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Balades & jardins

2015

Home / 2015
26Mai

Le Jardin de Poésie à Souligne Ballon (72)

26 mai 2015 Ronan Quidu Jardins visités Sarthe

Samedi 30 mai 2015 lors de notre week-end autour de la ville du Mans nous avons le plaisir de visiter le jardin de Poésie de Bernadette et Serge Denay.

Ce jardin a été dessiné dans ses grandes lignes il y a plus de 30 ans mais il est devenu une passion lorsque Bernadette a visité les jardins de Normandie. Elle s’est dit « pourquoi pas moi » et est devenu boulimique de plantes.

Ainsi, dans ce havre de verdure et de calme, le potager diminue chaque année de plus en plus pour laisser la place aux arbres et arbustes. Bernadette voue une passion aux hydrangeas. C’est un jardin plein de recoins et d’essences rares.

Elle a souhaité apporter la poésie dans son jardin. Extrait de poèmes, citations et mots d’enfants jalonnent notre parcours.

Promenons-nous dans ce jardin pour y cueillir et y respirer les poèmes comme autant de fleurs aux senteurs poétiques

Date : 20 mai 2015
Photos / texte : MarieLe Jardin de PoésiePropriétaires : Bernadette et Serge Denay
10 route du Mans – 72290 Souligné sous Ballon

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24Mai

Le Jardin de Michel Damblant à Belle-Ile (56)

24 mai 2015 Ronan Quidu Jardins visités Morbihan

Une visite de jardin particulière.

Une visite d’un jardin à Belle-Ile ne ressemble à rien d’autre. D’abord, vous prenez le bateau et pendant la traversée sous le soleil, vous vous éloignez de vos occupations et petits tracas quotidiens. Ensuite, par le cheminement le long du sentier côtier à la découverte de la flore sauvage, vous ne vous occupez plus que de la nature : la mer, le vent, le soleil, le relief découpé sont un ravissement sans fin. Sous vos pas, avec l’aide de Michel Damblant qui vous guide, vous découvrez des dizaines de plantes, quelquefois minuscules, dont vous demandez le nom avec curiosité. Même si vous avez déjà arpenté les sentiers de Belle-Ile, c’est encore une découverte.

Enfin, vous arrivez au jardin de Michel : le « Jardin d’Eden du voyageur ».

Sur le large chemin qui le borde, vous ne devinez presque rien du jardin. Il est bordé d’une large haie et fermé par un portail en bois à claire-voie. On aperçoit une cabane sur le côté et une longue allée.

Vous entrez. En attendant le groupe qui s’est passablement étiré dans la dernière montée, votre regard est immédiatement dirigé par les dizaines de géraniums de Madère en fleurs qui se sont ressemés çà et là : autour de la cabane, sur les massifs légèrement surélevés par quelques rondins et qui bordent une longue allée au bout de laquelle on aperçoit d’autres constructions en bois.

De petite allées partent de la cabane et c’est une profusion de couleurs. Les arbres et arbustes dissimulent l’ensemble du jardin et vous êtes dans l’impatience de le découvrir.

Michel Damblant vous présente son jardin. Il l’a conçu sans plan primitif. Il s’est fixé deux règles : un espace dégagé de pelouse encadré de massifs et pas de massif à couleur unique.

Le climat de Belle-Ile où la température ne descend pas au-dessous de -4°C a permis à Michel de concrétiser une idée : rassembler dans son jardin des plantes venant des cinq zones de végétations du monde.

La visite guidée commence. Le groupe emprunte une allée assez étroite. Chacun admire l’ordonnance des plantations qui la bordent de chaque côté. Michel Damblant nous les présente une à une.

Et, c’est là que tout bascule. Comme dans un conte, viennent rejoindre votre groupe des dizaines de personnages évoqués par le maître des lieux : Cook, Bougainville, le père David, Darwin, Linné, Siebold, Thunberg… explorateurs, médecins, botanistes, qui ont rapporté de leurs lointaines explorations des milliers de plantes.

De chaque plante de son jardin, Michel peut vous raconter les origines, le découvreur, les aléas de son acclimatation. Et vous ne regardez plus les massifs de cistes aux couleurs éclatantes, l’étonnante Rosa chinensis mutabilis qui habille le fond d’un massif, les délicates fleurs des iris, les nénuphars, les Eucalyptus du même œil.

Le groupe débouche sur l’espace central : une grande pelouse bordée de grands massifs totalement recouverts de végétation. Chaque plante a pu se développer à sa convenance et c’est un festival de couleurs, de formes, de textures. Les Erigérons y côtoient les Halimiocistus, les bruyères voisinent avec les Phormiums, les Seneccio latifolius frôlent les Medicago… Beaucoup de ces plantes évoquent des contrées exotiques et contribuent au dépaysement.

Un petit repos s’impose. Il fait chaud ! Tout le groupe, assis à l’ombre sur la pelouse, quitte maintenant Belle Ile pour des contrées éloignées en écoutant les histoires des plantes et de ces hommes qui sont partis à l’aventure.

Puis, vous continuez la visite, près de la mare, dans d’autres petites allées, une visite riche de nouvelles découvertes de plantes et d’explications sur leur culture, sur la pollinisation de leurs fleurs, sur leur provenance, sur leur généalogie. C’est passionnant.

Et, lorsque la visite se termine, vous quittez ce jardin un peu à regret, certain que Michel Damblant pourrait vous emmener en voyage pendant encore des heures et des heures…

 

Date : 22 mai 2015

Photos / texte : Thérèse P

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite.

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20Mai

Le Jardin du Donjon de Ballon à Ballon Saint Mars (72)

20 mai 2015 Ronan Quidu Jardins visités Sarthe

Emmanuel et Virginie Guéroult, les actuels propriétaires du Donjon de Ballon nous accueillent pour la visite du Donjon et de ses jardins.

Emmanuel nous conte l’histoire de ce monument historique et Virginie nous présente les jardins, tout en faisant régulièrement référence à son beau-père qui les a créés.

Le Donjon qui au Moyen Age n’était qu’une forteresse en bois située sur la colline était jugée imprenable. Au cours des siècles jusqu’à la Renaissance il sera remanié et aménagé, puis pendant une longue période la propriété sera inoccupée et non entretenue jusqu’en 1950, date à laquelle elle sera achetée par la famille actuelle.

Le jardin que nous visitons est l’œuvre du nouveau propriétaire. Ce jardin est classé « Jardin remarquable », il l’est à plus d’un titre.

La magnifique allée des tilleuls avec en parallèle l’allée des buis.

               

En bordure de l’allée des tilleuls se succèdent des plates-bandes de hostas, ronces, pivoines, viornes, grandes berces…

Cette allée nous mène à la cour des lions caractérisée par 2 sculptures en pierre à l’entrée du château, ainsi que le puits.

Nous empruntons le berceau des hêtres, impressionnante tonnelle d’une longueur de 100 m et de plus de 2 m de haut. Superbe !

Nous pouvons apercevoir le château sous différents angles au hasard des fenêtres taillées dans le feuillage et nous débouchons sur la motte (là où était construite la première forteresse en bois) sur laquelle nous avons une vue magnifique à 360 °.

De là nous avons une vue d’ensemble de la collection d’arbres (pyrus et malus), avec au pied de chaque arbre des santolines taillées.

Puis c’est la roseraie, pas une roseraie banale, les rosiers choisis avec soin pour leur couleur, leur parfum, la forme de leur bouton, sont harmonieusement répartis sur une vaste prairie.

Entre les rosiers sont plantés des grands topiaires, des pivoines, des arbustes, des arbres, notamment une collection de cornus.

Le clou de la roseraie est le mur de rosiers palissés qui longe l’allée des tilleuls (hauteur 4m, longueur 80m).

Un mur de roses d’une hauteur de plus de 4 mètres et de 80 m de long nous fait face. Magnifique !

Là se côtoient Golden Wings, Weilchenblau, Wedding Day, Felipe Kisgate sans oublier les clématites, les iris et les cistes. Vraiment superbe !

