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Jardinage

Home / Jardinage
10Avr

Conférence : Arbres et Arbustes par Bidou

10 avril 2019 Annaïg Le Meliner Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Interventions faites par nos adhérents bénévoles

Où acheter ? Pépinière Lew Gardens NL
Comment planter ?
Griffer la motte
Mouiller la plante jusqu’à ce qu’elle soit pleine d’eau
Faire un GRAND trou
Ne pas mettre de fumier ou autre au fond du trou
Planter si possible par 3 sujets pour un effet de groupe.
Pour changer de place à un arbre : cercler tout autour à 50 cm pour couper les racines, tailler le sujet en hauteur, attendre 1 an puis transplanter.

ARBRES

Cercidiphyllum Japonicum ou arbre au caramel ou Katsura – Ex red fox colonnaire
Grand arbre (20 m haut) mais bonsaïfiable – croissance rapide si planté en sol acide frais et drainant. Port étalé, feuillage caduc avec de jolies teintes en automne. Taille en février mars. Développe souvent plusieurs troncs mais peut être mené avec un seul tronc. Avant la reprise en végétation, tailler le bois malade et les branches se croisant pour ne garder que les branches vigoureuses et maintenir un beau port.

Heptacodium Miconoïdes
Arbuste décoratif et mellifère, au port buissonnant, 4m de haut env. Peut très bien se tailler. Intéressant pour ses nombreuses fleurs étoilées blanches en août devenant roses, puis rouges en automne, jusqu’aux gelées. Intéressant aussi en hiver pour son écorce lisse brun orangé, s’exfoliant.

Clerodendron Trichotonum ou arbre du clergé
Arbuste vigoureux (3 m haut) et très décoratif, à port dressé, touffu au sommet. Feuillage caduc d’un vert moyen. Fleurs blanches parfumées s’épanouissent en août septembre en grappes à partir de boutons rose foncé suivies de baies décoratives bleues en novembre ou décembre.

Betula Pendula Youngii ou bouleau pleureur
Petit arbuste à écorce blanc argenté. Minces rameaux souples retombants. Caduc. Feuilles vert brillant devenant jaunes en automne. Chatons jaune brun au printemps. Installer en terrain frais même trempé car il Pompe l’eau dans le sol. Attention aux vivaces alentour.
Autre variété GB : Betula utilis jacquemontii Trinity College – hauteur env 3 m.

Catalpa Bignonioides Aurea
Arbre jusqu’à 10 m de hauteur
Mais variété « Nana » hauteur maxi 3 m
De croissance assez rapide, ce catalpa fleurit rarement, Il est intéressant pour son port compact, en boule quand il est greffé en haute tige.

Robinia Pseudoacacia Twisty Baby ou faux acacia tortueux nain
Branches tortueuses mais port plutôt érigé. 2 m de haut environ à planter au soleil dans un sol drainé. Il peut être taillé en véritable « sculpture »

Cornus Controversa Variegata TRES TRES BEAU
Superbe arbre à rameaux étagés horizontalement. Donne en été des cymes aplaties de petites fleurs étoilées blanches. Feuilles vertes marginées de blanc. Fruits bleu-noir. Arbre à croissance lente, il convient bien aux petits jardins en raison de sa taille modeste. + ou – 6 ou 8m ! Il faut l’installer dans une terre fraîche.

Cornus Alternifolia Argentea
Arbuste à branches étalées et étagées horizontalement. Petites feuilles vertes panachées de blanc. Superbe. 2 à 3 m de haut

Cornus Kousa Milky Way
Arbuste d’allure élégante. Feuilles légèrement ondulées, ovales, luisantes, vert foncé, pourpre rouge vif en automne. Donne des glomérules de fleurs entourées de grandes bractées blanches, suivies après un été très chaud, de fruits qui ressemblent à des fraises. Très florifère (juillet aout) et fructifère (sept oct) pour les oiseaux en hiver

Cornus Kousa Satomi
Arbuste d’allure élégante. Feuilles ovales, luisantes, vert foncé, rouge pourpré foncé en automne. Donne en fin de printemps début d’été des glomérules de fleurs entourées de grandes bractées rose foncé, suivies après un été très chaud, de fruits qui ressemblent à des fraises.

Cornus Kousa Eddy’s White Wilder
Arbuste à port étalé. Fin printemps, grandes bractées blanches entourant des fleurs insignifiantes. Feuilles caduques vert moyen, rouge et pourpre en automne. Très florifère.

Cotoneaster Pendula mini
Petit arbuste étalé très graphique. Ces rameaux rigides sont arqués en tous sens avec une grande régularité, ramifiés comme des arêtes de poisson. Son beau feuillage luisant vert foncé reste sur la plante jusqu’en décembre. Elles prennent des mi-octobre de belle couleur rouge à orangé issu de boutons rouges, ces petites fleurs blanc rosé sont suivies de très nombreux fruits rouge vif. Facile à cultiver, peu exigeant et rustique, il peut pousser partout en France. C’est un arbuste presque incontournable. Il préfère les expositions ensoleillées, mais accepte la vie ombre. Il supporte le froid, la pollution et le vent. Il offre gîte et couvert aux oiseaux et aux insectes butineurs. Il n’exige que peu de soins si ce n’est un peu de tailles en fin d’hiver pour leur conserver un port harmonieux ou limiter leur expansion. La taille sévère est supportée si nécessaire, mais supprime les fruits de l’année.

Liquidambar Styracifolia Slender Silhouette
Une nouveauté au port colonnaire, aux superbes colorations automnales du feuillage. On dit que les liquidambars font les plus belles couleurs d’automne. C’est vrai s‘ils sont plantés en terre légère et acide (non calcaire) et toujours un peu humide.

Liquidambar Gumball – petit en boule TTB
Ce Liquidambar, à croissance relativement lente, se distingue des autres copalmes par un port compact et arrondi. Adulte, il ne dépasse pas les 3 m de hauteur, sans compter la tige. A conseiller à tous ceux qui aiment cet arbre mais n’ont qu’un petit jardin. Comme pour tous les copalmes, ses couleurs automnales sont plus vives s’il est planté en plein soleil.

Euonymus Alatus ou Fusain ailé
Cet arbuste compact et buissonnant prend tout son éclat en automne lorsque ses feuilles deviennent rouge foncé brillant. Les fruits très décoratifs, pourpre rougeâtre, renferment une graine orange, mais toxique. Taille + ou – 1.50 m – petit très joli

Malus Evereste Perpetu
L’un des plus intéressants pommiers d’ornement : sa floraison est abondante et il produit beaucoup de petites pommes rouge orangé qui reste sur l’arbre pendant une longue période après la chute des feuilles. C’est un excellent pollinisateur pour les pommiers à fruits et il résiste bien aux maladies. Floraison avril mai – Fruits oct nov dec janvier. Hauteur + ou – 4 m mais bonsaïfiable.

Malus Sun Rival pleureur fleurs rose blanc

Parrotia Persica Vanessa
Ce Parrotia a un port plus étroit que le type. Ses jeunes feuilles sont teintées de rouge et toujours les splendides couleurs d’automne. Ses petites fleurs en bouquets ressemblent à des araignées et apparaissent avant les feuilles. Arbres de taille moyenne (+ ou – 6 m) et à croissance relativement lente, les Parrotia ont une belle écorce grise, s’exfoliant, et au port étalé.

