15Avr

Le Parc botanique de Cornouaille à Combrit (29)

15 avril 2025 Annaïg Le Meliner

Ce matin, nous retrouvons le Finistère et notre première étape se situe à Combrit au Parc botanique de Cornouaille.Créé en 1981 par Jean-Pierre Gueguen, ce parc à l’anglaise riche de 4.000 espèces s’étale sur 4,5ha et l’influence de la mer et du vent donne une différence de température de 2 à 4° d’un lieu à l’autre.

Les quelques 25.000 végétaux du monde entier en particulier de Nouvelle-Zélande, Australie et Tasmanie sont disposés pour un effet de couleurs en fonction des saisons. Sur cette terre de bruyère, il reste quelques pins maritimes contre lesquels l’eau de pluie coule et cela permet d’en faire profiter les arbustes qui les entourent. Ces arbres servent également à se protéger du vent venant de la baie d’Audierne.

Nous suivons des allées sinueuses entre différentes essences que dégagent les parfums des premières floraisons printanières.

Erables, rhododendrons, camellias, hortensias dont un très beau grimpant, azalées côtoient des bananiers du Japon encore bien emmitouflés sous un bon manteau de gros paillage, un tetrapanax, des cornouillers, un arbre caramel, un ciste à feuille de peuplier, des marguerites de Nouvelle-Zélande, des dahlias géants, de superbes collections de pieris et de magnolias déploient leurs branches chargées de fleurs pleines de fééries.
D’immenses séquoias dominent de grands eucalyptus qui exposent fièrement leurs superbes écorces.

Cette belle promenade matinale se termine, il nous faut reprendre nos véhicules pour accéder à Bénodet, au bord de l’eau pour un rapide pique-nique.

Nous tenons à profiter d’être à proximité de la pépinière Le Loupp pour effectuer des achats avant de rejoindre notre lieu de rendez-vous suivant.

Texte et photos par Hélène et Annaïg
Date : 26 mars 2025Le Parc botanique de CornouailleJean Pierre Guéguen
Route de Pont l’Abbé – Combrit 29120

15Avr

Le Parc floral de Boutiguéry en 2025 à Gouesnac’h (29)

15 avril 2025 Annaïg Le Meliner

Au bout d’une petite route de campagne, nous sommes arrivés accompagné d’un beau soleil de printemps et apprécions le chant des oiseaux et un léger bruit d’eau.
C’est la 2ème fois que nous visitons ce domaine familial qui est maintenant géré par Virginie, fille de Christian de La Sablière. Après une première visite en 2016, (voir sa page sur le site) nous sommes une nouvelle fois accueillis par cette charmante jeune femme qui déploie plein d’énergie et de plaisir à partager sa passion pour ce magnifique parc, sous l’œil toujours vigilant de son papa.

Le parc s’étend sur 20ha et se prolonge de 25ha de bois. Nous n’en parcourons qu’une partie, mais quel plaisir ! En longeant la délicate allée plantée de cerisiers et bordée de très vieux chênes, nous allons rejoindre le labyrinthe planté manuellement par Christian de La Sablière après la grande tempête de 1987 pour en faire une forêt de rhododendrons qui ont envahi l’espace de toute beauté. L’esprit de style jardin anglais est gardé en tenant principalement compte des couleurs, en écoutant les plantes qui avoisinent les 40.000 exemplaires multipliés de différentes manières : semis, bouturages et aussi d’importantes hybridations obtenues grâce à un travail important.

Tout le long des allées tortueuses jalonnées de ce parc, parmi les rhododendrons, azalées sont intégrés des fougères arborescentes, des métaséquoias, un arbre à feu du Chili, une grande collection de michelia aux fleurs blanches parfumées.

Cette promenade nous mène à un point de vue surplombant la belle rivière de l’Odet d’où les couleurs du parc sont magnifiées vers mi-avril.

Nous retournons vers l’entrée du domaine en contournant une tour à feu et en suivant un bois planté de séquoias.
Le nouveau projet mené par la maîtresse de maison, un salon de thé avec petite restauration, est en cours d’installation et l’ouverture est imminente . Ce sera un point fort et bienvenu pour un peu de repos après une longue déambulation dans ce vaste parc…
Nous ne pouvons quitter ce lieu sans un passage par la pépinière de collection pleine de découvertes.

