• Balades
    • Découvrez
      les balades

      Agenda
      des
      prochaines
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites

      Les jardins
      déjà visités

      En savoir plus

      Pépinières
      visitées

      En savoir plus

      Prochaines
      fêtes
      des plantes

      En savoir plus
  • Jardin
    • Découvrez
      nos conseils

      Agenda
      des
      prochaines
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites

      Consultez
      nos pages
      sur des
      sujets
      spécifiques

      Les plantes du mois
      Les travaux mois par mois
      Conseils jardin d'ornement
      Pratiques horticoles
      Maladies et ravageurs
      Le potager
      Liste de pépinières
  • Association
    • Qui
      sommes-
      nous ?

      Le conseil d'administration
      Les statuts
      Bibliothèque
      Presse
      Albums souvenirs

      Rejoignez-
      nous !

      Remplissez notre formulaire
      pour accédez à des contenus spécifiques.

      Adhérer
  • Contact
Espace Adhérent
Balades & jardins Balades & jardins
  • Balades
    • Balades

      Découvrir les balades
    • Programme
      de nos
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      Agenda
    • Les jardins
      déjà visités

      En savoir plus

      Pépinières
      visitées

      En savoir plus
    • Prochaines
      fêtes
      des plantes

      En savoir plus
  • Jardin
    • Jardin

      Nos conseils
    • Programme
      de nos
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      Agenda
    • Consultez
      nos pages
      sur des
      sujets
      spécifiques

    • Les plantes du mois
      Les travaux mois par mois
      Conférences jardin d'agrément
      Pratiques horticoles
      Maladies et ravageurs
      Le potager
      Liste de pépinières
  • Association
    • L’association

      Qui
      sommes
      nous ?

      En savoir plus
    • Le conseil d'administration
      Les statuts
      Bibliothèque
      Presse
      Albums souvenirs
    • Rejoignez-nous !

      Remplissez notre formulaire
      pour accédez à des contenus spécifiques.

      Adhérer
Adhérents
  • Contact
Balades & jardins

Annaïg Le Meliner

16Oct

Le mildiou et l’oïdium, par Thérèse

16 octobre 2016 Annaïg Le Meliner Maladies et ravageurs

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Ce sont des maladies cryptogamiques dont le développement est causé par des excès d’humidité conjugués à de la chaleur.

Le mildiou
C’est la plus redoutable de ces 2 maladies qui atteint, au potager, surtout les tomates et les pommes de terre et qui peut les faire disparaître en moins d’une semaine :
Les responsables sont des parasites microscopiques classés parmi les Oomycètes qui sont semblables à des champignons (mycélium, spores.).
Parmi ces parasites responsables du mildiou, on distingue plusieurs genres :

  • le Phytophthora infestans pour les Solanacées,
  • le Plasmopara viticola pour la vigne,
  • plusieurs espèces de Peronospora sur les plantes maraîchères.

Ces parasites sont présents dans le sol, dans des déchets végétaux, sur des plantes hôtes sous forme de spores (oospores) ou de mycélium.
Sous l’action de la chaleur et de l’humidité, les spores vont germer et les parasites se développer à l’intérieur des tissus végétaux grâce à des suçoirs envoyés à l’intérieur des cellules. Puis les organes reproducteurs (les spores) apparaissent par les stomates (orifices qui permettent les échanges gazeux entre la plante et l’air) à la surface inférieure des feuilles. C’est ce qui forme ce duvet fin et blanc. De ce duvet vont s’échapper les spores qui provoqueront une extension rapide de la maladie, la pluie, le vent et les arrosages favorisant cette dispersion.
Des pluies abondantes et donc un taux d’humidité élevé, des températures supérieures à 16°C sont les causes principales du développement du mildiou.
Les symptômes observés :
Sur les feuilles apparaissent des taches irrégulières, brunes et huileuses. L’extension de ces taches est très rapide surtout si les conditions de développement leur sont favorables. Les parties atteintes vont devenir brun foncé et se dessécher. La maladie va se poursuivre en attaquant les tiges et les fruits : tiges brun foncé, tomates présentant des taches vert brunâtre ou jaune marbré, pomme de terre avec des taches brunes grisées qui vont gagner en profondeur et aboutir au pourrissement du tubercule.
S’il n’y a aucune intervention, la disparition de la plante peut se faire en quelques jours !
Les moyens de lutte :
Il n’existe aucun traitement curatif. Seule la prévention et une intervention en début d’attaque peuvent empêcher une destruction complète.
La prévention : quelques règles à observer.

  • éviter de planter tomates et pommes de terre dans des endroits humides ou mal aérés,
  • éviter les apports excessifs de fertilisants riches en azote,
  • pratiquer la rotation des cultures et attendre 3 ans avant de remettre des Solanacées. A ce propos, certains disent que l’on peut laisser les tomates au même endroit plusieurs années de suite. Ceci est sûrement valable quand on a un jardin où le mildiou ne sévit jamais, ou bien si on cultive sous serre.
  • choisir des variétés plus résistantes au mildiou,
  • essayer des traitements préventifs :
    • qui renforcent les défenses naturelles en arrosant ou en pulvérisant
      • soit avec un mélange de décoction d’extraits d’algues et de purin d’orties,
      • soit avec une décoction de prêle ( 50g par litre et dilution à 1/5)
    • qui modifient l’acidité naturelle des feuilles
      • avec une solution de bicarbonate de soude 5g/l additionnée de savon noir
    • qui ont une action fongicide
      • en utilisant des huiles essentielles d’origan ou de sarriette,
      • en pulvérisant une infusion d’origan, de thym, de sarriette, de serpolet ou de sauge,
    • créer un abri pour les tomates pour éviter qu’elles soient mouillées par la pluie,
    • pailler,
    • étaler des orties hachées en surface,
    • arroser au pied sans mouiller les feuillages.