Acer Pseudoplatanus Brillantissimum ou érable sycomore
L’érable sycomore ‘Brilliantissimum’ est un petit arbre à croissance assez lente se caractérise par ses jeunes feuilles roses ressemblant à des crevettes, couleur corail au printemps. Les feuilles deviennent vert jaune à revers bronze en été. Plante mellifère.

Gingko Biloba Mariken
Arbre de très grande longévité, nain et compact (+ ou – 2 m). Feuilles caduques en éventail, à long pétiole, vert vif ; magnifique couleur jaune d’or en automne. Forme mâle qui ne produit donc pas de fruits. Ce Ginkgo étant greffé, la hauteur de l’arbre à l’âge adulte dépend de la taille de la plante à l’achat, et de la hauteur du point de greffe, soit la hauteur de la tige plus celle de la couronne. Quand il est jeune, il est conseillé de le tuteurer parce qu’il a tendance à ne pas pousser droit. Il faut aussi veiller à ce qu’il ne souffre pas d’un manque d’eau pendant les périodes plus sèches

Gleditsia Triacanthos Inermis Sunburst ou Févier d’Amérique
Arbre (10/12 m de haut) à feuillage fin, luisant, d’abord jaune doré, vert pâle à maturité, enfin jaune en automne. Il n’a pas d’épines.

Prunus Accolade – Cerisier du Japon
En fin d’hiver – début de printemps, cet arbre de taille moyenne, à port étalé, se couvre de bouquets de fleurs semi-doubles, rose pâle, issues de boutons rose foncé. Les feuilles apparaissent ensuite. D’abord vert moyen, elles prennent de belles couleurs automnales, orangé à rouge. A planter en isolé ou en avant d’un bosquet ou d’un mur foncé afin que la floraison n’en soit que mieux mise en valeur. Arbres à feuillage caduc le plus souvent, parfois persistant. Les fleurs, blanches ou roses, généralement à 5 pétales, sont parfois doubles ou semi-doubles, solitaires ou réunies en grappe ou en ombelle. Indéniablement décoratives, elles sont le plus souvent suivies de fruits comestibles et délicieux (prunes, cerises, pêches, abricots…), parfois comestibles mais amers ou âpres (merises, prunelles), plus rarement toxiques (fruits du laurier cerise).

Salix Integra Hakuro Nishiki ou Saule crevette
Petit arbre (1.50 à 2m de haut) à petites feuilles vertes et roses, surtout au printemps. Les saules préfèrent les sols légers, frais à humides, légèrement acides à neutres. Il leur faut aussi beaucoup de lumière. Son écorce rouge, TTB à l’automne. Si nécessaire, couper ras au tout début de la pousse.

Stewartsia pseudocamellia
Un arbre attrayant pour de multiples raisons : ses fleurs faisant penser à celles de l’églantier, la coloration de ses feuilles en automne, orange et rouge flamboyant et son écorce rose, rouge-brun et grise se desquamant. Proche des camélias, le Stewartia préférera un sol bien drainé, frais, neutre à acide (pas ou peu de calcaire).

Magnolia Black Tulip
Ce magnolia, proche de ‘Genie’, reste petit (3 m de haut environ) offre de superbes fleurs en tulipe globuleuse, pourpre soyeux, légèrement parfumées. Sa floraison s’étale du début du printemps au début de l’été. Il peut refleurir en fin d’été. Une splendeur.

Magnolia Stellata
Ce bel arbuste touffu, à pousse lente, a un port d’abord arrondi avant de s’étaler. Les fleurs blanches en étoile, délicatement parfumées, aux nombreux pétales étroits, s’ouvrent au début du printemps. Elles apparaissent avant les feuilles caduques, étroites et vert moyen.
Très élégant et florifère, Magnolia stellata surprend par une floraison différente de celles des autres magnolias. Ses fleurs en étoiles, très blanches, s’épanouissent en profusion et offrent un véritable spectacle immaculé. Il est le premier magnolia à fleurir et à annoncer l’arrivée des beaux jours. Il offre aussi l’avantage de fleurir rapidement. Bien qu’il soit très rustique et que les fleurs tiennent bien si la météo est favorable, il est conseillé de l’installer en situation abritée, les gels tardifs peuvent endommager les boutons floraux. Ce magnolia se plante aussi bien en bac qu’en pleine terre. Il convient bien aux petits espaces où son élégance fait merveille. Il prend de belles teintes dorées en automne qui s’accorderont bien avec celles des érables japonais. Il préfère les sols drainants mais frais et n’apprécie guère les expositions brûlantes ni les situations trop sèches l’été. Il redoute le manque d’eau l’été. Il préfère les sols neutres à légèrement acides, profonds et humifères.

Magnolia Fairy Cream ou Michelia TTB
Cet arbuste vigoureux et rustique, au feuillage persistant, produit au printemps de nombreuses fleurs blanc crème, parfumées, ressemblant à celles du magnolia. Une nouveauté encore rare en France. Hauteur 2 à 3 m. Comme les racines d’un magnolia sont charnues, il est possible d’en planter un très près d’une maison ou d’un mur, elles ne nuiront pas à la construction. Cette variété est très florifère et ceci dès son plus jeune âge.
En terre acide ouvrir un trou d’un volume triple de celui de la motte et bien tremper celle-ci. Préparer un mélange de 2/3 de terre de bruyère et de 1/3 de terre de jardin additionnée de fumure organique et en remplir le fond du trou. Ne pas trop enterrer la motte : le dessus doit se trouver au niveau du sol. Ensuite apporter un engrais organique au printemps si nécessaire. Retailler en fin de printemps pour maintenir compact. Arroser fréquemment la première année.

Eucryphia Intermedia Rostrevor
Cette plante dense et érigée au feuillage persistant lustré se couvre de fleurs blanches parfumées en août et septembre. Hybride originaire d’Irlande. Reste petit (moins de 2m)

ARBUSTES

Exochorda
Mahonia
Pittosporum
Hebe
Nandina domestica fire…
Nandina kvangtungensis
Calllicarpa
Fuchsia magellanica
Cotinus grace couper à ras tous les ans TTB
Cotinus ovobatus purple palace
Viburnum newport
Deutzia gracilis nikko plus ou moins 50 cm TTB
Kolwitzia amabilis pink cloud floraison rose
Choisya
Hydrangea involucrata TB
Hydr lime light
Hydr quercifolia
Hydr vanille fraise tailler beaucoup !
Hydr sérue « you and me for ever »
Hydr aspera ombre
Hydr rotschwanz
Hydr incredible ressemble à Annabelle mais ne retombe pas.
Hydr phantom sur tige
Clématite vivace
Hypericum tailler en mars
Viburnum shotomi petit
Vib plicatum en plateau 2m
Camellia Springfestival
Camellia Cinnamon cindy
Clématites dans les arbres ou arbustes (Ex Princess Diana ou Cirrhoza Freeckles)

Date : 3 avril 2019
Photos / texte : Bidou

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18Mar

Sambuscus Nigra

18 mars 2019 Annaïg Le Meliner Plante du mois

Plante du mois de mars 2019
Sambuscus Nigra ou Sureau noir
Origine : Est de l’Amérique du nord
Le sureau noir arbuste aux multiples propriétés
L’homme l’utilise depuis le néolithique
Famille : caprifoliacee, viburnums, chèvrefeuilles, sureaux
Taille : 4 à 6 mètres suivant les variétés
Feuilles : caduques, vert foncé à noir
Floraison : fleurs blanches en été
Rusticité : résiste à – 15°C
Sol : sol profond, supporte la sécheresse
Exposition : soleil, mi ombre
Soins : arbuste robuste, supporte toutes les tailles, y compris totale
Multiplication : semis, bouturage ou récupération des drageons
Intérêts : Le sureau noir, les pollinisateurs l’adorent !