Après la roseraie nous arrivons au bosquet avec sa collection de viburnums et d’hydrangeas, un parotia et près du pont-levis les rosiers séricéa omiensis ptéracantha rouges.

Nous franchissons les portes du château pour pénétrer dans le jardin clos médiéval, jardin utilitaire au Moyen-Age, situé à l’abri des remparts. Roses anciennes, plantes aromatiques et tinctoriales se côtoient au milieu des carrés de buis disposés tout autour du puits.

Pour clore cette visite nous entrons dans le Donjon où une leçon d’architecture et d’histoire nous est contée par Monsieur Guéroult avec beaucoup de passion.

Date : 31 mai 2015
Photos / texte : RemyLe Jardin du Donjon de BallonPropriétaires : Emmanuel et Virginie Guéroult
20 rue du Château – 72290 Ballon Saint Mars

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12Mai

Atelier Marcottage aérien en 2015

12 mai 2015 Ronan Quidu Atelier

Archive

On commence par découper un anneau dans l’écorce du Camellia sous un nœud puis l’on retire cet anneau.

Ensuite on étale de l’hormone de bouturage sur de la mousse des bois très humidifiée. Cette mousse entoure la partie découverte du bois, elle est ensuite enveloppée dans du papier aluminium.

Nous recouvrons le tout de plastique noir et fixons par des ficelles les extrémités ainsi que le milieu du « bonbon » pour que le manchon ne tourne pas avec le vent.

Pendant l’été, il faut vérifier si la mousse est toujours humide

Puis en novembre, regarder si le chignon de racines est important

Si les racines sont bien développées, sevrer la marcotte après les racines puis la mettre en pot à l’ombre pendant une année.

Si les racines ne sont pas assez développées, il faudra laisser la marcotte sur l’arbre plus longtemps.

Date : 12 mai 2015

Animé par Pierrette G

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10Mai

Les travaux au potager en juin par Thérèse

10 mai 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

* Continuez de semer des laitues, des tétragones, des haricots, des carottes et des betteraves, du cerfeuil, des radis.
* Repiquez les choux d’automne : verts, rouges, brocolis, les tomates, les courgettes, les concombres, les céleris-branches, les poivrons, les poireaux d’été.
* Buttez les haricots, les pommes de terre, les pois.
* Surveillez vos cultures pour intervenir à temps en cas de maladies ou d’attaque de ravageurs.   *Préparez des purins pour en avoir en réserve.
* Récoltez les fèves, les petits pois, les premières pommes de terre et carottes, les navets, les salades.
* Sarclez et paillez.
* Arrosez régulièrement si le temps est sec de préférence le soir
* Pulvérisez vos tomates avec du purin d’orties et de consoude tous les 15 jours.

Date : 2015
Texte / photos : Thérèse

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10Mai

Les Taupes et autres indésirables du jardin par Jean Claude Zuliani

10 mai 2015 Ronan Quidu Maladies et ravageurs

Conférence de Jean-Claude Zuliani

Un accident l’ayant détourné de son métier d’origine (maçon et, avec raison, fier de l’avoir été), Jean-Claude Zuliani est devenu piégeur agréé. Spécialiste reconnu et appelé de toutes parts, il est actuellement Président de l’ADPAM, Association Départementale des Piégeurs Agréés du Morbihan. Il siège comme administrateur national à l’UNAPAF, Union Nationale des Piégeurs Agréés de France.

Les taupes sont la hantise du jardinier, qu’il soit de potager ou d’ornement. L’objectif de Jean-Claude Zuliani est de nous montrer des techniques de piégeage efficaces mais aussi, par l’exposition d’animaux naturalisés, de nous montrer et d’évoquer des nuisibles « qui nous voient et qu’on ne voit pas ».
Riche d’anecdotes et de bons mots, émaillée d’expériences parfois insolites, son intervention peut difficilement être transcrite in extenso… Elle fut d’une truculence appréciée de l’auditoire : « où je passe les taupes trépassent », « moi j’ai appris, vous pouvez apprendre »
Nous centrerons notre attention sur des informations générales apportées et des aspects techniques abordés.
Le piégeage est efficace sur les galeries que creusent les taupes à une dizaine de centimètres de profondeur en bordure de terrain, le long de talus, de haies, d’une terrasse, d’une rivière, là où généralement ne passe pas la tondeuse. Pour les taupes, ces galeries sont les autoroutes qui leur permettent l’accès à leur territoire individuel de chasse. Elles sont peu repérables car dépourvues de bosses.

Mœurs de la taupe
La taupe se nourrit essentiellement de vers (92% de sa nourriture est constituée de lombrics). Une taupe mange trois fois par jour. Une taupe de 60g mange quotidiennement 40g de vers. La profondeur des galeries varie avec les saisons, plus profondes en été par exemple lorsque les vers descendent. Pour l’hiver, la taupe est capable de faire des réserves de vers, sous forme de boules, placées en plusieurs endroits, dans lesquelles les vers restent vivants, et pouvant en contenir jusqu’à 80. Au printemps, les vers, s’ils n’ont pas été mangés, se défont de la boule et repartent.
Sur un hectare, peuvent vivre 13 à 14 taupes. Lorsque les petits naissent en avril, la densité peut atteindre 20 à 25 à l’hectare. Si des boursouflures de 4 à 5 cm apparaissent en mars, il s’agit d’un mâle. La femelle, elle, ne bouge pas. Et le mâle doit aller vite, d’où la faible profondeur de sa galerie. La période du rut dure 7 heures ! La saillie a lieu à la mi-mars, les petits naissent 3 semaines après, tout rouges, tout nus et pesant 2,5g. Un mois et demi plus tard, ils seront adultes et pèseront 60g…
Quand la femelle allaite, le mâle va lui chercher sa nourriture. En 1 mois il fait environ 13 km pour cela. Mais en temps ordinaire la taupe vit seule. Elle se constitue un terrain de chasse de 500 à 600m². Elle se déplace à 4 ou 5 km/h. Les vieilles taupes ont la priorité sur les jeunes.
La taupe « entend » avec sa queue de 2cm par la perception des vibrations du sol. Contrairement à une idée reçue la taupe n’est pas totalement aveugle. Elle a de tout petits yeux. Autre idée fausse : la taupe n’est pas hémophile. L’idée d’utiliser du verre pilé pour qu’elle se blesse est inadaptée.

Le piégeage

Jean-Claude Zuliani utilise le piège Putange (pince la plus fréquemment vendue en jardinerie) qui comprend trois éléments : la pince elle-même, la tente (rectangle métallique à placer entre les mâchoires de la pince), la clé permettant d’écarter les mâchoires pour mettre la tente en place. C’est la seule méthode efficace pour piéger la taupe. Les poisons sont interdits à la vente, l’enfumage des galeries est inefficace, l’utilisation de gaz est complexe, dangereuse et nécessite un agrément spécifique, les pièges à explosifs peuvent être dangereux…

Quelques préconisations :

  • Ne pas mettre de piège dans la « cheminée » d’une taupinière. C’est en effet seulement le passage qui a permis à la taupe de pousser la terre vers le haut.
  • Sonder pour repérer la galerie (à l’aide d’une tige métallique par exemple). Dégager les orifices de la galerie de passage pour y placer les pièges. Réserver si possible la motte enlevée (pour le rebouchage)
  • Pour éviter la transmission d’odeurs inadéquates, prendre de la terre d’une taupinière et s’en frotter les mains (éviter l’usage de gants)
  • Ne pas utiliser les pièges neufs, il vaut mieux les avoir laissés quinze jours en terre.
  • La tente se place dans le sens le moins large, à 2 ou 2,5 cm des mâchoires. On la serre par ses bords pour que sa partie libre soit la plus grande possible. On peut poser le piège pinces en haut ou pinces en bas mais Jean-Claude Zuliani préfère les installer pointes des pinces vers le bas.
  • Il faut attacher la tente à la pince pour ne pas la perdre lorsqu’elle va « sauter ». Le plus simple est de la solidariser par une ficelle de longueur suffisante pour la passer dans l’anneau de la pince.
  • Lorsque les pièges sont en place, boucher au-dessus pour éviter toute lumière ou tout courant d’air : soit en utilisant la motte extraite, soit avec une ardoise ou une planche et en mettant de la terre autour pour l’étanchéité.
  • Le repérage des emplacements des pièges est important ! On peut utiliser une tige métallique avec des rubans de couleur pour repérer combien de pièges comporte l’emplacement. Ne jamais perdre de vue que la terre et les pièges peuvent avoir été déplacés ou bousculés par les taupes de passage et qu’il vaut mieux avoir un moyen simple de savoir combien de pinces ont été posées.
  • Dans un terrain sablonneux ou trop meuble, il peut être nécessaire d’utiliser un tube plastique faisant « tunnel » et dans lequel on place les pièges.

