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Balades & jardins

2014

Home / 2014
07Sep

La culture des choux par Jean Yves

7 septembre 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Famille des crucifères Brassica oleracea
Une grande variété de choux s’offre à nous, soit nous pouvons les cultiver dans notre jardin ou les acheter sur les étals.
Des formes, des couleurs et évidemment un goût différent ; toute une gamme qui donne envie de les cuisiner tout au long de l’année. Le chou est tout de même considéré comme un légume d’hiver.

Espèces
* Choux à inflorescences : choux fleurs -choux brocolis -choux romanesco
* Choux à feuilles :  de Bruxelles- choux pommé- cabus- pointu rouge ou vert- choux fourrager- choux de Milan- choux de Lorient- choux frisé non pommé -choux de Chine pak choi pe tsai –
* Choux perpétuels
* Choux à rave : choux navet – rutabaga- choux rave

Culture
Besoin en eau de150 à 250mm selon l ‘espèce
Besoin en fumure 200n 100p 250k
Exigence au niveau ph 6,5 à 7
Nous ne mettrons pas de fumure organique fraîche car elle accroît l’attractivité pour la mouche du chou

Maladie / Pour remédier à ces problèmes,
* alternaria – mycophosphorella – mildiou – bactérioses : il faut appliquer de la bouillie bordelaise ou du cuivre
* hernie du chou : il convient d’améliorer le ph et tenir compte de la rotation des cultures c’est à dire : 5 ans entre 2 crucifères
il faut exclure les engrais verts à base de moutarde

Parasites
altises – piéride – mouche – cécidomie – pucerons verts – pucerons cendrés – noctuelles – tenthrèdes – limaces :
* appliquer de la tanaisie ou de l’absinthe
* pulvériser du succes à base de spinosad contre les mouches
* poser des collerettes en carton ou en plastique de 12 cm autour du collet contre les pontes des mouches
* pulvériser de la bactospéine à base de bacillus thurengiensis contre les chenilles 

Ravageurs
Les pigeons, lapins, chevreuils, lièvres sont également redoutables pour nos choux :
* vaporiser un répulsif à base de lait caillé
* poser du grillage ou des fils électriques ou des fils tendus ou un filet

Semis
Le nombre de graines au gramme varie selon les variétés, c’est à dire de 200 à 400 unités,
La mise en place peut se faire en pépinière, en pleine terre ou en mini mottes sous serre pour les semis précoces.

Plantation
La densité de plantation au m² dépend des espèces :
1 à 2 plants pour les choux fleurs
2 plants pour les brocolis, les choux cabus, les choux de Milan ou les choux frisé
3 plants pour les choux rave : les choux chinois pet choi pe tsai
Repiquer les plants à 5 ou 6 feuilles. Pour assurer une meilleure reprise, planter dans une terre bien ressuyée

Calendrier de production
Vous récolterez vos choux fleurs au printemps, à l’automne ou en hiver.
Vos brocolis seront productifs au printemps ou à l’automne
La tolérance au froid est plus ou moins grande selon les espèces.

Date : 6 septembre 2014
Photos / texte : Jean Yves

 

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27Juin

Le Jardin Botanique à St-Georges de Reintembault ( 35)

27 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Il y a trente ans Jean-Pierre Juillard s’installait à Moulanou dans cette longère de pierres alors entourée de terrains agricoles. Et c’est depuis un quart de siècle qu’il aménage patiemment et passionnément cet espace pour en faire le foisonnant jardin que l’on peut aujourd’hui visiter. C’était d’abord une grande pelouse. Les massifs se sont constitués peu à peu, avec les moyens disponibles, en utilisant même des plantes sauvages au début.
Ce sont environ 1.300 m² que notre jardinier embellit, qu’il bichonne quotidiennement, et qu’il fait découvrir avec gourmandise, en ce premier jour de l’été, aux Morbihannais que nous sommes. Ici, au nord de la Bretagne, aux confins de la Basse-Normandie (la « frontière » joue avec les vallons environnants), point de douceur maritime… Le temps est souvent froid et venteux, souligne Jean-Pierre. Le magnifique soleil du jour est trompeur : avril et mai ont connu, par exemple, des nuits très froides après un « débourrement » printanier précoce.
Mais qu’importe ! L’abondance est là : Depuis le chemin où il nous accueille, au pied de la maison, avec un talus agrémenté de sympathiques floraisons serrées, jusqu’à la collection d’hostas (plus de cent variétés), de fougères, et de dizaines d’autres plants qu’il nous proposera à la fin de notre parcours botanique. Entre temps, il nous aura été donné de découvrir, au hasard des allées, une superbe accumulation végétale : succession saisissante d’espèces, occupation quasi déconcertante de l’espace, mélange impressionniste de couleurs et de formes.
« L’homme fait le jardin » mais c’est aussi l’inverse. Jean-Pierre sait être, comme son jardin, à la fois secret et disert, simple et déroutant, modeste et émerveillé. Non, dans cette visite, nous ne le suivons pas ! Nous le précédons ! Comme aimantés par les découvertes qui se succèdent, nous avançons en effet au gré de ce qui nous attire, au fil de notre regard.
Ici un alignement de fougères aux tons métalliques. Là d’originales acanthes. Ailleurs des alstroemerias délicatement colorés. Ailleurs encore un abutilon à l’audacieuse floraison, puis le feuillage maculé de jaune d’une originale ligulaire… Un petit bassin garni de végétation devant lequel on s’attarde… Un arrangement touffu de graminées… Et puis de grands arbres émergeant des massifs, tels ce noyer et ce cerisier déjà présents à l’origine.
Bien jolie promenade, donc, que ce parcours guidé par le hasard des pas ! Merci à Jean-Pierre, passionné de nature et friand des raretés qu’elle recèle, d’avoir créé et d’entretenir cette féérie, pour son plaisir et pour le nôtre.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Daniel PLe Jardin botanique de Jean Pierre JuillardMoulanou – 35420 Saint Georges de Reintembault