La lutte en début d’attaque : Dès les premiers symptômes :

  • enlever les feuilles atteintes (et les brûler) même si les taches sont minimes,
  • traiter à la bouillie bordelaise. C’est un traitement autorisé en agriculture biologique et c’est le plus efficace actuellement. Ne pas hésiter à diviser la dose prescrite par 2. La bouillie est tout de même toxique pour les plantes et pour les organismes vivants dans le sol. On ne traitera donc qu’en cas de 1ère attaque ou préventivement si les conditions sont favorables au développement de la maladie.

Des expérimentations visant à stimuler le développement de la microfaune présente sur les plantes sont étudiées. Obtenus par fermentation, les micro-organismes apportés lutteraient contre les parasites. C’est ce que font les Chinois en pulvérisant de l ‘eau sucrée (2 c à café pour 4,5l d’eau) et ce que l’on expérimente en pulvérisant un extrait aqueux de compost.
Enfin, il faut savoir que si la température dépasse 30°C, la maladie va régresser, ce qui n’arrive pas souvent chez nous !

L’oïdium
On l’appelle souvent la maladie du blanc. Elle peut apparaître aussi bien sur les arbres et les arbustes que sur la vigne, les plantes d’ornement et les légumes. Au potager, l’oïdium est fréquent sur les Cucurbitacées, les Solanacées, les laitues, les petits pois…
Les responsables de l’oïdium sont des champignons ascomycètes. Il en existe 4 genres et au sein de chaque genre de nombreuses espèces qui parasitent les végétaux de façon spécifique.
Comme pour le mildiou, ces champignons développent des suçoirs qui pénètreront à l’intérieur des cellules et y prélèveront les substances nutritives.

Les conditions d’apparition de la maladie :
L’oïdium peut se développer même par temps sec si le taux d’humidité voisine les 70à 80%. Cela peut se produire :

  • en début de saison, aux premières chaleurs, lorsque l’humidité est encore importante
  • lorsque les différences de température sont importantes entre le jour et la nuit
  • lorsqu’il y a beaucoup de rosée le matin avec une chaleur douce

Les symptômes observés :
On observe en premier lieu sur les feuilles un feutrage farineux, blanc ou blanc-grisâtre qui peut se développer sur toutes les autres parties de la plante : tiges, bourgeons, fleurs, fruits.
Ensuite, avec l’extension du feutrage, les parties atteintes vont se déformer et finir par sécher ou par éclater quand il s’agit des graines ou des tiges. La végétation sera ralentie et la croissance ou les récoltes compromises surtout si l’attaque a eu lieu sur des plantes en début de végétation, l’oïdium se développant facilement sur les jeunes feuilles.
De plus l’éclatement des tiges ou des fruits peut favoriser le développement d’autres maladies.
Sur les Cucurbitacées, lorsque l’attaque a lieu vers la fin de la saison, la production n’est pas atteinte et il suffit de supprimer les feuilles atteintes.

Les moyens de prévention :

  • favoriser l’aération en ne plantant pas trop serré, en aérant les serres et les tunnels
  • éviter les amendements trop riches en azote, le compost étant préférable au fumier
  • choisir des variétés résistantes
  • nettoyer autour des plantes pour éviter l’humidité stagnante
  • supprimer les parties atteintes, ce qui ralentira la transmission de la maladie
  • pulvériser avec certains des traitements comme on va le voir plus loin.

Les moyens de lutte : Des traitements préventifs ou à utiliser dès les premiers signes d’attaque :
Des traitements qui n’ont pas d’impact sur la faune et sur la fertilité du sol :

  • Le traitement au lait : un mélange de 1 dl de lait écrémé ou de petit lait pour 9 dl d’eau à vaporiser sur le feuillage. Ne pas utiliser de lait entier, trop gras, et ne pas dépasser les proportions pour ne pas activer d’autres champignons.
  • Le purin de prêle :
  • L’infusion d’ail à laquelle on ajoute du lait pour favoriser l’adhérence du produit;
  • Le bicarbonate de soude NaHCO3 ou le bicarbonate de potassium KHCO3 sont préventifs dans la mesure où ils empêchent la germination des spores. On les utilise en pulvérisation (5g/l d’eau avec une cuillérée à café de savon noir). Ils sont sans danger pour la faune du sol et pour les pollinisateurs.
  • La décoction de racines d’orties : 100g/l à macérer 24h et à utiliser pure.

Des traitements efficaces mais ayant une action négative sur la faune ou la fertilité du sol:

  • Le soufre : c’est le plus utilisé en prévention ou en début d’attaque. Même s’il est autorisé en agriculture biologique, il faut savoir qu’il est irritant pour les voies respiratoires sous la forme soufre-fleur car il s’utilise en poudrage, qu’il est toxique pour les auxiliaires et qu’il ne faut pas l’employer pendant la période de pollinisation. Si la température dépasse les 25°C, il peut occasionner des brûlures sur les végétaux. Il faut respecter les dosages indiqués car le surdosage n’agit pas mieux.
  • L’eau de Javel, un traitement préventif ou curatif très efficace notamment sur les rosiers mais qui détruit la faune et la flore du sol et en diminue la fertilité. Si vous l’utilisez, posez une bâche absorbante sur le sol avant. (12ml/l d’eau à pulvériser quand le soleil est absent).

