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Balades & jardins

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27Juin

Le Jardin des Landes au Ferré (35)

27 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Tout d’abord, nous tenons à remercier M et Mme Menard pour l’accueil qu’ils nous ont réservé, pour leur sympathie, leur disponibilité à répondre à nos multiples questions.
Ce fut un vrai plaisir des yeux, un endroit reposant, tout simplement un jardin à visiter.
Ce parc fut créé dans les années 1998 sur une propriété familiale. Il s’étend sur une superficie de 8.000 m2.
Le jardin a été une priorité, pour M et Mme Menard, c’est-à-dire la création d’un premier espace avant la rénovation de l’habitation car tous deux sont passionnés de fleurs.
A l’origine, la propriété était un champ bordé de talus et d’arbres, enfin presque rien. Le sol argileux et humide avec un PH de 6,5 a facilité l’aménagement et surtout la création de bassins, d’étangs dans la seconde partie et le choix des végétaux.
Le premier aménagement fut le jardin devant la longère. La démolition des talus fut une évidence pour augmenter l’espace devant la maison, tout en conservant certains arbres (noisetiers, chênes).
Les plantes viennent prendre place autour du bassin et du puits (reines des prés, sédums, phlox, clématites, graminées, lysimaques, des couvres sol au pied des arbres, un magnifique junipérus taillé en nuage, pavots somnifères…).
Puis, nous cheminons vers un autre espace composé de pelouse et de parterres plantés de nombreuses plantes. Il regroupe une telle diversité de végétaux que je ne peux vous citer la totalité des plants et fleurs.
Ex : cornus, chênes, plantes sauvages, bouleaux, plantes de berge, gunnéras géantes, pétasites, reines des prés, fougères, osmondes royales, astrances, thaclitrums, sureaux argentés et de nombreuses variétés de rosiers, de géraniums vivaces, …)
Les propriétaires sont très respectueux de la nature c’est pourquoi ils ont opté pour un paillage des parterres (de la paille ou des végétaux broyés).
Ils ont su intégrer également un potager et aussi des arbres fruitiers.
Et pour attirer l’œil du visiteur, ils n’ont rien oublié, construction de bancs en rondins de bois ou encore une cabane dans les arbres. Ce n’est pas tout car les animaux sont également au rendez-vous, ils animent l’espace. (Ânes, chèvres, oies, canards, poules…)
M et Mme Menard sont toujours à la recherche de nouveaux plants, de nouvelles idées pour continuer à aménager les espaces encore disponibles et améliorer l’existant qu’ils aiment partager avec les visiteurs.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Clotilde GLe Jardin des LandesM et Mme Ménard
Les Landes – Le Ferré 35420

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18Juin

La Pépinière La Peignie à Ménéac 56

18 juin 2014 Ronan Quidu Pépinières visitées

Christiane Huck et Dominique Collet sont installées depuis plus de 20 ans à Ménéac, tout-à-fait au nord du Morbihan.

Elles produisent 3.000 plants par an qu’elles vendent directement aux particuliers sur les marchés, lors des fêtes des plantes ou à la pépinière. Ce sont plus de 400 variétés de roses anciennes, certaines très rares, qui sont à leur catalogue.

La plupart sont très parfumées.

Une porte ouverte est organisée en juin et un cours de taille proposé fin novembre.

Lors de votre visite, ne manquez pas le jardin de 3.000 m2 où en plus des roses, on trouve arbres, arbustes et vivaces, tous parfaitement étiquetés.

Une très belle balade !

Texte : Anne Marie BPépinière La Peignie56490 Ménéac

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17Juin

Les Jardins du Château de la Ballue à Bazouges la Pérouse (35)

17 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Un incontournable en Haute-Bretagne
Si vos roues vous mènent un jour entre Rennes et le Mont-Saint-Michel, faites à mi-chemin un petit écart à l’ouest de la grande route et vous trouverez Bazouges-la-Pérouse. Charmant village qui, bien que possédant une architecture de caractère, souffre visiblement de son éloignement du grand axe…
Mais suivez le fléchage impeccable jusqu’au château de La Ballue. C’est là que se trouvent les jardins dits « inattendus » cachant treize surprises. Vous n’êtes pas superstitieux ? Alors, entrez !