Nota : si des mulots ont investi une galerie (trou de sortie visible), mettre de la glue à la sortie de ce trou, quelle que soit la saison. On trouve ce produit (importé d’Italie) dans toutes les jardineries.

D’AUTRES INDESIRABLES…
Le blaireau
Le plus grand (70 cm à 1 m) des mustélidés en Europe. Il pénètre dans le jardin s’il n’y a pas de clôture. Il cherche des larves de hannetons (qui vivent 3 à 4 ans en terre), des vers de terre, etc. Il est interdit de piégeage (sauf arrêtés préfectoraux l’autorisant dans quelques départements) mais est « chassable ». Cependant ses mœurs nocturnes ne facilitent pas la chose, les tirs de nuit étant interdits ! On le chasse avec des chiens de terriers que l’on fait entrer dans ses galeries puis en creusant pour s’en saisir.

La belette
Le plus petit des mustélidés (20 à 25 cm). Elle est interdite à la naturalisation. Elle peut pénétrer dans les trous de taupe et chasse les petits rongeurs. Son piégeage n’est autorisé qu’en Moselle.

La fouine
Cousine germaine de la martre. La fouine a le dessous des pattes nu, la martre à des poils sur les coussinets. La fouine peut vivre dans d’anciennes maisons, d’anciennes granges, dans la laine de verre des greniers… Elle sort la nuit et se nourrit de rongeurs, d’oiseaux, d’œufs.

Le ragondin
Gros rongeur introduit d’Amérique au XIXème siècle pour sa fourrure, il est considéré comme espèce invasive. En cas de forte densité, les terriers peuvent participer à la déstabilisation des berges. Particularité physique : le ragondin possède des tétines placées sur le dos (allaitement sans noyade des petits).

La pie
Interdite de piégeage sauf dans les vergers. Aime les noix, les œufs, les petits oiseaux…

Le geai des chênes
Interdit de piégeage dans le Morbihan. Mange les œufs, les petits oiseaux…

Nota : Jean-Claude Zuliani a présenté une collection personnelle d’animaux naturalisés, fruits de ses activités de piégeur agréé. Chaque pièce a donné lieu à des anecdotes et commentaires que nous ne pouvons pas reproduire ici in extenso. Ce fut aussi l’occasion pour les membres de l’association de poser « en off » de multiples questions auxquelles notre conférencier a volontiers répondu avec compétence, humour et courtoisie. Qu’il en soit ici remercié.

INFORMATION COMPLEMENTAIRE
Jean-Claude Zuliani a accepté, pour les membres de l’association qui le souhaiteront, d’animer un atelier pour que nous mettions en pratique les conseils prodigués. La date précise et le lieu de cet atelier, prévu en septembre, seront communiqués par mail aux membres de l’association.

Date : 9 mai 2015
Photos de Bernard Rio, n°14 de « Chasseur en Bretagne », avec l’aimable autorisation de l’auteur
Texte : Daniel P

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02Mai

La culture des céleris par Jean Yves

2 mai 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Descendant d’une plante appelée « ache des marais » le céleri est originaire du bassin méditerranéen.
Le céleri n’était pas considéré comme un légume mais comme une plante médicinale jusqu’à la Renaissance.
Apium graveolens : famille des apiacées (ombellifère- plante bisannuelle).
Aujourd’hui, on mange ses feuilles, ses racines, ses graines.

Il existe 3 espèces de céleris :

Le céleri à couper : variété afina
Cette plante est considérée comme une aromatique
utilisation : ciseler sur une salade d’été, dans les bouillons.
Il se cultive pour son feuillage que l’on utilise en potage ou en assaisonnement ou pour aromatiser un fumet de poisson.
Il garde également son arôme au séchage.

Le céleri branche : variété vert d’Elne, géant doré amélioré.
utilisation : consommer ses feuilles et ses côtes
cuisiné : comme légumes pour accompagner une viande ou en gratin

Le céleri rave : variété Monarch, Niva
utilisation : consommer sa racine râpée, en purée, en lamelles.
en cuisine : rémoulade, en purée, en galettes

Le céleri est une plante exigeante, il lui faut une terre fertile avec un PH avoisinant le 7, une exposition ensoleillée, il lui faut aussi une quantité importante d’eau, environ 300 mm pour avoir un rendement intéressant.
Prévoir une fumure de 300 unités de N, 200 de P et 300 de K ou alors un compost très riche en ortie et consoude.

Temps de germination : 15 à 30 jours
Les graines sont très petites, 2000 à 3000 graines au gramme.
Il est indispensable de faire germer les céleris rave dans une serre chaude à partir du 15 février pour pouvoir les planter début mai.
Le céleri branche se sème généralement vers le 20 avril en pleine terre pour une plantation début juillet.
Il est possible de les acheter en mini -motte à partir du mois d’avril.
Attention !… Le céleri se plante le collet au ras du sol

Distance de plantation
* le céleri rave – 35cm entre chaque plant et 70 cm entre chaque rang
* le céleri branche – 30 cm entre chaque plant et 50 cm entre chaque rang.

Rotation des cultures
5 ans entre 2 cultures de céleris ou de carottes

Plantes associées
Le céleri apprécie le chou, la tomate, le haricot et la laitue comme voisins.

Maladie : septoriose (taches marrons sur les feuilles)
Pour éviter de déclencher la septoriose, arroser au pied et éviter de mouiller le feuillage. Sinon, arroser, tôt le matin pour que le feuillage sèche rapidement.
Solution : traiter la terre avec une infusion de pissenlits (feuilles) ou avec une décoction de prêle.
Traiter à la bouillie bordelaise après une forte pluie.

Parasites :
Les pucerons
Solution : Pulvériser avec un purin d’ortie
Les mouches mineuses pondent dans les feuilles et les larves consomment celles-ci.
Les mouches de la carotte pondent au pied du plant et la larve fait des galeries dans la racine.
Solution : couvrir d’un voile de protection et pulvériser du purin de tanaisie.
Les limaces et les escargots
Solution : piégeage à la bière, cendre.
Les lapins
Solution : grillage ou arroser de lait dilué 1 L pour 10 L.
La plante est sensible à la carence en bore, elle provoque le cœur noir pour le céleri rave et des griffures (tel des griffures de chat) pour le céleri branche.
Apporter un engrais enrichi en bore.
Un compost à base de consoude peut prévenir cette carence.

Récolte et conservation
Vous pourrez apprécier vos céleris branche à partir du mois d’août jusqu’aux gelées, et vos céleris rave seront à maturité à partir d’octobre et se conservent en pleine terre au jardin tout l’hiver si les températures ne descendent pas sous -5°.
Il est possible de les stocker dans un endroit frais et humide après avoir ôter les feuilles et les radicelles.