Date : 3 septembre 2016
Photos /texte : Thérèse

Read more
15Oct

Le Jardin Au Bout de la Lande à Plévin (22)

15 octobre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Côtes d'Armor

Au cœur des montagnes noires, à 300 mètres d’altitude, Dominique et Jean-Luc RIOU nous accueillent à l’entrée de leur jardin « Au bout de la Lande ».
C’est un homme passionné et sensible qui nous livre son émotion en nous évoquant un jardin, un homme féru d’hybridation qu’il pratique avec les hydrangeas, rhododendrons, azalées…, un jardinier amoureux de sa terre noire qu’il laisse glisser entre ses doigts en énumérant ses qualités de souplesse, légèreté et facilité à travailler toute l’année.
Le jardin, commencé en 1990 sur une superficie à présent de 2 ha, va surprendre le groupe de Balades et Jardins, venu braver les intempéries de ce mois d’octobre, pour admirer le travail de ce couple qui n’a cessé au fil des ans de créer une succession d’espaces dédiés à leur collection de Camellias, Magnolias, Rhododendrons, Azalées, Hydrangeas ainsi qu’à leurs propres obtentions.
La partie la plus ancienne du jardin s’étend au pied de la maison dans un écrin de verdure : chênes, liquidambars, cercidiphyllum, charmes, érables commencent à revêtir leurs couleurs automnales. Un ‘acer davidii’ se dresse au pied d’une butte sur le bord d’une pièce d’eau. De grands massifs aux formes arrondies, cernent un tapis de pelouse et accueillent fuchsias, magnolias, azalées, rhododendrons…

Un petit sentier à travers le rideau d’arbres nous amène vers une succession de chambres où l’on ne peut qu’admirer la beauté et la diversité des espèces choisies
L’allée empruntée se rétrécit et nous voici dans une véritable « jungle » d’hydrangeas, de camélias et rhododendrons. A cette époque, prédominent les hydrangeas dont la taille, les volumes mais surtout les couleurs incroyables, nous surprennent : une haie d’hydrangea phantom de plus de 2 mètres de haut, des inflorescences bleues, blanches, mauves, roses, pourpres…Ça et là de hauts pieds de pivoines arbustives se dressent au détour du chemin.
Puis l’exubérance fait place à un espace dégagé, sorte de grand belvédère d’où le regard peut s’échapper pour admirer le panorama. Ici une grande spirale forme le motif d’un jeune massif planté de rosiers. Des bancs invitent à la contemplation.
Notre guide, intarissable, n’a pas manqué, tout au long de notre visite, de nous prodiguer moult conseils de culture et de patience car « tout plant aura, un jour ou l’autre son heure de gloire ! » nous dit-il !
Merci à vous, Dominique et Jean-Luc pour votre enthousiasme.
Le jardin est à revoir tant au moment de la floraison des azalées et rhododendrons qu’à celle des hydrangeas…

Date : 15 octobre 2016
Photos / texte : Patricia P

 

Nous étions venus en octobre au cœur de ces montagnes noires rencontrer Dominique et Jean-Luc RIOU et étions repartis en rêvant d’y revenir au moment de la floraison des azalées et rhododendrons.
L’hiver est passé, le printemps plein de promesses s’est installé et nous voici à nouveau aux côtés de Dominique et Jean-Luc.
Souvenez-vous, Jean-Luc, ce jardinier, passionné d’hybridation qui n’hésite pas à se lever la nuit, muni d’une lampe de poche pour découvrir au plus vite la couleur de ses obtentions !

                               
Dès notre arrivée, nous sommes saisis par la richesse des couleurs de ce jardin, le rose délicat du rhododendron helena, le blanc pur de lindleyi au subtil parfum ou le jaune du luteum en passant par le bleu scintillant d’un autre.
Chaque espèce végétale est mise en valeur comme l’euphorbe polychroma formant un coussin jaune d’or ou l’euphorbe ‘griffithii’ à la superbe floraison orangée, l’hydrangea petiolaris parti à l’assaut de son tuteur, l’arche spectaculaire d’une clématite montana …
Les arbres sont aussi à l’honneur, près de la pièce d’eau se dressent un chêne coccinea et un chêne palustris aux pieds desquels des ligulaires, aux revers de feuilles écarlates, s’étalent. En face un magnolia ‘star wars’ a la particularité d’être remontant.
Non loin, ont pris place un rhododendron ‘Georges delight’cotoie un Lomatia ferruginea de couleur rouille et un rhododendron ‘Alison Johnstone’, rose pêche.
Une petite « chambre » dissimule des trésors, toujours et encore des rhododendrons issus des hybridations de Jean-Luc, magnolias, fougères dont une ‘osmonda royalis’, des érables, un acer griseum. Un rhododendron arboreum cinnamomeum dévoile ses dessous chics selon les dires de Jean-Luc !
En remontant nous admirons les pivoines arbustives jaunes, exubérantes, les tiarelles plus discrètes et quelques touffes de « désespoir du peintre » empreintes de la nostalgie de nos jardins d’enfance.
Au passage Jean-Luc nous désigne quelques hydrangea remplis de promesses … mais ce sera pour une autre fois !
Et nous voici arrivés sur le belvédère d’où semble être tiré un feu d’artifice ! Ici peu d’arbres mais une vaste étendue exposée aux rayons du soleil permet à chaque plant de libérer ses couleurs les plus chaudes.
Ce jardin n’est pas un aboutissement, Jean-Luc n’est pas rassasié ! En témoigne le denier temps de notre visite, sa pouponnière où sont nés « ses derniers bébés » !
Que de travail déployé au service d’une passion !
Ce jardin « Au bout de la Lande » pourrait aussi se dénommer « Au bout de ses rêves » !

Ce parc est ouvert au public et participe à des ouvertures ponctuelles organisées par l’Association des Parcs et Jardins de Bretagne (APJB) : Weekend ‘Neurodon’ début mai et weekend ‘Rendez-vous aux jardins’ début juin.
Pour une visite, nous sommes ouverts à partir du dimanche 20 avril 2025, les dimanches et jours fériés de 14h à 18h.
Les groupes sur RDV : 6€ visite libre ou 7€ visite guidée en espèce ou chèque.

Date : 22 avril 2017
Photos / texte : Patricia PLe Jardin au Bout de la Lande
Propriétaires : Dominique et Jean Luc Riou21 Touldous – 22340 Plévin

Read more
12Oct

Atelier Fer à béton

12 octobre 2016 Annaïg Le Meliner Atelier

Archive

Gérard nous apprend à faire un petit tuteur où accrocher une étiquette en ardoise

Puis nous suivons ses conseils pour fabriquer un ensemble pour soutenir les fleurs qui ont tendance à tomber comme les pivoines ainsi qu’un tipi pour les grimpantes, comme les « Suzanne aux yeux noirs »

Merci Gérard pour ces précieux conseils !