 

Je vous ferai grâce de l’histoire du site, du descriptif du château, et de l’histoire des jardins. On vous donnera de la littérature dès votre arrivée pour vous aider à élargir votre champ culturel, déjà fort vaste bien entendu, et accessoirement à vous y retrouver dans l’espace qui vous attend. Le dépliant est fort bien fait et invite donc à la découverte.
Ne vous attardez pas dans la cour d’honneur du château. Aussi solennelle qu’en soit l’apparence (on peut aimer), ce n’est pas l’aspect le plus original du lieu. Et puisque l’on vous propose un parcours, suivez-le !
De bosquets en bosquets, d’allées en labyrinthe et en théâtre de verdure, c’est à un jeu de perspectives, de courbes soigneusement taillées, d’alignements spectaculaires, de « chambres » propices aux surprises, que les visiteurs sont conviés. Il faut aimer un peu la géométrie, je vous l’accorde. Mais l’ensemble vaut la promenade, notamment un jour de soleil comme ce fut le cas le 30 avril 2014, jour de notre venue.
On ne cherchera pas ici l’espèce rare ou la variété inédite, ce n’est pas le propos. L’architecture « maniériste » des jardins est le choix, associant couleurs harmonieuses et lumières accueillantes, faisant se succéder percées audacieuses et lieux plus intimes dans un agencement de plans successifs qui ravira les cartésiens les plus exigeants d’entre nous. Les magnifiques et multiples points de vue sollicitent incessamment le regard, qui se doit alors d’être pénétrant pour apprécier la logique de l’endroit.
Comment ne pas tomber sous le charme de l’allée de glycines entrelacées dans un alignement long de 50 m d’ifs taillés au cordeau ? Comment rester insensible devant le temple de Diane totalement constitué de verdure ? Comment ne pas être admiratif devant le jardin régulier qui prolonge la façade sud du château et conduit le regard vers la campagne environnante ?
Il reste qu’on aimera ou pas ce « délire paysagé » articulant symbolisme classique et modernité. D’aucuns pourront le trouver trop rigide, voire d’un intellectualisme agaçant. Certains s’y pénétreront des mystères que fait naître la succession des clartés et des obscurités. D’autres se réjouiront simplement des surprises qu’il offre à tout instant au regard… Affaire de goût, bien sûr. Mais de passage dans ce coin de Haute-Bretagne, je ne puis que vous donner un conseil : Ne manquez pas l’expérience !

Date : 30 avril 2014
Photos / texte : Daniel P

Nouvelle visite un peu plus tard …
Arrivée vers 10 h à La Ballue, le soleil est déjà là et la journée sera chaude.
Nous sommes accueillis par le propriétaire du château de la Ballue, dans la cour d’honneur située devant la façade nord du château. La cour avec ses topiaires plantées dans 6 caisses provenant de l’orangerie de Versailles, est fleurie de roses anciennes parfumées.
Le Propriétaire nous remet le plan détaillé des jardins et présente l’historique de La Ballue.
Bâtisse reconstruite au 17e siècle qui a connu une longue période de déshérence jusqu’à l’arrivée en 1973 de Claude Arthaud, éditrice. Elle achète un château et une vaste prairie sauvage. Les jardins sont alors recréés par 2 architectes futuristes Paul Maymont et François-Hébert Stévens. Puis nouvel abandon entre 1990 et 1995.
En 1996 les jardins sont restaurés par M.F. Barrère et Alain Schrotter. En 1998, les jardins et l’ensemble du site sont inscrits aux Monuments Historiques.
Depuis 2005, château et jardins font l’objet d’une restauration sous l’impulsion des nouveaux propriétaires. Le groupe est ensuite guidé par la châtelaine, Marie-Françoise Mathiot-Mathon.
Nous traversons le château par le hall d’honneur d’où nous avons une vision dominante sur le jardin régulier d’inspiration italienne, un jardin géométrique tout en sculptures végétales. Le château est largement ouvert sur ce jardin d’une symétrie parfaite, constitué de triangles, de couronnes hexagonales, de boules de buis et de troènes sur tige, de colonnes de végétaux sur les côtés. Une haie ondulée au fond ouvre sur la campagne à perte de vue.
La taille des végétaux et arbres, effectuée avec des outils modernes accompagnés de fils à plomb, équerres, et niveaux, ne semble avoir aucun secret pour notre guide châtelaine.
Ce jardin est composé de 13 chambres de verdures : Nous arrivons en façade sud du château et passons entre 2 colonnes d’Ifs noirs, sous une arche de glycines (dommage la floraison est terminée) qui annonce le second jardin baroque.
Le bosquet de charmes évoquant la Toscane.
Le bosquet de fougères.
Le bosquet attrape (pièces de verdure créant de brèves surprises).
Le jardin mouvementé : jardin de topiaires de buis, d’ifs et de houx taillés en boule, en cubes, en cônes et en spirales, des alchémilles sont en couvre-sol.
Un ensemble de topiaires représentant le poulailler entre 2 chambres de verdure.
Le bosquet des senteurs : au centre, un bassin octogonal et pots avec plantes odorantes.
La rotule : ouverture sur des lauriers palme
Le bosquet mystérieux : thuyas, cyprès forment un ensemble sombre.
Le théâtre de verdure : Le fond de scène en ifs et l’estrade en gazon nous ramènent dans la lumière.
Nous sortons par les coulisses de verdure et entrons dans le temple de Diane.
Le temple de Diane : en thuyas
L’allée de tilleuls : taille en marquise.
Le bosquet de musique : salle de verdure haute, en charmes qui permet d’écouter les bruits de la nature, le chant des oiseaux.
Le labyrinthe à entrée unique.
La taille et la coupe des végétaux sont présentes dans tous les jardins.
Quelques sculptures modernes et des roses anciennes ponctuent notre visite.
D’immenses arbres sont élagués et sculptés avec la collaboration de M. Claude Le Maut, arboriste, de façon à laisser passer la lumière, « taille en transparence » : magnifique, étonnant, quel travail !
Après la visite de ce jardin, retour vers le jardin régulier devant le château, façade sud, où nous nous attardons. Nous admirons les topiaires érigées et taillées avec une grande maîtrise et profitons de la vue dominante sur la campagne.
La visite se poursuit au jardin des douves avec la présentation de la collection de buis en port naturel (contraste avec les végétaux taillés de l’ensemble du jardin)
Retour en empruntant les escaliers « en pas d’âne », accompagné par le chant d’une grive musicienne.
Notre guide énergique et passionnée, ses commentaires intéressants et précis, nous ont permis de visiter ces jardins de façon très agréable.
Il est 13h. Nous sommes invités à nous installer et manger notre pique-nique au salon de thé ombragé du château. Nous quittons le château de la Ballue à 14h.
Très bel endroit, très belle visite.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Pierrette LRLes Jardins du Château de la BallueLa Ballue – 35560 Bazouges-la-Pérouse