La journée prend fin, il nous faut rejoindre nos foyers. Merci à Véronique et Florence pour l’organisation de ces belles visites !

Texte et Photos par Hélène et Annaïg
Date: 26 mars 2025Le Parc floral de Boutiguéry et sa pépinièreChristian et Virginie de La Sablière (père et fille)
Route de Pors Meillou – 29950 Gouesnac’h

02Avr

Fête des Plantes + visites à Brest – 1er Mai

2 avril 2025 Annaïg Le Meliner

Ce Jeudi 1er mai 2025, nous allons associer la Fête des Plantes de Brest qui se déroule dans les jardins du Conservatoire Botanique National, à la visite des Serres tropicales et celle du jardin extraordinaire sur les Falaises de Brest. Quel programme !

Fête des Plantes à Brest, au Vallon du Stang Alar dans les jardins du Conservatoire Botanique National
Grâce à la participation de plus de 60 exposants et à la vente des plantes du stand de l’association, cette manifestation permet à l’Arche aux Plantes, organisatrice, d’alimenter le Fonds de Sauvegarde. Ce fonds est utilisé par le Conservatoire pour ses actions de sauvegarde des espèces en voie de disparition. L’occasion de découvrir une large gamme de végétaux proposés par des pépiniéristes qui exposeront à la vente des milliers de plantes sélectionnées, ainsi que de la décoration de jardin.
Entrée gratuite.
De 14 à 18h, possibilité de visiter les Serres tropicales pour 5.50€

L’après-midi, visite programmée du Jardin extraordinaire sur les falaises de Brest.
Issus d’un projet de création en 2019 d’un jardin d’acclimatation de plantes exotiques sur plus de 5.000 m² à Brest par une association d’habitants.

Pour des informations complémentaires, consultez les mails envoyés par Véronique.

10Mar

Printemps au jardin à Roscoff (29) – 6 avril

10 mars 2025 Annaïg Le Meliner

La 8ème édition de “Printemps au jardin” se tiendra le dimanche 6 avril 2025 de 10h à 17h.

Elle regroupera une vingtaine d’exposants, producteurs de plantes, allant de la production de plantes médicinales, des succulentes, à des plantes rares sous nos climats.
Des artisans du jardin seront présents pour agrémenter les plantations de mobilier ou de décorations artisanales.
Marché de producteurs proposant une grande diversité de plantes d’ici et d’ailleurs au Jardin Exotique & Botanique de Roscoff.

Renseignements pratiques :
Entrée libre sur la foire aux plantes
Visite du Jardin Exotique & Botanique de Roscoff au tarif réduit de 5€
Petit stand de restauration présent sur place (crêpes et buvette)
Parkings gratuits à proximité (Port du Bloscon et stade de foot)

13Fév

Visites en Finistère – Mercredi 26 mars

13 février 2025 Annaïg Le Meliner

Le Parc Botanique de Cornouaille
Propriétaires : Jean-Pierre Guéguen et ses fils
Adresse : Route de Pont-l’Abbé à Combrit – Tel 02 98 56 44 93

Jardin remarquable et pépinière.
Créé en 1981, le parc s’étend sur 4,5 hectares.
Il est doté de 25.000 plantes soit 4.000 espèces, qui nous feront voyager du Chili, au Japon en passant par la Sibérie….
1996 voit la création d’un jardin aquatique avec 120 variétés d’hémérocalles

Le Domaine de Boutiguéry
Propriétaires : Christian de la Sablière et sa fille Virginie
Adresse : 61-63 route de Pors Meillou 29950 Gouesnach – Tel 06.64.98.46.44

Domaine familial. C’est un parc d’azalées, et de rhododendrons (plantés en 1872) sur 20 hectares.
C’est aussi une pépinière de collection.
N’oubliez pas d’aller voir l’histoire de leur famille sur la page de la visite faite en 2016

04Nov

Le Conservatoire Botanique National de Brest (29)

4 novembre 2024 Annaïg Le Meliner

Voici les arbres remarquables du parc présentés sur le document remis par le parc :

1 – Le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum), famille de Taxodiacées
Le séquoia géant, pouvant faire 90 m de hauteur, n’atteint pas les records de grandeur du Sequoia sempervirens (120 m dans son habitat d’origine). Il faut noter que 100 graines de séquoia pèsent moins de 1g. Les séquoias géants sont des arbres qui poussent à l’état naturel uniquement sur les contreforts de la Sierra Nevada en Californie, aux USA, où ils sont assez rares. Le nom de Séquoia rend hommage au chef indien Sequoyah (1770-1843) de la tribu Cherokee.