Date : 23 septembre et 6 octobre 2016

Pierrette G

Read more
02Oct

La culture des légumineuses : fèves et pois par Thérèse

2 octobre 2016 Annaïg Le Meliner Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Les fèves
Originaire des régions de la mer Caspienne, la culture des fèves remonte à l’antiquité.
La fève ou Vicia faba fait partie de la famille des Fabaceae appelées couramment légumineuses.
Les fèves représentent un excellent atout dans une alimentation diversifiée.
Elles peuvent se consommer crues ou cuites, fraîches ou sèches.
Elles sont riches en protéines, en glucides, en minéraux (magnésium, calcium, potassium) mais pauvres en calories. Leur richesse en fibres facilite la digestion. Elles peuvent même entrer dans le régime des diabétiques car elles n’influent pas sur la glycémie.

La culture des fèves est facile
Elles se sèment en sillons dans un sol propre ameubli sur 30cm à la grelinette.
En général, la terre de culture ne nécessite pas d’apport. Si on veut enrichir le sol, il faudra utiliser un compost complètement mûr ou apporter de la potasse une semaine avant le semis. On n’apporte pas d’azote car la fève en se développant absorbe et fixe l’azote de l’air au niveau de ses racines.
Pour le semis, deux possibilités : en poquets de 2 graines tous les 25 cm ou en lignes un grain tous les 10cm. Selon la période de semis, on enfonce les grains plus ou moins profond : à 4cm au printemps, à 7/8cm en automne. On écartera les rangs de 40cm, sachant qu’il est souvent nécessaire de les tuteurer avec quelques branchages.
Par expérience, je préfère les cultiver en rangs isolés, ce qui facilite le tuteurage et la cueillette, et permet de mélanger les cultures afin de contrer les attaques de pucerons.
La levée dépendra de la chaleur du sol : en général une dizaine de jours. Ensuite, il faut maintenir le sol propre jusqu’au buttage quand les plants atteignent 15-20cm. A ce moment-là, on paillera entre les rangs pour conserver l’humidité ou la chaleur du sol et pour limiter les adventices.
Quand les tiges portent plusieurs rangs de fleurs, on peut pincer au-dessus du 6ème rang : Cela permet d’éviter que les tiges ne se couchent sous le poids des gousses et de lutter préventivement contre les pucerons noirs qui s’installent souvent sur le haut des tiges.
Pendant la durée de la culture, on veillera à maintenir le sol humide, la fève n’aimant pas la sécheresse.

Le choix de la date de semis
Selon le climat, il y a deux possibilités : en automne, d’octobre à début décembre, ou au printemps de mi-février à avril. Les fèves peuvent résister aux petites gelées non continues jusqu’à moins 5°C mais elles n’aiment pas les grandes chaleurs et la sécheresse. Une culture tardive est donc à exclure.
Un semis en automne quand la terre est encore chaude peut être envisagé dans notre région, éventuellement en plaçant un tunnel en janvier si la température descend.
Sur les cultures d’automne, l’attaque de pucerons, qui se fait sur le haut des tiges, sera moins gênante dans la mesure où les gousses seront déjà formées et pleines.
La récolte intervient dans les 3 mois après le semis pour les fèves semées au printemps, à partir d’avril pour celles semées en automne.

Parasites et maladies possibles
* Les pucerons noirs : Comme ils se multiplient rapidement, ils peuvent compromettre la formation et le développement des gousses si l’invasion est trop forte. En prévention, on diversifiera les cultures voisines pour permettre la présence de coccinelles et autres insectes auxiliaires. La plantation de capucines à côté des fèves offrira aux pucerons un autre terrain de développement et limitera l’invasion sur les fèves. On utilisera aussi des pulvérisations de plantes répulsives : ail, menthe poivrée, rhubarbe, tanaisie, tomate. ( cf les infusions, décoctions et purins). On peut aussi retirer à la main les premiers pucerons.
* Le mildiou et l’oïdium : en action préventive, on utilise du purin d’ortie ou de tanaisie. Sinon on traitera le mildiou avec de la bouillie bordelaise.

Les plantes compagnes :
L’artichaut, l’aneth, la laitue sont de bonnes compagnes de la fève.
Par contre, la fève ne supporte pas le voisinage des Alliacées (ail, échalote, oignon) ainsi que celui de la betterave.

Une idée d’associations :
On sème les fèves en sillons espacés d’un mètre. D’un côté, on repique des choux à 25cm des fèves. Entre les choux, on repique des laitues qui ont une durée de culture courte et des fleurs. De l’autre côté, on sème des haricots (selon la date du semis) et des légumes racines. Les fèves feront office de brise-vent et apporteront de l’azote pour les légumes gourmands.

La rotation des cultures :
Il faut attendre 4 ans avant de cultiver des fèves sur le même sillon.

L’apport au sol :
Les fèves fixent l’azote de l’air. Elles enrichissent le sol en libérant cet azote par les nodosités se trouvant sur les racines où il s’est fixé. Plutôt que d’arracher les tiges, il vaut mieux les couper et les laisser se décomposer dans le sol. Le feuillage restant peut être broyé à la tondeuse et déposé comme paillage sur le sol en vue de sa décomposition. On installera ensuite des cultures gourmandes comme les laitues, les poireaux ou les choux après avoir passé la grelinette pour décompacter le sol.

