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Balades & jardins

Annaïg Le Meliner

18Oct

Le Jardin de Liliane à Guérande (44)

18 octobre 2015 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique

Au-delà du portail, grand ouvert pour nous accueillir, nous apercevons une densité végétale qui nous laisse présager une visite riche de découvertes.

Liliane et Mike se sont installés dans ces 2.000 m² il y a 30 ans. A l’époque, le terrain était consacré à la culture du maïs, d’un potager et d’un verger. Les 14 pommiers à cidre produisant jusqu’à 500 kg de pommes ont été conservés malgré le fastidieux ramassage des pommes, Liliane ne souhaitant pas couper ces arbres âgés d’environ 70 ans. Ils ont été préservés jusqu’à ce qu’ils disparaissent naturellement.

Aucun produit de traitement n’est utilisé dans ce jardin dans lequel nombre de pièces rares acquis par Liliane à force de patientes recherches ont trouvé place.

Jardin luxuriant et pourtant, ici la terre est très mauvaise, et comme il y en a peu au-dessus des roches, l’été, ça chauffe beaucoup et vite, le phénomène s’inversant l’hiver.

Liliane n’a de cesse d’associer les végétaux, les déplacer pour une meilleure mise en valeur ou un emplacement mieux adapté, et aussi pour faire une place afin d’accueillir ses nouvelles trouvailles. Elle aime expérimenter des tailles transformant un arbuste commun en sculpture végétale unique. Les nombreux massifs sont délimités par environ 1 km de bordures que son mari Mike s’attache à entretenir.

Au détour de nos déambulations, nous allons de découvertes en émerveillement, nous laissant en arrêt devant quelques pépites.

Merci infiniment à nos hôtes pour leur charmant accueil aux couleurs d’automne. Nous y reviendrons bien volontiers pour répondre à leur invitation pour découvrir toutes les palettes qu’offre leur jardin au printemps.

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

Date : 14 octobre 2015
Photos / texte : Françoise BLe Jardin de LilianePropriétaires : Liliane et Michel Plumejeau
44350 Guérande

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05Oct

Des insectes auxiliaires du jardinier pour un jardin au naturel, par Thérèse

5 octobre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Abeilles et bourdons pour polliniser les fleurs, coccinelles pour réduire une colonie de pucerons, ces insectes sont bien connus du jardinier. Mais, il en existe beaucoup d’autres.
Nous allons essayer d’apprendre à les reconnaitre, de comprendre comment ils agissent et comment favoriser leur présence.
Selon qu’il s’agit de l’insecte adulte ou de sa larve, notre auxiliaire n’aura pas la même action.
Il y a des insectes pollinisateurs, en général des adultes, des insectes ou des larves carnassiers, des insectes parasitoïdes et des insectes décomposeurs.

Des insectes pollinisateurs.

1.Des butineurs.

L’abeille : c’est le plus connu de tous les pollinisateurs. Elle assure 80% de la pollinisation des fleurs, au verger et au potager. Elle entre en action dès la fin de l’hiver. On connait les problèmes actuels, entre l’action des pesticides et les frelons asiatiques.

Le bourdon : Il est actif dès mi-janvier par tous les temps, ne craignant ni la pluie ni le froid. La pollinisation de beaucoup de plantes n’est réalisée que par le bourdon car, pour des raisons soit morphologiques (pistil profond) soit physiques (fréquence du battement des ailes), l’abeille n’est pas efficace.

Les abeilles solitaires : il en existe plusieurs centaines de variétés. Elles ne fondent pas de colonies et chaque femelle doit nourrir ses larves. Elles nichent (dans le sol, le bois mort, des tiges creuses) à proximité des lieux de culture où elles trouveront pollen et nectar. Elles entrent en action plus tôt que les abeilles sociales et sont donc utiles pour polliniser les arbres fruitiers précoces.
Plus que les abeilles et bourdons, elles sont sensibles (adultes et larves) aux pesticides et au manque d’espaces un peu sauvages pour nicher.
On les reconnait à leur abdomen plus velu, à leurs antennes plus courtes.
Parmi les plus courantes, citons :

-les osmies, rousses (poils roux sur le thorax) ou cornues (poils noirs sur le thorax). Ce sont elles qui bouchent les évacuations d’eau des fenêtres !

–les mégachiles, appelées aussi coupeuses de feuilles, elles ne prélèvent que les feuilles nécessaires à fabriquer des rouleaux pour pondre leurs œufs (1 dans chaque).