Date : 2 mai 2015
Photos / texte : Jean Yves

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12Avr

Les outils au jardin, par Jean Paul

12 avril 2015 Ronan Quidu Pratiques horticoles

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Introduction
Le jardinage est le plus éphémère de tous les arts. Le jardin est une composition en éternelle mouvance, non seulement d’une saison à l’autre, mais également d’un moment à l’autre –en fonction des caprices du temps, des conditions du sol et des mérites du jardinier.
En revanche, un outil est tout sauf éphémère. Tel un ami, avec le temps il devient de plus en plus utile, plus fiable. De surcroît, il embellit au fil des jours, il acquiert sa propre personnalité. (Jack Allen)

L’AMOUR DES OUTILS
J’aime les outils ! Cela remonte à loin ! Pour raisons de santé fragile, j’ai passé, petit enfant, de longues périodes, cloîtré à la maison. Fort heureusement, mon père aimait les travaux et, du coup, je voyais arriver au logis des maçons, des menuisiers, des chauffagistes : je me collais alors à leurs basques et ne perdais pas une miette du spectacle de leur travail. C’était aussi l’époque où les outils électriques n’existaient pas…vous savez, ces outils très bruyants, biens pratiques tout de même que j’appelle avec ironie « les outils pour n’avoir rien à faire ». Mais je voyais par contre le menuisier aiguiser ses ciseaux à bois sur la pierre à huile avec une magnifique dextérité. Et en 2000, je me suis tout d’un coup retrouvé avec beaucoup de temps libre devant moi dans une propriété louée, au jardin longtemps délaissé. Je me suis alors rendu dans le premier jardin de motoculture venu, Thank God ! c’était un très bon et, grâce à de précieux conseils, j’ai commencé à monter ma panoplie d’outils pour travailler dans un jardin que je ne laissais que la nuit venue.
A présent, je vais tenter de vous parler des outils que j’ai choisis. Aucun outillage n’est aussi varié que l’outillage de jardin. Pourquoi ? Parce que les outils varient selon les régions, selon les différents terrains (sol lourd/sol sableux), les saisons, les tâches à accomplir (ameublir/désherber/tailler) et bien sûr les plantes que l’on va soigner (arbres/fleurs/légumes).
Et chez vous ? Le choix va en plus dépendre du stade de votre jardin : les besoins sont très différents en stade d’implantation du stade de finitions…bien que fort heureusement, un jardin n’est jamais fini !
Il va donc vous falloir trouver un outil de très bonne qualité que vous allez – C’EST PRIMORDIAL – choisir pour une tâche spécifique.
Enfin, cet outil va devoir vous convenir personnellement, comme un gant à votre main : n’oubliez pas qu’il va vous servir des années durant…peut-être même qu’il servira un jour à vos enfants !
Ma priorité absolue est toujours d’acheter un bel outil. Un bel outil est pour moi la promesse d’un bel ouvrage. Quand je dis bel outil, je pense bon outil. La bonne qualité est toujours visible : la qualité des matériaux employés, l’usinage ou mieux encore, la fabrication main, les finitions…sans bien sûr oublier l’ergonomie.
Faites le test : un très bel outil est tout de suite un outil que vous avez envie de prendre en mains ! C’est alors que vous pourrez évaluer le poids, l’équilibre, la puissance, la grâce, la souplesse, le contact avec la peau, l’accord avec votre main.
Bien sûr, cet outil nécessitera du temps, de la pratique, des ampoules même avant qu’il ne devienne VOTRE outil.

Le tout premier outil, à tout seigneur, tout honneur est le sécateur. Il est le compagnon discret et fidèle de chacune des visites matinales de mon jardin. En pensant à lui, je ne dirai qu’un mot FELCO ! FELCO 8 à 59,95€. Bien en main, léger, affûtage facile, indestructible ! Maintenant, faut savoir le porter !
Après avoir perdu beaucoup de temps à le chercher…quand je travaille au jardin…tiens tiens, vous connaissez ! J’ai trouvé la solution pratique pour le garder toujours sous la main.

J’ai acheté un étui cuir + un ceinturon pour l’avoir avec moi. Ceinturon 15€ + étui cuir réf 910 à 18,60€ B.E. Mais attention, pas n’importe quel ceinturon ! Il s’appelle FAMAS, c’est un ceinturon de l’armée, aussi solide que le Felco, que l’on peut acheter dans tout magasin de surplus militaire pour une quinzaine d’euros. Il est fait de toile kaki, large avec plein de trous pour les réglages de taille : il s’élargit en un clin d’œil si l’on décide, en hiver, de porter un polaire de plus ou de s’étoffer des hanches, comme font les marmottes ! Mais surtout, pour nous les hommes (je parle des mûrs), porté bien serré sous la bedaine…en haut des hanches si vous préférez, il va soutenir votre dos si vous soulevez de lourdes charges et devant…peut être vous éviter d’attraper des hernies inguinales ! Très efficace donc !

Pour clore le chapitre sécateurs, je connais, pour les avoir utilisés, deux autres marques :
ARS vous ne connaissez pas ? Marque japonaise très réputée dans les outils coupants. Normal, les Japonais, ont en matière de métaux forgés une réputation millénaire…pensez aux sabres des Samouraïs ! cette marque est distribuée par HORTIBREIZ.
FISKARS, la marque suédoise que vous connaissez certainement. Ils présentent toute une gamme de sécateurs qui sont aussi coupants que légers.

OUTILS à UNE MAIN
Vous connaissez certainement la marque jaune et rouge ou rouge et jaune nommée WOLF.
Elle a le mérite d’être diffusée pratiquement partout. Sa gamme d’outils comporte un groupe nommé MULTI STAR. C’est simple : on choisit une tête, puis un manche, on fait clic ! On est prêt à travailler !
Pour le travail (nettoyage) de la terre, voici mes préférés :

La griffe 3 dents petit modèle : LAM à 8,00 WOLF
Acérée, elle se faufile partout entre les plants et elle, comme sa grande sœur, elle n’a pas son pareil pour déraciner les mauvaises herbes tout en décompactant et aérant très efficacement la terre.
J’ajoute ensuite que le mouvement régulier et sans geste brusque de va et vient ne fatigue pas trop vite le bras.

La griffe 3 dents grand modèle : BAM à 11,00€ WOLF
Même chose, même résultat sauf qu’elle peut le faire en plus grande profondeur.
J’ai désherbé de grandes plates-bandes infestées de chiendents que les 3 dents mettaient à jour SANS LES COUPER. On a les têtes, manquent les manches ! Bravo Multi star ! On a le choix :

Le petit manche jaune à bouton rouge appelé curieusement ZM30 (alors qu’il mesure 26cm). Pratique puisqu’il peut, éventuellement…face à une racine récalcitrante, être tenu à deux mains. Il est plus pratique que le ZM02, petit manche rouge (16cm) à bouton jaune …difficile parfois à enfoncer afin de libérer la tête. ZM30 à 5,90€ WOLF
Le manche ZMA 150, en alu plastifié, qui fait 1,50 mètre de long, pour ceux qui veulent désherber debout, le dos souffre moins. ZMA150 à 19,95€ WOLF
Le manche ZMT2, télescopique, en alu plastifié qui fait entre 2.20 mètres et 4 mètres. Vous dites « comment ? » Eh oui ! Utilisez-le si vous avez une plate-bande large, très large que vous ne voulez pas piétiner car toute plantée. Elle a besoin « d’un coup de frais » ou elle est aussi, peut-être, plantée d’arbustes très bas !   ZMT2 51,00€ WOLF

Je sais… Vous voulez que je parle des deux mots que vous avez à la bouche : binette et serfouette ! Eh bien, désolé, je ne les utilise pas ! Simplement parce qu’elles ont la fâcheuse tendance de ne que décapiter les mauvaises herbes d’où… Travail à refaire,
Simplement qu’elles impliquent le mouvement de taper presque verticalement la terre : le fer pénètre la terre superficiellement et crée une jolie croûte dessous,
Simplement que taper répétitivement fatigue les avant-bras, les muscles et l’articulation du coude, cela s’appelle « tennis elbow ». A vous de voir ! 