Les variétés de fèves :
* ‘Aguadulce’: la plus connue, longues cosses, très hâtive, pour une consommation des graines jeunes;
* ‘3 fois blanche’: rustique;
* ‘Red Epicure’: résistante au froid et d’une jolie couleur;
* ‘Primabel’: un très bon rendement;
* ‘De Séville’: précoce, longues cosses;
* ‘Hystal’: très précoce;
* ‘Aquitaine’: la plus précoce;
* ‘The Sutton: précoce, forme naine;
* ‘Express Eleonora’: croissance forte et rapide, longues cosses de fèves blanches;
* ‘Hangdown Grünkerning’: précoce, longues cosses de fèves vertes;
* ‘Ratio’:haut rendement, plusieurs tiges bien rigides;
* ‘Grenn Windsor’: ancienne variété, cosses courtes, adaptée à la congélation;
* ‘Karmazyn’: grains roses très gustatifs;
* ‘Masterpiece Green Longpod’: grains verts de qualité supérieure, récolte remarquable;
* ‘Longue de Belgique’: précoce résistante au froid, grains verts.

Les pois
Le pois, Pisum sativum, fait également partie de la famille des Fabaceae.
C’est un légume riche en protéines, en fibres, en potassium et en vitamines qui apporte 81 calories pour 100g.

Les variétés de pois :
On peut regrouper les pois en 2 grands groupes :
* Les pois à écosser.
* Les pois gourmands ou mangetout ou beurre.
Dans chaque groupe, on trouvera des pois à grains ronds ou lisses et des pois à grains ridés et dans chacun de ces sous-groupes, des pois nains et des pois à rames.

Les pois à écosser.
* Les pois à gains lisses sont les plus rustiques et les plus précoces. Ils peuvent être semés en automne, d’octobre à début décembre quand la terre est encore chaude, ou au début du printemps, à partir de mi-février jusque fin avril, selon les régions. Dans des gousses jeunes, ces pois sont fins et tendres. Ces pois résistent à des gelées non continues de moins 5 à moins 10°C.
* Les pois à grains ridés se sèment au printemps à partir de mi-mars jusqu’à fin mai. Les grains récoltés sont plus gros, plus sucrés et tendres plus longtemps. Les plants résistent mieux à la chaleur. Ils aiment l’humidité. Ils sont plus productifs.

Les pois mangetout
A grains lisses ou à grains ridés, le semis est plus tardif, en mars, avril, mai, juin selon les variétés.
On consomme les jeunes cosses. La récolte doit être régulière tous les 2 à 3 jours.

Les conditions de culture.
Les pois se cultivent au soleil non brûlant ou à mi-ombre. Ils n’aiment pas le calcaire, les sols lourds et la chaleur. La température idéale se situe entre 18 et 23°C le jour et 7 à 10°C la nuit. L’arrosage sera limité en début de culture pour favoriser la production de fleurs (sans sécheresse cependant) et régulier sans excès par la suite.
Si le sol est trop lourd, on sèmera dans des sillons remplis de compost bien mûr.
On sème les pois en lignes tous les 2 à 3cm ou en poquets de 5 à 6 graines tous les 50cm.
En automne, le sillon fera 6/8 cm de profondeur et au printemps 3/4cm. Après avoir recouvert les graines, il vaut mieux poser un filet pour protéger le semis des oiseaux. Une lutte préventive contre les mulots est souvent nécessaire : soit planter quelques ardoises en travers des sillons, soit planter des tiges de laurier sauce le long des sillons pour un effet répulsif.
Les pois seront buttés une première fois 15 jours après la levée et une deuxième fois 15 jours plus tard. Ensuite, on paillera entre les rangs.
Si l’on sème des pois à rames, on installera des filets avant le semis et les rangs seront espacés de 1m.
Si l’on sème des pois nains, les rangs seront espacés de 50cm et on installera des tuteurs avec des branchages (taille d’arbustes) quand les pois auront été buttés. Les pois nains se couchent souvent quand ils sont couverts de gousses.
Pour hâter le semis de février, on peut installer un tunnel plastique quelques semaines auparavant. Cela permet d’assécher le sol, de le réchauffer et de protéger ensuite le semis des écarts de température et des oiseaux.
La récolte, pour les semis de printemps, a lieu 3/4 mois après le semis, et, pour les semis d’automne, au printemps.

Les plantes compagnes
Les pois aiment le voisinage des carottes, du céleri, des choux, de la laitue, des navets, des pommes de terre, des radis. Cela permet d’envisager des associations diverses au printemps avec des semis ou des plantations au même moment.

Les apports au sol
Ils sont les mêmes que pour les fèves. On gèrera les tiges de la même façon et on profitera de l’apport d’azote pour les cultures suivantes.

Les maladies et parasites possibles
* Le mildiou et l’oïdium : à prévenir ou traiter comme pour les fèves.
* Les sitones : Ce sont des charançons qui causent des dégâts sur les feuilles en début de culture. On les détruit en poudrant le feuillage avec de la cendre de bois.
* Les thrips : Ce sont des insectes de 1 à 2mm, difficiles à repérer. Ils occasionnent des taches ou des marbrures sur le feuillage. On évite la prolifération en arrosant les feuillages. On peut traiter avec une décoction d’ail additionnée de savon noir.
* Les tordeuses de pois : Ce sont des petites chenilles qui attaquent le feuillage. Le mieux est de couper les feuilles atteintes dès qu’on les repère et d’attirer les auxiliaires.

La rotation des cultures
Il faut respecter une rotation de 3/4 ans.

Les variétés
1 Les pois à écosser
-nains à grains lisses ou ronds :
* ‘Caractacus’ : le plus hâtif, à semer en novembre, très productif
* ‘Charmette’ : 40 à 50cm, très hâtifs, très fins
* ‘Feltham First’ : 45cm, idéal pour les semis d’automne, haut rendement
* ‘Petit provençal : rustique et hâtif, gousses de7 à 9 grains
* ‘Douce Provence’ : très précoce
* ‘Proval’ : 40cm, précoce, amélioration de ‘Douce Provence’ et de ‘Petit Provençal’

-à rames à grains lisses ou ronds :
* ‘Meiköningin’ :1,40 à 1,50m
* ‘Roi des conserves’ : tout est dit !