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16Juin

Le Jardin de la Haute Vigne à Roinvilliers (91)

16 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Essonne

Lundi 2 juin 2014 au matin, nous voilà en Beauce pour la 7ème visite de jardin du week-end et nous sommes accueillis par Annie et Bernard Lerebour.

Leur jardin, situé derrière l’ancienne ferme, s’étend sur 3.000 m² et s’ouvre sur de belles perspectives.

L’histoire du jardin commence en 1976 avec la plantation de quatre gros arbres (cerisiers et pommiers), puis les massifs sont dessinés.

En 1996, le deuxième jardin est créé. Dans la clairière fleurie, les massifs sont réalisés comme on fait les bouquets (Annie Lerebour est professeur d’art floral).

Et le jardin de l’Auge est créé en 2013.

Sur notre chemin : des rosiers anciens, vivaces, arbustes et un noyer majestueux.

Nous voilà dans le jardin bleu avec ses pyrus sur tige… puis dans le jardin vert…

Difficile de quitter ce lieu si reposant.

Et avant de partir pour le dernier jardin, un petit pique-nique convivial sur la terrasse au soleil.

Un grand merci à Annie et Bernard Lerebour pour leur chaleureux accueil.

Date : 2 juin 2014
Photos / texte : Nicole TLe Jardin de la Haute VignePropriétaires : Annie et Bernard Lerebour
2 Hameau d’Ezerville – Roinvilliers – 91150 Etampes

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12Juin

Le Jardin de la Grenouillère aux Essarts le Roi (78)

12 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Yvelines

C’est en visitant, en compagnie de son grand-père, le jardin d’Albert Kahn à Paris, que Françoise Lacaze découvre ce qui va devenir la passion de sa vie : le jardinage.

Son mari et elle achètent donc en 1988 un terrain de 2.500 m², un fond de vallée marécageux, argileux où l’Yvette prend sa source et presque nu : que peut-il y pousser en effet lorsqu’autant d’éléments défavorables s’accumulent ? La tâche de faire de ce lieu le jardin de leurs rêves va être lourde !

La première chose est de drainer le terrain d’où la création de bassins, de ruisseaux et de cascades. Le sol est asséché et l’eau, véritable fléau, devient un atout esthétique et permet même, puisqu’elle coule toute l’année à une température constante de 14°, la présence d’une faune très utile pour le jardin : hérissons, tritons, couleuvres à collier et bien sûr grenouilles qui combattent ennemis et prédateurs.

Le deuxième problème à maitriser est le climat, « tropical » l’été et « polaire » l’hiver puisqu’il gèle jusqu’à -25° et tardivement, ce qui explique les échecs nombreux les premières années ; Françoise Lacaze ne se décourage pas et aidée de son amie et voisine, la paysagiste Sonja Gauron, elle va choisir avec soin les plantes adaptées à ces conditions difficiles créant ainsi ce qu’elle appelle son « jardin d’eau » : gunnéras, primulas, hostas, chênes des marais, saules etc.