BÊCHER à GENOUX …
Allons faire un tour maintenant sur le site internet de « JARDINS ANIMES »
Ces gens diffusent la marque hollandaise SNEEBOER : une gamme d’outils exceptionnels de qualité, d’ergonomie, d’efficacité. Attention, ici, nous sommes dans du fait main ! Aciers forgés de toute première qualité – pas de rouille, pas d’affûtage – bien sûr et c’est logique, les prix s’en ressentent. Pensez qu’après avoir eu beaucoup de plaisir, vous les léguerez à vos enfants ! Garantie introuvable ailleurs, bêche à quatre dents appelée fourche courte – elle fait 54 cm de long – acer forgé et manche en frêne avec, s’il vous plaît, poignée en « T ». Réf. SN5060/008 à 60,95€

INDISPENSABLE
J’allais oublier l’indispensable outil pour extirper ces mauvaises herbes qui descendent loin, loin dans la terre, chardon, rumex et pissenlit.
En fait, j’en ai cinq ! Je vous laisse ainsi le choix des armes !
Je suis très grand et je reste debout : le désherbeur télescopique FISKARS à 52,50€
Je suis plus petit et je reste toujours debout : le désherbeur fixe FISKARS à 36,55€
Petit ou grand, je suis à genoux et je peux même avoir les mains fatiguées : la gouge à poignée ergonomique GEOLIA ERGO à manche vert fluo et pas chère! A 7,90€ GEOLIA ERGO
Couteau à désherber 39 cm de long Sneeboer. Réf. SN8005/008 à 19,95€ J.A.
Couteau forgé à désherber entre les pierres et aussi très utile pour « rafraichir » les bordures de pelouses. RUFFAUT à 13,50€

AH ! LES RÂTEAUX ….
Le petit râteau 10 dents DSM19, 19 cm. Il a l’air d’un jouet mais il permet d’agir très localement : combler un trou, étaler le compost ou l’engrais (en grattant en même temps un peu la terre), le roi pour se faufiler entre les plants ! DSM19 à 7,50€ WOLF
Le râteau à arc 16 dents DOM40, 40 cm (l’arc maintient les matériaux accumulés, un classique. DOM40 à 18,50€ WOLF
Le mini râteau à 7 dents rondes LCM, 11cm de large pour feuilles mortes sur plate-bande et surtout, en le passant à plat avec le petit manche et en faisant des huit devant soi, il ramasse ainsi, de façon très efficace toutes racines et mauvaises herbes que vous venez de déterrer. LCM à 6,90€ WOLF

Le râteau à coupes de gazon, feuilles, à dents rondes UAM50 (pas celui à dents plates, elles ne sont pas assez rigides). UAM50 à 32,00€ WOLF
Vous l’aurez compris, ces 4 artistes font partie du système MULTISTAR WOLF et disposent donc des manches déjà cités.
Le râteau à fumier, roi des écuries : ses dents plastique -outil léger- ramassent le crottin, soit, mais aussi les tontes de gazon, les feuilles (sans se baisser !), le tas de mauvaises herbes, les fruits gâtés du verger.   FOURCHE à CROTTIN à 15,49€ AMAZON

 ET SI ON PLANTAIT MAINTENANT ?
D’abord à genoux ! OUI, c’est moins dur à genoux et puis pour de jolies vivaces, mon rosier préféré (ils le sont tous), une simple plantoune sous un arbuste et puis, mettre les mains dans la terre cela fait du bien ! Quatre possibilités :
* la pelle à planter Sneeboer, une beauté ! à une main, acier forgé et frêne, longue de 15cm. Réf SN4007/008 à 31,95€ J.A.
* la pelle à planter Sneeboer encore plus belle surtout quelle est présentée par Monsieur André Eve, rien que cela ! Tenue à deux mains acier forgé et frêne, poignée en « T » 57,50 cm. Réf SN4040/008 à 48,95€ J.A.
Pour la petite histoire, Mr André l’utilise aussi pour redresser les bordures des plates -bandes de son jardin personnel, eh voui !
* Mini pelle DeWit en acier carbone forgé de 58,50 cm de long, manche frêne. Elle coupe ! elle fait un trou, sous un arbuste, en 3 secondes. Elle peut aussi vous aider à dresser une bordure. Réf 44431 à 37,00€ B.E.
* Mini pelle américaine, marque MB, manche composite, 70 cm de long, creuse, parfaite pour planter un camélia à 22,80€ ESPACE EMERAUDE

 

Et debout ? Trois possibilités :
une nouveauté, ACTUELLEMENT en vente en magasins ! Le système XACT de chez FISKARS : une beauté de pelle, pointue en métal composite, à poignée ergonomique gainée de mousse, elle ne pèse rien ! le prix (seulement)à 46,90€ pour la taille Médium et à 49,90€ pour la taille Large, car il y a même 2 tailles ! Si je vous dis qu’elle se vend plutôt très bien…c’est le moment de mettre les bêches un peu pourries au rancard !
Nota : Ce système XACT existe aussi en bêche à 4 dents, mêmes tailles, même tarif !

Mais pour planter, c’est un louchet qu’il vous faut ! Cela creuse un joli trou, bien profond, bien rond.
* le louchet chéri de ma compagne, la petite bêche à rocaille de Sneeboer. 1, 2, 3, 4 et vous avez un trou de la taille d’un godet ! Elle est fantastique ! légère, coupante, je l’utilise à genoux en la tenant comme un harpon, à mi manche ! Réf SN9014/008 à 79,95€ J.A.
* le grand louchet de Sneeboer…j’arrête les superlatifs en disant que c’est le must, pour une vie ! Cela se voit qu’ils forgent cela depuis 1913. Réf SN3052/008 à 82,95€ J.A.

Le reste des articles à manches
Je ne vais pas vous faire un cours sur ces outils, indispensables certes, mais que vous connaissez par cœur !
* Les fourches, la grande, droite dite à foin et la fourche coudée pour ramener la terre et récolter les pommes de terre !
* Les pelles, celle dite américaine, à bout pointu ou celle à bout carré, sans oublier la pelle à neige qui, ici ne me sert pas beaucoup pour la neige mais qui est bien pratique pour le sable, la cosse de sarrasin, la pouzzolane.
* La pioche et sa cousine la pioche à bec de hache, dernier recours contre les racines mal placées ou plutôt qui n’auraient pas dû se trouver sur votre route ! AH, j’oubliais la houe de cantonnier, pointue d’un côté et houe de l’autre : elle rend bien des services 

LA BARRE à MINE
Je l’écris en gras car bien peu ne l’achètent…faut dire qu’elle n’est pas si facile que cela à trouver. Voir du côté des magasins de matériaux du bâtiment. Elle doit être longue 1,72 mètre, forgée en section octogonale (ronde, elle pliera), et lourde 10 kg, un bout pointu, un bout tranchant. J’insiste sur le fait qu’elle est indispensable car il va me falloir, un peu plus loin parler des abrutis !

LES OUTILS COUPANTS
Belle famille où il est parfois question de faire preuve de jugeote !
Puisque nous avons déjà parlé de sécateur, j’ai omis d’ailleurs de dire qu’il y a les sécateurs à enclume, destinés surtout à la coupe de bois mort et les sécateurs à bec de perroquet (mon Felco) qui, avec sa lame puis contre lame coupe bien net les matériaux vivants.
Voici en premier, un sécateur assez extraordinaire : Il est télescopique, figurez-vous, et pas qu’un peu : il peut aller conter fleurette à 3 mètres de hauteur + vous, bras tendu, dans mon cas, cela fait presque 6 mètres ! Rosiers grimpants, prenez garde ! et tout cela en gardant les pieds sur le plancher des vaches ! Une poignée à un bout (le vôtre), une tige télescopique réglable par crans, puis une tête coupante (bec de perroquet) qui est ORIENTABLE, c’est ARS, c’est Japonais ! Réf 180 ZR 3.0 – 5 à 130€ HORTIBREIZ

Les ébrancheurs : il en existe de multiples, plus ou moins longs, à bec de perroquet ou à enclume, à cliquets ou crémaillère, système qui permet soi-disant de couper de très grosses branches ou tout du moins qui aide !
Personnellement, j’en utilise un, pas très grand, tout acier, manches alu, j’ai donné, de 60 cm BAHCO PRADINES à 34,00€ 

Et puis après ?