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27Juin

Le Jardin des Landes au Ferré (35)

27 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Tout d’abord, nous tenons à remercier M et Mme Menard pour l’accueil qu’ils nous ont réservé, pour leur sympathie, leur disponibilité à répondre à nos multiples questions.
Ce fut un vrai plaisir des yeux, un endroit reposant, tout simplement un jardin à visiter.
Ce parc fut créé dans les années 1998 sur une propriété familiale. Il s’étend sur une superficie de 8.000 m2.
Le jardin a été une priorité, pour M et Mme Menard, c’est-à-dire la création d’un premier espace avant la rénovation de l’habitation car tous deux sont passionnés de fleurs.
A l’origine, la propriété était un champ bordé de talus et d’arbres, enfin presque rien. Le sol argileux et humide avec un PH de 6,5 a facilité l’aménagement et surtout la création de bassins, d’étangs dans la seconde partie et le choix des végétaux.
Le premier aménagement fut le jardin devant la longère. La démolition des talus fut une évidence pour augmenter l’espace devant la maison, tout en conservant certains arbres (noisetiers, chênes).
Les plantes viennent prendre place autour du bassin et du puits (reines des prés, sédums, phlox, clématites, graminées, lysimaques, des couvres sol au pied des arbres, un magnifique junipérus taillé en nuage, pavots somnifères…).
Puis, nous cheminons vers un autre espace composé de pelouse et de parterres plantés de nombreuses plantes. Il regroupe une telle diversité de végétaux que je ne peux vous citer la totalité des plants et fleurs.
Ex : cornus, chênes, plantes sauvages, bouleaux, plantes de berge, gunnéras géantes, pétasites, reines des prés, fougères, osmondes royales, astrances, thaclitrums, sureaux argentés et de nombreuses variétés de rosiers, de géraniums vivaces, …)
Les propriétaires sont très respectueux de la nature c’est pourquoi ils ont opté pour un paillage des parterres (de la paille ou des végétaux broyés).
Ils ont su intégrer également un potager et aussi des arbres fruitiers.
Et pour attirer l’œil du visiteur, ils n’ont rien oublié, construction de bancs en rondins de bois ou encore une cabane dans les arbres. Ce n’est pas tout car les animaux sont également au rendez-vous, ils animent l’espace. (Ânes, chèvres, oies, canards, poules…)
M et Mme Menard sont toujours à la recherche de nouveaux plants, de nouvelles idées pour continuer à aménager les espaces encore disponibles et améliorer l’existant qu’ils aiment partager avec les visiteurs.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Clotilde GLe Jardin des LandesM et Mme Ménard
Les Landes – Le Ferré 35420

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18Juin

La Pépinière La Peignie à Ménéac 56

18 juin 2014 Ronan Quidu Pépinières visitées

Christiane Huck et Dominique Collet sont installées depuis plus de 20 ans à Ménéac, tout-à-fait au nord du Morbihan.

Elles produisent 3.000 plants par an qu’elles vendent directement aux particuliers sur les marchés, lors des fêtes des plantes ou à la pépinière. Ce sont plus de 400 variétés de roses anciennes, certaines très rares, qui sont à leur catalogue.

La plupart sont très parfumées.

Une porte ouverte est organisée en juin et un cours de taille proposé fin novembre.

Lors de votre visite, ne manquez pas le jardin de 3.000 m2 où en plus des roses, on trouve arbres, arbustes et vivaces, tous parfaitement étiquetés.

Une très belle balade !

Texte : Anne Marie BPépinière La Peignie56490 Ménéac

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17Juin

Les Jardins du Château de la Ballue à Bazouges la Pérouse (35)

17 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Ille-et-Vilaine

Un incontournable en Haute-Bretagne
Si vos roues vous mènent un jour entre Rennes et le Mont-Saint-Michel, faites à mi-chemin un petit écart à l’ouest de la grande route et vous trouverez Bazouges-la-Pérouse. Charmant village qui, bien que possédant une architecture de caractère, souffre visiblement de son éloignement du grand axe…
Mais suivez le fléchage impeccable jusqu’au château de La Ballue. C’est là que se trouvent les jardins dits « inattendus » cachant treize surprises. Vous n’êtes pas superstitieux ? Alors, entrez !