Un hôtel à insectes auxiliaires : Le Cul brun polyphage, les thrips du sureau, la chrysope, les acariens prédateurs, araignées. Les pinces-oreilles et de nombreuses abeilles et guêpes solitaires pondent dans les tiges creuses. Il est classé par Denis Pépin comme hôtel très recherché !
Un aide pour les jardiniers : Le purin de feuilles est un répulsif de pucerons, cochenilles, chenilles et un antifongique grâce à la sambucine
Un régal pour les gourmets : Les beignets de fleurs, les confitures de baies, les sirops.

Variétés pour jardins d’agrément
Black Lace : Feuilles très découpées, pourpre foncé. Fleurs roses en juin. Baies rouges puis noires. Croissance rapide. Port ouvert. Jusqu’à 6m × 6m.
Black Tower : Feuilles pourpre-noir. Fleurs roses. Baies rouges puis noires. Forme colonnaire, jusqu’à 4m × 1m.
Black Beauty : Feuilles vert sombre virant au pourpre foncé. Fleurs roses à pétiole pourpre. Baies rouges puis noires à maturité. Croissance rapide. Port ouvert. Jusqu’à 4m ×4 m

Sources : Denis Pépin « Stop aux ravageurs dans mon jardin » mars 2016
Thérèse Perrot : « Des insectes auxiliaires du jardinier » oct. 2015
Sophie Toumelin : « les plantes qui attirent les pollinisateurs » sept. 2011
Photos et texte : François L

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18Fév

Camellia ‘Cinnamon Cindy’ et Camellia Transnokoensis

18 février 2019 Annaïg Le Meliner Plante du mois

La Plante du mois février 2019
Camellia ‘Cinnamon Cindy’
Rusticité
: Zone 8 (-12°C à Arrosage : normal
Zone Rusticité : Zone 8 (-12°C à -7°C)
Période de plantation : Toute l’année (hors gel)
Exposition : ombre, mi ombre
PH du sol : acide
Composition du sol : terre de bruyère, riche en humus
Humidité du sol : normal, humide
Couleur fleur : blanc
Couleur feuille : vert
Forme des fleurs : semi-doubles
Saison d’intérêt : printemps, hiver
Feuillage : persistant
Largeur à maturité : 3 m
Hauteur à maturité : 4 m
Période de floraison : janvier à avril

Camellia transnokoensis
Famille
: Théacées
Origine : Asie, Taïwan
Forme de fleur : simple
Période de floraison : de février à avril
Sol : acide, léger, humifère, frais et bien drainé
Feuillage : persistant
Taille à 10 ans : 0,80m X 1
Rusticité : Zone 8 (-12°C)

Photos et texte : Bidou

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18Déc

Cotinus Coggigria, ou Rhus Cotinus

18 décembre 2018 Annaïg Le Meliner Plante du mois

La plante du mois de décembre 2018
Élyme des sables, Une graminée bleue qui adore le soleil, la sécheresse.
Le blé d’azur, le seigle des mers, l’orge des sables, en latin : Leymus Arenarius.
Plante opportuniste, particulièrement vigoureuse et recouvre facilement de grandes surfaces.
Son feuillage bleu argenté épais et rugueux est facilement associé.
Elle se plaît dans tous les sols et apprécie le soleil intense et les terrains très secs.
Graminée traçante, en touffe dense, formant des bouquets de feuilles arquées, glauques. Epis raides, gris bleutés puis fauves, ressemblant à celui du blé.
Rabattre la touffe en fin d’automne ou en fin d’hiver pour profiter du feuillage d’hiver.
Intérêts : « se développe là où rien ne pousse ! »
Apporte une touche graphique bleutée.
Photos et texte : François L

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18Nov

Schizostylis Coccinea

18 novembre 2018 Annaïg Le Meliner Plante du mois

La Plante du mois de novembre 2018
Le Lis des Cafres, appelé aussi « glaïeul écarlate », Schizostylis Coccinea, est une herbacée florale vivace et rhizomateuse de la famille des Iridacées.
Originaire d’Afrique du Sud, il pousse spontanément le long des cours d’eau et dans les terrains humides.
Famille : Iridacée, famille des iris, glaïeul, crocus…
Taille : de 30 à 60 centimètres
Feuilles : vertes caduques
Floraison : leurs blanches en été
Rusticité : résiste à – 7°C
Sol : sols neutres profonds, humifères, frais, voire humides
Exposition : le soleil favorise la floraison
Soins : supprimer les tiges après la floraison. : protéger du froid l’hiver, avec une bonne épaisseur de mulch
Multiplication : semis, bouturage ou récupération des drageons,
Intérêts : floraison en automne, fleurs coupées

Différentes espèces :
Schizostylis Coccinea : l’espèce type mesure 60 cm de haut avec des fleurs rouge corail jusqu’aux gelées
Schizostylis Coccinea ‘Pink Princess’ : fleurs rose pâle
Schizostylis Coccinea ‘Alba’ : variété aux fleurs blanches, cœur blanc-vert, étamines jaunes et pétales plus étroits
Schizostylis Coccinea ‘Major’ : variété de plus de 70 cm de haut, aux grandes fleurs rouge carmin.

Photos et texte : François L

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18Oct

Nandina Domestica

18 octobre 2018 Annaïg Le Meliner Plante du mois

La Plante du mois d’octobre 2018
Nandina Domestica ou Bambou sacré.
Le Nandina arbuste vivace, à croissance lente, Un compagnon dans votre jardin, d’un charme discret, sobre, élégant en toutes saisons.
Nandina du japonais ‘nantensei’ ou ‘nanten’, domestica du latin ‘domus‘ l’habitation, et  stare se tenir debout.
Cet arbuste très populaire au Japon et en Chine a une fonction sacrée, il est planté près des maisons et des temples.
Origine : Japon, Himalaya, est de l’Asie,
Famille : Berbéridacée. (Famille des mahonias, berbéris, …)
Taille : 1 à 2 mètres suivant les variétés,
Feuilles persistantes, couleurs changeantes au cours des saisons,
Floraison : fleurs blanches en été,
Rusticité : résiste à – 15°C,
Sol : sol profond, supporte la sécheresse,
Exposition : soleil, mi ombre, influence les couleurs du feuillage.
Soins : supprimer les tiges abimées et anciennes, après la floraison.
Multiplication : semis, bouturage ou récupération des drageons,
Intérêts : arbuste à usages multiples,
Solitaire, en bonsaï, en haies, en massif associé à des pivoines arbustives, à des graminées, etc.
Utilisation du feuillage pour l’art floral.
Association possible avec des plantes plus petites pour masquer le bas des tiges parfois dégarnies, par exemple avec des pivoines arbustives, des graminées, des agapanthes, etc.