2 –Limonium humile, petite statice, famille des Plombaginacées
Plante protégée au niveau national, annexe 1
Cette petite plante vivace, à la floraison modeste, se rencontre principalement au nord de l’Europe. En France, les botanistes jugent la situation de cette plante extrêmement préoccupante. Les seules populations de cette espèce
recensées en France sont uniquement localisées dans la rade de Brest. Elles sont fortement menacées par une graminée introduite au début du vingtième siècle (Spartina alterniflora) qui envahit inexorablement les vases salées où pousse ce Limonium qui dépérit alors rapidement.3 – Le cyprès-chauve (Taxodium distichum), famille des Taxodiacées
Malgré son nom, cet arbre appartient à la famille du séquoia et non à celle du cyprès. Le cyprès chauve pousse à l’état naturel dans les marécages du sud-est des USA. Pour survivre en ayant la base du tronc en permanence dans l’eau, il développe des racines aériennes, appelées pneumatophores, lui permettant d’assurer sa respiration. A l’automne, ses feuilles deviennent d’un beau brun-cuivré avant de tomber. Son bois est très apprécié en menuiserie car il est réputé pour sa résistance au pourrissement.

4 – Metasequoia glyptostroboides, famille des Taxodiacées
Le Métaséquoia peut être considéré comme un fossile vivant. En effet, cet arbre était connu des botanistes mais sous forme de fossile et l’on pensait que la plante avait disparue de la surface de la Terre depuis des millions d’années. Pourtant, quelques exemplaires vivants furent découverts en 1941 dans une province reculée de Chine. Ses qualités ornementales et botaniques en font une espèce très intéressante pour les jardins.

5 – Le cyprès du Cachemire (Cupressus cashmeriana), famille des Cupressacées
Ce très bel arbre est originaire du Bhoutan, pays situé à l’Est de la chaîne de l’Himalaya. Avec ses rameaux pleureurs et son feuillage bleuté, cette espèce est d’un grand intérêt ornemental. C’est malheureusement une espèce rare en nature, et très peu cultivée car assez délicate : elle est facilement endommagée par le vent et ne supporte pas les longues périodes de chaleur. Le genre Cupressus possède une vingtaine d’espèces, dont la plupart sont rares en nature.6 – Les Fougères arborescentes
Il existe plus de 1000 espèces différentes de fougères arborescentes dans le monde. Elles sont surtout réparties dans les zones tropicales, cependant certaines espèces originaires d’Australie et de Nouvelle-Zélande peuvent être rustiques en zone tempérée. Cyathea cooperi a une croissance plus rapide que Dicksonia antarctica, mais elle est plus sensible au froid et nécessite d’être entièrement protégée en hiver. Les fougères sont des plantes présentes sur Terre depuis plus de 400 millions d’années. Celles qui poussaient à l’âge du Carbonifère, puis qui se sont fossilisées, ont donné naissance au charbon.

7 – Gunnera manicata, famille des Gunneracées
Gunnera manicata est une plante originaire du sud du Brésil. Si elle est cultivée à proximité de l’eau, le développement de ses feuilles peut devenir spectaculaire. A la fin de l’automne, les feuilles des Gunnera sont coupées pour être disposées sur le rhizome afin de protéger les bourgeons des rigueurs de l’hiver. Aux beaux jours, la plante produira de nouvelles feuilles qui décorent si merveilleusement les bords de nos étangs.

8 – Eucalyptus kartzoffiana, famille des Myrtacées
Les Eucalyptus sont originaires d’Australie et de Tasmanie où l’on recense plus de 600 espèces différentes, dont environ 170 sont menacées en nature. C’est malheureusement le cas pour cette espèce originaire de la Nouvelle Galle du Sud, en Australie, dont les populations sauvages sont limitées. Les feuilles de cet Eucalyptus sont riches en produits odorants qui parfument aux alentours lors des chaudes journées estivales.