 

Je vous ferai grâce de l’histoire du site, du descriptif du château, et de l’histoire des jardins. On vous donnera de la littérature dès votre arrivée pour vous aider à élargir votre champ culturel, déjà fort vaste bien entendu, et accessoirement à vous y retrouver dans l’espace qui vous attend. Le dépliant est fort bien fait et invite donc à la découverte.
Ne vous attardez pas dans la cour d’honneur du château. Aussi solennelle qu’en soit l’apparence (on peut aimer), ce n’est pas l’aspect le plus original du lieu. Et puisque l’on vous propose un parcours, suivez-le !
De bosquets en bosquets, d’allées en labyrinthe et en théâtre de verdure, c’est à un jeu de perspectives, de courbes soigneusement taillées, d’alignements spectaculaires, de « chambres » propices aux surprises, que les visiteurs sont conviés. Il faut aimer un peu la géométrie, je vous l’accorde. Mais l’ensemble vaut la promenade, notamment un jour de soleil comme ce fut le cas le 30 avril 2014, jour de notre venue.
On ne cherchera pas ici l’espèce rare ou la variété inédite, ce n’est pas le propos. L’architecture « maniériste » des jardins est le choix, associant couleurs harmonieuses et lumières accueillantes, faisant se succéder percées audacieuses et lieux plus intimes dans un agencement de plans successifs qui ravira les cartésiens les plus exigeants d’entre nous. Les magnifiques et multiples points de vue sollicitent incessamment le regard, qui se doit alors d’être pénétrant pour apprécier la logique de l’endroit.
Comment ne pas tomber sous le charme de l’allée de glycines entrelacées dans un alignement long de 50 m d’ifs taillés au cordeau ? Comment rester insensible devant le temple de Diane totalement constitué de verdure ? Comment ne pas être admiratif devant le jardin régulier qui prolonge la façade sud du château et conduit le regard vers la campagne environnante ?
Il reste qu’on aimera ou pas ce « délire paysagé » articulant symbolisme classique et modernité. D’aucuns pourront le trouver trop rigide, voire d’un intellectualisme agaçant. Certains s’y pénétreront des mystères que fait naître la succession des clartés et des obscurités. D’autres se réjouiront simplement des surprises qu’il offre à tout instant au regard… Affaire de goût, bien sûr. Mais de passage dans ce coin de Haute-Bretagne, je ne puis que vous donner un conseil : Ne manquez pas l’expérience !