-nains à grains ridés :
* ‘Karina’ : très productif, précoce
* ‘Merveille de Kellvédon’ : excellent, très précoce, récolte abondante
* ‘Progres 9’ : précoce et productif

–à rames à grains ridés :
* ‘Ambassador’ : 75cm, très productif
* ‘Hurst green Shaft’ : très sucré, très productif, haut rendement
* ‘Onward’ : 60cm, semi-tardif
* ‘Rondo’ 90cm, vigoureux
* ‘Téléphone’ : hâtif, 2m, très productif
* ‘Senator’ :90cm à 1,10m, semi-tardif, sucré et fondant
* ‘Télévision’ : 1,50m, moins productif que Téléphone

2 les pois gourmands ou mangetout
-nains
* ‘Ambrosia’ : 70cm, rustique et productif
* ‘De Grace’ : 70 à 80cm, hâtif et productif, grains ronds
* ‘Heraut’ : 70 à 80cm, hâtif et très productif
* ‘Norli’ : 50cm, très productif, très bonne tenue
* ‘Oregon Sugar Pod’ : 60cm, excellent, congélation

– à rames
* ‘Weggiser’ : 1,50m, croissance rapide
* ‘Sugar Snap Delikett’ : 90cm, peut se semer dès janvier
* Vroege Hendriks : 1,20m, variété ancienne, pois tendre, supporte les gelées légères.

Date : 1er octobre 2016
Photos / texte : Thérèse

Read more
23Sep

Les Jardins et le Potager du Château de Montriou à Feneu (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire

Après un copieux petit déjeuner, nous quittons notre lieu de résidence temporaire, le château de Briançon à Baune et nous dirigeons vers Feneu dans la vallée de la Loire pour visiter le parc, les jardins et le potager du Château de Montriou.
Un véritable château dans la famille de Régis et Nicole de Loture depuis plus de 318 ans.
Nous arrivons sur le domaine par une magnifique allée bordée de Platanes et soudain nous entendons des Oh ! des Ah ! des Oh là là ! provenant de l’arrière de la voiture. Je me retourne pour vérifier que Meg Ryan (actrice à vocalises dans Quand Harry rencontre Sally) ne se trouve pas entre France et Annaïg, mais non c’est juste France qui s’extasie devant les tapis de cyclamens blancs. C’est incroyable l’effet produit par ce petit bulbe.
Il faut bien reconnaître que ce spectacle est un enchantement et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car au cours de notre visite nous pourrons admirer dans ce parc à l’anglaise d’autres tapis de cyclamens allant du blanc au rose pâle en passant par des tonalités de parme.

Nous sommes chaleureusement accueillis par Nicole et Régis de Loture. Le propriétaire évoque l’histoire de ce domaine et nous propose de commencer la visite par la chapelle du XVème siècle dite des Trois Maries. Classée monument historique, construite par Charles de Beauvau en 1404 et terminée par sa fille Charlotte, en l’honneur du roi René d’Anjou. Ce dernier, décédé en 1480, n’a pas eu le loisir de connaître cet édifice qui fût achevé en 1484.
Cette chapelle abrite un ensemble magnifique de quatre statues de l’époque en pierre polychrome véritable trésor de l’Anjou, représentant les Saintes Marie de la Mer, thème cher au Roi René, qui entre autres titres était comte de Provence et de Forcalquier (1434-1480). Régis de Loture nous conte que ces statues avaient été recouvertes de plâtre sans doute pour éviter la spoliation en 1939-1945. Au XIXème siècle, les vitraux initiaux de la chapelle ont été déposés et installés sur les fenêtres de l’escalier du château.

Non sans humour, il désigne les différentes pierres tombales où reposent ses ancêtres et nous montre les deux derniers emplacements vierges de toute inscription précisant malicieusement que ce sera sa dernière demeure et celle de son épouse. Au sortir de la chapelle, certains d’entre nous se sont interrogés sur cette pratique qu’ils pensaient récemment interdite. Après renseignements pris auprès du service dédié à la commune où je sévis, il s’avère qu’il est toujours possible d’être inhumé sur sa propriété, après avoir satisfait à trois conditions cumulatives obligatoires : l’accès à la sépulture doit être public (droit au recueillement), une étude hydrogéologique et enfin recueillir un avis favorable du Préfet.

Le château originel date d’avant le XVème siècle. En 1860, Ferdinand Cassin de La loge, l’arrière-grand-père des propriétaires actuels, agrandit le logis sans dénaturer la construction existante, la surface est pratiquement doublée. Il agrandit le parc par une futaie et des pièces d’eau qui lui donnèrent un caractère accueillant. Il crée des jardins, le jardin italien agrémenté depuis de son originale volière dite volière de Monseigneur réalisée sur le même plan que la basilique Saint Pierre de Rome (cf. explication ci-dessous) et reboise (hêtres pourpres, séquoias et platanes, parterres de buis et topiaires). Il fit également construire la ferme, les communs et la basse-cour. Il créa enfin le jardin potager clos de murs, riche de fleurs et de légumes qui s’est vu enrichir depuis de cucurbitacées avec le jardin dit « de la Princesse », réalisant ainsi avec un goût parfait un élégant ensemble XIXème au creux d’un vallonnement harmonieux et verdoyant.
Le domaine était en désuétude depuis 1968. Nicole et Régis de Loture de retour d’Afrique où ils vivaient, commencent en 1992 à restaurer cet ensemble et à créer de nouveaux jardins.

En entrant dans le potager, si vous tournez à gauche à hauteur du bassin central, vous découvrez d’autres ambiances. Il y a le jardin de la Princesse, dessiné en 1997 par Régis de Loture lui-même. Le nom de cet espace végétal rend hommage à la princesse d’Arenberg qui fit grimper des courges sur un tunnel dans sa propriété de Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle). En apprenant cette anecdote, les Loture décidèrent de reprendre cette astuce à Montriou et ainsi dresser leurs coloquintes sur des tonnelles. Depuis, la princesse d’Arenberg est devenue la marraine du jardin.