La variété « Nandina Domestica » est la plus répandue, une soixantaine de cultivars ont été créé principalement au Japon. La plupart sont stériles donc sans fleurs ni fruits.
Nandina Domestica ‘Lemon Lime‘ au feuillage jaune vert
Nandina Summer sunset
Nandina Obsessed Seika
Nandina Bright Light
Nandina Fire Power teinte rouge orangée très répandu dans les massifs urbains
Nandina Blush pink Aka, une mutation naturelle du Fire Power.
Date Octobre 2018
Photos / texte : François L

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18Sep

Leymus Arenarius

18 septembre 2018 Annaïg Le Meliner Plante du mois

La plante du mois de septembre 2018
Élyme des sables, Une graminée bleue qui adore le soleil, la sécheresse.
Le blé d’azur, le seigle des mers, l’orge des sables, en latin : Leymus Arenarius.
Plante opportuniste, particulièrement vigoureuse et recouvre facilement de grandes surfaces.
Son feuillage bleu argenté épais et rugueux est facilement associé.
Elle se plaît dans tous les sols et apprécie le soleil intense et les terrains très secs.
Graminée traçante, en touffe dense, formant des bouquets de feuilles arquées, glauques. Epis raides, gris bleutés puis fauves, ressemblant à celui du blé.
Rabattre la touffe en fin d’automne ou en fin d’hiver pour profiter du feuillage d’hiver.
Intérêts : « se développe là où rien ne pousse ! »
Apporte une touche graphique bleutée.

Photos et texte : François L

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18Juin

Abies Koreana ‘Icebreaker’

18 juin 2018 Annaïg Le Meliner Plante du mois

La Plante du mois juin 2018
L’Abies Koreana ou sapin de Corée est une espèce de conifère originaire de Corée du sud.
Il est caractérisé par des aiguilles avec des jolis reflets argentés.
Il mesure de 10 à 20 mètres.
De nombreuses variétés horticoles ne mesurent que quelques mètres:
L’Ice-breaker est un sapin de Corée nain au feuillage blanc neige au printemps, puis bleu-vert.
La croissance est lente, 50cm de haut en 10 ans, le port compact.
Il a été obtenu par la technique dite des balais de sorcières, technique développée dans les pays de l’est de l’Europe.

Photos et texte : François L

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18Mai

Travaux au jardin d’agrément en mai

18 mai 2018 Annaïg Le Meliner Travaux mois par mois

Pelouse et bordure

  • Aérez puis terreautez remplacez le terreau par du sable en sol argileux.
  • Désherbage pâquerettes, pissenlits, plantains…
  • Réparez les zones dégarnies par un semis (employez de préférence le même mélange de semences) ou avec du gazon « tout prêt » livré en rouleau ou en plaques.
  • Soignez les découpes de massifs, avec une cisaille à gazon. Pour les massifs rectilignes, guidez-vous avec une longue planche !
  • Semez les nouvelles pelouses.
  • Tondez, arrosez et roulez régulièrement, au moins une fois par semaine.

Arbres, arbustes et conifères

  • Planter lauriers-roses, grenadiers, albizzias, néflier du Japon ; bignones et jasmins le long d’un mur bien exposé.
  • Tremper les mottes avant la plantation des plantes de terre de bruyère jusqu’à disparition des bulles d’air.
  • Taillez juste après floraison forsythia, groseillier à fleurs, cognassiers du Japon, genêt à balai, corête du Japon….
  • Supprimez les fleurs fanées des lilas.
  • Diviser les bambous.
  • Marcottez azalées, cytises et magnolias. Bouturer les de lauriers-roses en les laissant tremper dans un vase.
  • Attention aux araignées rouges sur les conifères (sapin « pain de sucre » en particulier) si le temps est sec.
  • Supprimez les fleurs fanées de camélias et rhododendrons hâtifs. Épandez un paillis riche mais acide à leur pied.
  • Veillez à l’arrosage des plantes de terre de bruyère si difficile à réhydrater : azalées, rhododendrons…
  • Taillez les céanothes caducs envahissants juste après leur floraison.
  • Supprimez les pousses apparaissant sur les troncs des arbres conduits en tige.

Plantes vivaces

  • Plantez, les vivaces peu rustiques telles que Kniphofia, agapanthes, crocosmias mais aussi les fougères et les graminées car ce sont toutes des plantes détestant l’humidité.
  • Bouturez « n vert » de nombreuses plantes vivaces.
  • Divisez et/ou rabattez-les touffes des plantes à floraison de printemps juste après leur floraison : corbeille d’or ou d’argent, doronique…
  • Récoltez les graines d’hellébores les plus précieuses lorsqu’elles sont mûres mais encore fraîches et semez-les sans plus attendre.
  • Pincez les touffes de chrysanthèmes d’automne, d’hélénium, de phlox, d’aster d’automne…
  • Tuteurez les vivaces les plus hautes telles que les delphiniums, iris et pavots avant qu’elles ne soient trop élevées.
  • Roses trémières éliminez les feuilles malades.
  • Commencez les semis de plantes vivaces à l’extérieur, dans un coin du potager par exemple.
  • Supprimez les fleurs fanées.

Fleurs saisonnières

  • Semez directement en place des annuelles rustiques et semi-rustiques : Zinnia, Ammi majus, Anchusa, argémone, Cladanthus, coréopsis, immortelles, Kochia, lin rouge, némophile, Nicandra, Perilla, Ursinia, maïs d’ornement, œillets d’Inde et Tagetes, cosmos, pavots, alysses, nigelles, centaurées, belle de jour et belle de nuit…
  • Mettez en place les semi-rustiques (fuchsias, surfinias, pélargoniums, Argyranthemum, Scaevola…) et les annuelles achetées en godets.
  • Supprimez les bisannuelles essoufflées, préparez les massifs et plantez les plantes annuelles achetées en godet ou transplantées.
  • Plantez des grimpantes annuelles : ipomées et cobées, Mina lobata et Dolique lablab.
  • Semez des bisannuelles telles que primevères, monnaie du pape, giroflées, œillet de poète

Plantes grimpantes

  • Marcottez la glycine.
  • Semez des coloquintes pour garnir rapidement un treillage.
  • Plantez en pleine terre ou sortir les pots de grimpantes frileuses : passiflores, thunbergia, capucine des canaris, cobée, ipomées, volubilis, le Rhodochiton, l’Eccremocarpusou le charmant Mina lobata…
  • Palissez, palissez ça pousse !

Rosiers

  • Paillez le sol au pied des rosiers avec du compost « maison ». Évitez l’écorce de pin trop acides pour les rosiers.
  • Désherbez et ameublissez les massifs au pied des rosiers. Marcottez les rosiers grimpants.
  • Supprimez les gourmands prenant naissance sous le point de greffe.