-les xylocopes, dites abeilles charpentières, noires bleutées à la taille conséquente (20 à 28mm) qui, malgré leur nom, ne sont pas xylophages.

Les papillons : grâce à leur trompe, ils aspirent le nectar des fleurs qu’ils visitent, pouvant ainsi polliniser des fleurs dont les calices sont longs et peu ouverts, inaccessibles à beaucoup d’insectes. Par contre, leurs larves se nourrissant de végétaux ne sont guère appréciées des jardiniers !

2.Des butineurs dont les larves sont carnassières

La chrysope :
Un corps vert, de longues ailes nervurées translucides et des antennes longues et mobiles permettent de reconnaitre facilement cet insecte très utile, fréquent dans nos jardins. L’adulte pollinise les fleurs car il se nourrit de pollen et de nectar. La chrysope pond ses larves à proximité de colonies de pucerons, de cochenilles ou d’acariens. Elle consomme aussi des mouches blanches et des thrips et s’attaque aux psylles du poirier.
Les chrysopes sont très sensibles aux pesticides et aux huiles de traitement qu’il faut éviter en dehors de l’hiver.

Certains diptères :
Ce sont des sortes de mouches dont certaines ressemblent à des abeilles. On les distingue cependant car elles n’ont qu’une paire d’ailes et des antennes plus courtes.

Les syrphes :
Ils sont des auxiliaires indispensables au jardin.
Ils se reconnaissent facilement par leur vol stationnaire avec de brusques changements de direction. Ce sont d’efficaces butineurs. Les larves ont l’aspect d’asticots aplatis et consomment des pucerons en grandes quantités, les œufs ayant été pondus au milieu des colonies à détruire. Ne détruisez pas leurs nymphes qui ressemblent à des gouttes d’eau fixées sur les feuilles !

3.Des insectes butineurs dont les larves participent à la décomposition de végétaux

Le bibion appelé aussi mouche de la St Marc. C’est un insecte noir brillant au corps recouvert de poils. Son vol est lourd, maladroit. On le trouve en grandes quantités en mars-avril sur les arbres dont il pollinise les fleurs. Si les larves se nourrissent de débris végétaux, elles attaquent aussi, si elles sont en trop grand nombre, les racines des plantes, essentiellement des graminées.

L’oedémère noble :
Petit coléoptère de 8 à 12 mm, vert aux reflets cuivrés avec des antennes très longues. Il se nourrit de pollen. Ses larves vivent au sol et se nourrissent de bois en décomposition.

La cétoine dorée : très fréquente dans les jardins, on la reconnaît à sa carapace vert métallisé. L’adulte butine les fleurs. La larve vit dans le tas de compost, se nourrissant de débris végétaux et de matières organiques en décomposition.

4.Des insectes pollinisateurs qui chassent :

Les guêpes solitaires : Parmi les milliers d’espèces vivant en France, citons la famille des eumènes dites guêpes maçonnes ou guêpes potières. Mesurant de 11 à16 mm, elles ont la taille fine et élancée avec un rétrécissement très marqué entre le thorax et l’abdomen, cet abdomen étant long et filiforme.
Comme elles se nourrissent de nectar, elles ont un rôle de pollinisation. Mais leur intérêt pour le jardin réside dans la capture de proies destinées à nourrir leur descendance. A cet effet, elles construisent des nids en forme de pot de terre, les remplissent de proies paralysées mais encore vivantes, puis y pondent un œuf avant de le clore. La larve trouvera ainsi de la nourriture fraîche à sa naissance. Les eumènes contribuent à réguler des populations de papillons de nuits en capturant leurs chenilles.

Des insectes carnassiers

Les guêpes polistes : elles mesurent de 14 à 18 mm avec un abdomen effilé aux 2 extrémités, ce qui les différencie des guêpes communes. Une autre particularité est la confection de nids sans enveloppe. Ces nids peuvent être déplacés et installés dans des lieux infestés de chenilles consommées en grandes quantités par ces guêpes très utiles. Elles ne sont ni agressives ni dangereuses.

Les carabes : Parmi les 50 espèces vivantes en France, on voit surtout le carabe doré à la carapace vert brillant et le carabe des bois à la carapace noire. Cet insecte ne peut pas voler ce qui le distingue des scarabées, de même que ses antennes longues. Son alimentation consiste en vers, limaces, escargots, chenilles, larves de taupins. Ils ont plutôt une activité nocturne. Une particularité de cet insecte : il ne mange que des proies qu’il a prédigérées extérieurement en les imbibant de sucs digestifs.