                         

Il a fallu toute la passion de sa propriétaire partagée par sa fille, au point qu’elles ont toutes les deux délaissé leur formation initiale pour en faire leur métier, et de ce lieu peu propice à l’origine un jardin où tout est harmonieux et où rien d’incongru ne vient heurter le regard. Le visiteur se promène le long de chemins sinueux qui le mènent petit à petit par des ponts ou des gués à des chambres aux atmosphères variées : coins intimes japonisants, petit potager ornemental d’inspiration médiévale, massifs de plantes aquaphiles ombragés d’arbres remarquables.

Françoise Lacaze a atteint le but qu’elle s’était fixé : créer le jardin dont elle et son mari, trop tôt disparu, avaient rêvé.

Date : 1er juin 2014
Photos / texte : Françoise CLe Jardin de la GrenouillèrePropriétaire : Françoise Lacaze
24, Route de l’Yvette – 78690 LES ESSARTS LE ROI

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06Juin

Le Jardin des Vigneaux à Souligné Flacé (72)

6 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Sarthe

Le Jardin des Vigneaux : une surprise de taille !

La Sarthe, le Pays Cénoman, le village de Souligné -Flacé, lieu-dit Les Vigneaux, dernière maison à droite, en impasse avant d’atterrir dans un champ, en face d’un joli étang vert qu’embrasse un grand saule pleureur.

C ‘est une belle maison ancienne, longue et basse au crépi jaune clair vieilli et aux tuiles rouges-brunes patinées de tous les temps, dans le beau style du pays : ce fut une cure aux 16e et 17e siècles, avec un peu en retrait sur le coin de la maison un très beau pigeonnier du 16è siècle, privilège du clergé et des nobles à l’époque, rond, de 6 m de diamètre et 440 boulins, dont le superbe toit rond dans cette même tuile traditionnelle vient d’être refait par un Compagnon. C’est ce pigeonnier avant tout qui a séduit les futurs propriétaires.

Plus tard ce fut une exploitation agricole. Une grange s’étire à la suite de la maison d’habitation, qui nous a offert un abri pour notre pique-nique contre la pluie.

                                 

Un couple charmant, dynamique, enthousiaste, encore en activité, mais dont les enfants ont grandi. Ils consacrent leurs weekends et leurs vacances depuis environ 12 ans à élaborer un jardin, qui a été pour tous une délicieuse surprise. Car ce jardin n’est pas connu des propriétaires de jardins de la région et il n’est ouvert au public que depuis 3 ans lors du weekend des jardins de juin uniquement. Nous avons été une exception.

La terre est de la marne qui retient bien l’eau, leur interdit les hydrangéas mais plaît à quantité d’autres plantes et tout pousse vite avec tout le broyat des tailles et de fines couches de tonte. Une plate-bande d’œillets de poètes aux rouges ardents mêlés aux houthunias réchauffait le regard. Une couronne de cérinthes ceignait avec bonheur un nandina élancé.

Le soleil n’était pas de la partie, il a même fort plu sur la fin mais rien n’est venu freiner notre enthousiasme un peu stupéfait. Car l’ensemble se tient maintenant sur 1 ha, et l’on n’est plus dans une sensation de jardin mais de parc, un peu à l’anglaise mais qui possède son propre cachet.

L’originalité tient à l’heureuse audace du maître tailleur de la maison, car il taille arbres et arbustes de toutes sortes, en transparence et en nuages bien sûr, mais aussi en colonnes, en arches successives avec des Acers, en vagues de Loniceras, en longues branches comme des bras qui s’étirent avec un Juniperus, en torsades, en coupoles et l’on en oublie. Il réalise tout cela sur des végétaux classiques, les transformant en autant de sujets inattendus : Abélias, cornus, physocarpus, photinias, spirées, ormes, des rosiers grimpants sont taillés en buisson : Ghislaine de Féligonde… Une hutte contenant une petite table et deux chaises est réalisée tout en osier courbé feuillu, au sol une moquette éclatante de lysimaque. Ce couvre sol vu ailleurs entoure forces plantes et ne les dérange pas du tout.

Deux Kolkwizias serrés côte à côte ont les troncs dégagés et les feuillages en coupole et plus loin un autre Kolkwizias balance très haut ses branches courbées de fleurs roses. Un lierre commun sur son gros tronc poilu buissonne. On a aussi vu du moins courant : un joli Nellia aux curieuses fleurs roses en barrettes.