Plantes bulbeuses

  • Planter les eucomis, ismènes, l’amaryllis belladonna, le gloriosa (une grimpante exotique).
  • Jusqu’à fin mai, plantez des cormes de glaïeuls toutes les deux semaines afin d’obtenir des floraisons successives jusqu’en automne.
  • Mettez en place les bulbeuses à floraison estivale (dahlias, glaïeuls et compagnie) et automnale, crinums et nérines, tubéreuses et ismènes…
  • Divisez crocosmias, crocus, hémérocalles.
  • Laissez quelques muscaris monter en graines pour qu’ils se ressèment.
  • Coupez à ras la tige florale des tulipes défleuries. Laisser en place le feuillage des tulipes et jacinthes jusqu’à ce qu’il ait jauni. Puis déterrez-les, en juin. Si la place est comptée, arrachez-les avec une motte et laissez-les mûrir, en jauge, au potager.
  • Supprimez les fleurs fanées

Conseils

  • Continuez à arroser les plantes récemment mises en place.
  • Les pucerons sont là, jets d’eau, savon noir, à chacun ses astuces.
  • Arbres, arbustes, rosiers : les nouvelles branches apparaissent, vous pouvez faire de petites tailles pour équilibrer, éviter que des branches se croisent, orienter l’aspect général, choisissez les branches à éliminer en fonction de leur orientation.
  • Pensez à aérer le compost (au moins une fois par mois)
  • Retirez les paillages hivernaux et les ajouter au tas de compost.
  • Binez le pied des plantes et faire un apport d’engrais bio. Griffez le sol et arrosez pour faire pénétrer cet amendement

 

Date 13 mai 2017

Texte François L

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22Avr

Conférence : Les cyclamens rustiques de jardins par Alain Levasseur

22 avril 2018 Annaïg Le Meliner Conférence, Conseils Jardin d'ornement

Texte fourni par le conférencier pour illustrer son propos

Pourquoi planter des cyclamens ? 10 bonnes raisons
Mes premiers cyclamens datent de plus de 20 ans ils se développaient doucement juste sous la fenêtre de cuisine sous des bouleaux… où rien ne poussait.  J’ai trouvé cela très bien surtout que je ne m’en occupais pas et que les plantes qui poussent bien ici sont peu fréquentes, le terrain est très ingrat.
Et puis grâce à Jardin Passion de Lannion, époque où les réunions se tenaient encore dans le centre Jean Savidan, j’ai découvert les coums… Connaitre les coums était, dans l’association, la preuve de faire partie des initiés ! Et lors d’une réunion j’ai eu l’opportunité d’obtenir une caissette de coums… j’avais mis le doigt dans l’engrenage.
Et puis comme l’écrit Christopher Grey Wilson dans son livre on devient vite addict !
1. Ils poussent là où très peu de plantes peuvent pousser, sous les arbres feuillus et résineux, endroits sombres, très secs en été. Les cyclamens sont pour la plupart des plantes des sous-bois donc d’ombre ou demi-ombre. Ils font leur végétation en hiver période où il n’y a pas de feuilles dans les arbres et entrent en repos pendant l’été. Ce cycle de végétation permet l’entretien aisé, passage de la tondeuse à gazon en fin de printemps.
2. Si la situation leur plaît, ils peuvent coloniser ‘’rapidement’’…. Tout un espace. La multiplication se fait naturellement par graines qui peuvent être disséminées par les fourmis qui sont friandes du mucilage sucré qui entoure les graines.
3. Les cyclamens défendent bien leur place une fois installés ils laissent peu de place aux adventices concurrentes ! Pas besoin de les désherber.
4. Les plus communs fleurissent en automne, hiver, période où il y a peu de fleurs dans le jardin et ils peuvent faire des tapis impressionnants. Et en multipliant les variétés il est possible d’avoir des fleurs vraiment toute l’année, excepté pendant les périodes de fortes gelées.
5. Ils font de ravissants petits bouquets et ils tiennent très bien en fleurs coupées
6. Certains sont odorants, même très odorants, et sont utilisés en parfumerie pour leur odeur florale. Eau de Givenchy. Ils répandent une agréable odeur, qui rappelle celle du muguet. Je l’ai trouvé référencé dans une liste de 14 senteurs florales. Acacia, cyclamen, jacinthe, jasmin, lilas rose, lilas blanc, muguet, magnolia, mimosa, narcisse, fleur d’oranger, orchidée, rose, pois de senteur.
7. Ils présentent des feuilles avec un graphisme et des couleurs remarquables
8. Ce sont des plantes résistantes aux maladies, je n’ai jamais eu de maladie donc pas de traitements. Ils résistent aux limaces et escargots excepté les semis au moment de la levée.
9. Ils vivent très bien en pot et font de magnifiques potées au moment de leur floraison. A placer sur une terrasse. Attention cela reste une plante d’extérieur, J’ai des plants mères depuis plus de 10 ans en pot.
10. Le semis en terrine est très facile et sans travail il permet la multiplication rapide du nombre de pieds

Les sources d’informations :
Le net à prendre avec beaucoup d’esprit critique ;
Articles intéressant en Anglais
« Morel » extra mais uniquement pour les pro et sur le persicum
Forums en français aucun intérêt.
Jan Bravenboer un cultivateur hollandais chez qui j’ai acheté beaucoup de graines et toujours de bon conseil.
Deux ouvrages en Anglais rien en Français
Mon expérience, beaucoup de notes, d’expériences…
Toutes les photos viennent du jardin excepté la carte de vœux.
Cyclamens coum de l’ile de Cos erroné en fait sur les bords de la mer noire…
Bulbes ou tubercules….
Des gousses au lieu des capsules
Les graines qui éclatent pour disperser les graines.
Le semis dans le noir absolu la moindre clarté bloquerait la germination (étude américaine Reading)
Le cyclamen son nom proviendrait du Grec, cercle ou couronne, tubercule fleur ?
Pendant l’antiquité, le cyclamen était surtout connu pour ses vertus thérapeutiques : il contient un puissant toxique purgatif pour l’homme. Dans certaines régions, la croyance populaire veut que les cochons en raffoleraient : d’où leur nom vernaculaire « pain de pourceau »
Plusieurs fois les sangliers sont venus ils ont fait pas mal de dégâts mais n’ont pas touché aux cyclamens.
C’est une plante que tout le monde connait mais qui reste bien inconnue, il est très difficile d‘obtenir des informations pas de livres en français pas de docs, et sur les forums les discussions restent sommaires et truffées d’erreurs elles se limitent souvent à ; il suffit de planter quelques ‘’bulbes’’ et avec un peu de temps et de chances ils se ressèment tout seul et l’on obtient les fameux tapis qui font rêver ! 