Date : 30 avril 2014
Photos / texte : Daniel P

Nouvelle visite un peu plus tard …
Arrivée vers 10 h à La Ballue, le soleil est déjà là et la journée sera chaude.
Nous sommes accueillis par le propriétaire du château de la Ballue, dans la cour d’honneur située devant la façade nord du château. La cour avec ses topiaires plantées dans 6 caisses provenant de l’orangerie de Versailles, est fleurie de roses anciennes parfumées.
Le Propriétaire nous remet le plan détaillé des jardins et présente l’historique de La Ballue.
Bâtisse reconstruite au 17e siècle qui a connu une longue période de déshérence jusqu’à l’arrivée en 1973 de Claude Arthaud, éditrice. Elle achète un château et une vaste prairie sauvage. Les jardins sont alors recréés par 2 architectes futuristes Paul Maymont et François-Hébert Stévens. Puis nouvel abandon entre 1990 et 1995.
En 1996 les jardins sont restaurés par M.F. Barrère et Alain Schrotter. En 1998, les jardins et l’ensemble du site sont inscrits aux Monuments Historiques.
Depuis 2005, château et jardins font l’objet d’une restauration sous l’impulsion des nouveaux propriétaires. Le groupe est ensuite guidé par la châtelaine, Marie-Françoise Mathiot-Mathon.
Nous traversons le château par le hall d’honneur d’où nous avons une vision dominante sur le jardin régulier d’inspiration italienne, un jardin géométrique tout en sculptures végétales. Le château est largement ouvert sur ce jardin d’une symétrie parfaite, constitué de triangles, de couronnes hexagonales, de boules de buis et de troènes sur tige, de colonnes de végétaux sur les côtés. Une haie ondulée au fond ouvre sur la campagne à perte de vue.
La taille des végétaux et arbres, effectuée avec des outils modernes accompagnés de fils à plomb, équerres, et niveaux, ne semble avoir aucun secret pour notre guide châtelaine.
Ce jardin est composé de 13 chambres de verdures : Nous arrivons en façade sud du château et passons entre 2 colonnes d’Ifs noirs, sous une arche de glycines (dommage la floraison est terminée) qui annonce le second jardin baroque.
Le bosquet de charmes évoquant la Toscane.
Le bosquet de fougères.
Le bosquet attrape (pièces de verdure créant de brèves surprises).
Le jardin mouvementé : jardin de topiaires de buis, d’ifs et de houx taillés en boule, en cubes, en cônes et en spirales, des alchémilles sont en couvre-sol.
Un ensemble de topiaires représentant le poulailler entre 2 chambres de verdure.
Le bosquet des senteurs : au centre, un bassin octogonal et pots avec plantes odorantes.
La rotule : ouverture sur des lauriers palme
Le bosquet mystérieux : thuyas, cyprès forment un ensemble sombre.
Le théâtre de verdure : Le fond de scène en ifs et l’estrade en gazon nous ramènent dans la lumière.
Nous sortons par les coulisses de verdure et entrons dans le temple de Diane.
Le temple de Diane : en thuyas
L’allée de tilleuls : taille en marquise.
Le bosquet de musique : salle de verdure haute, en charmes qui permet d’écouter les bruits de la nature, le chant des oiseaux.
Le labyrinthe à entrée unique.
La taille et la coupe des végétaux sont présentes dans tous les jardins.
Quelques sculptures modernes et des roses anciennes ponctuent notre visite.
D’immenses arbres sont élagués et sculptés avec la collaboration de M. Claude Le Maut, arboriste, de façon à laisser passer la lumière, « taille en transparence » : magnifique, étonnant, quel travail !
Après la visite de ce jardin, retour vers le jardin régulier devant le château, façade sud, où nous nous attardons. Nous admirons les topiaires érigées et taillées avec une grande maîtrise et profitons de la vue dominante sur la campagne.
La visite se poursuit au jardin des douves avec la présentation de la collection de buis en port naturel (contraste avec les végétaux taillés de l’ensemble du jardin)
Retour en empruntant les escaliers « en pas d’âne », accompagné par le chant d’une grive musicienne.
Notre guide énergique et passionnée, ses commentaires intéressants et précis, nous ont permis de visiter ces jardins de façon très agréable.
Il est 13h. Nous sommes invités à nous installer et manger notre pique-nique au salon de thé ombragé du château. Nous quittons le château de la Ballue à 14h.
Très bel endroit, très belle visite.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Pierrette LRLes Jardins du Château de la BallueLa Ballue – 35560 Bazouges-la-Pérouse

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16Juin

Le Jardin de la Haute Vigne à Roinvilliers (91)

16 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Essonne

Lundi 2 juin 2014 au matin, nous voilà en Beauce pour la 7ème visite de jardin du week-end et nous sommes accueillis par Annie et Bernard Lerebour.

Leur jardin, situé derrière l’ancienne ferme, s’étend sur 3.000 m² et s’ouvre sur de belles perspectives.

L’histoire du jardin commence en 1976 avec la plantation de quatre gros arbres (cerisiers et pommiers), puis les massifs sont dessinés.

En 1996, le deuxième jardin est créé. Dans la clairière fleurie, les massifs sont réalisés comme on fait les bouquets (Annie Lerebour est professeur d’art floral).

Et le jardin de l’Auge est créé en 2013.

Sur notre chemin : des rosiers anciens, vivaces, arbustes et un noyer majestueux.

Nous voilà dans le jardin bleu avec ses pyrus sur tige… puis dans le jardin vert…

Difficile de quitter ce lieu si reposant.

Et avant de partir pour le dernier jardin, un petit pique-nique convivial sur la terrasse au soleil.

Un grand merci à Annie et Bernard Lerebour pour leur chaleureux accueil.

Date : 2 juin 2014
Photos / texte : Nicole TLe Jardin de la Haute VignePropriétaires : Annie et Bernard Lerebour
2 Hameau d’Ezerville – Roinvilliers – 91150 Etampes

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12Juin

Le Jardin de la Grenouillère aux Essarts le Roi (78)

12 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Yvelines

C’est en visitant, en compagnie de son grand-père, le jardin d’Albert Kahn à Paris, que Françoise Lacaze découvre ce qui va devenir la passion de sa vie : le jardinage.

Son mari et elle achètent donc en 1988 un terrain de 2.500 m², un fond de vallée marécageux, argileux où l’Yvette prend sa source et presque nu : que peut-il y pousser en effet lorsqu’autant d’éléments défavorables s’accumulent ? La tâche de faire de ce lieu le jardin de leurs rêves va être lourde !

La première chose est de drainer le terrain d’où la création de bassins, de ruisseaux et de cascades. Le sol est asséché et l’eau, véritable fléau, devient un atout esthétique et permet même, puisqu’elle coule toute l’année à une température constante de 14°, la présence d’une faune très utile pour le jardin : hérissons, tritons, couleuvres à collier et bien sûr grenouilles qui combattent ennemis et prédateurs.

