombreuses herbacées. Chaque petite chambre de verdure réserve ses surprises, styles différents, familles de végétaux différentes, et Didier nous « fait voir » par des gestes et des descriptions abondantes ce que sera le décor au long des saisons.

Et on le « voit », ce décor ! On imagine le nuage rose de la floraison de Calamagrostis ‘Overdam’ unifiant les plantations de la petite prairie fleurie (euphorbes, hellébores, des bulbes à foison, asters, buddleias, cotinus, spirée salicifolia, il y en a tant qu’il ne peut plus ajouter de plantes que petites, pour ne pas avoir à faire un trop grand trou…). On voit déjà le décor de pivoines, stachys, stipas…. du potager. La petite mare logée… dans un toit d’estafette (jardiner, c’est recycler !!!) sera bien fleurie dès le printemps. Près du potager, un petit verger où le pied des fruitiers est entouré de carrés d’herbe qu’on ne tond pas : au printemps, l’herbe courte ne gêne pas l’arbre dans son absorption des nutriments et de l’eau de pluie nécessaires à la fabrication de la sève montante ; la saison avançant, l’herbe poussante ne gêne pas l’arbre qui a désormais besoin de sève élaborée obtenue grâce à la photosynthèse. Et en plus… cela crée un décor à la fois raffiné et champêtre.

Plus loin, un autre bassin est entouré de crinums et de fougères. En automne, les frondes des secondes, laissées sur place, serviront de protection aux bulbes des premiers ….

On se glisse au travers de haies, hautes ou basses, qui jamais n’enferment mais marquent simplement des transitions entre des ambiances ou servent d’appui et de mise en valeur à d’autres végétaux, on arrive au délicieux petit poulailler dont les occupantes, assez timides, n’ont pas souhaité nous dire bonjour, et on remonte vers le jardin blanc protégé par un angle de murs, et qui comporte 3 points d’eau ronds dont les tracés sont brouillés par la multitude de petits couvre-sols qui se prélassent là pour accompagner des lianes.

En bas du terrain, une grande « respiration » ronde de gazon fait la transition avec la campagne mitoyenne par une haie variée, une chaise est là, prête à accueillir le jardinier rêveur…

Il est difficile (enfin … il m’est difficile !) de, tout à la fois, savourer un endroit, écouter son créateur, noter ce qu’il dit et prendre des photos …. Je n’ai noté que quelques noms de végétaux :

  • Syringa meyeri ‘Palibin’, naturellement court et rond
  • Prunus feketeana, à forme pleureuse
  • Ribes sanguineum ‘White icicle’
  • Osmanthe burkwoodii pour faire des topiaires (à tailler fin juillet pour avoir des fleurs au printemps suivant)
  • Bergenia ‘Sunningdale’ (pourpré à fleurs très roses et assez hautes)
  • Hamamelis x intermedia ‘Aphrodite’
  • Hemerocallis ‘Golden Zebra’ à feuillage panaché et petites fleurs orangées
  • Stachirus praecox au feuillage panaché et floraison blanche

Je me suis laissée aller à savourer l’accueil chaleureux et généreux de Didier, à respirer son jardin, m’amuser de mille petits détails, admirer un savoir-faire qui semble si simple ! La maison s’entoure de ses jardinets et terrasses, puis le terrain déroule ses coins et recoins. On pourrait résumer notre visite à cela, et pourtant, au-delà des …milliers (?) de plantes qui vont tour à tour se développer, je garde le souvenir de ces successions de jardins dans le jardin dans une harmonie sereine en cette fin d’hiver, mais qui va exploser de coloris et de végétation dès le printemps.

Date : 2 mars 2014
Photos / texte : Nicole MLe Jardin de Didier Willery62470 Camblain Châtelain (près de Béthune)

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06Mar

Le Jardin de Séricourt à Séricourt (62)

6 mars 2014 Ronan Quidu Jardins visités Pas-de-Calais

Aux confins de la Somme et de la Moselle, le jardin d’Yves Gosse de Gorre, classé jardin remarquable, se dévoile à nous par un après-midi d’ombre et de lumière.

Nous accédons au cœur du jardin par un sentier ombragé, aux couvre-sol d’épimèdes, de lierre, d’hellébores et de perce-neige, parsemés de pierres auxquels font écho des cubes d’acier rouillés et déchiquetés, comme des débris de bataille, des vestiges de la guerre.

Puis, un bataillon d’ifs dorés s’offre à nous, figures de guerriers auxquels répondent des masques étranges et impressionnants de force brute.

Par des trouées dans les arbres, nous parvenons à un jardin géométrique composé de cubes d’ifs de tailles différentes posés sur le gazon. Il nous faut en hiver imaginer les vivaces qui animent les topiaires à la belle saison : restes d’hydrangeas aux panicules froissés, tiges desséchées de graminées…

A travers un portail d’hêtres pourpres au feuillage marcescent nous pénétrons sous une énorme pergola, une cathédrale, gloire de roses au moment de leur floraison, dominée par une croix en tilleul.