Sur la grande parcelle plus récente du fond, ancien champ de maïs, des quantités de rosiers tous fleuris pour notre plus grand bonheur côtoyaient tous ces arbres et buissons taillés. On reconnaît des classiques et d’autres moins, comme ces pompons grimpants rosés parme au subtil parfum de muguet et un étonnant « Blue Eye » blanc au cœur rose puis bleu-mauve à fleurs évoquant l’hibiscus. Beaucoup de rosiers aux couleurs éclatantes, mais il y a de l’espace et de la variété pour les harmoniser. Des clématites bien sûr, la blanche Jean Paul II… Puis en haut, posés près de l’allée d’ormes, des corbeaux picorent sans se déranger pour nous. Sûr, ils sont en tôle ! Plus vrais que nature.

Interrogé, notre hôte cite l’inspiration jaillie de la lecture du livre du jardin du Vastérival « le Jardin des quatre saisons » Il s’agit, avec les tailles de prolonger la vue, permettant des perspectives sur plusieurs niveaux du jardin, de laisser pénétrer la lumière partout, de mettre en valeur les troncs ainsi dégagés, de réaliser de beaux entrecroisements de branches et de troncs pour l’hiver lorsque les feuilles s’en sont allées. Car il pense beaucoup à l’hiver aussi pour étendre le plaisir du jardin à toute l’année. Les arbres sont choisis pour leur tronc, comme le veut la tendance actuelle.

Je leur suggère vivement d’ouvrir leur jardin aux amateurs, au public, quand ils seront à la retraite, de ne pas garder toute cette originale beauté pour eux seuls ! Car il est à voir et revoir, à voir vieillir, tant c’est aussi une étape qui peut parfois s’avérer délicate comme nous l’avons constaté à La Petite Rochelle et au Petit Bordeaux. Mais que cette politique de la taille pourrait rendre très intéressante au contraire.

Ils se fournissent essentiellement à la Pépinière de Champ Fleury à Allonnes (72).

Date : 31 mai 2015
Photos / texte : DanielleJardin des VigneauxPropriétaires : Éric et Catherine Bouteloup-Provost
72 Souligné Flacé

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06Juin

Le Jardin d’Igor et Tamara à Saclas (91)

6 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Essonne

En cette fin d’après-midi de mai, sous les branches protectrices d’un vénérable tilleul, j’assiste comme mes condisciples de Balades et Jardins au concert donné par Tamara et Igor.

Revêtue d’une longue robe traditionnelle et d’un châle aux tons chauds pour elle, d’une tunique blanche brodée pour lui, accompagnés d’une balalaïka ils entonnent une succession de chants populaires russes où sont évoqués des steppes, un cosaque, une cerisaie, un obier rouge (kalinka) … Dans ce théâtre de verdure, le bruissement du vent accompagne les voix du duo.

Tamara arbore un magnifique sourire parfois malicieux lorsque son regard vient à la rencontre de celui de son frère, Igor. Quelle complicité entre ces deux êtres à l’image de leur jardin !

L’histoire des prés de Gittonville a commencé dans les années cinquante, époque à laquelle leur grand-père a acheté parcelles après parcelles cette propriété d’un hectare et demi où deux maisons, idée prémonitoire, ont leur place. Leur aïeul a fait creuser un étang de 3.000 m². Igor et Tamara sont nés ici, ont passé leur enfance jusqu’à l’âge de dix ans, participant aux travaux d’entretien de ce grand parc. Cette tranche de vie sera déterminante puisque, quelques années plus tard, ils décident de venir y vivre…

A présent, je vous emmène à travers ce jardin pour une promenade en solitaire.

Le portail franchi, une partie du jardin située à flanc de coteau s’offre au regard. Un petit chemin descend le long d’un appentis recouvert du rosier rose violacé « Dentelles de Bruxelles » à la floraison généreuse, puis une rocaille aux pieds d’un contrefort semble être là depuis toujours. Une multitude de vivaces, verveines, campanules, pivoines, rosiers y ont élus domicile au milieu des murets dans un joyeux désordre.

Un peu plus loin, accrochée au flanc de la colline, une maison aux volets bordeaux, envahie par une vigne vierge veille sur les prés. Un escalier de pierres se fraye un chemin à travers cette nature débordante et permet à Tamara, maîtresse des lieux, de rejoindre le domaine.

Une tonte raisonnée délimite des chemins à travers une prairie où les fleurs sauvages se ressèment. Mes pas m’entraînent naturellement vers une allée. Un canard s’y dandine mais s’empresse de faire demi-tour à ma vue. La pente est douce et levant la tête, j’en profite pour admirer l’écrin de verdure formé par de hauts arbres, peupliers, frênes, ifs, saules…

En cette douce fin d’après-midi, le décor est d’autant plus saisissant que j’assiste à un délicieux spectacle d’ombres et de lumières. L’ombre des hauts arbres se projette sur le vert éclatant de la prairie et les rayons du soleil se faufilent entre leurs feuilles et embrasent les massifs de vivaces. Les couleurs des éléments prennent des nuances et deviennent indéfinissables comme le bois de ce petit pont situé dans la perspective d’une allée aménagée à l’intérieur de thuyas.