La coccinelle : Bien connue du jardinier pour sa capacité à dévorer les pucerons aussi bien au stade de larve qu’au stade adulte, la coccinelle peut aussi s’attaquer à d’autres indésirables du jardin telles que les chenilles et limaces.

Des insectes ou des larves décomposeurs

La panorpe, appelée aussi mouche-scorpion est un insecte de 9 à 20 mm, aux ailes transparentes, à la tête allongée munie de pièces buccales broyeuses. Elle se nourrit ainsi que sa larve d’insectes morts mais non décomposés et de débris végétaux. Cependant, on la trouve aussi sur les fruits présentant des attaques d’autres insectes.

Les larves d’oedémère, de syrphe et de bibion que nous avons vu précédemment.

Des insectes parasitoïdes
Ce sont des insectes dont la femelle pond ses œufs à l’intérieur d’autres insectes ou de leurs larves ou de leurs œufs, ce qui aboutira à leur destruction.
Beaucoup de ces insectes ont un hôte spécifique et sont donc utilisés en agriculture biologique ou pour la lutte intégrée, évitant ainsi les pesticides. Exemple : la lutte contre la pyrale du maïs, contre la mouche du poireau.
Certains de ces insectes parasitoïdes ressemblent à des guêpes.

Comment favoriser la présence de ces insectes auxiliaires dans les jardins

– Cultiver des plantes
Pour certains insectes commençant à butiner dès mi-janvier comme les bourdons, les syrphes, les coccinelles : les hellébores, le lamier pourpre, des euphorbes, des véroniques, le mouron blanc, la cardamine hérissée.  Ces plantes auront toute leur utilité au verger si la floraison des fruitiers est précoce.
Ensuite, les primevères, les pissenlits pour les premières abeilles.
Et tout l’été, la tanaisie, la consoude, les lamiacées (basilic, lavande, menthe, thym…)
Certaines fleurs ont leur hôte préféré : l’asphodèle pour les guêpes solitaires, l’échinacée pour le bourdon, la gaura et l’érigéron pour les abeilles, les syrphes et les mouches, l’amarante pour le carabe. La camomille pour les coccinelles, l’onagre pour les papillons.
Les apiacées (ex ombellifères) attirent beaucoup les insectes butineurs. Comme les espèces sauvages disparaissent, on laissera fleurir quelques pieds de carottes, de panais ou de cerfeuil tubéreux.
Dès fin avril, on peut semer des annuelles dans le potager ou créer une prairie fleurie.
Dans un coin du jardin, il est utile de laisser pousser quelques orties qui servent de refuge aux coccinelles et aux papillons. Tout comme il est utile, si on a de la place, de laisser des bandes enherbées ou seulement fauchées lorsqu’elles sont défleuries.
Quantité d’autres plantes ont un rôle d’hôte à insectes auxiliaires. Pour nous, pensons à varier le plus possible nos cultures que ce soit les vivaces ou les annuelles, à les disperser dans le potager, le verger, le jardin d’ornement.

– Permettre aux auxiliaires d’hiverner
Beaucoup d’insectes ont besoin d’abri pour passer l’hiver. Il est judicieux de laisser quelques tas de branchages, de feuilles mortes à proximité des zones de cultures et dans le jardin d’ornement. Ce peut être les restants de mulch étendus en paillage l’été ou les feuilles mortes installées pour l’hiver pour protéger le sol.
La mode est à l’installation d’hôtels à insectes. Ils sont certes décoratifs mais il est illusoire de croire que les insectes ayant des modes de vie différents vont venir cohabiter. Réservons-les aux petits jardins ou bien mettons-en partout, sans oublier que rien ne vaut les abris naturels.
Certains insectes pondent ou construisent leur nid à même le sol ; certaines larves s’y développent et détruisent des indésirables. On essayera donc de ne pas systématiquement griffer la terre, de penser à étaler des paillis afin de ne pas détruire ces nids où des œufs et des larves peuvent s’être installés.