Le deuxième problème à maitriser est le climat, « tropical » l’été et « polaire » l’hiver puisqu’il gèle jusqu’à -25° et tardivement, ce qui explique les échecs nombreux les premières années ; Françoise Lacaze ne se décourage pas et aidée de son amie et voisine, la paysagiste Sonja Gauron, elle va choisir avec soin les plantes adaptées à ces conditions difficiles créant ainsi ce qu’elle appelle son « jardin d’eau » : gunnéras, primulas, hostas, chênes des marais, saules etc.

                         

Il a fallu toute la passion de sa propriétaire partagée par sa fille, au point qu’elles ont toutes les deux délaissé leur formation initiale pour en faire leur métier, et de ce lieu peu propice à l’origine un jardin où tout est harmonieux et où rien d’incongru ne vient heurter le regard. Le visiteur se promène le long de chemins sinueux qui le mènent petit à petit par des ponts ou des gués à des chambres aux atmosphères variées : coins intimes japonisants, petit potager ornemental d’inspiration médiévale, massifs de plantes aquaphiles ombragés d’arbres remarquables.

Françoise Lacaze a atteint le but qu’elle s’était fixé : créer le jardin dont elle et son mari, trop tôt disparu, avaient rêvé.

Date : 1er juin 2014
Photos / texte : Françoise CLe Jardin de la GrenouillèrePropriétaire : Françoise Lacaze
24, Route de l’Yvette – 78690 LES ESSARTS LE ROI

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09Juin

La culture de la tomate par Thérèse

9 juin 2014 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Historique
Découverte au Mexique en 1519 par l’espagnol Hernan Cortes, la tomate est cependant originaire du nord-ouest de l’Amérique du Sud (Pérou, Colombie, Equateur).
D’abord appelée en France Pomme d’amour ou Pomme d’or jusqu’au XIXème siècle, elle prend ensuite le nom de tomate qui se retrouve dans beaucoup de langues. Celui-ci est issu du mot tomalt en Nahuatl (langue uto-aztèque).
Elle fût d’abord cultivée en Espagne et en Italie pour un usage médicinal. La tomate est en effet de la même famille que la belladone qui était présente en Europe. Dès la fin du XVIème siècle, elle est consommée en Espagne. Mais il faudra attendre le milieu du XVIIIème pour qu’elle ne soit plus une culture ornementale en Europe du Nord.
En France, sa consommation se fait d’abord dans le sud vers 1600 grâce à Olivier de Serres.
Les premières variétés potagères apparaissent au catalogue Andrieux-Vilmorin en 1778. La culture de la tomate se diffusera pendant la révolution grâce à la montée à Paris des Provençaux.
Actuellement, la tomate est l’un des légumes les plus cultivés au monde : un tiers des surfaces réservées aux légumes.

Généralités
La tomate fait partie de la famille des Solanacées, son nom scientifique étant Solanum lycopersicum.
Il existe des milliers de variétés (cultivars), celles à gros fruits ayant été longtemps privilégiés dans les sélections. Actuellement, les petites tomates et les variétés anciennes ou locales sont très prisées par les consommateurs et on trouve de nouvelles variétés.
On peut classer les variétés selon leur forme :
* très gros fruits aplatis et côtelés, type Marmande,
* fruits ronds pesant de 100 à 300g,
* fruits allongés à bouts ronds, type Roma ou pointus, type Chico,
* petits fruits appelés cerises,
* fruits de couleurs et de formes variées.

Une petite sélection pour leur saveur et leur texture :
* ‘Ananas’ : très gros fruit orangé, tardive
* ‘Black Cherry’ : comme une grosse cerise
* ‘Rose de Berne’ : un fruit moyen parfumé
* ‘Noire de Crimée’ : une chair douce et fondante
* ‘Cuor di Bue’ : un fruit non côtelé tout en chair avec peu de graines (attention à ne pas confondre avec ses nombreux hybrides)
Certains plants sont dits à croissance déterminée, ce qui signifie qu’ils donneront 3 ou 4 étages de fleurs. Les autres sont dits à croissance indéterminée : ils donneront des étages de fleurs tant que les conditions de culture seront favorables. 

Propriétés :
La tomate est riche en vitamines C, B3, B6, A, E, K, en potassium, magnésium, cuivre, manganèse et phosphore. Elle contient également du lycopène qui est reconnu pour son rôle protecteur (maladies cardio-vasculaires, cancer de la prostate, cholestérol…)