Précisions botaniques.
Bulbe ou oignon : organe souterrain composé
* d’un plateau charnu (tige souterraine tassée)
* d’écailles ou de tuniques (feuilles modifiées chargées de réserves)
* d’un bourgeon terminal, narcisse, jacinthe

Tubercule partie renflée de certains organes,
Tige souterraine ou rhizomes : ex pomme de terre, topinambours
Racines : carotte, panais….
Mixtes : tige en haut, racine en bas chou rave céleri rave…
Il y a d’autres formes de réserves. Caïeux, Rhizomes, Cormes

Caïeu : petit bourgeon qui se forme à l’intérieur d’un bulbe, et qui entraine la fragmentation du bulbe en grossissant, échalote

Rhizome ; tige souterraine ou à ras de terre, ressemblant à une racine : iris, liseron, chiendent, fraisier…

Cormes, organe complexe ressemblant à un bulbe

C’est une forme particulière de rhizome glaïeul, safran
Cyclamen plante tubéreuse et non bulbeuse.
Dans le commerce on parle toujours de bulbes !
Morel, ‘’le spécialiste’’, dans ses articles grand public parle de bulbes !
Les cyclamens font partie des primulacées (primevère) et ont des fleurs hermaphrodites
Ils sont entomogame la fécondation est assurée par les insectes
Principalement allogame (pollinisation croisée) certains seraient autogame.
Ils sont barochore les graines chutes naturellement sur le sol
Connerie internet les graines explosent ! Les graines sont dans des gousses ! (Capsule. Fruit sec déhiscent formé à partir de plusieurs carpelles soudés et renfermant les graines.)
Les cyclamens sont d’origine géographique générale sur le pourtour du bassin méditerranéen. Les noms sont significatifs, (de Naples, de Rhodes, des Baléares, de Perse, de Crète, de Chypre, du Liban, de Colchide etc.)
Il y aurait 22 espèces botaniques de cyclamens, et selon leurs origines leur résistance au froid, la nature du sol, les conditions de cultures peuvent être très variables bien qu’étant d’une manière générale issues du pourtour du bassin certaines résistent très bien au gel et supportent -28°.
Mais attention les espèces alpines généralement ne supportent pas bien les froids humides.

L’espèce animale ou végétale
La définition la plus communément admise est celle du concept biologique de l’espèce énoncé par Ernst Mayr en 1942 : une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles. Ainsi, l’espèce est la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible et les individus d’une même espèce sont donc génétiquement isolés d’autres ensembles équivalents du point de vue reproductif.

En d’autres termes une espèce botanique est une plante qui pousse spontanément dans la nature sans intervention humaine.
Il y a beaucoup de cyclamens vendus dans le commerce qui proviennent d’un arrachage sauvage dans la nature. Ce sont de réels cyclamens ‘’botaniques’’. Si l’on se contente de multiplier des espèces botaniques sans sélections ce seront encore des espèces botaniques, mais un travail de sélection les transforme en ‘’variété’’ Les plantes possèdent alors des caractéristiques propres à la variété et reproductibles.

Une variété ou cultivar : 2 notions très différentes
Une variété ou cultivar qui est issue d’un plant unique obtenu d’une graine d’une mutation et qui est multiplié par voie végétative naturelle ou humaine, stolons, oignons, tubercules, division de touffe greffe, marcotte bouture
Fraisiers, tulipes, pomme de terre, pommier, cerisier, camélia, etc. Toutes les obtentions portent un nom de variété ou cultivar.

Le terme cultivar est synonyme de « variété cultivée » ou « variété horticole »,
Dans ce cas la variété n’a pas un patrimoine génétique ‘’pur’’ ou ‘’homozygote’’ elle est souvent le résultat de 2 parents très différents parfois issue de 2 espèces différentes cas des hybrides. Les graines obtenues de ces cultivars donnent des résultats très variables.
Une variété ou cultivar reproduite par graines, ce qui est le cas de toutes les graines potagères doit être issue de parents ayant les mêmes caractéristiques et cela depuis des générations. Dans ce cas toutes les graines sont génétiquement identiques et homozygotes pour tous leurs caractères en raison d’une consanguinité prolongée. Tous les individus d’une lignée pure ont un génotype quasi-identique.
Il en résulte qu’une telle lignée peut être définie morphologiquement et physiologiquement de façon très précise, tous ses individus, étant identiques (proche du clone), ne diffèrent les uns des autres que par des fluctuations négligeables. La lignée demeure stable au cours des générations successives, en l’absence de croisement naturel ou désiré avec une autre variété. La variation peut provenir d’une mutation, La lignée étant pure l’acclimatement n’est pas possible.

En botanique et en agriculture, les lignées pures sont obtenues par autofécondation forcée pendant 6 à 8 générations, par culture sélective des plantes, avec les individus correspondants aux critères choisis, les déviances sont supprimées. Ces lignées pures mises en culture sont les cultivars, et portent un nom, le croisement de 2 lignées pures donne des Hybrides F1.

Homozygote se dit d’un gène qui, chez un individu (animal ou végétal), sera représenté par deux allèles (des variantes de ce gène) identiques, sur un même locus.
Par extension, on parlera d’individu homozygote pour ce gène. Utilisé pour des jumeaux dits homozygotes
Beaucoup de cyclamens en particulier les persicum, mais aussi les hédérifolium, coum….ont fait l’objet de sélections et présentent des coloris des fleurs de taille de feuilles ….et donnent des semis identiques aux parents ce sont donc non plus des cyclamens botaniques mais des variétés ! et portent un nom de cultivar. Par ex C. hédérifolium ‘Bowles Apollo’, ‘Ruby’.
De plus les persicums les cyclamens dits des fleuristes sont maintenant des cultivars tri- et tétraploïdes.

Multiplication des cyclamens :
Les tubercules peuvent être divisés comme les pommes de terre sous réserve de laisser dans chaque morceau un œil viable et une région portant des racines.
Ces deux conditions sont réalisables sur des variétés qui ont plusieurs points de croissance tels que les graecums, cependant il reste des problèmes de cicatrisation et de dessèchement, ce qui fait que la méthode n’est pas utilisée. Le semis reste le seul moyen de propagation semis naturel ou en pépinière

En conclusion : Vous possédez une variété magnifique issue d’une sélection rigoureuse le seul moyen de le multiplier est de faire une pollinisation protégée suivi d’un semis. Saul que le cyclamen étant principalement allogame il n’est pas certain que la pollinisation soit effective ! Moralité il est préférable d’avoir au moins 2 plants !
Vous possédez un Plant magnifique apparu par hasard …aucune chance ou peu de le multiplier à l’identique le cyclamen est entomogame et même une pollinisation protégée ne sera que le début du long chemin vers le cultivar.
Ceci explique qu’il n’y ait pas de cyclamens anciens comme pour les tulipes, jacinthes galantus et qu’il n’y a pas de bourse et que les prix ne s’envolent pas comme pour les plantes de collections où les prix peuvent atteindre des montants astronomiques !
En Angleterre sévit la snow drop mania les prix montent jusqu’à 725 £
Vu sur le net américain 2.500 $ un bulbe de galantus nivalis