Revenant sur nos pas nous entrons dans le jardin de topiaires, façonnés dans le buis et l’if et qui nous offre 400 formes différentes.

Un étonnant salon de verdure en ifs taillés nous tend ses bras accueillants, la table est prête pour un improbable apéritif avec sa bouteille et ses verres sculptés en vert.

De chambres végétales en chambres végétales protégées de rideaux d’arbres variés nous découvrons encore une arabesque de buis, étonnant à plat labyrinthique qui semble nous inviter à un parcours initiatique et dans le point bas du jardin une mare que nous devons imaginer ceinte de plantes de terre humide sur lesquelles veille un saule à la ramure torturée.

Après trois heures de promenade dans ce jardin de plus de 4 hectares, nous nous sommes promis d’y revenir en été et en automne pour découvrir les accompagnements fleuris de toutes les sculptures végétales symboliques qui confèrent au jardin, en hiver, sa beauté.

Date : 1er mars
Photos / texte : Elisabeth M

Le Jardin de Séricourt2 rue du Bois – 62270 Séricourt

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04Mar

Les Jardins de Maizicourt (80)

4 mars 2014 Ronan Quidu Jardins visités Somme

L’entrée des jardins de Maizicourt est d’un charme fou.

Celui des ans accumulés et de l’amour d’une jardinière pour un endroit qu’elle a développé, agrandi et embelli.

L’accueil extrêmement chaleureux, nous a permis de sublimer des conditions climatiques un peu ‘humides’, les photos vont hélas en pâtir et le carnet de note prendra quelques gouttes au passage !

Mais foin de ces aléas, ce jardin est magique, plein de recoins, d’arbres majestueux et d’allées où notre âme d’enfant se laisse égarer avec joie.

Situé en Picardie, ce jardin mélange les styles avec bonheur, anglais, français, japonais. Catherine et André Guévenoux l’ont acheté en 1989 et n’ont eu de cesse ensuite de l’aménager et l’agrandir au fil des ans. Il a été ouvert au public en 1997.

Les guides seront le propriétaire et Nadine, la jardinière qui seconde la propriétaire dans l’entretien de cet espace multiple et qui vient de prendre une retraite bien méritée. Difficile de ne pas craquer d’abord pour le château, construit au début du XVIII° siècle, précédé d’une cour d’honneur de forme violonée.

Une grange elle aussi du XVIII° siècle a été rénovée et aménagée en une charmante orangerie ou le propriétaire nous a laissé déposer nos cabas et attaquer nos sandwichs, le tout aidé des quelques breuvages qui ont su nous réchauffer. Une succession de fabriques émaillent le jardin, toutes différentes, toutes d’un charme fou, qui abritent la cabane des enfants, le poulailler, la maison du jardinier, etc.

Ce qui m’a touchée dans ce jardin d’hiver, marqué par des structures fortes, c’est l’attention portée aux passages entre deux jardins, entre le jardin et les champs.

Les déambulations sont toutes différentes, travaillées en fonction du jardin où elles mènent. Ici allée cavalière, ici perspective monumentale ouvrant la vue sur le château, là chemin glissé entre les plantations, semé de dalles, de rondins qui préservent les pas vagabonds du promeneur.

L’ailleurs est suggéré, à moitié dissimulé, caché ou annoncé par des haies de persistants ou des haies colorées de charme au feuillage marcescent mais néanmoins fortement coloré.

La taille apporte sa transparence et anime ces enclos. Les écorces des arbres nous surprennent au détour d’un regard attentif, les premières floraisons des prunus enjolivent le lointain.

La jardinière fait avec les lieux et choisit de composer avec cette nature qui avant son arrivée avait envahi certains espaces. Le long de la Grande Allée, les houx sont taillés afin de les rabattre et de leur donner une autre puissance. Le sous-bois ainsi éclairci abrite tout un petit peuple qui peut courir entre les nivéoles, les fougères, les lierres.

Les poulettes s’égaillent dans cet ensemble et derrière la haie paissent tranquillement quelques moutons noirs d’Ouessant.

Les arbustes, les arbres sont taillés, formes à la française qui marquent de leur rigueur l’entrée d’une chambre, douce accumulation des buis taillés qui s’appuient sur la brique rouge des bâtiments, érable mené en table qui souligne l’horizon.

Un potager et un cloître, espace secret, sont plantés d’hydrangeas, de magnolias, de quelques azalées. Pour l’avoir visité à d’autres saisons ce jardin magnifique prend toute sa puissance au moment de la floraison des roses. C’est un jardin que l’on peut visiter plusieurs fois sans se lasser.

Date : 1er mars 2014
Photos / texte : Mireille K

Une page facebook qui permet de suivre l’évolution des saisons grâce aux photos diffusées

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Il existe un livre sur les Jardins de Maizicourt, aux éditions Ulmer.Les Jardins de MaizicourtPropriétaires : M. et Mme André Guevenoux
80370 Maizicourt

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