J’utilise, si c’est jour de fainéantise, la scie sabre électrique à lame à denture japonaise, bien pratique car elle se glisse entre les branches serrées d’un arbuste OUIOUI !! Ne hurlez pas, à propos du prix ! Faites donc, ce jour, un saut chez ALDI : ils vendent, ce jour, un scie sabre multifonctions de marque DURO à 39,99€ ! Contents ?
Mais si j’ai du courage, j’ai deux solutions :
* Soit la scie arboricole de la marque jaune et rouge, à coupe tirante, lame « swedish steel » qu’ils disent mais à denture japonaise, c’est très bien puisqu’en plus elle est vendue avec le petit manche rouge et qu’en plus, puisque c’est un outil de la gamme MULTI STAR, vous pourrez scier en hauteur, à plus de 2 mètres avec le manche télescopique dont je vous ai déjà parlé !   OZM2 à 31,00€ WOLF

  • Soit, je sors « la Japonaise » de chez ARS et là, la branche elle est (très proprement) foutue !   Réf  UV-32PRO  à 93,48€ HORTIBREIZ . 

Les échenilloirs : on prend de la hauteur !
Un sécateur à enclume, à tête orientable, que vous allez actionner avec un cordon nylon très solide, c’est le nouvel échenilloir de chez Wolf. Il se « branche » sur le manche télescopique de la même marque. Réf ORVM à 62,90€ sans le manche WOLF.
Attention de ne pas acheter l’ancien modèle, toujours en vente qui, lui a la tête fixe !
et puis, j’ai aussi, si j’ai la paresse et une branche à couper pas trop haute, la petite tronçonneuse sur perche de mon COMBI STIHL PHOTO 53

A présent, taillons :
Les haies, à la main, il faut du courage, c’est BAHCO PRADINES qu’il vous faut ! à 65,00€
Si c’est plus haut et long, je prends mon COMBI STIHL, muni du taille haie orientable.
Avec un moteur thermique, cela fait du bruit, certes, mais c’est efficace ! 

A présent taillons les petits arbustes et les buis :
Spécialement dédiée, je le pense, à la taille des buis, je vous présente la cisaille à mains ARS. JUSTE PARFAITE ! 2 longs bras alu, des lames (échangeables) qui se placent de façon parfaite sur un buis boule puisqu’en tournant l’outil d’un côté, vous verrez qu’il est incurvé.   Réf KR-1000 à 106,60€ HORTIBREIZ
Et cela fait Tchic, Tchic, Tchic, coupe parfaite d’une précision absolue INDISPENSABLE pour les topiaires.

Et s’il vous prenait l’envie de « brosser à rebrousse feuille », pour tailler buis et arbustes à petites feuilles ? …pour les tailler bien sûr ! Dites ISIO de chez BOSCH ! Ce n’est pas idiot, c’est la façon idéale pour utiliser ce petit appareil électrique ! à 79,90€. ET EN PLUS, il est livré avec un second couteau, idéal pour tailler l’herbe des bordures de pelouses, oui oui, toujours à moteur !
Et, moyennant un supplément de 29,99€ vous aurez un pied télescopique sur lequel se clipse la machine afin de travailler debout !
En parlant pelouse, si vous ne voulez pas vous baisser mais que voulez que ces satanées bordures soient nettes, vous avez le SORVO de chez FISKARS. Ce nom bizarre désigne une cisaille montée en coupe horizontale sur un manche en ABS donc léger, laquelle cisaille s’active par une poignée que vous activez à hauteur de hanche. Vous voyez certainement ! à 49,90€
Enfin, le moins cher est l’huile de coude. Voici un coupe bordure classique, très solidement fabriqué. à 23,50€  TRUFFAUD  

Qui dit pelouses dit engrais…
C’est une affaire, je vous dis ! Une collection de pelles, blanches c’est chic ! Pour épandre l’engrais à la volée ou aussi faire vos dosages de terreau/engrais.
Elles sont en plastique, solides : 3,90€ ou 5,70€ ou 7,60€ qui dit mieux ? PAN aux mauvaises langues tentées de dire que je ne parle que d’outils hors de prix ! pelles à grains / Espace émeraude, rayon ‘animaux’.

Qui dit pelouses dit allées…et leurs mauvaises herbes malvenues. Pour s’en défaire, une solution efficace à condition de le faire régulièrement, le désherbeur thermique PHOTO 42 ROTHENBERGER à 39,90€ en promo chez « El rei merlinus ! »

A moins que vous ne vaporisiez…c’est comme l’abus d’alcool…cela se finit par santé !
Si c’est pour la cochonnerie évoquée, on choisira un vapo premier prix,
Si c’est la BB de nos chers rosiers, c’est BERTHOUD, c’est tout !
1,5 L à 29,95€ Réf ECUME 8  5 L 5 ( !!!) à 74,95€
PHOTO 45 lance composite télescopique 2,40/3,60m à 98,00€

TRANSPORTS PAS COMMUNS ….

*De jolis paniers multicolores, en plastique, solides, qui servent à tout choux, cailloux, contenance 40 L mais il y a plus petit à 9,90€ TRUFFAUD
*HAEMMERLIN c’est bien : brouette une roue gonflable, cuve plastique anis, 110 L, très légère, avec crans (pas assez profonds) pour longs outils à 89,90€
*Le charriot à 4 roues gonflables, cuve plastique basculante de 275 L, à timon démontable pour raccorder charriot à l’arrière d’une tondeuse à 144€    

Attention : engin à surtout réserver aux terrains plats : il n’a pas de freins et le faire pivoter sur pente signifie gros risque de renverse ! Enfin, ne pas charger trop la bête, les pneus sont de qualité fragile. L’engin est souvent vendu démonté (made in China !)
Ma bonne grosse ! Je l’adore ! 2 roues qui étaient gonflables vite remplacées par des roues pleines, cuve plastique de 375 LITRES ! Une piscine pour baigner les plants ! Si pleine d’eau ou de terre, NO WAY JOSE pour la monter en haut du jardin…mais que ce grand volume est pratique lorsque l’on taille ou désherbe ! marque JP à 344,00€ Espace émeraude rayon bestiaux. 

LES OUTILS MOTEUR
* BROYEUR : J’ai d’excellents échos sur le broyeur électrique VIKING GE 355 à 689,00€

Version cultivateur de l’ensemble combi système multi système de STIHL
Canne cultivateur à 4 couteaux (22 cm de large) Réf 4601 200 0008 à 559€
A vrai dire, je n’étais pas trop sûr de mon coup en l’achetant et il m’a fallu apprendre à m’en servir

Ce qui est surprenant sur le coup, c’est qu’il faut le tirer pour travailler, moteur à fond.
Il passe partout, il mouline très finement sur 30 cm de profondeur, il vous fait une tranchée en 30 secondes, utile pour planter une rangée de buis, une haie de bambous, il fait du bruit moteur à fond, très maniable (guidon à deux bras), très transportable avec ses deux poignées et il trouve place dans le coffre d’une voiture.
Enfin il accepte une foultitude d’accessoires qui le transforment en plusieurs autres machines, étonnant !

* Le motoculteur : j’ai opté pour le HONDA FF500
Il est si curieux qu’il est le seul à être conçu comme cela ! Ce sont ces deux grosses roues ajourées qui surprennent mais, munies de moyens à traction débrayable (conception d’un 4 x 4) s’il vous plaît ! Roue d’avant relevée, la traction efficace des deux grandes roues vous permet de labourer avec une étonnante facilité et maniabilité. C’est vrai, le vendeur m’avait même dit que « même une femme peut s’en servir ! »
3 vitesses de labour, 3 vitesses pour le transport ! Et la 3éme vitesse comporte le système de couteaux à rotation contraire, cela vous fait une terre genre café moulu ! Pas gourmand, pas bruyant…le système a un prix à 2.400€ ! 