Le jardinier amateur trouvera dans les jardineries, fête des plantes, i commerce, des tubercules, certains peuvent être très gros (20 cm de diamètre) mais il faut faire attention les cyclamens supportent mal de rester hors de terre longtemps, il faut veiller lors de l’achat à ce que les tubercules ne soient pas tout ratatinés ! Les tubercules restent relativement chers il faut compter entre 3 et 10 € le tubercule suivant les variétés et espèces. Beaucoup des gros tubercules ne sont pas issus de la culture mais proviennent d’un arrachage sauvage dans leur milieu naturel !
Le cycle végétatif pour les cyclamens (excepté le pupurascens qui reste pratiquement en végétation toute l’année)
Repos estival il est sous les arbres en condition très sèche.
Aux pluies de fin d’été et d’automne reprise des activités
Floraison et feuilles en automne, hiver et printemps.
Entrée en repos estival avec perte des feuilles
Maturation des graines et récolte à la mi-juillet des capsules.
Semis en fin d’été et levée des graines en 1 à 2 mois ou 1 an plus tard

Semis naturel
En semis naturel d’automne on retrouve au printemps au pied des adultes des quantités de bébés avec leur petite bille encore claire et leur feuille unique, ces bébés peuvent être récupérés j’ai utilisé un tournevis pour les replanter ailleurs, c’est une méthode que j’ai utilisée longtemps mais que je ne pratique plus, longue et pour récupérer peu de plants Maintenant je préfère le semis en pot, c’est plus efficace pour finalement moins de travail.

Semis en pépinière
Une règle en or les graines fraiches sont de loin préférables.
Les graines se récoltent en début d’été et faut les semer aussitôt.
Elles auraient un pouvoir germinatif de 5 à 10 ans ……
Il faut 2 à 3 ans de culture avant de voir les fleurs, exceptionnellement 1 an (Marité), la levée est lente et parfois capricieuse ! 1 mois minimum et parfois, 1 à 2 ans exceptionnellement 3 ! Dans des terres de récupération de semis j’ai encore des levées après 2 ans !
En particulier le purpurascens réputé de germination très lente et capricieuse surtout pour les graines achetées les miennes ne semblent pas avoir cette mauvaise réputation.
Des tests comparatifs ne m’ont pas convaincu de l’intérêt de faire tremper les graines contrairement aux recommandations usuelles !
Après 1 an de culture en pot mes plus gros tubercules ont un diamètre de 17 mm et ceux de 2 ans ont 40 mm soit la taille des tubercules achetés dans le commerce et qui sont vendu de 3 à 4 € pièce.
Les années passées j’ai semé dans les grandes caisses à poisson en polystyrène mais les grandes caisses une fois pleines sont très lourdes, (plus de 40 litres) pas assez hautes ni faites pour assurer un drainage efficace, la hauteur limitée de substrat séchait vite, et donc en caisse les cyclamens risquaient la noyade et la sécheresse !!! Il ne faut pas oublier que les cyclamens vont vivre dans leur caisse un minimum d’un an et parfois 2 ou plus ! et qu’en hiver les pluies peuvent être abondantes et que pour les cyclamens l’eau stagnante est le pire ennemi. Les caisses sont certainement parfaites pour ceux qui sont vigilants.
Le support de culture, est pour moi un mélange de compost végétal de la ville, de sable et de terre de jardin, il reste lourd comparé à celui vu en pépinière, et le compost de semis de pépinière vendu dans le commerce est très cher plus d’1 € le litre celui de la ville 1,5 € le m3.    Il me faut 2 m3
Le récipient qui actuellement me donne toute satisfaction est le pot classique de pépinière en plastique noir de 15 ou 25 litres, il est rigide se manipule bien raisonnablement lourd et permet une hauteur de drainage efficace et une bonne hauteur de substrat, et en moyenne je récupère de 80 à 150 tubercules par pot de 25 l après 1 an de culture ce nombre diminuant avec le temps. Au-delà de 4 à 5 ans les tubercules peuvent devenir énormes (20 cm). Juste après le semis les pots sont couverts d’un film noir. Dès le début de la levée (mini un mois) la bâche noire est retirée et les pots sont couverts de grillage à poule, protection contre les oiseaux, chats, chiens…. Et régulièrement protégés contre les limaces, surtout au début.
Attention le paillis mis en fond de pot favorise la prolifération des limaces qui y trouve un refuge confortable.
Les densités de semis dépendent du prix des graines, et des origines, celles provenant de la maison sont semées serrées peut être 200 ? par pot, un bon semis serait certainement tous les 2 cm environ et pour les graines achetées je sème un paquet (une variété) par pot soit10 à 25 graines. Je cultive les cyclamens achetés en pot au moins 2 ans les graines mettent parfois plus d’un an à germer en particulier les purpuracens.
J’utilise actuellement pour le drainage du bois broyé, et comme je récupère le substrat d’une année sur l’autre le broyat ne pose pas de problème de tri. Le bois broyé offre l’avantage d’être gratis, et léger et se recycle bien dans la terre.

La graine en germant va faire une courte tige suivie d’une petite boule rosée (souvent à fleur de terre) d’où repartira une tige avec un petite feuille en parasol cette petite boule rosée est le futur tubercule.
Au moment de la levée les limaces en sont friandes et font d’énormes dégâts.
Je laisse maintenant mes semis à l’extérieur plutôt sous des arbres, Je ne fais plus rien juste du désherbage, et parfois un peu d’arrosage ! et un peu d’engrais, du 10 20 20 !
Avant je les rentrais sous serre c’était un gros travail de manutention pour un bénéfice incertain et plus de soins d’arrosage, en hiver le cyclamen a besoin d’eau.

Au printemps 2 solutions :
1)  fin d’arrosage on laisse le cycle naturel s’accomplir, chute des feuilles et en juillet août on récupère les petits tubercules d’un an ont la taille d’un ongle de pouce) et l’on peut replanter aussitôt. Des essais comparés montrent que les cyclamens réagissent bien à la fertilisation.
Ou garder en pot une année de plus ou plus mes pieds mères ont pour certains 10 ans
2)  les plants sont continuellement arrosés, ils ne se mettent pas au repos et ils grossissent plus vite, c’est habituellement ce que l’on trouve dans la littérature, mais l’expérience faite en 2010/2011 ou j’ai continué à arroser les cyclamens, ils ont perdu leurs feuilles et sont entré en repos végétatif d’été !

Un test comparatif démarré en juillet 2011 – 2 pots : un au noir et l’autre sous vitre.
Il y a eu des levées dans le pot mis dans le noir plus rapidement, mais sitôt les premières levées (2 mois) j’ai découvert le pot, à la fin novembre les 2 pots ont des levées équivalentes sachant que les pots ont été placés sous serre fin octobre et que beaucoup de levées se sont faites mi-octobre et par la suite sous serre, mi-novembre la levée se poursuit. Les jours de soleil sous serre la température monte à près de 25 ° et la nuit elle descend à 9°.
Conclusion : Le noir absolu comme il est préconisé par les études américaine ne me semble pas une évidence, de plus cela oblige une surveillance accrue !
Expérience confirmée à la lecture du livre Christopher Grey-Wilson.

Conclusions : Des graines fraîches, une température voisine de 15°, le noir, et l’humidité sont les conditions optimales de réussite et probablement un substrat de culture comme celui que l’on peut trouver en pépinière… léger pas besoin de drainage.