Nicole de Loture va s’attacher à semer des graines de cucurbitacées et organise chaque année la fêtes des courges, une exposition d’excentriques cucurbitacées a lieu devant le château ; elle attire de nombreux visiteurs.
En revenant le long du potager et derrière un sequoia gigantea haut de 39 mètres (son écorce est souple comme une éponge), vous arrivez dans le jardin à l’italienne, intime et reposant. Au centre de cette verdure de buis et de thuyas taillés, trône une volière majestueuse offerte au couple par l’évêque d’Angers en 1998. La châtelaine en raconte la belle histoire. « Un jour, Monseigneur est venu déjeuner avec le curé. Il nous a alors montré les dessins d’un projet de volière pour son parc. Mon mari a glissé qu’il rêverait de la voir. Monseigneur, jouant sur les mots, lui a répondu, vous allez “l’avoir” parce que vous avez beaucoup de chance ».

Le potager de Montriou fait désormais partie du réseau des potagers de France. Il a gagné le deuxième prix national organisé par la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) des plus beaux potagers de France en 2005 et c’est amplement mérité, il est superbe et néanmoins original. Ses allées sont bordées de buis, à l’instar du potager de Villandry qui mélangent légumes et fleurs, des dahlias et cosmos parsèment les parterres de choux, certains arbres fruitiers avoisinent les 140 ans. Dans la gestion du potager, Nicole et Régis de Loture sont aidés d’un jardinier.
Alentour le parc, chaque année se dessine à une échelle plus grande et de nouvelles promenades sont créés telle celle de « La Forêt enchantée ». Actuellement, sur le dernier jardin, 100 m² de serres sont en projet.
Nous quittons nos hôtes en les remerciant vivement de leur sympathique accueil.

Date : 17 septembre 2016
Photos / texte : Martine A

Les Jardins et le Potager du Château de MontriouPropriétaires : Nicole et Régis de Loture
Montriou – 49460 Feneu

Read more
23Sep

Le Jardin de la Grille à Durtal (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire

Julien Marlin, très tôt, a eu la passion du jardinage. A 12 ans, il semait ses premières graines dans un champ que son père lui avait laissé (la propriété est située dans l’ancien parc du château de Durtal).
Dans ce jardin argilo-calcaire, l’hiver la température peut descendre jusqu’à -12°C mais au printemps, à l’abri du mur d’enceinte, le microclimat est favorable aux cultures.
Dans un « fouillis » de plantes vivaces (environ 500) – beaucoup de plantes à feuillage gris – arbres et arbustes (une centaine) la biodiversité règne.
Tout le monde a le droit de cité, les arbres poussant spontanément, sont taillés en bonzaï.
Au jardin d’ornement Julien paille deux fois par an, à l’automne avec les feuilles, au printemps avec les tontes de gazon ou de la paille. Au potager, Julien créé des lasagnes (matières organiques empilées) pour enrichir le sol et retenir l’eau.
Près du jardin sec, sur gravier, (vitrine pour les clients car Julien est aussi paysagiste), une serre renferme une superbe colonie de petites boutures de coloris et de formes variées provenant de son jardin. Dans ce jardin écologique étonnant deux heures de travail par semaine suffisent car beaucoup de plantes tapissantes minimisent le travail.

Date : 18 septembre 2016
Photos / texte : France MLe Jardin de la GrillePropriétaire : Julien Marlin
Rue Saint Pierre – 49430 Durtal

Read more
23Sep

Le Jardin de Claude à Beaufort en Vallée (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire

Le dernier jour de notre week-end d’automne en Anjou nous avons eu la chance d’être accueillis d’une façon particulièrement chaleureuse, par les parents de Sophie B. Après un déjeuner convivial nous avons pu visiter le jardin de son papa, un hectare et demi à la fois potager et jardin d’ornement. Le jardin d’un passionné et pour cause…
En effet, de générations en générations, la famille a baigné dans le végétal : son arrière-grand-père récoltait chez les agriculteurs les graines « foraines » de céréales, c’est à dire les graines en surplus, puis son grand-père a continué en élargissant sa récolte aux graines de légumes et son papa y a ajouté les graines de fleurs qu’il semait, récoltait, faisait sécher et distribuait aux grainetiers revendeurs.
Lorsque l’entreprise a été vendue le terrain a été transformé en jardin d’ornement et surtout en un immense potager où la qualité de l’entretien n’a d’égale que la diversité des cultures.
Le jardin d’ornement, près de la maison et d’esprit à la française, se compose d’une grande pelouse rectangulaire entourée d’un mixed-border plantés de topiaires, de vivaces et de rosiers : le jardin compte plus de 600 pieds de rosier ! Plus loin on trouve une longue pergola couverte de rosiers lianes et un verger.
Sur la droite une petite porte mène au potager et aux serres où sont cultivées de nombreuses variétés de tomates, de melons et de raisins dont l’un s’appelle le raisin « fou » car, dit-on, il fait tourner la tête si on le mange trop vert…Ce potager répond à toutes les attentes ; on y trouve même des pois chiches et les quatre congélateurs de la maison (et sans doute les placards remplis de conserves) suffisent à peine à entreposer les récoltes.
Une visite passionnante et une rencontre mémorable avec un délicieux jardinier !

Date : 19 septembre 2016
Photos / texte : Françoise C

Ce jardin privé n’est pas ouvert au public

Read more
23Sep

Le Jardin de la Closeraie à Avrillé (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire

En cette fin d’après-midi d’automne, nous arrivons en plein centre d’Avrillé pour découvrir « La Closeraie », petit jardin clos de murs de briques de la maison d’habitation, puis d’un ancien atelier et de plusieurs annexes. C’est l’ancienne cour de 300 m² qui a été réaménagée en 2012 et transformée en jardin dédié à la rose.

Ne nous y trompons pas, ce n’est pas le 1er jardin de la propriétaire, Laurence Massa, passionnée de roses ; elle a souhaité réunir ici une sélection de plus de 250 rosiers, particulièrement des rosiers anglais importés directement des divers obtenteurs. Ces rosiers sont prioritairement remontants et tous ont obtenu des distinctions, notamment pour leurs parfums.