9 – Les bambous, famille des Poacées
Les bambous sont des graminées (comme le blé) allant de quelques dizaines de centimètres à plus de 25 mètres pour Phyllostachys pubescens. Il existe 70 genres de bambous soit un millier d’espèces. Certains bambous peuvent être acclimatés dans notre région, à condition de les cultiver dans des terrains riches et frais. Les bambous sont des plantes largement utilisées en horticulture, comme matériau de construction, pour fabriquer des ustensiles, des vêtements, ainsi qu’en alimentation.

10 – Les palmiers, famille des Arecacées
Parmi les palmiers que vous pouvez admirer dans le jardin du Conservatoire botanique, vous rencontrerez des spécimens de Phoenix, Washingtonia, Trachycarpus, Butia et Jubea. Jubea chilensis est un palmier remarquable qui peut atteindre 30 m de haut et 5 m de diamètre dans son habitat naturel au Chili. Les spécimens cultivés au Conservatoire botanique ont été plantés en 1976, à partir de graines provenant de sujets cultivés à Lorient.Après un pique-nique sur place, M Patrick Péron nous accueille au Pavillon d’accueil pour nous faire une visite guidée des Serres tropicales: passionnante !

Date : 5 novembre 2024
Texte transmis par le Conservatoire
Photos : Annaïg

Horaires d’ouverture au public : de 9h à 18h (jusqu’à 20h l’été)Jardin du Conservatoire Botanique National de BrestRampe du Stang Alar – 29200 Brest

31Mai

Un Jardin à Landrévarzec (29) en 2024

31 mai 2024 Annaïg Le Meliner

Situé à Landrévarzec, petite commune du Finistère au nord de Quimper, le jardin a été créé en 2007 par Vincent Abolivier et Pascal L’Hermite sur une parcelle de 8.500 m² que nous avons déjà visité en 2018, 1^ère année d’ouverture au public. Voir la page présentant cette visite
La partie du jardin la plus ancienne, près de la maison, s’ouvre sur une vaste pelouse entourée d’arbres et arbustes qui se sont beaucoup développés depuis notre passage il y a 6 ans.

En 2020, les propriétaires ont racheté la propriété voisine de 5.000 m² et nous présentent aujourd’hui un aménagement sur 1,6 ha avec une multitude d’arbres, arbustes et vivaces provenant des 5 continents, sur un terrain pentu descendant jusqu’à un petit bois et un ruisseau en limite de propriété. La vue est superbe, bien dégagée sur la vallée du Steir, petite rivière qui se jette dans l’Odet à Quimper.
Au début du jardin, les propriétaires ont surtout planté de nombreux arbres, cèdres bleus, conifères, érables pour structurer le jardin. Ont suivi des cornus, viburnums, magnolias, sans oublier les camellias, les rhododendrons, les azalées japonica et mollis, avec aussi des bambous, de superbes glycines et fougères arborescentes…
En 2018, un petit potager fleuri a été créé, composé de 24 carrés. Mais aujourd’hui, la végétation s’est densifiée et on y voit plutôt un joyeux labyrinthe. Un gros travail de taille en transparence est donc devenu indispensable pour laisser le soleil entrer au pied des arbres où poussent quantité de vivaces : acanthes, abutilons, astrances, digitales, géraniums, hémérocalles, sans oublier les rosiers…
La minutie de l’entretien du jardin avec des bordures bien nettes nous a épatés. Et nous avons été séduits par ce grand jardin où les arbres sont majestueux, avec en particulier une grande variété de conifères, dont les abies aux boules bleues, les cèdres pleureurs à allure de chameau… Les très nombreux aménagements divers, gloriettes, bassins, petit jardin de style japonais, ponctuent le tout dans une grande harmonie.
Bravo aux 2 jardiniers qui font tout eux-mêmes, en désherbant à la main, alors qu’ils exercent une activité extérieure tous les 2 !

Le jardin est membre de l’Association des Parcs et Jardins de Bretagne (APJB) et participe chaque année à plusieurs événements dont début mai, le « Neurodon », en partenariat avec la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau (FRC) et début juin, le « Rendez-vous au jardin », initié par le Ministère de la Culture.

Le jardin participe à la 22ème édition nationale “Rendez-vous aux Jardins”, les samedi 7 et dimanche 8 juin 2025 de 10h à 18h30.

Des visites libres sont possibles chaque dimanche et jour férié de 14 à 18h de mai à octobre, ainsi que des accueils de groupe, sur rendez-vous. Les chiens tenus en laisse sont les bienvenus.