Plantation des tubercules
N’ayant trouvé aucune information pendant longtemps concernant la période de plantation des tubercules, l’idée basique a été de le faire pendant le repos végétatif, et donc en été quand les feuilles sont fanées.
J’ai pratiqué ainsi pendant des années jusqu’à la lecture du livre de Christopher Grey-Wilson qui confirme cette pratique et précise le moment optimum – juste avant la reprise de la végétation-
D’une façon générale les cyclamens se plantent peu profondément 2 à 3 cm excepté le répandum qui doit être mis plus profond, mais tous les cyclamens supportent d’être mis en terre plus profond en zone ou le gel peut être plus fort mais sous réserve d’être dans un sol très bien drainé.
Des oublis de tubercules de cyclamens lors du recyclage de la terre prouvent qu’ils peuvent vivre et bien prospérer à des profondeurs de plus de 20 cm.

Maladies
Pour moi les seuls problèmes rencontrés sont les limaces et escargots et rarement la pourriture des tubercules probablement causée par un excès d’eau dans les pots, mauvais drainage.
Les pucerons, les araignées rouges, nématodes, mouches sciarides, thrips, othiorhynques, souris et campagnol…
Les oiseaux en particulier les merles qui grattent les plates-bandes
Pourriture bactérienne erwinia cartovarum, botrytis, fusarium, oïdium
Virus en particulier la mosaïque

1 tableau des espèces

5 Fleurs et espèces

Quelles espèces planter
Distinction entre tous les cyclamens : A mon niveau je suis incapable de reconnaitre les différentes espèces, mais elles se distinguent par
Des époques de floraisons et de feuillaison différentes : Tableau de floraisons
Des tailles et formes de fleurs et feuilles différentes : 3 feuilles, Diamètre de l’ouverture de la corolle, Présence d’auricules, Taches de couleurs veinage…etc
Des pédoncules de fruits en queue de cochon ou pas
Des feuilles qui pointent en l’air directement de la souche, alors que pour d’autres les pétioles des feuilles rampent dans le sol avant de s’élever
Les tubercules et les systèmes racinaires peuvent très différents.
Les parfums

Dans le livre Christopher Grey Wilson, il y a un plan de cheminement avec des questions qui permettent la détermination de l’espèce… et cela semble marcher !

Le cyclamen de perse : Attention, il ne faut pas rêver !
Le cyclamen vendu en potée pour la maison est issu du cyclamen de Perse, qui est gélif, il ne résiste pas ou mal à l’extérieur craint le froid humide.
Pour l’instant l’espèce type et aucune variété n’ont été capables de survivre dans mon jardin….
Mais de longues sélections ont permis d’obtenir des variétés plus résistantes et des hybrides.

A noter la Société Morel du côté de Fréjus 1er producteur mondial de cyclamens où la base est toujours le cyclamen de Perse mais garanti une tenue de certaines variétés à – 7° mais d’autres craignent le gel répétitif, ou encore ils supportent des températures approchant le gel !!! Metis®, Tianis®, Premium et Latinia® sont spécialement testés chaque année pour leur bonne tenue en massif d’octobre à mars. Les conditions climatiques peuvent être très difficiles, jusqu’ à -7°C la nuit, du vent violent, des pluies diluviennes, et même quelquefois la neige ! Portes ouvertes professionnelles en novembre. Nos variétés craignent le gel sévère et répétitif, mais elles sont sélectionnées pour supporter passagèrement des températures jusqu’à -5°C. Ils supportent alors des températures approchant le gel et résistent même à de légères chutes de neige.

2 espèces sont particulièrement à recommander
Le cyclamen hédérifolium (à feuille de lierre) ou de Naples à floraison automnale, il est de loin le plus commun, du blanc au rose foncé, et même rouge, les feuilles présentent souvent un graphisme vert foncé et blanc argenté comme la plupart des cyclamens. (Il est en fleur à la maison régulièrement à la mi-juillet et parfois début juin), certains cultivars sons odorants. L’hédérifolium (Naples) présent un peu partout autour des maisons…la Roche Jagu. Ils se sont si bien adaptés et depuis si longtemps que l’on pourrait croire qu’ils sont endémiques
Le cyclamen coum à floraison hivernale et début de printemps, avec des feuilles plus rondes. Avec son cousin très proche l’élégans qui fleurit un peu plus tôt. Il faut noter que depuis que ces cyclamens sont cultivés les sélections ont permis de dégager de nombreuses variétés ; les sélections ont porté sur les fleurs taille, couleur, période de floraison, et aussi sur les feuilles (couleur, graphisme).

Il est conseillé de ne pas mélanger les 2 espèces : l’hédérifolium est beaucoup plus vigoureux et prendra le dessus.
J’ajouterai le cilicium que l’on commence à trouver dans le commerce et qui pousse et fleuri très bien en automne.
Le répandum sur la côte méditerranéenne réputé coloniser Bretagne et Normandie il semble bien s’implanter dans le jardin mais colonise moins vite.
Dans le jardin le pseudibéricum semble prospérer gentiment ce sont des cyclamens de printemps.
Reste le pupurascens cyclamen extraordinaire fleuri tout l’été avec des couleurs magnifiques et extrêmement odorant. Il est réputé difficile ! Le purpurascens pousse naturellement dans les Alpes le seul calcicole et pratiquement en végétation toute l’année.

Les hybrides
Il n’existe aucun hybride naturel reconnu, d’une part le cyclamen s’hybride difficilement à cause de barrières d’incompatibilités entre espèces, et d’autre part les zones où il pousse sont souvent très éloignées et les époques de floraisons différentes.
Cependant il existe des hybrides créés par l’homme dans des séries de cyclamens possédant le même nombre de chromosomes ce nombre variant de 20, 30, 48.
Ces hybrides généralement ressemblent aux parents qui sont généralement assez proches. Ces hybrides sont féconds et en première génération (F1) le semis est homogène mais par la suite la progéniture est très variable sachant qu’ils sont capables de rétro-croisements.

Repandum et balearicum ou cretinum s’hybrident très facilement au point de devoir conserver les espèces pures.
De même Hederifolium et Africanum qui se ressemblent mais qui se différencient par leur résistance au froid.
Géranium de madère et des canaries qui s’hybrident au point qu’il devient très difficile de conserver l’espèce pure, de plus ils s’hybrident avec le géranium de robert ou herbe à robert….

Conclusion
Une chose est sûre, les marchands de cyclamens forains, boutique ou net ne sont pas producteurs ni connaisseurs, ils vendent ce qu’ils peuvent trouver. Même des pros comme les bulbes d’Argens ne sont que des revendeurs, et le marché de l’importation semble vraiment soumis aux règles de profit maximum peu importe la variété protégée ou pas !

Il faut vendre ! au besoin en changeant les noms !
Si l’on veut avoir un minimum de certitude il faut s’adresser à un cultivateur producteur sérieux.
Les cyclamens d’une manière générale supportent mal le dessèchement je rappelle que c’est en été qu’il faut les transplanter et donc attention aux tubercules vendus sous blister en hiver période où ils sont en pleine croissance.
Pour moi à la seule voie est celle du semis, de graines obtenues chez un producteur ou de ses propres plants mères !

Date : 21 avril 2018
Photos / texte : Alain Levasseur, membre de l’Association « Jardin Passion » de Lannion

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