Les insecticides
Un insecticide, chimique ou naturel, n’est jamais complètement sélectif. A partir du moment où nous l’utilisons, nous participons à la destruction de nombreux autres insectes, aussi bien des indésirables que des auxiliaires, ce qui entraîne un appauvrissement de la diversité de la faune et souvent une prolifération des indésirables.
D’une façon générale, essayons de bannir l’usage des pesticides.
Rétablir l’équilibre naturel de la faune dans le jardin, utiliser des moyens naturels comme nous l’avons vu dans l’exposé ‘Comment favoriser les défenses naturelles des plantes’ et comme nous le verrons bientôt dans les associations de plantes, permettent d’y arriver.
Et puis, la perte de quelques plantes ou quelques feuilles découpées ou racornies est peut-être moins grave que la disparition de la biodiversité !

Sources :
Magazine : Les 4 saisons du jardin bio.
Sites Jardiner autrement – Wikipedia – Terre vivante

Date : 3 octobre 2015
Photos / texte : Thérèse P

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05Sep

Le Compost par Joël

5 septembre 2015 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Une terre en bonne santé est essentielle au jardinage. Elle doit être fertile et riche en organisme favorables au développement des racines. Elle doit être aussi bien aérée et cependant humide. L’ajout régulier d’humus ou de matières biologiques en décomposition, du compost de jardin par exemple, permet de maintenir la terre en bonne condition.
Il est aisé de récupérer des déchets organiques de cuisine et du jardin avec lesquels on obtient facilement à peu de frais, du compost à mélanger à la terre ou à utiliser en paillage.

EFFETS BENEFIQUES DU JARDINAGE BIOLOGIQUE :

  • Une économie financière :
    Composter les déchets organiques dispense d’acheter du fumier ou engrais pour augmenter la valeur nutritive de la terre.
  • De meilleurs produits :
    Une terre de bonne qualité produit des cultures en meilleures santé.
  • Amélioration de l’environnement :
    Le compost de jardin, enfoui ou sous forme de paillage favorise la présence d’insectes qui, à leur tour attirent les oiseaux et petits mammifères. Ces différentes espèces contribuent au contrôle des ravageurs.
  • Un sol sain :
    Le compost des jardins et le fumier apportent aux plantes des nutriments indispensables, tels que l’azote, les phosphates et la potasse, et autres oligoéléments.
  • Emission lente des nutriments :
    Avec le compost de jardin et le fumier, les nutriments sont libérés lentement, notamment lorsque le froid ralentit le développement des plantes. Ils le sont plus rapidement l’été, car les températures élevées accélèrent l’activité des organismes responsables.
  • Se passer de brûler :
    Le feu était un élément traditionnel du jardinage, notamment en automne il fallait se débarrasser du bois des plantes ligneuses. Aujourd’hui la législation ne permet plus cette pratique, les restes ligneux peuvent être broyés et utilisés comme paillis ou incorporés au compost.
  • Réduire les décharges :
    Les résidus organiques de la maison, les tontes de gazon, sont déversés dans le composteur.

LES TECHNIQUES :

Les techniques utilisées par les particuliers. Elles sont simples à réaliser et n’exigent ni investissement couteux ni grand effort.

  • Le fût :permet de gagner de la place et de le cacher facilement dans un petit jardin. Le brassage de la matière est difficile voire impossible du fait de l’étroitesse du cylindre. Attention également aux trous d’aérations bien souvent insuffisants.
  • Le silo :pour jardins plus conséquents, le brassage de la matière est plus aisé que dans le fût. Attention également aux trous d’aérations pour les silos vendus dans le commerce.
  • Le tas :idéal pour les grands volumes, brassage facile, mais il faut plusieurs tas de compost car la transformation est lente (1 an minimum) d’où 1 tas par année. Prévoir un enclos grillagé pour les feuilles qui sont à la merci du vent.
  • Le vermicompost :permet un compostage sur balcon ou terrasse en ville, afin d’éliminer les résidus ménagers mais ne permet pas de transformer de grands volumes.

Quelle que soit la technique utilisée, le principe est toujours le même : il faut s’assurer que les micro-organismes aient les conditions idéales pour se multiplier et décomposer les matières organiques.
Pour qu’un compost évolue bien, il faut tenir compte des paramètres suivants :

  • L’aération : les matières vivantes ont besoin d’oxygène
  • L’humidité : vital pour les champignons vers de compost et micro-organismes
  • Le rapport Carbone/Azote : les carbonés source de chaleur, les azotés et leurs dérivés nécessaires à la croissance des plantes.
  • Une bonne gestion : surveillance de l’oxygénation, de l’humidité et un brassage régulier de l’ensemble.