La culture
Pour la rotation des légumes au potager, on classe la tomate dans le groupe des légumes fruits.
C’est un légume gourmand en azote (N 12,5) et surtout en potassium (K 21), très peu en phosphore (P 5)
* Le semis se fait fin Février, début mars soit en serre sur couche chaude avec câble chauffant, soit à la maison en terrine.
* Un premier repiquage en godet début avril va permettre de renforcer les plants et faciliter la transplantation future.
* La mise en place se fait vers la mi-mai : La meilleure solution est de la faire sous un abri à tomates que vous aurez construit auparavant. Emiettez la terre et apportez une bonne dose de compost bien mûr qui sera mélangé en surface (15 cm). Installez le tuteur et faites un trou assez profond pour bien enterrer le plant (10 à 15 cm). Le fait de mettre des orties au fond n’a pas de valeur scientifiquement prouvée mais beaucoup de jardinier le font. Dans ce cas, il ne faut pas que les racines soient au contact des orties pour éviter les pourritures. Il vaut mieux mettre les orties légèrement en surface. On peut aussi coucher le plant comme pour les clématites. Otez les feuilles qui pourraient être enterrées et essayez de tenir le plant sans le serrer pour ne pas aplatir les petits poils présents sur la tige. Placez le plant près du tuteur, rebouchez le trou et arrosez au pied abondamment.
Veillez à espacer suffisamment les plants pour laisser entrer le soleil et permettre une bonne aération : environ 80cm en tous sens. Ceci est très important pour la prévention des maladies telles que le mildiou.
Lorsque vous sortez le plant de son godet, regardez s’il n’y a pas de chignon, auquel cas il faudra le supprimer.
Ensuite, si vous n’avez pas d’abri, il peut être nécessaire de protéger les jeunes plants surtout si les températures nocturnes sont encore fraîches : sachets spéciaux vendus en jardinerie, disposition de fougères ou de genêts comme le faisaient les anciens jardiniers.
Pour garder une terre propre et limiter les arrosages, il faut pailler un peu entre les plants.
Quand les plants sont bien installés (une à deux semaines), pulvérisez-les avec du purin d’ortie et de consoude tous les 15 jours de juin à début juillet afin de renforcer les défenses de la plante.
Ensuite, guidez le plant sur son tuteur, pincez tous les gourmands qui naissent aux aisselles des feuilles, coupez à 1 cm de la tige les feuilles malades ou affaiblies (les jeter au compost où les germes des maladies seront détruits).
L’arrosage ne doit jamais mouiller les feuilles et doit être régulier.
Vers la fin août, il est utile de couper le haut des tiges après une feuille tire-sève. Les jours étant plus courts, les fruits n’auraient pas le temps de mûrir.
En cours de récolte, pensez à garder des graines des variétés préférées 

Maladies les plus fréquentes au potager :
Le cul noir : à l’opposé du pédoncule apparaît une grosse tache noire. Cela est dû à une mauvaise assimilation du calcium par les racines souvent à cause d’un arrosage insuffisant ou irrégulier En cas d’attaque grave, pulvériser du Megagreen (roche calcaire broyée) pour réalimenter le plant. Il est rare que ce soit un déficit du sol en calcium mais il faut y penser en terre très acide lors de la préparation de la terre en automne.
Le mildiou : surveillez les plants si le temps est humide. Pour la prévention et le traitement, se référer aux conférences traitant ces sujets.

Plantez des variétés modernes plus résistantes :
* ’Prévia F1′, (=’ Belle Lorraine’) la meilleure,
* ‘Maestria F1′,’ Fandango F’1,
* ‘Pyros F1’,
* ‘Ferline F1’,
* ‘Côtelée de Provence’.

L’alternariose : due à un champignon l’Alternaria alternata, elle peut atteindre toutes les parties de la plante. Sur les fruits, on observe des creux noirs et secs, sur les feuilles de la base des taches concentriques brunes. Commencez par un traitement à base d’infusion d’ail ou de prêle et si la maladie s’étend faites une pulvérisation de bouillie bordelaise. Coupez les parties malades et brûlez-les.

La pourriture grise : Il s’agit d’une attaque d’un champignon. Sur les tiges apparaissent des chancres secs et bruns, sur les feuilles des taches brunes recouvertes de poudre grise et sur les fruits des taches de pourriture molle. Supprimez toutes les parties malades et effectuez une pulvérisation de décoction de prêle pour renforcer les défenses de la plante.

Quelques ravageurs :
* Les limaces
* Les pucerons
* Les nématodes : ce sont des sortes de petits vers qui s’installent dans les racines et sont vecteurs de virus. En prévention, installez des œillets d’inde tous les 2 plants.
* Des acariens : sortes de minuscules araignées jaunes. Les feuilles jaunissent et sèchent. Pulvérisez une infusion d’absinthe ou d’ortie. 

Autre problème :
Les fentes de croissance : Des fissures concentriques apparaissent du côté du collet quand la tomate est encore verte. C’est la porte d’entrée pour des infections. Ces fissures sont dues à un arrosage trop abondant.

Date : 7 juin 2014
Photos / texte : Thérèse

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06Juin

Le Jardin d’Igor et Tamara à Saclas (91)

6 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Essonne

En cette fin d’après-midi de mai, sous les branches protectrices d’un vénérable tilleul, j’assiste comme mes condisciples de Balades et Jardins au concert donné par Tamara et Igor.