Pourquoi ce petit pont de bois de simples planches ? Instinctivement je tourne la tête et …coup de foudre l’étang est là, encore plus beau qu’un étang ! L’âme de ce jardin, emblème du grand-père, témoin de l’enfance de Tamara et Igor, se déploie sous mes yeux. Je reste immobile. Là encore la lumière déclinante de l’après-midi sublime le tableau. Les arbres se mirent dans l’eau dormante, les saules s’inclinent sur ce miroir et des canards vivent leur vie dans ce décor de rêve. Les arbres et leurs reflets sont à la fois nets et flous offrant toute une palette de verts au peintre en quête d’inspiration.

Les contours de l’étang sont irréguliers et je décide, poussée par la curiosité, de m’enfoncer dans le sous-bois. A l’ombre de celui-ci succède la lumière qui inonde les berges de la Juine délimitant la propriété. Un saule pleureur penche dangereusement ses branches sur la rivière qui s’écoule paisiblement. Un rosier issu d’un semis spontané a décidé de grandir ici sur la berge, le maître des lieux et son amie l’ont baptisé « coquillage ».

Je rejoins les abords de l’étang et le sous-bois où jusque fin avril un champ doré immense de « doronics du Caucase » occupait tout l’espace. C’est à partir de deux massifs plantés par son grand-père qu’Igor en divisant les souches et en les dispersant a obtenu au bout de quelques années ce tapis lumineux qui fait partie de ses fiertés.

J’admire la haute silhouette d’un hêtre pourpre planté là pour les 20 ans d’Igor, à travers les branches encore fleuries d’un viburnum. J’admire encore le délicat feuillage d’un sureau noir « pink beauty » dont la couleur des ombelles roses répond à celle du rosier « gipsy boy ». J’admire…

Et je respire aussi le parfum des roses. En effet, après des rencontres avec André Eve et Anne-Marie Grivaz, Igor a réalisé son rêve celui de créer une roseraie. Le cadre est là et c’est donc tout naturellement qu’un grand nombre de rosiers liane laissent libre cours à leur nature exubérante pour partir à l’assaut des hauts arbres pour mieux en redescendre sous forme de cascades de bouquets comme « treasure trove ». Je m’incline sous les branches de l’un d’eux pour découvrir une maison aux volets bleus, celle d’Igor, posée sur la prairie comme une évidence, assaillie par une glycine et des rosiers grimpants, « Mme Alfred Carrière ». Un rosier gallique « dis-moi qui je suis » délivre au passage son parfum.

Me voici de nouveau sous le tilleul …

Je me retourne pour admirer tout ce que la nature offre à l’homme et tout le respect de l’homme pour l’entretenir en toute harmonie.

Je vais quitter ces lieux paisibles et légers où le mot héritage trouve toute sa signification.

Date : 31 mai 2014
Photos / texte : Patricia P

Jardin privé ouvert à la visite sur rendez-vousLe Jardin d’Igor et TamaraPropriétaires : Igor et Tamara Drigatsch
21 rue de Gittonville – 91690 Saclas

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04Juin

Le Jardin d’Anne Marie Grivaz à Lardy (91)

4 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Essonne

« Ce fut un ravissement général ! »

Alphonse Daudet employa cette expression devenue fameuse lorsque la petite chèvre de M. Seguin arriva dans la montagne dont elle avait tant rêvé. C’est aussi ce que nous a inspiré notre arrivée dans le jardin d’Anne Marie Grivaz, par ce superbe après-midi du 2 juin 2014.

Car une fois contourné ce qui avait toute l’apparence d’un pavillon de banlieue niché au fond d’une banale impasse, la réaction dans notre groupe de visiteurs fut unanime et concise : « Waaaaouh ! ». L’interjection résumait à merveille l’heureuse surprise de la découverte : une exubérance de floraisons majeures étagées sur les rives d’un petit canal de dérivation de la Juine (rivière beauceronne) et au-delà !

L’accent de Figeac d’Anne Marie et le regard malicieux d’Yvon nous accueillent. « Il construit, je plante ! » nous dit-elle devant l’admiration que nous exprimons sur le charme des lieux. Il est vrai que le petit pont blanc, la terrasse en surplomb de l’eau, les palissages, les arceaux, la pergola, structurent joliment l’abondance des roses et des vivaces, sans compter les arbres respectables, frênes, érables, qui habillent le fond de scène, à proximité de la rivière elle-même.