LE PRINCIPE
Dans un tas de compost la température peut atteindre 50 à 60° parfois plus (70 à 80° dans des tas de plusieurs m3) c’est la phase thermophile (B). Lorsqu’on atteint de telles valeurs, la digestion est très rapide, dans cette zone chaude, les germes , maladies et les graines adventices sont neutralisées.
C’est dans cette phase qu’est engendré en grande partie la réduction de volume du substrat (perte de structure de la matière, transformation en matière carbonée sous forme de CO2, et évaporation de l’eau.
La température redescend progressivement : phase de refroidissement (C) et les champignons colonisent la matière.
Sous une température de 30°, les micro-organismes restent actifs mais sont accompagnés par des organismes de plus grandes tailles : phase de maturation (D)
Des vers de compost, des acariens, des collemboles, des cloportes, des coléoptères, des mille-pattes …ont élus domicile dans la matière et la digèrent.
Ils grignotent les bouts de bois devenus tendre ou aspirent les substances des cellules. Le matériau est réduit en petites particules qui continuent leur décomposition dans le tube digestif de ces insectes.
La transformation finale de la matière organique en éléments nourriciers eau et oxygène est appelée « minéralisation », principalement grâce aux vers de compost.
Ces substances minérales ainsi formées sont les nutriments pour les plantes.
Au fur et à mesure de la décomposition des matières organiques, l’humus se forme.

Conclusion :
Pour que le processus de transformation s’accomplisse normalement, il ne faut pas l’interrompre par l’ajout de matière « neuve » dans le composter, car il en résulte de nouveau une montée en température qui perturbe le processus de décomposition engagé précédemment.
La transformation est interrompue, et reportée sur la courbe de transformation de la matière qui vient d’être introduite.
Aussi pour obtenir rapidement un compost, il faudra utiliser non pas 1 mais 2 composteurs : le premier destiné à la montée en température (phase thermophile) ainsi que la phase de refroidissement puis le second composteur gèrera la phase de maturation. De cette façon, les champignons, macro-organismes, insectes et vers ne seront pas dérangés et pourront travailler sans interruption dans un milieu qui leur est propice.
Concrètement : vous mettrez vos déchets dans le premier composteur, puis au bout d’un mois environ, vous enlevez par le bas la matière en cours de transformation pour le transvaser dans le second composteur.

MATIERES COMPOSTABLES ET NON COMPOSTABLES :

LE RAPPORT CARBONE /AZOTE
« Il faut faire attention aux quantités de Carbone et d’azote apportés. Pour que le compostage se fasse dans des conditions optimales, le bon rapport Carbone/Azote doit être de 20- 30. »

Les matières carbonées :
Ce sont principalement les déchets bruns, durs et secs : feuilles mortes, la paille, branches broyées, papier, carton.

Les matières azotées :
Ce sont les déchets verts, mous et mouillés : épluchures de fruits, restes de légumes et tontes de gazon.
Chaque élément introduit dans le composteur a un rapport C/A qui lui est propre !!!
La gestion de ce rapport s’avère compliquée.

Dans la pratique, il est préconisé 1 part de vert (azotés) avec une part de brun (carbonés).
Il vaut mieux avoir un peu trop de carbone mais une bonne structure.

QUELQUES MOIS PLUS TARD :
Au bout de 4 à 8 mois, votre compost est prêt à être utilisé. Il est homogène, de couleur sombre, s’émiette facilement et à une bonne odeur d’humus (comme le sous-sol forestier).
Tamisez le pour éliminer les matières qui ne sont pas encore entièrement décomposées.
Un compost à maturité peut être utilisé de 3 manières différentes :

  • Comme amendement organique : l’épandre en couche mince (1 à 5 litres par m²), puis l’incorporer au sol superficiellement par binage (sur une profondeur de 15 à 20 cm).
  • Comme support de culture : incorporez de la terre à votre compost. En effet, il faut éviter de semer ou de planter directement dans le compost, la majorité des plantes ne le supportent pas.
  • Pour les plantes vertes chez soit : préparez un mélange avec 1 /3 de compost et 1/3 de terre et 1/3 de sable pour le rempotage des plantes.

LES OUTILS :

www.brasscompost.com

Date : 5 septembre 2015
Photos / texte : Joël

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