Date visite : 17 mai 2024
Texte : Annaïg LM
Photos : Daniel PUn Jardin à LandrévarzecVincent Abolivier et Pascal L’Hermite
12 Coat ar Stang – 29510 Landrévarzec

20Mai

Le Jardin de Marie Thérèse Bleuzen à Briec sur Odet (29) en 2024

20 mai 2024 Annaïg Le Meliner

Le jardin de Marie-Thérèse Bleuzen, est situé sur la commune de Briec. Notre association était déjà venue il y a quelques années pour le visiter. Voir la page consacrée à cette 1ère visite. La propriétaire, avançant en âge, nous a fait remarquer combien toutes les plantes s’étaient développées depuis la dernière visite mais qu’elle n’avait plus l’énergie de s’en occuper comme autrefois. A cet effet, son petit-fils était présent pour lui donner un coup de main afin de nettoyer la plate-bande fleurie principale devant sa maison.

De nombreux rhododendrons, camélias, hortensias garnissent l’espace et nous pouvons gravir la petite colline qui nous amène jusqu’aux limites de sa propriété.

Tout près de sa maison, un charmant étang accueille de nombreuses plantes et on y trouve également une grande quantité et variété d’étables japonais aux nombreux coloris.

Un jardin où une ambiance de profusion de plantes sur une immense propriété où veille la gardienne des lieux qui nous a reçus avec beaucoup de chaleur.

Ce jardin privé n’est pas ouvert pour les visites individuelles

Date : 18 mai 2024
Texte: Carole B

27Mai

Le Jardin d’Eliane à Hanvec (29)

27 mai 2023 Annaïg Le Meliner

Le Jardin d’Eliane Tromeur a une surface d’un ha, ce jardin a été créé en 2000 sur un terrain pentu où pâturait un troupeau de vaches … Il a été modelé la pelle et à la pioche car trop accidenté pour que des engins puissent y manœuvrer.
Toutes les introductions de plantes se sont faites sans achat, mais par échanges de plants et de graines ; le verger planté à partir de pépins et noyaux de fruits ! Le jardin est adossé à une forêt domaniale.
En mitoyen du jardin pâturent des chevaux et des vaches, un ruisseau (dont je n’ai pas noté le nom) coule dans le fond du vallon créant ainsi un secteur humide où croissent des Prêles du Japon (Equisetum japonicum), de la Gunnera tinctoria quelques petits lotus et iris des marais. Il y avait un bassin avec des carpes koï et des poissons rouges qui ont été mangés par les hérons puis petit à petit les lentilles d’eau ont envahi le bassin et empêché toute possibilité de vie (têtards, petits poissons etc)
Les Rhododendrons et Glycines ont été plantés dans du schiste. La vallée est bordée par la rivière et le sentier de randonnée ; dans le pré des blaireaux font des trous et par endroit c’est un véritable gruyère.
En commençant la visite en montée un magnifique Cornus Alba nous accueille. Dans un coin un jardin sec avec des décors provenant de recycleries comme ces grosses haussières en guise de rampes tordues ou simulant un boa dans un arbre, également des sculptures en bois offertes par de jeunes travailleurs ayant leur atelier dans le hameau.
Nous avons pu admirer 1 superbe Acer, 1 Andromède du Japon (Pieris japonica « Flaming Silver », 1 Osmanthe à feuilles variables, des Ixias aux fleurs délicates, 1 Aubépine à fleurs doubles rose intense, des petits massifs d’Hélianthèmes rouge-orange très fines.
Nous nous sommes arrêtés dans l’Abri des curiosités accueillis par la citation : « C’est en plantant que l’on devient Cultivé », il contient des tas de trésors ; photos de famille, de lieu, des insectes et papillons ainsi qu’une photo du lieu avant de devenir Jardin.
Nous continuons notre sentier pentu pour découvrir des poiriers en espalier, des Orchidées de jardin, des Campanula glomerata ‘Emerald’, des sculptures d’Eliane : du béton coulé dans des ballons ou des marmites puis gravé et dessiné lorsqu’il n’est pas tout à fait sec mais encore malléable.
Et sur la fin du sentier nous découvrons des chênes et houx taillés sur tige.
Eliane nous réunis dans une cuisine d’été immense qu’elle loue à une sté de chasse pendant la saison pour des préparations cuisinées de leur gibier pour nous offrir du cidre et des gâteries.
Eliane nous a avoués avoir été gênée par le fait que Daniel la filme.
Au moment de partir nous avons admiré le très vieux Chêne creux où les enfants du village aiment entrer pour se cacher … il est considéré par tous les villageois et est protégé.
Encore un bel après-midi de partages et de découvertes dans un jardin insolite, nous remercions Eliane et sa voisine et grande amie, Annie, qui accompagnait une partie de notre groupe.