* Je finis le chapitre avec le combi système de chez STIHL
C’est follement pratique et cela ne prend pas de place. Simple ! Vous avez un moteur thermique et un bout de canne. Vous greffez dessus, en un instant par boulon à ailettes, le complément débroussailleuse ou le complément dresse bordures – LA solution pour les bordures -, le complément perche d’élagage (mini tronçonneuse)ou le complément taille haie orientable. ou le complément souffleur (feuilles mortes).
J’ai commencé ce « mécano » il y a 15 ans…le complément souffleur (à feuilles mortes) m’intéresse ! Moteur KM 94 RC-E à 479€

Débroussailleuse FS-KM à 150,00€

 

Dresse-bordure FCB-KM à 230,00€
Perche d’élagage HT-KM à 285,00€
Taille-haie HL-KM 135 à 395,00€
Souffleur BG-KM à 225,00€

* C’est du supplément dont je n’aime pas vraiment parler :
La tronçonneuse, la « tueuse » dans la région ! Les gars des campagnes eh bien, ils ont l’obsession de l’utiliser ! On rase gratis ! Coup de gueule passé,
J’ai l’équivalent de la MS 231 C-BE STIHL à 499,00€

* Conseil d’arboriculteur : pour éviter les problèmes, genre cela coince, il faut le lancer à fond (le système MS est parfait pour cela car il monte vite dans les tours) et trancher : la branche tombera pratiquement avant que la coupe soit finie !

UN CHAPITRE QUI FAIT MAL : Je veux parler des abrutis.
Un abruti est pour moi une brute qui a en plus quelques déficiences du côté du cerveau.
Il utilise les outils avec brutalité, ceux qu’il emprunte en particulier et bien sûr le seul résultat qu’il obtient c’est la casse et il a de la chance s’il ne se blesse pas en plus !
C’est facile pourtant, même beau et très solide, un outil est conçu pour accomplir une tache : Ce n’est pas un Caterpillar ! et si vous en avez, votre force n’est pas là pour être montrée ! Vous êtes un jardinier, pas un lutteur de champ de foire !
Donc, si un obstacle survient genre pelle qui « tinte » sur une pierre enfouie, il suffit de sonder un peu autour pour estimer la taille du méchant caillou, puis d’aller chercher votre barre à mine qui évitera une pelle tordue ou un manche brisé, un dos abimé.
La règle est simple : prendre un outil plus gros s’il y a difficulté !
Il est un endroit, dans mon jardin où, lorsque j’y vais planter, je prends systématiquement ma barre à mine avec mon louchet, simple, c’est plein de quartz !
Un ébrancheur qui dit NON ! Le bois est trop gros, trop dur, on va prendre la scie japonaise ou peut-être même la perche d’élagage.
Vous savez, quand je pars travailler au jardin, le début de mon plaisir commence avec ce rituel : je me mets devant mon mur plein d’outils accrochés et, avec un beaucoup de goût, je choisis l’outil que je vais utiliser pour un travail particulier. Je le prends et systématiquement j’en prends un autre, plus costaud, plus puissant.
C’est vrai que certaines fois, il y en a une sacrée collection dans la brouette : il faut impérativement travailler avec l’outil qu’il faut !
Ainsi, avec un peu d’entretien vos outils dureront indéfiniment !
En finale, prenons de la hauteur :
En compagnie de mon charriot à 4 roues, vous avez aperçu mon escabeau : 3,25 m de haut, 12 marches ce qui fait qu’en laissant un mètre pour la sécurité soit debout sur la 9ème marche maxi et muni de mon échenilloir à long manche, je taille à 6 mètres le magnolia, l’érable, à 3 m avec la canne taille haie à moteur les rhodos…Les 3 pieds de l’échelle trouve obligatoirement une assise stable à 370€ environ OUTILS TRIANGLE

Si c’est contre un mur, j’utilise le Noël de ma compagne : l’échelle télescopique 2,60 m déployée, 9 barreaux, travail minutieux possible à 3,60 m MAXCRAFT à 83,99 AMAZON
Je finis avec une étiqueteuse DYMO Rhino 4200, en coffret à 88,69€ CONRAD
Fonctionne sur accu donc travail au jardin possible, accepte plusieurs largeurs de ruban, 5,50m dans une cassette, choix de rubans très grand : vinyle transparent, fond alu et une multitude de couleurs.
Réglages mémorisables, longueur des étiquettes réglable, si texte dépasse, il apparait grisé sur l’écran, caractères spéciaux….utile aussi à la maison.

 

LES ADRESSES

  • Outils WOLF : catalogue complet chargeable en PDF sur internet.
  • Outils STIHL : même chose ou catalogue papier envoyé gracieusement sur demande internet
  • FISKARS : toutes jardineries et grandes surfaces de bricolage CASTORAMA, Leroy Merlin
  • HORTIBREIZ : site internet, le plus pratique : www.hortibreiz.com
    Lezevorh – 56850 CAUDAN – tél : 02 97 80 50 80
    C’est la rue parallèle à la 4 voies (visible de cette route) dans le sens Hennebont/Quimper

Stand à la fête des plantes de Ploemeur

  • HAEMMERLIN : jardineries
  • SNEEBOER : chez J.A. JARDINS ANIMES
    Ste internet : fr.jardins-animes.com.info.fr(arobase)jardins-animes.com
    Tél : 01 85 51 01 45 – 4, rue St Claude – 77340 PONTAULT COMBAULT
  • Dewit : B.E. BOTANIQUE EDITIONS
    Site internet : www.botaniqueesditions.com – Tél : 01 30 54 56 77
    Chemin rural n. 10, dit chemin d’Orgeval – 78810 FEUCHEROLLES
  • ESPACE EMERAUDE : présent à Ploërmel, Malansac, Noyal-Pontivy et très présent dans le Finistère
  • DYMO : CONRAD ELECTRONIC : conrad.fr
  • Escabeau, ARS : TRIANGLE OUTILLAGE
    Site internet : www.triangle-outillage.fr  – Tél : 03 20 29 18 18
    90 rue St Jean – 59100 ROUBAIX

OUTILS ERGO

  • GEOLIA ERGO : gamme petit outillage jardin chez LEROY MERLIN
  • TOUS ERGO : tousergo.com voir rubrique jardinage
  • PASOLO : pasolo.com voir outils jardinage
  • carre-jardin.com bacs de culture et outils ergo.

« Je dédie ce bon moment passé à présenter mon exposé au père de ma grand -mère maternelle qui était agriculteur à Notre Dame des Landes dans les années 1910-1930. Je crois penser que, de là où il est, il sourira d’aise en voyant l’un de ses descendants perpétuer l’amour de la terre. »

Date : 11 avril 2015
Photos / texte : Jean Paul

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10Avr

Comment favoriser les défenses naturelles des plantes au jardin potager par Thérèse

10 avril 2015 Ronan Quidu Potager

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

1. Les défenses naturelles des plantes
Au cours de l’évolution, les plantes ont su développer des stratégies de défenses face aux agressions : attaques de ravageurs, maladies, sécheresse, gel ou chaleur excessive, vent, nature du sol…
Si certaines de ces défenses anatomiques sont visibles comme la taille des plantes, le feuillage, les épines, les couleurs etc… d’autres (défenses passives, défenses constitutives, défenses induites) sont encore en étude par les scientifiques, soit pour en connaitre les mécanismes, soit pour développer de nouvelles stratégies de protection des plantes. Il s’agit là d’agir sur les rapports entre la plante et son agresseur ou de stimuler les défenses naturelles de la plante.
* Les défenses passives : Il s’agit de la capacité de la plante à libérer des molécules chimiques tendant à nuire au prédateur (latex, gomme, résine…)
* Les défenses constitutives : La plante offre le gîte et le couvert à un animal qui éliminera certains de ses prédateurs. Ces hôtes se verront installés dans les tiges de la plante, dans ses pétioles, ses bulbes, ses poils…
* Les défenses induites : Lorsqu’elle est attaquée par un prédateur, la plante libère des molécules qui pourront avoir une action extérieure ou engendrer une réaction intérieure.

Dans le cas d’une réaction intérieure, comment fonctionne la résistance active d’une plante dans le cadre d’une défense induite ?
1er acte : l’attaque
* scène 1 : Phase de reconnaissance entre la plante et l’agent pathogène (prédateur, bactérie, champignon…)
* scène 2 : L’agent pathogène produit des enzymes de dégradation de la paroi végétale.
* scène 3 : La plante a reconnu un agresseur et émet des substances appelées éliciteurs. Ceux-ci, actifs à faible dose, servent de signal d’alerte.