Revêtue d’une longue robe traditionnelle et d’un châle aux tons chauds pour elle, d’une tunique blanche brodée pour lui, accompagnés d’une balalaïka ils entonnent une succession de chants populaires russes où sont évoqués des steppes, un cosaque, une cerisaie, un obier rouge (kalinka) … Dans ce théâtre de verdure, le bruissement du vent accompagne les voix du duo.

Tamara arbore un magnifique sourire parfois malicieux lorsque son regard vient à la rencontre de celui de son frère, Igor. Quelle complicité entre ces deux êtres à l’image de leur jardin !

L’histoire des prés de Gittonville a commencé dans les années cinquante, époque à laquelle leur grand-père a acheté parcelles après parcelles cette propriété d’un hectare et demi où deux maisons, idée prémonitoire, ont leur place. Leur aïeul a fait creuser un étang de 3.000 m². Igor et Tamara sont nés ici, ont passé leur enfance jusqu’à l’âge de dix ans, participant aux travaux d’entretien de ce grand parc. Cette tranche de vie sera déterminante puisque, quelques années plus tard, ils décident de venir y vivre…

A présent, je vous emmène à travers ce jardin pour une promenade en solitaire.

Le portail franchi, une partie du jardin située à flanc de coteau s’offre au regard. Un petit chemin descend le long d’un appentis recouvert du rosier rose violacé « Dentelles de Bruxelles » à la floraison généreuse, puis une rocaille aux pieds d’un contrefort semble être là depuis toujours. Une multitude de vivaces, verveines, campanules, pivoines, rosiers y ont élus domicile au milieu des murets dans un joyeux désordre.

Un peu plus loin, accrochée au flanc de la colline, une maison aux volets bordeaux, envahie par une vigne vierge veille sur les prés. Un escalier de pierres se fraye un chemin à travers cette nature débordante et permet à Tamara, maîtresse des lieux, de rejoindre le domaine.

Une tonte raisonnée délimite des chemins à travers une prairie où les fleurs sauvages se ressèment. Mes pas m’entraînent naturellement vers une allée. Un canard s’y dandine mais s’empresse de faire demi-tour à ma vue. La pente est douce et levant la tête, j’en profite pour admirer l’écrin de verdure formé par de hauts arbres, peupliers, frênes, ifs, saules…

En cette douce fin d’après-midi, le décor est d’autant plus saisissant que j’assiste à un délicieux spectacle d’ombres et de lumières. L’ombre des hauts arbres se projette sur le vert éclatant de la prairie et les rayons du soleil se faufilent entre leurs feuilles et embrasent les massifs de vivaces. Les couleurs des éléments prennent des nuances et deviennent indéfinissables comme le bois de ce petit pont situé dans la perspective d’une allée aménagée à l’intérieur de thuyas.

Pourquoi ce petit pont de bois de simples planches ? Instinctivement je tourne la tête et …coup de foudre l’étang est là, encore plus beau qu’un étang ! L’âme de ce jardin, emblème du grand-père, témoin de l’enfance de Tamara et Igor, se déploie sous mes yeux. Je reste immobile. Là encore la lumière déclinante de l’après-midi sublime le tableau. Les arbres se mirent dans l’eau dormante, les saules s’inclinent sur ce miroir et des canards vivent leur vie dans ce décor de rêve. Les arbres et leurs reflets sont à la fois nets et flous offrant toute une palette de verts au peintre en quête d’inspiration.

Les contours de l’étang sont irréguliers et je décide, poussée par la curiosité, de m’enfoncer dans le sous-bois. A l’ombre de celui-ci succède la lumière qui inonde les berges de la Juine délimitant la propriété. Un saule pleureur penche dangereusement ses branches sur la rivière qui s’écoule paisiblement. Un rosier issu d’un semis spontané a décidé de grandir ici sur la berge, le maître des lieux et son amie l’ont baptisé « coquillage ».

Je rejoins les abords de l’étang et le sous-bois où jusque fin avril un champ doré immense de « doronics du Caucase » occupait tout l’espace. C’est à partir de deux massifs plantés par son grand-père qu’Igor en divisant les souches et en les dispersant a obtenu au bout de quelques années ce tapis lumineux qui fait partie de ses fiertés.

J’admire la haute silhouette d’un hêtre pourpre planté là pour les 20 ans d’Igor, à travers les branches encore fleuries d’un viburnum. J’admire encore le délicat feuillage d’un sureau noir « pink beauty » dont la couleur des ombelles roses répond à celle du rosier « gipsy boy ». J’admire…

Et je respire aussi le parfum des roses. En effet, après des rencontres avec André Eve et Anne-Marie Grivaz, Igor a réalisé son rêve celui de créer une roseraie. Le cadre est là et c’est donc tout naturellement qu’un grand nombre de rosiers liane laissent libre cours à leur nature exubérante pour partir à l’assaut des hauts arbres pour mieux en redescendre sous forme de cascades de bouquets comme « treasure trove ». Je m’incline sous les branches de l’un d’eux pour découvrir une maison aux volets bleus, celle d’Igor, posée sur la prairie comme une évidence, assaillie par une glycine et des rosiers grimpants, « Mme Alfred Carrière ». Un rosier gallique « dis-moi qui je suis » délivre au passage son parfum.