Bien entendu, « Lardy ne s’est pas fait en un jour ».

Issue d’une famille qui avait toujours cultivé, Anne Marie avait un balcon à Fontenay-aux-Roses… Les roses, déjà ! Mais lassée sans doute « à sa fenêtre fleurie, chaque soir, d’arroser ses petit’s fleurs grimpantes, avec de l’eau de son arrose-zoir » (1), elle veut passer à autre chose.

En mars 1978, un soir de brouillard, Anne Marie découvre ce lieu en friche – « une jungle », dit-elle, et depuis des décennies. Elle décide – « en pleurant », nous dit-il – que c’est là qu’elle voulait venir. Arrachage de bambous, nettoyage du canal et de ses rives envahies de lierre… un travail titanesque. Puis vint la rencontre d’André Eve. Comme « piquée par une abeille », selon sa propre expression, Anne Marie travaille alors à aménager son jardin de roses. Elle affirme, pleine d’humour « On va ralentir, on vieillit ! », avant d’ajouter « On a perdu quatre rosiers, on en a acheté huit ! »

La terre ? Argilo-calcaire et plutôt mouillée. Pas d’arrosage, cela asphyxierait les plantes. Pas une terre à rhododendron, c’est certain ! En « off », Anne Marie est riche d’anecdotes sur les avatars rencontrés, solidarité toujours rassurante pour les jardiniers amateurs que nous sommes. Cela dit, au hasard de la balade, on rencontre ici bien des merveilles ! Bulbes et vivaces ont leur place. J’ai aimé la campanule à feuille de pêcher (persicifolia), l’arisaema ringens, le rodgersia podophylla, le carex elata ‘Bowles golden’, la deinanthe caerulea, le Corydalis flexuosa et son bleu si caractéristique… Et bien sûr la multitude des rosiers avec un petit coup de cœur très personnel pour le ‘Pauls Himalayan Musk’, rosier liane très florifère et très parfumé surplombant le canal, le Californica ‘plena’ au rose puissant, le ‘Golden wings’, rosier ancien et délicat… Sans compter quelques beaux arbustes comme ce Cornus alternifolia installé près de l’accès à la rivière.

Merci à Anne Marie pour son accueil fait d’écoute, de gentillesse, de modestie. Le jardin est luxuriant, exubérant, créatif, généreux ! Et si le mot « nature » garde un sens, il s’applique sans conteste autant à la personne qu’à son jardin.

(1) Note pour les jeunes lecteurs : Extrait de « Le lendemain elle était souriante » chanté par Montel, 1908

Date : 2 juin 2014
Photos / texte : Daniel PLe Jardin d’Anne Marie GrivazPropriétaires : Anne Marie et Yvon Grivaz
2 rue du 8 Mai 1945 – 91510 Lardy

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03Juin

Le Jardin privé d’André Eve à Pithiviers (45)

3 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Loiret

Avez-vous un rosier Ghislaine de Féligonde dans votre jardin ?

Si oui, vous le devez probablement à cet homme, André Ève, qui un beau jour des années 80 a commencé à multiplier ces roses un peu perdues, un peu oubliées, et qui ont séduit massivement une clientèle lassée des rosiers modernes, raides, malades, sans parfum.

Là est l’histoire d’André.

Et son jardin ? Il jouxte une maison de ville à Pithiviers, dans le Loiret.

Du trottoir rien n’apparaît, on franchit une étroite porte peinte, et André au bout du passage nous accueille avec son légendaire sourire et sa gentillesse non moins légendaire.

Le jardin s’allonge sous le soleil de printemps, les photos seront difficiles à prendre, trop de lumières, mais les roses seront là au rendez-vous.

Pas seulement les roses, mais une profusion de plantes, de vivaces, dans des plate bandes dont l’horizon est à chercher dans la profondeur de la végétation. Ainsi le jardin paraît plus grand.

Qu’y a-t-il de si charmant dans ce jardin que les jardinières visitent avec tant de gourmandise, au plaisir d’un homme qui tant séduit par les femmes appelle ses semis spontanés de roses, d’heuchères, de prénoms féminins ?

Le rosier Nathalie au coin de la première longue plate-bande, le rosier Shérazade qui n’est pas commercialisé mais devant lequel tout le monde s’arrête.

Les heuchères, les delphiniums, les hostas parsèment le pied des rosiers dans une profusion qui jamais ne paraît brouillonne.

Le tout est contenu par des allées aux formes courbes, rondes aux bordures impeccables, fierté du maître des lieux, qui n’hésite pas à se mettre à genoux pour une petite démonstration impromptue.