2ème acte : l’entrée en guerre
* scène 1 : Les éliciteurs arrivent à des récepteurs situés sur les parois des cellules et une perturbation de la membrane s’effectue.
* scène 2 : Le message d’attaque est transmis au noyau de la cellule par des substances secondaires comme l’acide salicylique.
* scène 3 : La cellule active ses gènes de défense et émet des molécules de défense. Selon les cas, elles peuvent avoir un pouvoir insecticide, antifongique ou antibiotique.

3ème acte : la lutte
2 scènes en parallèle :
* Certaines molécules vont renforcer ou réparer la paroi végétale afin d’arrêter la pénétration de l’agresseur.
* D’autres molécules luttent contre l’agresseur pour le détruire

4ème acte : l’épilogue
* Les cellules attaquées vont émettre des signaux vers leurs voisines afin de créer une zone de résistance locale acquise (RLA). Cette RLA est caractérisée par la synthèse de tissus autour du point d’infection.
* La réaction de défense se propage à toute la plante : c’est la résistance systémique acquise (RSA)
Cette résistance, moins forte que la RLA, sera plus durable. Elle permettra à la plante de résister à toutes sortes d’agresseurs plus rapidement et plus efficacement. Cette RSA peut durer plusieurs semaines.

Réaction extérieure dans le cas d’une défense induite
Dans le cas d’une réaction extérieure, la plante va émettre des molécules volatiles qu’elle a synthétisées. Celles-ci ont pour but d’attirer des prédateurs de l’attaquant. Ainsi l’exemple du maïs attaqué par la chenille du légionnaire de la betterave qui, par ses composées volatiles libérés, attire une guêpe parasite. Celle-ci va pondre dans les chenilles qui finiront par mourir. On observe le même phénomène sur le haricot ou le concombre attaqués par un acarien et qui attirent par leurs substances un autre acarien prédateur.
Par ailleurs, des études actuelles montrent que les plantes communiquent entre elles. Lors d’une attaque, elles peuvent envoyer des éliciteurs aux plantes voisines soit dans l’air par des molécules volatiles, soit dans le sol par leurs racines avec l’aide des mycorhizes (champignons) ou des bactéries qui les entourent. Les plantes voisines ont ainsi leurs réactions de défenses stimulées et réagissent plus rapidement à une attaque

Les voies de la recherche actuelle.
Les éliciteurs ont été découverts dans les années 80.
Depuis, les scientifiques recherchent des molécules capables d’induire les réactions de défense des végétaux.
Ces molécules sont appelées stimulateurs de défenses naturelles (SDN).
Parmi ces SDN, on distingue les vrais éliciteurs de défense induite, des stimulateurs de vitalité ou biostimulants et des potentialisateurs.
Les biostimulants permettent à la plante de mieux se développer et d’être plus résistante.
Avec l’usage de potentialisateurs, les premières phases de la résistance induite sont déclenchées puis stoppées. La plante se trouve en état de veille. En cas d’attaque, la réponse de défense sera plus rapide et plus efficace.
La frontière est infime entre ces différents SDN. On trouvera des éliciteurs dans des fertilisants et de la même façon, des biostimulants pourront avoir un effet éliciteur ou potentialisateur.
Les SDN peuvent être d’origine végétale (à base de légumineuse ou d’algues) animale (acides aminés), minérale (oligo-éléments) ou d’origine synthétique. Actuellement quelques SDN sont homologués et commercialisés. Ils concernent le blé, l’orge, la fraise, le feu bactérien du pommier, du poirier et du cognassier, la vigne et la tomate.
Il existe d’autres SDN non homologués en France dont l’efficacité ou la toxicité sont encore à prouver ou à améliorer.
Ceci étant, les scientifiques, afin de découvrir de nouveaux éliciteurs, s’orientent aussi vers des mélanges de composants qui ne présentent pas d’activité biologique lorsqu’ils sont utilisés seuls : extraits d’algues, fertilisants, acides aminés…)
L’utilisation des SDN s’inscrit dans le cadre d’une agriculture raisonnée.
Les SDN ne remplaceront pas les traitements phytosanitaires car leur efficacité reste partielle. Mais en associant SDN et traitements phytosanitaires, on pourrait réduire l’utilisation de ces derniers.
De plus, s’ils sont utilisés correctement, ils ne semblent pas toxiques pour l’homme et ils ont un impact faible sur l’environnement.
Les SDN pourront aussi apporter des solutions lorsqu’il existe peu ou pas de traitement efficace.
Cependant beaucoup de questions n’ont pas de réponses et les chercheurs manquent de recul :
Effets secondaires sur l’homme à long terme, sur l’environnement, évaluation de l’importance de l’efficacité, diminution des rendements, conditions d’utilisation…
En ce qui nous concerne, actuellement, il faut savoir que les engrais et fertilisants commercialisés et qui annoncent un effet éliciteur ne le sont que s’ils ont reçu une homologation (AMM).
Pour l’instant, il est plus sage de continuer à observer de bonnes conditions de culture. A nous d’essayer de réduire les traitements en jouant sur les préparations à base de plantes traditionnelles et, au regard des connaissances sur les interactions entre les plantes, sur les associations.

2. Rappel des bonnes conditions de culture
Lorsqu’elle active ses défenses naturelles, la plante utilise énormément d’énergie. Il est donc nécessaire qu’elle ait été cultivée dans les meilleures conditions possibles :
* un travail du sol respectant sa structure,
* un apport de fumier, compost, cendres, algues correspondant aux besoins de la plante,
* un semis ou une plantation à la bonne date,
* une rotation des cultures,
* la limitation des causes de stress telles que sécheresse, vent, température, manque de lumière,
* un bon entretien des parcelles pour limiter les adventices les plus redoutables,
* l’installation des auxiliaires.

3. Les plantes qui aident les plantes
Bien que les études actuelles n’aient pas permis de le certifier, les jardiniers ont pu observer que l’utilisation de certaines plantes comme l’ortie, la prêle, la consoude ou la fougère aigle, stimulaient la croissance des plantes et en renforçait les défenses naturelles.
En ce qui concerne leur utilisation, on peut se reporter au texte dans le site sur les décoctions, infusions et purins.
Au regard des recherches actuelles et comme nous sommes proches de l’océan, il est facile aussi d’utiliser les algues, soit dans le compost, soir en amendement direct, soit en jus d’algues.

4. Les associations de plantes
Les observations des jardiniers ont montré que la gestion du compagnonnage entre les plantes pouvait donner de bons résultats.
Cela fera l’objet d’une future intervention.

Sources :
* Les 4 saisons du jardin bio.
* site A2D
* site Valinov

Date : avril 2015
Photos / texte : Thérèse

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18Mar

La Pépinière de Maurice Laurent à St Romain en Gal 69

18 mars 2015 Ronan Quidu Pépinières visitées

C’est au sud de Lyon, au-dessus de la vallée du Rhône, qu’on découvre le paradis des Viburnum, chez Maurice Laurent, à Saint Romain-en-Gal. Depuis 20 ans en effet, Maurice prend soin de la Collection Nationale de Viburnum.

Dans ses massifs, on trouve avec les Viburnum, beaucoup d’autres arbustes (Kolkwitzia, Sambucus, Deutzia, Spirea, Syringa, Abelia, Weigelia …) ainsi que de nombreuses vivaces (pivoines, clématites, rosiers…). En toute saison, partir à la découverte de ces merveilles mises en valeur par le cheminement des pelouses est un enchantement, surtout en compagnie de Maurice dont la passion est vite contagieuse.

Ne manquez donc pas les portes ouvertes du printemps et de l’automne !

En attendant, un petit tour sur son site internet vous donnera une idée de ces trésors mais risque de réveiller votre fièvre acheteuse…

Texte : Anne Marie B

  Pépinière Maurice LaurentLes Granges – 69500 Saint Romain-en-Gal

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