Les parterres sont constitués par couleur et chaque plante est répertoriée par une petite ardoise à son pied.

Tout autour, les murs reçoivent des plantes grimpantes : bignone, glycine, chèvrefeuille…

Un petit bassin près de l’entrée recueille des plantes d’eau, des bambous, des fougères…

Un grand merci à Mme Massa pour son accueil et ses explications et commentaires très précis.

Sur un si petit espace, c’est un foisonnement qui mériterait d’être revisité lors du plein épanouissement des rosiers.

Date : 16 septembre 2016
Photos / texte : Annaïg LMLe Jardin de la CloseraiePropriétaire : Laurence Massa
102 av. Pierre Mendès France – 49240 Avrillé

Read more
29Août

Le Jardin et la Pépinière de Roseland house en Cornouailles

29 août 2016 Annaïg Le Meliner Pépinières visitées

Nous sommes accueillis par Charlie et Liz Pridham qui nous expliquent l’histoire de leur jardin d’environ 4.000 m² conçu à partir des années 80, sur un terrain en pente, pauvre, au sous-sol rocheux.

Après avoir planté des haies indispensables pour se prémunir du vent de Cornouaille, apporté de la terre et remodelé l’ensemble, ils ont pu créer le jardin proprement dit et assouvir leur passion des plantes grimpantes.

S’il est un peu tôt pour la floraison de certaines clématites (la passion du propriétaire des lieux, détenteur de la Collection nationale de Clematis viticella), nous nous régalons des précieux conseils de bouturage, de plantation et de taille qu’il nous prodigue.

Et la visite des nombreuses serres s’impose. Nous sommes impressionnés par le nombre de variétés de clématites en culture, amusés par les tuteurs et leurs bouchons. Le choix est difficile, cependant beaucoup d’entre nous se laissent tenter…

A la dégustation du thé ou du café, les discussions tournent autour de la meilleure façon de transporter sans dommage ces délicates et encombrantes clématites auxquelles nous ne pouvions résister, nous étions tout de même chez « le » spécialiste !

Date : 1er juin 2016

Photos / texte : Joëlle Q

Read more
07Juil

Les Jardins Rocambole à Corps Nuds (35) en 2016

7 juillet 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine

Ancien maraîcher bio, Luc Bienvenu ouvre aux visiteurs son jardin de 6.000 m² où il excelle tant du côté potager que du côté agrément.
Nous entrons d’abord dans le potager qui est aménagé en planches fixes de 7 à 8 m de long sur 1m20 de large, ce qui permet de les travailler à partir des allées et de mieux gérer le travail du jardinier, entrainant un gain de temps appréciable. Il est cultivé de façon biologique et est destiné à la production de légumes et fruits pour les besoins familiaux
Chaque planche est agrémentée de fleurs, les allées sont engazonnées sauf l’allée centrale qui est recouverte de sable.

         
Le plus grand soin est apporté au sol qui bénéficie d’un double paillage d’octobre à janvier constitué des restes de végétaux y compris les racines qui sont laissées en place car elles continuent à travailler le sol), des déchets de fleurs annuelles et vivaces. Le paillage est préféré en vert par Luc Bienvenu où il apporte de l’azote, du sucre et de la cellulose, éléments qui correspondent mieux aux cultures maraîchères annuelles que le carbone apporté par les végétaux compostés.
Ce paillage protège le sol des aléas climatiques de l’hiver : pluie, grêle, neige vent, il évite la pousse des mauvaises herbes et permet aux vers de terre de rester travailler le sol en surface. Il en résulte un gain d’énergie et de temps. Il est enlevé 15 jours avant la mise en place de serres-tunnels et le sol travaillé au croc.
Le jardin est partagé en « bloc printemps » : pomme de terre, haricot, chou et « bloc été » : tomate, melon, courgette avec une rotation qui permet de lutter contre les maladies telluriques, de gérer la fertilisation et le travail du jardinier.
Pour Luc il est important de limiter le travail du jardinier en intervenant à temps pour lutter contre les mauvaises herbes par exemple pour une planche d’oignons comprenant 4 rangs, seuls 2 sarclages et 3 binages suffisent s’ils sont effectués au bon moment.
Pour la mise en place des plants de tomates seuls les ronds destinés à recevoir les plants sont dégagés et travaillés à la bêche utilisée comme une grelinette. Les fraisiers et les artichauts sont laissés 3 ans en place.
En parcourant les allées bien exposées au sud un plant de tomate de la Paz (cyphomandra), un concombre farceur, un plant de chayotte ont retenu notre attention.
Un verger, où le raifort semble protéger les pêchers et brugnoniers de la cloque, nous introduit dans le jardin paysagé où Luc laisse libre cours à son imagination et à son esprit de créativité. Il utilise beaucoup d’objets et de matériaux (bois, verre, métal, brique, schiste, ardoise, pierre) de récupération et leur donne une nouvelle vie. Les réalisations sont insolites et exubérantes : un vrai travail d’artiste ! Il s’inscrit d’ailleurs dans ce monde d’artiste en proposant cet espace pour des expositions aussi avons-nous pu admirer une sculpture contemporaine en bois d’Irène Le Goaster.
Nous terminons cette visite par le jardin aromatique où se côtoient Brède-Mafane (cresson de para), Perilla frutescens (basilic japonais), Salicaire, Arroche rouge ainsi que l’absinthe, la rue et la tanaisie qui sont utilisées comme répulsifs pour les limaces.
Un grand merci à Luc Bienvenu pour cette visite où plantes et art cohabitent de façon merveilleuse et poétique.

Nous sommes revenus pour une nouvelle visite en 2024

Date : 2 juillet 2016
Photos / texte : Colette MLes Jardins Rocambole
Propriétaire : Luc BienvenuLa Lande aux Pitois – Corps-Nuds 35150

Read more
  • 1…2930313233…36
Mentions légales

© 2025 Balades & jardins. Tous droits réservés.