Me voici de nouveau sous le tilleul …

Je me retourne pour admirer tout ce que la nature offre à l’homme et tout le respect de l’homme pour l’entretenir en toute harmonie.

Je vais quitter ces lieux paisibles et légers où le mot héritage trouve toute sa signification.

Date : 31 mai 2014
Photos / texte : Patricia P

Jardin privé ouvert à la visite sur rendez-vousLe Jardin d’Igor et TamaraPropriétaires : Igor et Tamara Drigatsch
21 rue de Gittonville – 91690 Saclas

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04Juin

Le Jardin d’Anne Marie Grivaz à Lardy (91)

4 juin 2014 Ronan Quidu Jardins visités Essonne

« Ce fut un ravissement général ! »

Alphonse Daudet employa cette expression devenue fameuse lorsque la petite chèvre de M. Seguin arriva dans la montagne dont elle avait tant rêvé. C’est aussi ce que nous a inspiré notre arrivée dans le jardin d’Anne Marie Grivaz, par ce superbe après-midi du 2 juin 2014.

Car une fois contourné ce qui avait toute l’apparence d’un pavillon de banlieue niché au fond d’une banale impasse, la réaction dans notre groupe de visiteurs fut unanime et concise : « Waaaaouh ! ». L’interjection résumait à merveille l’heureuse surprise de la découverte : une exubérance de floraisons majeures étagées sur les rives d’un petit canal de dérivation de la Juine (rivière beauceronne) et au-delà !

L’accent de Figeac d’Anne Marie et le regard malicieux d’Yvon nous accueillent. « Il construit, je plante ! » nous dit-elle devant l’admiration que nous exprimons sur le charme des lieux. Il est vrai que le petit pont blanc, la terrasse en surplomb de l’eau, les palissages, les arceaux, la pergola, structurent joliment l’abondance des roses et des vivaces, sans compter les arbres respectables, frênes, érables, qui habillent le fond de scène, à proximité de la rivière elle-même.

Bien entendu, « Lardy ne s’est pas fait en un jour ».

Issue d’une famille qui avait toujours cultivé, Anne Marie avait un balcon à Fontenay-aux-Roses… Les roses, déjà ! Mais lassée sans doute « à sa fenêtre fleurie, chaque soir, d’arroser ses petit’s fleurs grimpantes, avec de l’eau de son arrose-zoir » (1), elle veut passer à autre chose.

En mars 1978, un soir de brouillard, Anne Marie découvre ce lieu en friche – « une jungle », dit-elle, et depuis des décennies. Elle décide – « en pleurant », nous dit-il – que c’est là qu’elle voulait venir. Arrachage de bambous, nettoyage du canal et de ses rives envahies de lierre… un travail titanesque. Puis vint la rencontre d’André Eve. Comme « piquée par une abeille », selon sa propre expression, Anne Marie travaille alors à aménager son jardin de roses. Elle affirme, pleine d’humour « On va ralentir, on vieillit ! », avant d’ajouter « On a perdu quatre rosiers, on en a acheté huit ! »

La terre ? Argilo-calcaire et plutôt mouillée. Pas d’arrosage, cela asphyxierait les plantes. Pas une terre à rhododendron, c’est certain ! En « off », Anne Marie est riche d’anecdotes sur les avatars rencontrés, solidarité toujours rassurante pour les jardiniers amateurs que nous sommes. Cela dit, au hasard de la balade, on rencontre ici bien des merveilles ! Bulbes et vivaces ont leur place. J’ai aimé la campanule à feuille de pêcher (persicifolia), l’arisaema ringens, le rodgersia podophylla, le carex elata ‘Bowles golden’, la deinanthe caerulea, le Corydalis flexuosa et son bleu si caractéristique… Et bien sûr la multitude des rosiers avec un petit coup de cœur très personnel pour le ‘Pauls Himalayan Musk’, rosier liane très florifère et très parfumé surplombant le canal, le Californica ‘plena’ au rose puissant, le ‘Golden wings’, rosier ancien et délicat… Sans compter quelques beaux arbustes comme ce Cornus alternifolia installé près de l’accès à la rivière.

Merci à Anne Marie pour son accueil fait d’écoute, de gentillesse, de modestie. Le jardin est luxuriant, exubérant, créatif, généreux ! Et si le mot « nature » garde un sens, il s’applique sans conteste autant à la personne qu’à son jardin.

(1) Note pour les jeunes lecteurs : Extrait de « Le lendemain elle était souriante » chanté par Montel, 1908

Date : 2 juin 2014
Photos / texte : Daniel PLe Jardin d’Anne Marie GrivazPropriétaires : Anne Marie et Yvon Grivaz
2 rue du 8 Mai 1945 – 91510 Lardy

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