Date : 23 mai 2023
Photos / texte : Chantal T O et BidouLe Jardin d’Eliane29460 Hanvec

23Mai

Le Jardin de l’Abbaye à Daoulas (29)

23 mai 2023 Annaïg Le Meliner

Une trentaine de membres se sont rendus ce mardi 23 mai à l’abbaye de Daoulas en Finistère.
Nous avons été accueillis par Pascal Vieu, botaniste réputé, gestionnaire des collections végétales aux Chemins du Patrimoine qui réunit cinq des plus beaux sites patrimoniaux du Finistère. D’emblée Pascal Vieu souligne qu’il s’agit d’une collection scientifique qui bénéficie d’une reconnaissance universitaire.
Le conseil général, devenu propriétaire du site en 1984, décide de créer un jardin de simples surplombant l’abbaye. Il s’agit d’une terrasse consacrée aux plantes médicinales d’Europe Occidentale, structurée selon le style des jardins d’abbayes du Moyen Âge et de la Renaissance (plantations en plates-bandes carrées, bordées de buis, fontaine au centre). Au cours de la visite, nous apprendrons que suite aux dommages causés par la pyrale du buis, et après avoir essayé quatre espèces pour le remplacer, c’est Euonymus japonicus qui est choisi. L’if ne supportant pas la taille basse, la myrsine ne résistant pas à la taille fréquente, et l’ilex crenata est cassant.
En 1996 avec le passage à une surface de 4.000m², une deuxième terrasse est créée avec un jardin des plantes médicinales issues des cinq continents, des plantes médicinales en voie de disparition et des plantes médicinales toxiques.
Les deux terrassent abritent pas moins de 300 espèces de plantes officinales et aromatiques venues du monde entier. Chacune s’adaptant tant bien que mal au climat breton. C’est un jardin savant rempli de senteurs variées et extraordinaires qui régalent notre odorat, tout comme nos papilles et nos yeux. Nous sommes éblouis devant tant de plantes ainsi que de leurs vertus. Par ailleurs, on observe un désherbage raisonné et une tolérance pour les chenilles…
En redescendant des terrasses nous entrons dans le nouveau parc clos de 3ha réaménagé en 2016 dans le cadre du projet de Jardin des Arbres Médicinaux. Il accueille au sein d’un parcours paysager une sélection d’arbres et d’arbustes médicinaux, un étang décentré qui offre des perspectives différentes selon la promenade. Un axe nord-sud le traverse et des chemins buissonnants est-ouest le sillonnent. Une rampe intégrée dans le paysage permet un accès pour les PMR. Il s’agit d’un jardin ornemental sans collection hormis quelques Zanthoxylum (poivres).
Pascal Vieu attire notre attention sur la gestion différenciée du parc. Il s’agit d’un mode d’entretien écologique qui favorise la biodiversité en différenciant l’entretien des différentes zones de l’espace vert pour une gestion sur mesure de chaque zone. Globalement il y a dans ce parc peu d’espaces tondus, une bande de pelouse rase en bordure des espaces verts pour éviter la verse des herbes hautes sur les passages réservés aux visiteurs. Certaines parties sont tondues pour donner du relief au paysage, des perspectives différentes dans le parc et permettre aussi aux visiteurs de séjourner sur ces pelouses.
Les enfants ne sont pas oubliés, ils profitent d’un jardin avec des chemins buissonniers, de tunnels et de cabanes en saules.
Après trois heures de visite et d’échanges très riches et instructifs avec notre guide, nous profitons de ce magnifique cadre pour prendre notre pique-nique bien mérité.

Date : 23 mai 2023
Photos / texte : Florence BLe Jardin de l’Abbaye21 rue de l’Eglise – 29460 Daoulas

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