Cet homme qui a contribué au renouveau des roses anciennes, ceux qui ont eu les premières pages de listing en main, avant que ce ne soit un catalogue, en ont encore un souvenir ému, a aussi contribué au développement des vivaces sous toutes leurs formes. La rose s’ennuie sans cet accompagnement, a-t-il coutume de répéter.

Lorsqu’on lève les yeux, des rosiers grimpants, des lianes soulignent les perspectives.

Certains sont des obtentions de André, les célèbres Suzon, Suzette et Suzie. La cabane au toit végétalisé, supporte un sarmenteux exubérant qui n’a pas de nom, là aussi un semis spontané.

La promenade se poursuit de places ensoleillées en chemin d’ombre légère, si bienvenue, où vont se retrouver reines les fougères et autres jolies plantes d’ombre. Le jardin offre ici une diversité de biotopes étonnante pour cette surface. Et cette diversité appuie les choix d’André en termes de culture, il le dit, l’affirme, les plantes n’ont pas besoin de traitements, ça les affaiblit, si elles ne résistent pas, couic … Il transmet le message en douceur et surtout par l’exemple ; de ce grand connaisseur de plantes, c’est un message fort.

Quand on a le temps, André n’hésite jamais à offrir le verre du départ près du bassin, où se prélassent quelques ‘grosses’ nonchalantes et moqueuses de toute cette agitation. S’asseoir et contempler, André on s’attarderait volontiers dans cette parenthèse douce, humaine et si chargée des plaisirs verts du jardin. Mais la roseraie de Morailles mise en musique par André nous attend, où l’on retrouve les choix de rosiers et de vivaces de cet homme passionné qui jamais ne s’arrête.

André Eve nous a quittés en juillet 2015.
L’Association des Amis d’André Eve a repris la gestion du jardin et organise des visites.

Date : 31 mai 2014
Photos / texte : Mireille KLe Jardin privé d’André Eve28 Faubourg d’Orléans – 45300 Pithiviers

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03Juin

Le Parc du Château de la Javelière à Montbarrois (45)

3 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Loiret

En cette fin de journée, plus d’une cinquantaine de « jardiniers-baladeurs » ont rendez-vous au Parc du Manoir de la Javelière. Autour d’un élégant bâtiment à parements de briques roses, quatre ha de jardins se répartissent entre parc paysager très soigné à proximité du manoir et une ambiance plus champêtre autour de l’étang, de l’autre côté de la route. Dès l’entrée dans le parc, l’harmonie des lieux nous enchante. A partir des bâtiments parfaitement intégrés, de nombreuses perspectives nous laissent deviner la richesse du décor. La roseraie moderne, ornée d’un bassin, capte immédiatement notre attention : c’est une explosion de couleurs tendres et de parfums.
A proximité, le potager dans lequel les petits fruits et les légumes voisinent avec des fleurs de jardins d’autrefois, comme les œillets de poète. Plus loin, le verger.

Pour accéder à la prairie, nous franchissons une haie d’ifs dont la taille « moutonnante » adoucit les contours.
L’accès à l’étang se fait par une allée herbue. Un petit chemin bordé de végétation spontanée mêlée à différentes variétés de rosiers anciens, de cystes et d’érables, entre autres, permet de contourner l’étang et nous conduit au Rosarium regroupant 300 taxons de rosiers sauvages, buissons, grimpants ou lianes. Le moment correspondant à la pleine floraison des rosiers, c’est un festival de couleurs et d’odeurs.
En remontant, nous tombons sous le charme strict mais apaisant du jardin italien, entouré de haies d’ifs et planté de cyprès.
Plus haut, au milieu de dalles et de blocs de schiste, s’écoule un ruisseau bordé de primevères fleuries, d’érables et de cryptomères du Japon.
En redescendant, nous traversons la collection d’ilex, la chambre de verdure, l’allée des mahonias, avant de rejoindre le centre du parc où deux magnifiques chênes, superbement éclairés à cette heure, attirent le regard vers le manoir.
Ce jardin est une merveille dont la description ne peut rendre compte de tout le ressenti qu’il génère. Le choix des plantes, le nombre de variétés (1.000 variétés de plantes ligneuses, 200 de conifères, 650 de rosiers), le soin apporté aux perspectives, l’équilibre entre naturel et domestication, sont autant d’invitation à la découverte, à la promenade mais aussi au repos et à la méditation.
Une réussite, justement récompensée par de nombreux prix prestigieux.

Date : 30 mai 2014
Photos / texte : Joëlle QLe Parc du Château de la JavelièrePropriétaire : Patrick Masure
10 route de la Javelière – 45340 Montbarrois

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